12 novembre 2007

11novembre 2007 : Rupture de Tradition

11 novembre 1918 : Fin de la première Guerre mondiale ; l'Allemagne signe l'armistice et restitue l'Alsace et la Lorraine à la France, après quatre ans d'hostilités, qui ont fait quelque 9 Millions de morts, dont 1 390 000 pour la France.

Le 11 novembre 1918, à 5hl5 du matin, les plénipotentiaires allemands acceptaient les conditions d'armistice du Maréchal Foch. Le 11 novembre 1918, à llh00, le "Cessez le Feu" sonnait sur tout le front mettant un terme à quatre années d'une guerre effroyable.
Utilisée pour la signature de l'armistice le 11 novembre 1918, la voiture n° 2419D avait été aménagée en bureau pour le Maréchal Foch par la Société des Wagons-Lits. Le wagon du 11 novembre sera installé en 1927 dans la Clairière, Hautement symbolique, ce wagon sera utilisé par Hitler pour l'armistice de 1940, puis emporté et incendié en Allemagne en avril 1945, alors que l'Allemagne est à la veille d'un nouveau " Le 11 novembre". Le musée actuel du 11 novembre 1918 expose une autre voiture de la même série de 1913.

11 novembre 2007 : Pour la commémoration du 11 novembre, Monsieur Nicolas Sarkozy lyrique rompant avec la tradition, a célébré son « rêve européen » et un « grand rêve de paix »

Monsieur Nicolas Sarkozy a transformé le rituel de la commémoration du 11 Novembre 1918 à l'Arc de Triomphe pour célébrer la construction européenne «un rêve de paix » à grand renfort de symboles (selon les médias).

"Aujourd'hui, en nous souvenant, nous célébrons l'avenir, un avenir de paix et de fraternité entre les nations, un avenir de compréhension et de solidarité entre les peuples", a lancé le chef de l'Etat dans son allocution reconnue comme une innovation, pour cette cérémonie célébrée traditionnellement dans le silence et le souvenir des morts de la grande guerre.

"En ce 11 novembre, nous ne rendons pas seulement l'hommage de la nation à tous les morts sur le champ de bataille", a déclaré le chef de l'Etat, "nous nous souvenons aussi que de tant de sang et de larmes est né un grand rêve de paix".

Entouré du Premier ministre François Fillon et de plusieurs membres du gouvernement, dont Hervé Morin (Défense), M. Sarkozy a eu aussi une "pensée" pour "les deux derniers survivants de la plus atroce des guerres".

"Cet avenir, nous lui avons donné le nom d'Europe", a-t-il conclu au terme d'une allocution brève mais lyrique, prononcée devant un parterre de jeunes.

Cette célébration pédagogique de la paix en Europe voulue par le président est bien dans la ligne politique de Monsieur Nicolas Sarkozy, habile à s’emparer de tout évènement fût-il de souvenir, pour s’exprimer et développer ses propres prospectives politiques..

Autre innovation, huit drapeaux européens disposés de part et d'autre de l'Arc de Triomphe, flanquant le grand pavois tricolore claquait au vent en son centre, tandis que des images d'archives de la Grande Guerre, violentes et crues, étaient projetées sur deux écrans géants.

Deux collégiens ont lu des lettres de poilus, deux autres ont ravivé la flamme du souvenir sur la tombe du soldat inconnu, accompagnant le geste présidentiel.

La Musique des Armées et le Chœur de l'armée française ont interprété plusieurs chansons contemporaines de la Première Guerre mondiale : Le père de la victoire, Quand Madelon, Le rêve passe, la Fille du régiment, Auprès de ma blonde...

La cérémonie a été diffusée en direct sur France 3 et les chaînes d'information en continu.

Des 8,4 millions de Français mobilisés lors de la Grande Guerre ne restent que deux anciens combattants âgés de 109 et 110 ans. Leur benjamin, Lazare Ponticelli, a participé aux cérémonies organisées dans sa ville du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne).

