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01 novembre 2011

Zone Euro : Déclaration du Président français Nicolas Sarkozy

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce mardi soir le Président Nicolas Sarkozy à l’issue d’une réunion interministérielle de crise à l’Elysée, a affirmé que le plan adopté à Bruxelles est « la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque ».

Concernant la décision grecque d'organiser un référendum sur le plan de sauvetage , Nicolas Sarkozy a déclaré notamment : .

"Cette annonce a surpris toute l'Europe. La France tient à rappeler que le plan adopté jeudi dernier à l'unanimité des 17 membres de la zone euro est la seule voie possible pour résoudre le problème de la dette grecque", a dit Nicolas Sarkozy. "Donner la parole au peuple est toujours légitime mais la solidarité de tous les pays de la zone euro ne saurait s'exercer sans que chacun consente aux efforts nécessaires".

…../

Une rencontre entre les responsables franco-allemands et les dirigeants de l'Union européenne et du Fonds monétaire international a été organisée en urgence et se tiendra mercredi à Cannes.

D’après les médias, cette rencontre sera suivie d'un "dîner de travail" avec le Premier ministre grec Georges Papandréou.

Revue de Presse :

· Référendum grec - Mardi noir sur les marchés financiers

· Référendum grec - Eva Joly : "Les politiques menées ne peuvent se faire contre les peuples"

· Réunion de crise à 17 heures à l'Elysée

leJDD.fr - il y a 3 heures

Nicolas Sarkozy réagit face à la proposition de référendum grec. ... "Aucune déclaration n'est prévue à l'issue de cette réunion de travail", ...

Référendum grec - Sarkozy : "Le plan adopté est la seule voie ...Le Point
A la veille du G20, le référendum grec met Sarkozy en difficultéAFP
G20 de Cannes : combien de fausses solutions et de promesses non ...Basta !
Reuters - atlasinfo.fr
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leJDD.fr

Projet de referendum grec: Nicolas Sarkozy va réunir ses ministres ...


20minutes.fr - il y a 6 heures

«Aucune déclaration n'est prévue à l'issue de cette réunion de travail», a précisé l'Elysée. Nicolas Sarkozy lors de son interview télévisée concernant le ...



20minutes.fr

EN DIRECT. Grèce : Sarkozy défend le plan européen, «seule voie ...

Le Parisien - il y a 7 minutes

A l'issue de la réunion interministérielle à l'Elysée, Nicolas Sarkozy a estimé à ... La deuxième banque allemande est en première ligne dans la crise qui ...

Référendum en Grèce. Journée noire pour les bourses européennesLe Télégramme
La Grèce sous pression après l'annonce du référendumL'Express
Grèce : Sarkozy estime que le plan de sauvetage est "la seule voie ...nouvelobs.com
Ouest-France
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Le Parisien

EN DIRECT. Grèce : Merkel et Sarkozy «déterminés» à faire ...

Le Parisien - il y a 2 heures

Mini-sommets de crise, y compris avec la Grèce, avant le G20. .... Réunion d'urgence ? Nicolas Sarkozy annonce qu'il organise à 17 heures à l'Elysée une ...



Le Parisien

CRISE/Le patronat des pays du G20 à Cannes pour donner son avis ...

Romandie.com - il y a 7 heures

... par le président français Nicolas Sarkozy, qui préside actuellement le G20. ... réunissant les organisations syndicales et une déclaration commune sur ...

La Zone Euro pilotée par le couple franco-allemand navigue de charybde en Scylla

Éditorial de lucienne magalie pons

Les jours se suivent et ne ressemblent pas, il y a cinq jours le Jeudi 27 Octobre à l’issue du sommet européen de Bruxelles, le Président Nicolas Sarkozy triomphait à la Télévision en expliquant l’accord de Bruxelles qui selon lui venait de sauver la Grèce, l’Europe et le monde entier d’une catastrophe financière, et se montrait optimiste sur les capacités de la Grèce à se sortir de la crise à condition que ce pays consente aux efforts imposés par ses partenaires ….. Aujourd’hui Mardi 1er novembre, changement d’ambiance, à deux jours avant de présider le sommet du G20 à Cannes, Nicolas Sarkozy se retrouve dans une situation politique très tendue après l'annonce du Premier Ministre grec Papandréou d'un référendum grec qui remet en cause le plan de sauvetage de la zone euro trouvé à Bruxelles.

Retournement de situation, stupéfaction, étonnement, indignation, la droite a passé sda journée à s’acharner sur Papandréou, pensez donc dans un climat de panique politique et boursière tout est à refaire, la décision de Georges Papandréou a fait chuter instantanément les marchés financiers, la zone euro se retrouve en situation de crise et les dirigeants européens se retrouvent eux au pied du mur et dans l'embarras.

Une source proche du gouvernement a confié ce mardi à une agence de presse : "C'est la surprise totale, on a rien vu venir".

En raison de l’urgence de la situation, Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angéla Merkel se sont concertés en mi-journée lors d'un entretien téléphonique, on pouvait s’attendre de leur par à un rebondissement d’annonces spectaculaires dont ils ont le secret , mais force est de constater qu’il n’ont d’autres recours que de faire du sur place, en effet les deux dirigeants ont répété leur détermination à faire appliquer l’accord de Bruxelles et convenu de se retrouver dès mercredi à Cannes, d'abord avec l'UE et le FMI, puis avec les autorités grecques, pour reprendre l'initiative.

