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27 juillet 2014

Arseni Iatseniouk en démissionnant à aggravé la crise politique dans laquelle se trouve l'Ukraine

Éditorial de lucienne magalie pons    


La situation internationale est dramatique, nous en parlons dans nos précédents  éditoriaux, mais nous n'avons pas  encore abordé la démission du Premier Ministre Ukrainien, mais nous  tenons à le faire,   d'autant  qu'elle n'a eu que très peu de retentissement dans les journaux français,comme d'habitude, surtout quand il s'agit  pour eux  de cacher la déconfiture de l'Ukraine de Kiev.


DE L’EAU DANS LE  GAZ :


En plein conflit armé avec les séparatistes, la démission du Premier Ministre  Arseni Iatseniouk, vendredi 25 juillet,   vient de percer l’abcès  de la crise politique  de  l’Ukraine de Kiev, qui  gonflait  sous  les braises d’une coalition parlementaire divisée  ,  en révélant une fracture au sein du Gouvernement et du Parlement Ukrainien  qui plonge  le prochain déroulement de la campagne électorale  dans un climat  de chaos politique.


La démission du Premier Ministre Ukrainien est intervenue  après la dissolution de la coalition gouvernementale du Parlement, qui doit ouvrir la voie à des législatives anticipées., sur fond de dissension entre   le  président Porochenko,  lequel souhaite la tenue de ce scrutin et   salue la dissolution de la coalition ,  alors que  Arseni Iatseniouk  la dénonce comme "un crime" qui aura des conséquences "dramatiques".

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Parenthèse :



Avant de poursuivre notre éditorial, et après  lecture de différents   articles d’information de sources autres qu’occidentales   nous résumons ci-dessous  les différentes causes de la démission de Arseni Iaseniouk, certaines présentées comme formelles, d’autres évoquant des motivations politiques du démissionnaire, et aussi les conséquences qui en résultent, nous avons surtout noté  : 

C’est le refus de la Rada de soutenir les initiatives du cabinet visant à remplir les caisses de l’Etat et de financer l’opération anti-séparatiste  au sud-est du pays qui a en fait  conduit  Arseni  Iatseniouk à démissionner.


 Cette démission  intervient après l’effondrement de la coalition majoritaire au sein de la Rada, parlement ukrainien : le parti Oudar de Vitali Klitchko et le mouvement nationaliste d’extrême droite Svoboda ont quitté la coalition.


 A défaut d’une nouvelle majorité parlementaire, soit 226 députés, d’ici un mois le président Porochenko peut dissoudre la Rada.


 D’après les commentateurs politiques, dans ce cas, les législatives pourraient avoir lieu dès le 26 octobre et selon   les experts, la campagne électorale risque de se dérouler sur fond de chaos politique et l’exécutif et le législatif se trouvent paralysés en Ukraine.


 Vladimir Kornilov,  directeur du Centre des études eurasiatiques, cité par des médias russes, a déclaré : « Je ne crois pas qu’il y ait une tentative de créer une nouvelle coalition parce que cela n’a pas de sens pour ceux qui ont aujourd’hui un poids quelconque au sein de la Rada.  …. Les principaux partis, les forces pro-présidentielles vont bien sûr faire tout pour organiser les élections au plus vite. Parce qu’ils ne sont pas certains de pouvoir jouer ensuite un rôle plus ou moins important sur l’arène politique ».


L’effondrement de la coalition parlementaire est donné comme la cause formelle de la démission du premier ministre, mais  certains observateur voient d’autres motivations  politique personnelles  d’ Arseni Iatseniouk   dans  cette démission, nous relevons cette observation   : « De la part de Iatseniouk il pourrait par ailleurs s’agir d’une démarche politique parce que l’heure est en fait venue de faire ses valises. Mais je ne crois pas que Iatseniouk soit aussi intelligent. Dans ces conditions il a tout simplement fait ce que doit faire un des leaders d’un parti la veille des législatives c’est-à-dire laisser une bonne image de soi-même, que les gens pensent qu’il a agi honnêtement. On peut dire qu’il est entré dans la course électorale »


Pour  d’autres  experts la démission  de  Iatseniouk serait un mauvais coup joué au président  Porochenko et  la seule perspective politique pour  Iatseniouk .. «  est de se faire réélire au parlement au sein duquel il sait et aime prendre la parole mais  dans le rôle d’une personnalité d’opposition.. »


Certains  experts  estiment aussi  que Iatseniouk voudrait reprendre le poste de premier ministre.