Des cérémonies ont eu lieu devant les monuments aux morts édifiés dans la quasi-totalité des 36.000 communes françaises.

La grande guerre de 1914-1918, qui avec avait été baptisée à sa fin « la Der des Der » dans l’espoir de ne plus jamais reprendre les hostilités, a fait 9 millions de morts dans le monde et près de 20 millions de blessés, dont la moitié mutilés. En France et en Allemagne, un soldat mobilisé sur six a été tué. La plupart avaient entre 18 et 25 ans.

Nouvelle polémique France-Tchad : des enfants tchadiens auraient été envoyés en France il y a plus d'un mois !




Les Tchadiens manifestent leur colère !





Résumé de presse pour information :

Depuis le 8 Novembre 2007 une nouvelle polémique autour d'un possible envoi d'enfants tchadiens vers la France relatée par les médias :

Cette polémique concernerait au moins 74 enfants envoyés vers la France il y a un mois et demi.

La justice tchadienne enquête sur le possible envoi d'au moins 74 enfants tchadiens en France il y a un mois et demi, sans que leurs parents ne soient mis au courant, a-t-on appris, jeudi 8 novembre, du premier substitut du procureur général de N'Djamena, Masngarel Kagah.

- En France, le Quai d'Orsay parle d'une information "sans fondement".

Une ONG, le Réseau des associations de droits de l'Homme au Tchad, contactée par les parents de ces enfants, a prévenu la justice tchadienne par lettre après avoir mené sa propre enquête, selon Masngarel Kagah Les 74 enfants, âgés d'un à six ans, auraient été acheminés en France le 17 septembre par avion, selon la lettre datée de mardi reçue par le magistrat.

- "Rumeurs »d’après le Ministère Français des Affaires Etrangères :

Pscale Andreani, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, a indiqué que "cette information fait partie des rumeurs qui circulent autour de l'affaire de l'Arche de Zoé" et qu'elle "est sans fondement".

- Ce n’est pas l’avis de Masngarel Kagah qui assure :

"Ces enfants ont été effectivement enlevés", en précisant que des enfants ont atterri à Mourmelon-Le Petit (Marne). Certains ont pris "le train pour la gare de Châlons", les autres "pour une destination inconnue". …… "nous ne savons pas combien d'enfants ont été transportés dans ces conditions", a précisé Masngarel Kagah, qui va écrire au procureur de la République et lui communiquer la lettre et la liste des 74 enfants.

Le substitut ignore qui a organisé ce transport, le type de vol et d'appareil, notant qu'"il se peut que ce soit une autre origine que l'Arche de Zoé".

Le porte-parole de l'Arche de Zoé, Christophe Letien, a déclaré que "ça ne vient pas de l'Arche de Zoé, c'est sûr et certain". "Il n'y avait absolument rien avant et je ne suis pas au courant du tout de cette histoire". "Il y a eu un seul avion qui a été affrété et c'est l'avion qui est encore posté là-bas, à Abéché" dans l'est du Tchad.

Ndlr : encore une polémique qui ne va pas améliorer la relation franco-tchadienne.

11 novembre 2007

Mr. FILLON dit qu'il ne cèdera pas et n'avoir pas peur








Une équipe "extrêment" soudée !

Dans les moments difficiles, Monsieur François Fillon ressurgit de l’ombre pour réaffirmer qu’il forme avec le Président « une équipe extrêmement soudée » et pour le soutenir dans sa politique de réforme sociale.

Ci - dessous des informations du Mercredi 7 Nov. (intervention de Monsieur Fillon sur Europe 1) et à la suite ses déclarations renforçant celle du Président de la République (JDD du 11 Nov.)

Information reçue sur mon blog :

Mercredi 7 Novembre : A quelques jours des grèves, Monsieur Fillon affirme sur Europe 1 qu'il ne cèdera pas

Le Premier Ministre de nouveau à quelques jours des grèves a réaffirmé sur Europe 1 le …..qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée"

"On va le faire, et j'ai déjà démontré dans le passé que je n'étais pas du genre à céder", a-t-il lancé sur Europe 1. "Dans le passé, j'ai déjà montré que j'étais prêt à affronter des crises et même une certaine impopularité", a-t-il insisté faisant allusion la réforme du régime général qu'il avait conduite en 2003.

