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04 avril 2008

Le calvaire d'Ingrid Betancourt

Alors que la guérilla colombienne des FARC refuse toute libération unilatérale d'otages le président vénézuélien, Hugo Chavez dans un message radiotélévisé, a invité Mardi soir le Président Sarkozy à aller avec lui dans le sud de la Colombie, pour chercher Madame Betancourt, malgré que la situation soit "extrêmement compliquée" suite à la rupture du dialogue avec les FARC.

Chavez a déclaré "nous sommes disposés à soutenir cette mission humanitaire" et il a invité à Sarkozy à aller avec lui dans le département du Caguán, pour chercher Ingrid Betancourt, malgré que la situation soit "extrêmement compliquée" suite à la rupture du dialogue avec les FARC.

D’après Monsieur Hugo Chavez, Le Président Sarkozy l’aurait appelé Mardi 2 avril pour lui demander de collaborer à l’initiative humanitaire initiée par la France pour apporter une aide médicale à Ingrid Betancourt.

"Président Sarkozy allons au Caguán", a répété le Président vénézuélien, à la chaîne de radio et télévision, lors d’un Conseil des Ministres dans le Palais de Miraflores à Caracas, en regrettant que l’action de la Colombie contre le campement mobile de la guérilla en Équateur ait rompu le dialogue qui avait été établi à la demande du président Álvaro Uribe. …."Le dialogue est rompu ? …… je suis disposé à continuer à coopérer, mais la situation est très compliquée, extrêmement compliquée", a insisté le président vénézuélien.

Dévoilant dans son message la conversation téléphonique qu'il avait eu avec son homologue français, Hugo Chavez a aussi déclaré qu’il avait recommandé à Nicolas Sarkozy de demander de l’aide au président américain George W. Bush, pour effectuer l'échange de 500 guérilléros des FARC emprisonnés contre 39 otages de la guérilla "J'ai recommandé à Sarkozy de parler avec le président des Etats-Unis qui peut faire beaucoup là-bas" (en Colombie)

Rodrigo Gandra, le "ministre des Affaires étrangères" de la guérilla colombienne, Rodrigo Gandra, a déclaré que les FARC excluaient toute libération unilatérale d'otages, précisant que des libérations ne pourraient avoir lieu que dans le cadre d'échanges : "Ceux qui sont prisonniers dans nos campements ne seront libérés que dans le cadre d'un échange de prisonniers", a –t-il prévenu, en excluant toute libération unilatérale d’otage en soulignant qu'"il n'est pas admissible qu'on nous demande encore des gestes de paix, quand après tant de preuves concrètes de notre volonté politique de trouver des issues au conflit, on nous répond par l'infamie".

La mission humanitaire lancée par la France est arrivée jeudi 4 avril sur la base militaire colombienne de Catam à Bogota.

Les FARC ont considéré avec circonspection et méfiance cette mission "Il faut déplorer que le président Sarkozy soit aussi ingénu et que le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) accompagne cette aventure dangereuse", a prétendu l'agence de presse Anncol, proche des FARC en commentant : "Nous ne devons pas oublier que la France est un pays capitaliste, que son président est de droite et que nous ne savons pas quelles sont les limites de la sincérité de Sarkozy."

ooOoo

Dans son message à Manuel Marulanda, Monsieur Sarkozy avait prévenu : « Si l'otage franco-colombienne devait mourir, "ce serait une faute politique grave", "ce serait un crime" dont le chef de la guérilla marxiste serait tenu pour "responsable".

Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages politiques que la guérilla des Farcs, en lutte depuis 1964 contre les autorités colombiennes, dit vouloir échanger contre 500 guérilleros emprisonnés

Le Premier ministre François Fillon a confirmé mardi que la France était prête à accueillir des membres des Farcs libérés par Bogota en échange d'otages, dont Ingrid Betancourt, et qu'elle leur accorderait le statut de "réfugiés politiques".

Ingrid Betancourt fait partie des 39 otages politiques que la guérilla des Farcs, en lutte depuis 1964 contre les autorités colombiennes, dit vouloir échanger contre 500 guérilleros emprisonnés.

Alors que le dénouement de cette tragédie paraissait proche et que de sérieux espoirs se fondait sur le succès de la mission humanitaire, à laquelle sont également associées l'Espagne et la Suisse, officiellement destinée à "prendre contact" avec les Farcs et à "obtenir accès" à l'otage, une fois de plus nous sommes dans une impasse dramatique, alors que depuis plusieurs semaines des témoignages et déclarations alarmants s'accumulent sur l'état de santé d’Ingrid qui souffre d'une rechute d'hépatite B.

Vendredi Bernard Kouchner a déclaré que Paris attend toujours une réponse des Farcs pour tenter d'accéder à l'otage franco-colombienne Ingrid Betancourt, pour laquelle la France vient d'envoyer une mission humanitaire et a ajouté :"Les Farcs doivent répondre, nous attendons, nous sommes sur place", a-t-il insisté sur Europe 1, depuis Bucarest où il participait au sommet de l'Otan.

"Pour le moment nous sommes en train d'essayer, essayer, essayer, et il n'y a pas d'autre solution »

De son côté, vendredi, la sœur d’Ingrid Betancourt, dans une conférence de presse à Paris, Astrid Betancourt a invité "le président français à prendre contact et à répondre à l’invitation du président Chavez.

Elle a déclaré que "la France devait agir en coordination avec le président Chavez, parce qu’il est prouvé qu’elle a les contacts, les médias de communication et sait comment faire passer les messages sur tout ce que la France peut offrir".

"Les Farcs doivent se rendre compte que s'il arrive quoi que ce soit à ma mère, ce seront eux les premiers responsables, qu'il n'y aura plus aucun avenir politique pour eux", a déclaré sa fille Mélanie Delloye.

Ma conclusion : Pour dénouer la situation sur place et connaître le poids réel de leur interventions, il faudrait à mon avis que Messieurs Sarkozy et Kouchner rejoignent d'urgence sur place la mission humanitaire , nous verrions alors si les Farcs acceptent de les rencontrer pour négocier, maintiennent ou non leur prétentions, ou s'ils opposent officiellement une fin de non recevoir, motivée ou non. Nous serions alors à même de nous rendre compte si les efforts déployés par France sont pris en considération par ces terroristes ou si nous les mettons en œuvre en pure perte.

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