28 novembre 2007

Lettre à l'adresse des lecteurs de mon blog




Bonjour et Bienvenue,

De nombreux lecteurs ont l'amabilité de me faire parvenir leur commentaire par courriel à mon adresse:

magalinews@hotmail.com

Je ne manque jamais de les remercier et de leur répondre.

Si vous le souhaitez, vous pouvez aussi laisser vos commentaires directement sur mon blog en actionnant en bas d'article la mention "commentaires".

S'agissant d'un article rédigé par vous-même et que vous souhaiteriez voir paraître dans mon blog, je vous demande de me le faire parvenir par e mail, après vérification et si votre article correspond à l'esprit de mon blog, je me ferait un plaisir de le publier, sous votre signature. Pour un article qui ne serait pas retenu, je vous en ferai connaître les motifs et ne le garderai pas en mémoire.

Quelque soit votre choix je vous renouvelle mes remerciements.

Tous en chine ! pour un voyage à leur mesure !


de gauche à droite :
Madame Dati, Christine Lagarde, Madame mère, Jean Louis Borloo, Pierre Sarkozy


Revue de presse par lucienne magali pons, agrémentée de mes commentaires :

Ils ont fait en Chine un voyage à leur mesure. Quelques échos :

Madame Andrée Mallah ex Madame Sarkozy, surnommée parait-il Dadou par son fils, notre Président de la République, nouvelle madame « mère », Rachida Dati que Nicolas surnomme peut-être Chidadou ( ?) * , Garde des sceaux, « sœur » de Cécilia Ciganer Albéniz ex Mme Sarkozy, et Pierre Sarkozy, fil aîné d’un premier ex- mariage de Nicolas, représentaient la cellule familiale et amicale du voyage en Chine ; cette escorte rapprochée s’étoffait de l’une, l’un ou l’autre des ministres de la suite, le plus souvent Christine Lagarde et Jean Louis Borloo , à l’occasion des visites culturelles et des réjouissances qui étaient aussi programmées , pour agrémenter les entractes entre les séances politique et commerciales et favoriser les interventions privées non officielles.

* je sais qu'un député de l'opposition surnomme Madame Dati dans les coulisses de l'assemblée en parlant d'elle : " la chitane"(diablesse en français)

D’après les médias occidentaux la présence de madame Mère connue pour son bon sens de la répartie, à défaut de la présence d’une nouvelle épouse Sarkozy, qui manquait à cet ensemble familial et amical, aurait séduit les autorités chinoises. Je crois en effet que les chinois sont beaucoup plus sensibles aux finesses parisiennes qu’à certaines rodomontades sur les droits de l’homme qu’ils considèrent généralement comme des masturbations masochistes occidentales dont ils s’interdisent la pratique. Bref, la présence de Madame mère aux côtés de Nicolas Sarkozy, présentée comme un premier atout dans son entourage, aurait bien disposé les autorités chinoises à l'égard de son fils.

On nous apprend que Madame mère n’hésite pas à l’occasion de pratiquer un humour axé sur la personnalité multifonctionnelle de son fils et je ne peux résister au plaisir de vous faire partager une anecdote, qu’elle a eu la finesse de servir aux invités de son illustre fils pour les amuser, pas à ses dépens espérons-le , voici cette anecdote rapportée ci-dessous indiscrètement par un membre de la délégation :

: «Elle connaît depuis longtemps un jardinier « fan » de son fils Nicolas. En 1993, ce jardinier trouvait que Nicolas faisait un bon ministre du Budget. En 2003, il trouvait encore qu’il faisait un bon ministre de l’Intérieur, puis un bon ministre de l’Économie. Un jour, ce jardinier lui a dit : “votre fils devrait être ministre de tout”». Et «Dadou» de conclure : «Hé bien, maintenant, il l’est !»

Permettez-moi de penser que ce jardinier unique en son genre est flatteur et qu’il est le seul de son espèce dans les parcs et jardins de Paris à émettre une telle opinion. Madame mère et moi ne devons pas avoir affaire au même corps de jardinier.