Sa déclaration rejoint celle exprimée mardi depuis Washington par le président de la République Nicolas Sarkozy :"Il y aura des grèves, des manifestations mais moi je tiendrai, pas parce que je suis entêté mais parce que c'est dans l'intérêt de mon pays …... il ne faut plus reculer", avait déclaré le chef de l'Etat confronté à la perspective d'un "mois de novembre difficile"

."Il faut se mettre à la place des gens qui luttent pour maintenir un avantage ou ce qu'ils considèrent comme un avantage acquis", a fait valoir mercredi François Fillon. "Ils ont toujours vu les gouvernements céder".

"Il y a quand même des résistances dans notre pays, des mauvaises habitudes qui ont été prises, des gouvernements qui cédaient en permanence devant un certain nombre de groupes de pression", a-t-il poursuivi, avant de juger que "depuis six mois, il y a eu très peu de vraies tensions autour des réformes qu'on a faites". Le chef du gouvernement a aussi dit son espoir "qu'il n'y aura pas de grève longue, que la sagesse l'emportera".

"Je pense qu'on ne peut pas dire aujourd'hui qui fera grève et qui ne fera pas grève", a-t-il expliqué, "car des discussions vont avoir lieu jusqu'à la fin de la semaine". Il a défendu les "ultimes propositions" faites mardi par le ministre du Travail Xavier Bertrand aux partenaires sociaux pour obtenir un accord sur la réforme des régimes spéciaux de retraite.

M. Fillon a souligné que "quelqu'un qui fait 40 annuités de cotisation ne doit pas avoir une retraite plus basse que celle d'aujourd'hui", admettant que "cela n'était pas tout à fait le cas dans les premières propositions". Ces concessions sont "les dernières", a-t-il souligné, jugeant que "le gouvernement est allé au bout de ce qui est possible".

Le Premier ministre a aussi réaffirmé que l'objectif d'une croissance française de 2,5% en 2008 était maintenu. "Je pense que l'objectif de tangenter les 2% de croissance en 2007 est de nouveau réalisable et donc je maintiens les prévisions qui sont les nôtres pour 2008, c'est-à-dire au taux de croissance aux alentours de 2,5%", a-t-il dit.

Alors que la discrétion de l'hôte de Matignon a de nouveau nourri les commentaires ces dernières semaines, celui-ci a réaffirmé qu'il formait avec Nicolas Sarkozy "une équipe extrêmement soudée", et justifié l'évolution institutionnelle qui place l'Elysée plus que jamais en première ligne, au risque d'éclipser les ministres. "On partage tout", a argumenté François Fillon, qui juge "naturel que les Français aient les yeux rivés sur celui qui incarne leurs espoirs"

Note de Lucienne Magalie PONS : qui « devra satisfaire leurs espoirs » serait mieux dit que « celui qui incarne leurs espoirs »

11 septembre 2007 : Fillon affiche sa fermeté avant les grèves et assure qu'il « n'a pas peur » (dans le JDD)

Ndlr : quand on affirme que l’on n’a pas peur c’est bien souvent qu’on tremble … mais passons, ce genre de fanfaronnade n’ajoute rien au débat.

"Personne ne pouvait imaginer que la réforme des régimes spéciaux se ferait facilement", souligne le Premier ministre à trois jours des grèves attendues à la SNCF et à la RATP notamment.

Il dit "comprendre les réticences des salariés qui sont concernés", mais insiste sur les concessions offertes par le gouvernement : "progressivité de la mise en œuvre de la réforme, assouplissement des conditions de la décote, ouverture des négociations sur l'aménagement des fins de carrière, sur le compte épargne-temps".

