Relais d'opinions /
Mon correspondant et ami de pensées et d'opinions , le journaliste et écrivain Kader Hamiche a écrit en décembre 2013 un excellent réquisitoire contre l'immoralité du rapport de l’UNESCO intitulé " Directives internationales pour l'éducation sexuelle" publié en juin 2013 , concernant "l'éducation sexuelle" des enfants en quatre groupes d’âge : 5 à
8 ans, 9 à 12 ans, 12 à 15 ans, et 15 ans à 18 ans, en soulignant que c'est sur la base de ce document ( que je considère comme scandaleux ) que la députée portugaise au Parlement Européen Edite Estrela, avait
rédigé et tenté de faire passer en force un rapport "sur la santé et les droits sexuels et génésiques", qui a été heureusement rejeté par le Parlement Européen le 18 décembre 2013.
Je partage totalement l'opinion de Kader Hamiche sur ce
sujet qui devrait tenir en alerte de vigilance tous les parents dont
le devoir est de protéger les enfants contre l'enseignement et la
propagande de la scandaleuse théorie des genres que le pouvoir et par ailleurs dans la société certains courant de pensées dévoyées et perverses veulent imposer à leurs enfants , et c'est donc cet article du 24 décembre, écrit par Kader Hamiche et publié sur son blog, que j'ai sélectionné en priorité et choisi de publier in extenso ci-dessous en copié/collé :
"Mon blog-notes du mardi 24 décembre 2013,
"Mon blog-notes du mardi 24 décembre 2013,
Ce mardi, j’avais l’intention d’écrire quelques lignes sur la décision du Conseil d’Etat de laisser finalement les chefs d’établissements scolaires sans directives quant au port du voile par les mères accompagnant les enfants lors des sorties scolaires. Je comptais également parler de Poutine, qui fait apparemment l’objet d’attaques en règle de tous les plumitifs et gloseurs de la sphère bobo-politico-médiatico-européiste. Mais, au dernier moment, j’ai eu connaissance du rejet par l’assemblée plénière du Parlement européen d’un certain rapport Estrela sur « la santé et les droits sexuels et génésiques ». Un sujet sur lequel il y a beaucoup à dire. Les deux premiers sujets seront donc évoqués dans une deuxième livraison.
Un rapport de l’UNESCO appelé « Directives internationales pour l’éducation sexuelle »
et publié en juin 2013 sépare les enfants en quatre groupes d’âge : 5 à
8 ans, 9 à 12 ans, 12 à 15 ans, et 15 ans à 18 ans, et propose de
pousser leur éducation sexuelle au-delà de ce qui se faisait jusqu’à
présent. Par exemple, ils sauront à tout juste 5 ans que « toucher et
frotter ses parties génitales s’appelle masturbation » et que les parties privées « procurent du plaisir une fois touchées par quelqu’un ».
Et on leur enseignera « le rôle du genre, les stéréotypes et la
violence basée sur le sexe ». A 9 ans, ils apprendront les « effets
positifs et négatifs des aphrodisiaques » et seront confrontés avec des
idées comme « l’homophobie, la transphobie et l’abus de pouvoir ». À 12 ans, ils apprendront les « motifs » de l’avortement et, à 15 ans, ils sauront comment y avoir droit et accès.
C’est sur la base de ce document
qu’une certaine Edite Estrela député portugais au Parlement européen, a
rédigé et tenté de faire passer en force un rapport dit sur la santé et les droits sexuels et génésiques. Que dit ce rapport sulfureux et heureusement rejeté ce 18 décembre ? Selon Valeurs actuelles, il « proposait
que l’Union européenne finance l’avortement à travers le monde et la
recherche destructrice sur l’embryon humain, réduise le droit à
l’objection de conscience pour les maires ou rende obligatoire
l’enseignement de la théorie du genre à l’école ». Plus largement, une
éducation sexuelle à l’école perçue par l’Observatoire de la théorie du genre comme « le cheval de Troie » de ladite théorie.
