05 février 2019

Point sur l'Affaire d'Etat Benalla après les récentes révélations de Mediapart qui a subi une tentative de perquisitions ( note d'infos et Revue de Presse )

Éditorial de lucienne magalie pons

L’affaire d’Etat Benalla, qui s’est nouée  au début à l’Elysée  dans le cercle le plus rapproché du Président de la République en impliquant  dans son déroulement la responsabilité de  hauts fonctionnaires proches ou partie du Cabinet de la Présidence, et des personnalités du parti LREM, continue de se dérouler ,  et à faire la Une par de nouvelles révélations qui viennent combler les "silences,  les « pointillés » et"  les passages en blanc » que les médias ménageaient dans leurs relations les uns parce  qu’ils ignoraient certains côtés  scandaleux de l’affaire et ne cherchaient pas à les connaître pour ne pas allumer le feu, , les autres qui pouvaient les connaître mais les glissaient sous le tapis pour éviter le risque de se  voir censurés et sanctionnes. 
Mais tout finit par se décanter, très  difficilement certes, mais pendant  que se déroulait la série de commissions d’enquêtes menées par l’Assemblée Nationale et le Sénat, qui avait déjà dévoilé, surtout celles du Sénat,  les contradictions dans lesquelles s’empêtrait Benalla malgré son arrogance , son assurance et son mépris affichés, les journalistes d' un média tout à fait indépendant Mediapart se livraient  à de sérieuses investigations fructueuses dévoilées les unes après les autres au fur et à mesure du rassemblement des preuves, ce qui est un travail très difficile et extrêmement précis, qui ne peut laisser place à aucune supposition ou improvisation.
Dans ce contexte les dernières révélations de Mediapart ont fait l’effet d’un bombe notamment quand ce média a publié tout récemment  les enregistrements audio des conversations téléphonique de Benalla et Vincent Crase .

Seuls les abonnés peuvent lire et entendre les publications de Mediapart sur son site , mais comme vous vous en doutez bien non seulement d’autres médias mais encore des personnalités sont abonnées justement pour prendre connaissance de  ces informations soit pour les divulguer, soit pour alerter le pouvoir qui en l’occurrence peut tenter de faire  perquisitionner les locaux de Mediapart pour vérifier ses sources ou encore de les saisir.
Et c’est bien sûr ce qui vient de se passer Lundi matin quand  une ne tentative de perquisition a eu lieu au sein du site d’information Mediapart, le  lundi 4 février. Deux procureurs du parquet de Paris (qui représente l’autorité judiciaire) se sont présentés à 11 h 10, accompagnés de trois policiers, pour perquisitionner la rédaction dans le cadre d’une enquête ouverte après la publication la semaine précédente de l’enregistrement de plusieurs conversations pour le moins très  embarrassantes entre Alexandre Benalla et Vincent Crase.
   Le directeur de la publication, Edwy Plenel, était absent, mais les responsables présents, Fabrice Arfi et Michaël Hajdenberg,se sont opposés formellement à toute perquisition.                                                                               

 Nous ne sommes pas là pour remonter dans les arcanes de cette affaire dont la dimension médiatique  n’est pas prête de se tarir, mais nous tenons à donner notre avis sur cette tentative de perquisition, qui remet en cause la liberté d’expression et de protection des sources, et aussi porte atteinte  au droit de rechercher ou  d'approcher la vérité. 
 Nous encourageons Mediapart à résister et à poursuivre son travail, pour parvenir enfin un jour à connaître les dessous de cette affaire dans laquelle il est à prévoir que la vérité est bien  dissimulée et cadenassée   par ses protagonistes dans  certains  dossiers, coffres ou tiroirs  secrets introuvables ou vidés de leurs contenus.