Sans doute sont-ils convenus de se mettre en ordre de bataille pour entraîner les pays européens à faire pression sur la Grèce pour qu’elle renonce au Référendum , ce qui aura pour mérite d’entretenir un courant médiatique qui en tout état de cause en définitive ne sauvera pas les meubles européens.

Le Président Français tient à l’Elysée en ce moment une réunion de crise avec le Premier ministre François Fillon, les principaux ministres concernés et le gouverneur de la Banque de France Christian Noyer, pour débattre de cette situation nouvelle qui affecte l’UE et la Zone Euro et certainement pour dresser une stratégie dont on peut penser qu’elle ne résistera pas plus que l’entente de Bruxelles.

En conclusion, Nicolas Sarkozy n’aura pas le plaisir d’arriver à Cannes sur la Croisette, avec sous le bras des réponses et des solutions " ambitieuse et crédible" à la crise de la zone euro tout au contraire c’est en tenue de combat de desperado de la Zone Euro qu’ils s’efforcera de présenter au mieux un plan de bataille, à défaut une feuille de route, aux représentants des pays partenaires du G20 , à savoir les vingt pays les plus riches du monde.

En écoutant le message du Président Français et aussi les interventions de la Chancelière allemande et des autres dirigeants , ils passeront des moments plus ou moins intéressés, mais ne nous faisons pas d’illusions, au final dans la nuit ça ne les empêchera pas de dormir paisiblement sur les oreillers de leurs suites d’hôtel luxueuses après avoir festoyés en soirée, et après leur dernière réunion du 4 novembre ils poseront comme d’habitude pour la photo de famille, avec des mines épanouies recomposées pour inspirer confiance aux populations.

Référendum Grec : panique en Europe, le "mort saisi le vif " !

Éditorial de lucienne magalie pons

L’annonce du Référendum Grec a saisi les dirigeants européens de la Zone Euro comme le mort saisi le vif à deux jours du sommet du G20 à Cannes qui doit se tenir à Cannes sous Présidence Française. La décision de George Papandréou vient de remettre à plat le plan de sauvetage de la Grèce et complique très durement le rôle de Nicolas Sarkozy président français au sommet de Cannes où il entendait avec le soutien des dirigeants Européens convaincre leurs partenaires du G20 que la remise en ordre de la zone euro était en marche.

Non seulement cette remise en ordre telle que projetée n’est pas marche, et non encore enclenchée, mais avec l’annonce du Référendum Grec qui vient d’initier un scénario catastrophe elle se trouve gelée … et suspendue, les dirigeants de la Zone Euro sont paralysés et les banques attendent dans l’incertitude la suite des évènements politiques avant de se porter volontaires pour opérer une décote de 50 % de la dette Grecque seulement elle n’est pas en marche

Le premier jour de stupeur enduré, Nicolas Sarkozy dans un réflexe devenu coutumier dans les jours de galère de l’Europe a eu ce mardi à la mi-journée un entretien téléphonique avec Angéla Merkel pour se concerter avec elle et trouver « une réponse », avant de tenir vers 17 heures au Palais de l’Elysée une réunion de crise interministérielle, avec les ministres principaux ministres concernés et Christian Noyer le Gouverneur de la Banque de France

Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande dont ont a fait les principaux champions du nouveau plan de sauvetage de la Grèce et de renforcement des moyens d'intervention des pays de la zone euro pour éviter la contagion de la crise de la dette grecque, qui avait été trouvé jeudi dernier à Bruxelles.

L’Elysée n’avait pas commenté hier l’annonce du référendum grec , ce silence, selon certains médias souligne l’embarras de Paris et/ou du souci des autorités françaises de ne rien faire qui puisse faire plonger les marchés financiers, ce qui entre parenthèse est déjà en cours.

L'agence de notation Fitch a estimé que le projet de référendum grec menaçait "dramatiquement" la stabilité financière de la zone euro.

Un proche du gouvernement français, a confié à Reuters que c'était "vraiment une très mauvaise nouvelle parce qu'il accroît l'incertitude", la Palice est encore en retrait par rapport à cette confidence !

Sur les places boursières européennes les marchés financiers accusent ce mardi une chute vertigineuse des valeurs bancaires sur les places boursières européennes, on cite un CAC 4O vers 15 h 46 à près de 6 % de baisse soit à 3 080 points et le dollars à 1,36 à 16 h 20..

Un vent de panique souffle sur la Zone euro mais aussi sur les Etats-Unis.

Les dirigeants de la zone euro avait accepté jeudi dernier de prêter 130 milliards d'euros à Athènes et obtenu des banques et créanciers privés qu'ils acceptent une perte de 50% sur les 210 milliards d'euros de titres grecs qu'ils détiennent, en contrepartie la Grèce était sommée de poursuivre les réformes nécessaires au redressement de ses finances, sous surveillance permanente d'une délégation de la zone euro envoyée sur place composée de représentants du FESF, du FMI et de l’Europe.

Or, selon un sondage publié samedi par le journal To Vima, près de 60% des Grecs dénonçaient l'accord de Bruxelles, dans lequel ils voient une atteinte à la souveraineté de leur pays pratiquement placé sous tutelle.

Jeudi soir Nicolas Sarlozy soulignait lors de son intervention télévisée de l’Elysée : "La Grèce peut se sauver, mais la Grèce doit faire des efforts, doit se réformer, doit travailler. Les gens, en Grèce, doivent payer des impôts"

Sur France Info, Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a qualifié de "totalement irresponsable", la décision de George Papandreou, qui a selon lui,a cédé à la "panique" face aux manifestations populaires en Grèce.

