Nous sommes le Samedi 1er Octobre 2011 ....... , Suspens, c’est aujourd’hui que les sénateurs doivent élire le nouveau Président du Sénat,
Gérard Larcher sera président du Sénat jusqu'à cet après-midi à 15 heures, le règlement du Sénat lui épargnera de présider à l'élection de son successeur.
Il reviendra au doyen du Sénat le sénateur Paul Vergès, le communiste réunionnais, de prononcer le discours inaugural, entouré des six plus jeunes sénateurs.
Puis les élus monteront à la tribune un par un pour déposer le nom de leur favori dans la grande urne et le résultat ne devrait pas se faire attendre.
Les médias en principe considèrent que Jean Pierre Bel devrait l’emporter « avec cent soixante-dix-sept voix dans la poche » , peut-être même dès le premier tour du scrutin.
La candidature de la sénatrice du Nord, Valérie Létard, privera Gérard Larcher des voix du groupe Union centriste, « unanime » derrière l'élue valenciennoise pour défendre ses valeurs : « Justice sociale et équité territoriale, défense du pluralisme. » .
Rappelons qu’après avoir attribué la défaite de la droite notamment UMP au sénatoriale de dimanche dernier, à de prétendues divisons de la droite, les leaders de l’UMP on finit par attribuer leur échec en l’inscrivant dans une formule pseudo mathématique d'une succession d'élections locales gagnées par la gauche depuis 2004. Mais de l’Elysée à l’UMP il est soute nu que ce ne sont pas soixante-dix mille élus locaux, départementaux et régionaux qui forment un échantillon représentatif de la population française.(sic) Certains médias reconnaissent que le passage du Sénat rive gauche pour la première fois dans l'histoire de la Ve République est très dur à encaisser pour le président et sa majorité
Mais certains médias soulignaient que le passage du Sénat à gauche pour la première fois dans l'histoire de la Ve République est très dur à encaisser pour le président et sa majorité en faisant remarquer que minimiser la victoire de la gauche n’était pas la bonne méthode pour masquer un échec.
Vraiment ? .......Cette dernière affirmation méprisante pour les élus territoriaux souligne le jacobinisme égocentrique qui est le moteur politique de la majorité présidentielle ! A force de se complaire à tirer leur politique de leur nombril ils ne rendent même pas compte qu’il se mette le doigt dans l’œil jusqu’au nombril précisément.
Gérard Larcher s’est un peu démarqué du nombrilisme ULMP et droite associée, qui jusqu'à la prise du sénat par la gauche était aussi sa religion politique, en s’exprimant dans Le monde exprimé dans Le Monde , pour le Président sortant les grands électeurs se sont faits « la chambre d'écho de l'état d'esprit des citoyens », et ces sénatoriales sont bien, insiste-t-il, « un échec qui rejaillit sur l'ensemble de la majorité », elles ont traduit selon lui « l'incompréhension » des élus par rapport à la réforme territoriale, notamment, et, plus grave, leurs interrogations sur « l'action du président de la République qu'ils ne comprennent pas toujours »...
Quelques membres de la droite présidentielle « fluctuante » , les villepiniste notamment, se sont aussi démarqués un peu tard cependant, de la parole de bois des ténors de l’UMP en reconnaissant que le scrutin de dimanche traduisait un ras-le-bol, un angoisse et une inquiétude des territoires.
Alors pour patienter avant de suivre sur le Site du Sénat l’élection du nouveau Président, je vous invite à lire ci-dessous , si vous le souhaitez, l’ article publié par le site « Gaullistes-de-bretagne-et-pays-de-la-loire »
La perte du Sénat obscurcit l’horizon de Nicolas Sarkozy pour 2012
Par gaullisme.fr | 30. septembre 2011 |
1244272142A sept mois de la présidentielle, la défaite historique de la droite dimanche 25 septembre aux sénatoriales constitue un nouveau revers inquiétant pour Nicolas Sarkozy, déjà en difficulté pour cause de crise financière, de hausse du chômage et d’affaires politico-financières.
Si l’Elysée s’est contenté très sobrement de « prendre acte » du basculement inédit de la chambre haute à gauche, les principaux responsables du PS se sont plu à « personnaliser » les résultats de ce scrutin atypique considéré comme une défaite « prémonitoire » pour le chef de l’Etat.
« C’est plus qu’un échec, c’est un traumatisme pour la droite (…) c’est d’une certaine façon prémonitoire de ce qui va se passer en 2012″, a pronostiqué le favori de la course à la primaire socialiste, François Hollande. C’est « le premier acte de la reconquête pour la gauche », a renchéri le premier secrétaire par intérim du PS Harlem Désir.
A droite, seul le secrétaire général de l’UMP Jean-François Copé a concédé une « défaite » de son camp, alors que le Premier ministre François Fillon s’est contenté de constater une « forte poussée » de l’opposition.
Pour en réduire l’impact, l’Elysée comme la majorité ont voulu d’abord souligner que cette défaite n’était qu’une « conséquence » des victoires successives de la gauche dans les scrutins locaux et ont préféré renvoyer aux « vrais rendez-vous » de 2012. Mais d’ici-là, cette défaite devrait compliquer encore un peu plus la tâche du président.
« Concrètement, cela ne va pas changer grand-chose puisque le dernier mot revient à l’Assemblée nationale », résume un ministre, « mais, c’est vrai, cette défaite envoie un mauvais signal pour 2012″.
