09 décembre 2007

Au Tchad de violents combats entre force gouvernementale et rebelles

Rappel : Depuis le 24 novembre des combats au Tchad, entre les forces gouvernementales et des rebelles, mais aussi des attaques et manifestations contre des ONG et des travailleurs humanitaires, engendrent des troubles graves et la dégradation de la sécurité.

Voir dans les archives de novembre mon précédent article du Samedi 24 novembre 2007 intitulé : Des combats aux Tchad

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Revue de presse du Mardi 27 Novembre au Vendredi 30 Novembre

Sources : différents articles de quotidiens et communiqués de presse , radios, télévision …

mardi 27 novembre 2007 : Les combats au Tchad dans l’Est du Tchad désorganisent le travail des ONG humanitaires et aggravent l’insécurité dans un pays ou l’Eufor devrait être déployée prochainement pour protéger les populations civiles..

Nous apprenons que des combats très violents se sont produits dans l'est du pays, limitrophe du Darfour soudanais. D’après l’armée Tchadienne DES centaines de rebelles ont été tués lors de ces affrontements

Les chefs de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD) font état de 200 victimes dans les rangs de l'armée se préparent à faire face « à de nouvelles attaques des forces du président Idriss Déby ».

Au mardi 26, ces bilans communiqués l’un par l’Tchadienne, l’autre par les rebelles de l’UFD, n’ont pas été confirmés par les Pouvoirs publics Tchadiens.

A Abou Goulem, à une soixantaine de kilomètres de la frontière avec le Darfour, des journalistes ont vu des carcasses de voitures, dont cinq véhicules d'assaut blindés, joncher la zone où se sont déroulés les affrontements.

Les premiers affrontements combats ont éclaté le ……. 24 novembre alors que les deux groupes rebelles, l'UFDD et le Rassemblement des forces pour le changement (RFC), venaient de suspendre l'accord de cessez-le-feu signé un mois plus tôt à Syrte, en Libye, avec le gouvernement tchadien.

Les diplomates étrangers, dénoncent la fragilité de cet accord de Syrte et font remarquer que les récents combats illustrent les dangers qui attendent les 3.700 hommes de l'Eufor dont le déploiement prévu initialement en novembre*, devrait commencer dès le début de l'année prochaine. L’un de ces diplomates qui a requis l’anonymat aurait déclaré en commentant ces combats et l’accord de Syrte : personne ne va se sentir tranquille en Europe maintenant …….

(Rappelons que L’UFDD est l’un des quatre groupes armés qui ont signé le 25 octobre à Syrte, en Libye, un accord de paix avec le gouvernement tchadien. Cet accord a volé en éclats, lundi, lorsque les rebelles de l’UFDD et les forces de l’Armée nationale tchadienne se sont violemment affrontés dans la région de Am -Zoer, à 70 kilomètres au nord-est d’Abéché)

*Le déploiement de l’Eufor prévu initialement en novembre, a été retardé en raison du déficit de soutien médical et surtout de moyens de transport, notamment d'hélicoptères.

Depuis plusieurs mois, les organisations humanitaires qui travaillent dans la région sollicitent la communauté internationale pour la protection de 400.000 réfugiés soudanais et déplacés tchadiens qui ont fui leurs foyers à cause des violences au Darfour et dans l'est du Tchad. Par rapport à l’insécurité qui s’aggrave et aux combats ces organisations souhaiteraient obtenir cette protection dans l’immédiat. « ……. Nous allons devoir vivre avec ( ces difficultés) jusqu'à ce qu'ils arrivent. Espérons que d'ici là les choses se seront calmées", a déclaré Annette Rehrl, porte-parole du HCR (Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés) au Tchad.

Elle a expliqué qu'une centaine de travailleurs humanitaires étaient bloqués dans la région de Forchana, où le HCR gère deux camps de réfugiés, à cause des combats des derniers jours, et a ajouté que certains employés pourraient être évacués de la région si la sécurité continuait à se dégrader.

Selon le secrétaire général de l'UFDD, Abakar Tollini, les forces rebelles se trouvent près d'Am Zoer, au nord-est d'Abéché, plaque tournante de l'aide humanitaire internationale. "Ils vont sûrement essayer de nous attaquer encore (l’armée Tchadienne) mais nous leur avons donné une leçon »a-t-il estimé.

Jeudi 29 Novembre : nous apprenons que la poursuite des combats qui avaient débutés ces derniers jours entre l’armée tchadienne et les rebelles de l’Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), dirigés par Mahamat Nouri, se déroule près du massif d'Hadjer Marfaïn, à 150 kilomètres au nord-est d'Abéché, principale ville de la zone orientale du Tchad.

Il s’agit de la reprise des combats qui avaient débuté mercredi, dans cette même zone, mais qui s’étaient interrompus avec la tombée de la nuit. L’armée tchadienne après l’arrivée de nouveaux renforts s’est aussitôt lancée à l’assaut des positions rebelles vers 10 heures locales, toujours à l’ouest de ce massif montagneux.

Ces nouveaux combats violents et destructeurs sont reconnus de part et d’autre, comme « d’une rare violence, avec des échanges de tirs à l’arme légère, mais surtout des attaques à l’arme lourde. Personne ne pouvait donner Jeudi le bilan de ces affrontements, car la bataille se poursuivait encore. Les combats ont provoqué des incendies de broussailles un peu partout dans cette zone.

