Éditorial de lucienne magalie pons
Que s’est-il passé au G20 ?
Tout d’abord question d’ambiance et de comportements il est à remarquer que le Sommet du G20 « 2012 » de Los Cabos au Mexique a présenté une image plus sobre que les grandes parades orchestrées les années précédentes par les dirigeants des pays les plus riches du monde et émergents. Pas d’arrogance, pas de piques politiques, à part la provocation éhontée contre le régime fiscal de la France, formulée en marge du G20 devant un parterre de chefs d’entreprises par le premier Ministre britannique David Cameron, sur laquelle nous reviendrons en fin de notre éditorial.
C’est avec sérieux, au cours de ce Sommet, que les questions débattues au cours des deux jours de discussions sur l'état de l'économie mondiale, sur la croissance, sur la crise de la zone euro, sur refonte du système bancaire de l’Europe en vue de régler la crise de la dette souveraine et restaurer la confiance,
Résumé des principaux débats :
- Sur la relance de la croissance :
Les « grands politiques » et les « grands financiers » semblent enfin avoir compris que la croissance n’est plus un sujet tabou et qu’il ne suffit pas de racler les poches des travailleurs pour remplir celles des Etats et des organismes financiers et des Groupes industriels et commerciaux et des riches particuliers, encore faut-il que ces poches des salariés ne soit plus vides et qu’un retour à la croissance et à l’emploi leur permettent de consommer et de payer des taxes et des impôts.
Le besoin d’une relance de la croissance qui amènerait aussi à des création d’emplois n’est donc plus un sujet tabou, et ce besoin reconnu maintenant ouvertement par les chefs d'État et de gouvernement du G20 ne concerne pas seulement l’Europe, d’autres pays membres du G20 aussi en ont un urgent besoin, notamment les Etats-Unis première économie mondiale, et le Japon troisième économie mondiale.
Le débat du G20 s’est orienté en faveur de la relance, de la croissance, on doit se féliciter que le Président de la République Française François Hollande ait été le premier à lancer cette question pendant sa campagne électorale présidentielle, d’avoir obtenu par la suite en Europe la prise en considération de cette question , et de voir qu’au Sommet du G20 finalement la relance de la croissance avec la situation de l’Europe se soient placés en tête des débats, mais il faut aussi souligner que le besoin de croissance n’est pas limité à l’Europe, d’autres pays membres du 20 ont en aussi besoin, comme dit plus haut
Les médias rapportent que les membres du G20 préparent un communiqué dont le projet indiquerait notamment : "Nous nous engageons à adopter les mesures nécessaires pour renforcer la demande, soutenir la croissance mondiale et restaurer la confiance" …. "Une croissance forte, durable et équilibrée reste la priorité numéro un du G20, car elle amène une création d'emplois plus importante et accroît le bien-être des peuples dans le monde entier". .
- Sur la refonte du système bancaire en Europe :
« Le principe d'une intégration du secteur bancaire à l'échelle européenne est soutenu par le G20 » .
Et en tant qu’européens et français nous devons aussi nous féliciter que l’Europe ait reçu mardi le soutien des dirigeants du G20 sur son projet de jeter les bases d'une refonte de son système bancaire. La prise de position des ces dirigeants fera avancer dans l’UE n’en doutons pas le principe d'une intégration du secteur bancaire qui aura, si ce projet abouti, pour effet, selon les experts, de briser la «boucle» qui lie pour l'instant les Etats souverains et les banques, dont les coûteuses recapitalisations se traduisent par un creusement des déficits publics.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a déclaré avoir ressenti le sentiment « d'urgence » chez les Européens, qui savent quelles mesures prendre pour «faire tomber la fièvre». «Chaque pas montre que l'Europe se dirige vers davantage d'intégration plutôt que vers une rupture», a-t-il déclaré notamment.
- Sur la Conjoncture économique européenne et mondiale :
La dégradation continue de la santé de l'économie européenne depuis fin 2009 était l’un des sujets récurent des derniers sommets du G20.
Mais au présent Sommet du G20, il a été aussi noté une dégradation de l’économie mondiale et les membres du G20 ont constaté ces derniers mois une dégradation de l’économie mondiale, et un regain de tension sur les marchés, notamment en Europe.
La Grèce n’est pas pays membre du G20, elle ne représente que moins d'un demi-pour cent de l'économie mondiale, mais bien entendu en tant que pays faisant parti de la Zone Euro, elle retenu l’attention des membres du G20, dans un communiqué ils ont écrit notamment :: "Nous attendons avec intérêt que la zone euro travaille en partenariat avec le prochain gouvernement grec pour s'assurer qu'il reste sur le chemin de la réforme de la viabilité au sein de la zone".