En dehors des réunions officielles, dans les entractes culturels et ludiques, ou pour dire comme chez nous « dans les coulisses, les autorités chinoises ont découvert le «nouveau Sarkozy» comme il ont certainement découvert il y a quelques jours le nouveau Beaujolais.

Le président avait proposé à sa mère, qu’il surnomme «Dadou», diminutif d’Andrée, de l’accompagner pour qu’elle découvre les soldats de l’armée enterrée. «Dadou», 80 ans, a tout de suite accepté. Connue pour son sens de la repartie, elle a amusé les invités du président par L’Élysée s’est félicité de «l’effet Sarkozy» sur les autorités chinoises, et mentionne aussi son choix de faire escale dans la ville de Xi’an pour y voir l’armée enterrée et rendre hommage à la Chine «millénaire». Il est dit aussi que la perspective de cette visite a été déterminante pour décider Madame mère a accepter le voyage.

Les craintes qui selon certains médias précédaient la visite en chine se sont évaporées dans les nuages de la pollution chinoise et Nicolas Sarkozy a pu confier : «Ils ont appris à mieux me connaître»

Pas très révérencieux pour notre précédent Président de la République, un ou des actuels élyséens conseillers, certainement jaloux de la prestance, de l’élégance et du maintien de Jacques Chirac, et qui cherchent à l’abaisser pour rehausser leur idole Nicolas Sarkozy, se sont plus à dire avec une langue de vipère acérée : « c’en est fini «des salamalecs» du président Chirac. «C’était un peu Clausewitz contre Sun Tse, l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions» ……Nicolas Sarkozy, lui, ne veut pas imiter Chirac : il va droit au but.

Comment voulez vous que nous puissions accorder un quelconque crédit aux paroles d’un conseiller qui se gargarise en citant Clausewitz contre Sun Tse et l’art de l’attaque contre le piège des circonvolutions, alors que nous avons pu nous rendre compte que l’art de l’attaque du sirtaki n’a eu aucun effet pour retenir une belle dame dans le piège des circonvolutions maritales ?

Et pour illustrer ce nouveau style « droit au but » les médias alignés et admiratifs (pas les autres) rapporte une initiative du Chef de l’Etat : c’est ainsi que nous apprenons qu’ au cours d’un déjeuner, dans le monumental Palais du peuple, tout près de la trop célèbre Tiananmen, alors que Hu Jintao et Nicolas Sarkozy discutaient, entre deux airs de musiques françaises (dont l’Aigle noir de Barbara,) ou chinoises joués par la fanfare de l’Armée populaire de la libération de la Chine, que Nicolas Sarkozy, se rappelant soudain que la musique adoucit les mœurs, appela Franck Riboud, le patron de Danone, à la table où il se trouvait avec le président chinois et s'exclama, "droit au but" selon les médias , à l'adresse de Hu Jintao, oubliant à qui il s'adressait et sur le ton dont il s'adresse à son valet premier ministre "Fifi" : «Il faut que M. Riboud vous expose son problème, pour moi, c’est capital !»

Rappelons que Danone a perdu beaucoup d’argent lors d’un procès est en « bisebille » aggravée, contre l’un de ses intermédiaires sur place, et est en « délicatesse » avec les autorités chinoises.

Un membre du protocole frémit en murmurant : «C’est la première fois qu’un président fait une chose pareille» !

Droit au but, en effet ! Je connaissais l'expression "pédaler dans la choucroute" et je connais maintenant l'expression "droit au but dans le yaourt"!

On raconte aussi que lors de la négociation finale avec Hu Jintao sur le nombre d’Airbus, les autorités chinoises semblent d’accord pour passer une commande de 160 avions. Mais Airbus semble hésiter, trouvant les conditions d’achat des Chinois insuffisantes. Nicolas Sarkozy se tourne vers Louis Gallois, le numéro un d’EADS, et donne ses ordres impérativement : : «Ça sera comme ça ! La France est actionnaire d’EADS !» «La Chine verra qui sont ses vrais amis par des actes concrets»

Je ne sais pas si Monsieur Gallois a rougi ou baissé la tête, mais je suppose qu’il a obtempéré avec un sourire courtois et soumis, comme tous les PDG grand commis de l’état alignés et soucieux de gonfler leur portefeuille de stock options …… avant de prétendre plus tard , bien plus tard , à leur parachute doré de départ, couronnement final d’une carrière le plus souvent prolongée bien au-delà de l’âge de la retraite. Que voulez-vous il y a un régime spécial de haut de gamme pour les « alpha » à ne pas confondre avec les régimes spéciaux des « betas » de bas de gamme tant contestés par le pourvoir !