"C'est un risque important. Je souhaite que le Premier ministre grec revienne sur cette décision", a ajouté cet ancien ministre, qui redoute une victoire du "non".

Jean Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012, a salué dans un communiqué une victoire des manifestants grecs. "Je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M. Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple", écrit-il dans un bref communiqué."Je forme le voeu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir", ajoute-t-il. "Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie."

La présidente et candidate du Front national, Marine Le Pen, a jugé "formidable" le peuple grec."Je crois que M. Papandréou est sage quand il demande son avis à son peuple", a-t-elle déclaré sur i>Télé en affirmant …. "Je crois que plus personne ne croit à la viabilité de la zone euro et de l'euro.", a-t-elle affirmée.

Les responsables de droite compte sur le G20 pour fléchir la décision de Georges Papandréou, en attendant sur les écrans les commentaires vont bon train pour diffuser différents scénarios plus imprévisions et imaginaires les uns que les autres, certains commentateurs ou analystes s’imaginent

que le référendum grec est à double visée et qu’il pourrait s’interpréter en plus de la question sur la validité ou le rejet des accords de Bruxelles, comme aussi une question sur le maintien ou la sortie de la Grèce de la Zone Euro, d’autres, tout en informant qu’une réunion du Ministère Grec devrait se tenir à 18 heures, se prennent à espérer que Georges Papandréou sous pression s’apprête à démissionner.

Pour rester sérieux il faut reconnaître qu’aucune hypothèse n’est crédible, et qu’il convient de suivre l’évolution de la situation telle qu’elle se présente réellement d’heure en heure en se gardant bien de rêver et de tirer des plans sur la comète.

Et pour le moment à 16 h. 35 c’est la panique totale sur les marchés boursiers !

1) Revue de Presse commentée :

Dernière Minute : sur le site « 20 minutes.fr » un article publié à 15 heures 57 sur le Référendum grec, intitulé ‘’ La France et l'Allemagne veulent l'application des accords sur la Grèce’’ Mis à jour le 01.11.11 à 15h57, a attiré notre attention, mais c’est sans surprise que nous constatons qu’une fois de plus le Président français Nicolas Sarkozy et la Chancelière Allemande veulent encore prendre les devants de scène pour forcer leurs partenaires européens à la mise en œuvre dans les meilleurs délais de l’accord trouvé Jeudi dernier au Sommet Européen sur l’Euro et le sauvetage de la dette Grecque.

Voici ci-dessous copié/collé l’article du site « Le Parisien.fr » :

« La France et l'Allemagne se sont déclarées déterminées mardi à la mise en oeuvre dans les « meilleurs délais de l'accord sur l'euro et la dette grecque signé la semaine dernière lors « d'un sommet européen, et que le Premier ministre grec veut soumettre à référendum.

«La France et l'Allemagne sont déterminées à assurer avec leurs partenaires européens la « pleine mise en ouvre, dans les meilleurs délais, des décisions adoptées par le sommet, qui « sont aujourd'hui plus que jamais nécessaires», écrit mardi l'Elysée dans un communiqué « qui ne fait aucune mention directe de ce référendum.

« Angela Merkel et Nicolas Sarkozy, qui se sont parlés au téléphone dans l'après-midi, «souhaitent que, en consultations avec leurs partenaires européens ainsi que le FMI, une « feuille de route puisse être rapidement arrêtée pour assurer l'application de cet accord», dit « le texte.

« Les deux dirigeants se retrouveront mercredi à Cannes, au sommet du G20, pour une « réunion avec les institutions européennes, le FMI et «les autorités grecques» afin de «prendre toutes les mesures nécessaires».

« Cet accord prévoit l'effacement de la moitié de la dette grecque, un abandon de créances « privées à hauteur de 100 milliards, en contrepartie d'un contrôle accru sur les finances « grecques et de mesures de rigueur.

fin du copié/collé

2) REVUE DE PRESSE :

· Référendum grec : mardi noir pour les bourses

Europe1 - il y a 12 minutes

Plombées par l'annonce du référendum grec, lundi soir, les différentes places européennes ont toutes ouvert en baisse, mardi matin. ...

Vidéo : Les bourses européennes plongent après l'annonce grecque

YouTubeeuronews

Référendum grec : les Bourses dégringolent, -5% pour le CACTF1
Le référendum grec fait plonger les BoursesLe Monde
RTBF - Metro France
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Europe1

Référendum grec : et si le non l'emporte ?


TF1 - il y a 24 minutes

Le Premier ministre grec a annoncé lundi la préparation d'un vote de confiance au parlement et d'un référendum sur l'accord conclu la semaine dernière au ...

Vidéo : Référendum grec : réactions politiques en France

YouTubeBFMTV

Référendum grec - Rencontre Sarkozy-Merkel avec l'UE et le FMI ...Le Point
Référendum grec : l'UMP remontée, l'opposition compréhensiveLe Monde
nouvelobs.com - TSR.ch
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TF1

Référendum grec: La France et l'Allemagne veulent l'application ...20minutes.fr - il y a 34 minutes

... sur l'euro et la dette grecque signé la semaine dernière lors d'un sommet européen, et que le Premier ministre grec veut soumettre à référendum. ...

