L'UMP
est de nouveau dans l'impasse ce mercredi Jean François Copé a balayé sa proposition de référendum, ses pressions
exercées à l’encontre de François Fillon pour que celui-ci renonce à former un
Groupe « Le Rassemblement UMP » n’ont pas abouti et en milieu de journée en ouvrant nos écrans
nous apprenions qu’il venait de poser un ultimatum à François Fillon que l’on peut résumer ainsi : soit
François Fillon dissous son groupe « Le Rassemblement UMP » avant 15
h., et il maintient sa proposition de référendum,
soit il ne le dissous pas et il n’est
plus question d’organiser un référendum.
Jean-François
Copé a certainement vu rouge
ce matin en effet en découvrant
que les statuts du groupe « Le Rassemblement UMP » ont été
publiés au Journal Officiel.de ce jour.
Un
sale coup pour sa fanfare !
Interrogé
vers 8 h. ce matin sur Europe 1
au sujet du référendum … Jean
François a estimé : « Les
conditions ne sont pas réunies » en
reprochant à François Fillon d’avoir
maintenu son groupe « dissident » à l’Assemblée nationale,
le Rassemblement UMP.
A partir de
8 h 30 environ le camp Fillon a
régi en cascade au refus de Jean
François Copé d’organiser un référendum, ,
Christian Estrosi , proche de François Fillon , député Maire de
Nice, a déclaré : « On n’a pas reculé de dix cases, ….. Nous avions obtenu une petite avancée de
Jean-François Copé. Maintenant, c’est Jean-François Copé qui assume cette
responsabilité. Mais nous restons sur la même position : nous devons permettre
aux militants de voter de nouveau pour qu’il y ait un président légitime à la
tête de l’UMP »
De
son Côté, .interrogé sur France Info
, Laurent Wauquiez, autre proche de
François Fillon, député maire du Puy-en-Velay , a souligné « celui qui dit toujours non (
J-F- Copé) prend une lourde responsabilité ». en rappelant « le ras-le-bol » et « la
lassitude » des militants UMP, « Il y avait un bout de ciel bleu qui était en
train de s’ouvrir, on ne peut pas lui tourner le dos. »
D’un
autre côté, François Fillon et ses partisans ont
toujours affirmé qu’ils seraient prêt à réintégrer le Groupe
l’UMP à condition de négocier avec Jean-François Copé les conditions de
l’organisation d’un référendum. « Dès qu’il y aura un accord sur les modalités
du nouveau vote, Francois Fillon demandera à son groupe de réintégrer le groupe
UMP et mettra fin aux procédures judiciaires en cours », peur-t-on lire dans le communiqué de l’équipe
de l’ancien Premier ministre.
Vers
11 H 27 Jean-François Copé revenait
à la charge contre le camp Fillon, selon
son entourage Jean-François Copé rejette la proposition de François Fillon,
d’organiser un nouveau vote des militants en échange du renoncement à créer un
groupe parlementaire dissident : « On ne discute pas sous ces conditions-là… Ça
ne marche pas. S’ils veulent aller en justice, qu’ils y aillent ».
Il
est bien sûr que la proposition de Jean-François Copé hier était destinée à ne
pas aboutir puisque dès hier soir il indiquait que les conditions n’étaient pas
réunies avant même d’avoir envisagé d’établir un agenda de rencontres pour
commencer à négocier.
Entre
temps depuis ce matin les copéistes n’arrêtent pas de faire des déclarations
pour soutenir Copé, inutile de les reproduire ici vous les trouverez dans vos journaux.
Par
ailleurs des médias font circuler des rumeurs aussitôt démenties, par exemple
que Nicolas Sarkozy allait publier un communiqué ou souhaitait s’exprimer en direct sur la crise
de l’UMP.
A
notre avis libéré comme nous sommes libérés des contraintes du sensationnel qui
conditionnent les performances des médias officiels, nous pensons que dans sa prudence, si Nicolas Sarkozy intervient une nouvelle
fois par arbitrer les conflits, il le fera comme membre très influent de l’UMP et en interne, sans s’exposer à l’opinion publique,
n’oublions qu’il est membre de droit du Conseil Constitutionnel et qu’il est
tenu au devoir de discrétion et de neutralité que lui impose sa charge.
