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07 juin 2016

Revue de Presse algérienne

Éditorial de lucienne magalie pons


Très vigilants sur les  relations ou intrigues   affairistes  qui se nouent entre des personnalités politiques  françaises du plus haut niveau   et des personnalités algériennes du monde des affaires qui agissent en marge du  gouvernement Algérien , les médias Algériens, notamment "Algérie patriotique " dévoilent l'implication du journal français "Le monde"  qui a dressé et  publié un portrait élogieux de l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab,  sous le titre accrocheur : «Issad Rebrab, le milliardaire qui dérange»

1 / - L'article ci-dessous (en copié/collé) m'a été communiqué par l'un de mes correspondants algériens :

- Copié/collé :

Le «coup de pouce» du journal français Le Monde à l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab
Article | 
Issad Rebrab. New Press
Issad Rebrab. New Press

Le quotidien français Le Monde a publié un portrait élogieux de l’homme d’affaires algérien Issad Rebrab. Sous le titre accrocheur : «Issad Rebrab, le milliardaire qui dérange», l’article reprend une biographie tout aussi dithyrambique que lui a consacrée l’universitaire Taïeb Hafsi, pour reconstituer le parcours de cet ancien expert-comptable devenu première fortune du pays. L’auteure du portrait décrit ce parcours comme une «success story» qui se heurte toutefois aux tentatives de blocage qui lui sont dressées depuis qu’il est devenu «un critique affiché du pouvoir politique en Algérie». «Ceux qui croisent sa route témoignent de sa boulimie de projets», écrit encore la journaliste, qui compare le groupe dirigé par Rebrab à Bolloré en France, célèbre groupe international dirigé par Vincent Bolloré et spécialisé dans le transport et la logistique. Cet intérêt du journal parisien réputé proche des cercles de décision français, s’apparente à un soutien clair à l’homme d’affaires algérien dans ses démêlés avec le gouvernement algérien et, notamment, avec le ministre de l’Industrie, Abdeslam Bouchouareb, aggravées entretemps par le bras de fer actuel autour de l’affaire El-Khabar. Il ne faut pas perdre de vue aussi que, pour les Français, le patron de Cevital est l’homme qui a sauvé de la faillite, en les rachetant, deux usines françaises : Fagort-Brandt et Michelin. En 2014, Rebrab avait annoncé avoir acheté les quatre filiale du groupe français d’électroménager FagorBrandt (Brandt, Sauter, Vedette et De Dietrich) pour 25 millions d’euros, et reçu toutes les «facilitations» administratives pour finaliser cette acquisition. Il a sauvé ainsi 1 400 des 1 800 emplois que comptait la société en France. Concernant le groupe du pneumatique Michelin, Rebrab a dû batailler pour acquérir l’usine installée en Algérie, face au gouvernement qui réclamait le droit de préemption revenant de fait à l’Etat algérien, pour racheter toute entreprise de droit étranger. Rebrab s’y était préparé, en se contentant d’acheter une partie des actions (67%) de l’entreprise française. Encouragé dans sa «boulimie» à diversifier ses investissements, Issad Rebrab a même été reçu, à deux reprises, par le président François Hollande, en compagnie d’autres chefs d’entreprise étrangers, intéressés par l’investissement en France. L’objectif visé par les décideurs français : séduire les opérateurs économiques étrangers pour relancer les investissements dans l’Hexagone, en proie à une crise de récession et à des vagues de licenciement. Rebrab s’était longuement entretenu avec le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, dans le cadre de tables-rondes animées par d’autres ministres français, avant d’être reçu à l’Elysée.

R. Mahmoudi
 
Source : 

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2/ - Mon attention a été aussi attirée sur un deuxième article qui s'intéresse a la parution de
« Kamel Daoud la contre-enquête », par Ahmed Bensaada. Editions Frantz Fanon.


 