G20 - Référendum : Papandréou annonce qu'il se rendra à Cannes ...Le Point
La France et l"Allemagne "déterminées" après l'annonce grecqueBoursier.com
ALERTE - Grèce: Papandréou annonce qu'il se rendra à Cannes mercrediRomandie.com
RTL.be
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Le référendum grec inquiète Fitch


Boursier.com - il y a 1 heure

(Boursier.com) -- L'annonce de la tenue d'un référendum par Georges Papandréou, le Premier Ministre de la Grèce afin d'approuver ou non les conditions ...

Le référendum grec menace la zone euro, juge l'agence Fitchnouvelobs.com
Référendum grec: un non menacerait la viabilité de la zone euroRTL.be
Fitch : le référendum grec menace la stabilité de la zone euroTF1
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Boursier.com

Les marchés européens déboussolés par le référendum grec

Les Échos - il y a 4 heures

Les banques sont à nouveau sous pression à la suite de l'annonce d'un référendum sur le plan d'aide à la Grèce. Cette décision est pour le moins surprenante ...

CAC 40 : Le référendum grec fait chuter les marchésZonebourse.com
Le CAC 40 accroit ses pertes, chutant de plus de 5%TF1
CAC 40: retour aux niveaux d'avant le sommet européenL'Express
ABC Bourse - Romandie.com
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L'annonce du référendum grec fait plonger les bancaires

Boursier.com - il y a 2 heures

Le Premier Ministre Grec a en effet annoncé que l'accord conclu avec les Européens et les représentants des banques jeudi dernier serait soumis à référendum ...

BNP PARIBAS : Le référendum grec plombe les valeurs bancaires ...Zonebourse.com
La crise plombe les bourses et révolte les indignéseuronews
Bnp Paribas Act.a : Bientôt les publications trimestrielles des ...Trading Sat
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Boursier.com

Projet de referendum grec: Nicolas Sarkozy va réunir ses ministres ...


20minutes.fr - il y a 3 heures

SIPA CRISE GRECQUE - Après l'annonce de l'organisation d'un referendum en Grèce... Nicolas Sarkozy réunira mardi à 17h les principaux ministres concernés ...

Référendum grec: réunion interministérielle à 17H00 à l'Elysée ...nouvelobs.com
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20minutes.fr

Référendum grec : les marchés boursiers mondiaux fortement chamboulés

euronews - il y a 40 minutes

L'annonce d'un référendum en Grèce sur le plan de sauvetage du pays concocté par le reste de l'Europe continue de paniquer les marchés d'actions des deux ...



euronews

Les commentaires sur Référendum en Grèce, panique en Europe

Libération - il y a 7 minutes

Résultat: aux dernières nouvelle Papandréou retirerait son référendum et démissionnerait ce soir (presse grecque). sarkozy est anti-démocrate international ...

Le Front national ironise sur le référendum grec, "déjà le début ...

AFP - il y a 4 heures

Dans un communiqué, M. Filippot s'est réjoui de la décision de la Grèce d'organiser un référendum sur ce plan, y voyant "une première lueur démocratique ...

Référendum en Grèce – « C'est la moindre des choses » pour Marine ...Le Post
Grèce: vers une sortie de l'euro (Le Pen)Le Figaro
Référendum en Grèce – « C'est la moindre des choses » pour Marine ...NationsPresse
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L'entente du Sommet Européeen vole en éclat !

Éditorial de lucienne magalie pons

Dans le cadre de l’entente européenne conclue le 27 Octobre 2011 à Bruxelles il est prévu que des grands pays émergents comme la Chine pourraient participer à la création d'un "fond spécial" adossé au FESF et au FMI , contribuant à démultiplier la capacité de ce dernier au-delà de 1.000 milliards d'euros, afin de renforcer le FESF et de ne pas endetter davantage les pays de la Zone Euro. Par ailleurs un plan de sauvetage de la Grèce avait été arrêté, dont les grandes lignes ont été largement commentées ces jours derniers par les politiques et les médias.

Le Président Nicolas Sarkozy avait déclaré que Pékin avait "un rôle majeur à jouer" dans la résolution de la crise, ce qui avait donné lieu à de vives réactions notamment (mais pas seulement) de l'opposition de gauche.

Par ailleurs un plan de sauvetage de la Grèce avait été arrêté au Sommet Européen, dont les grandes lignes ont été largement commentées ces jours derniers par les politiques et les médias notamment abandon sous le sceau du volontariat par les banques et sous différentes conditions de 50 % de la dette grecque

Le sommet du G20 des 3 et 4 novembre se préparait donc dans une relative confiance et les ténors médiatiques de la droite se produisaient sur tous les plateaux pour nous convaincre de la bonne augure des pourparlers en cours , mais entre-temps avant que ne s’ouvre le sommet du G20, le Gouvernement Grec a tiré un coup de canon qui a scié de surprise les dirigeants européens dont certains se félicitaient implicitement d’être les champions du sauvetage de l’Europe, en effet le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi l'organisation d'un referendum en Grèce afin de soumettre démocratiquement aux électeurs l'accord trouvé au sommet européen du 27 octobre dernier, pour effacer une partie de la dette publique grecque.

Une nouvelle donne difficile à maîtriser.

