17 octobre 2007

Programme des Grèves du 18 Octobre 2007




La République se réveille !




Du jamais vu depuis le conflit de 1995 selon les médias !

"A tous Seigneurs, tous Honneurs" commençons par les Grèves SNCF et RATP qui visent l'ensemble du territoire National et les grandes villes :

Le trafic à la SNCF et à la RATP sera quasiment paralysé jeudi par la grève contre la réforme des régimes spéciaux. Le mouvement risque de déborder avec le dépôt de préavis reconductibles de certains syndicats. A la SNCF, plusieurs organisations locales de la CGT-cheminots appellent à un mouvement illimité, contre l'avis de leur fédération nationale.

. RATP :

Mardi, la direction de la RATP indiquait dans un communiqué :

- que le trafic : sera "très fortement perturbé" sur l'ensemble de ses réseaux :
(bus, métro, RER et tramways) jeudi
mais que les prévisions de trafic plus précises ne seraient pas communiquées avant mercredi.

La direction de la RATP affirmait également qu'en raison du dépôt de préavis reconductible par deux organisations syndicales (Sud, et l'UNSA, deuxième syndicat représentatif), le mouvement "peut éventuellement courir sur la journée de vendredi".

Le mouvement touchera en premier les bus Noctiliens dans la nuit de mercredi à jeudi, avant de s'étendre à l'ensemble du réseau RATP au moment des prises de service jeudi matin.

. SNCF :

A la SNCF, la grève commencera mercredi soir dès 20h et sera "très suivie", selon la direction, avec par exemple cinq trains Corail sur l'ensemble de la journée, des Transiliens tous les quarts d'heure uniquement aux heures de pointe, ou encore une à cinq liaisons assurées pour les grandes lignes TGV en fonction des destinations.

Cinq fédérations de cheminots (CGT, CFDT, CFTC, CGC et UNSA) appellent à des débrayages de 24 heures, trois autres (FO, Sud et FGAAC) qui ont obtenu plus de 58% des voix chez les conducteurs de trains lors des dernières élections professionnelles, ont déposé des préavis pour une grève reconductible de jour en jour en assemblées générales.

Les syndicats CGT de cheminots de plusieurs régions ont eux aussi appelé à un mouvement illimité contre l'avis de leur fédération nationale.

Le mouvement pourrait déborder au moins sur la journée de vendredi à la SNCF comme à la RATP avec des préavis de grève reconductibles déposés par plusieurs syndicats.

.TRAFIC AERIEN :

Des perturbations pourraient aussi toucher le trafic aérien, selon la Direction générale de l'aviation civile (DGAC).

Pour le trafic aérien, la DGAC indiquait mardi dans un communiqué que des perturbations étaient "possibles, notamment en début de journée".

Les programmes de vols pourraient être perturbés en raison des appels à la grève dans l'ensemble de la Fonction publique -dont les contrôleurs aériens font partie- contre les suppressions de postes, les réformes annoncées par Nicolas Sarkozy, ou encore pour l'ouverture de négociations salariales.

La DGAC mettait en avant le fait que "des personnels tant de l'administration que des aéroports ou des compagnies aériennes, auront probablement des difficultés à rejoindre leur poste", en raison de la grève qui s'annonce très suivie à la RATP et à la SNCF.

Le mouvement pourrait déborder au moins sur la journée de vendredi à la SNCF comme à la RATP avec des préavis de grève reconductibles déposés par plusieurs syndicats.

La direction d'Air France a déclaré n'avoir pour l'heure "rien à signaler", et celle d'Aéroports de Paris précisait qu'aucun préavis n'avait été déposé à ADP.

Des débrayages considérés comme de ‘ moindre ampleur’ devraient également affecter :

- les transports urbains de 27 villes en province

En province, des grèves sont aussi prévues jeudi dans les réseaux de transports urbains d'Angoulême, Besançon, Bourges, Chambéry, Clermont-Ferrand, Le Creusot, Dijon, Douai, Evreux, Forbach, Fos-sur-mer, Lisle d'Abeau, Limoges, Lyon, Maubeuge, Montluçon, Montpellier, Nancy, Nîmes, Pau, Reims, Rouen, Saint-Nazaire, Toulouse, Tours, Valenciennes, Vichy.

