Éditorial de lucienne magalie pons
Depuis plus de 10 jours les médias font exploser des bombes à multiples détonations à savoir d'abord l'affaire 'Valls/ quenelle Dieudonné', et peu après le vaudeville présumé Hollande-Gay et révélé jeudi passé par Closer, relayé par tous les médias et les sites Internet des grands quotidiens et magazines et dans l'audio-visuel , dans une sorte de feux d'artifices dont le bouquet final n'est pas encore lancé, puisque les médias attendent des explications officielles qui ne viennent pas et se focalisent sur la situation politique qui devient de plus en plus opaque;
Aujourd'hui on nous répète en boucle avec des commentaires annexes que le Président Hollande se mure à l'Elysée depuis Jeudi pour préparer avec ses conseillers sa Conférence de Presse de Mardi, que Valérie Trierweiller fortement éprouvée est hospitalisée au Val-de-Grace depuis vendredi, et devrait peut-être en sortir aujourd'hui Lundi "dans la journée", et autour de toutes ces informations les médias ne tarissent pas d'autres révélations scabreuses liées à la relation supposée "Hollande-Gayet", notamment sur l'appartement où auraient eu lieu les rendez-vous.
Et ce qui occupent leurs esprits et fait tourner en plus leurs interrogations en long , en large et en travers, c'est de savoir où commence la vie privée pour faire place à la vie publique du Président, etc...., etc..., si c'est une affaire politique oui ou non ? si c'est une affaire publique oui ou non, si François Hollande est un homme normal.., avec des réactions normales .., un séducteur, etc..., etc..., s'il s'agit d'un vaudeville, ou d'un mélodrame, si François a droit ou non a une vie privée comme un simple citoyen, s'il a été imprudent , s' il a eu tort ou raison d'installer Valérie Trierweiller comme une "première dame de France" ( sans statut) avec un bureau à l'Elysée avec un cabinet, secrétariat et conseillers, et une page sur le site officiel de la Présidence de la République, et de l'emmener avec lui dans ses voyages officiels en lui faisant jouer officiellement le rôle protocolaire comme le ferait une épouse de Président, etc... etc....
Et tout ce battage médiatique n'a laissé que peu de place a des informations qui en d'autres temps faisait la Une des informations politiques, c'est ainsi qu' on n'a que très peu entendu parlé d'une réunion prévue pour hier dimanche à Paris le 13 janvier dans la
capitale française à Paris , en effet est passée inaperçue l'annonce qui en a été faite jeudi par le porte parole du Quai d'Orsay Romain Nadal, annonce selon laquelle le
ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, rencontrerait à
Paris ses homologues russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry, et onze des pays membres du groupe des Amis de la Syrie en présence du
président de la Coalition nationale syrienne, Ahmed Al-Jarba, réunion : "Laurent Fabius rencontrera dans les jours qui viennent plusieurs de
ses homologues, dont, évidemment, MM.Kerry et Lavrov", avait déclaré notamment Romain Nadal , en ajoutant que les détails sur les rencontres prévues seraient
communiqués plus tard.
.
Pour en savoir plus nous avons consulté les médias Russes et relevé sur Internet sur le site "La Voix de la Russie" un article du 9 Janvier qui nous en apprend un peu plus long en tout cas l'essentiel :
Source - Voix de la Russie" -.
copié/collé
PARIS, 9 janvier - RIA Novosti
Le
ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, rencontrera à
Paris ses homologues russe et américain, Sergueï Lavrov et John Kerry, a
annoncé jeudi le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, lors d'un
point de presse régulier.
"Laurent Fabius rencontrera dans les jours qui viennent plusieurs de
ses homologues, dont, évidemment, MM.Kerry et Lavrov", a déclaré
M.Nadal, ajoutant que les détails sur les rencontres prévues seraient
communiqués plus tard.
Selon la diplomatie russe, lors d'une rencontre le 13 janvier dans la
capitale française, MM. Lavrov et Kerry évoqueraient les préparatifs de
la conférence internationale de paix sur la Syrie prévue le 22 janvier à
Montreux, en Suisse.
