Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

04 novembre 2016

**Voir ou revoir les principaux extraits du 2me débat de la primaire de droite et du centre du 3 novembre 2016 ( Note et extraits vidéos )

Éditorial de lucienne magalie pons

 Il n'est pas techniquement possible pour le moment de procéder au  téléchargement de la vidéo du 2me Débat de la primaire de droite qui a été diffusé en direct sur BVFTV et ITélé à 8 h 30 le vendredi 3 novembre au cours duquel nous avons pu voir  les sept candidats  de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017 se rencontrer pour la deuxième fois. 

Dans ce deuxième débat très animé  les  nombreux sujets exposés et débattus portaient notamment  sur la fonction présidentielle ,la  délinquance, la  lutte contre le terrorisme, la sécurité , l’éducation…la géopolitique ..

Le débat  a été copieusement founi en attaques et lancés de flèches entrecroisées. Nicolas Sarkozy en défense, souvent attaqué par ses concurrents,   s’est montré particulièrement offensif à l’égard de ses anciens ministres ou anciens membres de sa majorité.   Bruno Lemaire très provocateur   sur plusieurs sujets , a attiré particulièrement  l'attention, dans une de ses dernières offensives,  dirigée contre Alain Juppé , lequel s'est expliqué et à souligné que Bruno Lemaire ne connaissait pas le sujet.

Par moment les réparties étaient si vives entre les candidats que  si les journalistes n’avaient pas été présents sur l’écran, on aurait pu croire  assister à une séance de lavage de linge sale en famille et  de mises  au point à l’intérieur même  du parti « Les Républicains ». A un certain moment au cours de l'épisode  il y a eu,  je ne dirais pas un règlement de compte, mais une sorte de querelle a répétition  enclenchée par NKM contre son voisin Nicolas Sarkozy qui venait se greffer  sur le débat entre les candidats, Nicolas Sarkozy  lui répondait du tac au tac en la faisant bisquer ou un peu enrager (assez malicieux du reste) pour finir par lui dire qu'il plaisantait.  

ooOoo

Nous résumons ci-dessous quelques points après avoir noté et résumé  les toutes premières impressions des médias et des  observateurs :


*  Sécurité,  effectifs , droits …..

En matière de sécurité  les candidats se sont montrés  critiques sur la baisse des effectifs décidée sous le mandat de Nicolas Sarkozy  que ce dernier dit assumer et  justifie par la crise financière. Alain Juppé propose la création de 5000 postes supplémentaires , Jean-François Copé  se prononce pour 50.000 embauches de policiers gendarmes, magistrats et gardiens de prison, Nathalie Kosciusko Morizet déplore que « policiers et gendarmes n’aient pas les mêmes droits ». Bruno Le Maire plaide pour une "justice d’exception" permettant aux juges d’interpeller et d’expulser tout terroriste "s’apprêtant à passer à l’acte".Nicolas Sarkozy a souligné que  "L’Etat de droit est là pour protéger les victimes pas les coupables." Il aussi évoqué l’extension de la notion de légitime-défense  pour les policiers et l’abaissement de la majorité pénale à seize ans.

* Education

 Nicolas Sarkozy a   avancé qu’il n’est pas question pour un élève de quitter le CP sans savoir lire et écrire.  

 Nathalie Kosciusko-Morizet a tenu à déclarer sa volonté de sauvegarder le collège unique.

 Bruno Le Maire a provoqué quelques protestations ironiques ( ndlr : justifiées)   en  développant    "L'idée d'un rendez-vous républicain avec Marseillaise, uniforme et lever de drapeau, c'est une manière de réfléchir à la cohésion".

François Fillon, ancien ministre de l’Education nationale, a jugé  la situation de l’école "catastrophique" et a prôné une plus grande "autonomie des écoles".

* un mandat unique

Tous les candidats se sont engagés à respecter le verdict de la primaire et à soutenir son vainqueur.  

Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne se représenterait pas en 2022: "J'aurai 67 ans à la fin de ce second mandat, si par hypothèse les Français me le confiaient. Ce serait le temps de remercier la France pour toutes ces années consacrées à son service."