L'Union des transports publics (UTP, patronat des transports urbains de province) précisait mardi ne pas être en mesure d'évaluer l'ampleur de ces mouvements déclenchés notamment à l'appel de la fédération CGT des transports qui dénonce "la remise en cause du droit de grève", via la mise en œuvre d'un service minimum à partir de janvier 2008

- la Fonction publique : dont l'Education nationale, les Impôts ou encore
l'ANPE

- Les Industries Electriques et Gazières :

L'ensemble des syndicats des Industries électriques et gazières (IEG), au premier rang desquelles EDF et GDF, appellent également à cesser le travail jeudi, les personnels de ce secteur relevant eux aussi des régimes spéciaux.

Et aussi des Manifs ......!

Des manifestations interprofessionnelles sont prévues dans plusieurs villes, dont Paris où un cortège quittera la place de la République jeudi à 14h30 en direction de la place de la Nation.

ndlr : du bruit et "beaux embouteillages" à prévoir dans les villes : voitures, camions, velibs ,vélos , des exercices 'bipède 'et de longue attente en prime pour les piétons et usagers et clients ! ........mais il faut ce qu'il faut pour se faire entendre à défaut de se faire comprendre par les grandes "oreilles de bois"

ma conclusion : Allez la France, Allez : "TOUS POUR UN ET UN POUR TOUS", l'Union fait la force ! Les salariés ne veulent pas travailler plus pour gagner plus, ils veulent travailler mieux pour vivre mieux et plus vieux !


Une annonce "bouteille à la mer" !


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Merci d'avance !

16 octobre 2007

SENAT (Audition CDC - aff. EADS)

Point sur affaire EADS ( suite)

mercredi 10 Octobre 2007- Audition des responsables de la CDC devant la Commission des Finances du SENAT

Les dirigeants de la CDC dans l’ensemble ont confirmé leurs précédentes déclarations faites Mardi devant la Commission des finances de l’Assemblée nationale.(voir mon précédent article intitulé "Assemblée Nationale ( audition CDC - aff. EADS)"

Je ne reprendrai donc ici, très résumés, que de nouveaux compléments d’informations par rapport à ceux qui avaient été évoqués devant la Commission des Finances de l'Assemblée Nationale , le Mardi 9 Octobre 2007.

En premier lieu notons que le directeur financier de la Caisse des dépôts (CDC), Monsieur Dominique Marcel, a émis de sérieux doutes sur l'information fournie aux marchés par le groupe EADS dans la période précédant l'annonce de graves difficultés qui ont fait plonger son action en juin 2006

"Nous nous interrogeons très sérieusement sur la qualité de l'information fournie aux marchés par EADS", a déclaré Monsieur Dominique Marcel (sans préciser à quelle information il faisait référence.

Dominique Marcel a notamment assuré que la CDC n'avait pas eu connaissance d'un procès verbal du conseil d'administration de la Sogeade* … qui indiquait dès le 3 avril 2006 qu'EADS et sa filiale Airbus entraient "dans une phase plus agitée".

…….

"L'Etat n'a jamais autorisé la Caisse en tant que telle, mais l'opération telle que nous la connaissons avait été vue par les pouvoirs publics", qui avaient pris les décisions nécessaires à ce que la cession de titres par Lagardère puisse se réaliser …… "Depuis ma nomination en novembre 2003, je n'ai jamais reçu d'instruction de l'Etat, du Trésor, me disant « il faut que la Caisse prenne tant de pourcentage du capital de telle entreprise » , a ajouté M. Marcel.

Monsieur Dominique Marcel a reconnu que la CDC avait participé en 2004 au "sauvetage" d'Alstom, non seulement sur instruction de l'Etat mais aussi "sur orientations de l'Etat" et avec sa garantie, en réponse à une question du rapporteur général de la commission des Finances, l'UMP Monsieur Philippe Marini (UMP)

Mais d’après lui les deux opérations ne sont pas comparables car le sauvetage d'Alstom ne s'est pas fait sur ses fonds propres.

.....