 La campagne électorale qui vient d’être de fait lancée en Ukraine sera impitoyable, chaotique et extrêmement populiste quant aux slogans avancés. Personne ne se souvient plus des « hauts idéaux de Maïdan ». Ce qu’il fallait démontrer… écrit un quotidien internet russe.


Fin de la parenthèse

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Suite de notre éditorial :


 Cette crise politique frappe les autorités ukrainiennes de Kiev , qui doivent non seulement gérer la guerre et les suites du crash de l’avion malaisien abattu dans l’Ukraine de l’Est près de la frontière russe, mais encore une situation économique désastreuse  que les amis  UE du Président Porochenko  tentent de dissimuler en  signant à l’Ukraine des accords qui sont loin de répondre aux nécessités  financières urgentes et   immédiates auxquelles doit faire face ce pays plongé dans le chaos politique


Rien ne va plus dans les instances gouvernementale et parlementaire  de Kiev, jeudi le premier ministre ukrainien Arseni Iatseniouk a annoncé  sa démission après la désintégration de la coalition parlementaire,  à la tribune du parlement. Il a expliqué que son geste était motivé par la dissolution de la coalition parlementaire et le blocage des initiatives gouvernementales.


« Je démissionne suite à la dislocation de la coalition et au blocage des initiatives gouvernementales », a-t-il déclaré  pendant une réunion  houleuse du parlement ukrainien.


Il a notamment accusé les députés de la coalition dissoute de priver les fonctionnaires de salaire et d’empêcher l’Ukraine « de se libérer de sa dépendance du gaz russe ».


« Je démissionne suite à la dislocation de la coalition et au blocage des initiatives gouvernementales », a-t-il déclaré  pendant une réunion  houleuse du parlement ukrainien.


Plus tôt dans la journée, deux partis de sa coalition, Oudar et Svoboda, avaient claqué la porte


Sans ces deux alliés, il était impossible de gouverner.


Voir un article et une vidéo illustrant cette démission qui a été suivi d’une bagarre en plein Parlement  en cliquant sur ce lien :


 http://fr.euronews.com/2014/07/24/dem..

.
Sous la vidéo figurant dans l’article ci-dessus cité en lien, figure le commentaire suivant :



« Surprise en Ukraine , Arseni Iatseniouk  le Premier Ministe Ukrainien quitte son poste . Plus tôt dans la journée 2 partis de sa coalition ont claqué la porte, Oudar et Svoboda,  sans ces 2 partis il était impossible  de gouverner, « J’annonce ma démission  à la suite de a dissolution de la coalition parlementaire qui  bloque les initiatives du Gouvernement (applaudissements).. Gloire à l’Ukraine ».( applaudissements), mais après les applaudissements, les inquiétudes, cette décision intervient en pleine crise entre Kiev  et les insurgés pro-russes,. Parmi les partis qui étaient pour la dissolution et l’organisation des élections anticipées, Svoboda le parti d’extrême  droite déclare (ndrl : par la voix de Olep Tyanybok) , « nous avons fait part de notre position, , le Président pourrait annoncer  prochainement des élections anticipées, mais nous insistons sur le fait que la Loi nationale doit être décrétée avant ces élections , nous pensons que c’est là l’unique opportunité d’assurer la paix, et la sécurité dans le reste de l’Ukraine.


Autre parti à profiter de cette démission, le Parti des régions de l’ancien Président Victor Ianoukovitch, ses membres espèrent faire bonne figure au prochain  scrutin, ( ndlr : Mykkaylo Chechetov déclare pour ce parti ) :  « Aujourd’hui nous n’avons pas de coalition, nous allons donc nous mettre  en ordre de marche pour participer à la campagne électorale. »


Ce même parti des régions a alors été à l’origine d’une  bagarre générale, mardi au Parlement, ses représentants s’exprimant contre l’intervention Ukrainienne dans l’Est , déclenchant la fureur du Parti Svoboda, mais après quelques minutes le calme est revenu dans l’hémicycle ( ndlr : d’après le commentateur de la vidéo)

* fin du commentaire de la vidéo
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Suite de notre éditorial :


 A la suite, le  président de la Rada Alexandre Tourtchinov a demandé aux partis UDAR et Svoboda de présenter une candidature de premier ministre technique.