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Kamel Daoud
Ah l’ange que c’est que ce Kamel Daoud! Et puis si ami avec BHL qui aime tant les musulmans et les arabes et aussi les Palestiniens. En fait cet ancien barbu est l’idiot utile du néo-colonialisme d’une clique d’intellos du Flore.
Pour qui veut jouer avec les mots, une préface viendrait donc avant la « face » qui serait le vrai visage du livre ? L’image me plait assez. Et celle aussi de dévoiler  -c’est à la mode- le contenu du texte qui suit. Mes quelques mots, le lecteur ayant hâte d’atteindre le vif du sujet, il va les enjamber comme à saute-mouton. Des mots perdus. Mais il a raison l’homme pressé, puisque cet essai est remarquable. Il l’est par sa forme, un français clair, une rigueur du raisonnement et sa manière de consigner les preuves de chaque fait avancé. Par le fond, et le texte d’Ahmed Bensaada est une succession de lignes de survie, comme celles qu’on lance pour repêcher les migrants naufragés. Des phrases et des idées aussi nécessaires que l’eau bouillante de Pasteur ou les commentaires d’Aristote par Averroès.  Et c’est la qualité de notre auteur, dans la vie physicien et utopiste, de faire valser les concepts avec la rigueur d’un cyclotron.
Il est le premier à mettre à nu, comme une grenouille autopsiée, la vérité de ces intellectuels maghrébins qui, par un effet de balancier digne du pendule de Foucault, ont décidé de jouer les supplétifs des pires « penseurs » néoconservateurs français. Le noyau le plus agité  de ces gens de plumes et d’écrans, aussi permanents que l’horloge parlante, occupe tout l’espace médiatique français… ça ne suffit pas. Dans leur croisade du choc des civilisations, il leur faut du renfort basané. C’est bien connu, le colon a toujours eu besoin de son bon nègre, de son  indigène alibi. Y’a bon Banania.
Dans cette guerre faite aux Arabes et Musulmans, où à la tourelle son char à pédales BHL se rêve en Patton, un nommé Kamel Daoud va être recyclé par les élites de Paris qui en fait une tête de gondole. Voilà un nouveau héros, martyr d’une fatwa en peau de lapin. Après avoir été lui-même un militant barbu du Front Islamique du Salut, c’est-à-dire des frères Musulmans, ces coupeurs de têtes d’algériens au temps des « années  noires » (les tueurs au nom d’Allah étant alors considérés par Paris comme de braves guérilleros), Kamel Daoud  saute subitement la source du Zamzam et découvre que Dieu est athée. A Oran, le voilà devenu un journaliste à la plume alerte. Il est donc dit que la France vivra désormais sous les diktats d’Éric Zemmour, l’Algérie sous ceux de Kamel Daoud.
C’est par la publication de son livre « Meursault contre-enquête » que le journaliste oranais débarque Rive Gauche. Un bouquin dans lequel, se mettant dans la roue de Camus, il ne risque qu’une retombée : ramasser un peu de la gloire du Prix Nobel victime de la route.
La seconde intervention de Daoud, dans le champ du débat français, fait immédiatement suite au Nouvel An. Voilà qu’à Cologne, au cœur des libations, nombre de femmes ont été gravement harcelées, et pire peut être, par des hommes immédiatement qualifiés « d’arabes ». Ça tombe à pic, Angela Merkel ne vient-elle pas d’ouvrir les portes de sa république à des centaines de milliers de ces rastaquouères… Heureusement, cerbère de Cologne et nouveau Spinoza, Daoud nous écrit ce qu’il faut penser de tout cela. Pour faire court, tous les Arabes et musulmans de la planète sont des frustrés, des fourbes sans courage, des êtres sans convictions, corrompus et achetables par le plus offrant. Plus que dans leurs gènes, cela est inscrit dans leur religion commune, l’islam. Je fais remarquer en passant que, dans sa rafle, notre cher Daoud, si scientifique,  a oublié de nous préciser ce qu’il pense du plus important état musulman au monde, cette Indonésie qui n’est pas « arabe » ?  Autre détail, en passant, et qui nous dit tout du Savonarole d’Oran, face à l’ignominieuse injustice faite aux Palestiniens, Daoud se range  du côté des bourreaux. Ecrire cela plutôt que la vérité, dans une France où BHL règne sur les médias, c’est le succès garanti. Dans son combat pour dire le vrai, c’est-à-dire le pire fantasmé par les élites occidentales, par les néo colonialistes de la pensée, Bensaada nous montre que Daoud n’est pas seul, qu’il fait « école », courant.  L’auteur nous cite l’exemple de Boualem Sansal, un romancier primé par l’Académie Française qui, sur le chemin des idées courtes, tient lieu de compagnon de route au camarade Daoud.
De bonne foi de nombreux citoyens du monde ont été généreusement alertés par la furia de Cologne. Ignorant quel moteur Daoud cachait sous son capot, ils ont applaudit ses écrits sans langue de bois : « Nous ne sommes pas racistes… mais vraiment ces arabes sont insupportables. Finalement, le choc des civilisations est bien là… ».
Très bien mais qui vient nous dire, sauf Ahmed Bensaada dans ce livre, que chaque année la presse allemande met en garde les femmes contre les possibles outrages de cette nuit de Nouvel An, actes inexcusables commis par de grands et gros blonds. Que si l’on excepte la condamnation d’un marocain, les policiers germaniques, qui ne sont pas nuls, n’ont trouvé aucun autre « arabe » à conduire vers le tribunal. Douad a donc glosé sur un évènement qui reste un mystère, ce qui n’est pas bien pour un journaliste si vétilleux.
A ce point je me souviens de mes rencontres avec Kateb Yacine. Son philosophe référent n’était pas BHL, mais Sartre. Il était fier dans son  désespoir, sans haine de soi ni des autres. Il pensait pouvoir changer (un peu) le monde et son monde. Lui, dont le français était celui d’un génie, s’est mis à écrire en arabe, et même en dialecte pour, avec ses amis du Théâtre de la Mer, aller de bled en bled afin de dire à ces arabes, à ces kabyles musulmans ou chrétiens, que la poésie et le savoir sont l’avenir de l’homme. Kateb est mort dans la misère, un jour Daoud sera à l’Académie. Voilà le livre d’Ahmed Bensaada. Il nous dit que, même pour l’incurable athée que je suis, insulter des peuples au nom de leur religion supposée est un crime.
Jacques-Marie Bourget  

----------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 3/ - Enfin le  troisième article ( ci-dessous en copié/collé ) a retenu aussi l'attention de mon correspondant Algérien,  lequel   non seulement s'intéresse aux relations franco-algériennes,  mais encore épluche toutes les questions politiques et affaires internationales.
- Copié/collé : 




Un avertissement russe 
par Dmitri Orlov et The Saker (A. Raevsky)
jeudi 2 juin 2016, par Comité Valmy
 