Une fois de plus, Monsieur Augustin de Romanet, directeur général de la CDC qui n'était pas en poste à l'époque des faits, a réaffirmé qu'il était "favorable à tout ce qui renforce la clarté de notre action". Il a notamment proposé qu'un futur comité composé du président de la commission de surveillance de la CDC et de certains de ses membres "se prononcent sur toute

opération" similaire à celle d'EADS "sur proposition du directeur général de la Caisse".

oooOooo

Ndlr : ci-dessous pour mémoire, quelques précisions puisées dans les médias :

- * Sur la Sogeade : holding rassemblant les participations de Lagardère et de l'Etat français dans EADS »
- sur la réunion du 3 avril : cette réunion visait notamment à ce que la Sogeade puisse purger les droits de préemption par l'Etat français des titres vendus par Lagardère. »

- sur les informations des banques d’affaires :

. quelques mois avant l'annonce par le groupe aéronautique de très gros retards dans le programme A380, deux banques d'affaires avaient émis des recommandations favorables à EADS.

. Le 22 mars 2006, Morgan Stanley avait recommandé l'achat du titre s'appuyant sur la perspective de "quelques grands contrats ou un lancement avec succès de l'A380" qui "pourraient augmenter la valorisation d'Airbus". Le 27 mars, la banque Merrill Lynch, qui conseillait de vendre auparavant, se montrait plus positive sur les perspectives du groupe.

- Sur la finalisation de l’acquisition d’une partie des titres par la CDC :

. la CDC a finalisé l'acquisition d'une partie des titres d'EADS cédés par le groupe privé Lagardère le 12 avril 2006. Deux mois plus tard le cours de l'action dévissait en Bourse après l'annonce de nouveaux retards dans le programme de l'A380.

ooOoo

(ce présent article sera suivi par une revue de presse des autres auditions et des déclarations faites dans les médias par les principales personnalités « intéressées » dans cette affaire)

Assemblée Nationale( audition CDC - aff.EADS)

Point sur l’affaire EADS :

(Suite de mon précédent article « Le gendarme Boursier et l’EADS)

Les responsables de la Caisse des dépôts (CDC) se sont expliqués, mardi 9 octobre, sur l'affaire EADS devant la Commission des Finances de l’Assemblée Nationale.

C'est sur le rôle de l'Etat, qu'ils devaient plus précisément répondre.

Pour ne pas faire trop long et synthétiser au mieux je n’ai retenu que les exposés et réponses des hauts dirigeants de la CDC ( sans respecter l’ordre de leur « entrée en scène) en vue de retracer la chronologie des évènements

Monsieur Augustin de Romanet, secrétaire général adjoint de l'Elysée à l'époque des faits, et actuel Directeur général de la CDC a déclaré ne pas avoir été informé au préalable du projet de la CDC de racheter 2,25% du capital d'EADS détenus par Arnaud Lagardère: "nous n'avons appris cette opération que lorsqu'elle a été rendue publique"(il était à l’époque soulignons- le à l’Elysée) et s’est surtout attaché à développer dans une longue intervention, le mode de gouvernance de la CDC, son rôle et son fonctionnement en insistant sur l’étendu de autonomie de la CDC et de ses hauts dirigeants par rapport à l’ETAT .

Monsieur Philippe Auberger, l'ancien président de la commission de surveillance de la CDC, après avoir témoigné de sa bonne foi devant ses anciens collègues de L’assemblée Nationale qui savent qu’il n’a pas pour habitude de pratiquer la langue de bois et qu’il n’avait pas l’intention de la pratiquer ce jour, a affirmé que l'Etat "n'a jamais donné" et "n'avait pas à donner" d'autorisation à la CDC pour qu'elle rachète cette participation. Selon lui, il avait simplement à "en être informé compte-tenu du caractère stratégique et délicat du secteur".*

Ndlr : * sans s’aventurer à dire quand et par qui …

Pour le reste, Monsieur Auberger « croit se souvenir » d’ avoir "entendu parler pour la première fois" de l'intention de la CDC le "4 avril au matin", lors d'une réunion avec des dirigeants de la CDC au cours d’un des petits déjeuners bimensuels qui se tiendraient avant les réunions officielles de la commission de surveillance à l’effet de les préparer. De même « Il croit se souvenir qu’il aurait alors demandé "si le cabinet du ministre était informé" de l'opération, compte-tenu du caractère stratégique de l'entreprise: "je crois me souvenir qu'on m'a dit que c'était en cours", a-t-il expliqué.