Les déclarations de Monsieur Fillon vont dans le sens et à l’appui des déclarations et de la volonté du président Nicolas Sarkozy qui a martelé vendredi qu'il irait "jusqu'au bout" de sa réforme.

"Notre fermeté", insiste le Premier ministre, "ce n'est pas une posture, c'est une exigence de justice et d'équité", défendant un "projet raisonnable".

"Avec les partenaires sociaux, nous avons joué cartes sur table" …. "Dans le passé, on présentait des projets de réforme souvent trop ambitieux et finalement à la sortie d'un conflit on lâchait et on ne gardait que l'illusion de la réforme. Nous ne voulons plus de cela".

Le chef du gouvernement estime être allé "le plus loin possible dans les discussions avec les salariés", et qu'ils "savent que le statu quo n'est plus possible".

"Je ne fais pas de pronostic sur la durée de la grève", conclut-il sur ce thème. "Je compte sur la responsabilité de tous. Il n'y a pas d'autre solution pour sauver les retraites que la réforme. Quand on fait son devoir, on n'a pas peur" a-t-il répété.

Note : les sentiments de courage, de sérénité etc… des dirigeants n’ont rien à voir dans l’affaire, ce ne sont pas des arguments dont tiendront compte les syndicats et les grévistes qui eux aussi n’ont pas peur et ne perdent pas leur temps à le dire.

Bernard Thibaud accuse le Gouvernement de vouloir le conflit

Revue de Presse du 11 novembre 07

Régimes spéciaux : pour Bernard Thibault, le gouvernement organise la dramatisation

Le Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, accuse Dimanche le gouvernement de "vouloir le conflit" ……"pour l'exemple", déplorant le refus du ministre du travail d'accepter sa demande de réunion au sommet.

Samedi, Xavier Bertrand a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) au sujet des régimes spéciaux de retraites sollicitée vendredi par M. Thibault, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, à « la lisière » du début d'une grève à la SNCF, RATP, EDF et GDF.

"Le ministre du travail a été mandaté pour m'adresser une brutale fin de non-recevoir. Puisqu'il n'y a pas de réunion tripartite, c'est le blocage", a déploré Le Secrétaire Général de la CGT, constatant "que toutes les catégories professionnelles" n'étaient "pas traitées avec la même brutalité" que les salariés bénéficiaires de régimes spéciaux.

"La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit" a déclaré M. Thibault et il a qualifié ce comportement de "stupide et inquiétant pour la suite". "Cela peut laisser supposer que la troisième réforme des retraites du régime général en 2008 ne sera pas davantage négociable. Une fois que le chef a parlé c'est " circulez y'a rien à voir "", a-t-il fustigé.

Sur la participation de la CGT aux négociations d'entreprises qu'elle a refusées jusque-là, il a répondu : "si le cadre du gouvernement est figé, il ne peut pas y avoir de bonnes négociations dans les entreprises". Pour lui, "le gouvernement veut ignorer le fait que la CGT est la première organisation syndicale à la SNCF, la RATP, chez EDF et GDF. Il a voulu manœuvrer" et "a cherché à créer la division syndicale en privilégiant certains contacts, cela ne marche pas".

M. Thibault prévient que la grève "sera sans doute très suivie" dès mardi soir à la SNCF. Il a insisté sur la "démarche réfléchie et coordonnée" de la CGT avec les autres syndicats. "Les personnels ont fait preuve d'esprit de responsabilité quand le premier ministre a annoncé que la réforme des régimes spéciaux de retraite était bouclée, qu'il suffisait d'un signal du président de la République pour l'appliquer", début septembre. "Dès ce moment-là", a estimé M. Thibault, "les hostilités auraient pu commencer". "Une grève de 24 heures très importante le 18 octobre n'a pas suffi à faire admettre le principe d'une réelle négociation. Une nouvelle étape de mobilisation est inéluctable", a-t-il conclu.

note de lucienne magalie pons : un nouveau bras de fer en perspective

Monsieur Bertrand oppose une fin de non recevoir à la CGT






Xavier Bertrand





Bernard Thibault ( images d'archives)





Citation du Secrétaire Général de la CGT : "La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit", a déclaré Bernard Thibault.