Ci-dessous nous avons essayé de faire point sur une semaine mouvementée que nous avons scindée en deux partie, la première partie est consacrée aux réactions et déclarations qui ont précédé l'annonce du Référendum grec, et la deuxième partie est consacrée aux réactions et commentaires qui ont suivies l’Annonce du Référendum Grec

1ère Partie – Avant l’annonce du Référendum Grec -

Les réactions :

François Hollande, a estimé Jeudi dans un communiqué , qu'avec l'accord de sauvetage de la zone euro, "le pire a été évité", mais a jugé la participation de pays non européens comme la Chine, "profondément troublante", dénonçant une "dépendance de fait". "L'annonce de la participation de grands Etats extérieurs à l'Europe, dans la mise en oeuvre de ce fonds, est profondément troublante" a-t-il estimé,

"Peut-on imaginer que si la Chine, par ce biais, venait au secours de la zone euro, elle le ferait sans aucune contrepartie ?" a fait remarqué François Hollande…. Pour lui "il s'agit là d'une dépendance de fait qui traduit un aveu de faiblesse".

François Hollande a aussi rappelé son souhait d'euro-obligations qui auraient "permis à l'Europe elle-même de prendre en main son destin, plutôt que de le confier à d'autres".

Le député PS Michel Sapin , ancien Ministre de l’économie, s'est inquiété jeudi sur RMD-BFM TV que la zone euro aille "faire la quête" en Chine, et se mette en "situation de faiblesse" par rapport à un pays "vis-à-vis duquel il aurait fallu être en situation de force et que "cet aspect-là de l'accord n'est pas sans conséquence pour l'avenir", en évoquant des "contreparties" que demandera Pékin, "sur la valeur de [leur] monnaie, les justes équilibres commerciaux" ou "en matière environnementale".

"Politiquement le prix à payer risque d'être très lourd", a estimé Jean-Marc Ayrault, Président du groupe PS ) l’Assemblée Nationale, dans un éditorial publié jeudi sur son blog. "En faisant appel à la Chine et aux pays émergents pour financer sa dette, l'Europe obère son autonomie de décision politique et financière", a-t-il noté.

L'eurodéputé EELV Daniel Cohn-Bendit a également déploré jeudi sur France Info ce qu'il a qualifié d'"aberration chinoise" dans ce "tout petit pas" qu'est à ses yeux l'accord de Bruxelles. C'est "ridicule" que la zone euro ait "choisi de se livrer pieds et poings liés aux pays émergents", a lancé le coprésident du groupe écologiste au Parlement européen. "Vous voyez les Chinois vous donner de l'argent simplement parce que vous êtes sympa ?" a-t-il ironisé. Avant de juger que c'est "une mauvaise solution, politiquement dangereuse", choisie "parce qu'on ne veut pas faire ce pas" vers la fédéralisation de l'Europe.

De son côté, Nicolas Dupont-Aignan candidat de « Debout la République» à l’élection présidentielle, invité de « 12/13 dimanche » sur France 3 , s’est montré lui aussi particulièrement corrosif sur l’aide que devrait apporter la Chine au FESF .

Il a en premier lieu fustigé la Chine en affirmant qu’elle "trichait avec toutes les règles du jeu : esclavage social, pollution environnementale, copie, déficits colossaux avec la France, l'Allemagne, l'UE et les Etats-Unis liés à une tricherie..." "Elle vient maintenant, après avoir triché, nous dire 'et bien nous allons vous racheter', s’est-t-il exclamé.

Il a aussi dénoncé nos dirigeants en disant "nos dirigeants sont coupables de haute trahison" et il a jugé "extravagant" que le président Nicolas Sarkozy ait dit en substance, jeudi soir à la télévision : "la Chine a de l'argent et bien moi je prends l'argent". "Ça veut dire que quand il y a de l'argent sale, on le prend", a-t-il interprété, en expliquant que cet argent était "pris sur le nivellement écologique, social par le bas". C'est "de l'argent qui ne développe pas la Chine, qui exploite son peuple. C'est une dictature communiste".

Enfin Monsieur Jean Pierre Raffarin, ancien premier Ministre a été accusé par Nicolas Dupont - Aignan de s’être livré à un "exercice de collaboration" avec la Chine, pour avoir plaidé la cause de Pékin en ces termes dans un entretien accordé au Journal du Dimanche. "Nous n'avons pas le choix. Nous ne pouvons pas rester seuls avec une dette à laquelle nous ne pouvons faire face".

"Une fois que la Chine aura mis l'argent, est-ce que vous croyez que nous pourrons mettre en place un protectionnisme minimum pour défendre nos industries, nos emplois, nos ouvriers ?" a questionné Nicolas Dupont-Aignan. Pour le Président de « Debout la République », "il faut résister, ne pas se coucher devant la Chine".

Ndlr : Nous vous ferons grâce ici des diverses éloges euphoriques de la droite, provenant des Ministres et députés UMP, comme celles émanant des personnalités européennes qui ont tous salué ce plan de sauvetage comme s’il était déjà acquis et assuré avec des éloges excessifs, pour ne citer que celui exprimé par le plus proche Conseiller spécial du Président Français :

En effet, ces attaques de l’opposition n’ont pas laissé indifférent Henri Guaino, Conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, interrogé Lundi 31 Octobre sur Europe 1, Henri Guaino a soutenu qu'il fallait au contraire voir cette ouverture comme positive et assuré qu'il n'y aurait pas de contrepartie.

"C'est plutôt un bon signe, c'est le signe que tout le monde se sent vraiment concerné et que tout le monde veut éviter une catastrophe planétaire ………Je ne comprends pas les critiques qu'on entend partout, c'est absurde", a-t-il déclaré.