Jean-Pierre Raffarin, le nouveau «M. Chine » de la classe politique depuis son voyage en 2003, en pleine estime que les autorités chinoises parient, avec Nicolas Sarkozy, «sur la durée» et n’hésite pas à déclarer que : « Hu Jintao et Nicolas Sarkozy sont en effet certains de continuer de travailler ensemble «au moins jusqu’en 2012».

Hu Jintao n’en est peut être pas si sur, puisque soucieux de ménager « ses anciens amis » il a chargé Monsieur Raffarin de transmettre à Monsieur Jacques CHIRAC, «ses sentiments amicaux».

Une mission qui recadre nos relations avec la chine à la hauteur des respectables relations d’amitié et de traditionnelle bonne entente cordiale que Monsieur Jacques CHIRAC avec sa prestance présidentielle avait su maintenir, bien au-dessus des petits malheurs de Monsieur Riboud et des chinoiseries de Monsieur Raffarin. Chargé de cette délicate mission de courtoisie internationale, , Monsieur Raffarin en aurait souri jaune, paraît-il.

Note : je sais reconnaître les mérites de Monsieur Chirac, bien que n’ai pas toujours été d’accord sur sa politique intérieure. Je trouve particulièrement calomnieux et mesquins les conseillers élyséens actuels qui taxent les discours de Jacques Chirac de « salamalecs », ce sont vraiment des vipères qui crachent au "karcher" un venin digne des "racailles" et qui finira par se retourner contre eux.

26 novembre 2007

Mr. Enrico Macias n'ira pas en voyage officiel en Algérie ...

D’après le quotidien Ech-Chourok :

Le chanteur français Enrico Macias qui avait manifesté le désir de se rendre en Algérie, son pays natal, pour accompagner le président Nicolas Sarkozy dans sa visite d’état du 3 au 5 décembre, a annoncé Lundi qu’il renonçait à cette visite, estimant qu'il n'était pas le bienvenu dans le pays.

"Je ne me rendrai pas dans un pays où je ne serai pas le bienvenu", a-t-il déclaré au quotidien arabophone Ech-Chourok le chanteur pied-noir » …Le président "Sarkozy m'a conseillé de patienter", a-t-il ajouté, en réaffirmant qu'il "se rendrait un jour en Algérie quel qu'en soit le prix".

La nouvelle d'une visite d'Enrico Macias en Algérie, où il devait notamment effectuer un pèlerinage à Constantine (est) et sur plusieurs lieux de mémoire de son enfance, avait provoqué la réaction du Premier ministre algérien, Abdelaziz Belkhadem, qui avait combattu une première fois le projet d'une visite du chanteur en 2000, et qui ces derniers jours avait à nouveau exprimé publiquement ses réserves.

"Je n'ai pas changé d'avis", a-t-il déclaré, en soulignant toutefois qu'il "n'avait pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français".

Rappelons qu’Enrico Macias avait indiqué qu'il souhaitait accompagner le président Sarkozy pour sa première visite d'Etat en Algérie depuis son élection en mai, mais que si "cela posait des problèmes", il était prêt à y renoncer.

D'autres journaux algériens insistent sur le fait que Monsieur Enrico Macias n'est pas interdit de séjour en Algérie et qu'il peut s'y rendre à titre privé, comme tout citoyen français né en Algérie ou en métropole au même titre que tous les étrangers de tous les pays du monde.Evidemment un voyage privé n'est pas médiatique.


Contrats en Chine : plus de 20 milliards d'euros ...



Une poignée de mains à 20 milliards d'Euros synthétise les succès des grands groupes Français et le savoir-faire de leurs cadres et salariés toutes catégories confondues : Cela leur vaudra-t-il une prime de fin d'année à la mesure de leur talent ? , pour leurs hauts dirigeants je ne me fais pas de soucis !