Image en ligne

Nous, soussignés, sommes des Russes vivant et travaillant aux États-Unis. Nous avons suivi avec une inquiétude croissante les politiques actuelles des États-Unis et de l’OTAN qui nous ont placés sur une trajectoire de collision extrêmement dangereuse avec la Fédération de Russie, ainsi qu’avec la Chine. Beaucoup d’Américains patriotes respectés, tels que Paul Craig Roberts, Stephen Cohen, Philip Giraldi, Ray McGovern et beaucoup d’autres ont fait part de leur crainte d’une troisième guerre mondiale. Mais leurs voix ont été totalement étouffées par le vacarme des média de masse qui sont pleins d’histoires trompeuses et inexactes sur l’économie russe, comme étant en ruine et l’armée russe comme faible - tout ceci sans aucune preuve. Mais nous -connaissant à la fois l’histoire russe et l’état actuel de la société russe et de l’armée russe, ne pouvons avaler ces mensonges. Nous ressentons maintenant qu’il est de notre devoir, en tant que Russes vivant aux États-Unis, d’avertir le peuple américain qu’on leur ment, et de leur dire la vérité. Et la vérité est simplement ceci :
S’il y a une guerre avec la Russie, les États-Unis seront très certainement détruits, et la plupart d’entre nous perdront la vie.
Prenons un peu de recul et plaçons ce qui se passe dans un contexte historique. La Russie a beaucoup souffert aux mains d’envahisseurs étrangers, perdant 22 millions de personnes dans la Seconde Guerre mondiale. La plupart des morts étaient des civils, parce que le pays a été envahi, et les Russes ont juré de ne jamais laisser une telle catastrophe se reproduire. Chaque fois que la Russie a été envahie, elle en est sortie victorieuse. En 1812, Napoléon envahit la Russie ; en 1814 la cavalerie russe entra dans Paris. Le 22 Juillet 1941, la Luftwaffe de Hitler a bombardé Kiev ; le 8 mai 1945, les troupes soviétiques ont roulé dans Berlin.
Mais les temps ont changé depuis. Si Hitler attaquait aujourd’hui la Russie, il mourrait 20 à 30 minutes plus tard, son bunker réduit à des décombres rougeoyant par la frappe d’un missile de croisière supersonique Kalibr lancé d’un petit navire de la marine russe, quelque part dans la mer Baltique. Les capacités opérationnelles de la nouvelle armée russe ont été démontrées de façon éclatante lors des actions récentes contre ISIS, Al Nusra et autres groupes terroristes financés de l’étranger opérant en Syrie. Autrefois la Russie devait répondre aux provocations en livrant les batailles terrestres sur son propre territoire, puis en lançant une contre-invasion ; mais ce n’est plus nécessaire. Les nouvelles armes de la Russie rendent les représailles immédiates, indétectables, imparables et parfaitement mortelles.
Ainsi, si demain une guerre devait éclater entre les Etats-Unis et la Russie, il est garanti que les États-Unis seraient effacés de la carte. Au minimum, il n’y aurait plus de réseau électrique, pas d’internet, pas de pipelines de pétrole et de gaz, pas de système d’autoroutes, pas de transport aérien ou de navigation par GPS. Les centres financiers se retrouveraient en ruines. Le gouvernement à tous les niveaux cesserait de fonctionner. Les forces armées américaines stationnées tout autour du globe, ne seraient plus réapprovisionnées. Au pire, l’ensemble du territoire des États-Unis serait recouvert d’une couche de cendres radioactives. Nous vous disons ceci non pas pour être alarmiste, mais parce que, sur la base de tout ce que nous savons, nous sommes nous-mêmes alarmés. En cas d’attaque, la Russie ne reculera pas ; elle se vengera, et anéantira complètement les Etats-Unis.
Le leadership américain a tout fait pour amener la situation au bord de la catastrophe. Tout d’abord, ses politiques anti-russes ont convaincu les dirigeants russes qu’il est futile de faire des concessions ou de négocier avec l’Occident. Il est devenu évident que l’Occident soutiendra toujours tout individu, mouvement ou gouvernement qui est anti-russe, que ce soit des oligarques russes trichant fiscalement, des Ukrainiens reconnus coupables de crimes de guerre, des terroristes wahhabites soutenus par les Saoudiens en Tchétchénie ou des punks profanateurs de cathédrale à Moscou. Maintenant que l’OTAN, en violation de ses promesses antérieures, s’est étendu jusqu’à la frontière russe, avec des forces américaines déployées dans les Etats baltes, mettant à portée d’artillerie Saint-Pétersbourg, la deuxième plus grande ville de Russie, les Russes n’ont plus de place laissée à la retraite. Ils ne vont pas attaquer ni, non plus, reculer ou se rendre. La direction russe bénéficie à plus de 80% du soutien populaire ; les 20% restants pensent apparemment qu’elle s’oppose trop mollement à l’empiétement occidental. Mais la Russie ripostera, et une provocation ou une simple erreur pourrait déclencher une séquence d’événements qui se terminerait avec des millions d’Américains morts et les États-Unis en ruines.
Contrairement à de nombreux Américains, qui voient la guerre comme une aventure étrangère victorieuse passionnante, les Russes détestent et craignent la guerre. Mais ils sont aussi prêts pour elle, et ils s’y préparent depuis plusieurs années maintenant. Leurs préparatifs ont été des plus efficaces. Contrairement aux États-Unis, qui dilapident un nombre inconnu de milliards sur des programmes d’armes douteux et hors de prix tels que l’avion de combat interarmées F-35, les Russes sont extrêmement avares de leurs roubles de défense, faisant jusqu’à 10 fois mieux par dollar que l’industrie de défense des États-Unis. Il est vrai que l’économie russe a souffert du faible prix de l’énergie, mais elle est loin d’être en ruines, et un retour à la croissance est attendu dès l’année prochaine. Le sénateur John McCain a une fois appelé la Russie "Une station de gaz se faisant passer pour un pays." Eh bien, il a menti. Oui, la Russie est le plus grand producteur de pétrole du monde et le deuxième plus grand exportateur de pétrole, mais c’est aussi le plus grand exportateur mondial de céréales et de technologie de l’énergie nucléaire. C’est une société aussi avancée et sophistiquée que celle des États-Unis. Les forces armées russes, à la fois classiques et nucléaires, sont maintenant prêtes à se battre, et elles sont plus qu’un match pour les États-Unis et de l’OTAN, en particulier si une guerre éclate n’importe où au voisinage de la frontière russe.
Mais un tel combat serait suicidaire pour tous les côtés. Nous croyons fermement qu’une guerre conventionnelle en Europe a une forte chance de devenir nucléaire très rapidement, et que toute frappe nucléaire US / OTAN sur les forces ou le territoire russe déclenchera automatiquement une frappe nucléaire russe de rétorsion sur le continent américain. Contrairement aux déclarations irresponsables faites par certains propagandistes américains, les systèmes de missiles antibalistiques américains sont incapables de protéger le peuple américain d’une frappe nucléaire russe. La Russie a les moyens de frapper des cibles aux États-Unis avec des armes longue portée nucléaires aussi bien que conventionnelles.
La seule raison pour laquelle les Etats-Unis et la Russie se sont retrouvés sur une trajectoire de collision, au lieu de désamorcer les tensions et de coopérer sur un large éventail de problèmes internationaux est, pour la direction des États-Unis, le refus obstiné d’accepter la Russie comme un partenaire égal : Washington veut absolument être le « leader mondial » et la « nation indispensable », alors même que son influence diminue sans cesse dans le sillage d’une chaîne de désastres politiques et militaires tels que l’Irak, l’Afghanistan, la Libye, la Syrie, le Yémen et l’Ukraine. Un leadership mondial américain est quelque chose que ni la Russie, ni la Chine, ni la plupart des autres pays sont prêts à accepter. Cette perte graduelle mais visible de pouvoir et d’influence a rendu la direction des États-Unis hystérique, et de là au suicide, il n’y a qu’un pas. Les dirigeants politiques de l’Amérique doivent être placés sous surveillance pour tendance au suicide.
Avant tout, nous appelons d’abord les commandants des forces armées américaines à suivre l’exemple de l’amiral William Fallon, qui, lorsqu’on l’a interrogé sur une guerre avec l’Iran, aurait répondu "pas sur mon emploi du temps." Nous savons que vous n’êtes pas suicidaires, et que vous ne voulez pas mourir pour la cause d’un hubris impérial inconsidéré. Si possible dites, s’il vous plaît, à vos employés, à vos collègues et surtout, à vos supérieurs civils que la guerre avec la Russie ne se sera pas sur votre emploi du temps. À tout le moins, prenez cet engagement envers vous-même et, si jamais le jour venait où cet ordre suicidaire était donné, refusez tout simplement de l’exécuter, sur la base qu’il est criminel. Rappelez-vous que, selon le Tribunal de Nuremberg "lancer une guerre d’agression ... est non seulement un crime international ; c’est le crime international suprême, ne différant des autres crimes de guerre que parce qu’il contient en lui-même le mal accumulé de tous les autres. Depuis Nuremberg, « Je ne faisais que suivre les ordres » n’est plus un moyen de défense valable. S’il vous plaît ne soyez pas des criminels de guerre.
Nous faisons également appel au peuple américain pour s’opposer pacifiquement, mais avec force, à tout politicien ou parti qui provoque la Russie de façon irresponsable et autorise ou encourage une politique de confrontation inutile avec une superpuissance capable de détruire les États-Unis en environ une heure. Parlez, brisez la barrière de la propagande massive des médias, et rendez vos compatriotes américains conscients de l’immense danger d’une confrontation entre la Russie et les États-Unis.
Il n’y a aucune raison objective pour que les États-Unis et la Russie se considérent comme des adversaires. La confrontation actuelle est entièrement le résultat des vues extrémistes du mouvement néo-conservateur, dont les membres ont infiltré le gouvernement fédéral américain, et qui considèrent tout pays qui refuse d’obéir à leurs diktats comme un ennemi à broyer. Par leurs efforts inlassables, plus d’un million de personnes innocentes ont déjà péri dans l’ex-Yougoslavie, en Afghanistan, en Irak, en Libye, en Syrie, au Pakistan, en Ukraine, au Yémen, en Somalie et dans de nombreux autres pays, tout cela à cause de leur insistance maniaque pour que les Etats-Unis soient un empire mondial, pas un pays normal comme les autres, et pour que chaque dirigeant national se prosterne devant eux ou soit renversé. En Russie, la force irrésistible qu’est le mouvement néo-conservateur a finalement rencontré l’objet inamovible. Ils doivent être contraints de reculer avant de nous détruire tous.
Nous sommes absolument et catégoriquement certains que la Russie n’attaquera jamais les États-Unis, ni aucun État membre de l’UE, que la Russie n’est pas du tout intéressée à recréer l’URSS, ni qu’il n’y a de "menace russe" ou "d’agression russe." La majeure partie de la récente réussite économique russe est due à l’abandon des anciennes dépendances soviétiques. Elle lui a permis de poursuivre une politique de « Russie d’abord ». Mais nous sommes tout aussi certains que si la Russie est attaquée, ou simplement menacée d’attaque, elle ne reculera pas, et que les dirigeants russes ne faibliront pas. Avec une grande tristesse et le coeur lourd, ils feront leur devoir sous serment et lâcheront un barrage nucléaire duquel les États-Unis ne se remettront jamais. Même si l’ensemble de la direction russe est tué dans une première frappe, le système "Dead Hand" ("Périmètre") lancera automatiquement assez de bombes nucléaires pour effacer les États-Unis de la carte politique. Nous estimons qu’il est de notre devoir de faire tout notre possible pour éviter une telle catastrophe.
1er juin 2016
Eugenia V Gurevich, PhD 
The Saker (A. Raevsky)
Traduction CR, Comité Valmy

