Rechercher dans ce blog

Nombre total de pages vues

Translate

03 août 2013

Silvio Berlusconi : Crise parlementaire en Italie à la suite de sa condamnation en dernière instance par la Cour de Cassation

Éditorial de lucienne magalie pons




La survie du gouvernement italien mise  en jeu après la condamnation définitive de Silvio Berlusconi :  Les parlementaires de sa formation  politique le PDL, sénateurs et députés,  ont remis leur démission en signe de soutien.




SIlvio Berlusconi  ne manque pas de soutien au sein de son parti, au lendemain de sa condamnation Jeudi  en dernière instance à 4 ans de prison dont trois couverts par une amnistie, dans l’affaire Mediaset, les députés et les sénateurs de son part  indignés   ont donné , en signe de protestation, leur démission  vendredi 2 Août  et ont indiqué  que Renato Schifani (Sénat) et Renato Brunetta (Chambre des députés) ont indiqué  ont l’intention de se rendre au palais du Quirinal auprès du président de la République, Giorgio Napolitano, pour porter ces démissions et demander "un retour à la justice".
Leur décision a été prise au  cours d’une réunion vendredi en début de soirée   des  parlementaires   de sa formation , le Peuple de la Liberté (PDL)  à Rome au cours de laquelle le   Sénateur Silvio Berlusconi  ovationné par les participants a affirmé , selon ce que rapportent  les médias   : "Nous ne pouvons nous soustraire au devoir d'une vraie réforme de la justice et, pour cela, nous sommes prêts aux élections. Nous devons demander au plus vite des élections pour vaincre. Réfléchissons au meilleur chemin pour atteindre cet objectif."



Une crise parlementaire qui risque de déstabiliser  l’équilibre  fragile  du gouvernement italien gouvernemental , Angelino Alfano, ministre de l'Intérieur PDL dans le gouvernement de coalition droite-gauche d'Enrico Letta, a déclaré : "Nous sommes prêts à la démission pour défendre notre idéal."



Vendredi soir, les dirigeants du PDL  ont choisi de  se diriger  vers une ligne forte   , il semble voulir aller jusqu’au bout dans leur intention, le ministre de l'Intérieur PDL dans le gouvernement de coalition droite-gauche d'Enrico Letta,  Angelino Alfano a  déclaré : "Nous sommes prêts à la démission pour défendre notre idéal.", ce qui risque de provoquer une chute du Gouvernement et des élections anticipées.


Certains commentateurs estiment que  Silvio Berlusconi semblait avoir plutôt intérêt à conserver son siège de sénateur jusqu'au terme normal de la législature (2018) et éviter des élections anticipées causées par une éventuelle chute du gouvernement et soulignent que le climat politique déjà fragile devient confus.



Silvio Berlusconi a été condamné jeudi, par la Cour de cassation, à quatre ans de prison dont trois couverts par une amnistie, dans l’affaire  Mediaset. Il ne sera pas incarcéré en raison de son âge (76 ans) mais devra choisir, à la mi-octobre, entre l'assignation à résidence et les travaux d'intérêt social.
La préfecture de police de Milan a, par ailleurs, émis un décret qui  le privera  de son passeport en conséquence de sa condamnation.

Un décret qui finalement  apparaît comme une mesure superfétatoire, Silvio Berlusconi n’a jamais manifesté l’intention de quitter l’Italie dans laquelle il est enraciné  « à la vie à la mort » , il assumera ses responsabilités qu’elles quel soient même si elles lui couteront un an d’assignation à résidence ou des travaux d’intérêt social, il  sait qu’il peut compter sur  le soutien son parti le PDL  

Ses avocats, eux, ont déjà fait savoir qu’ils entreprendront «toute initiative utile, y compris au niveau européen pour obtenir que cette sentence injuste soit radicalement modifiée».

Silvio Berlusconi  quant à lui a aussitôt dénoncé dans un message vidéo une «condamnation dénuée de tout fondement», évoquant «un véritable acharnement judiciaire sans égal» à son encontre et appelant ses partisans à «continuer le combat». 

