de gauche à droite :
Madame Dati, Christine Lagarde, Madame mère, Jean Louis Borloo, Pierre Sarkozy
Revue de presse par lucienne magali pons, agrémentée de mes commentaires :Ils ont fait en Chine un voyage à leur mesure. Quelques échos :
Madame Andrée Mallah ex Madame Sarkozy, surnommée parait-il Dadou par son fils, notre Président de la République, nouvelle madame « mère », Rachida Dati que Nicolas surnomme peut-être Chidadou ( ?) * , Garde des sceaux, « sœur » de Cécilia Ciganer Albéniz ex Mme Sarkozy, et Pierre Sarkozy, fil aîné d’un premier ex- mariage de Nicolas, représentaient la cellule familiale et amicale du voyage en Chine ; cette escorte rapprochée s’étoffait de l’une, l’un ou l’autre des ministres de la suite, le plus souvent Christine Lagarde et Jean Louis Borloo , à l’occasion des visites culturelles et des réjouissances qui étaient aussi programmées , pour agrémenter les entractes entre les séances politique et commerciales et favoriser les interventions privées non officielles.
* je sais qu'un député de l'opposition surnomme Madame Dati dans les coulisses de l'assemblée en parlant d'elle : " la chitane"(diablesse en français)
D’après les médias occidentaux la présence de madame Mère connue pour son bon sens de la répartie, à défaut de la présence d’une nouvelle épouse Sarkozy, qui manquait à cet ensemble familial et amical, aurait séduit les autorités chinoises. Je crois en effet que les chinois sont beaucoup plus sensibles aux finesses parisiennes qu’à certaines rodomontades sur les droits de l’homme qu’ils considèrent généralement comme des masturbations masochistes occidentales dont ils s’interdisent la pratique. Bref, la présence de Madame mère aux côtés de Nicolas Sarkozy, présentée comme un premier atout dans son entourage, aurait bien disposé les autorités chinoises à l'égard de son fils.
On nous apprend que Madame mère n’hésite pas à l’occasion de pratiquer un humour axé sur la personnalité multifonctionnelle de son fils et je ne peux résister au plaisir de vous faire partager une anecdote, qu’elle a eu la finesse de servir aux invités de son illustre fils pour les amuser, pas à ses dépens espérons-le , voici cette anecdote rapportée ci-dessous indiscrètement par un membre de la délégation :
: «Elle connaît depuis longtemps un jardinier « fan » de son fils Nicolas. En 1993, ce jardinier trouvait que Nicolas faisait un bon ministre du Budget. En 2003, il trouvait encore qu’il faisait un bon ministre de l’Intérieur, puis un bon ministre de l’Économie. Un jour, ce jardinier lui a dit : “votre fils devrait être ministre de tout”». Et «Dadou» de conclure : «Hé bien, maintenant, il l’est !»
Permettez-moi de penser que ce jardinier unique en son genre est flatteur et qu’il est le seul de son espèce dans les parcs et jardins de Paris à émettre une telle opinion. Madame mère et moi ne devons pas avoir affaire au même corps de jardinier.
En dehors des réunions officielles, dans les entractes culturels et ludiques, ou pour dire comme chez nous « dans les coulisses, les autorités chinoises ont découvert le «nouveau Sarkozy» comme il ont certainement découvert il y a quelques jours le nouveau Beaujolais.
Le président avait proposé à sa mère, qu’il surnomme «Dadou», diminutif d’Andrée, de l’accompagner pour qu’elle découvre les soldats de l’armée enterrée. «Dadou», 80 ans, a tout de suite accepté. Connue pour son sens de la repartie, elle a amusé les invités du président par L’Élysée s’est félicité de «l’effet Sarkozy» sur les autorités chinoises, et mentionne aussi son choix de faire escale dans la ville de Xi’an pour y voir l’armée enterrée et rendre hommage à la Chine «millénaire». Il est dit aussi que la perspective de cette visite a été déterminante pour décider Madame mère a accepter le voyage.
Les craintes qui selon certains médias précédaient la visite en chine se sont évaporées dans les nuages de la pollution chinoise et Nicolas Sarkozy a pu confier : «Ils ont appris à mieux me connaître»
Pas très révérencieux pour notre précédent Président de la République, un ou des actuels élyséens conseillers, certainement jaloux de la prestance, de l’élégance et du maintien de Jacques Chirac, et qui cherchent à l’abaisser pour rehausser leur idole Nicolas Sarkozy, se sont plus à dire avec une langue de vipère acérée : « c’en est fini «des salamalecs» du président Chirac. «C’était un peu Clausewitz contre Sun Tse, l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions» ……Nicolas Sarkozy, lui, ne veut pas imiter Chirac : il va droit au but.