C’est la troisième fois que les troupes rebelles et gouvernementales se font face cette semaine.

Du côté du gouvernement, d’importants moyens ont été engagés. La Garde présidentielle a mené lundi les combats et elle y serait encore impliquée ; certains médias indiquent que le président Idriss Deby serait, lui-même, au front, avec ses troupes pour les diriger.

Certains observateurs voient en la présence au front du Président Tchadien, une détermination à en finir avec les incursions rebelles, même si, officiellement, le gouvernement affirme laisser la place au dialogue et à la poursuite du processus de paix avec ceux qui le souhaitent.

Du côté des rebelles, même détermination en sens inverse : Les chefs de l’opposition politico-militaire ont affirmé que le Soudan avait exigé qu’ils quittent leurs territoires pour négocier directement avec N’Djamena, ou qu’ils se battent s’ils refusent de négocier.

Les responsables de l’UFDD déclarent vouloir en finir avec le régime de N’Djamena qui, disent-ils, a violé l’accord de paix de Syrte et a mis de la mauvaise volonté à le mettre en œuvre. Mahamat Nouri a confirmé les combats et il s’est plaint de l’attitude française, notamment les vols de reconnaissance et il démenti les déclarations officielles tchadiennes selon lesquelles son véhicule aurait été touché lors des combats de mercredi soir.( communication téléphonique avec RFI)

Vendredi 30 novembre :

Nous apprenons que les rebelles de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), hostiles au régime de N’Djamena après trois violentes batailles en quatre jours face à l’armée gouvernementale, accusent l'armée française d'avoir "survolé" leurs positions lors des combats qui les ont opposés jeudi aux forces gouvernementales près du massif d'Hadjer Marfaïn, à la frontière soudanaise. "Dorénavant, l'UFDD se considère en état de belligérance contre l'armée française ou toute autre force étrangère sur le territoire national", a annoncé la rébellion dans un communiqué.

La France a déployé depuis 1986 au Tchad le dispositif Epervier, doté de 1.100 hommes et d'avions de transport, de reconnaissance et de combat.

L’Armée Française avait produit du renseignement au Tchad lors des offensives rebelles de 2006, et depuis ces nouveaux affrontements elle poursuit ses vols de reconnaissance.

"Nous mettons en garde l'armée française, dorénavant si elle nous survole nous allons tirer sur ses avions", a renchéri le secrétaire général de l'UFDD Abakar Tollimi tout en précisant disposer de "moyens antiaériens performants".

Les rebelles ont toujours accusé la France de soutenir le président Idriss Deby Itno , mais ils n'avaient jamais été aussi loin, assurent les commentateurs.

L’allusion sans détour aux "autres forces étrangères" est entendue comme une mise en garde à la mission d'environ 3.500 soldats que l'UE tente de déployer dans l'est du Tchad et le nord-est de la Centrafrique à l'initiative de Paris, principal pourvoyeur de troupes. "L'Eufor est une initiative de la France, c'est encore un moyen de soutenir Deby", a déclaré le porte-parole rebelle Mahamat Hassane Boulmaye.

Toutefois le Secrétaire général de l’UFDD, Abakar Tollimi, a nuancé ces propos: "Nous n'avons rien contre l'Eufor si elle ne vient pas soutenir Deby".

Rappelons que L'Eufor Tchad-RCA, retardée par l'insuffisance de moyens aériens, a reçu de l'ONU le mandat de sécuriser les camps de réfugiés soudanais qui ont fui la guerre civile au Darfour.

Nicolas Sarkozy a assuré vendredi que les combats et les déclarations des rebelles ne remettaient pas en cause l'Eufor : "Si on décide d'envoyer d'un côté de la frontière une force européenne, et de l'autre côté (au Soudan) une force mixte (ONU et Union africaine), c'est bien parce qu'il y a des problèmes", a-t-il fait savoir et le Quai d'Orsay a souhaité que le déploiement de l'Eufor intervienne "le plus vite possible".

Depuis lundi, l’ UFDD et l’armée tchadienne se sont affrontées à trois reprises, et N'Djamena accuse le Soudan d'avoir "armé" les rebelles en vue d'une "agression" contre le Tchad.

L'armée française déclare avoir évacué 150 combattants tchadiens blessés, et les hôpitaux de N'Djamena étaient pleins, selon des sources médicales, alors que des blessés continuaient vendredi d’arriver à Abéché.

Aucun combat n'a été signalé vendredi entre l'UFDD et l'armée.

Les rebelles appellent désormais les Tchadiens à "se mobiliser" contre Paris, et leurs appels interviennent dans un contexte tendu. Par ailleurs, des manifestations anti-françaises ont lieu régulièrement au Tchad, depuis que l’ONG française a tenté d’expatrier irrégulièrement du Tchad en France 103 enfants et pour réclamer que les six membres de cette ONG qui sont incarcérés à N’Djamena soient jugés sur place, contrairement au souhait manifesté par Monsieur Nicolas SARKOZY qui avait déclaré"J'irai chercher ceux qui restent, quoi qu'ils aient fait …… »

(A suivre dans un prochain article )

Les cahiers de Magalie




















J'informe mes lecteurs et amis de l'ouverture d'un deuxième blog où vous pourrez lire, si vous le souhaitez, mes nouvelles, contes et poésies.