INFORMATIONS PUBLIEES PAR ORANGES ACTUALITES (internet)

Reçues sur mon blog le 11 novembre 2007 - copie intégrale du texte

10/11/07 22:33

Grèves: Bertrand refuse la réunion tripartite demandée par la CGT

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) sur les régimes spéciaux de retraites demandée par la CGT, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, samedi dans une lettre transmise à l'AFP.

Vendredi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait demandé à M. Bertrand de convoquer rapidement une "réunion tripartite" sur les régimes spéciaux, afin de "travailler à une issue du conflit en cours", alors que des grèves sont prévues à partir du mardi 13 novembre par les syndicats de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF.

"Vous me renouvelez votre demande d'une +table ronde+ ou d'une réunion tripartite avec les autres syndicats. Je ne peux que vous confirmer que je ne suis pas en mesure de réserver une suite favorable à cette sollicitation", explique M. Bertrand dans une réponse écrite à M. Thibault.

Le ministre avance "deux raisons: d'une part, plusieurs autres confédérations m'ont fait part de leur intention de ne pas s'y associer ; d'autre part et surtout elle ne m'apparaît pas efficace, considérant que les points de vue sur les principes de la réforme, notamment le passage à 40 annuités, sont très éloignés, en particulier celui de la CGT qui s'y est clairement déclarée opposée".

M. Bertrand souligne en revanche que plusieurs sujets évoqués par M. Thibault dans sa demande, comme la pénibilité ou la question des primes, "figurent explicitement dans la partie du document d'orientations relative aux négociations d'entreprises" (SNCF, RATP, EDF, GDF).

"J'invite en conséquence votre organisation à entrer sans délai dans ces négociations" auxquelles la CGT a refusé de participer jusqu'à présent, comme la plupart des syndicats de ces entreprises, poursuit le ministre.

De façon générale, il estime que plusieurs éléments mis en avant par M. Thibault "reviendraient à remettre en question les principes fondamentaux de cette réforme", "notamment l'indexation des pensions sur les prix - qui vise à garantir le pouvoir d'achat des retraités".

"Vous indiquez que cette réforme aura pour conséquence +la perte d'un à deux mois de pension par an pour les futurs retraités+", rappelle M. Bertrand au syndicaliste, "alors même que le cadrage gouvernemental modifié vise à garantir que ceux qui joueront le jeu de la réforme, en travaillant deux ans et demi de plus pour une durée de cotisations de 40 années, ne seront nullement pénalisés".

M. Bertrand conclut en se disant à la "disposition" de M. Thibault pour le "recevoir pour évoquer l'ensemble de ces questions".

note de lucienne magalie pons : durcissement et fin de non recevoir de Monsieur Bertrand dans la ligne des déclarations faites par le premier Ministre et le Président de la République qui ont affirmé qu’ils ne céderaient pas. Est-ce de bonne guerre à quelques jours des grèves annoncées ?

A Santiago, le Roi d'Espagne tance Mr. CHAVEZ











en haut : Le 17me congrès libéro-américain de Santiago

ensuite de gauche à droite : Le Roi Soleil , notre ancien Roi Louis XIV (l'un des ancêtres en ligne directe de Juan Carlos, Roi d'Espagne) , Sa Majesté Juan Carlos, Roi d'Espagne, Monsieur Zapatero, chef du Gouvernement Espagnol, et en bas Hugo Chavez et son idole politique Fidel Castro

Des nouvelles de Santiago - le 10.11.07

Noblesse oblige : Le Roi d’Espagne Juan Carlos s'oblige à intervenir pour faire taire Hugo Chavez !

