20 novembre 2007

La CFTC - cheminots cherche à ménager la chèvre et le chou

Entre les deux son coeur balance !

La presse « alignée » nous fait savoir qu’au 6me jour de grève SNCF « on sent une certaine fatigue chez les cheminots …….. mais que l’on n’est pas prêt à suspendre le mouvement pour maintenir une force de pression sur les négociations »

Monsieur Pottier, secrétaire général de la CFTC-cheminots, syndicat minoritaire à la SNCF s’exprime : "pour « certains » sur le terrain, la négociation doit primer sur la grève, pour « d’autres »il faut de la pression ", selon lui.

Monsieur Pottier ne précise pas le nombre des "certains" et le nombres "d'autres" ce qui laisse planer le doute.

Comme toujours à la CFTC qui cependant a renouvelé son appel à la grève, sous la pression de sa base, on cherche à ménager la chèvre et le chou et on adopte un langage officiel mi-figue mi-raisin, celui des hypocrites.

19 novembre 2007

8000 zéros contre les grévistes !


Environ 8 000 "zéros" ont manifesté, dimanche 18 novembre, à Paris, pour réclamer la fin de la grève qui perturbe les transports publics depuis le 14 novembre. Ces égoïstes et égocentriques animés par leur conviction de droite libérale ont marché sur le parcours traditionnel des manifestations syndicales, entre les places de la République et de la Nation, aux cris de "Fillon, tiens bon" …….. « Au Boulot » ....... Cette protestation était organisée par une association libérale « Liberté chérie ».

Certains d’entre eux, questionnés par les médias, ont prétendus le visage sévère et les traits du visages contractés de colère, qu’il n’était pas normal que ceux qui versent 40 années de cotisations payent pour ceux qui n’en versent que 37,5 , et ont fait preuve d’une méconnaissance totale des vraies questions de décote et de pénibilités des conditions de travail qui sont surtout au cœur des négociations. D’autres ont prétendu qu’il n’était pas normal que des « grévistes » empêchent les autres d’aller travailler. Mais enfin si vous suiviez les judicieux conseils de votre Ministre libérale Madame Lagarde vous circuleriez en vélo pour aller au travail OU au moins donner l’exemple. Enfin, 8000 zéros qui se complaisent à regarder leurs nombrils, ce n’est pas significatif aux yeux de millions de salariés dans l’embarras et qui soutiennent par leur silence les grévistes.

JL Borloo, 56 ans, Président du parti Radical valoisien












La roue avant et la roue arrière


Comme prévu, Jean-Louis Borloo, a été élu dimanche président du Parti radical « valoisien » et prend la tête du peloton "valoisien".

Il a affirmé son ambition d'en faire "un grand parti" dans une "stratégie d'indépendance loyale" vis-à-vis de l'UMP, à laquelle ce Parti s’est « raccroché » en 2002.

Son élection à la tête du Parti radical intervient quelques jours après la reprise du dialogue (souhaitée par le pouvoir UMP) entre radicaux valoisiens et radicaux de gauche, brouillés depuis 35 ans.

Ce qui n’a pas empêché Monsieur Borloo d’affirmer :"Ne me demandez pas d'être le leader d'un courant de l'UMP", devant les délégués et invités réunis à Paris pour le 108ème congrès du « plus vieux parti de France. »

Monsieur Borloo avait brigué la présidence du Parti Radical, dont il était jusqu’alors co président avec Monsieur André Rossinot Maire de Nancy, un très ancien radical, pour selon lui en faire « un grand parti »

Monsieur André Rossinot très lyrique a précisé que bien entendu les radicaux : « soutiennent l'action du président et du gouvernement, dans une liberté d'action, de rêve et de parole".

Cette formule très large, selon moi, offrira à certains radicaux libres maintes occasions de s’envoler dans un rêve radical idéal et de se gargariser dans des flots de paroles qui iront rejoindre dans les moulures du plafond de leurs salles de réunions, ceux qui s’y trouvent en suspens depuis des lustres.

Plusieurs élus des fédérations ont pris la parole au cours de ce congrès et s'étaient succédés auparavant à la tribune pour apporter lui un soutien "vigilant", l'interpellant notamment sur les municipales de 2008 et les régionales de 2010. ……."Tu seras jugé sur les résultats aux municipales, de façon à ce que le Parti radical ne soit pas seulement un beau mouvement d'idées", a prévenu la présidente de la fédération du Rhône.

