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03 juillet 2013

François Hollande se rendra avec une importante délégation en visite d'Etat en Tunisie les Jeudi 4 et Vendredi 5 Juillet 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

Cohérence gouvernementale oblige : c'est accompagné de 10 ministres   et d'une délégation officielle de cinq parlementaires  et  cinq officiels de la culture que le Président de la République Française François Hollande effectuera une visite d'état du Jeudi 4 au Vendredi 5 Juillet !

Au nombre des invités  privés une cinquantaine de Chefs d'entreprises et au moins cinq invités civils   seront du voyage. 

C'est ce que nous lisons sur les sites des médias tunisiens.

Il est écrit aussi que c'est au pas de course, en 36 heures, que    François Hollande  s’entretiendra avec les trois présidents, Marzouki, Ben Jaafar et Laraeyedh, prononcera un discours devant les Constituants, assistera à la clôture du forum économique et rencontrera des jeunes du milieu associatif, les représentants des principaux partis politiques et des personnalités de la société civile.

Il est prévu  qu'il  ise recueillera au mausolée de Farhat Hached et rencontrera la famille du martyr et une délégation de l’UGTT.


Ce serait   l’occasion d’annoncer l’ouverture des archives relatives à l’assassinat le 2 décembre 1952 du leader syndicaliste par  la Main rouge, d'après certaines sources locales tunisiennes.
Ci-après le programme prévisionnel de la visite d’Etat


Voici  ci -après le programme prévisionnel de la visite d’Etat tel qu'il est présenté sur des sites tunisiens :


JEUDI 4 JUILLET

13h20 Cérémonie officielle d’accueil par M. Moncef MARZOUKI, président de la République tunisienne, et Mme Béatrix MARZOUKI
14h00 Entretien des deux chefs d’Etat suivi d’une cérémonie de signature d’accords
14h50 Conférence de presse conjointe des deux chefs d’Etat
16h00 Entretien avec M. Ali LARAYEDH, chef du Gouvernement suivi d’une déclaration à la presse
17h30 Rencontre avec des jeunes du milieu associatif tunisien
20h30 Diner d’Etat


 
VENDREDI 5 JUILLET

08h30 Dépôt de gerbe au monument des Martyrs à Séjoumi
09h15 Entretien avec M. Moustapha BEN JAAFAR, Président de l’Assemblée nationale constituante
09h50 Discours du président de la République devant l’Assemblée nationale constituante
11h50 Clôture du Forum économique : allocutions des deux présidents
14h35 Recueillement au mausolée de Farhat HACHED suivi d’une rencontre du président avec la famille et une délégation de l’UGTT.
15h00 Cérémonie de remise des clés de la ville par M. Seïfallah LASRAM, maire de Tunis
16h00 Conférence de presse du président de la République
16h50 Rencontre avec les représentants des principaux partis politiques
17h30 Rencontre avec des personnalités de la société civile
18h30 Allocution du président de la République devant la communauté française

Delphine Batho n'est plus ministre du Gouvernement Ayrault, elle a mise à mal la "solidarité gouvernementale" en protestant contre la réduction du Budget du Ministère de l'Ecologie pour 2014

Éditorial de lucienne magalie pons



Le 2 juillet 2013 a été fertile en évènement, la "solidarité et la cohérence d'expression gouvernementale"  du Gouvernement a été secouée comme un prunier dès le matin par  Delphine Batho, la Ministre de l’Ecologie, du Développement durable er de l’énergie , qui dans une interview sur RTL qualifiait de « mauvais » le budget 2014 de son ministère et affirmait  «  «il y a une déception à l’égard du gouvernement».

Il faut rappeler qu’avec une baisse de 7% de ses crédits, le ministère de l’Ecologie est l’un des plus sévèrement touchés par les économies que le gouvernement compte réaliser l’an prochain.

«C’est un mauvais budget»,  disait  Delphine Batho sur RTL, quelques heures avant le début du débat d’orientation budgétaire à l’Assemblée nationale. «Il y a un affichage qui n’est pas bon»…. , et d’estimer  qu’il fallait se poser la question : l’écologie est-elle «bien une priorité ?» «Est-ce qu’on a la capacité de passer du discours aux actes ?» 