Les « alliances »

Le cas de François Bayrou du Modem , a été abordé et  évoqué  dans une ambiance plutôt   tendue entre Alain Juppé et Nicolas Sarkozy … ( rappelons que François Bayrou soutient  Alain Juppé, et ne cesse de critiquer   Nicolas Sarkozy )

Alain Juppé  a souligné  "l’obsession" de Nicolas Sarkozy à l’égard de François Bayrou. Il a aussi assuré que le troisième homme de l’élection présidentielle de 2007 ne lui "avait rien demandé" en termes de poste et qu’il ne lui avait donc "rien promis" en retour.

Tous les prétendants ont  exprimé  leurs distances avec le Front national, y compris Jean-Frédéric Poisson (  lequel s'était avancé dans de   précédentes  déclarations plus ou moins claires  en faveur  de Marine Le Pen,  ce qui  avait dernièrement créé une  polémique).

Alain Juppé  a tiré sa  sonnette d’alarme en  assurant que l'échec d'un nouveau quinquennat de droite amènerait, selon lui, Marine Le Pen à l'Elysée en 2022:  "Si jamais nous nous plantions ….. malheureusement, ce sera peut-être le FN"…….

 Selon une étude d'Elabe sur un panel de téléspectateurs, le maire de Bordeaux a convaincu 34% des personnes ayant regardé le débat. Il devance Nicolas Sarkozy (24%) et François Fillon (15%).

Pour terminer, en attendant de pouvoir télécharger  le débat en intégralité,  nous vous proposons de voir ou  revoir,   en Revue de Presse ci-dessous,  quelques extraits vidéos que nous avons repêchées sur le site de BFM TV . 

REVUE DE PRESSE : 

Source : site internet de  BFMTV
---------------

Dernières vidéos d'actualité


------------------------

---------------------

03 novembre 2016

Echange entre Christian Jacob et le Premier Ministre lors de la séance de questions au Gouvernement du 2 novembre et sujets liés

Éditorial de lucienne magalie pons


Avant d'entamer le sujet il est bon de nous remettre en mémoire, comme le rapportait plusieurs médias la semaine passée, notmment le "Huffington Post  en association avec le Groupe Le Monde" dans un article du 28 octobre 2016" que le premier Ministre Manuel Valls avait évoqué sa colère  personnelle et la honte ressentie selon lui par les militants socialistes à la lecture du livre-confessions de François Hollande "Un président de devrait pas dire ça." 

Pour ne pas déformer ses propos , je préfère reprendre ci-dessous en copié/collé, un paragraphe choc  extrait de l'article de " LE Huffington Post -lequel citait "le Monde" -
- copié/collé :  
"C'est ce que je ressens, il ne faut pas se taire et toujours nommer les choses", avait  confié au quotidien le premier ministre, "estimant avoir désormais une "véritable responsabilité" pour sortir de la crise. Toujours selon Manuel Valls, le livre "a provoqué un choc, un abattement chez les parlementaires" socialistes, "il a agi comme un révélateur". ............"  Reprenant des propos critiques à l'égard de François Hollande déjà tenus mardi par le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone, en rébellion ouverte contre le chef de l'Etat, le premier ministre a estimé que "le pays a besoin d'incarnation". Les cinq prochaines semaines, dans l'attente de la décision de M. Hollande de se présenter ou non à sa succession, seront "décisives pour la gauche de gouvernement", a ajouté Manuel Valls. "A cause de la situation politique actuelle, j'ai le sentiment d'avoir une véritable responsabilité afin qu'on sorte le mieux possible de cette période très périlleuse", a-t-il encore confié."
_______________fin de l'extrait__________________// 
Pour parfaire cette information nous publions aussi le lien qui conduit à l'article  intégral de " Le Huffington Post :

Résultats de recherche

"Colère", "honte"... Manuel Valls lâche ses coups dans le dos de ...

www.huffingtonpost.fr/2016/10/.../colere-honte-manuel-valls-lache-ses-coups-hollan...


Il y a 6 jours - POLITIQUE - Manuel Valls s'apprête-t-il à franchir le Rubicon en se posant en recours deFrançois Hollande? C'est ce que subodore le journal ...

___________________//

* suite de notre éditorial : 
Depuis plus de deux semaines les "suffocations" dont ont été saisies beaucoup de personnalités de droite et de gauche  en prenant connaissance des révélations contenues dans le livre "Un Président ne devrait pas dire ça",  s’exhalent en critiques acerbes dans toutes leurs communications médiatiques, mais l'indignation avait déjà  gagné les séances de questions du gouvernement à l'Assemblée Nationale.