Revue de presse (sources : médias presse et audio-visuels)

La France remporte pour plus de 20 milliards d'euros de contrats en Chine

Nicolas Sarkozy, dont c'est la première visite officielle en Chine en tant que président de la République, s'est félicité du "montant inégalé des grands contrats" et de
l' "engagement de la Chine" dans ces accords.

Supposons qu'il a du aussi féliciter les PDG, les Chefs d'entreprises et leurs cadres, qui sont les vrais acteurs de ces succès commerciaux et technologiques et qui ont accepté de laisser au Président s'en attribuer la gloire médiatique. Les contrats naturellement ne poussent pas subitement comme des champignons au cours d'un voyage de trois jours , ils se préparent et se négocient pendant de très longs mois à l'avance et sont dans la continuité d'une politique commerciale qui avec la Chine n'a rien de nouveau et date depuis plus de deux décénnies.

Le voyage présidentiel en Chine s'avère fructueux pour les entreprises françaises, en particulier pour Areva et Airbus qui remportent respectivement des contrats de 8 milliards et 12 milliards d'euros. D’autres groupes de l'Hexagone ont également signé de bonnes affaires, tels EDF, Alcatel-Lucent ou encore le groupe de transports maritimes CMA CGM.

La Chine et la France ont ainsi signé ce lundi pour environ 20 milliards d'euros de contrats commerciaux, dont une grosse commande pour Airbus et la fourniture par Areva de deux réacteurs nucléaires. Certains de ces contrats se trouvaient en cours négociations depuis quelques 30 mois, et le voyage en Chine du Président Nicolas Sarkozy a été le moyen de médiatiser leur signature, pour mieux souligner le désir croissant d’échanges économiques entre les deux pays, assorti pour la Chine à l’occasion de ces contrats, d’un important transfert de technologie à son profit, qu’elle pourra ensuite mettre en œuvre pour elle-même ou pour les commercialiser à l’étranger.

Rappel des Groupes et entreprises et principaux contrats dont la presse fait état ce jour :

AREVA : va vendre deux réacteurs nucléaires de nouvelle génération EPR et du combustible nécessaire à leur fonctionnement, pour un montant total de 8 milliards d'euros, le contrat a d'ailleurs été établi en dollar et en euro, permettant d'avantager le groupe français dans un contexte de faiblesse du billet vert.

(Pékin envisagerait également un accord avec Areva pour un site de traitement et retraitement nucléaire, dont le montant atteindrait la somme énorme de 10 à 15 milliards d'euros.)

EDF : a signé un contrat dans le nucléaire : l’'électricien français va financer à hauteur de 30% les deux réacteurs qu'Areva a vendu à la Chine.

AIRBUS : L'avionneur européen a reçu une commande portant sur 160 appareils (110 A320 et 50 A330), soit un prix catalogue de quelque 17,4 milliards de dollars ou 12 milliards d'euros, et a signé un protocole d'accord pour construire une partie de son avion A 350 en Chine, soit 5% de la fabrication. Sa filiale Eurocopter a elle remporté un contrat pour dix hélicoptères EC 155 pour 80 millions d'euros.

Plusieurs autres entreprises françaises ont également réalisées de bonnes affaires

SUEZ : Dans le secteur de l'énergie, Suez va entrer au capital de la société chinoise d'eau Chongking Water, qui alimente la mégalopole de Chongking et ses 32 millions d'habitants. Dans le cadre d'un partenariat stratégique, le groupe français va également étendre son contrat de traitement des eaux usées de la ville pour 70 millions d'euros.

ALCATEL-LUCENT : a annoncé la signature d'une série d'accords cadres à hauteur de 750 millions d'euros avec les opérateurs télécoms China Mobile et China Unicom.

CMA-CGM : Le groupe de transports maritimes a réussi à conclure son premier investissement portuaire en Chine. Le groupe a signé un accord de coopération pour le développement du port de Haicang dans le sud du pays pour un montant de 307 millions de dollars, soit 206 millions d'euros.

SANOFI-AVENTIS : le laboratoire pharmaceutique Sanofi-Aventis a conclu un accord avec les autorités chinoises pour la construction d'une usine de vaccins contre la grippe pour un montant de 99,5 millions d'euros.