Le 17ème sommet ibéro-américain accueille une prestigieuse assemblée de chefs d'état. Hugo Chavez, méprisant, porte-drapeau de la lutte anti-impérialiste, se lançe dans un diatribe, écorchant le gouvernement espagnol.. La cible, José-maria Aznar, ancien premier ministre espagnol, accusé d'être le larbin de Georges W Bush, de véhiculer un fascisme aux goûts franquistes. José Luis Zapatero essuie les mêmes remarques désobligeantes, sous des applaudissements nourris, jusqu'au moment ou soudain :

Le Roi d'Espagne, Juan Carlos, visiblement excédé par les propos de Chavez, perd son flegme habituel, et pointant d'un doigt vengeur le président vénézuelien s'exclame presque furieux : "Por qué no te callas" Pourquoi tu ne te tais pas ! Pourquoi tu ne la boucle pas ?

Monsieur Zapatero en effet était en train de répondre à Hugo Chavez qui venait de traiter de « fasciste » le précédent Chef du Gouvernement espagnol, le conservateur José Maria Aznar. : « Je voudrais dire, s’efforçait de faire entendre Monsieur Zapatero, que dans un forum réunissant des gouvernements démocratiques … l’un des principes de base s’appelle le respect, sans pour autant faire taire Monsieur CHAVEZ qui continuait à l'invectiver.

Une nouvelle fois le Roi d'Espagne a dû intervenir pour "demander" à Hugo Chavez de la boucler : Pourquoi tu ne la boucle pas ?

"On peut émettre des points de vue radicalement différents sans manquer de respect", a enfin pu déclarer Monsieur Zapatero, qui cette fois a été applaudi par une partie de l'assistance.

Au cours de ces incidents le Roi d'Espagne peut-être pour se calmer ou pour marquer son indignation avait quitté la sale.Je regrette que toute la Délégation espagnole n'en n'est fait autant.La présidente chilienne, Michelle Bachelet, était alors sortie et avait ramené le roi quelques instants plus tard. Dans de tels moments il est bon d'apprendre à tous ces nouveaux chefs d'Etat qui jouent dans l'agressivité , la provocation et l'insulte leur show permanent qu'ils doivent "la boucler" . Le Roi d'Espagne l'a fait entendre à vif à Hugo Chavez au cours d'un forum en raison des circonstances, mais encore faudrait-il que ces nouveaux chefs prennent à leur temps de loisir des cours d'étiquette de gouvernance et de diplomatie internationale.

Le sommet s'est terminé samedi 10 novembre et le président vénézuélien, qui se veut l'héritier spirituel du Cubain Fidel Castro, a assisté par la suite avec le Bolivien Evo Morales, le vice-président cubain Carlos Lage et le Nicaraguayen Daniel Ortega, à un "Sommet des peuples" dans un stade de Santiago.

ooOoo

Rappelons que le président du Venezuela Hugo Chavez, qui veut s’imposer comme médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera son homologue français Nicolas Sarkozy.

Monsieur Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Le président du Venezuela Hugo Chavez, médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera notamment son homologue français Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi l'Elysée.

M. Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Cette visite incite à "l'optimisme", a jugé un comité français de soutien à Ingrid Betancourt, proche du père et des enfants de l'ancienne candidate des Verts à la présidence colombienne.

Madame Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, s'est de son côté déclarée heureuse de cette prochaine visite du président vénézuélien. :"Je suis très heureuse car pour la première fois, je constate que les choses avancent vers une libération d'Ingrid et des autres otages".

Ingrid Betancourt a été enlevée le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas, trois jours après la rupture des négociations entre la guérilla et le gouvernement colombien de l'ex-président Andres Pastrana (1998-2002).

Plus de 3.000 otages sont retenus en Colombie par des groupes rebelles dont les FARC, première guérilla du pays fondée en 1964 et forte de 17.000 hommes, et les groupes paramilitaires d'extrême droite.

Les familles des otages ainsi que la France s'opposent à toute solution militaire régulièrement évoquée par Bogota, pour la libération de leurs proches, et demandent l'ouverture de négociations entre les rebelles et le gouvernement colombien.

A méditer


A méditer :

Saint Jean 12, 44- 50

Jésus affirmait avec force : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j’ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour. Car ce que j’ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/