On peu s’imaginer quel a été la réaction du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault en entendant de tels propos , surtout quand Delphine disait "il y a une déception à l'égard du Gouvernement"

Les médias en citant des « témoins » rapportent que dès le petit déjeuner de la majorité, le Premier ministre s’est élevé  contre cette déclaration, il parait que toute la matinée il a cherché à obtenir que la ministre revienne sur ses propos, ce qu’elle a refusé de faire, toujours  selon  les médias qui citent des sources proches de Delphine Batho et des sources « élyséennes ».

Matignon  en fin de matinée a aussi cherché à  atténuer sur le fond les propos de Delphine Batho, en expliquant  aux journalistes que la ministre avait réagi «à un effet d’affichage». «Globalement les moyens alloués à l’action écologique sont en hausse»,  déclarait-on  de Matignon ,  en assurant que «la transition écologique reste une priorité du gouvernement».
 
Toujours d’après les médias, Jean-Marc Ayrault et François Hollande, lors de leur déjeuner hebdomadaire, sont convenu d’une convocation  de la ministre  à Matignon, dans l’après-midi.


C’est à la mi-journée selon un proche de Delphine Batho, que  le Premier ministre a suggéré une première fois sa démission.

On apprenait aussi mardi  de l’entourage du Président d’après les médias, qu’ en début d’après-midi, François Hollande avait  appelé  par téléphone la ministre de l’Ecologie et il était, semble-t-il, toujours à la recherche d’une conciliation, semble-t-il lui a demandé "de retirer ses propos … trop graves car en rupture avec la solidarité gouvernementale «  .. mais  tout au contraire Delphine Batho  a souhaité les maintenir  et a refusé de les retirer.


C’est donc  après  cet ultime échange téléphonique entre la ministre de l'écologie et François Hollande,  que dans le courant de l’après midi Delphine Batho  a alors été convoquée à Matignon par le premier ministre, L'entretien a duré deux heures, les médias rapportent e en substance  quelques bribes de phrase qui leur aurait été confiée par "un proche" de la ministre : .."Tu ne peux pas t'exprimer ainsi, tu dois dire que le budget est bon " aurait insisté Jean-Marc Ayrault, et losque qu'une démission a été évoquée, Delphine Batho a répondu "Il faudra me virer" ..


En sortant de Matignon, la ministre n'était pas fixée sur son sort. 


 La décision de la congédier a été annoncée peu après par l'Elysée.

L'intéressée  a été prévenue par téléphone, alors qu'elle se trouvait déjà  en séance à l'Assemblée nationale, quand elle a reçu cette « nouvelle », Delphine Batho a demandé une suspension de séance.

Certains députés se sont montré choqués par cette façon d’opérer,  mais Barbara Pompili , co-présidente du groupe écologiste déclarait  alors dans les couloirs de l’assemblée  «  ce qui importe ce n’est pas le casting, mais l’orientation écologiste du gouvernement». …., «On disait à Delphine Batho qu’il fallait qu’elle s’engage plus, qu’elle "l’ouvre plus", malheureusement elle l’a ouvert un peu trop tard. La vie politique est injuste mais nous, ce qui nous importe ce n’est pas le casting mais l’orientation écologiste de ce gouvernement»


 Un communiqué très court et sobre qui figure  sur le site officiel Présidence de la République, a été diffisé vers 18 heures, aux termes  de ce communiqué  il  est indiqué que le Président de la République met fin aux fonctions de  ministre de  Madame Delphine Batho   et  nomme  Monsieur Philippe Martin   ministre de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie.


(Philippe Martin  est député socialiste du Gers, membre de la commission du Développement durable et de l’Aménagement du territoire de l’Assemblée.)

Les médias alors reprenaient à grande échelle le départ de Delphine Batho en commentant  largement son « éviction », son « limogeage », et en se demandant si les ministres écologiques resteraient  ou non  dans le gouvernement,  tout en rediffusant les réactions des responsables politiques les unes après les autres au fur et à mesure qu’elles se faisaient entendre.