"Il est hors de question de négocier des contreparties. Si la Chine vient, c'est pour faire un placement dans un fonds qui va jouer un rôle important dans la stabilité mondiale", a-t-il ajouté.

Monsieur Henri Guaino a aussi indiqué Lundi que l'arrivée des Chinois dans le FESF restait à négocier et on que l’on ingorait encore si une éventuelle entrée au FESF s'effectuerait directement ou en passant par le Fonds monétaire international.

Il a avancé que les discussions seraient sans doute menées en marge du sommet du G20 à Cannes, jeudi et vendredi. "Le président Hu Jintao vient à Cannes pour le G20 et par ailleurs il y a des discussions avec le FMI, avec l'Europe et le gouvernement chinois" a-t-il aussi indiqué.

Qu’en était-il avant l’annonce d’un Référendum Grec qui a fait hier l’effet d’une bombe en UE : des approches étaient cours mais rien encore arrêté :

D’après les médias, les puissances internationales, dont notamment le Japon, la Russie et la Chine, se positionnaient pour aider l’Union Européenne :

Le Japon

Après la Chine, le Japon est le deuxième détenteur mondial de devises, rappelons que le Japon a déjà investi 2,68 milliards d'euros depuis le début de l'année, représentant 20% du montant total des emprunts émis par le FESF.

Monsieur Klaus Regling , directeur du FESF, a rencontré Monsieur Takehiho Nakao le vice-ministre japonais des Finances , a l’issue de cette rencontre Klaus Regling a affirmé que le Japon allait continuer d'acheter des obligations du fonds en ajoutant que le Japon allait suivre "la même voie qu'au cours des dix derniers mois".

Vendredi dernier, le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda avait déjà annoncé qu'il présenterait lors du prochain sommet du G20, les 3 et 4 novembre à Cannes, une contribution du Japon à la lutte contre la crise économique mondiale.

La Russie

Interrogé sur le montant de l'aide que la Russie pourrait accorder à la zone euro, Monsieur Arkadi Dvorkovitch, conseiller économique du Kremlin a indiqué : "jusqu'à 10 milliards de dollars". Il a affirmé que la Russie était prête à aider l'Union européenne via sa participation au FMI et a souligné qu'aucun partenaire européen n'avait fait de demande à Moscou pour une aide financière bilatérale, ……. "Si nos partenaires européens s'adressent à nous, et nous ne l'excluons pas, nous examinerons le sérieux de leur requête", a-t-il ajouté.

La Chine

Monsieur Klaus Regling s'est rendu en Chine la semaine dernière, deux jours après le Sommet Européen du 27 Octobre, d’après lui "il n'y a pas de négociations en cours avec la Chine", mais des "consultations régulières à un stade préliminaire".

Klaus Regling, avait prévenu ne pas s'attendre à parvenir à un accord définitif avec Pékin à l'occasion de cette visite mais prévoyait que les autorités chinoises continueraient à acheter des obligations émises par le Fonds.

Klaus Regling a laissé comprendre qu'il serait dans l'intérêt de Pékin d'investir davantage dans le FESF, afin de préserver l'euro, devise alternative au dollar pour les réserves de change chinoises, qui s'élèvent à 3.200 milliards de dollars.

Interrogé sur d'éventuelles pertes de Pékin, si la Banque centrale européenne (BCE) venait à lancer un nouveau programme d'assouplissement quantitatif, Klaus Regling a fait remarquer que la BCE a jusqu'ici fait davantage preuve de prudence que la Réserve fédérale ou la Banque d'Angleterre, mais il a brièvement indiqué que le FESF pourrait absorber les 20% de pertes initiales si nécessaire, sans préciser si un degré de protection a été exigé par les Chinois.

Toutefois les médias rapportent que le directeur du Fonds européen de stabilité financière (FESF) Klaus Regling aurait tenté samedi de convaincre Pékin d'investir dans le fonds spécial de sauvetage, adossé au FESF et au FMI et d’après leurs commentaires il ressort que les investisseurs seraient assurés contre un cinquième des pertes initiales le cas échéant et que les titres de dette pourraient éventuellement être cédés en yuan si Pékin le souhaitait.

D’une manière générale Monsieur Klaus Regling s’est montré très réservé sur son voyage en Chine, et certains médias ont eu l’impression qu’il se voulait rassurant. En effet, ce qui agite le plus les européens c’est la participation de la Chine dans la résolution de la crise européenne, qui nous est présentée comme acquise, mais dont les modalités (ou contreparties ?) ne sont pas arrêtés et que l’opposition dénonce comme une intrusion des intérêts chinois dans les affaires européennes aggravée du risque d’une perte de souveraineté des pays Européens.

ooOoo

Samedi 29 Octobre, le président de la Banque centrale européenne (BCE), Jean-Claude Trichet, (encore en exercice avant de passer ses fonctions à Mario Draghi le mardi 1er Novembre) a estimé que la crise de la dette souveraine en Europe n'est pas terminée et qu'il est trop tôt pour estimer que les voyants sont revenus au vert, toutefois il reste confiant dans la capacité des gouvernements à réussir à rétablir la stabilité financière.

Dans les grandes lignes, les médias rapportent que pour Jean-Claude Trichet cela exige que le Pacte de stabilité soit global, qu'il soit mis en application d'une manière vigoureuse et que l'accord trouvé à Bruxelles par les dirigeants de l'Union européenne doit entrer dans les faits de façon très précise et rapide. "Cela est absolument déterminant", a affirmé le Directeur de la BCE.