En réalité, l’école, selon moi,
n’est rien moins que le lieu d’expérimentation du projet de changement
radical de société forgé par les Epiméthée que sont nos élites
maçonniques et internationalistes. Loin de se contenter de gouverner
notre vie sociale et politique contre nos aspirations, elles veulent
aussi régenter nos vies, nos idées, nos penchants, nos pensées. Le plus
court moyen est de commencer dès l’école. Cette école dont le ministre,
le franc-maçon Vincent Peillon écrivait dans son ouvrage paru en 2008 La révolution française n’est pas terminée : « La révolution implique l’oubli total de ce qui précède. La révolution donc l’école a un rôle fondamental : dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen.
C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qu’opère
l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé,
ses nouvelles tables de la loi ». L’éviction
des familles de tout processus de décision touchant à l’avenir de leurs
enfants est une caractéristique de cette démarche.
________________________________________
Voici ce que j’en écris dans La France Confisquée (p. 168).
Enfin, l’école ose aller jusqu’à plonger jusqu’au tréfonds de
l’intimité de nos enfants. En l’an 2012, elle considère que l’éducation
sexuelle est de sa responsabilité ; l’école propose des contraceptifs
aux enfants de quinze ans dont elle a la charge, à l’insu de leurs
parents ; l’école est à deux doigts de projeter à des enfants de cours
élémentaire un dessin animé mettant en scène l’homosexualité et
d’organiser des débats sur le sujet ; et voici qu’un ministre de la
République (Najat Vallaud-Belkacem) demande qu’on indique l’éventuelle
orientation homosexuelle des personnages qui peuplent les livres
scolaires. Ce faisant, elle pense évidemment à ceux qu’elle préjuge
positifs, les Verlaine, les Rimbaud, et on voit bien où elle veut en
venir : faire croire aux enfants que l’homosexualité est un plus.
Autrement dit, elle veut instrumentaliser les morts pour faire la
promotion de l’homosexualité. Mais sait-elle que ces deux grands poètes
se soûlaient de conserve et se livraient à des scènes de ménage en
public et sans honte aucune ? Faudra-t-il dire aux enfants de France que
l’auteur du « Dormeur du Val » était un poivrot et celui de « Chanson
d’automne » un pochetron ? Et songe-t-elle qu’il y a eu des homosexuels
parmi les grands criminels de l’Histoire ? Depuis quand les orientations
sexuelles des grands hommes influent-elles sur leur œuvre, qu’elle soit
historique, littéraire, artistique ou sociale ? La pédérastie était
considérée par les Grecs anciens comme un bon vecteur d’éducation des
enfants et professée comme telle par tous les philosophes de l’ère
pré-chrétienne ; aujourd’hui, on la punit comme un crime. Où est la
vérité ? Quel apport serait pour nos enfants d’apprendre que les
légionnaires de César, défilant pour son triomphe, chantaient : « Toutes
les femmes de Rome sont à César ; César est à ses soldats » ? Aux
femmes, Frédéric II de Prusse préférait, si l’on en croit ce grand
amateur de ragots qu’était Voltaire, les officiers de sa garde ; faut-il
attribuer à ces penchants la grandeur du règne de ce monarque à la fois
guerrier, législateur, philosophe, artiste, etc. ? Alors, en quoi tout
cela regarde-t-il l’éducation des enfants ? L’école peut-elle être autre
chose qu’un lieu sacré, un sanctuaire où se dispense et s’acquiert le
savoir, le savoir seul, le savoir universel ? Et pourquoi faudrait-il
plaquer sur une Histoire trois fois millénaire un concept apparu il y a
moins de cent-cinquante ans ?