 En effet   le Député   Pierre Lellouche ( Les Républicains) , membre de la commission des Affaires Etrangères , au cours de la 1ère séance de l'Assemblée Nationale du Mercredi 19 octobre ,  alors que les questions sur le "Débat sur les opérations extérieures de la France" venaient de s'ouvrir, était intervenu    en présence du Ministre de la Défense  Jean-Yves le Drian , après avoir d'abord  mis en cause le gouvernement pour violation de la constitution en parlant de Mossoul, et s'être exprimé longuement sur ce sujet avec des arguments remarquables,il avait  ensuite  enchaîné en dénonçant  certaines révélations du Président de la République "  faites  à des journalistes" ,   relatives  aux  "  détails les plus secrets de nos actions diplomatiques et militaires ",  en évoquant à un certain moment l'article 68 de la constitution :  "Comment ne pas voir, dans ces confidences, bien plus qu’un effondrement de la fonction présidentielle, un manquement caractérisé aux devoirs du Président de la République, chef des armées, « manifestement incompatible avec l’exercice de son mandat », selon les termes de l’article 68 de la Constitution ?, avait-t-il interrogé  


Cette question très embarrassante pour le gouvernement avait fait très grand bruit dans les médias qui y voyaient une demande de  destitution du Président de la République. 




Mais voici qu'hier Mercredi 2 novembre  à l'Assemblée Nationale au cours de la séance de questions au Gouvernement  c'est cette fois une question du Chef de Groupe "Les Républicains" qui a agité l'Assemblée , cette question était adressée au premier Ministre Manuel Valls , Christian Jacob en faisant allusion aux sentiments que Manuels Vall avait exprimé il y  a une semaine, déclarait  en prenant la parole : "  Monsieur le Premier ministre, savez-vous ce qu’est un sentiment d’abaissement et d’humiliation qui résulte d’une atteinte à l’honneur et à la dignité ? C’est la définition même de la honte, cette honte que vous dites ressentir à l’égard du Président de la République. ........Imaginez une seconde, monsieur le Premier ministre, que j’aie osé évoquer, comme tous les Français l’éprouvent, cette honte qu’inspirent les comportements du Président de la République. Vous vous seriez drapé dans votre vertu, invoquant le manque de respect de la fonction présidentielle, les attaques personnelles et indignes à l’égard du Président de la République française,", et en poursuivant ensuite dans toute une gamme d'appréciations critiques sur le comportement du Président François Hollande …pour en revenir ensuite au premier ministre en lui lançant : " La question qui s’impose à ce stade est simple, monsieur le Premier ministre : n’avez-vous pas, vous-même, honte d’être encore le chef du Gouvernement de François Hollande ? Si vous pensez réellement ce que vous avez dit, vous auriez dû démissionner ! (C’est le minimum de cohérence que l’on attend d’un homme politique qui revendique de ne pas se taire et de nommer les choses.
Mais pour cela, monsieur le Premier ministre, il ne s’agit pas de faire des phrases, il faut avoir du courage. Et une fois de plus, je crains que vous ne soyez plus fort dans le verbe que dans l’action..

Le Premier Ministre a ensuite pris la parole, mais il a détourné sa réponse en parlant de bilan à dresser, à  comparer et de perspectives à évaluer , .....pour ne pas   répondre à la question posée par Christian Jacob.  .....

 Ci -dessous je vous laisse découvrir cet échange qui selon les médias fut "houleux",  .... je dirais plutôt moi, que  la réponse de Manuel Valls  fût très foireuse   avec   des  contours et bifurcations  passant du coq à l'âne  ...... : 


Extrait copié/collé du compte rendu de la séance de questions au gouvernement du Mercredi 2 novembre :
copié/collé : 

" Propos tenus par le Premier ministre

M. le président. La parole est à M. Christian Jacob, pour le groupe Les Républicains.

M. Christian Jacob. Monsieur le Premier ministre, savez-vous ce qu’est un sentiment d’abaissement et d’humiliation qui résulte d’une atteinte à l’honneur et à la dignité ? C’est la définition même de la honte, cette honte que vous dites ressentir à l’égard du Président de la République. (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

Imaginez une seconde, monsieur le Premier ministre, que j’aie osé évoquer, comme tous les Français l’éprouvent, cette honte qu’inspirent les comportements du Président de la République. Vous vous seriez drapé dans votre vertu, invoquant le manque de respect de la fonction présidentielle, les attaques personnelles et indignes à l’égard du Président de la République française,…

M. Guy Geoffroy. Très bien !

M. Christian Jacob. …un débat et une opposition qui ne seraient pas à la hauteur. Mais ce qui n’est pas à la hauteur, monsieur le Premier ministre, ce sont les comportements légers, inquiétants et dangereux d’un Président Narcisse qui s’est noyé dans un torrent de confidences qui ont abîmé la fonction présidentielle et sa propre image. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Sébastien Denaja. Au moins n’est-il pas mis en examen, lui !