L'Espagne n'est pas membre du groupe non plus, mais elle était invitée, ce pays a été salué par les membres du G20 : "Nous saluons le plan de l'Espagne pour recapitaliser son système bancaire et l'annonce de l'Eurogroupe d'un soutien à l'autorité espagnole de restructuration" Fonds pour la restructuration ordonnée des banques).
- sur Le FMI : renforcement des moyens financiers du FMI :
Le Fonds monétaire international a obtenu lundi beaucoup d'argent de la communauté notamment une contribution chiffrée de la Chine de 43 milliards de dollars, qui en a porté le total à 456 milliards de dollars.
Tous les 23 Etats membres et la zone euro participeront pour renforcer les moyens du FMI qui concrètement apparaît comme le grand gagnant du Sommet du G20.
Cela peut s’expliquer du fait que le FMI est considéré comme la ligne de défense la plus crédible contre la contagion de la crise en zone euro, mais encore que ces ressources seront mises à disposition de l'ensemble des membres du FMI, et non réservées à une région particulière.
Pour les pays prêteurs, car il s’agit de prêts bien entendu, les sommes prêtées par les Etats membres, si elles sont utilisées, leur rapporteront des intérêts, mais s’agissant de prêts à caractère « politique », il ne peuvent se comparer à des investissements financiers spéculatifs et ne seront donc que relativement lucratifs, le taux d’intérêt varie en fonctions de taux d’emprunt d’Etat, et il est actuellement de 0,12 % .
« Cet effort montre l'engagement de la communauté internationale et du G20 pour prendre les mesures nécessaires afin de sauvegarder la stabilité financière mondiale», a écrit le G20 dans un projet de communiqué appelé à saluer le résultat de cette collecte de fonds.
Christine Lagarde, la Directrice générale du FMI a marqué sa satisfaction : «Des pays, grands et petits, se sont ralliés à notre appel à l'action, et d'autres pourraient les rejoindre. Je les salue pour leur engagement en faveur du multilatéralisme», a-t-elle souligné.….. « …, les liquidités promises font que le FMI «double presque sa capacité de prêts», s'est-elle félicitée.
( Note : le FMI peut encore engager 380 milliards de dollars pour ses Etats membres. Sur les 456 milliards, le Fonds devra mettre une partie en réserve comme mesure de précaution. Il ne recevra pas tout l'argent dans ses coffres immédiatement, en effet dans certains pays, il faudra passer par le processus parlementaire. Par ailleurs, d’autres pays, ceux des BRICS notamment (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), ont posé des conditions: que le FMI soit à court d'argent et qu'il ait mis en œuvre une réforme de 2010 accroissant les droits de vote de ces pays émergents. Cette réforme qui a pris beaucoup de retard attend la ratification des parlements nationaux, elle permettrait aux pays aux économies à la plus forte croissance d'avoir dans le FMI un rang plus conforme à la taille de leur économie, le processus a souffre répétons-le un retard considérable en vue de l'objectif officiel, qui était une entrée en vigueur en octobre.
- Autres questions :
Bien d’autres questions ont été abordées au Sommet du G20 « 2012 » de Los Cabos, touchant à des sujets tels que la place des femmes sur le marché de l'emploi, l'accès des populations défavorisées à un compte en banque, la transparence sur les marchés financiers de produits dérivés, l'agriculture face au changement climatique, etc. …, mais il faut reconnaître que pour toutes ces questions les recommandations des membres du G20 restent dépendantes de leur suivi par chacun des pays au plan national.
En marge du G20 :
Le G20 souvent l’avantage de permettre à des dirigeants des pays membres de s’entretenir entre eux en marge du sommet du G20 et de faire des déclarations conjointes ou encore de lancer un appel commun :
1/ . Déclaration conjointe de M. François Hollande, Président de la République française, M. Barack Obama, Président des États-Unis d’Amérique, et M. Vladimir Poutine, Président de la Fédération de Russie, sur le conflit du Haut-Karabagh, au sommet du G20 à Los Cabos
« Nous, présidents de la République française, des États-Unis d'Amérique et de la Fédération de Russie, pays exerçant la coprésidence du Groupe de Minsk de l'OSCE, sommes unis dans notre attachement résolu à un règlement pacifique du conflit du Haut-Karabagh. Les parties à ce conflit ne doivent pas tarder davantage à prendre les décisions importantes nécessaires pour parvenir à un règlement durable et pacifique. Nous regrettons que les présidents azerbaïdjanais et arménien n'aient pas adopté les mesures décisives que nos pays les invitaient à prendre dans la déclaration conjointe de Deauville le 26 mai 2011. Néanmoins, les progrès qui ont été accomplis devraient apporter l'impulsion nécessaire pour mener à bien les travaux relatifs au cadre d'une paix globale.