Comment voulez vous que nous puissions accorder un quelconque crédit aux paroles d’un conseiller qui se gargarise en citant Clausewitz contre Sun Tse et l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions, alors que nous avons pu nous rendre compte que l’art de l’attaque du sirtaki n’a eu aucun effet pour retenir une belle dame dans le piège des circonvolutions maritales ?
Et pour illustrer ce nouveau style « droit au but » les médias alignés et admiratifs (pas les autres) rapporte une initiative du Chef de l’Etat : c’est ainsi que nous apprenons qu’ au cours d’un déjeuner, dans le monumental Palais du peuple, tout près de la trop célèbre Tiananmen, alors que Hu Jintao et Nicolas Sarkozy discutaient, entre deux airs de musiques françaises (dont l’Aigle noir de Barbara,) ou chinoises joués par la fanfare de l’Armée populaire de la libération de la Chine, que Nicolas Sarkozy, se rappelant soudain que la musique adoucit les mœurs, appela Franck Riboud, le patron de Danone, à la table où il se trouvait avec le président chinois et s'exclama, "droit au but" selon les médias , à l'adresse de Hu Jintao, oubliant à qui il s'adressait et sur le ton dont il s'adresse à son valet premier ministre "Fifi" : «Il faut que M. Riboud vous expose son problème, pour moi, c’est capital !»
Rappelons que Danone a perdu beaucoup d’argent lors d’un procès est en « bisebille » aggravée, contre l’un de ses intermédiaires sur place, et est en « délicatesse » avec les autorités chinoises.
Un membre du protocole frémit en murmurant : «C’est la première fois qu’un président fait une chose pareille» !
Droit au but, en effet ! Je connaissais l'expression "pédaler dans la choucroute" et je connais maintenant l'expression "droit au but dans le yaourt"!
On raconte aussi que lors de la négociation finale avec Hu Jintao sur le nombre d’Airbus, les autorités chinoises semblent d’accord pour passer une commande de 160 avions. Mais Airbus semble hésiter, trouvant les conditions d’achat des Chinois insuffisantes. Nicolas Sarkozy se tourne vers Louis Gallois, le numéro un d’EADS, et donne ses ordres impérativement : : «Ça sera comme ça ! La France est actionnaire d’EADS !» «La Chine verra qui sont ses vrais amis par des actes concrets»
Je ne sais pas si Monsieur Gallois a rougi ou baissé la tête, mais je suppose qu’il a obtempéré avec un sourire courtois et soumis, comme tous les PDG grand commis de l’état alignés et soucieux de gonfler leur portefeuille de stock options …… avant de prétendre plus tard , bien plus tard , à leur parachute doré de départ, couronnement final d’une carrière le plus souvent prolongée bien au-delà de l’âge de la retraite. Que voulez-vous il y a un régime spécial de haut de gamme pour les « alpha » à ne pas confondre avec les régimes spéciaux des « betas » de bas de gamme tant contestés par le pourvoir !
Jean-Pierre Raffarin, le nouveau «M. Chine » de la classe politique depuis son voyage en 2003, en pleine estime que les autorités chinoises parient, avec Nicolas Sarkozy, «sur la durée» et n’hésite pas à déclarer que : « Hu Jintao et Nicolas Sarkozy sont en effet certains de continuer de travailler ensemble «au moins jusqu’en 2012».
Hu Jintao n’en est peut être pas si sur, puisque soucieux de ménager « ses anciens amis » il a chargé Monsieur Raffarin de transmettre à Monsieur Jacques CHIRAC, «ses sentiments amicaux».
Une mission qui recadre nos relations avec la chine à la hauteur des respectables relations d’amitié et de traditionnelle bonne entente cordiale que Monsieur Jacques CHIRAC avec sa prestance présidentielle avait su maintenir, bien au-dessus des petits malheurs de Monsieur Riboud et des chinoiseries de Monsieur Raffarin. Chargé de cette délicate mission de courtoisie internationale, , Monsieur Raffarin en aurait souri jaune, paraît-il.
Note : je sais reconnaître les mérites de Monsieur Chirac, bien que n’ai pas toujours été d’accord sur sa politique intérieure. Je trouve particulièrement calomnieux et mesquins les conseillers élyséens actuels qui taxent les discours de Jacques Chirac de « salamalecs », ce sont vraiment des vipères qui crachent au "karcher" un venin digne des "racailles" et qui finira par se retourner contre eux.