05 juin 2016

Dimanche matin 5 juin à Paris : ce n'est pas encore ce matin que nous pourrons dire " Bonjour Monsieur le Soleil "

Éditorial de lucienne magalie pons



 Sous la  pluie depuis plusieurs jours,  Paris se réveille ce matin sous un ciel gris plombé et les pieds dans l''eau,  pas le moindre rayon de soleil,  on nous dit que l'été risque de  tarder , alors en attendant que le soleil soit de retour  : je vous propose de vous mettre  dans l'ambiance  pour accueillir le soleil  comme s'il était déjà de retour  en lisant ce poème  d'Elodie Santos : 


Soleil d’été



Soleil d’été
Tu viens caresser ma peau
c’est la plus douce des sensations
que je puisse sentir
Soleil d’été
Tu illumines les jours les plus beaux
et le chemin des passions
à venir
Soleil d’été
Tu te couches à l’horizon
au dessus d’une mer qui ne peut
que rougir
Soleil d’été
Tu brilles avec l’Amour
comme si l’éternité était avant
l’Avenir
Elodie Santos, 2009
Soleil, Solaire, Helios, Heureux, VisageAlors grouillez -vous    Monsieur le soleil, nous avons besoin de vous pour sécher les larmes de notre ville, nous réchauffer le cœur, le corps et l'esprit !


François DEVIENNE - CONCERTOS POUR FLÛTE -

Editorial de Lucienne Magalie Pons



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NOTE :  François Devienne ( Joinville, le   - Charenton-Saint-Maurice,  ) etait  un compositeur français qui a également été flûtiste, bassoniste et enseignant.


Il  était  le septième des huit enfants que le bourrelier Pierre Devienne a eu de son second lit.