Première victime de ce scrutin, la fameuse « règle d’or » de retour à l’équilibre budgétaire que Nicolas Sarkozy voulait inscrire dans la Constitution ne le sera pas. « C’est mort », concède un cadre de la majorité. Avec le basculement du Sénat, le gouvernement a perdu toute chance de réunir une majorité des trois cinquièmes des députés et sénateurs.
Autre conséquence: une majorité de gauche au Sénat pourrait retarder l’adoption de certains textes législatifs, même si l’actuel président du groupe PS au Sénat et désormais candidat au perchoir du palais du Luxembourg Jean-Pierre Bel s’est défendu de toute volonté d’obstruction.
« Sans doute le Sénat aura des exigences sur certains textes, en matière de fiscalité ou de République exemplaire », anticipe un responsable de droite. « Il pourrait aussi adopter des textes qui, comme ils seront refusés par l’Assemblée et le gouvernement, feraient passer Nicolas Sarkozy pour un président qui bloque. Cette victoire est un vrai beau levier pour le PS ».
Autre souci pour le chef de l’Etat : cette nouvelle défaite de la droite, après celles des municipales et des régionales, a relancé le débat qui déchire les centristes et l’UMP sur la stratégie pour 2012.
François Fillon a lancé un message aux centristes en attribuant la responsabilité de la défaite aux « divisions de la majorité » et a sonné « l’heure du rassemblement ». Comme Jean-François Copé, qui a invité son camp à « réfléchir à la nécessité d’être rassemblés et de ne pas être divisés ».
« Cette défaite est essentiellement une défaite de l’UMP due au sectarisme de ses dirigeants », analyse pour sa part le vice-président du Parti radical et soutien de Jean-Louis Borloo, Dominique Paillé. « La majorité doit tenir compte de la nécessité d’avoir une expression plurielle pour 2012, sinon nous serons dans la chronique d’un désastre annoncé », dit-il.
« Cela devient très compliqué pour le président », résume un centriste. « Cette nouvelle défaite va inciter de plus en plus de responsables de droite à jouer leur carte personnelle et à se positionner pour 2017″, ajoute celui-ci pour qui « on est déjà dans l’après-Sarkozy ».
Beaucoup d’élus de droite rejettent (un peu tard !) la réforme des collectivités territoriales
Jean-Pierre Grand: Les élus locaux en ont « ras le bol »
Jean-Pierre Grand, nouveau président du parti de Dominique de Villepin « République solidaire », a estimé aujourd’hui que les élus locaux avaient exprimé hier un « ras-le-bol » prévisible mais que ce résultat était aussi « un appel » au gouvernement « à travailler ensemble ».
« Pour la majorité présidentielle, le résultat des élections sénatoriales ne peut uniquement se justifier par une diminution du nombre d’élus depuis 2007″, écrit Jean-Pierre Grand dans un communiqué.
« Il était prévisible que les élus locaux, porte-parole fidèles de leur territoire, expriment à cette occasion un vrai mécontentement, un véritable ras-le-bol », estime le député de l’Hérault, en évoquant « la situation économique, la réforme et le financement des collectivités territoriales, et un climat politique particulièrement malsain ».
Mais, ajoute M. Grand, « ce résultat, c’est aussi un formidable appel à travailler ensemble ».
« Les élus locaux (…) exigent d’être mieux entendus par le gouvernement, mieux impliqués dans l’établissement des politiques publiques », explique-t-il.
« Il est peut-être encore temps, comme le propose Dominique de Villepin, de travailler ensemble dans l’intérêt supérieur de la nation et des Français », conclut-il.
François Goulard pointe « une angoisse de nos territoires » et « un climat d’inquiétude »
Chef de file d’une droite morbihannaise laminée aux sénatoriales dimanche, le président du conseil général François Goulard (UMP) a attribué en partie sa défaite au « climat chargé d’inquiétude » régnant dans un certain nombre de territoires de son département.
« Sans parler de facteurs nationaux (…), je retiens comme un des enseignements de ce scrutin une préoccupation qui est importante, pour ne pas dire une angoisse, dans un certain nombre de territoires, de communes, de cantons », a-t-il déclaré devant l’assemblée départementale.
« Les difficultés économiques, dans l’agroalimentaire en particulier, des annonces quelquefois malheureuses en matière de service public, la mise en œuvre de la loi de décentralisation de décembre 2010 créent un climat chargé d’inquiétude », a-t-il déclaré. « Très probablement, les grands électeurs ont traduit cette inquiétude dans leur vote », a-t-il ajouté.
« En imposant à marche forcée une réforme des collectivités locales mal comprise, ignorant la cohérence des bassins de vie, floue sur le plan financier, recentralisatrice, le président Sarkozy et les députés et sénateurs nous ont offert cette alternance », a-t-il déclaré le président du groupe de gauche, Hervé Pellois.
Déjouant tous les pronostics, le Morbihan a élu dimanche trois sénateurs de gauche, la socialiste sortante Odette Herviaux, le communiste Michel Le Scouarnec et l’écologiste Joël Labbé. Les trois candidats de gauche ont réussi à recueillir des voix au-delà de leur camp, bénéficiant probablement du choix de la droite de maintenir au second tour deux UMP, François Goulard et Jacques Le Nay, au détriment du centriste Jo Kergueris qui s’est retiré.
Fin de l’article du Site « Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire »
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