 
La réaction des écologistes a été  pratiquement instantanée,  non par tant pour défendre Delphine Batho la ministre socialiste  qui venait d’être démise de ses fonctions, mais pour  analyser la situation de leur parti EELV  , par rapport à la politique écologique du Gouvernement .

Noel  Mamère , le député-maire écologiste de Bègles,  a proposé  sur RTL une «réunion de crise» d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) :  «Il faut que notre parti , avec les ministres,  organise au plus vite une réunion de crise pour savoir si nous devons rester dans ce gouvernement», a-t-il dit.

De son côté au même moment sur Europe 1  Pascal Canfin, l’un des deux ministres écologistes du gouvernement avec Cécile Duflot,  qu’ils feraient mardi soir avec Pascal Durand, numéro un d’EELV, «l’analyse politique de la situation».

Cette réunion de crise  des dirigeants EELV , dirigée  par la Ministre Cécile Duflot , a effectivement été tenue  mardi soir au ministère du Logement  , elle a été très longue, mais assez vite on apprenait de Barbara Pompili, co-présidente du groupe des députés Europe Ecologie-Les Verts (EELV),  que les ministres verts ne quitteraient pas le Gouvernement, :   ….«La question de la sortie du gouvernement a été évacuée assez vite», a  précisé Madame Pompili, en quittant la réunion qui se prolongeait,  «On attend notamment de rencontrer Jean-Marc Ayrault. J’espère qu’on va le rencontrer assez vite. On a besoin d’avoir des éléments qui nous rassurent sur ce que veut faire ce gouvernement par rapport à l’écologie», a-t-elle notamment affirmé.

Nous attendons du Président et du Premier Ministre des engagements clairs et des actes pour que l'écologie soit définitivement prise en en compte dès le budget 2014, a déclaré de son côté le secrétaire national d'EELV Pascal Durand à l'issue de la réunion.

ooOoo

Au nombre des réactions  qui ont été très nombreuses  nous en citons ci-dessous les plus marquantes que vous retrouverez en Vidéo  ou en  articles en revue de presse : 


Réactions des verts :

-         A l’issue d’une réunion des responsables d’Europe Ecologie-Les Verts, EELV , Pascal Durand, secrétaire national de ce parti, sur BFM Business,  a estimé  au sujet de la révocation de Delphine Batho : «A partir du moment où elle exprime un désaccord, je regrette que l’on mette fin à ses fonctions immédiatement, et qu’on ne laisse pas l’espace à un débat» …….«Je vois que l’écologie sert encore de variable d’ajustement. On va arriver au troisième ministre de l’écologie en une année. C’est le seul ministère qui a tourné de cette manière, le seul ministère qui manifestement sert de variable d’ajustement»………… «Nous attendons du président et du Premier ministre des engagements clairs et des actes pour que l’écologie soit définitivement prise en compte dès le budget 2014»  a-t-il ajouté.


-   De son côté le co-président des députés écologistes, François de Rugy,  a estimé  notamment que «sanctionner les bons élèves quand certains cancres n’ont jamais de sanction», comme Arnaud Montebourg , …, «c’est quand même assez fort de café». «Cela donne l’impression qu’il y a deux poids deux mesures, quand on parle d’écologie et d’autre chose», a-t-il déclaré à l’AFP., Interrogé sur le successeur de Mme Batho, Philippe Martin,  François de Rugy  a déclaré : «On le connaît bien, mais la question c’est : quelle sera sa marge de manœuvre». «Il faut qu’il ait une parole forte» a-t-il souligné.

