21 juillet 2024

Chopin | 24 Préludes op. 28 n° 15 à 24 par Valentin Cotton Concert du Lundi 22 janvier 2018 )( vidéo , sources...)_ note de documentation sur "La Goutte d'eau" )

Editorial de lucienne magalie pons




Sources : 

Documentation : 
 note de @luciennemagaliepons 
Cet après midi je me suis accordée un moment musical, j'ai choisi d'écouter    Le prélude opus  no 15  « La goutte d’eau » de Frédéric Chopin.

D 'après les experts musicaux, ce prélude n° 15 est réputé pour sa répétition insistante d’un « la »  qui surgit et  apparaît tout au long de la pièce et « chante »  comme des gouttes de pluie.

Nous savons qu'une une partie de ce prélude a été écrit pendant le séjour de Chopin et George Sand au Monastère de  Valldemossa à Majorque en 1838 .

 George Sand écrit  dans «  Histoire de ma vie » qu’un soir elle et son fils revenant de Palma après une terrible tempête de pluie avaient trouvé Chopin désemparé qui rêvait tout en jouant du piano et s’était exclamé en les voyant  Ah je savais bien que vous étiez morts !»

Pour en revenir à ce prélude ,  d’après l’analyse des experts musicaux il s’ouvre avec un thème « serein » en ré bémol  puis il passe  à un « intermède lugubre » en do dièze  mineur, ne cessant jamais, une « basse obstinée », et la répétition  la / sol dièze  entendu tout au long de la première section, devient à ce passage plus  de plus insistante.

Ensuite, le prélude se termine par une répétition du thème initial. Frederick Niecks dit : « Cette partie en do dièze mineur… affecte comme un rêve oppressant ; le retour de l'ouverture en ré bémol  majeur, qui dissipe le terrible cauchemar, s'abat avec la fraîcheur souriante d'une nature familière — et après seulement ces horreurs, l'imagination peut pleinement apprécier cette beauté sereine 

  Toujours d’après Georges Sand en jouant à ce moment-là du piano , Frédéric Chopin … «  se voyait noyé dans un lac, des gouttes d’eau pesantes et glacées lui tombaient en mesure sur la poitrine, et quand je lui fis écouter le bruit de ces gouttes d’eau qui tombaient en effet sur le toit, il nia les avoir entendues. Il se fâcha même de ce que je traduisais par le mot d’ «  harmonie imitative »  . Il protestait de toutes ses forces, et il avait raison, contre la puérilité de ces imitations pour l’oreille. Son génie était plein des mystérieuses harmonies de la nature, traduites par des équivalents sublimes dans sa pensée musicale, et non par une répétition servile des sons extérieurs. »



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