M. Christian Jacob. Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est un Président qui dévoile des opérations classées secret défense, y compris des attentats ciblés. Ce qui n’est pas à la hauteur, c’est le spectacle sans précédent d’un Premier ministre qui a honte du Président qui l’a nommé ! (Exclamations sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

M. Bruno Le Roux. Il n’est pas un repris de justice !

M. Christian Jacob. La question qui s’impose à ce stade est simple, monsieur le Premier ministre : n’avez-vous pas, vous-même, honte d’être encore le chef du Gouvernement de François Hollande ? Si vous pensez réellement ce que vous avez dit, vous auriez dû démissionner ! (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe Les Républicains.) C’est le minimum de cohérence que l’on attend d’un homme politique qui revendique de ne pas se taire et de nommer les choses.

Mais pour cela, monsieur le Premier ministre, il ne s’agit pas de faire des phrases, il faut avoir du courage. Et une fois de plus, je crains que vous ne soyez plus fort dans le verbe que dans l’action. (Applaudissements sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. le président. La parole est à M. le Premier ministre.

M. Manuel VallsPremier ministre. Monsieur le président, Monsieur le président Christian Jacob, c’est vrai, nous sommes à la veille d’un rendez-vous important, celui qui comptera pour le destin du pays, l’élection présidentielle. Votre famille politique est d’ailleurs en train de le préparer. C’est donc l’occasion de dresser un bilan, de comparer et d’ouvrir des perspectives.

Nous avons déjà eu l’occasion d’évoquer ce bilan la semaine dernière, en termes de politique économique, de chiffres du chômage. Même si nous devons rester modestes, rappelons tout de même que nous comptons 90 000 chômeurs de moins depuis le début de l’année. (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

Le vote de la première partie de la loi de finances nous a fourni l’occasion de faire le point sur les baisses d’impôts en faveur des classes moyennes et des couches populaires. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale sera voté tout à l’heure…

M. Sylvain Berrios. Et à part ça, François Hollande, il va bien ?

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion de rappeler – car nous y avons travaillé avec la majorité – la mesure relative à la baisse de la CSG pour les retraités.

M. Christian Jacob. Avez-vous honte, monsieur le Premier ministre ?

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion également de souligner qu’un État fort, digne de ce nom, est capable d’évacuer dans des conditions dignes, humaines et en même temps fermes, la « jungle » de Calais.(Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

M. Christian Jacob. Ça rame !

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion de dire, face au malaise des policiers, ce que nous avons fait pour la police et la gendarmerie, contrairement à vous !

M. Guy Geoffroy. Monsieur le président, le Premier ministre peut-il répondre à la question ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Et puisque vous m’y invitez, c’est l’occasion aussi d’affirmer, comme je le fais régulièrement ici, dans les médias ou lors de réunions publiques…

M. Christian Jacob. Faut-il que je rappelle la question ?

M. Manuel VallsPremier ministre. ...la fierté qui fut la nôtre lorsque le Président de la République décida d’envoyer nos armées sauver le Mali. (Applaudissements sur plusieurs bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain – Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

C’est l’occasion de saluer l’action de la France quand il s’est agi de sauver la Grèce menacée de sortir de la zone euro, de saluer, nous allons le faire à la COP22 de Marrakech, le rôle diplomatique joué par la France dans ce rendez-vous essentiel pour l’avenir de la planète, de saluer l’attitude du Président de la République et de tous les responsables politiques face au terrorisme.

Monsieur Jacob, contrairement à vous, je n’ai aucun problème pour assumer ce que nous avons fait depuis 2012. Bien sûr, des erreurs ont été commises et des problèmes se sont posés, mais nous sommes fiers de l’action que nous avons menée.


M. Philippe Meunier. Partez donc avant qu’il ne soit trop tard !

M. Manuel VallsPremier ministre. C’est l’occasion aussi de comparer, puisqu’un débat entre les candidats à la primaire de la droite aura encore lieu demain.