15
h : l’Ultimatum n’a rien donné, François
Fillon et son camp sont restés sur leur
position :
Le camp Copé met fin aux négociations suite au
refus de François Fillon "François.
Fillon a refusé la main tendue par Jean-François Copé, maintenant il faut faire
avancer l'UMP", a déclaré Michèle Tabarot , la vice-présidente sur
i>Télé.
Que
dire de plus ? , les médias depuis 15 heures tournent encore la moulinette
en envisageant différentes hypothèses et en citant différentes initiatives et
propositions émanant des copéistes, mais aucune n’a été validée par
Jean-François Copé, il a tranché la question officiellement, sa position qui est celle que la Vice Présidente Michèle Tabarot
a déclarée.
Point
barre.
Pour
comprendre ce qui s’est passé aujourd’hui nous vous proposons ci-dessous de revoir les rebondissements d’hier Mardi 27
novembre qui finalement laissait présager la cata d’aujourd’hui, enfin
cata surtout pour les militants de
base de l’UMP qui resteront muselés, les
caciques du sommet eux finiront bien par s’en sortir, puisque quelles que soient
les procédures de raccordement ou de revoyure qu’ils utiliseront pour
éliminer l’un ou l’autre des candidats du véritable enjeux de 2014, il y en aura
toujours un au moins à se présenter.
Hier :
Revenir sur ce qui s’est passé hier pour
comprendre ce qui arrive aujourd’hui :
Hier
soir l’UMP ne paraissaient plus en crise
politique, mais en négociations qui
s’annonçaient dans ses prémices rudes et
difficile , puisque les deux têtes de
camp François Fillon et Jean-François Copé s’étaient rencontrés dans l’après midi, sous le conseil
de Nicolas Sarkozy, et qu’à la suite de cette rencontre Jean François Copé avait
proposé d’organiser un référendum pour demander
aux militants s’ils voulaient revoter,
tout en formulant des conditions qui
s’apparentent plus à des exigences , à savoir que François Fillon renonce au Groupe « Le
Rassemblement UMP » qu’il vient de former , et à tout recours en
justice contre le résultat des élections
du 18 novembre dernier, et que de l’autre côté nous savions déjà par les
médias, selon les déclarations des partisans de
François Fillon sur les plateaux
télévisés, que François Fillon et ses partisans ne céderaient pas sur ces
deux exigences, en effet nous avons entendu des uns et des autres fillonistes
que le Groupe « Le Rassemblement UMP » était déjà constitué et que sa déclaration avait déjà été déposé hier sur le bureau du
Président de l’Assemblée Nationale , et que ce Groupe constituait leur garantie jusqu’aux opérations de
vote, dont ils entendaient aussi négocier les conditions d’organisations notamment en exigeant qu’elles soient notamment organisées et contrôlés par un
organisme extérieur et indépendant de l’UMP, et qu’elles aient lieu par vote
numérique .
Comme
on le voit les exigences des uns et des autres étaient très contradictoires, incompatibles en l’état
« brut de béton », et c’est pourquoi
tout le monde doué d’une lucidité normale, à part quelques médias qui y voyaient
une ouverture, s’attendait à des négociations très serrées qui se
présenterait comme un nouveau bras de
fer au sein du parti .
Résumé des positions d’Hier matin
Position
de François Fillon dans la matinée
du Mardi 27 Novembre :
La
journée d’hier s’annonçait donc
comme décisive pour parvenir à un compromis, en début de journée avant et après la réunion des parlementaires UMP ,
d’une part sous la présidence de Christian Jacob , Chef du Groupe UMP à
l’Assemblée Nationale, d’autre part avec François Fillon qui réunissait les
parlementaires qui le soutiennent, la position des deux camps n’avait pas
semblé évoluer , chacun des deux camps restant sur ses positions
Avant
d’entrer dans le vif du sujet rappelons
quelles étaient les positions respectives de des chefs de camp
opposés :
Quelle
était la position de François Fillon ?