Ce deuxième blog est ouvert sous l'adresse :

http://cahiersdemagalie.blogspot.com

Ce deuxième blog a pour objet de publier deux ou trois de mes écrits littéraires mensuellement.

Je vous invite à le visiter de temps en temps.

Pour les nouvelles de quelques pages le texte sera publié intégralement, pour les nouvelles importantes je ferai paraître un résumé de présentation et les lecteurs qui souhaiteront le lire pourront m'en faire la demande par e mail pour en connaître les conditions de délivrance.

magalinews@hotmail.com

07 décembre 2007

Mr. Jean-Pierre Grand censuré par l'UMP !


Pensée et discours unique obligatoires à l’UMP

Monsieur Jean-Pierre Grand, Député de l’Hérault, vient d’être suspendu de l’UMP, pour s’être exprimé librement, comme il pensait pouvoir le faire, en déclarant : « c'est un devoir moral que de reconnaître l'apport culturel, économique et humain que les rapatriés ont apporté à l'Algérie», contredisant ainsi un discours de Nicolas Sarkozy prononcé la veille à Alger.

Rappelons que pratiquement dès son arrivée en Algérie au cours d’un discours Nicolas Sarkozy avait affirmé devant un auditoire algérien qui en attendait encore plus "Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", se faisant ainsi injustement l’écho des accusateurs de la France.

Monsieur Jean Pierre Grand à la suite de la mesure dont il vient d’être victime au sein de l’UMP s’est expliqué dans des termes trop modérés à mon sens : "Cette suspension, je la ressens comme un désaveu des propos qui ont été les miens et qui sont avant tout ceux d’un humaniste respectueux de notre Histoire et d’un élu de ces terres du sud de la France où la plupart des rapatriés vivent depuis 1962. Je suis d’abord gaulliste avant d’être UMP. On est dans le harcèlement et dans l’intimidation" a déclaré Monsieur Jean-Pierre Grand.

NDLR : Il est vrai qui si le Général de Gaulle a favorisé l’indépendance de l’Algérie avec une politique et des moyens très contestables à mes yeux, il n’a jamais mis en cause l’œuvre civilisatrice de la colonisation.

Cette sentence que je considère comme une censure , a été prononcée par un communiqué du secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian, qui a fait savoir que Jean-Pierre Grand, a été suspendu, en attendant que le bureau politique du parti prenne une décision définitive.

Monsieur Patrick Devedjian s’est permis abusivement, toujours d’après moi, d’appeler le député à «un minimum de réserve dans son expression publique».

Pourquoi une telle censure, Le Bureau politique de l’UMP est-il maître de la parole de ses partisans députés en dehors de l’Assemblée Nationale ? Drôles de mœurs, tout de même, dans un parti qui plaide pour la liberté d’expression à toute occasion. Un déficit de dialogue POLITIQUE ET SOCIAL s’installe partout en France au bénéfice du Chef de l’Etat et pour ceux qui veulent s’exprimer on les suspend arbitrairement en leur conseillant de se taire. C’est démocratiquement inacceptable !

Je souhaite qu'avant d'être muselés à leur tour les députés et militants de l'UMP soutiennent Monsieur Jean-Pierre GRAND : Oseront-ils le faire ? S'ils n'osent le faire ceci voudra dire qu'il sont d'ores et déjà muselés.

06 décembre 2007

Le nouveau rêve de Monsieur Enrico Macias ...

Pourquoi vouloir voyager et agir sous les feux de la rampe politique ?

Après avoir appris que sa présence dans le cortège de Monsieur Sarkozy en Algérie, n’était pas souhaitée par deux ministres Algériens et des personnalités assez importantes pour que leur avis soient pris en considération, Monsieur Enrico MACIAS avait renoncé de se déplacer dans un pays où il ne se ressentait pas comme le bienvenu.

Pour mémoire, le chanteur, qui avait renoncé à accompagner la délégation présidentielle en Algérie plus de 40 ans après son rapatriement en France, lors de l'Indépendance de l'Algérie , avait accusé les autorités algériennes de le considérer "persona non grata", tout en expliquant qu'il avait eu envie d'aller avec Nicolas Sarkozy, qu'il pensait que c'était son unique chance de pouvoir partir et puis qu'ayant vu la polémique que ça provoquait, il avait demandé tout aussitôt à Nicolas Sarkozy de renoncer, parce que il voulait que son voyage réussisse à tout point de vue".

Toutefois après avoir donné leur avis sur la question, les autorités Algériennes et les médias Algériens avaient fait savoir que Monsieur Enrico Macias pouvait venir à titre privé en Algérie et ajoutaient que de toute façon si Monsieur SARKOZY l’invitait au voyage, ils ne s’y opposeraient pas.

Depuis, Monsieur Sarkozy est rentré de voyage et Monsieur Enrico Macias dès jeudi, au nom de l’amitié qui les lie, je n’en vois aucune autre cause, , est revenu à sa charge en demandant au Président de lui confier une mission sur L’Union Méditerranéenne.

IL a dévoilé son « rêve » sur RTL dans termes assez prudents :"Ce n'est pas encore officialisé, donc je ne peux pas l'affirmer de façon catégorique" a-t-il déclaré ….. "J'en ai parlé au président Sarkozy et je lui ai dit que mon rêve, c'était de m'occuper de ce magnifique projet dont il est le fondateur: je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un de mieux placé que moi qui puisse s'occuper de l'Union de la Méditerranée" .