Nous appelons les dirigeants de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan à réaliser l'engagement exprimé dans leur déclaration conjointe du 23 janvier 2012 à Sotchi d'« accélérer » la conclusion d'un accord sur les Principes de base en vue d'un règlement du conflit du Haut-Karabagh. Pour preuve de leur volonté politique, ils devraient s'abstenir de toute position maximaliste au cours des négociations, respecter l'accord de cessez-le-feu de 1994 et se garder de toute rhétorique hostile qui accroît la tension. Nous appelons instamment ces dirigeants à s'inspirer des principes de l'Acte final de Helsinki -- en particulier ceux qui se rapportent au non-recours à la force ou à la menace de la force, à l'intégrité territoriale, à l'égalité de droits et à l'autodétermination des peuples -- et des éléments de règlement exposés dans les déclarations faites par nos trois pays en 2009 à L'Aquila et en 2010 à Muskoka.
La force armée ne résoudra pas le conflit et ne ferait que prolonger les souffrances et les épreuves que les peuples de la région subissent depuis trop longtemps. Seul un règlement pacifique et négocié permettra à l'ensemble de la région d'aller au-delà du statu quo pour progresser sur la voie d'un avenir sûr et prospère.
Nos pays continueront à agir en lien étroit avec les parties, que nous appelons à recourir pleinement à l'assistance des coprésidents du Groupe de Minsk en qualité de médiateurs. Toutefois, la paix dépendra en dernière analyse de la volonté des parties de rechercher un accord reposant sur la compréhension mutuelle plus que sur l'avantage unilatéral, et sur une conception commune des bienfaits que la paix apportera à tous leurs peuples et aux générations futures..
Le Présidents des Etats-Unis Barack Obama et le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine le Président de la Fédération de Russie, ont lancé Lundi un appel commun, en marge du sommet du G20 à Los Cabos, au Mexique.
2 : Appel commun lancé par Wladimir Poutine et Barack Obama :
Comme on le sait, Vladimir Poutine, soutien le régime syrien, et Barack Obama appelle au départ de Bachar al-Assad, se sont déclarés «unis dans l'idée que le peuple syrien devrait pouvoir choisir son avenir de façon indépendante et démocratique».
Vladimir Poutine a dit avoir trouvé de «nombreux points d'accord» avec Barack Obama sur la façon de régler la crise syrienne.
Washington espère que la Russie finira par faciliter une issue à la crise en Syrie, malgré son refus de soutenir des résolutions au Conseil de sécurité de l'ONU condamnant le régime pour sa répression de la révolte.
«Afin de mettre un terme à l'effusion de sang en Syrie, nous appelons à un arrêt immédiat de la violence», notamment déclaré en commun Wladimir Poutine et Barack Obama.
Comme on le voir même si des divisions persistent entre ces deux chefs d’Etat sur la Syrie, ils ont eu a cœur d’en parler entre eux et de lancer un appel commun qui dénote une volonté commune de trouver des solutions.
3/ dérapage de David Cameron
Mais par ailleurs il arrive parfois que des dirigeants peu scrupuleux et peu respectueux de leurs partenaires, en profite pour jouer les trublions et surtout se faire valoir en bombant le torse et en critiquant l’un ou l’autre des pays membres du G20
C’est ce que le Premier britannique David Cameron s’est autorisé à l’encontre de la politique d’imposition de la France en se lançant dans une provocation ignoble contre le projet de François Hollande d’un taux de 75 % d’imposition sur les revenus annuels dépassant un millions d’euros.
C’est ainsi que David Cameron a plastronné, en marge du sommet du G20 devant une assemblée de chefs d'entreprises, en fustigeant le projet du président François Hollande d'instaurer un taux d'imposition de 75% sur les revenus annuels dépassant un million d'euros. "Quand la France instituera un taux de 75% pour la tranche supérieure de l'impôt sur le revenu nous déroulerons le tapis rouge, et nous accueillerons plus d'entreprises françaises, qui paieront leurs impôts au Royaume-Uni"….. "Cela paiera nos services publics et nos écoles" a-t-il claironné.
Avant de débiter cette ridicule provocation, David Cameron, avait insisté en se vantant qu'il avait abaissé l'imposition des très hauts revenus en Grande-Bretagne.
Le Ministre Français du travail, Michel Sapin a pris cette critique d’où elle venait : "Je pense que c'est un propos qui lui a échappé!", s'est exclamé Monsieur Sapin, et interrogé sur ce point par des journalistes, il a réagi aussi avec une ironie qui dépasse le fameux humour anglais, "Je ne sais pas comment on fait pour dérouler un tapis rouge au travers de la Manche,…. il risque de prendre l'eau", s'est amusé Michel Sapin.