M. Christian Jacob. Ce n’est pas du tout la question !

M. Manuel VallsPremier ministre. Quel est le programme de la droite ? Mettre fin à l’ISF, supprimer entre 300 000 et 700 000 fonctionnaires selon les programmes, ramener l’âge du départ à la retraite à soixante-cinq ans, ce qui signifie concrètement un départ à soixante-dix ans pour ceux qui ont besoin d’une retraite à taux plein.

M. Christian Jacob. On n’attend que ça, la retraite de François Hollande !

M. Philippe Meunier. Combien de chômeurs en plus depuis 2012 ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Voilà quelle doit être la nature du débat, pour nous permettre d’ouvrir des perspectives.

Monsieur Jacob, je vais vous répondre. (« Ah ! » sur les bancs du groupe Les Républicains.) Dans ce moment où notre pays est toujours sous la menace du terrorisme, dans ce moment où nous devons encore lutter contre le chômage de masse, dans ce moment où la parole publique n’a jamais été autant mise en doute, alors que le débat qui est en train de se dérouler voit nombre d’attaques personnelles – je pense notamment à celles qui ont visé François Bayrou et qui ne rehaussent pas, me semble-t-il, le débat… (Rires et exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

...le chef du Gouvernement que je suis souhaiterait que les rires, les interpellations, les mises en cause laissent place à la dignité. Le rôle des responsables publics, quels qu’ils soient, est de redonner de la fierté et de l’espérance ! (Exclamations sur les bancs du groupe Les Républicains.)

Je vous laisse à vos sarcasmes. Je n’ai qu’une seule boussole, la France et la gauche, la gauche et la France. Je ne veux pas que vous arriviez au pouvoir, car je pense que nous pouvons prolonger ce quinquennat.

M. Philippe Cochet. Ce n’est pas vous qui déciderez, c’est le peuple !

M. Marc Francina. Et le peuple, alors ?

M. Manuel VallsPremier ministre. Les Français ont besoin de retrouver de l’espoir. Nous le devons au pays, mais ce n’est pas vous qui pourrez le leur proposer ! (Applaudissements sur les bancs du groupe socialiste, écologiste et républicain.)

__________fin de l'extrait ___________________//

REVUE DE PRESSE :

 * Ci- dessous extrait vidéo de l'change : pour accéder cliquer sur "M. Christian Jacob :

Vive passe d'armes à l'Assemblée entre Valls et Jacob
Le Huffington Post - Il y a 1 jour
Echanges musclés entre le Premier ministre et le président du groupe LR de l'Assemblée ...
Plus d'actualités pour "éCHANGE HOULEUX ENTRE cHRISTIAN jACOB ET mANUEL vALLS"

Echange houleux entre Manuel Valls et Christian Jacob à l'Assemblée ...

https://m6info.yahoo.com/echange-houleux-entre-manuel-valls-1550946467700790....

Il y a 9 heures - Echange musclé à l'Assemblée nationale mercredi, lors des questions au gouvernement. Répondant au patron du groupe Les Républicains ...

Échanges tendus entre Manuel Valls et Christian Jacob à l'Assemblée ...

www.non-stop-politique.fr › WTF

Il y a 1 jour - Interpellé sur ses déclarations par Christian JacobManuel Valls a répondu en rappelant qu'à droite, les attaques envers François Bayrou ne ...

Vive passe d'armes à l'Assemblée entre Manuel Valls et Christian ...


www.huffingtonpost.fr/.../assemblee-nationale-manuel-valls-francois-hollande-francoi...

Il y a 1 jour - Echanges musclés entre le Premier ministre et le président du ... Manuel Valls, dont leséchanges avec Christian Jacob sont musclés, n'a pas ...

VidÉo - Échange houleux entre manuel #valls et christian #jacob à l ...

www.scoopnest.com/fr/user/YahooActuFR/794091708568858624

VIDÉO - Échange houleux entre Manuel #Valls et Christian #Jacob à l'Assemblée ... Primaire de droite : TF1 et France 2 co-diffuseront le débat d'entre-deux ...