Il a été entendu  5 sur 5 !
 



 





 Rien ne parait atteindre le moral de  Silvio Berlusconi  et de ses troupes pas plus ses  avatars fiscaux et politiques que ses frasques  intimes   sentimentales en marge de sa vie politique ,  de plus il reste populaire dans son pays  en dépit des critiques de ses partenaires européens  de l’Italie , Angela Merkel en tête,  qui n’ont  atteint sa crédibilité chez lui. 

ooOoo

Pour ceux qui n’auraient pas suivi l’affaire Mediaset nous la résumons dans les grandes lignes : 

Le parquet de Milan  avait demandé le 26 avril 2005, le renvoi de Silvio Berlusconi et de douze autres personnes dans une affaire de droits de retransmission concernant Mediaset, son groupe de télévision.

Silvio Berlusconi, qui contrôle le groupe Mediaset à travers sa holding Fininvest, etait accusé de « faux en bilan, fraude fiscale et abus de biens sociaux », dans le cadre d'une enquête judiciaire qui avait  débuté en juin 2001. Le président du groupe Mediaset, Fedele Confalonieri, ami de  silvio Berlusconi  Berlusconi faisait  partie des personnes pour lesquelles un renvoi avait  été demandé, au terme d'une enquête conduite par les juges d'instruction Alfredo Robledo et Fabio De Pasquale. Berlusconi  quand à lui avait été inscrit dans le registre des personnes « mises sous enquête »  le 19 février 2003.
Les magistrats estimaient que Mediaset avait  artificiellement gonflé, à travers des sociétés écrans off-shore, les prix d'achat des droits de diffusion de films américains. Grâce à ces opérations, le groupe appartenant à Silvio Berlusconi aurait réussi à constituer des caisses noires à l'étranger et à réduire en Italie les bénéfices de Mediaset afin de payer moins d'impôts. 

Entre 1994 et 1995, juste avant son introduction en bourse, la société aurait ainsi gonflé de 171 millions de dollars le prix des films acquis aux États-Unis. Les droits de retransmissions des films et programmes télévision étaient acquis aux États-Unis par deux sociétés écrans. Marina et Piersilvio Berlusconi, les deux enfants aînés de Silvio Berlusconi qui occupent des postes de direction à Fininvest et Mediaset, ont également été impliqués dans cette enquête mais leur dossier ont  été disjoint du reste de l'instruction.

Mediaset s'est toujours défendu d'avoir fraudé, soulignant à diverses reprises, que « les droits cinématographiques ont été acquis aux prix du marché ».

Le procès  a repris le 18 janvier 2010, à la suite de l'annulation de la loi Alfano. Le 19 mai 2012, la plus haute instance judiciaire d'appel confirme le verdict de non-lieu rendu en sa faveur dans l'affaire de fraude fiscale et de détournement de fonds liées au dossier Mediatrade.

Le 26 octobre 2012, l'ancien président du Conseil italien est reconnu coupable par le tribunal de Milan de fraude fiscale dans l'affaire Mediaset. Il est condamné à quatre ans de prison ferme, en première instance, peine aussitôt réduite à un an en application d'une loi d'amnistie. Il est également interdit de mandat public durant trois ans. Cette peine est confirmée  ensuite  en appel, le 8 mai 2013, et l'interdiction d'exercer un mandat public est portée à cinq ans.

Jeudi 1er Août 2013  Silvio Berlusconi a été condamné  par la Cour de cassation, à quatre ans de prison dont trois couverts par une amnistie, par contre  la haute juridiction a annulé la «peine accessoire» de l’interdiction de mandat public, en renvoyant son examen devant la Cour d’appel.

ooOoo

REVUE DE PRESSE :
L'Italie se dirige vers une nouvelle crise politique. Au lendemain de la confirmation de la condamnation de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale, les parlementaires de son parti ont remis leur démission, vendredi 2 août, en signe de protestation. Le Peuple de la Liberté (PDL, droite), la formation de Silvio Berlusconi, fait partie du gouvernement de coalition en place depuis trois mois, dirigé par Enrico Letta, du Parti démocratique (centre gauche).
www.20minutes.fr › Monde
Il y a 9 heures - ITALIE - Ils estiment injuste la condamnation du CAVALI7RE