Quant à Bernard Cazeneuve, le ministre des Affaires européennes, il s’est déclaré confiant dans le patriotisme des patrons : "Ce que je peux répondre à cette affirmation du Premier ministre britannique, c'est qu'il y a des patrons français qui sont des patriotes, il y a dans l'arsenal des mesures que nous allons prendre en faveur des entreprises, des mesures qui favoriseront l'investissement et qui inciteront les entreprises à rester en France", a-t-il déclaré sur Canal Plus.
ooOoo
L’après G20 :
Avant le Conseil européen des 28 et 29 juin à Bruxelles, une réunion intermédiaire qui réunira le Président Français François Hollande, la Chancelière Allemande Angela Merkel, le Président Italien Mario Monti et le Premier Ministre Espagnol Mariano Rajoy) est prévue pour vendredi à Rome.
Comme on le constate avec une grande satisfaction c’est désormais un quatuor européen équilibré qui se concerte avant le Conseil Européen, et ce n’est plus le duo franco-allemand comme cela se faisait sous le quinquennat Sarkozy qui devance les Conseils européens.
Quelques déclarations :
Pour terminer nous avons sélectionnées quelques extraits très résumés de déclarations qui ont été prononcées, et d’autres écrites dans des communiqués, à l’occasion ou à l’issue du Sommet du G20 de Los Cabros :
Par François Hollande :
«Nous saluons les initiatives importantes prises par la zone euro depuis le dernier sommet pour soutenir la croissance, garantir la stabilité financière et promouvoir la responsabilité budgétaire»
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«J'ai confiance dans ce processus parce que sur la croissance, sur l'union bancaire, sur la perspective de faire que solidarité et responsabilité budgétaires soient liées, nous avons des possibilités d'accord», a déclaré François Hollande, soucieux d'«aller vite et faire juste et bien».
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«L'adoption du pacte budgétaire et sa mise en œuvre, combinées à des politiques de soutien à la croissance, des réformes structurelles et des mesures de stabilisation financière, constituent des pas importants vers une plus grande intégration budgétaire et économique permettant de conduire à des coûts d'emprunt supportables.»
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François Hollande a aussi déclaré lors de la conférence de presse finale du sommet du G20 : : «J'ai bon espoir que sur la base d'une coopération renforcée, à quelques pays, la taxe sur les transactions financières va être rapidement en vigueur. Quand je dis rapidement, c'est dans l'année 2013», a-t-il déclaré lors de la conférence de presse finale du sommet du G20.
(Ndlr : le communiqué final du Sommet du G20 de Los Cabos ne mentionnera pas de projet de taxe sur les transactions financières, à laquelle sont opposés quelques pays notamment la Grande-Bretagne et le Japon.
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Nous avons aussi sélectionné l'excellente déclaration du Ministre français des Affaires Européennes, Bernard Cazeneuve :
Sur la croissance, Bernard Cazeneuve, le Ministre français des affaires européennes, s’est félicité notamment des déclarations de Barack Obama "Les Européens n'ont besoin de personne pour s'entendre mais quand on entend le président de la plus grande économie du monde", Barack Obama, "dire que si l'on veut résoudre les problèmes du monde, il faut à la fois rééquilibrer nos budgets et porter la croissance, ça fait plutôt chaud au cœur du président de la République française qui dit cela depuis de nombreux mois" ….. "Une économie ne peut se relever que si elle fonctionne sur ses deux jambes: le sérieux budgétaire d'un côté, et la croissance et l'emploi de l'autre", a-t-il ajouté.
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Enfin pour terminer une déclaration imagée de Christine Lagarde, laquelle semble habile à cultiver son jardin :
Avec le verbiage imagé qui la caractérise, la directrice générale du Fonds monétaire international, Christine Lagarde, a estimé que «les graines d'un plan de reprise étaient plantées». ….. «Ce n'est pas grave si cela prend beaucoup de temps, il faut que ce soit bien fait», en invitant les pays intéressés à prendre en parallèle des mesures d'urgence et à plus long terme
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Note : pour ne pas faire de notre Editorial de ce jour un fleuve indigeste, nous publierons prochainement par ailleurs, dans notre site, d’autres commentaires notamment sur le Communiqué Final du G20 de Los Cabos, lequel selon un projet que Reuters, d’après les médias, a pu consulter, indiquerait notamment que les pays de la zone euro sont invités à «prendre toutes les mesures politiques nécessaires pour préserver l'intégrité et la stabilité de la zone euro, y compris en matière de fonctionnement des marchés financiers et en brisant la boucle qui lie les Etats souverains et les banques » et ne devrait pas faire mention de la création d'une taxe sur les transactions financières, à laquelle Britanniques et Américains, notamment, sont opposés ; «Ce sera donc de la responsabilité de certains pays […] convaincus de l'utilité de cet instrument, du rendement qui peut être le sien, d'avancer.