 Le même jour le ministre ukrainien du Développement régional et vice-Premier ministre, Vladimir Groïsman, a été nommé par le Premier ministre par intérim, ainsi que l’a indiqué le ministre de l’Intérieur, Arsen Avakov.


Rappelons que plus avant  le Mardi 22 juillet  en séance  au  Parlement les députés en  sont  venus aux  mains  et se sont battus  quand un député,  membre du parti des Régions, a critiqué le gouvernement pour n'avoir pas adopté un cessez-le feu.


 Proche des pro-russes, le  parti  des Régions accuse Kiev de mener une guerre  contre son propre peuple.


A vrai dire le Président Porochenko ne tient plus le Gouvernement ni le Parlement en mains, tout va a vau l’eau, mais les occidentaux  persistent à le présenter comme l’homme fort de l’Ukraine. Il suffirait que l’Armée Ukrainienne le lâche pour qu’il se défile en queue de quenouille.


L’Ukraine est économiquement à bout de souffle, elle fait profil bas à Bruxelles, en se disant   prête à reprendre les négociations avec la Russie et la Commission européenne concernant l’approvisionnement en gaz,  c’est ce qu’ a déclaré le ministre ukrainien de l’Energie, Iouri Prodan, arrivé jeudi à Bruxelles pour rencontrer le commissaire européen à l’Energie, Günther Oettinger.


La situation économique et financière de l’Ukraine est au feu rouge,  selon  un communiqué  commenté par les médias le 18 juillet, l’agence de notation Standards et Poors  estime que l'économie de l'Ukraine s’effondre, ses   experts ont baissé brutalement leur pronostic pour l'économie ukrainienne, selon des estimations mises à jour, le PIB cette année diminuera non de 3, mais de 7 %. De  plus, les experts de l'agence ne voient pas dans leur analyse  de chances que la crise ukrainienne s’amenuise dans un proche avenir.


De son côté un analyste de la SARL KFS-GROUP Roman Andreev  a déclaré :  « Les perspectives de l'économie ukrainienne pour les années à venir ne sont pas très bonnes. Premièrement, Kiev perd le marché russe. Deuxièmement, les prix de l'acier et du blé que l'Ukraine exporte baissent. Dans le pays, en ce moment, ont lieu des hostilités à grande échelle, ce qui ne profite pas non plus à l'économie du pays. L’économie de l'Ukraine ne réussira pas à modifier rapidement ces tendances négatives. »


Les médias rapportent qu’entre-temps  « le cabinet des ministres du pays a redressé les pronostics concernant l'inflation, jusqu'à 19 %. Le pronostic du gouvernement, de 12 % à la fin de l'année, avait choqué au printemps les habitants de l'Ukraine. Vers l'été, il est devenu clair que ce chiffre serait dépassé.»


Le directeur du département analytique du groupe d'investissements Nord-capital Vladimir Rojankovsky  explique les raisons de la croissance de l’inflation.


« L'inflation, en rapport avec la chute de la hryvnia, sera plus profonde. Ici, les calculs purement économiques entrent en jeu. Plus grande est la part des marchandises importées dans le panier de consommation, plus l'inflation est profonde. Il est très difficile de faire quelque chose dans ce cas, puisque c’est l'économie de marché, plus ou moins. C'est pourquoi, maintenant en Ukraine, on ne réussira pas à surmonter l'inflation. Mais il y a encore un facteur qu’il faut avoir en tête. Le fait est que l'Ukraine a reçu des crédits étrangers, y compris ceux du FMI. Mais à présent, une part du lion de ces crédits n'est pas utilisée pour la stabilisation de la situation financière et fiscale dans le pays, elle est plutôt utilisée pour le renforcement de l'armement. »