Pour
François Fillon il dénonçait toujours les irrégularités constatées en
soulignant que tous les moyens de l' UMP avaient été mobilisés au profit exclusif de
l’un des candidats, que les opérations
de vote s’étaient déroulées, dans
certains bureaux, dans une confusion invraisemblable, que la commission de contrôle(Cocoe) avait oublié
trois fédérations dans son décompte, et que
la commission des recours avait siégé de manière totalement illégale, avec une
majorité de partisans de l’un des candidats, et rendu un verdict discrédité avant même d’être
livré.
En
conséquence il se positionnait comme responsable, en face des parlementaires
qu’il avait réuni et au-delà en face des militants du parti , au nom de l’unité du parti , pour rendre
justice à tous les adhérents, à cet effet
il proposait de revoter, dans un
geste de réconciliation , « la seule solution qui vaille, la
seule solution qui soit sage, efficace et démocratique , d’après sa
déclaration et ce qui est indiqué sur
son site dans un message destiné aux militants daté du 27 septembre 2012 .
Il
demandait donc formellement et officiellement
à Jean-François Copé une nouvelle élection dans trois mois, sous le
contrôle d’une commission indépendante.
Parallèlement
à cette demande, François Fillon
proposait aux députés de l’UMP la
constitution d’un groupe parlementaire provisoire « Le Rassemblement UMP »,
dont la vocation serait d’exiger que la parole soit rendue aux militants et il
promettait que lors qu’une nouvelle
élection serait décidée dans la transparence,
ce nouveau Groupe
rejoindrait le groupe originel de
l’UMP de l’Assemblée nationale.
Enfin
François Fillon affirmait : « Nous sommes UMP et nous restons à
l’UMP, mais notre voix doit être entendue ! ……., Nous ne réclamons rien d’autre
que de remettre le sort de l’UMP entre les mains des militants, ……. Rien
n’est plus légitime, rien n’est plus transparent, rien n’est plus noble que
d’en appeler à votre arbitrage pour résoudre la crise que nous vivons.
Quelle
était la position de Jean François Copé ?
De
grand matin Mardi ? Jean-François
Copé avant de se rendre à l’Elysée ou il était invité par François Hollande à
formuler ses avis et observations sur le Rapport Jospin, devait sans doute se sentir conforté dans sa position de Président de l’UMP par cette invitation présidentielle, et son opinion en ce qui le concernait restait la même, et c’est en sa qualité de président proclamé de l'UMP Jean-François Copé déclarait notamment à la télévision qu'il était impossible
"statutairement" d'organiser de nouvelles élections,
« statutairement assurait-il nous n'avons absolument pas le droit de
provoquer des élections comme ça au seul motif que c'est un ultimatum qui est
lancé par celui qui n'a pas été proclamé
élu »
(Notons
au passage que l’invitation du Président de la République était tout
simplement formulée dans le cadre des
consultations engagées avec les chefs de partis sur la Commission Jospin, et il
est bien certain que cette invitation ne peut être considérée comme une prise
de position présidentielle , d’autant que Jean-François Copé était auparavant
déjà Secrétaire Général de l’UMP et qu’il n’appartient pas au Pouvoir exécutif de s’immiscer dans les
contentieux et litiges internes des partis politiques quels qu’il soient)
Jean-François Copé s’est donc rendu à cette
consultation et à sortie de l’Elysée il
a été interpellé par des journalistes sur la décision de François Fillon et de ses partisans députés parlementaires de former un Groupe, mais il a refusé de
répondre sur ce sujet..
Mais
Interrogé par RTL à 12 h 55, Jean-François Copé a déclaré : "La tension
est bien mauvaise conseillère. Je regrette que l'on vienne menacer l'UMP d'un
nouveau groupe parlementaire. Ce n'est pas l'UMP qui est divisée. Il faut aller
un peu plus loin dans la responsabilité. Je voudrais que l'on sorte de là, et
par le haut. Statutairement, nous n'avons pas le droit de provoquer des
élections comme ça, au seul motif qu'un ultimatum a été lancé."