-   Le député EELV Sergio Coronado a fustigé «la violence de la décision» et «un fonctionnement de caserne». «Je ne crois qu’on ait besoin de cela en ce moment», a-t-il dit. "On n'est pas loin de la sortie" a prédit le sénateur EELV  Jean-Vincent Placé, en rappelant que Delphine Batho est la seconde ministre à être sanctionnée après Nicole Bricq (en juin 2012 )

Réactions de l’opposition

Jean-Louis Borloo, président de l’UNI, ancien ministre de l’Ecologie ,  député du Nord,  a estimé que : La méthode qui consiste à amputer aussi violemment cette politique avec plus de 7% de baisse de son budget faisant porter la responsabilité au ministre en charge qui défend sa mission relève plus de la faiblesse et de l’inélégance que de la fermeté» …. « Depuis la composition de ce gouvernement, j’ai dénoncé le démantèlement du grand ministère de l’Écologie, ministère d’État, avec l’amputation des transports, du logement et de l’urbanisme, c’est-à-dire les trois quarts des sujets environnementaux notamment en matière d’émission de CO2» a aussi  rappellé  Jean-Louis Borloo en concluant «   En conséquence, ce ministère affaibli n’a pas pu défendre les économies d’énergie dans les bâtiments, les transports doux comme le Canal Seine-Nord, les autoroutes ferroviaires et a constaté impuissant la mise en berne des énergies renouvelables comme si la présence d’écologistes au gouvernement était une caution qui autorisait l’abandon de ces politiques».

François Fillon, député de Paris  UMP,  ancien mipremier Ministre, qui  se trouvait en meeting à Saint-Cloud (Hauts-de-Seine) a   déclaré  notamment.. : «  Le renvoi de Madame  Batho du gouvernement est «un épisode désolant » .  …, Manifestement, François Hollande et Jean-Marc Ayrault sont plus prompts à sanctionner leur ministre de l’environnement que Monsieur  Montebourg ou Duflot» ….., «il y a au fond deux poids deux mesures, il y a les membres de la majorité que le président et le Premier ministre craignent et qu’ils laissent divaguer sur la place publique en permanence. «Celui qui divague le plus, c’est Montebourg qui a réussi l’exploit de nous fâcher avec tout le monde: les industriels, les investisseurs étrangers, les chefs d’entreprises français, la Commission européenne, l’Allemagne de Madame Merkel. Lui, il peut continuer, il restera à son poste car il doit peser sans doute dans la majorité». «La pauvre Mme Batho a sûrement eu tort de dire que son budget était mauvais mais je remarque ce deux poids deux mesures», a-t-il  répété.

ooOoo


On peut dire que François Fillon a  développé très explicitement le terme  « les deux poids et mesures » qui   figurent  aussi dans  d‘autres réactions d’autres responsables.  
En effet plusieurs responsables politiques, notamment parlementaires, aussi bien de la majorité que de l’opposition  ont soulevé cet argument « deux poids et deux mesures » , mais sans aller à trop le développer, certains ont cité Alain Montebourg qui a été plus loin dans ses  critiques sur d’autres sujets que Delphine Batho, en  dénonçant qu’il est » toujours au gouvernement »  sans plus, mais les commentateurs cependant ont souligné que Delphine Batho n’a pas le même poids dans l’opinion et au PS que le ministre du Redressement productif. 


ooOoo 

Le communiqué de l'Elysée était très court et sobre  , mais la révocation de Delphine Batho  a donné lieu à une  interprétation de la part de Laurent Fabius qui mettait en avant qu'il y avait eu un problème de "cohérence d'expression gouvernementale" - Voici ce qu'il a dit mardi : Je pense que la question qui a été posée  c'est, , comment dire,  la question de la cohérence gouvernementale , c'est ça .., à partir du moment où Delphine Batho, quelqu'un avec qui j'ai travaillé" une femme de qualité, avait porté un jugement très négatif sur le budget, il y avait un problème de cohérence d'expression gouvernementale, et donc la décision est tombée, Laurent Fabius a dit aussi "Ce qui vaut pour Delphine Batho vaut aussi par ailleurs"

ndlr : d'après notre entendement nous notons qu'une ou un ministre de qualité n'a pas le droit de porter un jugement qu'il estime fondé et qu'il doit se taire pour  respecter la cohérence d'expression gouvernementale ... quitte à mettre son ministère en sommeil faute de pouvoir mettre en œuvre ses projets faute de moyens financiers.
 


