Au cours de la 2e séance de questions au Gouvernement différentes questions ont été
posées, nous en avons extraites deux du compte rendu de la séance, la première
relative au Centre national de documentation en relation avec des publications
recommandées, posée par le député UMP Guy Geoffroy, la seconde posée par le Professeur Bernard Debré député UMP relative
au Cannabis.
Le Ministre de l’éducation nationale Vincent Peillon n’a
pas répondu avec transparence, il a détourné la question sur l’égalité hommes
et femmes, sur la violence conjugale etc … …(vous lirez ses réponses plus bas) et il finit par affirmer « Jamais l’éducation nationale
n’a recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le
trouverez pas sur le site Éduscol.
Si comme le dit le ministre le rapport ne figure pas
sur le site Eduscol , il faut cependant rappeler que le premier syndicat enseignant
de France, FSU (Fédération Syndicale Unitaire) a émis un rapport à la
demande du Ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon sur des moyens de
lutter contre l’homophobie à l’école.
Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès
l’école primaire », présente des outils
théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la question de
l’homophobie, mais aussi la théorie du genre. L’idée de cette théorie est
d’affirmer qu’on ne nait pas fille ou garçon mais qu’on devient fille ou
garçon. Elle vise aussi à déconstruire la complémentarité des sexes, et ainsi,
lutter contre les discriminations liées à l’orientation sexuelle ou à
l’identité de genre. ( Le corps
enseignant avait déjà été invité à traiter ces questions dès l’école primaire,
mais pour le syndicat et le Ministère, à l'époque il manquait des supports
d’accompagnement nécessaires.)
Ainsi dès le
CP, les enseignants pourront lire (ou faire lire) à leurs élèves des livres
tels que « Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… mamans », «
J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La
princesse qui n’aimait pas les princes », « La nouvelle robe de Bill », « Le
petit garçon qui aimait le rose », ou encore « Mehdi met du rouge à lèvres ».
Il s’agit d’une liste non exhaustive, mais ces
quelques titres sont déjà très révélateurs du message à transmettre à ces jeunes enfants.
A l'époque plusieurs site religieux musulmans protestaient et écrivaient sur internet :
« Encore une énième raison de soutenir les projets florissants
d’établissements scolaires musulmans, si bien sûr, vous désirez accorder un
enseignement à nos petits musulmans conformes à nos principes, notre éthique
musulmane, et nos valeurs morales. »
Ce dossier
intitulé « Eduquer contre l’homophobie dès l’école primaire », présentant des outils théoriques et pratiques pour les
enseignants figure cependant en bonne
place sur le Site du SNUipp-FSU qui le présente ainsi :
" Parce que le SNUipp-FSU s’est construit sur des
valeurs de transformation de l’école afin que le système scolaire forme des
citoyens et des citoyennes libres, responsables, solidaires, respectueux les
uns des autres, le syndicat met à disposition des enseignants des outils
pratiques et théoriques pour lutter au quotidien, dans la classe, contre
l’homophobie.
Références sur le site SNUipp-FSU (cliquez sur les liens actifs :
MON POINT DE VUE
Il est donc indéniable que le
SNUippFSU est consulté et suivi
par le Gouvernement, et quand on parcourt ce site
ou se rend compte d’après les articles et commentaires que tous les enseignants
qui sont dans ce syndicat sont très partisans de l’enseignement de la théorie du genre
dans les écoles.
Le Gouvernement se défend de
vouloir enseigner la Théorie du genre mais il s’en remet et laisse faire ce
Syndicat, cependant c’est le Ministre de l’Éducation nationale Vincent
Peillon et le Gouvernement qui sont
responsables de l’enseignement dans nos écoles , quand à leur position de
démentir systématiquement de vouloir
faire enseigner la théorie du genre dans les écoles, nous comprenons bien que Vincent Peillon au contraire consulte le
Syndicat, que le Syndicat alors propose, et qu’ensuite les enseignants
appliquent, ce qui est une manière d’échapper
à ses responsabilités
Pour la deuxième question c’est Le Député
Bernard Debré qui l’a posée, en
rappelant que la semaine dernière , une sénatrice et un député écologistes, …ont
présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis., le
député Bernard Debré a considéré ..Ces deux parlementaires ont
franchi une limite : revendiquer la légalisation de l’usage d’une drogue, c’est
une faute, en martelant « Oui, le
cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la
cocaïne. »
La Ministre de la santé a
répondu en jugeant la question de Bernard Debré indécente ! , et a défendu
sa politique ….. Vous
suscitez des débats là où il n’y en a pas. Vous suscitez de la provocation,
vous provoquez des rumeurs ! Personne, au Gouvernement, ne propose de
légaliser le cannabis ! …… a-elle- dit, puis elle a enchaîné
en parlant de sa responsabilité
….. …Ma responsabilité, c’est de préserver les jeunes générations du risque que
présentent l’ensemble des drogues, de l’alcool, du tabac et des addictions.