Interrogé pour savoir s'il se verrait confier une mission par le chef de l'Etat, il a répondu: "Je pense, je l'espère en tout cas."

Ainsi depuis que Monsieur Sarkozy préside à nos destinées, Monsieur Enrico Macias revient au nom de l’amitié qui les unit constamment à sa charge pour tenter de prendre des responsabilités officielles, alors qu’il devrait se rendre compte que sa présence dans des affaires diplomatiques de rapprochement avec les personnalités officielles algériennes passe mal.

Pourquoi insiste-t-il ? Ceci ne fait que renforcer la méfiance à son égard, de la part des Algériens qui revisitent pour leurs jeunes générations, qui ne l’ont pas connu, l’histoire de la Colonisation Française et de la Guerre d’Algérie, et qui ne tiennent pas à recevoir chez eux officiellement un témoin Français qui a vécu ce passé, quelle que soit sa confession.

D’un autre côté je ne comprends pas pourquoi Monsieur Enrico MACIAS déplore de ne pouvoir retourner en Algérie alors qu’il sait très bien qu’il peut y aller en voyage privé, soit seul, soit en famille, soit en groupe, à sa convenance et pourquoi il il persiste à dire "tant qu'il y aura ces responsables qui ne veulent pas de moi parce que je suis juif et parce que je soutiens Israël", a-t-il dit, avant d'affirmer qu'il soutient "aussi les Arabes dans le monde entier".

Ces dernières affirmations recouvrent en partie la réalité, elles ne sont pas susceptibles d’apaiser le climat entre lui et les algériens et peuvent être ressenties par eux à contrario comme une accusation d’intolérance religieuse, comme une provocation, ce qui leur donnera peut-être encore l’occasion de le refuser dans l’éventualité d’une mission Française.

Quand Monsieur Enrico Macias déclare : "Je suis pour un Etat palestinien, je suis pour que les gens puissent vivre normalement et puis pour Israël, pour sa sécurité", je ne doute en aucune façon de sa bonne foi, mais il ne vit sur aucun des deux terrains, et s’il vivait sur l’un ou l’autre il devrait prendre parti et aussi les armes. Quand on est sur un terrain il faut choisir son camp, il n’y a pas d’alternative ; ce serait infiniment plus délicat pour lui que de formuler ici en France des vœux qui sont du reste les mêmes que tous ceux de la majorité des Français.

Pour terminer, Monsieur Enrico Macias que je ressens moi beaucoup plus comme un sentimental qui s’exprime sous le coup de l’émotion et dont je ne pense pas qu’il recherche une notoriété politique pour conforter une belle carrière d’artiste, a confié : "J'ai promis au peuple algérien de les retrouver, je les retrouverai quoi qu'il arrive, en Algérie, et si je ne peux pas et bien je les invite à venir me voir au Maroc ou en Tunisie, parce que je ne veux pas me couper du peuple algérien" "Mais je pense que nous allons y arriver, que je vais y aller en Algérie."

Oui, « vous allez y arriver et y aller » n à titre privé la décision vous appartient, et vous pouvez même y aller tout de suite : personne d’un coté de la Méditerranée ni de l’autre ne vous empêche, si ce n’est vous-même.

Pourquoi vous faire souffrir ainsi en vous privant d’y aller tout de suite ? Donnez vous l’autorisation d’y allez seul ou en famille, ou avec des amis, et dans votre visite là-bas en toute intimité, loin des projecteurs et des feux de la rampe politique qui ne sont que vains, vous pourrez vous recueillir avec toute votre âme et votre cœur ; et peut-être aurez vous la chance de retrouver des amis algériens, constantinois que vous avez pu apprécier du temps de votre jeunesse et qui seront tout aussi heureux que vous de vous revoir.

Croyez-moi, Monsieur Enrico Macias, ces liens d’amitiés anciens que vous pourriez renouer avec eux en toute sincérité et compréhension, sans le tapage des médias autour de vous, seraient biens plus solides et précieux pour l’avenir que ceux qui vous lient au grands de ce monde politicien, qui un moment vous portent au pinacle pour des raisons qui leur sont personnelles, et qui à d’autres vous maintiennent dans l’ombre et l’attente parce que ça leur convient.

Ceci dit c’est à vous de choisir vos amitiés, je ne me permettrai pas de vous donner quelque conseil que ce soit.

Je pense que nous sommes dans un monde de communication ou il veut mieux prendre d’abord un petit chemin, pour ensuite plus tard être reçu par la grande porte.

Et pour terminer, puisque vous avez renoncé lucidement à accompagner Monsieur Sarkozy en Algérie pour que son voyage réussisse, et qu'a part une certaine trève de signatures de contrats, les susceptibilités des algériens ne se sont pas calmées, ne pensez vous pas qu'il est prématuré pour vous de solliciter une mission sur l'Union Méditerranéenne, au risque de mettre en péril sa lointaine naissance et de faire virtuellement avorter cette idée avant même qu'elle ne soit conçue.N'oubliez pas de considérer que les autorités algériennes ont eu ces derniers temps l'outrecuidance d'essayer d'exercer un chantage contre Monsieur Sarkozy en l'accusant d'être soutenu par le "lobby juif", encore un fantame dangereux qui n'existe que dans leur esprit mais qu'ils brandissent en tentant de l'accréditer. Celà donne à réfléchir avant de rêver !

05 décembre 2007

Mois de Décembre, voici le temps de Noël !