François Devienne  apprend très jeune plusieurs instruments avec son frère aîné, et fait partie d'une maîtrise.
Extrait du site Wikipédia : 
"  Cela lui permettra de jouer par la suite dans différents ensembles parisiens.
"  À l'âge de 10 ans, il compose sa première œuvre, une messe. En 1779, c'est le baron de Bagge, mécène et compositeur, qui s'occupe de son entretien. De 1780 à 1785 il est au service du cardinal de Rohan. Il y joue de la flûte (son maître a été Félix Rault) et du basson. En1788 il est bassoniste au Théâtre de Monsieur puis en 1793 à l'opéra de Paris. De plus, il compose.
" Sergent à l'orchestre de la garde, il apprend la musique aux enfants de ses camarades et écrit pour cela une Méthode de flûte théorique et pratique (1793). Il fonde une « école libre de musique », rebaptisée en 1795 « Institut national de Musique », puis Conservatoire de Paris ; il y enseigne la flûte. Il est membre de la Société Olympique, association musicale de francs-maçons ayant son propre orchestre (qui commanda et exécuta les symphonies parisiennes de Joseph Haydn).' " Parmi ses opéras composés durant les années 1790, un lui apporte le succès, les Visitandines, créé au Théâtre Feydeau le, sur un livret de Louis-Benoît Picard.
" Devienne est interné à l'asile de Charenton en 1803 et y meurt le 5 septembre de cette année. On l'a surnommé le « Mozart » français. Si les compositions concertantes de Devienne peuvent être comparées à celles de Franz Anton Hoffmeister (qui en a écrit 25 pour la flûte), leur style brillant et leur sens de la mélodie rappellent en effet plutôt Mozart.  Mozart qui, durant son séjour à Paris, a assisté aux Concerts spirituels où Devienne jouait souvent ses compositions.
Jean-Pierre Rampal, dans les années 1960 et 1970, a tiré de l'oubli ses compositions pour flûte." 
- ' fin de l'extrait  -

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Par ailleurs nous relevons sur le site une biographie dont ci-dessous extrait :
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Né à Joinville, en Haute-Marne le 31 janvier 1759 — mort à Charenton, le 5 septembre 1803.

Il est le septième sur les huit, de l'artisan Pierre Dupont, un bourrelier, et de sa seconde épouse, Marie Petit. Il entre à la maîtrise de Joinville. Il peut y étudier avec l'organiste Morizot, puis continue ses études avec son frère aîné et son parrain, François Memmi à Deux Ponts (Zweibrücken) de 1776 à 1778. Il quitte Deux Ponts le15 mai 1778.

Peut-être passe-t-il quelque temps au 10e régiment de cavalerie, le Royal-Cravate.

À l'automne 1779, il est engagé comme bassoniste à l'Opéra de Paris, pour une saison, et étudie la flûte auprès du premier flûtiste de l'orchestre, Félix Rault.

La première exécution publique d'une de ses œuvres, un concerto pour basson, est donnée au Concert Spirituel le 24 mars 1780.

De 1780 à 1785, il est flûtiste au service du cardinal de Rohan. Il adhère à la franc-maçonnerie en 1781, et participe à son orchestre, la loge Olympe.

Le 24 décembre, il se produit pour la première fois en soliste, au Concert Spirituel, avec un concerto (peut-être son premier concerto pour flûte). Comme bassoniste, il apparaît, toujours au Concert Spirituel, avec son premier concerto pour basson, le 25 mars 1784.

Ce portrait attribué à Jean-Louis David, est peut-être
de la main de Laneuville ou un autre élève de david.

Il se produit dès lors régulièrement comme soliste au Concert Spirituel, jusqu'en 1785, d'où il reste absent plusieurs années.

De 1785 à 1789, on suppose qu'il sert dans l'ensemble musical de la Guarde Suisse de Versailles.

Il revient à Paris, certainement en hiver 1788. Il est attesté qu'il est, en 1789, second basson, à l'orchestre du théâtre de Monsieur, et qu'en automne 1790, il en est le premier basson, jusqu'en avril 1801 (son salaire y est 5 fois moins élevé que pour le même emploi à l'orchestre de l'Opéra de Paris)

Il réapparaît au concert spirituel le 7 avril 1789, comme flûtiste, dans sa quatrième symphonie concertante.

Il se marie à cette époque (entre 1789 et 1792) avec Mademoiselle Maillard. Ils ont cinq enfants.

En novembre 1792, il crée son opéra, « Le mariage clandestin » au théâtre Montansier. Deux autres de ses opéras sont créés au Théâtre Feydeau (ancien théâtre de Monsieur)

En automne 1790, il s'engage dans la musique de la Garde nationale, où il est, entre autres chargé d'enseigner la musique aux enfants des soldats, et de participer aux nombreuses festivités musicales de Paris. Cette activité est officiellement reconnue comme École libre de musique de la Guarde Nationale en 1792. Elle s'intégrera à l'Institut national de musique de 1793.

En 1792, son opéra « Les visitandines », remporte un grand succès, il est joué plus de deux-cents fois, jusqu'en 1797 (il est repris en 1920)..

En 1794, il publie sa célèbre méthode de flûte à une clef.

En 1795, l'Institut national de musique devient, le Conservatoire de Paris. Il y est un des neuf administrateurs.

Trois de ses opéras sont encore créés.

En mai 1803, il est interné à l'asile pour malades mentaux de Charenton.

Partitions

---fin de l'extrait .....



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03 juin 2016

Par Manuel de Diéguez : "L'éléphant dans le salon ou La domestication de l'Europe et la décomposition de la France



Éditorial de lucienne magalie pons

Nouveau sur le site de :




L'éléphant dans le salon ou La domestication de l'Europe et la décomposition de la France 



1 - Un éléphant dans le salon 
2 - L'éléphant barrit dans le salon
3 - L'éléphant s'installe dans le salon
4 - L'éléphant essaie de se rendre invisible
5 - L'éléphant piétine la vaisselle
6 - " En prison pour médiocrité ", Henry de Montherlant




1 - Un éléphant dans le salon 

Un Etat ne peut renoncer au mythe qui le constitue. La démocratie obéit à un destin messianique, celle d'un évangélisme dont la vocation planétaire lui dicte son destin et qui la conduit inévitablement aux catastrophes inscrites dans son enflure originelle.

Tous les chefs d'Etat de l'Europe auraient dû comprendre dès 1945 que les Etats-Unis d'Amérique tenteraient d'adorner leur victoire et de se donner la vocation apostolique, salvifique et rédemptrice. C'est cela que le Général de Gaulle a compris au cours même de la deuxième guerre mondiale et dont son discours de Pnom Penh en 1966 n'était que l'expression d'une évidence depuis longtemps connue et assimilée.

Un bref rappel des évènements de 1945 éclaire la situation géopolitique actuelle.