Pour conclure nous estimons que le Gouvernement a voulu  réduire  ce changement ministériel  à  sanction pour  atteinte à la cohérence gouvernementale ,  comme à  une mesure disciplinaire inter-gouvernementale pourrions nous dire, mais  il  a échoué dans cette tentative, il se trouve maintenant en butte aux  fortes réactions des EELV qui ont portés cet évènement sur la scène politique nationale  en soulignant les insuffisances des décisions gouvernementales en matière de transition écologiques  et en dénonçant que le Gouvernement n'a pas tenu les promesses de campagne de François Hollande sur ce dossier, , en conséquence ils  ont l'intention de revoir leur position  de soutien de  la majorité socialiste et leur présence au gouvernement    à la rentrée,  si  d'ici là des actes n'étaient pas rapidement posés pour faire "la transition écologique"

Pour le moment ils n'en sont pas à la rupture ... Noel Mamère a parlé de "fracture" et de " maltraitance"  à l'égard des EELV de la part du Gouvernement;


Le Gouvernement placé au pied du mur par les EELV  devra réagir très vite, en a-t- il les moyens ? En tout cas moyens ou pas,  ce qui est sur c'est qu'il est en mauvaise position, sans le soutien des EELV il lui manquera des voix à l'Assemblée, et sans la présence des deux ministres écologistes  au Gouvernement il  serait  comme désavoué par un parti qui lui a porté son soutien pendant la campagne présidentielle.


Situation au matin du  Mercredi 3 juillet 

D’après les toutes récentes informations qui nous parviennent ce jour Mercredi 3 juillet, il semblerait que même si les ministres  ministres EELV Cécile Duflot et Pascal Canfin restent pour le moment en poste au Gouvernement, la question de leur départ sera abordée lors de l'université d'été des écologistes au mois d'août.

Nous apprenons  aussi que  le ministre délégué au Développement, Pascal Canfin a menacé mercredi 3 juillet d'un départ des ministres verts du gouvernement,  si des "actes" n'étaient pas rapidement posés pour faire "la transition écologique" .."Nous considérons qu'il faut maintenant davantage d'actes posés par ce gouvernement pour faire que la transition écologique soit réellement une priorité de la France et du gouvernement. Il y a devant nous des rendez-vous qui sont déterminants et si ces rendez-vous étaient ratés, à ce moment là .., bien évidemment nous en tirerons toutes les conséquences  a expliqué ce ministre EELV sur France Info.

VIDEOS EN RELATION AVEC NOTRE EDITORIAL  :


Delphine Batho : "Le budget 2014 est mauvais" par rtl-fr


Quand Delphine Batho demande une suspension de... par LeLab_E1


Fabius dénonce "le problème de cohérence" avec... par LeNouvelObservateur


Départ de Batho: "Invraisemblable", juge Placé... par BFMTV


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Veuillez installer Flash Player pour lire la vidéo


Duflot : «L'écologie, un cap à réaffirmer très fortement»

Cécile Duflot, ministre EELV du Logement, insiste sur la nécessité d'une fiscalité écologique au moment où Delphine Batho déplore les coupes dans le budget de son ministère de l'Écologie.

Batho convoquée à Matignon pour avoir critiqué son budget
La ministre de l'Environnement a qualifié de «mauvais» le budget de son ministère pour 2014 ce mardi matin.

02 juillet 2013

EGYPTE : Reportage vidéo et revue de Presse - du 30 Juin au 2 Juillet 2013 au matin

Éditorial de lucienne magalie pons


actualisation de cette publication  :

Finalement nous avons écrit en page séparée un nouvel éditorial sur les manifestations égyptiennes et la destitution de Mohammed Morsi , nous vous recommandons si cela vous intéresse de vous reportez  à  notre article récent du Jeudi 4  Juillet , en cliquant sur le lien ci-après : 

jeudi 4 juillet 2013

Mohammed Morsi destitué de ses fonctions depuis hier par l'Armée

Éditorial de lucienne magalie pons
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Reportage vidéo :





Comprendre les manifestations en Egypte par lemondefr


Les manifestants attaquent le siège des Frères... par lemondefr

Revue de Presse


Egypte : l'ultimatum de l'armée rejeté par le président Morsi, isolé

www.francetvinfo.fr › MondeEgypte
Il y a 3 heures – Après les manifestations massives de dimanche, l'état-major avait laissé 48 heures au pouvoir pour satisfaire "les demandes du peuple".