Par ailleurs, on apprend la tenue le 12 janvier à Paris d'une réunion
des onze pays membres du groupe des Amis de la Syrie en présence du
président de la Coalition nationale syrienne, Ahmed Al-Jarba. Il y sera
aussi question de de la conférence internationale sur la Syrie, dite
Genève-2, visant à établir les conditions d'une transition politique
pour le pays, en présence de représentants du régime de Damas mais aussi
de l'opposition syrienne.
fin du copié/collé
______________________/
- suite de l'Editorial Certes nous avons sur le site Offciel "Diplomatie Française "des informations très officielles, sur cette réunion, mais ce que nous attendons ce sont les réactions et commentaires des médias.
Voici ces renseignements officiels ci-dessous en copié/collé :Rencontre ministérielle sur la Syrie - déclaration du Core Group Paris, 12 janvier 2014)
Nous, Ministres des Affaires étrangères
de l’Allemagne, de l’Arabie Saoudite, de l’Egypte, des Emirats arabes
Unis, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, de la Jordanie, du
Qatar, du Royaume-Uni et de la Turquie, nous sommes réunis aujourd’hui à
Paris avec une délégation de la Coalition nationale syrienne menée par
son président Ahmad al Jarba, et avons adopté la déclaration du Core
Group suivante :
1. Nous soutenons le droit du peuple syrien à déterminer
son propre destin et à se défendre face à l’oppression. La conférence
de Genève II, fondée sur la pleine mise en œuvre du communiqué de
Genève, doit permettre au peuple syrien de prendre en main son destin et
mettre fin au régime despotique actuel, à travers une véritable
transition politique.
2. Nous condamnons dans les termes les plus fermes les
atrocités commises quotidiennement par le régime contre son propre
peuple, avec le soutien du Hezbollah et d’autres groupes étrangers. Nous
exprimons notre indignation en particulier face à l’utilisation
intensive de barils d’explosifs contre la population de la ville d’Alep,
qui ont fait plus de 700 morts et 3000 blessés depuis le 15 décembre,
et dans plusieurs autres endroits à travers la Syrie. Nous sommes
révoltés par la stratégie du régime consistant à affamer la population
pour qu’elle se rende, qui prive notamment de nourriture et de
médicaments plus de 200.000 personnes dans la banlieue de Damas et dans
la vieille ville de Homs. Nous rappelons que toute stratégie visant à
affamer des civils constitue un crime de guerre. On ne doit pas attendre
de la communauté internationale qu’elle tolère la poursuite de tels
crimes.
3. L’accroissement des souffrances du peuple syrien du
fait du régime nuit gravement aux chances de succès de la Conférence de
Genève II. Le régime doit remplir les obligations prévues par les
résolutions du Conseil de sécurité des Nations Unies 2042 et 2043 qu’il a
formellement acceptées, et doit en particulier mettre immédiatement un
terme aux attaques indiscriminées contre des civils, et libérer toutes
les personnes détenues arbitrairement. Il doit permettre un accès
humanitaire immédiat et sans entrave à l’ensemble du territoire syrien
par des opérations transfrontalières et à travers les lignes de front.
Nous demandons instamment à la Russie et à l’Iran d’user de toute leur
influence sur le régime pour qu’il agisse en conséquence. Nous déplorons
que le Conseil de sécurité de l’ONU n’ait pas pu s’exprimer depuis la
déclaration présidentielle du 2 octobre. Considérant que la situation
continue de se dégrader, nous appelons à une résolution humanitaire du
Conseil de sécurité des Nations Unies.
4. Nous réaffirmons notre conviction que la seule
solution au conflit est une véritable transition politique, fondée sur
la pleine mise en œuvre du communiqué de Genève et préservant la
souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de
l’Etat syrien.
5. Nous nous félicitons de l’invitation adressée par le
Secrétaire général des Nations Unies, qui convie les parties à la
conférence de Genève II pour mettre pleinement en œuvre le communiqué de
Genève, avec l’objectif prioritaire de former, par consentement mutuel,
un gouvernement de transition doté des pleins pouvoirs exécutifs. Nous
rappelons que l’invitation indique clairement que la participation à la
Conférence sera considérée comme un engagement vis-à-vis cet objectif.