Lorsque, à la fin de 1941, fut rédigé le texte de l'AMGOT (Allied Military Government in Occupied Territories) dans la perspective de l'entrée en guerre prochaine des Etats-Unis, des millions de "dollars d'occupation" furent imprimés. On créa parallèlement une Ecole d'Administration coloniale sise à Charlottesville en Virginie, dont la finalité était de former l'encadrement des "indigènes européens libérés".

Huit jours après le débarquement, les premières frictions apparurent au grand jour entre les forces américaines et les premiers éléments de la France Libre nommés par le Général de Gaulle. Cette tension vira à l'affrontement ouvert à la fin du mois de juin, lorsque le Major Général Collins, prétendit se hisser au rang de Gouverneur de Cherbourg et refusa de reconnaître la nomination du sous-préfet par de Gaulle. Une manifestation monstre de la population cherbourgeoise amena Collins à rentrer d'urgence à Washington afin de consulter Roosevelt qui eut l'intelligence de comprendre l'impossibilité de réduire la France une servitude coloniale - et dans le même temps, le projet de M. Morgenthau, ministre de Roosevelt, de ramener l'Allemagne à un pays exclusivement agricole, se heurtait au même obstacle outre-Rhin.

On comprend mieux, à l'examen de ces évènements, pourquoi l'empire américain a poursuivi depuis lors les mêmes objectifs, mais à l'aide d'une stratégie plus usuelle des relations d'un Etat en expansion avec ses subordonnés. Telle est la toile de fond d'une vassalité de la France placée sous le sceptre et le joug d'un "sauveur" du monde qui a envahi tout son espace psychique et géographique - l' éléphant s'est installé dans le salon.

Le vote de l'Assemble nationale du 28 avril 2016, qui était censé presser le gouvernement de lever les "sanctions" économiques anti-russes a pris une tournure démonstrative du degré actuel de soumission de la France. On sait qu'un vote sans quorum d'une poignée de députés suffit à engager l'autorité du Parlement tout entier. C'est ainsi qu'une masse d'élus du peuple souverain de quelque cinq cents députés sur près de six cents a pu déserter l'enceinte du Parlement, ce qui lui a permis de cacher sa démission sous le masque politique de l'absence.

Mais il est bien évident que seule une quasi unanimité des représentants du peuple souverain aurait exercé une pression réelle sur l'Etat atlantiste que la France est devenue. La mise en scène de ce faux semblant d'une volonté nationale a permis au chef de l'Etat de persévérer dans son allégeance aux volontés de Washington. La minorité de quelque quatre vingt dix-huit députés n'a voté pour une levée des "sanctions" qu'avec une majorité de dix voix. Le Président de la République en a profité pour écarter d'un revers de la main une volonté minable et étriquée de l'autorité législative de desserrer l'étau de l'empire américain.

2 - L'éléphant barrit dans le salon 

Mais il y a plus: les quelques orateurs qui se sont fait entendre ont tous affiché une fausse autonomie selon laquelle ces "sanctions" auraient été décidées par la France et par l'Europe. Or, tout le monde sait fort bien qu'elles ont été imposées à la France et à l'Europe par la volonté expresse de Washington, ce qui révèle l'alliance de la servitude et de l'hypocrisie: le serf se cache à lui-même sa dépendance à l'égard de son maître et affiche comme siennes les décisions qui lui sont imposées. Il étale une "liberté" qu'il a entièrement aliénée.

Des orateurs engagés dans le combat pour la levée des sanctions se sont si bien répandus en déplorations qu'ils ont été tout étonnés de recevoir en pleine figure le boomerang que le gouvernement avait imprudemment lancé. Or, M. Kerry s'est vanté devant les étudiants de Harvard d'avoir imposé le diktat de l'Amérique à la France et à l'Europe tout entière. On a pu mesurer à cette occasion la faiblesse l'esprit et l'impéritie de toute la classe dirigeante du Vieux Monde: on a entendu Mme. Mogherini, alors ministre des affaires étrangères d'Italie, reconnaître qu'elle s'était imaginée entretenir des relations d'égal à égal avec M. Kerry.

Mais une question plus profonde se pose au terme de cette joute dans un salon de thé: un chef d'Etat européen peut-il poser les jalons d'un retour des troupes d'occupation américaines en France et valider le traité de Lisbonne qui a imposé à toute l'Europe et à titre constitutionnel la présence perpétuelle des bases américaines sur le Vieux Continent? Certes, un Président de la République qui croit sincèrement que le sauvetage d'un seul chômeur sur trois cents ferait de ce rescapé la preuve vivante que le vent de l'histoire aurait changé de direction et que le salut serait proche; un Président de la République qui n'a aucune idée des causes réelles du chômage témoigne d'une impéritie confondante. Il serait infantile d'imaginer que cet homme-là aurait une connaissance profonde des ressorts réels de la géopolitique. Peut-on se voir déclaré responsable et coupable de son ignorance?

3 - L'éléphant s'installe dans le salon 

Qu'en est-il de la responsabilité politique des chefs d'Etat de l'Europe sous domination éléphantesque? Quelques jours seulement après avoir osé démontrer que la décision de l'empire américain de dresser un "bouclier" aux frontières de la Russie n'était pas un simple "aménagement technique", comme le prétendait la Maison Blanche, mais une décision politique essentielle, celle de placer encore davantage l'Europe et la France sous la tutelle du Pentagone, M. Hollande n'a pas levé le petit doigt à la réunion du G7 à Tokyo les 26 et 27 mai pour s'opposer à l'installation de ce "bouclier" en Roumanie et en Pologne.

Bien plus, le ballet des fantômes d'Etats européens a docilement accepté non seulement de maintenir, mais de renforcer les sanctions économiques contre la Russie au-delà du 31 juillet 2016. La trahison moderne appartient aux déserteurs de Clio. On l'a bien vu avec le discours que M. Hollande a prononcé le 29 mai 2016 à Douaumont. On y a entendu le chef de l'Etat substituer des envolées dans le vide à l'examen de la situation sur le terrain et des vagabondages stratosphériques aux enseignements de la géographie. C'est quitter l'histoire de se vaporiser dans les concepts creux et les abstractions dont l'universalité même est le gage de leur désincarnation éternelle.