Le mois de décembre

Décembre (du latin Decembris, dixième mois de l’antique année romaine, douzième mois de l’année grégorienne) dessine la dernière boucle d’une année où chacun aura vécu des joies et des peines, mais comme tout doit se terminer en beauté, la dernière semaine illuminée par les fêtes de Noël et le Réveillon de la Saint-Sylvestre, nous fera revivre l’éternel espoir d’un monde meilleur. Noël pour les chrétiens, c’est la fête de la foi, de l’espérance et de la charité, n’oublions de faire un geste d’amour, d’amitié et de paix à tous ceux que la solitude accable. Pour les non chrétiens c’est aussi une belle fête de famille. Dans la mesure du possible et de nos moyens, ouvrons notre table, et n’oublions pas qu’un sourire et des paroles de douceur font autant de bien qu’un cadeau de circonstance. .

Dans la nuit du 24 Décembre, le Père Noël, ce personnage mythique qui n’a pas fini de nous faire rêver, ne manquera pas de passer dans la nuit, chaudement vêtu dans sa houppelande rouge bordée d’hermine blanche, pour déposer les jouets et les friandises autour des petites chaussures déposées autour du sapin de Noël, et au matin du 25 décembre les petit enfants ravis et émerveillés en découvrant leurs cadeaux feront raisonner la maison de leurs cris de joie.

« Le Noël » c’est le jour ou les grands parents réunissent les petits devant la crèche pour leur raconter l’histoire de la naissance du petit Jésus :

« En ce temps-là, César Auguste, publia un édit pour faire dénombrer les habitants de la terre. Joseph et Marie partent de Nazareth pour se faire enregistrer à Bethléem ; Pendant qu’ils s’y trouvent enfin après un longue route, Marie enfante son fils, le lange et le couche dans la paille d’une crèche parce qu’il n’y avait plus de place à l’hôtellerie. Tout autour, les bergers dans les champs et sur la place veillent sur leurs troupeaux. Il fait très froid et certains d’entre eux lèvent les yeux au ciel. Soudain un Ange se présente et le ciel s’illumine d’une puissante lumière qui tout aussitôt les environne. Les bergers effrayés se serrent l’un contre l’autre : Ne craignez point leur dit l’Ange, je viens vous annoncer une grande joie, il vous est né un Sauveur qui est le Christ et le Seigneur, annoncé par les prophètes. Vous le reconnaîtrez à ce signe, il est enveloppé de langes et est couché sur de la paille, dans un crèche. Au même moment une multitude d’anges de l’armée céleste se joignit à l’Ange, louant Dieu et chantant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté »… Les Bergers allèrent sous le ciel étoilé et trouvèrent le petit enfant dans la crèche à Bethléem., entouré de Marie et de Joseph. Après les avoir salué et s’être prosterné devant le petit enfant, ils se dispersèrent et racontèrent tout alentour aux habitants et aux voyageurs tout ce que l’ange leur avait révélé au sujet de Jésus. Dans ce temps qui était celui du Roi Hérode, les Rois mages d’Orient, Gaspard, Melchior et Balthazar, qui avaient vu une étoile une étoile scintillante dans le ciel qui pour eux était le signe de la naissance du Sauveur, se mirent en marche, vêtus de leurs habits royaux lamés d’or et d’argent, entourés de leurs femmes et de leurs enfants, suivis de leurs cortèges de serviteurs et de leurs caravanes de chameaux chargés de coffres remplis de riches tissus, de pierres précieuses et de parfums. Ils arrivèrent ainsi à Jérusalem et se présentant au Roi Hérode lui demandèrent : Ou est le Roi qui vient de naître ? … Nous avons vu son étoile depuis l’Orient et nous sommes venus pour l’adorer.. Le Roi Hérode jaloux de son pouvoir et méchant de nature en fut troublé et questionna lui-même les prêtres sacrificateurs qui lui indiquèrent Bethléem d’après les anciennes écritures des prophètes. Le Roi Hérode alors convoqua les Rois Mages qui attendaient une réponse et leur dit en secret : Allez, prenez des informations exactes sur l’enfant et quand vous l’aurez trouvé, faites le moi savoir, afin que j’aille aussi l’adorer, assura-t-il faussement, car tout au contraire son intention était de le faire tuer par ses soldats.

Les Rois Mages se remirent en route guidés par l’Etoile Miraculeuse qui les précédait en parcourant devant eux le ciel, jusqu’à ce que étant arrivée au-dessus de la Crèche elle s’arrêta.

Saisis d’une joie miraculeuse, les Rois Mages entrèrent, virent le petit enfant entouré de Marie et Joseph, de l’âne et du bœuf, et de quelques bergers avec les plus petits de leurs agneaux. Ils se prosternèrent, l’adorèrent en priant et avant de repartir lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Avertis en songe des mauvaises intentions du Roi Hérode, Les Rois Mages retournèrent dans leurs pays par d’autres chemins et partout ils annoncèrent la bonne nouvelle : "Il est né le Divin enfant "

Pour tous Bon et Joyeux Noël !

04 décembre 2007

une mise au point sur les commentaires

J' ai reçu beaucoup de commentaires de différents lecteurs à la suite de mes trois précédents articles "Pas d'excuses mais des platitudes" ..."Procès abusif contre une britannique au Soudan" ... et "NA MOU......"