Les analystes  font remarquer que «  la guerre  risque de transformer définitivement l'économie ukrainienne en ruines financières, …de plus selon eux  les problèmes avec les créanciers pourraient apparaître car ces derniers ont le droit de bloquer l'aide financière à Kiev à cause des dépenses ne correspondant pas aux plans. S’ils ne le font pas, l'Ukraine sombrera pour longtemps dans un marécage de dettes. En effet, l'Occident ne s'occupe pas de bienfaisance : tous les crédits sont octroyés avec un grand taux d’intérêts. À la fin de l'année, la dette nationale de l'Ukraine s'approchera du chiffre 60 % du PIB, déjà critique. Alors, à quoi les Ukrainiens ordinaires devront-ils s’attendre ? A une nouvelle hausse massive des prix, à la réduction des programmes sociaux et à la chute ultérieure de la hryvnia. »

Notre conclusion : avec tout ce que  nous avons  appris  ci-dessus dans les analyses des experts  de la situation politique financière et économique de l’Ukraine  , notre avis est que l’Ukraine Kiev  est au bord du gouffre qu’elle creuse de jour en jour elle-même  sous ses pieds et dans lequel elle disparaîtra fatalement,  par une attitude politique  de soumission et de compromis  accordées à une UE anti Russe  qui sous couvert d’aide ne voit que ses propres intérêts économiques et financiers ,et  veut  politiquement en se servant de l’Ukraine  établir l’Otan aux frontières de la Russie 





26 juillet 2014

Manifestation pro-Gaza en cours ce Samedi après-midi à Paris en dépit des interdictions et des décisions judiciaires

Éditorial de lucienne magalie pons

   
Le scénario du 24  au Samedi 26 juillet  : des déclarations, des interdictions, des instances administratives, et pour finir la manifestation Pro-Gaza interdite est en cours ce samedi après-midi à Paris !


JEUDI 24 JUILLET :  sur Europe 1, Bernard Cazeneuve avait déjà fait savoir que les autorisations de manifester se délivreraient «au cas par cas», en tenant compte du «contexte actuel».


 Au même moment, sur RTL, Manuel Valls avait laissé entendre que ces rassemblements ne seraient pas autorisés «s'il n'y a pas de garanties». «Si nous craignons ce qui a conduit à l'interdiction de deux manifestations sur les 66 qui ont eu lieu ces derniers jours, alors là aussi le gouvernement prendra ses responsabilités et ce type de manifestation sera interdite», avait prévenu le premier ministre.



Du côté des partis politiques  le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a appelé vendredi soir "l'ensemble des forces démocratiques, politiques, syndicales et associatives, à s'élever contre cette interdiction" et à participer à la manifestation de solidarité avec les Palestiniens, de leur côté  le PCF et EELV  ont déploré  cette interdiction susceptible à leurs yeux d'entraîner des débordements.


VENDREDI 25 JUILLET  :  Bernard Cazeneuve , le   ministre de l'Intérieur, en déplacement dans les Landes, a annoncé vendredi sa décision d'interdire la nouvelle manifestation prévue samedi. «J'appelle les organisateurs de cette manifestation à renoncer à cette manifestation pour ne pas ajouter de la tension à la tension, pour ne pas laisser la haine se déployer dans les rues de Paris.»

Le Ministre a énoncé  les raisons  qui  expliquent  qui selon lui justifie cette interdiction, à savoir notamment les organisateurs de ce rassemblement. «Ce sont les mêmes organisateurs que la manifestation de samedi dernier,  a-t-il justifié  .. et on sait à quel débordement elle a conduit.»


Le parcours «à partir de la place de la République est à haut risque» pour le ministre et source d'inquiétude compte tenu de la proximité des lieux de culte.


 Enfin, le contexte de «grande émotion» après le crash au Mali qui a causé la mort de plus de 50 Français , est une autre raison avancée par le ministre. «Par conséquent, je demande que la journée soit consacrée au respect et au recueillement», a précisé Bernard Cazeneuve.


 Si la manifestation avait lieu, le ministre  a prévenu qu’il prévoit  de «prendre ses responsabilités en faisant en sorte que les forces de l'ordre soient présentes».