ARCELOR-MITTAL : (acier) va créer une co-entreprise avec le chinois Hunan Valin, dont il détiendra 30%.

ALSTOM : dans le secteur des infrastructures de transport, le Groupe Alstom a remporté un contrat de 43 millions d'euros pour réaliser la signalétique du métro de Shanghai.

NATIXIS : la banque d'investissement Natixis a signé un accord de coopération en matière d'efficacité énergétique pour limiter les émissions de CO2. Le contrat se chiffre à 19 millions d'euros.

24 Novembre : Des combats au Tchad

Des combats au Tchad, entre les forces gouvernementales et des rebelles, mais aussi des attaque contre des ONG et des travailleurs humanitaires, ont créés des troubles et la dégradation de la sécurité.

Samedi 24 novembre 2007

Au Tchad, on constate des troubles et la dégradation de la sécurité dans un secteur où doivent se déployer dans les prochaines semaines les premiers éléments de l'Eufor, la force de maintien de la paix de l'Union européenne qui comptera 3.700 hommes.

En effet, après que des rebelles aient fait une incursion samedi 24 Novembre dans l’Est du Tchad ,près de la frontière soudanaise, des combats ont opposé samedi les forces gouvernementales du Tchad et des insurgés près des villes de Forchana et Hadjer Hadid.

Samedi, des hommes de l'UFDD avaient mené une incursion à Hadjer Hadid, avant d'être pris en chasse par des hélicoptères tchadiens et français. Le groupe rebelle a affirmé que ses troupes n'étaient entrées dans la ville que pour se ravitailler en eau et qu'elles en étaient reparties rapidement sans avoir déclenché d'hostilité.

Mahamat Nouri, dirigeant de l'Union des forces pour la démocratie et le développement (UFDD), l'un des deux principaux groupes rebelles tchadiens, a déclaré par téléphone satellite à une agence de presse, que l’armée nationale avait commencé à les attaquer à 9 h.30, qu’ils avaient reçus des renseignements sur l’imminence de cette attaque et qu’alors ils étaient prêts. Pendant ce temps des affrontements se poursuivaient près de ces deux localités situées à l’est d’Abéché. Les forces françaises présentes au Tchad ont sécurisé l'aéroport d'Abéché

Ces combats ont éclaté alors que l'UFDD et le Rassemblement des forces pour le changement (RFC), un autre groupe rebelle, ont suspendu dimanche l'accord de cessez-le-feu signé un mois plus tôt à Syrte, sous l'égide de la Libye, avec le gouvernement du président Idriss Déby.

A N'Djamena, le gouvernement tchadien a confirmé ces affrontements et a affirmé que les rebelles avaient opéré samedi de leurs bases arrière au Soudan "pour attaquer des gendarmes assignés à la protection de camps de réfugiés dans plusieurs petites implantations frontalières, dont Hadjer Hadid".

Le ministre de la Communication, Hourmadji Moussa Doumgor a déclaré que le

Tchad tient pour responsable le Soudan, qui a l'obligation de contenir les éléments armés de tous les signataires de l'accord de Syrte jusqu'à la mise en œuvre de la clause centrale dudit accord, qui est le désarmement", a-t-il précisé. le ministre de la Communication ;

Un responsable de l’ ONU a fait savoir que des ONG ont du suspendre leurs opérations dans deux camps de réfugiés proche de Hadjer Hadid.

Samedi soir, un autre incident s'est produit à KouKou Angarana, petite ville à 180 kilomètres au sud-ouest d'Abéché, où des hommes portant des tenues militaires ont fait irruption dans une enceinte utilisée par des ONG.

Selon un membre de l’autorité locale et des humanitaires, des hommes armés ont attaqué dans la nuit de samedi à dimanche des lotissements abritant du personnel humanitaire de diverses ONG à Koukou Angarana, dans l'est du Tchad, et leur ont dérobé véhicules et argent,

Lors de l’attaque des coups de feu ont été tirés et des membres du personnel humanitaire ont été frappés par les agresseurs, dont l'identité n'était pas établie dimanche.