Pour ceux d'entre vous qui me comprennent et m'encouragent, merci de tout coeur, je me suis efforcée de leur répondre directement par e mails personnels.

Quand à mes accusateurs contradicteurs qui s'érigent en censeurs, dans un pays où la censure n'existe pas, ils n'hésitent pas à dénaturer et à outrepasser mon information en la revêtant de leurs propres ressentiments, de leurs propres haines racistes et fantasmes divers. Quand je parle de racisme anti-français certains n'hésitent pas à parler de couleurs .... je n'associe pas la couleur de la peau au racisme, au noir, au blanc, au jaune , au bronzé ou au rouge, pas du tout, il est tout à fait prouvé que des gens de toutes couleurs et de toutes nationalités peuvent manifester des sentiments anti-français et y compris des français qui méprise leur propre identité.

Sur vos différentes interrogations sur ma prétendue religion : je suis de famille catholique et si je pratiquais étant enfant, elle ne me prend pas du tout "la tête" pour employer une expression à la mode; mon âge adulte m'a ouvert depuis bien longtemps l'esprit sur les réalités sociales, je ne prends pas ma religion pour garantie ou référence des idées que je présente dans mes articles. Par contre, par rapport à certaines religions extrémistes qui sèment l'obscurantisme dans les esprits et la zizanie partout, je me sens tout à fait libre d'en parler et de les désapprouver, de même que je me sens libre de ne pas être d'accord avec les exagérations de ma propre religion, ou de tel ou tel comportement politique.

Pour mes tendances politiques : je suis radicale, je ne suis pas adepte des méa-culpa, qu'ils soient à sens unique ou croisés, pas plus que je ne suis adepte des lamentations ou des regrets sur le passé, à ce jeu là on pourrait remonter jusqu'au jour de la création. Enfin, j'aime m'exprimer sur les situations actuelles et quand le sujet le permet, avec une pointe d'ironie.

Sur ma nationalité : je suis française et mon identité me satisfait pleinement, si j'étais d'une autre nationalité j'en serai tout à fait satisfaite. Naturellement je respecte tout les différentes citoyennetés et identités étrangères, sans pour autant devoir rabaisser la mienne et sans accepter qu'un étranger se sente supérieur à moi du point de vue identitaire, en vertu d'un principe d'égalité dont tout un chacun peut se réclamer.

Les critiques constructives retiennent mon attention, mais les insultes à base de propagande antifrançaises ET LES ATTAQUES PERSONNELLES ne m'impressionnent pas, d'où qu'elles viennent, je n'en tiens compte que pour les situer à leur niveau qui est celui de la plus basse expression vulgaire.

Voyage présidentiel en Algérie :Pas d'excuses mais des platitudes !








Le Lundi 3 décembre 2007, arrivée en Algérie de Nicolas Sarkozy en visite d'Etat, entouré de ses ministres, dont Rachida DATI, Française d'origine Marocaine et Algérienne, et Rama YADE Française d'origine Sénégalaise, que le Président de la République se plait souvent à présenter comme les symboles de l'intégration réussie. L'histoire en raccourci :

40 FRANCS OR (1830) - Pièce de Monnaie à l'effigie du Roi de France, Charles X, frère du Roi Louis XVI.

C'est le 5 Juillet 1830 que les forces de la Régence Turque d'Alger capitulèrent devant les forces du Roi de France, Charles X.

De 1834 à 1848 l'Algérie est une Colonie Française puis devient jusqu'en 1962 partie intégrante du territoire National Francais

Après 7 ans de rebellion et au titre des accords du 19 mars 1962 la France reconnait l'Indépendance de l'Algérie.



Par le scrutin d'autodétermination du 1er juillet 1962, dont la population Françase d'Algérie a été écartée, le peuple algérien s'est prononcé pour l'indépendance de l'Algérie coopérant avec la France.

Déclaration du 3 juillet 1962
portant reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie

Par le référendum du 8 janvier 1961, le peuple français a reconnu aux populations algériennes le droit de choisir leur destin politique par rapport à la République française.

Par le référendum du 8 avril 1962, le peuple français a approuvé les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 qui prévoient le cas où les populations algériennes consultées en vertu de la loi du 14 janvier 1961 choisiraient de constituer l'Algérie en État indépendant coopérant avec la France.

Par le scrutin d'autodétermination du 1er juillet 1962,le peuple algérien s'est prononcé pour l'indépendance de l'Algérie coopérant avec la France.

En conséquence, les rapports entre la France et l'Algérie étant désormais fondés sur les conditions définies par les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962, le président de la République française déclare que la France reconnaît solennellement l'indépendance de l'Algérie.

[Journal officiel, 4 juillet 1962, p. 6483]

Replongeons dans l'actualité :

Le président français Nicolas Sarkozy, arrivé lundi 3 décembre 2007 après-midi à Alger pour une visite d'Etat de trois jours en Algérie, a été accueilli par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Nous apprenons que ministre algérien des Anciens combattants Mohammed Chérif Abbas qui s’était livré la semaine précédente à des attaques personnelles contre Monsieur Nicolas Sarkozy doublées d’attaques sur la politique coloniale de la France, ne faisait pas partie de la délégation officielle algérienne chargée d'accueillir le président Sarkozy au bas de l'avion à l'aéroport international Houari Boumédiène.