Ainsi Vincent Peillon tente de survoler l’enseignement de la théorie du genre en planant comme un ponce pilate au-dessus de la question, en laissant les syndicats et les enseignants s’en dépatouillée, et Marisol Touraine fait avec de grands airs agressifs du sur-place.
Ainsi Vincent Peillon tente de survoler l’enseignement de la théorie du genre en planant comme un ponce pilate au-dessus de la question, en laissant les syndicats et les enseignants s’en dépatouillée, et Marisol Touraine fait avec de grands airs agressifs du sur-place.
Références sur le site SNUipp-FSU (cliquez sur les liens actifs :
Eduquer
contre l’homophobie dès l’école primaire
Lire
aussi :
éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
Voir aussi : éducation contre l’homophobie : franchir un nouveau pas.
Télécharger :
le n° spécial de [Fenêtres sur cours] Éduquer contre l’homophobie
les ressources pédagogiques
Par ailleurs sur le même site on peut lire :nous reproduisons en copié/collé
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Votre
recherche : Sexualité
Coup de coeur Janvier 2007
Mehdi met du
rouge à lèvres (P) David Dumortier, ill. Martine Mellinette - Cheyne (Poèmes
pour grandir) 2006(12,50€) Dès 8 ans et pour tous
10 octobre
2008
_ -
Mehdi, Mehdi, pourquoi mets-tu du rouge à lèvres ?
- Pour que
mes bises restent plus longtemps sur toi.
_ « Un
petit garçon s’habille en fille. Quand on le surprend, il rougit, en attendant
que l’enfance passe sur ses joues.
Il s’appelle
Mehdi. »
« Mehdi
va à l’école avec du rouge à lèvres...
« En
plus, il a des manières de fille. Elles sortent toutes seules. Elles lui
échappent des mains. Il est trop tard quand il essaie de les
rattraper. »...
« Mehdi
aime les roses roses, les flamants roses, les cochons roses, les roses des
sables, les rosaces à la rigueur, les Rosalie parce qu’on n’en rencontre pas
souvent et les feutres rose fluo. »...
Mais il aime
aussi les marrons glacés ! Il raffole des coquelicots « qui
fleurissent avec du sang » juste au bout des lèvres. Il apporte sa
poupée Barbie à l’école. Il aime le tourbillon de la cour qui l’habille des
guenilles du vent. Il donne du millet à son cerf-volant pour qu’il devienne un
oiseau sur le bleu du ciel. Il aime la voix d’Oum Kalsoum, la grande chanteuse
égyptienne, morte il y a longtemps « qui fait pleurer les Arabes à
cause de l’amour »...
On imagine
les remarques désobligeantes, les questions saugrenues, les représentations
qu’on lui renvoie... Mais Mehdi ne se laisse ni faire ni défaire et n’a pas sa
langue dans sa poche. Le jour où Léo l’a taxé de pédé, comme les garçons qui se
font du bouche à bouche,
« toute
la classe a fait houuuuu à Mehdi. Pour se défendre, Medhi a crié :
C’est qui qui veut faire pompier quand
Il sera grand ?
Il a compté sept doigts levés, puis il a dit :
Vous aussi vous ferez du bouche à bouche dans un accident ! »
C’est qui qui veut faire pompier quand
Il sera grand ?
Il a compté sept doigts levés, puis il a dit :
Vous aussi vous ferez du bouche à bouche dans un accident ! »
Parfois il
se sent un peu solitaire, lui qui préfère regarder les femmes plutôt que les
footballeurs, et joue avec les filles à « s’ennuyer pour de faux »
pour pouvoir « rêver tranquillement tout seul »... Mais il y a
Anthony qui adore les compliments de Mehdi, et Rosalie qui le matin se
précipite sur lui pour avoir tout son rouge à lèvres sur ses joues.