Le Monde ‎- il y a 10 heures
La Cour de cassation italienne a confirmé la condamnation pour fraude fiscale du Cavaliere et annulé son inéligibilité.
  1. ITALIE. Silvio Berlusconi condamné, mais pas (totalement) coulé
Le Nouvel Observateur‎ - il y a 8 heures
  1. VIDEO. Les parlementaires du parti de Silvio Berlusconi remettent leur démission
L'Express‎ - il y a 10 heures
fr.wikipedia.org/wiki/Silvio_Berlusconi
Silvio Berlusconi est le premier enfant d'une famille de la petite bourgeoisie milanaise. Son père, Luigi Berlusconi (1908-1989), a travaillé toute sa vie à la ...
Vous avez consulté cette page 3 fois. Dernière visite : 02/08/13
www.lefigaro.fr/.../01003-20130801ARTFIG00513-la-condamnation-de...
Il y a 1 jour - VIDÉO - L'ancien président du Conseil tombe pour fraude fiscale. Sa peine d'un an de prison est définitivement confirmée, mais elle devrait ...
www.20minutes.fr › Monde
Il y a 9 heures - ITALIE - Ils estiment injuste la condamnation du Cavaliere...
tempsreel.nouvelobs.com › Monde
Il y a 1 jour - Le Cavaliere a été condamné à 4 ans de prison. Mais il sera assigné à résidence et n'écope pas d'une interdicti...
www.lexpress.fr/.../video-les-parlementaires-du-parti-de-silvio-berluscon...
Il y a 10 heures - En signe de protestation contre la condamnation dans l'affaire Mediaset de l'ex-chef du gouvernement italien, les parlementaires de sa ...
www.latribune.fr/.../silvio-berlusconi-n-a-pas-perdu-sa-capacite-de-nuire...
Il y a 14 heures - Le Sénat doit encore lever l'immunité parlementaire du Cavaliere pour que sa condamnation à de la prison ferme dans l'affaire Mediaset soit ...
www.liberation.fr/monde/2013/08/01/reperes_922320
Il y a 20 heures - La fraude de trop Accusé de fraude fiscale dans une transaction de droits télévisés de son groupe Mediaset, Silvio Berlusconi ne devrait pas ...
fr.news.yahoo.com/affaire-mediaset-peine-prison-confirmée-berlusconi-...
Il y a 22 heures - Lisez 'Italie: première condamnation définitive pour Silvio Berlusconi' sur Yahoo! Actualités France. La Cour de cassation italienne a confirmé ...


REVUE DE PRESSE EUROPEENNE – SOURCE EUROTOPICS :


Revue de presse européenne du 02/08/2013

À LA UNE


Berlusconi condamné en dernière instance
La Cour de cassation a confirmé jeudi la condamnation de Silvio Berlusconi pour fraude fiscale. C'est la première condamnation définitive de l'ex-Premier ministre italien, qui a réchappé jusque-là à des dizaines de procès. La justice renverse enfin le Berlusconisme, se réjouissent certains commentateurs. D'autres déplorent que la politique n'ait pas été en mesure de s'en débarrasser.

La Repubblica - Italie
Fin de course pour le Cavaliere
La condamnation de Berlusconi met fin à la fable de l'entrepreneur miracle, et ce n'est pas trop tôt, se réjouit le quotidien de centre-gauche La Repubblica : "Le verdict est définitif, le crime avéré. Le monde entier sait désormais que Berlusconi a escroqué le fisc, son entreprise, les autres actionnaires et le marché pour déposer à l'étranger une manne d'argent sale, qui lui a servi par la suite à manipuler un autre marché, celui de la politique, infiniment précaire. Il ne reste rien de cette histoire titanesque et déformée par la démesure populiste et les aberrations économiques. Mais le verdict de la Cour de cassation anéantit surtout la conception antilibérale et peu occidentale de la droite, élaborée et théorisée comme le territoire d'abus et d'outrances légitimés par le charisme du leader. Un leader par définition tellement 'innocent' qu'il se soustrait à tout contrôle de la légitimité et de la légalité." (02.08.2013)
» page d'accueil (La Repubblica)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Criminalité, » Justice, » Corruption, » Italie
Tous les textes disponibles de » Ezio Mauro