Les organisateurs de cette manifestation ont saisi la justice en urgence, mais le tribunal administratif de Paris a rejeté leur demande vendredi soir. «Requête rejetée: direction conseil d'Etat», a annoncé sur Twitter Me Hosni Maati, avocat de plusieurs organisateurs du défilé, confirmant son intention de faire appel en urgence samedi devant la plus haute juridiction administrative du pays contre la décision de la préfecture, qui a argué de la nécessité de prévenir d'éventuels débordements.


L'arrêté d'interdiction a été édicté vendredi par le préfet de police de Paris, Bernard Boucault.  

Dès vendredi midi, Me Hosni Maati, l'un des avocats des organisateurs du mouvement, assurait qu'il avait introduit «un mémoire en référé-liberté auprès du tribunal administratif de Paris». De son côté, Omar Alsoumi, membre du Palestinian Youth Movement, a prévenu qu'il épuiserait «tous les recours juridiques».

Les organisateurs arguent  que c'est l'interdiction qui risque de causer des violences et qu'il faut au contraire permettre une protestation "encadrée", soulignant qu'une manifestation autorisée mercredi à Paris s'était déroulée sans incidents.


Vendredi soir, le tribunal  administratif de Paris a confirmé l'interdiction de la préfecture  de police.



(Le conseil d’état devait être saisi dans la matinée de samedi   voir dans le chapitre " Samedi 26 juillet ", plus bas dans notre texte.)


Manuel Valls , le Premier Ministre avait aussi  fait entendre la parole de l'État,  .....«J'appelle les organisateurs à renoncer à la manifestation de samedi»,  en  expliquant   «On sait à quels débordements a conduit la manifestation de samedi dernier», celle du 19 juillet à Barbès,  en évoquant un «trajet à haut risque» proposé par les organisateurs.




SAMEDI 26 JUILLET : Le ministre de l'Intérieur revient sur les raisons de l'interdiction de la nouvelle manifestation pro-palestinienne prévue samedi à Paris.

Bernard Cazeneuve a annoncé  ce jour au micro de RTL l'interdiction de la nouvelle manifestation pro-palestinienne prévue samedi à Paris.  "J'appelle les organisateurs à renoncer à la manifestation de samedi", a-t-il affirmé.. D’après le Ministre, la manifestation est interdite car elle est organisée par les mêmes personnes que la manifestation du samedi 19 juillet, elle aussi interdite. "On sait à quels débordements a conduit la manifestation de samedi dernier",  a-t-il dit
Ndlr ; le grand public ne sait pas exactement quels étaient les organisateurs , on souhaiterait que les Ministres  quand ils font des annonces du genre citent nommément les organisateurs qu’ils mettent à l’index

Le ministre a affirmé  que le le trajet proposé pour le cortège "à partir de République", est "un trajet à haut risque".

Ndlr : Là encore ça manque de précision ce n’est pas le trajet qui est en cause, ce que nous comprenons c’est d’abord qu’il met les organisateurs en cause, s’ils avait proposé un autre trajet il aurait soulevé le même argument

 Je demande à ce que la journée de demain soit une journée de responsabilité et de recueillement », et il a appelé les organisateurs à renoncer à la Manifestation  de ce Samedi … . "D'autant plus que nous sommes dans un contexte de grande émotion pour des raisons qui tiennent aux événements qui se sont produits et au nombre de morts, près de 50 Français" a-t-il  en allusion au crash de l'avion d'Air Algérie.

Ndlr : cette allusion n’est pas de mise, c'est  une instrumentalisation  politique intentionnelle   au prétexte   « recueillement » , c’est une exploitation des sensibilités.



Voir l'intervention     du Ministre Cazeneuve en cliquant sur le lien :

La manifestation pro-palestinienne prévue samedi à Paris est ...

RTL.fr-25 juil. 2014
... prévue samedi à Paris est interdite (Bernard Cazeneuve à RTL) ... de la nouvelle manifestation pro-palestinienne prévue samedi à Paris.
____


suite de notre éditorial : 

La plus haute juridiction administrative du pays , le Conseil d'Etat, a été saisie en procédure d'urgence ce samedi dans la matinée par les mouvements appelant au rassemblement – le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA), le Parti des indigènes de la République, l'Union juive française pour la paix.