EGYPTE. Ultimatum, démissions : la crise politique s'aggrave

Le Nouvel Observateur - ‎Il y a 34 minutes ‎
Les militaires ont donné 48 heures à Mohamed Morsi. Cinq ministres ont démissionné, dont celui des Affaires étrangères. Mots-clés : Egypte, armée, manifestation, Frères musulmans, Mohamed Morsi, Ultimatum. PARTAGER. RÉAGIR 5 · Abonnez-vous au
Egypte : la présidence rejette l'ultimatum de l'armée
Les Frères musulmans et le 30/6
"La société égyptienne est coupée en deux"
Egypte : Morsi rejette l'ultimatum de l'armée

    1. Egypte : l'armée adresse un ultimatum aux forces politiques et dément préparer un coup d'Etat
      Le Monde ‎- il y a 11 heures
      L'armée a rejeté les accusations de coup d'Etat après son ultimatum lancé aux forces politiques du pays. Faute d'accord, l'armée proposera sa ...

  1. Égypte - Wikipédia

    fr.wikipedia.org/wiki/Égypte
    République arabe d'Égypte. جمهوريّة مصر العربيّة ( ar ). Gumhuriyyat Miṣr al-ʿArabiyyah ( ar ). Drapeau de l'Égypte. Blason Armoiries de l'Égypte. Description ...

  2. Egypte : l'armée lance un ultimatum à Morsi - Libération

    www.liberation.fr/.../egypte-l-armee-donne-48-heures-pour-resoudre-la-...
    Il y a 17 heures – Elle annonce qu'elle interviendra si les revendications du peuple ne sont pas satisfaites dans les 48 heures.
    Vous avez consulté cette page le 01/07/13.

  3. Egypte : le récit des évènements de lundi - Le Parisien

    www.leparisien.fr › International
    Il y a 22 heures – Quarante-huit heures pour satisfaire les «demandes du peuple». Tel est l'ultimatum posé lundi après-midi par l'armée égyptienne au président ...

  4. Égypte : l'ultimatum de l'armée aux leaders politiques - Le Figaro

    www.lefigaro.fr/.../01003-20130701ARTFIG00437-egypte-des-ministre...
    Il y a 16 heures – Au lendemain des très importantes manifestations dans le pays, le commandement militaire a prévenu qu'il interviendrait si les revendications ...

  5. EN DIRECT. Egypte: contestation contre Mohamed Morsi - L'Express

    www.lexpress.fr/.../en-direct-egypte-contestation-contre-mohamed-morsi...
    Il y a 1 jour – "Dégage!" Des millions d'Egyptiens ont hué dimanche le président islamiste sur la place Tahrir dans des manifestations qui ont fait au moins 5 ...

  6. Egypte: Mohamed Morsi rejette l'ultimatum de l'armée - EGYPTE - RFI

    www.rfi.fr/.../20130702-egypte-mohamed-morsi-rejette-ultimatum-arme...
    Il y a 7 heures – L'armée avait laissé 48h à la présidence égyptienne pour satisfaire les « demandes du peuple ». Dans un communiqué, la présidence rejette ...

  7. Egypte : qui sont les manifestants anti-Morsi ? - Francetv info

    www.francetvinfo.fr › MondeEgypte
    Il y a 18 heures – Au lendemain d'une mobilisation historique par son ampleur, le pays est plus que jamais divisé sur l'avenir du président. Entretien avec un ...