Die Welt - Allemagne
L'avenir de l'Europe se joue en Italie
Après plusieurs procès non aboutis, Berlusconi a été condamné pour la première fois en dernière instance. La justice s'est opposée à l'ancien Premier ministre, mais l'incapacité de la politique à s'en débarrasser pèse sur l'Europe entière, déplore le quotidien conservateur Die Welt : "Berlusconi est Berlusconi : un parieur qui se fiche royalement de la raison d'Etat. ... Mais il existe en Italie une opposition de gauche, le 'parti démocrate', qui s'élève contre Berlusconi, soutenu par quasiment tous les intellectuels italiens : avec fracas, mais sans succès. Voilà la véritable misère de l'Italie. Quel est ce pays, au bord du gouffre, et pourtant incapable de se débarrasser politiquement d'un imposteur égomaniaque comme Berlusconi ? En Italie, où a été lancée l'Europe unie en 1957 avec le Traité de Rome, se joue l'avenir de l'Europe. L'intégration européenne est une bénédiction, mais elle risque de se transformer en malédiction. Depuis longtemps, l'Italie s'efforce de le prouver." (02.08.2013)
» article intégral (lien externe, allemand)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Criminalité, » Justice, » Société, » Italie, » Europe
Tous les textes disponibles de » Thomas Schmid

Hospodářské noviny - République tchèque
La peur d'une nouvelle instabilité
Aussi remarquable que soit la condamnation par la justice italienne de l'homme le plus puissant du pays, mieux vaut ne pas penser aux conséquences politiques et économiques du verdict, s'inquiète le quotidien économique libéral Hospodářské noviny : "Le condamné est le chef d'un des deux principaux partis du pays, lesquels gouvernent de surcroît ensemble en ce moment. L'Italie devra voir dans quelle mesure le pays sera capable d'amortir les conséquences politiques voire économiques de ce jugement, et si de nouvelles élections s'imposent. L'Italie a connu des dizaines de scrutins depuis la fin de la guerre, ce n'est donc pas un phénomène anormal. Mais il reste le souvenir de l'année dernière. La crise financière et la crise de la dette dans la zone euro menaçait déjà à l'époque la quatrième économie du continent. La sentence de Rome comporte donc aussi le spectre d'un retour de l'instabilité." (02.08.2013)
» page d'accueil (Hospodářské noviny)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Justice, » Italie
Tous les textes disponibles de » Adam Černý

Le Figaro - France
Le premier revers de Berlusconi
Berlusconi vient de connaître son premier revers, relève le quotidien conservateur Le Figaro : "Un revers, une défaite. Il avait jusqu'ici réussi à échapper aux griffes de la justice. Qu'on le veuille ou pas, l'homme est un phénomène comme on le dirait d'un sportif. Qui reste populaire dans son pays même si son étoile a quelque peu pâli ces dernières années. Ni des sorties tonitruantes ni les frasques de sa vie intime n'ont remis en question sa légitimité. Les critiques régulières de ses partenaires européens, Angela Merkel en tête, n'ont pas plus atteint sa crédibilité chez lui. Le bilan de son action est pourtant modeste. Mais il convient aussi de reconnaître que, dans l'imbroglio transalpin, personne n'a fait mieux que lui." (02.08.2013)
» page d'accueil (Le Figaro)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Intérieure, » Criminalité, » Justice, » Italie, » Europe
Tous les textes disponibles de » Yves Thréard

02 août 2013

Le Président François Hollande s'est rendu en Dordogne ce Vendredi 2 Août 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

Le président de la République, François Hollande , s'est  rendu  à Sarlat et Périgueux (Dordogne) sur le thème des agricultures du terroir et des énergies renouvelables, le vendredi 2 août 2013.