 Ce samedi en début d'après-midi,  le juge des référés du Conseil d'Etat a  rendu sa décision, il a  estimé que la préfecture de  police  était justifiée à  invoquer  pour sa décision les violences lors de précédentes manifestations dans la capitale les 13 et 19 juillet, le fait que les organisateurs n'aient pas respecté le délai de trois jours pour la déclaration de la manifestation et qu'ils n'aient pu  démontrer  leur capacité à en place un service d'ordre suffisant.


Immédiatement après cette décision, le ministre de l'intérieur, Bernard Cazeneuve, a appelé, « pour la dernière fois », les organisateurs à  renoncer  à la manifestation en durcissant le ton :

vidéo  BFMTV :




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Cet après-midi   des milliers de manifestants  ont bravé les interdictions en répondant à l'appel des organisateurs. 

Nous reviendrons demain dans un éditorial pour compléter nos informations.

REVUE DE PRESSE :

Manifestation pro-Gaza : rassemblement en cours à Paris

Le Monde - ‎Il y a 42 secondes ‎
Plus d'un millier de personnes se sont réunies, samedi 26 juillet, place de la République à Paris, pour manifester leur soutien à la population de Gaza, malgré l'interdiction du rassemblement par la préfecture qui avait invoqué pour sa décision les violences...

Le Point - ‎Il y a 25 minutes ‎
Des militants sont arrivés place de la République à Paris, point de départ du rassemblement pro-palestinien, scandant "Israël assassin, Hollande complice". Les manifestants pro-palestiniens sont réunis à Paris pour dénoncer l'offensive israélienne sur la ...
Libération - ‎Il y a 2 heures ‎
Des personnes à la manifestation propalestinienne interdite à Paris par la préfecture de Paris, le 26 juillet 2014 (Photo Kenzo Tribouillard. AFP). Après-midi à haut risque samedi à Paris où la préfecture, rappelant les graves violences lors d'un précédent ...
Libération - ‎Il y a 41 minutes ‎
Des personnes lors de la manifestation interdite propalestinienne à Paris, le 26 juillet 2014 (Photo Kenzo Tribouillard. AFP). Malgré l'interdiction, plus d'un millier de personnes étaient rassemblées samedi à Paris pour une manifestation propalestienienne ...
Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 31 minutes ‎
Des manifestants pro-palestiniens ont afflué en début d'après-midi place de la République, à Paris, pour un rassemblement "toléré", selon les organisateurs, en lieu et place d'une manifestation interdite par le gouvernement. /Photo prise le 26 juillet ...

Zone géographique : La Réunion

Zinfos 974 - ‎Il y a 1 heure ‎
La préfecture veut éviter un renouvellement des événements du 13 et 19 juillet et rappelle ce samedi à Paris l'interdiction de la manifestation pro-palestinienne. Elle a été confirmée vendredi soir par le tribunal administratif, puis aujourd'hui par le juge des ...
La Voix du Nord - ‎Il y a 5 heures ‎
Les organisateurs de la manifestation propalestienne prévue samedi après-midi à Paris et interdite par la préfecture demanderont en urgence en fin de matinée le levée de cette interdiction, a-t-on appris de sources judiciaires. Une audience en appel en ...
La Voix du Nord - ‎Il y a 14 heures ‎
La manifestation propalestinienne prévue samedi à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police pour éviter d'éventuels débordements, mais si le scénario de la semaine dernière se répète, des milliers de personnes pourraient braver l'interdit.

Zone géographique : Polynésie française

La Dépêche de Tahiti - ‎Il y a 18 heures ‎
Le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) a appelé vendredi soir à se rendre samedi à la manifestation propalestinienne à Paris en bravant son interdiction, le PCF et EELV déplorant cette interdiction susceptible à leurs yeux d'entraîner des débordements.

Zone géographique : Guadeloupe

France.Antilles.fr Guadeloupe - ‎25 juil. 2014‎
La manifestation propalestinienne prévue samedi à Paris a été interdite vendredi par la préfecture de police, selon une source policière, et les organisateurs ont saisi la justice en urgence dans la foulée. "J'introduis un mémoire en référé-liberté auprès du ...





RTL : document oral :