Le directeur de la BCE a promis une vigilance de la BCE pour surveiller les progrès réalisés par les gouvernements dans l'application des réformes et estime que le temps est venu de "passer à l'action".

Extraits des certaines déclarations de Jean Claude Trichet relevées en lecture de presse :

"Mais après les décisions prises cette semaine, je reste confiant dans la capacité des « gouvernements à réussir à rétablir la stabilité financière", ajoute-t-il.

« Jean-Claude Trichet note qu'une des exigences de la réussite dans la zone euro est que "les « règles du Pacte de stabilité et de croissance soient mises en pratique d'une manière plus « complète et plus agressive."

"Les décisions prises lors du sommet (de cette semaine) exigent une application très précise et « coordonnée. Les dirigeants des gouvernements de la zone euro ont un programme. Maintenant « le plus dur du travail attend les gouvernements et la Commission européenne", insiste-t-il.

"Une rapide et totale mise en application des décisions est désormais absolument cruciale", « estime-t-il. "Une rapide et totale promulgation de ces décisions sont désormais absolument « cruciale".

«…… Jean-Claude Trichet juge "importants" les messages envoyés par le « mouvement mondial « des "indignés", qui soulignent selon lui "une réelle incompréhension devant la fragilité du « système économique et financier mondial".

« Interrogé sur l'avenir des institutions européennes, le président de la BCE imagine pour "après-« demain" la création d'un "véritable exécutif européen".

« L'évolution historique de l'Europe dépend entièrement des leçons que nos démocraties tireront de la crise", ……

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Il ne suffit pas de se montrer rassurant comme le Directeur du FESF ou confiant comme le Directeur de la BESF dans « la capacité des gouvernements à réussir à rétablir la stabilité financière », ou pour d’autres personnalités politiques proches du Pouvoir de s’agiter sur toutes les plateformes médiatiques pour présenter à priori l’affaire comme « dans le sac », encore faudrait-il qu’ils tiennent compte non seulement de la bonne ou mauvaise volonté des prétendus « secouristes » appelés à concourir par des aides financières au sauvetage de l’UE « sans contreparties » , mais encore des lignes politiques que ces pays observent, notamment la Chine, qui pour équilibrer sa politique monétaire à l’étranger avec sa politique intérieure évite impérativement de se prêter à toute pression étrangère.

La Chine n'a pour le moment pas déclaré expressément vouloir investir dans le Fonds, même si elle a fait part à plusieurs reprises de sa confiance dans la capacité de l'Europe à surmonter la crise de la dette.

On peut penser que la Chine au fond préfère garder son entière liberté d’intervention comme par le passé et rechigne à se faire ligoter dans les règles d’ un fond spécial adossé au FESF et au FMI, mais apparemment pour les pays européens et les grandes personnalités qui s’expriment en leur nom ceci n’a pas été envisagé une seconde, ils en sont réduits à faire la quête mais en plus ilq se persuadent et se plaisent à imaginer que la Chine baissera l’échine selon leur volonté et n’exigera aucune contreparties, ce qui est absolument insensé.

Quoiqu’il en soit, la pays du « matin calme » prend son temps, ses dirigeants n’ont pas eux le « f.. au c.. » comme les personnalités européennes qui nous vendent la peau de l’ours avant de l’avoir tué, les dirigeants chinois attendent eux d’obtenir des détails pour prendre une décision … et comme l’a nettement déclaré vendredi Zhu Guangyao , le ministre adjoint des finances chinois, : « …… l’achat d’obligations émises par le FESF n'est pas à l'agenda du prochain sommet du G20,( prévu les 3 et 4 novembre à Cannes), en précisant que Pékin attendait d'avoir des détails sur les nouvelles possibilités d'investissement dans le Fonds pour prendre une décision.

2) Annonce par le Premier Ministre Grec d’un Référendum :

Un vrai coup de canon qui remet tout en cause..

A tout ceci vient s’ajouter un inattendu coup de canon grec, tiré avec précision Lundi par Georges Papandréou , qui a pris de surprise les dirigeants européens dont certains s’étaient flattés implicitement d’être les champions du sauvetage de l’Europe, en effet le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé lundi l'organisation d'un referendum en Grèce afin de soumettre démocratiquement aux électeurs l'accord trouvé au sommet européen du 27 octobre dernier, pour effacer une partie de la dette publique grecque.

Il s’agit de déterminer si les Grecs veulent l'adoption du nouvel accord de la Zone Euro sur la dette grecque où s’ils le rejettent.

« Si les Grecs n'en veulent pas, il ne sera pas adopté», a déclaré Lundi soir le Premier Ministre Grec, Georges Papandréou devant le groupe parlementaire de son parti, le Pasok, en laissant entendre que le référendum était attendu pour le début 2012.

D'ici là, il va demander vendredi un vote de confiance sur cet accord au Parlement Grec, où il dispose d'une majorité de 153 députés sur 300 sièges.

D’après un sondage publié en fin de semaine une majorité de Grecs jugent les décisions du sommet négatives, 12,6% seulement les jugent positives. Beaucoup dénoncent une perte de souveraineté, alors que l'UE, la Banque centrale européenne et le FMI vont s'installer de façon permanente à Athènes pour vérifier l'application des mesures d'austérité. Une sorte de tutelle difficilement acceptable.