Arlette Fructus, responsable dans les Bouches-du-Rhône, a pris la parole pour rappeler aux nouveaux cadres du parti, que le Parti radical est "le parti du pouvoir régional". "Il faut un programme" avec "plus de visibilité, plus de soutiens sur le terrain et plus d'existence dans les fédérations", "pour prendre le pouvoir des régions".

"Je serai réellement le président de ce parti" a répondu Jean-Louis Borloo mais "la condition, c'est que vous ayez le même engagement d'y aller à fond".

Il a prévenu que ce qu'il allait faire risquait d'"en déranger plusieurs, parmi nos amis". "Ce ne sera pas simple", "il y aura des résistances", et "il va falloir jeter des ponts au-delà de nous-mêmes", mais "dans l'intérêt de notre pays", a-t-il averti, dans une allusion à un éventuel rapprochement avec le PRG de Jean-Michel Baylet (ndlr : souhaité par l’UMP)

André Rossinot a plaidé pour un "pôle central décomplexé" dans le paysage politique et pour un Parti radical "catalyseur de cet espace central", face à "l'épuisement idéologique d'une gauche socialiste déboussolée" d’après lui.

Le Parti radical devra être un "laboratoire d'idées", "une plate-forme rénovatrice" de la vie politique. "C'est d'ailleurs une de nos fonctions historiques" ………. "Il faut à la fois rester nous-mêmes et nous adapter", a souligné M. Rossinot.

Monsieur Rossinot, Maire de Nancy, en passant les clefs de la Présidence du parti à Monsieur Borloo, aura beaucoup plus de temps pour se consacrer à sa ville, mais bien entendu il restera toujours actif dans la maison valoisienne qui sera peut-être un jour éventuellement jumelée avec la maison des radicaux de gauche pour satisfaire le désir d’ouverture de l’UMP, laquelle deviendrait ainsi la l'équipe chargée de d'intégrer un nouveau petit vélo , étant rappelé qu’elle tire celui de la maison valoisienne depuis fin 2002 .

Monsieur Rossinot a aussi annoncé la création prochaine d'une fondation pour promouvoir les valeurs du radicalisme, Enfin, Monsieur Rossinot a rappelé à la tribune les valeurs traditionnelles et progressivement élargies du radicalisme : "République, démocratie, solidarité, fraternité, laïcité, individu, et toutes les valeurs intégratrices au sein d'une nation de plus en plus européenne" en annonçant la création prochaine d’une Fondation qui aura pour but de promouvoir les valeurs des radicalismes.

Bien entendu, le nouveau Président, l’ancien co-président, les délégués, les cadres du parti ont été chaleureusement applaudis à l’occasion de leurs interventions et sur deux jours de contentement le Congrès s’est terminé, avec les prolongements habituels, repas et réjouissances entre amis.

Macias "aimerait" accompagner Sarkozy en Algérie


en haut à gauche : Constantine

en haut à droite : Le Chef du Gouvernement Algérien, Monsieur
Abdelaziz Boukhadem

en bas : Monsieur Sarkozy, Président de la République Française, Monsieur Enrico Macias, chanteur, ami du Président.



Le chanteur Enrico Macias, natif de Constantine (Algérie) aimerait accompagner le président Nicolas Sarkozy lors de sa prochaine visite dans ce pays début décembre pour sa première visite d’Etat dans ce pays, mais cette perspective soulève des réticences à Alger, ou certaines personnalités le considèrent comme « personna non gratta »

M. Belkhadem, actuel Premier Ministre du Gouvernement Algérien, qui avait publiquement combattu une première fois la venue de M. Macias en Algérie en 2000, s'est déclaré opposé à la venue du chanteur et a déclaré: "Je n'ai pas changé d'avis " toutefois, Monsieur Belkhadem à diplomatiquement modéré ses propos en ajoutant « nous n'avons pas le droit de choisir les invités qui vont accompagner le président français :"Ceux qui viendront avec le président Sarkozy seront nos invités.

"J'ai exprimé mon désir auprès du président de pouvoir l'accompagner, mais je lui ai dit qui si cela posait des problèmes, il ne fallait pas qu'il se gêne pour me le dire", a déclaré le chanteur après des déclarations du Premier ministre algérien Abdelaziz Belkhadem.

Selon un projet de programme officiel évoqué par la presse algérienne, le chef de l'Etat français pourrait se rendre à Constantine, magnifique ville édifiée dans l’antiquité sur les vertigineuses gorges du Rhummel dans l’Est algérien ville natale du chanteur, qui y a exercé la profession d’ instituteur dans sa jeunesse, avant de prendre le chemin de l'exode après la proclamation de l'indépendance algérienne en juillet 1962.