Mehdi ne
plie pas, il aime la vie, déborde de tendresse pour les autres et les choses.
S’il changeait, quelque chose manquerait au monde.
"C’est
pas pareil depuis que Mehdi est là.
Et quand, il n’est pas là, c’est pas pareil non plus.
Pourvu qu’il reste pareil,
pour que ce soit toujours pas pareil."
Et quand, il n’est pas là, c’est pas pareil non plus.
Pourvu qu’il reste pareil,
pour que ce soit toujours pas pareil."
Dans ce très
beau poème, David Dumortier va bien au delà du thème de l’homosexualité. Il
rend sensibles, avec tendresse, pudeur, justesse de ton, ces heureux moments de
l’enfance où les identités sexuelles ne sont pas encore figées, où se mêlent
encore masculin et féminin, où l’ambivalence est une richesse. C’est un éloge
de la diversité, contre tous les formatages, les préjugés, les exclusions.
Quelques
autres titres de Daniel Dumortier :
* Ces gens
qui sont des arbres (Cheyne) - Sélection
liste Cycle 3 - MEN)
* La Clarisse (Cheyne)
* Une fille de ferme (Cheyne)
* Croquis de métro (Le temps des cerises)
* La Clarisse (Cheyne)
* Une fille de ferme (Cheyne)
* Croquis de métro (Le temps des cerises)
Fin du
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Source Assemblée Nationale (site )
Source Assemblée Nationale (site )
Extrait de la 2e séance du 12 Février 2014 -
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...........
Centre national de documentation pédagogique
M. le
président. Nous
commençons par une question du groupe de l’Union pour un mouvement populaire
La parole est à M. Guy Geoffroy.
La parole est à M. Guy Geoffroy.
M. Guy
Geoffroy. Monsieur
le Premier ministre, je veux vous citer trois adjectifs qui figurent dans le
rapport annuel de la Cour des comptes : « obsolète »,
« inefficient », « inefficace ». Ce sont en effet les
qualificatifs employés par la Cour des comptes au sujet du Centre national de
documentation pédagogique.
Après avoir lu ces propos, on comprend mieux pourquoi nos concitoyens sont inquiets, préoccupés, lorsqu’ils voient quelles sont les publications que le CNDP recommande à nos écoles (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste) : le livre Tous à poil, par exemple (M. Geoffroy brandit un exemplaire du livre), ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop !
Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
Après avoir lu ces propos, on comprend mieux pourquoi nos concitoyens sont inquiets, préoccupés, lorsqu’ils voient quelles sont les publications que le CNDP recommande à nos écoles (Exclamations sur les bancs des groupes SRC et écologiste) : le livre Tous à poil, par exemple (M. Geoffroy brandit un exemplaire du livre), ou d’autres publications que j’ai ici et que je pourrais vous montrer. Permettez-moi de le dire : cela commence à faire un peu trop !
Ma question s’adresse à vous, monsieur le Premier ministre, parce qu’elle concerne la nation toute entière. L’éducation nationale est envahie – ou est en voie de l’être – par la confusion du genre. (« Ah ! » sur les bancs des groupes SRC et écologiste.)
M. Guy
Geoffroy. Dans
l’académie de Nice, le programme académique de formation des chefs
d’établissement prévoit, entre la construction d’un emploi du temps et la
gestion et communication de crise, un atelier « Genre et éducation ».
(Exclamations sur divers bancs.) La personne qui anime cet atelier est
bien connue, notamment au sein d’une association qui s’est créée il y a un an
seulement et qui décrit clairement son objectif : pénétrer tous les
programmes académiques de formation. (Applaudissements sur quelques bancs du
groupe UMP. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Guy
Geoffroy. Voilà ce
que dit cette formatrice : « Dès le plus jeune âge, il faut expliquer
à un garçon qu’il peut très bien être une fille. Tout se vaut. Son apparence
physique n’a aucune importance. » (Exclamations continues sur les bancs
du groupe SRC.)
M. Guy
Geoffroy. « Et vice
versa pour une petite fille. »
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Monsieur le Premier ministre, quand allez-vous enfin être clair ? Quand allez-vous enfin mettre un terme à cette confusion du genre ? (Applaudissements sur de nombreux bancs du groupe UMP et sur plusieurs bancs du groupe UDI. – Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. le
président. La parole
est à M. le ministre de l’éducation nationale. (Huées sur les bancs du
groupe UMP.)