"Nous sommes à la recherche des responsables", a déclaré l'autorité locale.

Koukou Angarana est située à 200 km au sud-est d'Abéché, principale ville de l'est du Tchad, et à proximité du camp de réfugiés de Goz Amir.

L'est du Tchad a été le théâtre ces deux dernières semaines d'une recrudescence de braquages visant les ONG et les agences de l'ONU.

De nombreux braquages avaient déjà été enregistrés au cours de l'année 2006.

Un membre de Médecins sans Frontières et un autre étranger travaillant pour Oxfam International ont été battus à coups de crosse de fusil et un agent de sécurité tchadien a reçu une balle dans la jambe La plupart des humanitaires, présents dans cette ville, ont du être évacués vers Goz Beïda.

Rappelons que l'est du Tchad accueille plus de 200.000 réfugiés soudanais ayant fui le Darfour limitrophe, région de l'ouest du Soudan en proie à la guerre civile depuis 2003, auxquels sont venus s'ajouter depuis 18 mois près de 180.000 déplacés tchadiens.

Les otages des Farcs, un défi à relever par Nicolas Sarkozy !

Nicolas Sarkozy a envoyé une lettre à son homologue colombien pour lui demander de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien.

La France pense qu’Hugo Chavez devrait reprendre sa mission de médiateur en vue d’obtenir la libération des otages détenus par la guérilla colombienne des Farc, au premier rang desquels Ingrid Betancourt. «Nous continuons de penser qu’Hugo Chavez est la meilleure chance de libérer Ingrid Betancourt et tous les otages», a déclaré hier le porte-parole de l’Élysée David Martinon.

Ndlr : le nombre des otages est évalué à quelques trois mille personnes : la médiation d’Hugo Chavez bien entendu ne portait pas sur cet ensemble.

En conséquence, pour relancer un dossier qu’il estime prioritaire Nicolas Sarkozy que l’on voit mal prendre la tête des négociations et se précipiter en personne dans la jungle colombienne, pour parlementer avec les Chefs de la guérilla , ne peut que plaider pour une reprise de la médiation Chavez

Alvaro Uribe avait demandé à Chavez d’avoir un seul interlocuteur, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, mais selon l’Elysée ? Hugo Chavez …. « l’a mal pris» ;

A l’Élysée on estime qu’il est nécessaire….. « de laisser la température redescendre». Ainsi, renonçant à téléphoner à son homologue colombien, Nicolas Sarkozy a préféré la solution, jugée «moins abrupte», d'écrire une lettre à son homologue Colombien, que l’ambassadeur de France à Bogota, Jean-Michel Marlaud, de passage à Paris lui remettra à son retour.

Par cette lettre le président français demande à Alvaro Uribe de «maintenir le dialogue» avec le président vénézuélien. .... «Nous restons déterminés à rechercher une solution humanitaire mettant fin à la tragédie des otages», assure le porte-parole de l’Élysée.

Les proches d’Ingrid Betancourt et les associations qui la soutiennent plaident également eux aussi pour une poursuite de la médiation par Hugo Chavez. L’ex-mari d’Ingrid Betancourt, Fabrice Delloye, a estimé que, «quelle que soit sa personnalité», Hugo Chavez demeurait «incontournable» pour espérer aboutir à un accord en Colombie.

Astrid Betancourt, la sœur d’Ingrid Betancourt, s’est dite «consternée» par la décision du président colombien : …….«Nous faisions confiance à la gestion de Chavez et de * Piedad Córdoba parce que c’est la seule alternative viable» a-t-elle déclaré à une agence de presse.

Par ailleurs, La sœur d’Ingrid Betancourt a appelé la communauté internationale à rappeler l’importance de la médiation de Hugo Chavez et Piedad Córdoba au président Alvaro Uribe. «Chavez est un allié de la Colombie sur la question des otages, ce n’est pas un rival» a-t-elle précisé.