Le lendemain, le 5 avril 2006, se tenait une réunion de la commission de surveillance, lors de laquelle le sujet EADS n'a pas été évoqué, à la surprise de Philippe Auberger, qui s'en est étonné: "on m'a répondu non: c'est prématuré", s'est-il rappelé et il s’est abstenu d’insister sur cette question.

ndlr : d 'après ce que j'ai pu comprendre dans la suite des interventions, le lendemain 6 avril l'opération se concrétisait, mais ce n'est qu'a postériori le 26 avril q'elle fût portée à la connaissance de la Commission de Surveillance, et que cette opération de marché, réalisée aux conditions du marché financier de l'époque ressortait de la compétence de décision de la CDC, sur toutes réserve de ma bonne compréhension.

Un autre ancien président de la Commission de surveillance, Pierre Hériaud, s’est longuement étendu en lisant un rapport relatant la régularité technique financière stricto sensus de cette « opération de marché » faites selon les conditions de marchés de l’époque qui avait été en aval négocié par Ixis Banque ( une ancienne filiale de la CDC) et a répondu suite à une question que le représentant de la direction du Trésor était resté "totalement muet" à l'évocation, a posteriori, de l'opération lors de réunions de la Commission de surveillance.

Or le Trésor "participe toujours très activement aux commissions de surveillance", a souligné le député Jean-Pierre Balligand (PS). "Quand il ne parle pas, cela doit avoir une signification", a-t-il dit.

M. Musca, directeur général du Trésor et de la politique économique, s'est attaché à justifier le "silence" des représentants de ses services. La réunion de la commission de surveillance n'est intervenue que le 26 avril, soit "plusieurs semaines après que l'opération soit devenue concrète", et la CDC n'a jamais cherché à entrer en contact avec l'Etat dans cette opération, a-t-il assuré.

A l'époque, "aucun élément en sa possession" ne pouvait amener le Trésor à s'interroger sur la pertinence du rachat de titres par la CDC, a-t-il affirmé.

Pour le reste ses hauts dirigeants se sont attachés à présenter la CDC comme une « institution financière publique en charge de missions d'intérêt général qui lui sont confiées par l'Etat et les collectivités locales" , en expliquant que pour garantir son indépendance, elle est placée "sous la surveillance" du pouvoir législatif, exercée par une Commission de surveillance, présidée par un député, que Cette commission comprend 12 membres, dont trois autres parlementaires, et un représentant de la direction du Trésor .

Monsieur Dominique Marcel, directeur financier de la CDC, a évoqué "l'exigence de confidentialité" de l'opération à l'époque et a confirmé les déclarations de Monsieur Romanet, Directeur Général actuel de la CDC ou il avait été appelé en remplacement de Monsieur Francis MAYER, à l’époque de l’opération EADS, très malade, hospitalisé à plusieurs reprises puis décédé par la suite

Monsieur Dominique Marcel, a aussi affirmé que l'établissement public n'avait "jamais informé l'Etat" au sujet de l'acquisition de 2,25% du capital du groupe d'aéronautique et de défense.

Une affirmation pour partie timidement contredite par l'ancien président de la Commission de surveillance de la CDC, Philippe Auberger « je crois me souvenir » …

M. Marcel a reconnu qu'en prenant sa décision d'acheter des actions EADS, la CDC s'était assurée que de grands investisseurs institutionnels français figuraient également parmi les autres acquéreurs de la participation vendue par Lagardère, et qu'une cession avait lieu parallèlement en Allemagne pour les titres de DaimlerChrysler.

Une préoccupation qui peut apparaître contradictoire avec le fait que la Caisse a toujours affirmé avoir procédé à une simple "opération de marché".

Ndlr : Rappelons ici que l'ancien ministre des Finances Thierry Breton avait précédemment affirmé devant le Sénat avoir appris "par la presse" l'acquisition par la CDC d'une partie des 7,5% du capital d'EADS cédés par Lagardère

Cette affirmation et celles « incertaines » de la CDC devant la Commission des Finances de l’Assemblée suscitent une interrogation , en effet si la Caisse est officiellement indépendante, j’ai pu comprendre qu’elle entretient des relations étroites avec l'Etat, lui-même en relation étroites avec l’EADS, comment alors ne pas supposer qu’une opération de cette envergure n’ait pas été évoquée au moins sous le sceau du secret, mais évoquée tout de même, étant donné la hauteur vertigineuse de son impact financier ?

Je ne peux pour ma part m’imaginer que ces Messieurs du Gouvernement viennent tous les matins, après leur petit-déj, étendre leurs jambes sous leur bureau avec pour seules missions de prendre connaissance par la presse des opérations financières de l’Etat et des Caisses soumises à leur tutelle et s’en tenir là sans réagir, même à postériori, ne serait-ce que pour s’informer du bien fondé de l’opération en cause et de ses prolongements heureux ou malheureux.