Par Manuel de Diéguez : " De la stupidité de l'Europe à la servitude volontaire d'un continent "

Éditorial de lucienne magalie pons


Nouveau sur le site de :

                                             


                   De la stupidité de l'Europe à la servitude volontaire d'un continent











Préambule
C'est sous nos yeux que la planète de la science politique et de la science historique est en passe de changer de plate-forme cérébrale, d'échiquier et de champ de manœuvre.
Quand M. Alain Juppé croit inaugurer la "démocratie heureuse", nous découvrons qu'il métamorphose sans le comprendre la démocratie en une manière d'ange Gabriel de la République et que notre cerveau est demeuré celui qui commandait l'astronomie de Ptolémée.
La lucidité du genre humain progresse par saccades. Quand nous aurons appris à observer la bête parlante en sa giration perpétuelle autour de son propre encéphale, nous aurons conquis le recul de la raison de demain et nous connaîtrons les arcanes de la vraie postérité d'Etienne de la Boétie, donc les ressorts et les engrenages de notre "servitude volontaire" à l'échelle de la planète.
Un préambule est une ambulation prospective et un discours de la méthode. Le lecteur trouvera dans le texte ci-dessous quelques lignes directrices d'une observation de la démence d'une humanité oscillante entre ses délires et ses carnages.

1 - La stupidité est la clé de la servitude 

Mme Maria Zarharova, porte-paroles du ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a fait une déclaration retentissante: "La stupidité est pire que le terrorisme". Elle aurait pu ajouter que la stupidité est la clé de la vassalité, donc de la servitude volontaire.
Nous en avons un exemple ahurissant avec la stupidité qui fait dire subitement aux vassaux groupés sous le sceptre et le joug de l'OTAN, donc des Etats-Unis, que tout bombardement des zones de guerre qui provoquerait la mort de civils serait qualifié de crime de guerre alors que, depuis les origines, on n'a jamais vu aucune armée libérer ou conquérir une ville sans entraîner, hélas, des victimes civiles que, pour leur compte, les Etats-Unis qualifient simplement de "victimes collatérales".
Quand Enée emporte son père Anchise sur son dos, il entend le protéger du sort d'une "victime collatérale" dont le vieillard se trouve évidemment menacé. C'est pourquoi les Etats-Unis se gardent bien, pour leur part, de s'appliquer une disposition qu'ils n'entendent appliquer qu'à leurs adversaires.
La stupidité du genre humain est donc la source d'une gigantesque falsification de l'histoire. Ce n'est pas depuis le bombardement de Paris par la grosse Bertha en 1870, c'est depuis le paléolithique que les "dommages collatéraux" se révèlent, hélas, inévitables, c'est depuis les origines de l'histoire que la sottise, alliée à naïveté, qu'évoque Mme Zakharova, se révèle, hélas, pire que le terrorisme.
C'est pourquoi la servitude évoquée par Etienne de la Boétie, se montre la clé de l'histoire guerrière du genre humain, puisque la première des servitudes n'est autre que la soumission à une divinité fort guerrière, elle aussi, dont le premier exploit religieux fut de noyer toute l'humanité sous les eaux d'un " Déluge" : on sait que ce premier assassinat collectif des peuples de l'époque n'a laissé survivre, dit la légende sacrée, qu'un certain Noé et que la divinité vengeresse aurait ensuite chargé de construire en toute hâte une arche du salut afin d'y loger un couple de tous les animaux.

2 - De la stupidité à la folie 

De nos jours, la stupidité n'a plus de limites puisque l'Amérique et ses serviteurs menacent leurs adversaires de les faire comparaître à la barre d'un tribunal international à leur botte. Décidément, Mme Zakharova aurait mieux fait d'accuser la stupidité humaine d'enfanter la servitude volontaire plutôt que le seul terrorisme, puisque c'est la foi religieuse elle-même qui enfante la pire des servitudes, celle d'une piété vengeresse.
De plus, il est impossible à M. Poutine de démontrer l'alliance de la servitude volontaire avec la folie. Quand le chef d'Etat major du premier empire militaire mondial déclare tout de go à la Russie et à la Chine : "Nous vous détruirons" et qu'il ajoute, dans la foulée: "Nous allons vous stopper et nous allons vous battre plus durement que vous ne l'avez jamais été auparavant".
L'ironique Eloge de la folie d'Erasme et la Nef des fous de Jérôme Bosch se trouvent dépassés. Nous devons donc avouer que notre connaissance de la bête parlante est demeurée tragiquement insuffisante, puisque nous ne savons pas s'il s'agit d'un cas de folie délirante ou d'une sottise herculéenne.
En tant que responsable du statut et du rang de la Russie, sur la scène internationale, M. Poutine se trouve dans l'impossibilité politique de théoriser la folie humaine à la lumière d'une psychanalyse de l'histoire. Car il n'y a pas de possibilité d'opposition au sens rationaliste et moderne du terme au Président Al-Assad dans une Syrie qui se veut unie, mais qui demeure entièrement entre les mains de multiples courants théologiques et cela bien que le parti Baas actuellement au pouvoir se déclare laïc. Car une laïcité non comprise à la lumière d'une anthropologie critique n'est qu'un bouche-trou et un alibi.