  8. Egypte : l'ultimatum de l'armée rejeté par le président Morsi, isolé

    www.francetvinfo.fr › MondeEgypte
    Il y a 3 heures – Après les manifestations massives de dimanche, l'état-major avait laissé 48 heures au pouvoir pour satisfaire "les demandes du peuple".

  9. Egypte : "L'armée va sûrement prendre le pouvoir pour éviter la ...

    lci.tf1.fr › MondeAfrique
    Il y a 14 heures – INTERVIEW. L'armée et le peuple exigent que le président Mohamed Morsi quitte le pouvoir dans les prochaines 48 heures. Va-t-il céder à la ...

01 juillet 2013

SYRIE : selon le médiateur Lakdar Brahimi la Conférence de la Paix de GENEVE n'aura pas lieu en Juillet

Éditorial de lucienne magalie pons

Mardi dernier 25 Juin l'émissaire spécial des Nations Unies et de la Ligue arabe pour la Syrie, Monsieur Lakdar Brahimi , se trouvait à Genève pour préparer la Conférence internationale proposé le 7 mai dernier par Washington et Moscou qui a pour objectif de lancer les négociations entre le régime syrien et les opposants afin de trouver des solutions pour mettre fin à la guerre civile qui meurtrit ce pays depuis deux ans.

Avant la réunion préparatoire Monsieur Lakdar Brahimi a déclaré aux journalistes présents :

«Franchement je doute que la conférence ait lieu en juillet», toutefois Lakdar Brahimi  a  ajouté  ..:  «Je crois qu’ils vont confirmer qu’ils vont venir»...l’opposition doit avoir une réunion à ce sujet les 4 ou 5 juillet prochains."
 
Lakdar  Brahimi avait  annoncé  aussi qu’il ne tiendrait  pas de conférence de presse à l’issue de la réunion préparatoire , toutefois il s'était dit  confiant que les discussions seraient constructives et que des progrès seraient accomplis.

Pour comprendre le doute de Lakdar Brahimi  quant à la date de la conférence,  il convient de rappeler  que la date de  la tenue de cette conférence de Genève  a été plusieurs fois repoussée en raison notamment d'une part  des pressions exercées sur Damas  d'une part par les responsables de la communauté internationale, et d'autre part des conditions posées par la Coalition Nationale et l'opposition syrienne  syrienne  qui exigent  le départ de   Bachar El Assad, et de ses  chefs militaires , lea Coalition Nationale en faisant notamment un préalable à sa participation.

Le 30 mai  la  Coalition nationale, qui regroupe l’opposition au régime  syrien avait formulé des conditions. «La Coalition nationale ne prendra part à aucune conférence internationale ou à aucun autre effort de ce genre tant que les militants de l’Iran et du Hezbollah envahissent la Syrie», avait annoncé George Sabra son président par intérim.

Le 5 Juin, une   première  réunion  préparatoire  le   avait réuni notamment  des représentants des Nations Unies, de Washington et de Moscou,  au lendemain des accusations de la France sur l’utilisation de gaz sarin par le régime de Bachar al-Assad contre les rebelles, avait fixé la tenue de la Conférence internationale pour juillet.


Par la suite  , Khaled Al-Saeh l'un des porte parole du CNS   réclamait une nouvelle fois le départ d’al-Assad et de ses chefs militaires tout en précisant que ces demandes ne constituaient pas des conditions préalables à la participation à la Conférence. 


Lundi 24 Juin du côté du Gouvernement syrien qui a déclaré vouloir participer à la Conférence, Monsieur Walid Mouallem , ministre syrien des Affaires étrangères  en réaffirmant que  «le président Assad ne démissionnera pas», déclarait à l'adresse de l'opposition syrienne  «Si la condition est que le président syrien démissionne, ne prenez pas la peine de participer» à Genève 2.

 
Du côté de la communauté internationale, lors  du récent sommet du G8 des 17/18 juin 2013 , les   dirigeants des pays  membres du G8  avait arrêté en réunion  leur position commune sur le conflit syrien (après  d'âpres échanges en marge  des réunions), finalement en réunion le Mardi 18 juin ... un  accord avait  trouvé et arrêté  pour  préparer et organiser à Genève une conférence de paix sur la Syrie "aussitôt que possible", ainsi que le mentionne le communiqué final du G8 en ce qui concerne le conflit syrie
 
Dans les semaines qui avaient précédées le G8,  certains chefs d’États  annonçaient que cette conférence  devrait se tenir  en Juin, ensuite il fût question de  Juillet.
 