Voici
donc ci-dessus quelles étaient les positions respectives des deux chefs de camp
opposés durant la matinée du Mardi 27 Novembre,
Passons
maintenant à l’après midi pour relater l’ambiance stressée, agitée
et alarmiste, entretenue par
les responsables Copéistes
suite à la scission de
l’UMP, qui résulte de la création par François Fillon d’un Groupe « Le Rassemblement
UMP » , en effet pour les copéistes
l’heure n’est plus au triomphalisme des jours récents, il leur faut changer de registre pour alarmer les militants en prédisant cet « éclatement de l’UMP » qu’ils craignent
tant. Par contre les membres du camp Fillon paraissent plus calme tout en s’affirmant dans leurs
intentions.
13h11
: Le député David Douillet, qui soutenait François Fillon* mais s'est opposé à
la création du groupe Rassemblement-UMP*, affime s'être entretenu avec Nicolas Sarkozy, qui
s'est déclaré "excédé" par la crise qui frappe l'UMP et "va
probablement prendre un certain nombre d'initiatives". Nicolas Sarkozy
"est excédé par tout ce qui se passe, comme tous les militants", a
déclaré David Douillet sur BFMTV puis sur i-Télé.
Note :
*faut pas rêver Monsieur Douillet on ne peut pas jouer sur les deux
tableaux !
13 h
15 : nous voyons apparaître sur les écrans, dans un point de presse très
tendu et bruyant, le Président du Groupe
UMP à l’Assemblée Nationale, Christian Jacob un très proche de Jean-François
Copé, lequel devant les parlementaires UMP copéistes et
des journalistes déclare notamment que
la constitution d’un nouveau groupe parlementaire par les pro-Fillon signifiait
« l’éclatement de l’UMP ».
Note :
on ne lui fait, mais on le savait déjà !
13h24
: Pour meubler les écrans à l’heure du
déjeuner, les médias rapportent que selon Jean-François Copé "statutairement", il est impossible
d'organiser de nouvelles élections , en rappelant et commentant son
intervention du matin sur RTL, et ils rappellent que le président « contesté » de
l'UMP Jean-François Copé a assuré ce mardi matin sur RTL qu'il était impossible
"statutairement" d'organiser de nouvelles élections. ….."Statutairement (...), nous n'avons
absolument pas le droit de provoquer des élections comme ça au seul motif que
c'est un ultimatum qui est lancé par celui qui n'a pas été proclamé élu",
a déclaré le président proclamé de l'UMP. "Il faut un tout petit peu plus
de temps (...), tout ça doit être discuté, évoqué, mais c'est surtout dans un
climat qui ne peut pas être celui-là"
13h29
: on apprend que les sénateurs UMP prendront une décision mercredi matin
Les
sénateurs UMP se réuniront mercredi à 11h pour prendre position sur la question
d'un nouveau vote pour la présidence de l'UMP, a annoncé leur président,
Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille, à l'issue de leur réunion hebdomadaire.
"Il y aura demain une discussion sur cette question demandée par un
certain nombre de sénateurs", a déclaré le sénateur-maire de Marseille.
Les médias ajoutent que les sénateurs
fillonistes qui sont majoritaires dans le groupe et qui comptent plusieurs
anciens ministres de Nicolas Sarkozy comme Henri de Raincourt ou Gérard Longuet
se réuniront auparavant à 8h30 au Sénat.…
13h50
: On apprend qu’un peu plus tôt dans l’après-midi , le président socialiste de l'Assemblée
nationale, Claude Bartolone, a affirmé qu'il se préparait "à prendre les
mesures" nécessaires pour accueillir le nouveau groupe parlementaire R-UMP
créé par François Fillon
14h06
: on relève que sur un réseau social, qu’une réunion du nouveau groupe parlementaire se
tiendra à 16h
Le Rassemblement UMP @RassembleUMP
La première réunion du groupe « Le
Rassemblement UMP » aura lieu aujourd'hui à 16h à l'Assemblée Nationale.