3 - La folie et la croyance 

Ne nous laissons pas tromper par l'ombre seulement d'une laïcité esquissée par Kemal Ataturk en Turquie. Croire que l'opposition censée "modérée" serait laïque est une absurdité: les "opposants" syriens qualifiés de "modéré" sont des croyants comme tout le monde en Syrie, et cela M. Poutine ne peut le dire en public, hélas, puisque la religion orthodoxe, lui interdit de mettre l'accent sur la dimension théologique de la Russie et cela bien que Constitution russe ne soit pas religieuse.
Quand le Coran dit que l'encre du savant est aussi précieuse que le sang des martyrs, le prophète Muhammad n'imaginait pas un seul instant qu'une raison prise au sérieux en viendrait à contester l'existence physique d'un ange Gabriel voletant dans l'espace. De même, quand les chrétiens feignent de mettre à la charge de la raison la quête de son intellect - "fides quaerens intellectum", "la foi à la recherche de son intellect" - le christianisme n'envisage pas non plus un seul instant qu'une raison prise au sérieux réfuterait le Dieu trinitaire.
Pour comprendre la situation dans laquelle M. Poutine lui-même se trouve prisonnier en tant que tributaire de la religion orthodoxe qu'il a vocation non seulement de défendre, mais d'illustrer, il faut observer que cette religion se trouve elle-même dépendante des deux courants principaux propres à tous les monothéismes qui se divisent entre le courant que symbolise le sunnisme et celui que figure le shiisme.

4 - La folie politique 

Aussi M. Poutine ne dispose-t-il pas des moyens rationnels d'interpréter la déclaration hallucinante du chef d'Etat major des Etats-Unis d'Amérique et il se trouve dépourvu des moyens d'interpréter la folie politique de la manière que j'ai explicitée plus haut. Comment tenterait-il de comprendre cette déclaration agressive s'il ne saurait peser à nouveaux frais la folie spécifique de notre espèce? La raison d'aujourd'hui est appelée à peser à nouveaux frais la démence spécifique de la bête parlante, car l'animal onirique oscille entre la folie délirante et la stupidité titanesque.
Comment un chef d'Etat dirigerait-il sa nation à l'écoute de l'anthropologie moderne s'il est condamné à demeurer sans voix face à une menace pure et simple de détruire la Russie et la Chine? Il y faut un regard entièrement nouveau sur l'histoire et sur la politique, il y faut un regard révolutionnaire sur les mythes sacrés, il lui faut changer de cerveau et cela demeure pour l'instant incompatible avec l'idée même que M. Poutine se fait encore de la politique et de l'histoire.
Que l'ignorance et la sottise de l'hôte de l'Elysée ne suffisent pas à faire changer de discours à la chanson: "Tout va très bien Mme la Marquise" demeure compréhensible. Mais qu'un Alain Juppé qui passe pour plus lucide et plus intelligent tombe dans la même extravagance, voilà qui devrait nous faire tomber des nues et nous plonger dans un éberluement sans issue. En effet, le maire de Bordeaux salue à son tour la "reprise" et propose la retraite à 65 ans ainsi que la suppression pure et simple du "handicap" de l'impôt sur la fortune, comme si le prix de la main d'œuvre ne rendait pas nécessairement invendables les produits qu'appellerait l'abondance subite et miraculeuse des commandes. Voilà qui exige un regard nouveau sur le genre humain et une pesée entièrement inédite de l'animal "rationale".
Nous nous trouvons à un tournant de l'histoire de l'humanité qui nous laisse bouche bée: ou bien nous portons sur Adam un regard révolutionnaire, ou bien nous périssons dans un aveuglement de la bête que nous n'aurons pas osé peser sur une balance entièrement à construire.