En 2000, Monsieur Belkhadem, avait pris la tête d'un "front du refus" d'une visite annoncée du chanteur, qui devait se rendre dans son pays natal à l'invitation du président Abdelaziz Bouteflika. Abdelaziz Belkadem n'avait pas de fonction officielle au gouvernement à cette époque là .

Interrogée, l'Elysée a indiqué que la venue du chanteur était effectivement évoquée, mais se heurtait à des réticences en Algérie. Sarkozy en Algérie.

Monsieur Enrico Macias a bien entendu tous les droits d’exprimer ici ses opinions politiques et de soutenir au nom de celles-ci et de son amitié, son ami Nicolas Sarkozy, mais saisir le prétexte d’une visite d’Etat pour hausser sa personnalité qu’il sait contestée en Algérie, au niveau du cortège officiel, est une prétention irraisonnée, qui ne tient pas compte des nuances qui existent entre un chanteur et un homme politique officiellement reconnu dans les pays étranger.

Il est à noter que Monsieur Enrico Macias peut, à titre privé, voyager à sa convenance en Algérie, le territoire Algérien ne lui est pas interdit par les autorités Algérienne, mais bien évidemment à titre privé sans les honneurs et le prestige d'un cortège officiel.

Beaucoup d’artistes sont tentés de faire cette confusion en usant de leur renommée artistique et culturelle, sans se rendre compte par vanité personnelle, qu’ils risquent de créer des gênes politiques et diplomatiques dommageables. Nous ne pouvons que le regretter, mais en conclusion, il y a des circonstances où il vaut mieux ne pas se donner en spectacle : "nul n'est prophète en son pays .... natal ", surtout quand ce pays est sorti du giron de la France depuis 1962, soit 45 ans déjà et que les liens restent toujours très délicats à renouer entre nos deux pays.

Note : Constantine connue avant les Romains sous le nom de Cirta - En 311 après J.-C. elle se révolte contre Rome, au prix de sa destruction par l'empereur Maxence. Elle est reconstruite en 313 par l'empereur Constantin qui lui donne son nom. C’est durant cette période qu'est édifié le "castella" de Tiddis (Castellum Tidditanorum) situé à quelques kilomètres de Cirta. - Les quatre siècles allant de Constantin à l’apparition de l’Islam, où l’Empire chrétien, ébranlé par les Vandales de Genséric et prolongé par les Byzantins, a imprimé sa marque.Quatre langues ont été parlées durant ce millénaire : le libyque, le punique, le grec et le latin.

18 novembre 2007

Echange "vif" entre MM. Sarkozy et Devedjian










IL N'Y QU'UN SEUL PRESIDENT !

En présence de nombreux témoins médusés, Monsieur Sarkozy, à l'issue d'un échange très vif avec Monsieur Devedjian, lui rappelle qu' "il n'y a qu'un seul Président"

Jeudi soir 15 novembre, une vive et longue altercation a opposé lors de la réunion de l'état-major de l'UMP à l'Elysée, Nicolas Sarkozy et Patrick Devedjian. Un article du « Figaro »de lundi dernier, rendant compte de la prestation de Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP, au « Gand Jury » diffusée la veille au « Grand Jury » par RTL et LCI, avait provoqué un grave mécontentement chez le Président.

D’après les médias le titre - « Devedjian ressent une certaine déception de l'opinion » - était resté en travers de la gorge du chef de l'Etat.

« On n'est pas obligé de dire dans la presse qui nous est favorable qu'on ressent une certaine déception », a accusé Monsieur Sarkozy .

Devedjian s'est défendu en expliquant que ce n'est pas ce qu'il voulait dire, et que le contenu de l'article était plus équilibré que le titre.

Monsieur Sarkozy a insisté en jugeant que l'attitude de Devedjian n'était pas très professionnelle au vu de son expérience.

Patrick Devedjian ne s’est pas démonté : « Je peux donner d'autres exemples de très bons discours qui n'ont été résumés que par un mot. Par exemple, celui de détail », a-t-il lancé en allusion a au discours de François Fillon, du 6 octobre, devant le conseil national de l'UMP où, utilisant ce terme pour évoquer les tests ADN, le Premier ministre avait soulevé une vive polémique. Assistant à l'altercation, Monsieur Fillon, soucieux de ne pas jeter de l’huile sur le feu.est resté silencieux.

Après quelques échanges qualifiés de vifs par les médias, Monsieur Nicolas Sarkozy a conclu, très tranchant : « Il y a peut-être plusieurs exemples, mais il n'y a qu'un seul président. »

Toujours d’après les médias, nombre de témoins ayant assistés à cet esclandre seraient sortis « médusés » de la réunion.