Une centaine de chefs d'entreprises français accompagnent le président Sarkozy dans cette visite, qui doit permette de relancer la coopération économique et les partenariats industriels entre la France et l'Algérie

A la suite d’un un premier entretien en fin d’après –midi à la résidence d'Etat de Zeralda, sur la côte ouest d'Alger, Le Chef de l’Etat Français a assisté, dans un hôtel proche, à un Forum de chefs d'entreprises algériens et français et personnalités importantes, au cours duquel il a pris la parole.

Dans son intervention, il a été trop facile pour Nicolas Sarkozy, qui n’avait que 7 ans en 1962, et qui n’a jamais été directement concerné par la guerre d’Algérie, de près ou de loin, d’affirmer pratiquement dès son arrivée sur le sol algérien, devant des chefs d’entreprises Français et algériens et autres personnalités, se faisant ainsi l’écho des accusateurs de la France :"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", se faisant ainsi injustement l’écho des accusateurs de la France.

Or, rappelons que selon le Journal El Khabar, la semaine précédente Monsieur Mohammed Chérif Abbas, Ministre des anciens combattants algériens de la guerre d'indépendance, avait affirmé que Nicolas Sarkozy, devait son arrivée au Pouvoir, en raison de ses origines tout en le déclarant inféodé à un "lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France ». Monsieur Chérif Abbès, avait ajouté qu'il n'y aurait pas de réconciliation totale avec la France si celle-ci ne reconnaissait pas ses "crimes" de la période coloniale.

Dans un deuxième temps, Monsieur Saïd Abadou, secrétaire général de la puissante Organisation nationale des Moudjahiddines (anciens combattants), dans une déclaration faite jeudi par téléphone au quotidien Al Khabar, avait confirmé que le président français Nicolas Sarkozy n'était pas le bienvenu en Algérie : ….. En tant qu'Organisation nationale des Moudjhadines, nous disons que Sarkozy n'est pas le bienvenu en Algérie, car nous considérons que sa visite s'inscrit dans des objectifs diplomatiques clairs", a ajouté M. Abadou, sans toutefois énumérer les "objectifs diplomatiques" qu'il attribue au chef de l'Etat français.

Le président français a choisi de leur répondre indirectement dès son premier discours en mettant sur le même plan l'islamophobie et l'antisémitisme, qui ont "tous deux le même visage, celui de la bêtise et celui de la haine".

"Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs", a-t-il déclaré.

Curieusement, Nicolas Sarkozy n’a pas fait allusion au racisme anti-français ou anti-occidental pratiquement ambiant dans certaines anciennes colonies, ou même en France, dans certaines communautés françaises d’origines et de religions étrangères qui ne se gênent pas ici même pour nous critiquer et nous casser du sucre sur le dos à la moindre occasion, en pratiquant ouvertement une « francophobie » dont le monde politique s’accommode avec une complaisance coupable et critiquable , alors que le moindre mot qui serait prononcé par un Français contre des Français d’origine étrangère ou des étrangers vivant en France donnerait lieu à des poursuites et des sanctions pénales pour son auteur. …. Le racisme anti-français n’a pas été expressément évoqué dans son discours, c’est le signe qu’il ne mérite pas l’attention de notre Président au même titre que « l’islamophobie et l’antisémitisme » ce qui est tout à fait regrettable pour nous.

Tout autre que Monsieur Sarkozy aurait exigé des excuses personnelles de Messieurs Abbas et Abadou avant de se rendre en Algérie, comme l’avait souhaité et suggéré le président du Groupe PS à l’Assemblée Nationale Monsieur Jean-Marc Ayrault (voir en fin d’article note **) , mais Monsieur Sarkozy a préféré « noyer le poisson » dans des formules passe partout, quelque peu vagues et génériques, adressées à la cantonade. C’est regrettable, c’est l’aveu d’un manque de fermeté vis-à-vis du respect qui est dû à un Chef d’état Français tout autant qu’à sa personnalité privée, et c’est la marque d’une faiblesse personnelle, pour ne pas dire d’un manque courage politique, dont les algériens profiteront un jour ou l’autre.

Quand aux différentes appréciations de Monsieur Sarkozy sur l’injustice du système colonial, contraire selon lui aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité, il ignore, ou veut ignorer, que lors de la conquête de l’Algérie nous avons délivré les populations de ce pays de la domination turque, que nous avons ensuite au prix de douloureux sacrifices humains et financiers, pacifiés et civilisés ce pays et fait connaître et partager, à tous ses habitants qu’ils fussent d’origine berbère ou descendants des anciennes invasions arabes et turques, la pratique d’ une liberté qu’ils n’avaient jamais connu depuis l’antiquité romaine et dont certains ont ensuite usés abusivement en se retournant contre leurs bienfaiteurs colonisateurs et civilisateurs, en les égorgeant sauvagement, pour réclamer une indépendance, qui ne leur était pas due en contrepartie de leurs crimes contre l’autorité , l’armée et les civils défenseurs de l’Algérie Française.

Les autres platitudes verbales de Monsieur Sarkozy, qui engagent la France dont il est le représentant, pour expliquer à sa façon la présence coloniale en Algérie et la guerre d’indépendance, ne reflètent pas, tant s’en faut, l’opinion de tous les Français.

Ces platitudes ne sont que les faveurs qui enjolivent son objectif principal qui est de récolter « la gloire médiatique » de signatures ou de promesses de contrats d’un montant estimé à quelques 5 milliards.