Il  était accompagné de Philippe Martin , ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l' Energie et de Stéphane Le Foll, ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt.

 En commençant son discours le Président  a expliqué les raisons  de sa venue à Périgueux, il a déclaré " J’avais plusieurs raisons de venir ici à Périgueux aujourd’hui. D’abord, pour être dans la lignée de mes prédécesseurs.  Savoir que POINCARE est venu m’obligeait. Et que MITTERRAND avait pu en 1984 faire part de ses convictions et lutter contre les passions et les pressions me conduisait à m’inspirer de son exemple"....




texte :

Monsieur le Maire,
Cher Michel MOYRAND,
Monsieur le président du Conseil régional,
Cher Alain ROUSSET,
Mesdames et Messieurs les élus,

J’avais plusieurs raisons de venir ici à Périgueux aujourd’hui. D’abord, pour être dans la lignée de mes prédécesseurs. Savoir que POINCARE est venu m’obligeait. Et que MITTERRAND avait pu en 1984 faire part de ses convictions et lutter contre les passions et les pressions me conduisait à m’inspirer de son exemple.

Mais ce n’était pas la raison principale de ma venue. Je devais réparer un engagement que je n’avais pas tenu, un des rares que je n’ai pas tenu. Et il me reste encore quatre ans pour réussir à avoir la confirmation des promesses que j’ai pu faire auprès des Français.
Mais j’avais dit à Michel MOYRAND que je viendrais inaugurer sa mairie et le jour qu’il avait choisi, malgré toutes ses précautions, ne correspondait pas aux exigences de mon emploi du temps. Aujourd’hui, c’est donc une deuxième inauguration que je veux faire de cette mairie, de cet Hôtel de Ville. Je connaissais l’ancienne mairie qui va donc être l’office du tourisme. Bel emplacement !
Je vois là un investissement important pour la ville qui correspond aussi à la volonté de la municipalité de mieux servir la population dans un cadre et avec des moyens qui peuvent permettre de répondre aux formalités indispensables pour nos concitoyens.
Je viens également dans le département de la Dordogne avec le nouveau ministre de l’Ecologie et le ministre de l’Agriculture qui a été amené à se rendre en Ille-et-Vilaine pour, hélas, une cérémonie à la mémoire de Jean-Michel LEMETAYER qui fut président de la FNSEA.
Et je viens ici pour reconnaître ce qu’est l’activité agricole, ce qu’elle peut faire pour l’économie de notre pays à travers des références qui sont autant d’exemples. D’abord, nous sommes allés avec Germinal PEIRO, député de la circonscription, dans une exploitation ou plus exactement dans un bâtiment qui regroupe les productions de 40 agriculteurs qui sont engagés dans ce que l’on appelle le « circuit court ». Lorsque l’on évoque le « circuit court », il y a toujours une forme de préjugé qui voudrait que ce ne soit pas finalement de l’économie marchande et que cela répondrait à des préoccupations essentiellement écologiques ou destinées aux touristes. Cela n’est pas le cas.
Bien sûr que les touristes peuvent y trouver leur part. Mais les agriculteurs m’ont dit que c’était la plus mauvaise période parce qu’ils ne pouvaient pas fournir autant qu’il était demandé. Bien sûr qu’il y a une préoccupation environnementale puisque cela réduit les durées, les temps de transport et donc la consommation de carbone. Mais c’est surtout pour générer de l’emploi supplémentaire.
Vous savez que toute l’action conduite par le gouvernement, c’est d’inverser la courbe du chômage, de créer de l’activité, de créer de l’emploi. L’agriculture peut créer de l’emploi. D’abord, pour les agriculteurs eux-mêmes mais aussi pour tous ceux qui travaillent autour, avec l’agriculture. Et en faisant ces choix de distribution, c’est à la fois une exigence d’emploi et une exigence de pouvoir d’achat. Puisque cela permet aux consommateurs d’acheter moins cher et, paradoxalement, aux producteurs de vendre plus cher que dans les circuits traditionnels.