Mais, surtout, quel adulte raisonnable ou simplement doté d’une once
de bon sens peut imaginer que les enfants du primaire soient en
situation de recevoir des informations sur des questions que la nature
elle-même n’a pas voulu mettre à leur portée et qu’elle a réservées pour
un âge ultérieur ? Qui peut affirmer sans contestation possible que des
enfants de douze à quinze ans, en pleine puberté, soient à même
d’encaisser sans dommage ou, en tout cas, sans en être perturbés, des
révélations sur la troublante chimie qui s’opère dans tout leur être
intime ? Et même après que celle-ci ait fait son œuvre et que les
enfants, chacun à son heure, aient atteint l’âge d’expérience, qu’est-ce
qui autorise les adultes à s’immiscer dans la découverte de ce qui
relève non pas d’on ne sait quel honteux secret mais du mystère[1] ? A quel titre des gens qui ont eu la chance de découvrir par eux-mêmes cette chose merveilleuse[2]
qu’est leur propre sexualité s’arrogeraient, fût-ce sous prétexte
d’éducation, le droit de priver nos enfants de la virginité de cette
révélation, avec le risque d’en gâter le charme en y plaquant leur
propre subjectivité ? Et, à supposer que cette éducation sexuelle,
puisqu’on ose appeler cela une « éducation », soit inculquée de la
manière la plus neutre et la plus précautionneuse possible, et qu’elle
n’ait aucun effet néfaste sur les enfants, à quel titre un enseignant,
qui n’est que de passage dans leur vie, aurait-il le droit ou serait-il
investi du pouvoir de se substituer aux parents qui, eux, seront à
jamais concernés par la vie de leurs enfants ?
[...]Seule une philosophie de nature totalitaire peut inspirer à nos
responsables politiques, à nos élites et à nos « sachant » un projet tel
que celui qui consiste à vouloir tout savoir, tout guider et tout
contrôler de la vie de nos enfants et, en définitive, à se servir d’eux
pour modeler la société selon leurs propres vues, en balayant tout ce
qu’on sait et, plus encore, tout ce qu’on ignore de l’enfance et en
confisquant la mission d’éduquer des parents. Comment ne pas s’inquiéter
de ce que Vincent Peillon, l’actuel ministre de l’Éducation nationale a
écrit dans un ouvrage paru en 2008 : La révolution française n’est pas terminée ? A savourer lentement ! « La révolution française, y lit-on, c’est un commencement absolu, une régénération, une expiation du peuple français. […]La révolution implique l’oubli total de ce qui précède. […] La révolution donc l’école a un rôle fondamental : dépouiller l’enfant de toutes ses attaches pré-républicaines pour l’élever jusqu’à devenir citoyen.
C’est bien une nouvelle naissance, une transsubstantiation qu’opère
l’école et par l’école, cette nouvelle église avec son nouveau clergé,
ses nouvelles tables de la loi (souligné par nous). » C’est le
projet des francs-maçons français et il fait froid dans le dos !
L’auteur, philosophe de formation et apparemment admirateur de Platon, a
sans doute mal assimilé ses thèses. Quand Platon parlait dans la République de
gouvernement des philosophes, il voulait dire des amoureux de la
sagesse, de ceux qui cherchent la vérité et n’ont jamais la prétention
de l’avoir trouvée, pas des idéologues totalitaires à la mode des
frères. [...]
[1] « Il importe que le mot « amour » soit rempli de mystère et non de péché, de tabou, de vertu, de carnaval romain…etc. » Léo Ferré
[2] Au sens premier d’étonnante, surprenante, admirable, prodigieuse, exceptionnelle, etc. (du latin mirabilia).
Fin du Copié/Collé
Sur le le blog de Kader Hamiche cet article est suivi de commentaires que nous vous invitons à retrouver en cliquant sur le lien ci-contre : Mon blog-notes du mardi 24 décembre 2013.
Mais nous n'en resterons pas là, nous vous invitons si vous le souhaitez à lire les articles de Kader Hamiche de décembre 2013 dont liens actifs ci-dessous
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