J’ajouterai que 5 milliards ne représentent qu’une poussière au regard des richesses dont nous avons doté l’Algérie en 132 ans de présence Française et des milliards de subventions et d’aides que nous leur avons versés depuis l’indépendance.

Je retiendrai aussi que Monsieur Sarkozy a fait un pas de plus vers une des revendications constantes des Algériens en estimant qu'il fallait "aller plus loin pour faciliter la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée", mais en réalité dans le sens sud – Nord.

Pour ce qui est de l’Union méditerranéenne qui sera probablement évoquée lors de la visite à Constantine le 5 décembre, c’est un sujet épineux qui semble laisser pour l’instant l’opinion politique algérienne faussement indifférente. …. « L’Algérie n’est ni pour ni contre le projet de l’Union méditerranéenne d’autant qu’elle n’a pas de détails à ce propos. La visite de Sarkozy permettra d’en savoir plus », a déclaré mardi Monsieur Abderrachid Boukerzaza, le ministre algérien de la Communication. Quant à Monsieur Mohammed Chérif Abbas, ministre des Moudjahiddines, qui s’était déjà distingué par ses attaques contre Nicolas Sarkozy et la France, il conditionne l’adhésion de ce projet à une repentance de la France pour les exactions commises durant la période coloniale. « A mon avis, expliquait lundi Mohamed Cherif Abbas à El Khabar, si la France ne reconnaît pas les crimes qu’elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n’est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d’un traité d’amitié ou de réconciliation sans excuses ?...Impossible ajoute-t-il.

En outre l’approbation que le président français a apportée lors de son dernier voyage au Maroc, au plan mis en place par les autorités marocaines soutenues par la droite conservatrice marocaine, à propos du Sahara Occidental, en déclarant « la France sera à vos côtés » n’a pas fait l’unanimité à Alger, je dirais même qu’elle a provoqué une inquiétude diplomatique et une désapprobation générale des hommes politiques et de l’opinion publique Algérienne, qui ne sont pas prêts d’oublier que Nicolas Sarkozy a qualifié de "sérieux" le projet d'autonomie du Sahara occidental, proposé par le Maroc mais fermement rejeté par Alger.

Sur ce point attendons la suite des évènements et ses possibles remous algériens et méditerranéens. L’affaire est loin d’être dans le sac !

Pour le reste je reviendrai sur le voyage de Monsieur Nicolas Sarkozy et de son « escorte » présidentielle et économique en Algérie, au fil des jours jusqu’au 5 décembre. Mais j’ai tout lieu de croire qu’il se poursuivra, entre les autorités des deux pays, dans un climat de politesse politique complaisamment hypocrite, essentiellement axé sur les affaires économiques.

Vous retrouverez dans vos journaux habituels les informations concernant le détail des divers projets d’avenir que les deux Chefs d’Etat sortiront tour à tour , en offres et demandes plus ou moins réciproques, de leur parapluie respectifs, comme des brocanteurs de foire, à savoir l’espoir d’ accords futurs de coopération concernant l’énergie nucléaire « civile » , la prospection et l’exploitation de gisements d’uranium, les projets de formation, etc.… Ne doutons pas qu’une fois de plus le plateau de la balance penchera à l’avantage de l’Algérie à qui nous ne devons rien et qui nous tient pour redevables de tout.

Pour en terminer, et pour ajouter une note de charme à ma relation, j’ai pu voir sur TF1 Madame Rachida DATI surgir immédiatement derrière le Président à son arrivée en Algérie , alors qu’il était accueilli par le Président Bouteflika, et que les deux hommes comme à leur habitude prenaient contact en s’embrassant amicalement. Je ne sais pas si notre Garde des sceaux a eu droit pour son accueil à la même faveur, les cameramen de la télévision ne se sont pas attardés sur elle comme pour ne pas la mettre en évidence, par rapport à la suite du cortège.

Selon l'Elysée attendri, Abdelaziz Bouteflika a redit qu'il avait avec Nicolas Sarkozy des "relations d'amitié et d'affection anciennes" et que les divergences d'appréciation, quelles qu'elles soient et les différences de points de vue sur la "mémoire" n'empêcheraient pas le président français Nicolas Sarkozy d’être le bienvenu en Algérie.

ooOoo

**Note : Rappelons que le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault a estimé jeudi que Nicolas Sarkozy ne pouvait "pas aller à Alger sans obtenir avant des excuses", après les propos d'un ministre algérien évoquant la contribution d'un "lobby juif" à l'élection du chef de l'Etat. M. Ayrault s'est dit, sur RTL, "fortement indigné" par les déclarations du ministre des anciens combattants Mohammed Chérif Abbas.

"Je pense que Nicolas Sarkozy ne peut pas aller à Alger sans obtenir avant des excuses", a-t-il déclaré alors que le président de la République doit se rendre le 3 décembre en Algérie pour une visite d'Etat. "Quand un ministre du gouvernement algérien dit ça, il faut qu'il s'excuse", a insisté le chef de file des députés socialistes. "Il ne faut pas laisser passer ce genre de choses".

"Je ne dis pas que tous les Algériens pensent ça, et j'espère bien que non, mais l'objectif, c'est quand même que les relations entre la France et l'Algérie s'apaisent. Il faut que chacun y mette du sien, il faut travailler ensemble main dans la main. Ca passe par des gestes forts, mais pas seulement de la France, aussi de l'Algérie", a expliqué le député-maire de Nantes.

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