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Il y a soixante-huit ans, jour pour jour, Paris redevenait Paris. Au printemps 1940, la nuit était, en effet, tombée sur la ville lumière. Cinquante mois de colère, de larmes et parfois de honte. Cinquante mois de souffrance, d’humiliation, de privation. Cinquante mois d’impatience, d’insupportable attente et de colère. Et enfin, au bout de cette interminable épreuve, Paris est libéré par son peuple. [...]
LePremier ministre grec Antonis Samaras a été accueilli samedi avec les honneurs militaires à l'Elysée pourunentretien avec François Hollande sur la crise économique qui menace l'appartenance de son pays à la zone euro.
C’était la première fois que le Premier ministre grec et le Président français se rencontraient, après les élections qui avaient eu lieu en France et en Grèce.
Le présidentfrançais François Hollande , - comme la chancelière allemande Angela Merkelqui avait reçu Vendredi à Berlin le Premier Ministre grec Antoni Samaras -,a déclaré que la Grècedoit rester dans la Zone Euro etque les partenaires européens de la Grèce attendraient le rapport de la troïka des créanciers (FMI, BCE et UE) qui doit être publié fin septembre avant que l'Europe ne fasse "ce qu'elle doit" faire pour aider davantage Athènes..
Mais il est à soulignerquele président français asalué la profondeur et l’amitié de nos deux pays etles efforts que le peuple grec avait engagés douloureusement depuis deux ans et demi.
voir la vidéo :
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En texte, déclaration du Président de la République à l’issue de l’entretien avec Monsieur Antonis Samaras, Premier Ministre de la République hellénique
Mesdames, Messieurs,
C'était la première fois que le Premier ministre grec et le Président français se retrouvaient, après les élections qui avaient eu lieu en France et en Grèce.
J'ai salué la profondeur de l'amitié entre nos deux pays. Dans les épreuves, nous devons marquer encore davantage de solidarité.
J'ai salué les efforts que le peuple grec avait engagés douloureusement depuis deux ans et demi. J'ai fait valoir que, dans un moment où il faut encore prendre des engagements, nous devons aussi être conscients de tout ce qui a déjà été fait.
En même temps, nous devons faire en sorte que la question de la Grèce dans la zone euro ne se pose plus. Parce que pour moi, cette question ne se pose pas. La Grèce est dans la zone euro et la Grèce doit rester dans la zone euro. Ensuite, elle doit encore faire la démonstration de la crédibilité de son programme et de la volonté de ses dirigeants d'aller jusqu'au bout, tout en faisant en sorte que cela soit supportable pour la population.
Du côté européen, nous attendrons ce que l'on appelle le rapport de la « Troïka » (Banque centrale, Commission européenne, FMI). Mais une fois ce rapport connu, une fois les engagements - qui ne sont pas d'ailleurs que des engagements financiers, mais aussi des réformes structurelles voulues par les grecs, ratifiées par le Parlement - seront confirmées, alors l'Europe devra faire ce qu'elle a doit.
Cela fait maintenant deux ans et demi que la question est posée. Il n'y a plus de temps à perdre. Il y a des engagements à réaffirmer, de part et d'autre, des décisions à prendre, et le plus tôt sera le mieux, c'est-à-dire après le rapport de la « Troïka » au Conseil européen du mois d'octobre.
Merci encore à Monsieur Samaras d'avoir fait le déplacement. Il a eu des mots fort aimables pour la France -- il va les répéter ici -- et j'y ai été très sensible. Car au-delà des circonstances, il y a l'histoire, il y a l'avenir. Nous devons, forts de notre histoire, porter les uns et les autres les valeurs de démocratie et surtout un espoir pour nos peuples
Suite :
Intervention de Monsieur Antonis Samaras : Dans un premier temps, Monsieur Antonis Samaras a pris la parole en Français :
Monsieur le Président,
Je veux vous remercier infiniment, (je dis deux mots en français et après je parleraien grec), Monsieur le Président, je voudrais vous exprimer mes remerciements de nous avoir reçu aujourd’hui, jour rempli de symbolisme pour l’histoire de la France et pour l’histoire de l’Europe. A cette occasion je voudrais aussi exprimer au peuple français mes vœux, ainsi que ceux du peuple grec, pour l’anniversaire de la libération de Paris. Nos deux peuples sont unis par des liens forgés au cours de luttes communes au nom de la liberté et des idéaux partagés. Les nations Françaiseet Grecqueont une mémoire historique qui me rempli d’une fierté justifiée.
( Monsieur Samara reprend ensuite son intervention et langue grecque et nous restituons ci-dessous la traduction en français de la suitede son intervention telle que l’a restituée la traductrice) :
Je voudrais dire tout d’abord qu’aujourd’hui j’ai eu l’occasion de rencontrer le Président de la République Française, pour discuter .. des problèmes communs, des difficultés et menaces communes, pour l’Europe et pour nos espoirs communs.