27 Nov 12
14h11
: on signale que les résultats officiels, département par département et
validés par la CNR,
sont publiés sur le site officiel de l'UMP
14h12
: Bruno le Roux, Chef du Groupe des députés socialistes à L’Assemblée Nationales, en conférence de
presse hebdomadaire, interrogé sur la scission
UMP a ironisé : : "On ‘aimait’ tellement l'UMP depuis huit
mois, que le fait qu'il y en ait deux ne
nous gêne absolument pas", et paraphrasant François Mauriac sur la division
de l'Allemagne, il a ajouté "Ce
n'est même plus un parti ou un groupe, plutôt un nœud de vipères".
14h14
: réseau social : Jean Leonetti justifie sa présence dans le groupe
Fillon parce qu'il est "temporaire"
Jean Leonetti @JeanLeonetti
J'adhère au groupe parlementaire
#RassemblementUMP parce qu'il a vocation à être temporaire en attente de la
décision d'un nouveau vote
27 Nov 12
15h18
:l’entourage de Jean-François Copé fait savoir que Jean François Copé a demandé à Fillon de renoncer à son groupe à
l'Assemblée.
15h18
: Toujours selon son entourage, Jean -François Copé a proposé à Fillon un référendum aux militants
sur de nouvelles élections
La
rencontre fatale ?
15h22
: Comme on le savait, Nicolas Sarkozy, déterminé à préserver l’unité de sa
famille politique » avait insisté
et obtenu que Jean-François Copé et
François Fillon se rencontrent, les médias annoncent de « source sure » d’un fillonistes au JDD,. On rappelle que selon le
JDD , que pour Nicolas Sarkozy l'unité de l'UMP "doit passer par
l'établissement immédiat d'un dialogue constructif". Il a eu ce matin à
plusieurs reprises par téléphone Jean-François Copé, François Fillon ainsi
qu'Alain Juppé", selon la même source.
15h30
: Dominique Dord, filloniste, qui a
démissionné tout récemment de son poste de trésorier de l’UMP annonce sur
France 3 que plus "plus d'une
soixantaine" de députés ont dejà
rejoint le nouveau groupe
Rassemblement UMPde François Fillon,
"On
reste dans l'UMP mais on crée une nouvelle chambre .... On avait mis la barre à
50 et on est déjà bien au-dessus dès le début de cette initiative", a-t-il
précisé. selon d’autres sources médiatiques le chiffre de 74 députés est
indiqué ;
.
15h49
: INFO JDD, cite d’après des sources
fillonistes, que le camp de François
Fillon est favorable à la tenue d'un
référendum sous conditions : « Selon nos informations, l'entourage de
François Fillon est prêt à organiser un référendum sur la question d'un nouveau
vote pour élire le président de l'UMP, comme proposé selon eux par Nicolas
Sarkozy. Mais pas à n'importe quelle condition : le camp Fillon veut que ce
référendum soit supervisé par une instance indépendante. Selon le camp Copé,
c'est le maire de Meaux qui est à l'origine de la proposition d'un référendum. »
16h
:les médias nous informent en citant une source filloniste que François
Fillon réfléchit au référendum, d’après
eus la rencontre entre Jean-François Copé et François Fillon a
été moins tendue mais plus rapide que
dimanche soir, au cours de cette rencontre ils ont étudié la proposition de
Nicolas Sarkozy « d'organiser rapidement un référendum sur la tenue d'un
nouveau vote, avant une nouvelle élection avant mars. » Toujours de même
source, Fillon et Copé ont estimé que cette proposition méritait d'être
étudiée. François Fillon doit en parler à l'occasion de la réunion de son
nouveau groupe R-UMP ce mardi
après-midi.