6. En conséquence, nous condamnons fermement les
dernières déclarations du régime, par lesquelles il refuse de se rendre à
Genève pour établir une transition politique. Ces déclarations
contredisent complètement le Communiqué de Genève, entériné par la
résolution 2118 du Conseil de sécurité des Nations Unies, à laquelle le
régime doit se conformer. En outre, la perspective d’une élection
présidentielle organisée par le régime, dans laquelle Bachar al-Assad se
présenterait, est totalement contradictoire avec le processus de Genève
II et son objectif d’une transition démocratique négociée. Une telle
parodie de scrutin, visant à maintenir au pouvoir un homme dont les
Nations Unies considèrent qu’il a commis des crimes de guerre et des
crimes contre l’humanité, ne ferait qu’alimenter le conflit et augmenter
le risque d’une partition du pays. Si un tel scrutin devait se tenir,
nous le considérerions comme totalement nul et non avenu.
7. Nous réaffirmons notre plein soutien au communiqué
ministériel du Core Group du 22 octobre 2013. Les négociations pour
former le gouvernement de transition, sous la médiation du Représentant
spécial conjoint, doivent commencer dès le 24 janvier et ne doivent pas
se tenir indéfiniment. Le processus de Genève II doit déboucher sur des
progrès tangibles et immédiats pour le peuple syrien. Au cours des
négociations, toutes les parties doivent mettre fin à l’utilisation
d’armes lourdes et mettre en œuvre des pauses humanitaires. Dès que le
gouvernement de transition sera mis en place, toutes les parties devront
coopérer avec ce dernier pour assurer l’arrêt définitif de la violence à
travers le pays. Conformément au communiqué de Genève, une fois le
gouvernement de transition établi et doté du contrôle sur toutes les
institutions gouvernementales, comme spécifié par la lettre d’invitation
du Secrétaire général des Nations Unies, y compris sur les forces
armées, les services de sécurité et de renseignement, Assad et ses
proches collaborateurs ayant du sang sur les mains ne joueront plus
aucun rôle en Syrie.
8. Tous ceux qui ont commis des crimes de guerre ou des
crimes contre l’humanité doivent être tenus responsables. Nous
réaffirmons notre soutien aux mécanismes de justice pénale
internationale pour parvenir à la réconciliation, la vérité, la
non-impunité des coupables de violations flagrantes, et permettre des
recours efficaces et l’indemnisation des victimes.
9. Nous demandons instamment à la Coalition nationale de
répondre positivement à l’invitation à former la délégation de
l’opposition syrienne, envoyée par le Secrétaire général des Nations
Unies. Nous invitons la Coalition à former, dès que possible, une
délégation des forces de l’opposition pour participer au processus
politique à partir du 22 janvier. La Coalition nationale, le
représentant légitime du peuple syrien, devra établir une délégation qui
reflète la diversité de la société syrienne et qui respecte la parité.
Nous nous engageons à soutenir pleinement l’opposition lors de la
Conférence de Genève II.
10. Nous soutenons fortement la vision exprimée par la
Charte nationale adoptée au Caire, qui ouvre la voie à une Syrie
démocratique et pluraliste.
11. Nous saluons l’initiative du Koweït d’accueillir la
deuxième Conférence internationale humanitaire des donateurs pour la
Syrie, le 15 janvier. Nous appelons tous les pays à mobiliser des
ressources financières pour répondre aux besoins à l’intérieur de la
Syrie, y compris dans les zones libérées, attaquées et assiégées, ainsi
que dans les pays de la région qui ont généreusement accueilli un nombre
croissant de réfugiés. Nous reconnaissons l’impact social, économique
et financier considérable que ces réfugiés ont sur leurs sociétés, et
appelons la communauté internationale à assumer ses responsabilités en
partageant le fardeau. Nous saluons également la tenue à Urfa (Turquie),
le 17 janvier, d’une rencontre du HCR et des pays voisins de la Syrie,
qui mettra l’accent sur la pression accrue pesant sur les pays d’accueil
et les communautés hôtes, alors que le nombre de réfugiés de Syrie
dépasse 2,5 millions. Nous soulignons l’importance de répondre aux
besoins des personnes déplacées à l’intérieur de la Syrie, concentrés
dans certaines régions, qui cherchent refuge et protection. Il est
essentiel d’augmenter le niveau de l’aide humanitaire, en particulier
dans les zones libérées, contestées et assiégées. Ce soutien passe
notamment par l’aide au gouvernement provisoire et à l’Unité de
coordination des aides de la Coalition, ainsi qu’aux réseaux locaux de
solidarité. Nous exprimons notre plein soutien au travail effectué par
la secrétaire générale adjointe des Nations Unies pour les affaires
humanitaires, le HCR, les agences spécialisées des Nations Unies et tous
les acteurs humanitaires pour alléger les souffrances du peuple syrien,
et soulignons la nécessité urgente de parvenir à des résultats
significatifs.