Nous sommes allés ensuite dans une exploitation qui a servi de siège à une CUMA. Je rends hommage à cet esprit coopératif qui a réalisé un atelier, je n’ose pas dire une usine, mais en tout cas un équipement de méthanisation. Il y a 100 ateliers de méthanisation aujourd’hui en France. Il y en a, me disait-on, 7 000 en Allemagne. Nous voyons donc le retard qui a été pris. 100 en France, 7 000 en Allemagne. Beaucoup sont faites dans la région. Je veux saluer ici la politique du Conseil régional.
J’ai donc décidé avec le ministre de l’Agriculture que nous ferions 1 000 ateliers de méthanisation dans les trois prochaines années. Ce qui supposera une simplification des procédures. Le ministre de l’Ecologie en est chargé, avec un financement qui devra être spécifique. La Banque publique d’investissement, la Banque européenne d’investissement pourront être sollicitées et, avoir un encouragement avec les collectivités locales pour mener à bien ces projets.
Je suis à Périgueux également pour le festival du mime. J’imagine ce que pourront être les commentaires de nos amis de la presse qui sont toujours à l’affût de deux sujets : les vacances et l’expression, la parole. Ici, nous ne sommes donc pas en vacances et il n’y aura pas de paroles sauf celles que je viens de prononcer. Mais à partir de la fin de ce discours nous serons dans le geste. Je veux donc saluer cette initiative qui a été prise il y a 30 ans.
Michel MOYRAND a rappelé que c’était le mime MARCEAU qui en avait eu l’idée. Mime MARCEAU que certains ont pu connaître, qui avait été, vous me l’avez rappelé, ici, accueilli, que dis-je, recueilli pendant la guerre. Et qui avait voulu finalement remercier les Périgourdins en créant ce festival. Le maire de l’époque Yves GUENA avait compris l’intérêt de ce projet, l’avait soutenu. Il a pris, sous votre direction, une autre dimension en mettant maintenant un festival des arts de la rue qui se verront reconnaître à travers aussi un institut qui sera créé ici à Périgueux et qui aura le caractère de scène nationale. La ministre de la Culture vous ayant reconnu ce label qui vous permettra d’accéder à des financements et à une reconnaissance. 
Là-aussi, la culture – je me suis exprimé sur ce sujet à Arles il y a quelques jours – est à la fois un facteur de partage, d’émotion, de plaisir, de joie mais également un levier pour la création d’emploi et d’activité. Les emplois que vous avez pu créer pour cette saison, les touristes qui vont venir, l’ensemble de ceux qui concourent à ces prestations, c’est de l’emploi.
Vous avez voulu enfin insister sur les emplois d’avenir et je peux ici vous annoncer que nous sommes maintenant à l’objectif. A la fin du mois de juillet, il y aura 45 000 emplois d’avenir. Et le ministre du Travail et de l’Emploi, Michel SAPIN, me disait que nous sommes dans un rythme accéléré de création des emplois d’avenir. Ce qui me permet d’annoncer qu’à la fin de l’année nous aurons bien les 100 000 emplois d’avenir.
S’il y avait une raison de plus pour justifier ma présence ici en Dordogne, c’est que votre département – je veux saluer ici Monsieur le préfet, tous les élus qui y ont contribué, les grandes et même les petites associations qui y ont participé, voire quelques entreprises du secteur marchand – vous êtes en avance même par rapport à vos objectifs et il est possible que nous soyons amenés – et j’en serais heureux – de réattribuer des emplois d’avenir pour le département tant vous avez dépassé les espérances que vous aviez en début de cette année.