Dans l'après-midi, Philippe Pontet, président de la Sogeade --la holding qui porte les actions de l'Etat et du groupe Lagardère dans le groupe EADS-- a indiqué que l'Etat savait dès le 3 avril 2006 que des investisseurs institutionnels s'apprêtaient à reprendre tout ou partie des 7,5% d'EADS que Lagardère avait décidé de vendre.

Par ailleurs, M. Pontet a affirmé que la holding n'avait "jamais été informée" des retards de livraison de l'A380 avant leur annonce publique.

Ndlr :Sur le fond en note dominante de leurs interventions, les hauts dirigeants CDC la présente comme une « institution financière publique en charge de missions d'intérêt général qui lui sont confiées par l'Etat et les collectivités locales" , en expliquant que pour garantir son indépendance, elle est placée "sous la surveillance" du pouvoir législatif, exercée par une Commission de surveillance, présidée par un député, que Cette commission comprend 12 membres, dont trois autres parlementaires, et un représentant de la direction du Trésor .

Dans l’ensemble ces hauts dirigeant se sont parfaitement et très longuement étendus avec une grande précision et une mémoire cette fois très précise, sur les modes de fonctionnement et les performances de la CDC en matière d’opérations financières , en reconnaissant qu’il existait à l’époque de l’affaire EADS peu de communication entre les uns et les autres , chacun retenant l’information à son niveau de compétence, semble-t-il, et à cet effet pour parfaire la « gouvernance » de cette institution *, Monsieur Augustin de Romanet se propose de faire des "réflexions" au gouvernement: devant la commission des Finances et de créer un "comité des investissements" chargé d'examiner les opérations les plus "importantes" et "confidentielles", afin de dissiper "l'ambiguïté sur la systématisation de la réflexion collégiale".

NDLR : Encore un comité ! Le mot « gouvernance » très à la mode m’a bien plu ! Ceci classe pour qui l’entend ,les responsables des organismes financiers à capitaux publics, dans une sorte de sphère particulière très « snob », inaccessible, flottant très au-dessus des organes de décision et direction des sociétés financières privées, une manière comme une autre de faire sentir que l’on fait partie de l’olympe où siègent les Dieux du Pouvoirs de l’Etat. Il faut croire que dans cette Olympe ils sont tous sourds et muets sur les questions d’argent surtout quand elles portent sur des millions et des millions d’Euros.

Pour le reste, en suivant sur LCI en direct l’intervention des responsables de la CDC, j’ai cru comprendre d’après ce qu’ils ont déclaré « croire se souvenir » que la commission s'est réunie 22 fois en 2006, que la première mention d'EADS dans les procès-verbaux ne date que du 26 avril, soit plus de deux semaines après l'annonce officielle de la CDC , que le directeur général de la CDC en fonction à l’époque, Francis Mayer, décédé depuis, très compétent et au-dessus de tout soupçon , aurait agi sans en référer préalablement à la Commission de surveillance( ce qu’il n’aurait pas été tenu de faire ou pas ? , je ne n’ai pu réussir à le comprendre entre les « il aurait certainement » « je crois me souvenir » et autres affirmations conditionnelles ), et enfin j’ai noté que ces titres avaient ensuite perdu environ un tiers de leur valeur et que cette moins-value a contraint la CDC à passer une provision de 126 millions d'euros au titre de 2006.

Pour la question générale : Quel fût le rôle de l'Etat ? Était-il au courant, a-t-il donné des ordres et son aval pour cette opération ? ….. les réponses restent imprécises, vagues autant qu’incertaines, dans le domaine du « je crois me souvenir » « je pense » que l’Etat aurait du être informé ….. ou indirectement informé, par tel ou tels autres organismes extérieurs, mais jamais par la CDC dont ce n’était pas le rôle et que d’une façon habituelle la CDC opère seule et n’a pas à informer ni à recueillir l’aval de l’Etat.

Une telle étanchéité entre l'Etat et la Caisse des dépôts à propos d'une entreprise présentée comme stratégique, a semblé ne pas convaincre de nombreux députés.