S’il vous plaît, mes chers collègues ! Écoutons la réponse du ministre !
S’il vous plaît, mes chers collègues ! Écoutons la réponse du ministre !
M. Vincent
Peillon, ministre
de l’éducation nationale. Monsieur le député, je ne peux pas imaginer que
vous ayez tant changé en trois ans, vous qui avez été, en 2010, le rapporteur
de la loi relative aux violences faites spécifiquement aux femmes (Protestations
sur les bancs du groupe UMP),…
M. Vincent
Peillon, ministre.
…et qui avez inscrit dans le code de l’éducation la phrase suivante :
« Une information consacrée à l’égalité entre les hommes et les femmes, à
la lutte contre les préjugés sexistes et à la lutte contre les violences faites
aux femmes et les violences commises au sein du couple est dispensée à tous les
stades de la scolarité. » (Applaudissements sur les bancs des groupes
SRC, écologiste et RRDP. – Exclamations sur les bancs du groupe UMP.))
M. Vincent
Peillon, ministre.
Nous avons sans doute été plus prudents que vos recommandations.
Vous avez laissé le Centre national de documentation pédagogique en grande souffrance pendant dix ans : cela explique les observations du rapport de la Cour des comptes. J’étais la semaine dernière à Poitiers…
Vous avez laissé le Centre national de documentation pédagogique en grande souffrance pendant dix ans : cela explique les observations du rapport de la Cour des comptes. J’étais la semaine dernière à Poitiers…
M. Vincent
Peillon, ministre.
…pour annoncer la réforme du CNDP, que vous auriez pu mettre en œuvre pendant
dix ans.
Par ailleurs, vous le savez, le pire ennemi de la démocratie est la démagogie.
Par ailleurs, vous le savez, le pire ennemi de la démocratie est la démagogie.
M. Vincent
Peillon, ministre.
La démagogie, c’est l’approximation dans les allégations. Jamais l’éducation nationale
n’a recommandé l’ouvrage dont vous avez parlé ; d’ailleurs, vous ne le
trouverez pas sur le site Éduscol. (Exclamations sur plusieurs bancs du
groupe UMP.)
La démagogie, c’est aussi jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
La démagogie, c’est aussi jouer sur des peurs. La théorie du genre n’a pas sa place à l’école, pour la bonne raison qu’elle n’existe pas. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
M. Vincent
Peillon, ministre.
La lutte pour le respect et l’égalité entre les filles et les garçons a toute
sa place à l’école. Vous l’avez souhaitée ; je la mets en œuvre en
consultant les parents et dans le respect permanent des enfants.
Par respect pour le travail des professeurs, qui est difficile, et pour l’école, que nous devons sanctuariser, je vous demande de faire attention aux rumeurs que vous répandez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
Par respect pour le travail des professeurs, qui est difficile, et pour l’école, que nous devons sanctuariser, je vous demande de faire attention aux rumeurs que vous répandez. (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC. – Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Vincent
Peillon, ministre.
Soyez rassurés quant à vos préoccupations ! Continuez votre travail !
Ne propagez pas des inexactitudes : elles ne servent pas la nation, elles
ne servent pas l’école, elles ne servent même pas votre groupe politique. (Applaudissements
sur les bancs des groupes SRC, écologiste, RRDP et GDR.)
……………………….
Fin du 1e extrait
_______________________________________________________________/
_2e extrait _
-----------------
Cannabis
M. le
président. La parole
est à M. Bernard Debré, pour le groupe de l’Union pour un mouvement
populaire.
M. Bernard
Debré. Ma
question s’adresse à M. le Premier ministre.
La semaine dernière, une sénatrice et un député écologistes, membres de votre majorité, ont présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis. Ces deux parlementaires ont franchi une limite : revendiquer la légalisation de l’usage d’une drogue, c’est une faute.
Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
La semaine dernière, une sénatrice et un député écologistes, membres de votre majorité, ont présenté une proposition de loi visant à autoriser l’usage du cannabis. Ces deux parlementaires ont franchi une limite : revendiquer la légalisation de l’usage d’une drogue, c’est une faute.
Oui, le cannabis, c’est une drogue, au même titre que l’héroïne, le crack ou la cocaïne.