Voilà, Mesdames et Messieurs, le sens de ma visite. Il y a aussi une part d’émotion ou d’amitié parce que venant en Dordogne, je ne suis pas loin de la Corrèze mais je ne suis pas en Corrèze ! Je suis venu tellement souvent ici dans votre département. Je n’étais pas président de la République mais je n’oublie pas que j’ai fait une réunion publique – cela devait être la dernière de la campagne du second tour ici à Périgueux. Mais je ne viens pas faire une nouvelle campagne, je veux rassurer ici ceux qui pourraient s’interroger, il n’y a pas de motifs à ce déplacement de cet ordre. Mais c’est vrai que je n’oublie jamais ces moments où nous nous sommes retrouvés même si aujourd’hui je suis le Président de tous les Français, c’est-à-dire aussi de celles et ceux qui n’étaient pas à nos réunions, qui n’ont pas voté pour le candidat que j’étais et qui veulent la réussite de la France.
C’est le devoir qui est le mien. Ce n’est pas simplement de respecter des promesses, tenir des engagements, c’est important d’être fidèle à mes convictions – sûrement – mais c’est d’atteindre l’objectif qui vaut pour tous les Français, c’est-à-dire à la fois celui de l’immédiat, créer de l’emploi, de l’activité, de la richesse, faire en sorte que nous puissions vivre dans un cadre plus harmonieux.
C’est le sens de la politique de l’écologie. Etre capable de fournir des produits de qualité, c’était le sens de ce que nous avons promu, aujourd’hui, autour de l’agriculture, et du rappel que j’ai fait du moratoire concernant les OGM. Je sais que vous y étiez très attentifs. J’ai même, ici, parce que je savais que cette question serait posée, réaffirmé que nous tiendrions donc sur le rattrapage pour les retraites agricoles et notamment pour les conjoints et pour les aides familiales.
Le devoir qui est le mien, au-delà de ces mesures que nous venons de prendre, pour la justice, pour l’activité économique, pour l’emploi, pour le cadre de vie, c’est de tracer le chemin pour la France.
J’avais dit « la France dans dix ans ». Certains auraient fait déjà des anticipations ! Les décisions que nous prenons aujourd’hui ne valent pas que pour les mois ou les années qui viennent. Elles doivent permettre de faire que notre pays vive mieux à l’horizon de ces dix prochaines années. Et s’il y a un doute, il existe ce doute, je le ressens, dans le pays, c’est de savoir si nous serons toujours un grand pays, si nous avons un destin, si nous avons une perspective, quelle sera notre place dans le monde. Pour que nous en soyons convaincus, il faut prendre des décisions aujourd’hui qui vaudront pour longtemps.
Ce sera aussi pour la rentrée les choix que nous aurons à faire pour l’avenir de notre protection sociale, pour les retraites, pour l’éducation - pas simplement pour la rentrée scolaire – pour la politique de la ville. Demain, je serai à Auch, certains se disent à Auch il n’y a pas de quartiers en difficulté. Et pourtant, nous avons retenu justement cette ville – on aurait pu en retenir d’autres, une dans la région limousine Guéret, une des plus petites préfectures de France en taille de population mais qui connaît aussi des problèmes de quartiers. Nous avons donc à donner cette cohésion à notre pays et c’est tout le sens de l’action que je conduis et que je voulais ici vous traduire en des mots simples.
Je sais que, à Périgueux, on a le sens de l’histoire, parce que vous êtes une ville qui a un grand passé ; mais aussi de ce que peut représenter l’avenir de la nation parce que vous accueillez de nombreux touristes étrangers qui vous disent, peut-être mieux que d’autres, combien ils apprécient notre pays, combien ils l’attendent, combien ils l’espèrent.
C’est la responsabilité qui est aussi la nôtre, faire que notre pays reste une grande nation pour influencer le cours du monde. Nous en avons la volonté et nous aurons, je crois, le résultat le moment venu.
Merci à Périgueux de m’accueillir et je vais maintenant faire les gestes qui me permettront d’être mieux compris dans la rue. Merci.