16h24
: selon
INFO JDD - Fillon va envoyer une lettre à Copé avec ses propositions
pour avancer , information confirmé par différentes autres sources d’où il est indiqué que François Fillon ne fera pas dans l’immédiat de conférence de presse,
et après avoir consulté son nouveau
groupe R-UMP ? il aurait
décidé d’envoyer une lettre à
Jean-François Copé « pour avancer. »
16h37
: selon BFMTV, Jean-François Copé doit s'exprimer dans quelques minutes
16h40
: Jean Leonetti, pro-Fillon, soutient l'idée d’un référendum sous conditions
Un petit détour sur les réseaux sociaux
dont les tweet explosent, négligeons
les peu significatifs pour sélectionner
celui de Bruno Lemaire : : :
16h44
: Brunoi Le Maire, non-aligné et neutre
dans son appréciation se montre favorable au référendum, selon son message sur
un réseau social :
Bruno Le Maire
✔
@Bruno_LeMaire
Je soutiens l'idée d'un référendum #UMP
pour sortir de la situation de crise actuelle et retrouver l'unité de notre
famille politique.
27 Nov 12
16h44
: Copé déclare "tout faire pour
préserver l'unité de l'UMP"
16h48
: Conférence de presse : Copé propose un référendum en décembre ou en
janvier –
A
l'issue de sa rencontre avec François Fillon, organisée à la demande de Nicolas
Sarkozy, Jean-François Copé a tenu une conférence de presse pour annoncer qu'il
proposait la tenue d'une référendum sur l'organisation d'un nouveau vote.
"J'ai demandé (à François Fillon)
de renoncer à son groupe parlementaire (...) et à son projet de recours en
justice", a-t-il déclaré, estimant que ce n'était pas "de nature à
aller dans le sens de l'apaisement". "En contrepartie, j'ai proposé à
François Fillon que l'on donne la parole aux militantes et aux militants pour
qu'ils se prononcent par référendum pour savoir s'il souhaitent ou non qu'on
recommence à voter", a-t-il ajouté.
Selon
les médias, qui cite le camp Fillon,
c'est Nicolas Sarkozy et non Jean-François Copé qui aurait
« conseillé » cette initiative sous cette formulation, mais on prête
tellement de choses à Nicolas Sarkozy
que nous devons rester prudents sur la nature de ses conseils envers les
deux belligérants.
16h51
: Alors que François Fillon souhaiterait d’après différentes informations de
« sources fillonistes » que ce référendum soit supervisé par une instance
indépendante, François Copé
déclare aux journalistes "Nous
superviserons avec François Fillon les conditions d'organisation de ce
référendum"
16h52
: Autre précision de la part de Jean-François Copé :, d’après lui il restera
président de l'UMP jusqu'à un éventuel nouveau vote :"Si les
militants considèrent qu'il n'y a pas lieu de revoter, je poursuivrais mon
mandat. Si à l'inverse les militants décident de relancer le processus
électoral …., je resterais président de l'UMP jusqu'au jour
du vote", a-t-il précisé
16h54
: Copé espère "que la main" qu'il tend "sera prise par Fillon",
"Il me semble que dans son contexte le fait que les militants choisissent
eux-mêmes de revoter ou non compte tenu de tout ce qu'il s'est passé est la
voix de la sagesse. Celle-ci doit l'emporter. Aux militants de choisir", a
conclu Jean-François Copé, refusant de répondre aux questions des journalistes.
Note :
On le pressentait mais à ce moment là nous sommes déjà convaincus
que les prémices des négociations entre les deux camps sont déjà très perturbées, il est clair que
Copé prend ses devants pour imposer sa marque
et imposer ses conditions qu’il sait inacceptables par le camp Fillon et que
finalement il n’y aura pas de référendum et qu’il gagnera ainsi du temps pour
manœuvrer..
17h08
/17 h 10 : Un proche de
François Fillon confirme qu'il est
"favorable" à un référendum, -
comme l’avait écrit le JDD un peu plus
tôt, François Fillon est "favorable" à un référendum sur un nouveau
vote des militants UMP, selon l'un de ses proches…-, et il explique que
François Fillon a posé deux conditions à Jean-François Copé.