12. Tous les groupes armés doivent respecter les valeurs
démocratiques et pluralistes, reconnaître l’autorité politique de la
Coalition nationale et accepter la perspective d’une transition
démocratique négociée à Genève sur la base des objectifs énumérés
ci-dessus. Nous les exhortons à faciliter l’accès humanitaire et à
respecter le droit humanitaire, ainsi que le travail des acteurs
humanitaires et des journalistes. Nous exhortons également les groupes
armés de l’opposition qui aspirent à une Syrie libre et pluraliste à
s’unir et à assurer la sécurité des civils dans les zones sous leur
contrôle, y compris face aux violations des groupes extrémistes.
13. Nous condamnons la présence de combattants étrangers
en Syrie, à la fois ceux qui luttent avec le régime comme le Hezbollah
et d’autres forces soutenues par l’Iran, et ceux qui se battent au sein
d’autres groupes extrémistes. Nous exigeons leur retrait immédiat. Il
est important que les pays qui soutiennent et encouragent ces groupes
cessent de le faire, et que tous les groupes respectent la souveraineté
et l’intégrité territoriale de la Syrie. Nous appelons instamment la
communauté internationale à envisager des mesures politiques et
économiques pour obliger la branche militaire du Hezbollah, une
organisation terroriste, et les autres groupes soutenus par l’Iran, à se
retirer de Syrie.
14. Nous soutenons pleinement le Conseil militaire
suprême de l’Armée syrienne libre et les autres forces de l’opposition
démocratique dans leur action contre l’Etat islamique en Irak et au
Levant (EIIL). Les groupes extrémistes font le jeu du régime, et
ternissent l’image des forces de l’opposition syrienne démocratiques et
légitimes en les privant de soutien local et international. Nous
exhortons les forces de l’opposition démocratique à continuer leur
combat contre les groupes affiliés à Al-Qaïda. Nous partageons une
préoccupation croissante face à la propagation de groupes extrémistes, y
compris l’EIIL et Jabhat al- Nosra. Le régime, contrairement à ce qu’il
prétend, ne prend aucune mesure significative pour lutter contre
l’extrémisme. Au contraire, il alimente cette menace en facilitant son
développement dans le but de miner l’opposition démocratique. La
détermination de Bachar al-Assad à s’accrocher au pouvoir, et la
brutalité du régime, sont les racines de l’extrémisme en Syrie. Tant que
Bachar al-Assad restera au pouvoir, il n’y aura aucune perspective de
stabilité et de paix en Syrie et dans la région. Ce n’est que lorsque le
peuple syrien sera maître de son avenir qu’il y aura une perspective de
paix et de stabilité en Syrie./.
fin du copié collé
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Au moment où je rédifeais ce matin mon éditorial, Jean-Jacques Bourdin recevait Laurent Fabius sur BFMTV RMC, la vidéo de l'émission n'était donc pas téléchargeable, nous sommes revenu sur le site cet après-midi et finalement nous avons pu la télécharger et publier ci-dessous :
Jean-Jacques Bourdin reçoit Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères.
Auteur : Jean-Jacques Bourdin
Finalement l'entretien quelque soit les sujets abordés est resté en retrait par rapport à ce nous espérions entendre, tant en ce concerne les actualités nationales qu'internationale.
Une certaine prudence dans les propos, tout réside dans des explications sur des processus en cours ou projetés sur lesquels Laurent Fabius décrit les intentions mais se garde de s'avancer en annonçant un calendrier.
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Revue de Presse
articles récents et moins récents antérieurs à la réunion :
source - Voix de la Russie :
Autres sources :
RTL.fr - il y a 1 jour
Une nouvelle réunion du groupe des onze pays "Amis de la Syrie" doit ... le ministre des Affaires étrangères français Laurent Fabius et son ...
Réunion des Amis de la Syrie à Paris: onze amis pour convaincre l ...
www.rfi.fr/.../20140112-amis-syrie-paris-onze-convaincre-opposition-ge...
Il y a 19 heures - La réunion des Amis de la Syrie s'est ouverte ce dimanche matin 12 ... à Paris, le Français Laurent Fabius, l'Américain John Kerry, plusieurs ...