__________________________________________________________________/



__________________________________________________________________/

autre intervention


Publié le 02 Août 2013
Quel est le sens de ma présence aujourd’hui ? Et je vous remercie pour l’invitation et pour la visite que vous avez organisée près de Sarlat.
Rubrique : Agriculture, mer et pêche - Développement durable et énergie

Pour le Président Hollande "de courtes vacances studieuses" à la Lanterne, d'après les médias

Éditorial de lucienne magalie pons


D'après les médias le Président de la République passerait ses courtes vacances studieuses  à la  Lanterne, les membres du Gouvernement devront rester joignables et disponibles à tout moment, en quelque sorte des vacances symboliques pas de rupture  la continuité de l’État sera assurée ,  et tous ont l'intention de se projeter sur une rentrée qui sera chargée.

Pour ceux des citoyens qui espéraient être délivrés au moins pendant deux semaines de tout  discours présidentiel et gouvernemental  c'est raté !  

A n'en pas douter ils vont en profiter pour actionner la pédale de   la communication  pour tenir les médias sous pression comme d'habitude pour ne pas se faire oublier.



REVUE DE PRESSE - quelques articles :

    1. 20minutes.fr ‎- il y a 2 heures
      POLITIQUE - Retour sur une résidence pas comme les autres, utilisée par le chef de l'Etat François Hollande...

  1. Pour ses vacances, François Hollande préfère la Lanterne à ...

    www.closermag.fr › Actu PeoplePolitique
    Il y a 9 heures - Après un mauvais souvenir à Brégançon l'année dernière, François Hollande a trouvé une nouvelle destination pour ses vacances cette ...

  2. (relu) François Hollande est-il traumatisé par les vacances ...

    fr.news.yahoo.com/relu-françois-hollande-traumatisé-vacances-1016255...
    Il y a 11 heures - Lisez '(relu) François Hollande est-il traumatisé par les vacances ?' sur Yahoo! Actualités France. VIDEO. Retrouvez chaque jour le Zapping ...

  3. Pourquoi François Hollande choisit de passer ses vacances à «La ...

    fr.news.yahoo.com/pourquoi-françois-hollande-choisit-passer-vacances-...
    Il y a 7 heures - Lisez 'Pourquoi François Hollande choisit de passer ses vacances à «La Lanterne»' sur Yahoo! Actualités France. POLITIQUE - Retour sur une ...

  4. Les luxueuses vacances au soleil de Valérie Trierweiler et de ...

    www.midilibre.fr/.../les-luxueuses-vacances-au-soleil-de-valerie-trierweil...
    Il y a 3 heures - A l'heure du dernier conseil des ministres qui se tient ce vendredi, les ministres languissent leurs vacances, que François Hollande aura ...

  5. François Hollande est-il traumatisé par les vacances ? - Vidéo ...

    www.dailymotion.com/.../x12lcgk_francois-hollande-est-il-traumatise-pa...
    ... Vidéos; Exporter; Ajouter à. Il n'y a pas encore de description. Date de publication 02/08/2013; Durée 00:00; Catégorie Actu et Politique. François Hollande ...

  6. François Hollande à l'ombre de la Lanterne - Le Point

    www.lepoint.fr › Politique
    Il y a 2 heures - Des vacances présidentielles sans vacance du pouvoir. ... Pour l'édition 2013, François Hollande s'isole quelques jours à la Lanterne, ...

  7. Tout sur françois hollande - Actus - Potins - People - Plurielles.fr ...

    people.plurielles.fr/tag/francois-hollande/francois-hollande-1.html
    françois hollande - Soyez informé de toute l'actualité sur françois hollande, ... Valérie Trierweiler s'est accordé des vacances après une année riche en ...

  8. François Hollande se garde la Lanterne pour les vacances - BFMTV

    www.bfmtv.com › PolitiqueÉlysée
    Il y a 1 jour - Nicolas Sarkozy avait repris les clés de cette résidence, historiquement réservée au Premier ministre et François Hollande emboîte le pas.

Les vacances des Ministres seront courtes et studieuses d'après les médias

Éditorial de lucienne magalie pons




François Hollande est-il traumatisé par les... par LeNouvelObservateur