Ma conclusion sur cette première audience devant la Commission des Finances de L’Assemblée Nationale :

Les hauts dirigeants de la CDC de première part

- ont choisi une tactique de diversion en détournant la question principale pour se placer sur le terrain des performances de la CDC dont ils plébiscitent en chœur le bon fonctionnement à quelques défauts de communication près entre les Cadres dirigeants ; de plus, ils considèrent CDC comme victime dans cette affaire a double titre (désinformation de la part d’EADS des retards de fabrication, et rachat dans cette ignorance de titres risquant la décote ce qu’ils ne pouvaient prévoir d’eux-mêmes) - ils auraient l’intention de se porter partie civile si le délit d’initiés était prouvé et si une action s’ensuivait –

- et de seconde part sont restés dans le vague et l’imprécision, sur ce que l’ETAT aurait du savoir ou ne pas savoir, a pu savoir et ne pas savoir, de qui et quand, sur cette affaire de la part de la CDC et d’autres intervenants.

Dans leur ensemble les médias à la suite de cette première audience ont considéré que l’audition des responsables n’a pas précisé le rôle de l’Etat et que subsistent des ambiguïté sur le rôle de l’Etat dans cette opération controversée , qui prête à soupçons de délits d’initiés de hauts dirigeants d’EADS dont Monsieur Arnaud LAGARDERE et l’ETAT lui-même en tête de file.

(mon prochain article portera sur l'audience de la CDC devant la Commission des Finances du Sénat)

Je me souviens d'une REINE



écrit par Lucienne magalie PONS en souvenir de Marie Antoinette, Archiduchesse d'Autriche, Reine de France épouse du Roi de France Louis XVI.

le 16 Octobre 1793 : Marie Antoinette Reine de France est guillotinée place Louis XV ( actuellement place de la concorde)

En Octobre 1793, concentré dans les mains du Comité du Salut Public qui fonctionne sous l'influence de Robespierre, " le Dictateur sanguinaire", le Tribunal Révolutionnaire n’est qu’un instrument servile soumis aux exigences d’une politique passionnée.

Ses coups vont porter sur les têtes illustres, Marie Antoinette est frappée la premières après quatorze mois d’humiliations et de tortures, qui n’avaient pas apporté sur elle la pitié publique ni atténué la haine d’une population révolutionnaire et sanguinaire.

Transférée depuis deux mois du Temple à la Conciergerie, traitée plus bas que l’aurait été une prisonnière ordinaire, gardée dans sa chambre à vue nuit et jour par deux gendarmes, elle est appelée le 14 Octobre 1793 au Tribunal Révolutionnaire

.Qui aurait pu reconnaître ce jour là dans cette femme aux cheveux blanchis, au teint pale, aux traits creusés avant l’âge par les deuils, les souffrances et les larmes, vêtue d’humbles vêtements noirs, la jeune et merveilleuse Reine de France qui animait de sa présence quelques années auparavant les fêtes brillantes de Versailles ?

Le Président du Tribunal lui demande son nom, elle répond : Marie Antoinette de Lorraine d’Autriche, son état : Veuve de Louis Capet, ci-devant Roi des Français, son âge : 38 ans.

Lecture lui est donnée de l’acte d’accusation dressé contre elle par l’accusateur public Fouquier- Tinville.

Les crimes dont la charge le réquisitoire avec une exagération insultante, sont « d’avoir conspiré contre la France, d’avoir été depuis son arrivée dans le royaume, le fléau et la sangsue de la nation, d’avoir dès avant 1789 eu avec son frère le Roi de Hongrie et de Bohème, des rapports politiques contraires aux intérêts de la France, , d’avoir dilapidé le trésor par des profusions effroyables, pour satisfaire à des plaisirs désordonnés et payer les agents de ses intrigues ; d’avoir, à différentes époques , fait passer à l’empereur des millions qui lui avaient servi à soutenir la guerre contre nous. »

On l’accuse aussi de n’avoir pas cessé depuis la Révolution d’entretenir des correspondances criminelles avec les puissances étrangères et d’avoir exercé toutes sortes de manœuvres pour opérer la contre-révolution dans l’intérieur de la République.

On lui reproche d’avoir abusé de son ascendant sur l’esprit du ci-devant roi son époux pour le pousser dans les voies réactionnaires, dans une conspiration permanente contre la Révolution et on fait retomber sur la Reine la responsabilité directe des journées des 5 et 6 octobre, de la fuite de Varennes, des fusillades du Champ de Mars et de la catastrophe du 10 aout .