Il y a certains qui continuent à spéculer contre la Grèce, qui continuent à spéculer en disant que la Grèce n’y arrivera pas,qu’elle ne pourra pas rester dans la zone euro, et je suis venu ici pour dire que la Grèce y arrivera, elle restera dans la zone euro et elle pourra jouer un rôle important dans la zone européenne, et je pense que ce succès de la Grèce sera également un succès européen.
Nous allons montrer que l’Europe est capable de passer ces difficultés et ces problèmes, mais pour cela évidemment, nous avons besoin des efforts, des engagements, mais égalementefforts économiques.
Je pense également que nous pouvons remplir nos objectifs et nos engagements, réduire nos déficits, réduire notre dette, accomplir les changements structurels entamés, les privatisations, et la justice, et quand je parle de justice, je voudrais me référer surtout à la justice fiscale
.
Je n’oublierai pas bien évidemment, la croissance, la croissance qui est importante, sinon tous ces efforts aboutiront à un nivellement vers le bas. Notre objectif, c’est de garder la cohésion sociale et je sais que ceci ne sera pas facile.
Je voudrais également dire que la Grèce, et le peuple Grec, est une nation fière, nous n’aimons pas dépendre des autres et emprunter.
C’estpour cela, Monsieur le Président, que je suis venuparler avec vous de ces problèmes et de ces difficultés, et je suis sur que serez d’accord avec moi,puisque vous me l’avez dit, lors de notre rencontre, que l’Europe est surtout basée sur deux valeurs, la démocratie et la fierté, - et l’estime de soi - . Nous devons retrouver l’espoir, car sans l’espoir nous allons perdre la cohésion sociale, valeur qui vous est très chère.
Je sais que vous partagez ces idées, ces positions, et c’est pour cela que je voudrais vous remercier, pour votre accueil positif et pour votre amitié.
Vendredi 24 Août le premier ministre grec Antonis Samarasa effectué à Berlin sa première visite officielle à l'étranger où il a été accueilli avec les honneurs militaires.
La chancelière allemande et le premier ministre grec se sontentretenus environ une heure avant une conférence de presse commune.
La Chancelière Allemande, Madame Angela Merkel reste sur ses positions,ellesouhaite que la Grèce reste dans la Zone Euro à condition que ce paystienne ses engagements sur les réformes, et selon elle aucune décisiond’accorder ou non davantage de temps à la Grèce pour ses réformes ne serait prise avant que la troïka des créanciers internationaux n’ai rendu son rapport en septembre.
"La Grèce peut compter sur l'Allemagne pour ne pas rendre un jugement prématuré mais attendre d'avoir des éléments concrets, en l'occurrence le rapport de la troïka", arépété Angela Merkel lors de la conférence de presse suivant leur entretien à Berlin.
Angela Merkel a précisé qu'elle partageait avec le président français, qu'elle avait reçu jeudi soir à Berlin, le souhait de voir la Grèce rester dans la zone euro, mais à condition que celle-ci tienne ses engagements de réformes.
Le premier Ministre Grec Antonis Samaras, qui plaidesa cause en répétant qu'il ne demande pas davantage d'aide, mais du temps pour mener des réformes difficilesalors que son paysest en récession depuis cinq ans, se trouve donc placé jusqu’à la mi septembre ,dans une position d’attente
D’autant que de plus, Volker Kauder, le chef du groupe parlementaire du parti chrétien-démocrate (CDU),avait été lui plus incisif juste avant l'arrivée d'Antonis Samaras à Berlin, il avait déclaré Jeudi que l'aide à la Grèce "ne peut pas être renégociée" et qu'un abandon de la monnaie unique par Athènes "ne serait pas un problème"
Vendredi, le journalBildinvitaitAntonis Samaras à s'engager personnellement à rembourser les contribuables allemands : "Signez ici, Herr Samaras",écrivaitvendredi le Bild , comme une certaine partiede la presse allemande.
Le Premier ministre grec a déploré au cours de la conférence de presse cette "cacophonie" médiatique, faisant valoir que les spéculations sur la sortie de la Grèce de l'euro risquent de se transformer en prophétie auto réalisatrice en empêchant notamment Athènes de relancer son programme de privatisations.
"Connaissez-vous une entreprise qui voudrait investir en euro dans quelque chose dont il pense qu'elle va revenir à la drachme ?", a-t-il interrogé.
Toutefois il a tenu à se montrer rassurant : "La Grèce va tenir ses engagements et remplir ses obligations. En réalité, c'est déjà ce qui se produit", a assuré le Premier ministre;
"Je veux envoyer trois messages. Un, nous allons obtenir des résultats. Deux, nous sommes en train de combler deux déficits en même temps: un déficit budgétaire et un déficit de confiance dans le pays. Trois, la croissance économique est d'une importance cruciale pour nous permettre de remplir nos obligations."