L'URSS de Staline a été la première à effacer purement et simplement de la toile les personnages qui n'occupaient pas la place convenue dans l'histoire catéchisée d'avance par le récit officiel des évènements. C'est ainsi que Léon Trotsky a disparu de la narration officielle mise en place par le mythe marxiste. Praeterita mutare non possumus - nous ne pouvons pas changer le passé disaient les Romains. Impossible de "dé-pétainiser" Verdun. A ce compte, il faudrait "dé-monarchiser" l'histoire de la France de Clovis à Louis-Philippe.

On ne "dé-hollandisera" pas l'histoire de la République de 2012 à 2017. M. Hollande est bel et bien "dans l'histoire". Son tort est seulement d'ignorer dans quelle histoire il a embarqué la France et lui-même De toute façon, une histoire rationnelle, donc réfléchie est nécessairement une science, sauf à se trouver prise dans la nasse d'une idéologie. Il n'y a pas d'alternative aux retrouvailles de l'histoire avec l'héroïsme solitaire des grandes nations et avec le patriotisme qui leur sert de ressort en acier trempé, parce que le naufrage d'une Europe réduite à un cortège d'ombres est aussi irréfutablement démontré que le théorème d'Euclide: une Europe soi-disant supra-nationale ne serait jamais qu'une outre percée dont l'empire des Etats-Unis d'Amérique se ferait un jeu d'enfants d'en multiplier les trous.

4 - L'éléphant essaie de se rendre invisible  

Pour comprendre toute la difficulté que présente un éventuel procès en haute Cour du président François Hollande, il faut comparer la situation du Maréchal Pétain avec celle de la Ve République d'aujourd'hui.

Peut-on accuser de trahison pure et simple et une vassalité coupables au vainqueur de Verdun alors que la France était mise à terre et qu'elle se trouvait occupée par les troupes de l'Allemagne nazie? Le pays avait un couteau sur la gorge. Dans un sauve-qui-peut désespéré, l'attitude la plus digne et la plus compatible avec la fierté de la nation était d'opposer à Hitler la gloire du héros le plus prestigieux de la guerre précédente. Ce sera à la lumière de la vassalité de la France d'aujourd'hui que les historiens de demain auront le recul nécessaire pour juger de la politique du Maréchal Pétain. Car le Président François Hollande n'a pas de couteau sur la gorge et c'est de plein gré qu'il accepte un traité de Lisbonne incompatible avec la souveraineté nationale. C'est de plein gré qu'il prépare le retour de l'occupant américain sur le sol national.

Le Maréchal Pétain avait tenté, au procès de Riom, de juger les hommes politiques de la IIIe République coupables d'avoir conduit la France à la défaite de 1940. Il est grotesque de traiter de "traître à la patrie" un Maréchal décidé à poursuivre les responsables de la défaite de son pays. Tous les historiens sérieux voient d'ores et déjà dans l'accusation de trahison d'un soldat de quatre-vingt dix ans un montage rendu possible en raison des applaudissements du parti communiste français de l'époque au pacte germano-soviétique qui faisait soudainement de l'alliance du "petit père des peuples" avec le Führer la clé de l'entrée dans le paradis soviétique. On croyait au débarquement de l'Eden marxiste sur la terre, on croyait que la "dictature du prolétariat" coïnciderait avec l'avènement des félicités promises. Les intellectuels avaient versé des torrents de larmes à la suite du décès de l'ancien séminariste de Tbilissi, Joseph Staline.

Le vieux Maréchal devait-il démissionner ou se laisser déporter à Sigmaringen? Devait-il cesser de témoigner de la dignité de la France vaincue? Comment qualifier de traître à sa patrie un héros de la première guerre mondiale, une proie et un butin du nazisme aux abois? Le Président Hollande, lui, devrait-il démissionner plutôt que de valider les conséquences d'un traité du Lisbonne qui légitime d'avance l'occupation militaire perpétuelle de la France? Est-il coupable d'une incompétence qui l'exonèrerait de sa responsabilité de chef d'une France désormais asservie?

5 - L'éléphant piétine la vaisselle 

Puisque M. Hollande ignore les causes, mystérieuses à ses yeux, qui contraignent cinq millions de Français à l'oisiveté et qui leur interdisent de faire bénéficier la nation de leur force de travail, puisque M. Hollande s'imagine qu'un seul chômeur sur trois cents a bénéficié d'un sauvetage provisoire et que cet évènement suffirait à gonfler les voiles de son destin politique, peut-être connaît-il les raisons qui motivent le délire de l'empire américain à construire six monstres marins supplémentaires dont la carapace d'acier servira d'aérodrome flottant à une nuée d'avions de chasse. Peut-être ignore-t-il les raisons qui provoquent l'hilarité des stratèges chinois, qui savent que cette ferraille flottante est une cible idéale pour des missiles d'une portée de mille cinq cents kilomètres et tirés de leurs rivages à la vitesse de cent kilomètres à la minute.

Peut-être M. Hollande est-il informé que le prix de l'or se fixe désormais à Shanghaï , que le yuan chinois sera dorénavant garanti par de l'or physique, que la Russie a aussitôt emboité le pas à Pékin et décidé que ses exportations de gaz et de pétrole lui seront payés dans toutes les monnaies nationales du globe, à l'exception du dollar et que le petro-yuan est en train de remplacer le petro-dollar? Peut-être M. Hollande sait-il que toute l'Afrique du Nord a basculé du côté de la Russie et que soixante généraux de l'Allemagne de l'Est ont dénoncé une russophobie artificielle qui n'exprime que le refus de l'ascension d'un concurrent.

M. Hollande aurait-il oublié que le citoyen lambda avait refusé une Constitution européenne qui prévoyait l'incrustation perpétuelle des bases militaires américaines sur tout le Vieux Continent ainsi qu'en France ainsi et que la classe européenne vassalisée a substitué en catimini à la volonté du suffrage universel un traité de Lisbonne inconstitutionnel par nature et par définition? Peut-être M. Hollande serait-il informé de tout cela en raison de sa connaissance des relations de l'enflure avec l'inconscient de la vassalité, que Jung décrit en ces termes: "Une conscience souffrant d'inflation est toujours égocentrique et n'est consciente que de sa propre présence." C.G. Jung, Psychologie et alchimie.