Mais Fouquier Tinville ne s’attaque pas seulement à la Reine, il s’attaque aussi à la Mère. Spéculant sur les calomnies ignobles longtemps répandues dans le peuple sur les mœurs prêtées à Marie Antoinette , calomnies imaginéees et soutenues par l’infâme Hébert, Fouquier- Tinville dans son réquisitoire ose articuler contre Marie Antoine une accusation infâmante : « Immorale sous tous les rapports et nouvelles Agrippine, la veuve Capet est si perverse et si familière avec tous les crimes , qu’oubliant sa qualité de mère et les limites prescrites par la nature, elle n’a pas craint de se livrer avec Louis Charles Capet, et de l’aveu de ce dernier, à des indécences dont l’idée et le nom seul font frémir d’horreur »

Ce fut la seule accusation dont Marie Antoinette outragée se montra émue. A toutes les précédentes dépositions formulées contre elle, elle était restée froide.

Et quand l’odieux Hébert vient répéter en personne devant le Tribunal en des termes grossiers et orduriers, les déclarations qu’il prétend lui avoir été faites par l’enfant lui-même, elle ne put réprimer un frémissement d’indignation. Elle se reprit cependant et s’enferma dans un silence absolu.

Un juré alors insista et exigea qu’elle s’exprime. Marie Antoinette se leva alors et sans trembler, d’un accent poignant qui ne pouvait partir que du cœur d’une mère, elle prononça puissamment ces mots célèbres : « Si je me suis tue, c’est que la nature se refuse à répondre à une pareille inculpation. J’en appelle à toutes les mères qui peuvent se trouver ici »

La souffrance contenue dans cette réponse si simple et si touchante remua profondément l’auditoire – et pourtant quel auditoire -, à tel point que le président, dans son résumé n’osa pas reprendre cet incident , dont la réprobation générale avait fait justice.

De nombreuses autres dépositions remplirent trois séances du Tribunal, dont aucune preuve directe ne put ressortir. Mais à quoi bon tous ces débats dérisoires, tout était réglé d’avance, le Comité de Salut Public voulait la tête de Marie Antoinette et le Tribunal révolutionnaire était dans ses mains sinistres son « exécuteur » servile.

Les avocats de la Reine, désignés d’office pour la défendre, Chauveau Lagarde et Tronçon-Ducoudray, prononcèrent l’un et l’autre quelques paroles qu’ils savaient d’avance inutiles.

Le Président posa alors aux jurés les questions suivantes :

- Est-il constant qu’il ait existé des manœuvres et des intelligences avec les puissances étrangères, et autres ennemis extérieurs de la République, les dites manœuvres et intelligences tendant à leur fournir des secours ou argent, à leur donner l’entrée du territoire Français, et à y faciliter le progrès de leurs armes ?

- Marie Antoinette d’Autriche, veuve de Louis Capet, est-elle convaincue d’avoir
coopéré à ces manœuvres et d’avoir entretenu ces intelligences ?

- Est-il constant qu’il a existé un complot et conspiration tendant à allumer la guerre civile dans l’intérieur de la République ?

- Marie Antoinette d’Autriche, veuve de Louis Capet, est-elle convaincue d’avoir
participé à ce complot et à cette conspiration ?

Après avoir délibéré, les jurés rapportèrent une réponse affirmative sur toutes les questions

L’arrêt fut prononcé le 16 Octobre :

« Marie-Antoinette est condamnée à mort pour haute trahison » le 16 octobre.

Marie Antoinette entendit la sentence terrible avec un calme impassible, il était 4 heures du matin, elle sortit du Tribunal sans prononcer un seul mot, on la ramena à son cachot escortée par des gardes.

Elle pria alors un long temps, puis elle écrivit à Madame Élisabeth, la sœur de Louis XVI, une lettre ou figure cette phrase : « Je viens d'être condamnée, non pas à une mort honteuse, elle ne l'est que pour les criminels, mais à aller rejoindre votre frère », et ne dormit que quelques heures.

A onze heures le 16 Octobre, elle fut conduite, mains liées, dans une charrette , au lieu de son supplice, au milieu d’une nombreuse force armée, escortée d’une populace immense qui ne l’épargna pas de ses ignobles cris, vociférations et imprécations.