M. Bernard
Debré. Ce n’est
pas une drogue douce, c’est une drogue tout court, une drogue qui fait des
ravages sur la santé, principalement chez les jeunes : addictions,
troubles, troubles cérébraux, schizophrénie, troubles somatiques. (« Très
bien ! » sur les bancs du groupe UMP). C’est une drogue dont la
consommation alimente un trafic gigantesque. C’est une drogue qui pourrit la
vie de centaines de milliers de Français, qui n’en peuvent plus, à Paris comme
en province, de vivre dans des quartiers tenus par des dealers.
Le rôle du Parlement, c’est de permettre aux forces de police d’arrêter ces trafiquants, à l’autorité judiciaire de les condamner et aux services fiscaux de les saisir au portefeuille. C’est aussi, et surtout, de développer des campagnes de prévention…
Le rôle du Parlement, c’est de permettre aux forces de police d’arrêter ces trafiquants, à l’autorité judiciaire de les condamner et aux services fiscaux de les saisir au portefeuille. C’est aussi, et surtout, de développer des campagnes de prévention…
M. Bernard
Debré. … l’école,
au lycée, dans les médias. Or, cette prévention est aujourd’hui quasi
inexistante. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
M. Bernard
Debré. Il est
vrai que votre politique de lutte contre les drogues est désastreuse. C’est
vous qui vouliez autoriser l’implantation de salles de shoot à
Paris !
M. Bernard
Debré. Au mois
d’octobre 2012, M. Vincent Peillon, ministre de l’éducation, s’est
prononcé – comble de l’hérésie – pour la dépénalisation du cannabis. On ne
compte plus le nombre de dealers…
M. Bernard
Debré.
…libérés : dix dans le Val-de-Marne, trois à Montpellier, partout !
Monsieur le Premier ministre, soutenez-vous cette initiative des écologistes de votre majorité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Monsieur le Premier ministre, soutenez-vous cette initiative des écologistes de votre majorité ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)
Mme Marisol
Touraine, ministre
des affaires sociales et de la santé. Monsieur le député, votre question
est indécente ! (Vives protestations claquements de pupitres sur les
bancs du groupe UMP.) Vous suscitez des débats là où il n’y en a pas. Vous
suscitez de la provocation, vous provoquez des rumeurs ! Personne, au
Gouvernement, ne propose de légaliser le cannabis !
Mme Marisol
Touraine, ministre.
Ma responsabilité, c’est de préserver les jeunes générations du risque que
présentent l’ensemble des drogues, de l’alcool, du tabac et des addictions. (Mêmes
mouvements).
Tout ce que vous voulez, vous, c’est agiter des inquiétudes et des peurs ! Je veux le dire de la manière la plus ferme qui soit : il n’y a pas aujourd’hui de politique de santé publique qui remette en cause l’interdiction du cannabis. Le cannabis est une drogue contre laquelle il faut lutter. Le cannabis provoque des ravages et nous devons tous ensemble faire en sorte que les jeunes qui, dans notre pays, sont plus nombreux que dans d’autres à en consommer, renoncent à ces addictions.
C’est la raison pour laquelle une politique de prévention…
Tout ce que vous voulez, vous, c’est agiter des inquiétudes et des peurs ! Je veux le dire de la manière la plus ferme qui soit : il n’y a pas aujourd’hui de politique de santé publique qui remette en cause l’interdiction du cannabis. Le cannabis est une drogue contre laquelle il faut lutter. Le cannabis provoque des ravages et nous devons tous ensemble faire en sorte que les jeunes qui, dans notre pays, sont plus nombreux que dans d’autres à en consommer, renoncent à ces addictions.
C’est la raison pour laquelle une politique de prévention…
Mme Marisol
Touraine, ministre.
…est engagée et sera poursuivie dans le cadre de la stratégie nationale de
santé en direction des jeunes générations, en particulier, à l’école.
Mme Marisol
Touraine, ministre.
Et je vous le dis, monsieur le député, ce n’est pas en agitant des inquiétudes
et de faux débats,…
Mme Marisol
Touraine, ministre.
…alors qu’au cours des dernières années la consommation de cocaïne et de
cannabis a augmenté, que vous apporterez des réponses solides et fiables aux
jeunes générations qui attendent des mesures en faveur de la santé, mais en
soutenant la politique de santé contre les addictions ! (Applaudissements
sur les bancs du groupe SRC.)
……………
Fin du 2e extrait
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