6 - " En prison pour médiocrité ", Henry de Montherlant 

Mais si M. Hollande est un homme d'Etat informé de tout cela et s'il connaît sur le bout des doigts les derniers secrets de la géopolitique, alors la question centrale de sa culpabilité se pose devant le tribunal de la science historique de demain. Car l'histoire contemporaine a souffert au XVIIe siècle de la pauvreté intellectuelle de la théologie chrétienne, puis au XVIIIe siècle, de la pauvreté intellectuelle d'une science historique pressée seulement de délivrer l'Europe de la superstition, mais encore incapable de se forger une raison exploratrice des ultimes secrets de l'animalité proprement humaine. Puis, le XIXe siècle a connu avec Michelet et Hyppolite Taine ses premiers anthropologues de la bête déchirée entre ses songes et ses labours. Enfin le XXè est tombé dans les mièvreries et les bergeries de l'ultime postérité des rêveries de Rousseau.

Mais M. Hollande ne sera jugé qu'après sa mort politique, parce que le calendrier électoral obéit à un rythme trop rapide pour que notre temps le fasse passer devant une Haute Cour de justice. Quels seront les attendus du tribunal des historiens de demain qui auront à répondre à la question de la responsabilité, donc de la culpabilité des chefs d'Etat de notre temps?

M. Hollande sera-t-il le Pedro de la Reine morte d'Henri de Montherlant, le fils que le roi Ferrante jette "en prison pour médiocrité"? .

Le 3 juin 2016

02 juin 2016

Hillary Clinton : les médias reviennent sur un email d'Hillary Clinton dans lequel elle dévoilait vouloir renverser Bachar el-Assad pour aider Israel ( note et revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons

Plusieurs site Internet reprennent  une information publiée à l'origine  par  Wikelaes  selon laquelle un email envoyé par l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton, aujourd’hui candidate à la présidence des Etats-Unis, apporte  des détails sur les motivations américaines à «aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar el-Assad», précédé  d'un préambule dans  lequel  l’ex-secrétaire d’Etat Hillary Clinton, écrivait : 
«La meilleure manière d’aider Israël à gérer la capacité nucléaire grandissante de l’Iran est d’aider le peuple syrien à renverser le régime de Bashar el-Hassad"

Complément d'information - copié/collé  du document-mail   :


email_clinton-israel-syrie

Pour en savoir plus nous vous proposons  une sélection  d'articles  sur le sujet  en Revue de Presse ci-dessous :

REVUE DE PRESSE :
  
  1. http://www.medias-presse.info/renverser-bachar-el-assad-pour-aider-israel-le-mail-dhillary-clinton-devoile-par-wikileaks/55325il y a 3 jours ... Renverser Bachar el-Assad pour aider Israël : le mail d'Hillary Clinton ... Publié parWikileaks, un email envoyé par l'ex-secrétaire d'Etat Hillary Clinton, ... Un journaliste dévoile le rapport du Pentagone concernant l'aide des ...
  2. https://news.google.fr/news/story?ncl=d7m2b1De_dIo2DMGqP_swg3CxXmsM&ned=frRenverser Bachar el-Assad pour aider Israël : le mail d'Hillary Clinton dévoilé par Wikileaks. Médias-Presse-Info - 29 mai 2016 . Publié par Wikileaks, un email ...
  3. http://fawkes-news.blogspot.com/2016/05/hillary-clinton-confie-dans-un-email.htmlil y a 4 jours ... Hillary Clinton confie dans un email avoir voulu renverser Bachar el-Assadpour«aider Israël». 17:46. Publié par Wikileaks, un email envoyé par l'ex-secrétaire d' Etat ... le régime de Bachar el-Assad», annonce d'emblée Hillary Clinton ..... Une mine d'informations historiques quidévoile les plans de ces ...
  4. http://contre-la-pensee-unique.org/international/hilary-clinton-leaks-detruire-la-syrie-pour-israelil y a 3 jours ... Un nouvel email d'Hillary Clinton rendu public récemment confirme que ... chose » de menacer personnellement de mort la famille de Bashar Al-Assad. Dans cet email, publié parWikileaks, la secrétaire d'État Clinton dit que la ... de l'Iran est d' aider le peuple syrien à renverser le régime de Bashar Assad » ...
  5. https://francais.rt.com/en-ce-moment/413-etats-unisHillary Clinton confie dans un email avoir voulu renverser Bachar el-Assadpour «aider Israël». Publié par Wikileaks, un email envoyé par l'ex-secrétaire d'Etat ...
  6. https://francais.rt.com/international/17018-affaire-assange--services-secrets11 mars 2016 ... En décembre 2010, des journalistes ont dévoilé une collaboration ... contre le fondateur de Wikileaks», souligne The Indicter, en ajoutant qu'il ... Martin Fredriksson aurait joué un rôle crucial pour influencer la .... Hillary Clinton confie dans un email avoir voulu renverser Bachar el-Assadpour «aider Israël».
  7. http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/billard-a-trois-bandes-en-syrie-la-17916223 mars 2016 ... La messagerie électronique d'Hillary Clinton, dont WikiLeaks a récemment mis ... L'e-mail se conclut ainsi : « All best, your friend, Jamie », montrant la grande ... c' est d'aider le peuple de Syrie à renverser le régime de Bachar el-Assad. ... Pour les chefs israéliens, la réelle menace d'un Iran doté de l'arme ...
  8. http://www.partiantisioniste.com/actualites/12093.html28 avr. 2016 ... Candidate à la Maison-Blanche Hillary Clinton porte un intérêt ... de l'entité sioniste d'Israël et au renversement du Président syrien. ... Le site d'information Wikileaks a compilé les e-mails du serveur ... d'aider le peuple syrien à renverser le régime de Bachar al-Assad. » ... S'inscrire à la newsletter. Email * ...
  9. https://fr.sott.net/article/27934-Billard-a-trois-bandes-en-Syrie-la-strategie-d-Israel-revelee-par-les-e-mails-d-Hillary23 mars 2016 ... La messagerie électronique d'Hillary Clinton, dont WikiLeaks a récemment mis ... L'e-mail se conclut ainsi : « All best, your friend, Jamie », montrant la grande ... c' est d'aider le peuple de Syrie à renverser le régime de Bachar el-Assad. ... Pour les chefs israéliens, la réelle menace d'un Iran doté de l'arme ...