L’admirable courage, puisé dans sa foi chrétienne et dans son ascendance royale , qui avait accompagné depuis le début de cette longue épreuve la Reine de France, fille des Rois d’Autriche, ne chancela qu’un cours instant quand elle aperçut le Palais des Tuileries, des pieds de l’échafaud où elle venait d’arriver, dressé au centre de la Place Louis XV, à l’endroit même ou neuf mois auparavant le 21 Janvier, le Roi de France Louis XVI son époux avait été guillotiné et son sang répandu.

Avant d'être guillotinée, la reine marcha par inadvertance sur le pied de son bourreau. Elle se retourna vers lui et lui dit « excusez-moi, monsieur ».

Puis Marie Antoinette s’abandonnant alors chrétiennement à Dieu, plutôt qu’a ses bourreaux, subit avec une grande dignité cet horrible mort.

À midi un quart, elle avait cessé de vivre ;

NOTE : Au vu des pièces du procès, la condamnation n'est pas basée sur des faits avérés.

En réalité, il fallait condamner la « veuve Capet » comme Robespierre et ses amis l’avait décidé.

Retour du sort : Malgré les victoires révolutionnaires de 1794, la situation politique de Robespierre bat de l’aile et se dégrade. Après avoir soutenu avec ses amis du Comité de Salut Public, la Grande Terreur, ses crimes et ses exécutions, Robespierre dit« l’Incorruptible » ou encore « Le Dictateur Sanguinaire », Saint Just son ami, dit « l’Archange de la terreur » ou encore l’Archange de la Révolution » et plusieurs de leurs partisans sont contestés par Billaud -Varenne et Collot d’Herbois du Comité de sûreté Général Au cours d’ une journée houleuse, les adversaires de Robespierre nouent un complot avec le centre de l’Assemblée. Le 9 thermidor an II (27 juillet 1794) Robespierre, invectivé de toutes parts est empêché de s’exprimer à la Convention, il a la gorge serrée, Garnier de l’Aube lui jette " Le sang de Danton t’étouffe ! ". Puis soudain un nommé Louchet, tout juste connu, propose : « Je demande le décret d’accusation contre Robespierre ! " Le silence venu d’un seul coup envahit l’Assemblée, mais des députés commencent à applaudir, puis c’est tout l’ensemble, la proposition est votée à main levée.... Il est quatre heures de l’après-midi.

Le 28 Juillet, Robespierre et ses partisans les plus proches sont arrêtés et incarcérés à la Conciergerie dont ils seront extraits à trois heures de l’après midi pour être traduits devant le Tribunal Révolutionnaire.

L’accusateur public, ce même Fouquier-Tinville qui s’était acharné contre la Reine dans son réquisitoire insultant, va requérir contre ses anciens chefs décrétés « hors la loi » ; pour eux pas d’interrogatoire, pas de défense, on constate simplement l’identité des accusés, quelques heure plus tard tout est fini pour eux

Ainsi en fin de l’après midi du 28 Juillet 1794 , Robespierre, son jeune frère Augustin, Saint-Just, Couthon et dix-sept autres de leurs partisans sont guillotinés place de la Révolution, (autrefois place Louis XV, aujourd’hui place de la Concorde) en présence d’une foule houleuse, menaçante et sanguinaire qui hurle « A bas le tyran » ! Quatre-vingt de ses autres partisans seront exécutés les jours suivants.

15 octobre 2007

RUGBY : hélas ! "on'a pas gagné"

Après la victoire du Samedi 6 qui nous avait donné une "Belle nuit Blanche doublée de bleu", le Samedi 13 ne nous a pas porté chance et comme tout le monde le regrette "ON'A PAS GAGNE"

Pauvres de nous! Une victoire sportive nous aurait mis un peu de baume au coeur entre toutes ces sinistres mauvaises nouvelles qui nous assaillent de toutes parts !

Monsieur Bernard Laporte, les joueurs, les supporters s'en sont expliquéq dans la presse et sur les écrans et pour moi j'en resterai là !

puisqu'il est question de Sein !




une toute autre façon de voir le sein (suite à mon précédent article "le Sein des Saints des petits Seigneurs)

De Paul Verlaine

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches

Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.


J'arrive tout couvert encore de rosée

Que le vent du matin vient glacer à mon front.

Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.


Sur votre jeune sein
laissez rouler ma tête

Toute sonore encor de vos derniers baisers
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête
Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...