Le Référendum Grec annoncé est un bel exemple d’indépendance et de démocratie qui nous vient de ce pays mis à terre par les longs atermoiements de ses avares partenaires européens et les taux excessifs d’intérêts qui l’ont frappé jusqu’à présent, un exemple dont devraient s’inspirer les autres pays de l’UE, après tout nous aurions nous aussi notre mot à dire dans un référendum sur l’accord trouvé au sommet européen du 27 Octobre, qui du reste semble voler en éclat.

Pour preuve, le dévissage des valeurs boursières anéanti l’euphorie Boursière de Jeudi passé, les inquiétudes pour la zone euro ont repris le dessus, l'euro a rechuté sous 1,39 dollar, après l'annonce d'un référendum en Grèce.

Hier Lundi 31 Octobre ( 4 jours seulement après le sommet) Paris a terminé à -3,16%, Francfort à -3,23%, Madrid à - 2,92% et Milan a clôturé à -3,82%, la chute a gagné Wall Street, le Dow Jones a cédé 2,26% et le Nasdaq 1,93%.

Enfin une cerise amère sur le tapis boursier américain vient de pourrir tout la pièce montée du Sommet de Bruxelles, en effet l'un des plus grands noms du courtage aux Etats-Unis MF Global a déposé le bilan Lundi, victime de la crise de la dette européenne, sur laquelle il avait massivement parié. Ce groupe est le premier gros groupe de Wall Street victime de la crise de la dette européenne. Les médias rapportent que déjà malmené sur le marché depuis l'été, le groupe new-yorkais avait reconnu la semaine passée être exposé à hauteur de 6,3 milliards de dollars à la dette publique européenne, dont plus de la moitié à l'Italie et plus d'un milliard à l'Espagne, deux pays dans la ligne de mire des investisseurs (Les autorités boursières ont indiqué dans un communiqué que le conseil d'administration de MF Global a placé le groupe sous la protection de la loi des faillites afin de «protéger ses actifs».

Selon le dossier du dépôt de bilan déposé devant un tribunal new-yorkais, le Groupe possédait au 30 septembre 41 milliards de dollars d'actifs et 39,7 milliards de passif, ce qui en fait la huitième plus grosse faillite aux Etats-Unis depuis 1980.


Le Président américain Obama qui sans doute veut encore une fois s’affirmer comme le grand manitou financier de la Zone Euro a annoncé qu'il verrait Sarkozy et Merkel séparément en tête-à-tête en marge du G20, jeudi.

«Il s'agit évidemment des deux plus grandes économies de la zone euro et deux dirigeants avec qui le président (Obama) a été en contact très étroit ces derniers mois sur les questions qui seront discutées au G20, et à propos de la situation dans la zone euro», a expliqué Ben Rhodes, le conseiller adjoint de sécurité nationale de Patrick Obama. Pendant le G20, la délégation américaine a l'intention de demander des «détails» sur l'application de l'accord de sortie de crise de la dette dans l'UE.

Non seulement ils auront des détails, mais encore le gros morceau du Référendum Grec, difficile à encaisser pour ces stratèges qui pour leur éducation devront apprendre que même un pays pauvre, endetté, au bord de la faillite peut encore leur résister pour sauver sa souveraineté.

Patrick Obama peut toujours séparément en tête à tête Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, mais comme à l’impossible nul n’est tenu, ils ne pourront rien faire de plus que d’échanger sur la situation actuelle et d’épiloguer sur ce que les marchés boursiers leur imposent en fonction des flottements politiques et des incertitudes qui pèsent maintenant sur l’adoption ou le rejet du plan de sauvetage par les Grecs en référendum début 2012, et du reste le Président des Etats-Unis incapable à traiter ses propres affaires dans son propre pays n’est pas mieux loti, pour s’en sortir c’est une devenue une manie chez lui que de se dédouaner en faisant pression sur l’UE .Une manie stérile qui prouve son impuissance.

Toute la donne est changée, Le Japon, la Russie, la Chine et les pays émergents qui se disaient en substance prêts à concourir au sauvetage de la Zone Euro vont certainement attendre le résultat du Référendum Grec , début 2012 , avant de s’avancer.

D’ici là une période de latence de deux mois va encore aggraver la crise de l’Euro dont nous ne savons pas comment nos dirigeants européens pourront ressurgir, au point où ils sont certains d’entre eux qui ont joué ces temps derniers aux pythonisses pour nous assurer du sauvetage de la Zone Euro vont devoir plancher sérieusement pour ne pas faire mentir Jean Claude Trichet qui avait assuré avant le coup de canon du Référendum Grec qu’il restait confiant dans la capacité des gouvernements à réussir à rétablir la stabilité financière.

Enfin rappelons que la Chine ne prend pas d'engagement. Hu Jintao le Président chinois «convaincu» que l'Europe pouvait «surmonter» la crise de la dette, n’a pris aucun engagement quant au rôle que la Chine pourrait jouer dans la Crise de la Zone Euro : «Nous suivons de près les développements économiques», a-t-il déclaré de Vienne. De son côté, le ministre chinois du Commerce extérieur a déclaré que la Chine était disposée à aider l'Europe, d’après ce Ministre « tous les pays sont dans un même bateau et doivent s'entraider afin que l'Europe se refasse une santé en promettant «un soutien réel», mais en se gardant de donner des précisions sur la forme de ce soutien.

Tout cela bien sûr n’est que parlottes diplomatiques … ceux qui ont l’argent décident et finalement ils décideront de ce qui est dans l’intérêt de leur pays.