Au G8 on remarquera une certaine   prudence :  "dès que possible" indique le communiqué final,  et de plus  en marge des discussions du G8 ,une "source proche des discussions" avait confié aux médias  que " la conférence de Genève, initialement prévue pour juin, puis pour juillet, pourrait ne pas se tenir avant août.
 

Rappelons  que l'opposition syrienne,  au moment où le G8 se tenait avait fait savoir qu'elle exigeait pour venir à la conférence de Genève que le départ de Bachar El Assad soit acté par la communauté internationale, mais  de  Moscou  Sergueï Lavrov,  le ministre russe des Affaires étrangères,  rappelait  que l'opposition syrienne n'avait pas à poser de conditions préalables à sa participation à la conférence internationale proposée. -
 
Rappelons aussi que le Président Russe Vladimir Poutine très déterminé, malgré les pressions de ses partenaires pour qu'il modère son soutien au président Assad. avait  refusé toute mention dans le communiqué  final  du G8 qui aurait impliqué une mise à l'écart de Bachar al Assad ou une modération du soutien de la Russie au président syrien, finalement    la Russie avait  obtenu  que  le sort du président Bachar al Assad ne soit pas évoqué  dans le communiqué final, alors que  le président américain Barack Obama et les dirigeants occidentaux  avait souvent présenté le départ du chef de l'Etat syrien comme faisant partie de la solution au conflit.

En résumé voici ci-dessous  ce que les dirigeants des pays membres du G8 avait arrêté sur la Syrie :
 
 -  les Chefs d’État et de gouvernement des pays du G8, ont appelé  à la tenue de négociations le plus rapidement possible pour résoudre le conflit en Syrie
- les membres du G8  restent "déterminés" à trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" et comprenant toutes les parties au conflit.
 
- les membres du G8 sont d'accord  pour organiser à Genève une conférence de paix sur la Syrie "aussitôt que possible ..

- Les dirigeants du G8 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada et Russie) appellent aussi les autorités syriennes et l'opposition  syrienne à s'engager à démanteler toutes les organisations affiliées à Al Qaïda.
 
-  Ces mêmes dirigeants,  s'engageaient  aussi à fournir une aide humanitaire de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) pour soulager la population syrienne.

-  de source proche des discussions  la conférence de Genève, initialement prévue pour juin, puis pour juillet, pourrait ne pas se tenir avant août.


 Voici enfin  ci-dessous les déclarations de Lakdar Brahimi du Mardi dernier 24 Juin qui nous laisse douter  que  la tenue de la Conférence de Paix de Genève puisse se tenir en Juillet



Publiée le 25 juin 2013
commentaire figurant sous la vidéo sur le site émetteur : 

L'espoir était bien mince, voilà qu'il s'écroule. Il n'y aura pas de conférence de paix sur la Syrie à Genève en juillet. Lakdhar Brahimi, le médiateur international l'espérait, mais il a dû reconnaître qu'il est trop tôt,
l'opposition tient notamment une réunion les 4 et 5 juillet, et ne sera pas prête.

"Je doute qu'il y ait une conférence en juillet, déclare Lakhdar Brahimi. J'espère vraiment, vraiment, que les gouvernements de la région et les grandes puissances, particulièrement les Etats-Unis et la Russie, vont agir pour contenir cette situation qui nous échappe, pas seulement en Syrie mais aussi dans la région."

Ce qui se joue, c'est en effet aussi une lutte de pouvoir entre les grandes puissances, notamment entre Moscou et Washington. En Arabie saoudite, le ministre des Affaires étrangères, recevant son homologue américain, a critiqué le soutien à Damas des Russes, mais aussi de l'Iran et du Hezbollah.
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