La famille de Rose, installée à Metz en Moselle, venait lors des vacances scolaires faire des travaux dans une maison, située au centre de Rambervillers et destinée à la location.
Rose 5 ans, la petite cadette d’une fratrie composée de Noëmie sa grande sœur de 13 ans et d’un bébé de 9 mois, s’amusait mardi après-midi dans un square proche de chez elle quand elle a soudainement disparue avant de disparaître. après que sa mère l'ait perdue de vue quelques secondes, occupée à langer son bébé.
Cette jeune maman a demandé alors à son aînée Noémie de trouver sa sœur, mais en vain Noémie ne la retrouve pas. La mère appelle alors la police, et quelques heures plus tard, le corps de l'enfant est retrouvé, nu, dans un sac-poubelle dans un appartement situé à proximité.
Les médias depuis mardi se sont attachés à développer jour après jour, dans toutes leurs émissions d’informations, les circonstances de ce drame terrible qui endeuille une famille estimée de ses voisins, qui sont tous consternés et profondément choqués.
Les médias indiquent notamment que le suspect soupçonné du meurtre de cette petite fille est un adolescent de 15 ans qui avait été mis en examen l’an dernier pour viol sur mineur , placé en examen pendant un an dans un centre éducatif fermé , pendant l’information judiciaire toujours en cours, avant d’en sortir le 3 mars dernier , en respect du Code de la justice pénale des mineurs en soulignant qu’avant 16 ans un mineurs ne peut pas être incarcéré.
Toutefois après examen du corps de Rose , les médias indiquent que le procureur a confirmé vendredi que les examens réalisés ne signalaient pas de traces de violence sexuelle.
La famille de la petite Rose est depuis mardi dans une grande souffrance , nous avons entendu sa maman désespérée exprimer leur malheur et leur désespoir, "Ils m'ont détruit ma vie à moi, tous mes souvenirs avec ma fille, tous mes projets, ils m'ont tout enlevé", pleure de façon poignante la jeune maman profondément meurtrie
Vous trouverez dans les vidéos et articles figurant plus bas en Revue de Presse tous les développements de ce drame qui choque aussi la France entière.
Nous téléchargeons d'abord en intégralité un article extrêmement important publié par le Figaro avec AFP hier à 16 h 12 mis à jour à 16 h 39 ASSORTI D'UN DOCUMENT SONORE se rapportant à ce drame qui se complique par un aspect politique .
Téléchargement :
Meurtre d'une fillette dans les Vosges : l'autopsie permet d'exclure un viol
Le procureur a confirmé ce vendredi que les examens réalisés ne signalaient pas de traces de violence sexuelles.
L'autopsie réalisée sur le corps de Rose, la fillette de cinq ans tuée dans les Vosges, «a permis d'exclure des faits de pénétration anale et vaginale», a indiqué ce vendredi le procureur de la République d'Épinal. «Des analyses médico-légales complémentaires» sont encore nécessaires pour établir les causes de la mort, a précisé dans un communiqué le procureur Frédéric Nahon.
Le corps de la petite fille a été retrouvé mardi dans un sac plastique à l'intérieur d'un appartement de la commune de Rambervillers (Vosges), quelques heures après que ses parents eurent signalé sa disparition aux forces de l'ordre.
Mise en examen du suspect
Le suspect, un garçon de 15 ans, déjà mis en examen pour viol sur mineur l'an dernier, a été mis en examen pour meurtre de mineur de moins de 15 ans et placé en détention provisoire, après deux jours de garde à vue au cours desquels il a gardé le silence. Un expert a conclu dans un rapport provisoire «à l'existence d'une altération du discernement et à sa dangerosité pour les autres», a précisé le parquet.
Dans le cadre de la première procédure, le suspect avait été placé dans un centre éducatif fermé pendant un an, soit la durée maximale possible, entre février 2022 et février 2023. Depuis son retour à Rambervillers en mars dernier, il était soumis à une obligation de soins et de formation, sous la surveillance de la Protection judiciaire de la jeunesse. M. Nahon a souligné jeudi que le jeune homme respectait ces obligations et était en stage de cuisine.
Réactions officielles
L'affaire a débordé sur la sphère politique, la première ministre Elisabeth Borne la qualifiant de «drame épouvantable». «En fonction de l'enquête il faudra en tirer toutes les conséquences», a-t-elle affirmé sur France 2. Sur BFMTV et RMC, le président du Rassemblement national Jordan Bardella a dénoncé une «faillite de l'État» et une «justice trop laxiste».
La secrétaire d'État chargée de l'Enfance, Charlotte Caubel, qui a parlé à la famille de la victime, a estimé que «juridiquement, il n'y a pas de défaillance» dans ce dossier.
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