5 - En attente d'une révolution scientifique 

Nous sommes à un tournant de la connaissance rationnelle de notre espèce et ce tournant est bien plus crucial que celui de l'astronomie qu'a illustré Copernic. Car il ne s'agit plus d'anéantir les convictions bibliques au chapitre des dispositions d'un démiurge mythique, il s'agit de peser le cerveau d'un animal dément sur la balance de l'humanisme de demain. Celui-ci observera les empêtrements actuels de la géopolitique de la manière que requiert la connaissance anthropologique de la démence propre à l'animal devenu pseudo pensant.
Dans la foi chrétienne, l'aspect réaliste et pratique du mythe se trouvait illustré par le catholicisme et par le fantastique qui lui appartient en propre. Le fabuleux chrétien trouve son pendant dans le sunnisme. Les shiites, en revanche, entendent purifier la foi à l'image des protestants du XVIe siècle. Mais ces derniers sont allés jusqu'à supprimer purement et simplement la magie de la messe et toute la sorcellerie de la prétendue transformation physique du pain et du vin du sacrifice de l'autel en chair et en sang physiques de Jésus-Christ, tandis que le shiisme est demeurée fort timide et n'a rien osé changer à la lettre du Coran.
Tel est le blocage proprement théologique de l'islam et ce blocage intellectuel rend insolubles les apories politiques actuelles. Il est interdit à M. Poutine d'expliquer crûment ce qu'il voudrait dire quand il souligne à plaisir combien les opposants soi-disant "modérés" à M. Bachar al-Assad sont, en réalité, des terroristes déguisés et du même acabit que les autres et que seule l'ignorance titanesque et la mauvaise foi des élites politiques occidentales permet à M. Hollande d'adjurer le Président russe de cesser de bombarder de gentils "opposants".
On se souvient que tous les spécialistes du Moyen-Orient au Quai d'Orsay ont été expédiés en Amérique du Sud ou en Asie centrale (voir La face cachée du Quai d'Orsay, Vincent Jauvert, Robert Laffont, 2016) afin de les remplacer au pied levé par des sionistes étrangers à toute connaissance anthropologique des mythes sacrés. Certes, parmi ces spécialistes quelques humanistes naïfs croyaient pouvoir diluer les croyances religieuses dans la culture, mais quelques-uns d'entre eux avaient compris que le sacré est lié à la guerre, donc au culte du sang, donc au sacrifice sanglant dont une divinité féroce fait sa pâture depuis des millénaires.

6 - Les monothéismes, ennemis de la raison scientifique 

On voit combien l'ignorance des fondements sanglants des religions sacrificielles, est devenue la clé de la servitude moderne. Car tous les monothéismes refusent d'accorder une quelconque autorité aux preuves scientifiques. L'Eglise catholique a mis près de deux siècles à reconnaître l'astronomie de Copernic et elle ne l'a acceptée qu'à l'heure où il devenait ridicule de nier que la terre tourne autour du soleil. Mais ni l'islam, ni le christianisme ne sont près d'accepter l'évolutionnisme. Si vous alléguez l'autorité de Darwin, ne vous attendez pas à vous trouver réfuté à la lumière d'une argumentation scientifique: le musulman se contentera de vous redire ce que l'ange Gabriel est censé avoir dicté à Muhammad.
L'oubli de ce que tous les monothéismes sont des ennemis des preuves scientifiques est une clé de la stupidité auto-vassalisatrice de notre temps. Revenons donc à l'essentiel, à savoir qu'aussi longtemps qu'on verra un Vladimir Poutine réduit à l'incapacité de s'expliquer sur les fondements anthropologiques tant des islamismes que des christianismes, la science historique moderne se tortillera à la manière de Luther qui, contrairement à Calvin, n'a jamais osé supprimer purement et simplement la thaumaturgie du sacrifice de la messe.
On voit à quel point seule une anthropologie critique en mesure d'observer l'anthropomorphisme des croyances religieuses délivrera le monde moderne de la stupidité. On voit également que la stupidité est rien de moins que le secret de la servitude, dont Etienne de la Boétie a compris les vrais fondements sans en connaître les sources anthropologiques.
Le monde moderne se retrouve comme jamais aux prises avec le message socratique qui dit non seulement que l'ignorance est le pire des maux, mais que la stupidité est la clé de la sottise vassalisatrice.
Puisse l'humanisme russe trouver les ressources intellectuelles qui lui apprendront à concilier les droits de la pensée moderne avec la défense des droits de la raison de demain. .

Le 4 novembre 2016