L’annonce de la fin de la médiation est «une douche froide, mais nous ne baisserons pas les bras» a réitéré Astrid Betancourt

La mère et les sœurs d’Ingrid Betancourt se sont rendues à Bogota où elles ont prévu de se réunir avec les familles d’autres otages des Farc afin de leur transmettre «l’encouragement d’espoir» de Nicolas Sarkozy qu’elles avaient rencontré mardi dernier. Pour la famille Betancourt et ses comités de soutien , la fin de la médiation d'Hugo Chavez a été reçue comme une douche froide, mais Astrid assure qu'ils ne baisseront pas les bras.

Quelques précisions sur les "tensions" Colombo-Vénézuelienne

Mon commentaire préalable : selon un parlementaire colombien, le Président Alvaro Uribe aurait remis lors d’une rencontre au Chili à Hugo Chavez, bien avant la visite à Paris de ce dernier, des photos-satellites qui attestent de la présence de plusieurs camps d’entraînement des FARC au Vénézuela. C’est ce que tente d’expliquer l’auteur de l’article ci-dessous reproduit pour information.

Source : cet article provient du site Come4News

Que s'est-il réellement passé durant la médiation de Chavez ?

Auteur : Le candide

Lors de leur dernière réunion au Chili, le président colombien a remis à son homologue vénézuélien Hugo Chavez des photos-satellites qui attestent la présence de plusieurs camps d'entraînement des FARC au Venezuela.

Selon le parlementaire colombien qui a fourni cette information et qui désire garder l'anonymat, le président Chavez a paru surpris de découvrir ces camps d'entraînement des FARC à plusieurs kilomètres à l'intérieur des frontières du Venezuela. Cette information venait cependant corroborer la conviction de plusieurs généraux colombiens qui pensent que la guérilla des FARC est indirectement soutenue par les autorités vénézuéliennes.

Malgré cela, le président Uribe a donné mandat au président Chavez pour être le médiateur entre le gouvernement colombien et le groupe terroriste des FARC dont le président vénézuélien partage largement les idées politiques.

La semaine passée, en réponse à plusieurs attentats perpétrés par les FARC contre des hommes politiques colombiens, le président Uribe a fixé une date limite à la médiation de Chavez.. Cette décision devait empêcher les FARC de négocier d'un côté en quête d'une reconnaissance politique internationale, tout en continuant de l'autre à assassiner, enlever des civils et extorquer des populations entières. La date limite avait été fixée aux 31 décembre de cette année, ce qui laissait largement le temps aux FARC de prouver leur bonne volonté, en donnant une preuve de vie des otages par exemple.

Et puis, en début de semaine, de hauts commandants des forces armées colombiennes révélèrent au président Uribe que la sénatrice Piedad Cordoba leur avait téléphoné pour les mettre en contact direct avec le président Chavez qui leur demanda ce qu'ils savaient exactement sur la guérilla, et l'endroit où ceux-ci retenaient les otages. Pourquoi le président vénézuélien avait-il besoin de ces informations classées secrètes ? Serait-ce pour les transmettre à la guérilla ? En tout cas, le haut commandement militaire colombien demanda au président qu'il interrompe immédiatement la médiation de Chavez. Ce que fit Uribe. Le président vénézuélien a d'ailleurs signalé lors d'une intervention télévisée qu'il savait que la décision d'interrompre sa médiation n'avait pas été prise par le seul président Uribe, mais aussi par de nombreuses personnes qui avaient fait pression sur lui.

Quant à la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, une investigation a été ouverte contre elle par la Cour Suprême de justice colombienne pour trahison à la Patrie.

Il va sans dire que les relations entre la Colombie et le Venezuela sont au plus mal, et même si le gouvernement colombien insiste sur le fait qu'il poursuivra tous ses efforts pour la libération des otages détenus par les FARC, les seuls qui sortent vainqueurs de ce nouvel épisode du prétendu Accord humanitaire, ce ne sont ni le Venezuela, ni la Colombie, ni les otages, mais bien les FARC

Bien évidemment, cet article n'est qu'un résumé succinct de ce que la presse colombienne et vénézuélienne a publié durant cette semaine, il est certain que d'autres choses sont en jeu, mais celles-là ne nous sont pas accessibles puisqu'elles font partie de dossiers classés secret d'État. Une seule chose est certaine, les otages ont bien peu d'importance dans ce gigantesque parti d'échec qui se joue entre la Colombie, le Venezuela, la France et les États-Unis.