Enfin Antonis Samaras s'est dit certain que le rapport de la troïka illustrerait le fait que le nouveau gouvernement de coalition grec était déterminé à mener les réformes exigées par ses créanciers en contrepartie du deuxième plan de sauvetage octroyé en mars.
"Nous ne demandons pas plus d'argent. Nous demandons des temps de respiration dans cette plongée que nous entreprenons", a-t-il précisé.
En fin de conférence de presseles deux dirigeants se sont réjouis, d'un "nouveau départ" dans la relation entre les deux pays. Angela Merkel s'est dit persuadée que le nouveau gouvernement grec "faittout pour résoudre tous les problèmes" du pays, alors qu'Antonis Samaras s'engageait à mener à bien les réformes.
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Jeudi avant la rencontre de François Hollande et Angela Merkel,dans un quotidien Allemand, le « Süddeutche Zeitung »,Antonis Samaras promettait « les Allemands seront remboursés. ….Je vous le garantis personnellement".
Le Premier ministre grec reconnaît des « failles » dans le système de son pays. "C'est vrai, il y a beaucoup de choses qui ne vont pas, il est vrai que beaucoup de Grecs ne paient pas d'impôt", a-t-il avancé en visant (sans la citer)la la directrice du FMI, Christine Lagarde laquelle avait créé la polémique avant l’été en critiquant les Grecsde ne pas payer leurs impôts.
Antonis Samaras a promis de faciliter les démarches administratives, mais surtout pour rembourser les dettes de son pays, il compte sur les ventes de biens publics qui doit rapporter quelque 30 milliards d'euros à la Grèce d'ici 2016.
Enfin dans l’immédiatle Premier Ministre Grec Antonis Samaras se débat sur toutes les places pour redonner confiance à ses partenaires et obtenir denégocier un délai dans les réformes qu'il doit entreprendre pour réduire le déficit public. , notamment il voudraitpouvoir décaler à 2016 - au lieu de 2014 - la date à laquelle son pays doit avoir réduit ses déficits publics à 3% du PIB.
Avant la rencontre entre Angela Merkel et François Hollande, Antonis Samaras a aussi donné une autre une interview au quotidien allemand« Bild » dans laquelle il réitère les mêmes promesses : "Bien évidemment, nous rembourserons nos dettes, je le promets. Nous pourrons témoigner d'un retour spectaculaire", a-t-il assuré.
Cependant c’est un message de fermeté que le Président de la République Française et la Chancelière Allemandeonttenuenvers la Grèce au cours de leur rencontre de Jeudi à Bruxelles. Le Président Français et la Chancelière Allemande veulent que la Grèce soit dans la zone euro et ils appellent les Grecs à faire les efforts indispensables pour atteindre cet objectif.
La chancelière allemande ainvité la Grèce à poursuivre ses réformes, et a expliqué qu'elle attend le rapport de la Troika pour pouvoir apprécier l'efficacité des mesures de rigueur mises en place en Grèce.
"Nous voulons, je veux que la Grèce soit dans la zone euro, c'est une volonté que nous avons exprimée depuis le début de la crise", a, déclaré François Hollande."Il appartient aux Grecs de faire les efforts indispensables pour que nous puissions atteindre cet objectif", a-t-il ajouté.
Angela Merkela insisté de nouveau "Nous sommes très attachés à ce que chacun respecte ses engagements", a-t-elle dit.
Puisque je parle d'union politique, il y a aussi l'amitié franco-allemande. Il y a eu cette rencontre à Reims, il y en aura une autre en Allemagne à la fin du mois de septembre. Et nous voulons donner au Traité de l'Elysée, à l'occasion du cinquantième anniversaire, toute la force nécessaire pour lui assurer un prolongement qui permette à nos deux pays d'être unis pour les prochaines décennies, comme nous l'avons été depuis cinquante ans.
Je suis très attaché à l'amitié franco-allemande. Elle est au cœur de la construction européenne et nous en faisons une fois encore, la démonstration ce soir.
Ceciposé, le délai sollicité par Antonis Samaras pour son pays qui est récession pour la cinquième année consécutive, ne parait pas acquis d’avance.
Athènes attend le versement d'une tranche d'aide supplémentaire de 31,5 milliards d'euros, mais celle-ci est subordonnée au rapport de la Troïka (UE-BCE-FMI), puisque la Chancelière Allemanderefuse de prendre une décision avant la présentation de ce rapport en septembre.
Le Premier Ministre Grecdoit rencontrer la chancelière allemande ce vendredi, puis le président français samedi.
Affaire à suivre …
Ci -dessous vidéo de la conférence de presse commune du Président Français et de la Chancelière allemande, au cours de laquelleils ont parlé aussi d’autres sujets d’importance, notamment de la Syrie.
Source de cette vidéo : site officiel de la présidence de la République
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