Deux
conditions reprises dans une dépêche de l’AFP :
-
: "Que ce ne soit pas une manœuvre dilatoire" et que "les
conditions d'objectivité" soient réunies.
_17h22 : Le groupe parlementaire de 68 députés
fillonistes sera officiellement constitué mardi soir, avec François Fillon
comme président, a annoncé Jérôme
Chartier du Camp Fillon :. "Les statuts seront déposés ce soir sur le
bureau de l'Assemblée nationale", à
l'issue d'une réunion de ces députés en présence de l'ex-Premier ministre.
"Rien n'est irréversible. Les choses bougent très vite", a-t-il
prévenu., et Patrick Ollier proche de Fillon
a précisé de son côté "Nous
constituons ce groupe à titre conservatoire"
17h51
: NKM veut rendre la parole aux militants : Sur BMTV, Nathalie Kosciuszko-
Morizet , ancienne ministre, députée de l'Essonne a estimé qu'avec un
référendum, "on se dirige vers cela et c'est ce qu'il faut". "Il
faut le dire clairement, cette élection a été ratée. Donc la légitimité, elle
est auprès des militants. C’est à eux de dire ce qu’ils veulent", a-t-elle
rappelé :
18h09 : selon une dépêche de l’Afp, commenté par les
médias, le "rassemblement-UMP"
va tenter de geler ses fonds à l'UMP, on nous apprend que les 69 députés UMP qui vont rejoindre le groupe
parlementaire pro-Fillon vont tenter de geler la part de financement public
qu'ils rapportent chacun chaque année à l'UMP, jusqu'à l'organisation d'un
nouveau vote, selon ce qu’a indiqué
mardi à l'AFP l'un d'eux, Lionel Tardy. D'après
ce député, cette somme représenterait
37.000 euros par an et par député.
18h20 : INFO JDD - Copé envoie le rapport de la CNR aux militants, Fillon
transmet sa lettre à Copé
François Fillon
vient de faire porter sa lettre, bientôt transmise à la presse, à Jean-François
Copé. Par ailleurs, le député-maire de Meaux a envoyé à tous les militants, et
aux frais du parti, le rapport de la Commission nationale des recours - la CNR qui a validé l'élection du
secrétaire général sortant lundi soir.
18h25
: le référendum est "une bonne chose" pour Alain Juppé : "On est en voie de sortie de
crise", s'est réjoui l'ex-Premier ministre à la presse.
"L'organisation d'un référendum serait sans doute une bonne chose", a
assuré le maire de Bordeaux, il a a
souhaité que cette initiative soit "transparente" et "sous la
co-responsabilité de Jean-François Copé et François Fillon. Alain Juppé s'est
aussi dit "heureux" que Nicolas Sarkozy ait pu "s'engager pour
sortir de ce jeu de massacre
18h42 : La lettre de François Fillon est transmise à
la presse : François Fillon veut
une "direction collégiale" provisoire
Dans
sa lettre adressée à Jean-François Copé, François Fillon a demandé mardi soir
la création d'une "direction collégiale" pour organiser le référendum
proposé quelques heures plus tôt. "Ce référendum devra être organisé sous
forme électronique par un organisme extérieur, choisi d'un commun accord et
sous la supervision strictement paritaire de nos deux équipes", a-t-il
également réclamé.
(Rappelons
qu’un proche de Jean-François Copé a
prévenu mardi soir que ce dernier était opposé à une direction collégiale du
parti, comme demandée par François Fillon, si cela devait remettre en cause sa
présidence)
18h51
: "Sarkozy a été obligé de se mouiller", dit Guéant : "On
ne peut pas dire qu'il plonge dans la mêlée, mais il a été obligé de se
mouiller", a commenté sur Europe 1 Claude Guéant, au sujet de l'attitude
de Nicolas Sarkozy. "Il ne restait qu'un recours, c'était lui. Il a fait
qu'ils se rencontrent, pour l’unité de l'UMP", a-t-il ajouté.