Monsieur Devedjian a une idée !


Patrik Devedjian avait une idée, qui a fait long feu en Etat Major UMP, mais il la garde toujours en réserve !

L’éventualité d’une «contre-manifestation», évoquée par Patrick Devedjian, a été écartée.

Monsieur Devedjian avait envisagé machiavéliquement de diviser pour régner à savoir organiser une contre manifestation pour faire agir la majorité silencieuse, selon lui, contre les grévistes. Cette hypothèse, suggérée dès dimanche soir lors de la réunion de l’état-major de l’UMP à l’Élysée, a été écartée

Patrick Devedjian l’a remise sur le tapis hier matin sur Canal Plus en prétendant que l’«exaspération des usagers» montait «très fort» et que le site du parti recevait «des milliers de mails de protestation» contre les mouvements sociaux.

Rien n’est plus facile que de demander aux adhérents de faire parvenir des mails au siège du parti !

Le secrétaire général de l’UMP a toutefois souligné que l’ouverture d’un «dialogue» avec les syndicats pourrait rendre «inutile» l’organisation de contre-manifestations.

Il a salué le choix «courageux» et «réaliste» du Ministre Bernard Thibault, et a déclaré craindre que le secrétaire général de la CGT «soit débordé par sa base» et par les « syndicats de durs » comme SUD-rail. La mobilisation des usagers exaspérés est «une perspective à laquelle il ne faut pas renoncer» dans le cas où le blocage «durerait indéfiniment», a jugé Monsieur Devedjian, sans tenir compte que l’Etat major de l’UMP avait écarté cette hypothèse.

La formule, malgré sa prudence, a valu à son auteur un démenti immédiat de Monsieur Laurent Wauquiez, porte parole du Gouvernement, , a immédiatement réagi portant un démenti et en rectifiant le tir SUR France Inter : : «Pour l’instant, ce n’est vraiment pas notre état d’esprit. Notre état d’esprit, c’est vraiment de dire qu’on peut tous sortir de cette grève sans que ce soit des gagnants contre des perdants.» Laurent Wauquiez a remarqué qu’il était «impossible de jouer à Madame Irma» sur l’issue du mouvement, et a rappelé que le gouvernement «fait tous les efforts possibles pour essayer de sortir le plus vite du conflit», et «attend la réponse des syndicats» après ses dernières propositions.

«L’UMP n’a pas à jeter de l’huile sur le feu», ont confirmé Matignon et l’Élysée.

Consigne bien reçue à l’UMP, puisque la réunion des élus d’Île-de-France organisée par Patrick Devedjian au siège du parti a débouché sur une série de mesures exclusivement destinées à pallier la carence des transports publics. Outre la mise en ligne de bourses de covoiturage, les maires se sont engagés à affréter des cars et à rallonger les horaires d’ouverture des crèches et des garderies. Une seule initiative politique a été prise : les élus UMP ont interpellé le maire de Paris, Bertrand Delanoë, et le président de la région Île-de-France, Jean-Paul Huchon, pour qu’ils aident également les usagers dans leurs domaines de compétence respectifs, par exemple en rendant les Vélib gratuits. En quelques sorte des mesures qui au lieu d’exciter les usagers pour les conduire à contre-manifester leur procure des moyens pour se déplacer.

Depuis dimanche, Monsieur Henri Guaino, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy avertissait qu’il serait «parfaitement irresponsable» de faire manifester les usagers.

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Jean-Marie Le Pen réélu Président du FN


18/11/07

Jean-Marie Le Pen réélu président du FN

A Bordeaux lors de son XIIIe congrès, Jean-Marie Le Pen, 79 ans, seul candidat, a été réélu avec 97,67% des voix, Président du Front National à l'issue d'un vote qui avait lieu pour la première fois au suffrage universel des militants

Les résultats ont été proclamés par Wallerand de Saint-Just, chargé du contrôle des opérations de vote, sur la scène du Palais des Congrès de Bordeaux. La participation a été de 53,9%, a précisé le FN, sans détailler le nombre de bulletins.

Le parti devait annoncer dans la foulée les résultats des élections pour renouveler le comité central (Parlement du parti), qui vont permettre de fixer les équilibres internes et préparer la future succession de M. Le Pen.

Marine Le Pen, principale prétendante à cette succession, s'est dite "très heureuse" du dénouement du scrutin, qui s'est déroulé en partie par correspondance

Un nouvel organigramme du FN, qui devait être annoncé dimanche, devrait permettre un équilibre Marine et Bruno Gollnisch, autre prétendant affiché à la succession de Jean- Marie Le Pen.

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/