Par ailleurs pour en revenir à cette tentative de perquisition qui a échouée, de nombreuses interrogations occupent les médias, certains tentent d’y donner réponse, notamment «  Qu'est-ce qui justifie l’enquête préliminaire visant Mediapart ? «  Pourquoi la perquisition était-elle menée par des procureurs et non des juges ?,  Peut-on refuser une perquisition ?,  Pourquoi la perquisition était-elle menée par des procureurs et non des juges ?, Y a-t-il des précédents de perquisition dans les médias ?, Pourquoi perquisitionner un journal pose-t-il problème ?


·        Dans un article publié sur son site internet Le Monde  porte réponses  à ces interrogations , nos  lecteurs sans doute intéressés pourront consulter directement cet article en cliquant sur le lien ci-dessous🔻 


Les questions que pose la tentative de perquisition à « Mediapart »


Il y a 2 heures - Les questions que pose la tentative de perquisition à « Mediapart » ...Mediapart a refusé lundi 4 février la perquisition de ses locaux au nom de la ... Contacté parLe Monde, M. Arfi assure que c'est la première fois dans son ...
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Par ailleurs il y a un jour Fabrice Arfi et Edwy Plenel se sont exprimés sur cette  tentative de  perquisition et différents aspects de l'affaire Benella en direct dans  une vidéo Brest BUZZ  publiée le 4 février 2019 🔻



* Source, références, et commentaire, figurant sur le site éditeur de la vidéo 🔻

Ajoutée le 4 févr. 2019

Crédit vidéo : Brut, Lundi 4 février 2019, 16h58

#DIRECT - Affaire Benalla : Tentative de perquisition dans les locaux de Mediapart. Edwy Plenel et Fabrice Arfi en direct sur Brut.
Interview avec Rémy Buisine. Edwy Plenel : Nous devons être des chiens de garde. Alors il peut aboyer à pas d'heure.
Le problème, c'est l'Élysée. Le seul message qu'il y a à dire à Monsieur Emmanuel Macron, c'est que nous n'allons pas arrêter de faire notre métier : chercher la vérité.
Fabrice Arfy : La seule question qui se pose est est-ce que nous écrivons est vrai ou faux ?
Edwy Plenel : Ce qui est inédit c'est que des responsables au plus haut niveau discrédite la presse.
Aujourd'hui, nous connaissons une violence symbolique qui vient du parquet de Paris. Nous parlons d'un monsieur Benalla au cœur de l'Elysée qui a négocié avec un oligarque russe.
Il a même demandé début novembre de l'indulgence pour Benalla. Il y a ce feu vert qui est donné à la dévalorisation du travail du journalisme. La disqualification en bloc d'une profession, c'est la démocratie qu'on discrédite. Vous savez il y a les trois glorieuses. C'est les gens de ce quartier-ci qui ont donné leur vie. Ils sont simplement dépouilles sur cette colonne. Ils ont donné leur vie pour la presse. Voilà, le changement, c'est celui-là et qui est en écho à une époque. C'est en Russie, des journalistes qui sont assassinés, c'est Monsieur Trump qui insulte par tweet l'ensemble des journalistes qui lui déplaisent et ainsi de suite. Il faut défendre tous ces droits : le droit de manifester, le droit de la presse. Nous sommes un média participer. On a le droit de nous critiquer. Nous sommes dans cette culture de l'horizontalité démocratique. À force de laisser faire des polémiques contre la légitimité de la profession de journaliste...

Avant de passer en Revue de Presse, les abonnés de Médiapart pourront trouver sur leur site plusieurs excellents articles très documentés et ci-dessous nous mentionnons deux liens d'accès directs


Il y a 5 jours - Affaire Macron-Benalla: les enregistrements qui changent tout ... indépendantes et de nombreux documents inédits, dont des extraits sonores, ...
L'affaire Benalla, où la privatisation de la sécurité présidentielle, avec ses dérives ... en examen pour « usage public et sans droit d'un document justificatif d'une ...


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REVUE DE PRESSE




Ajoutée le 4 févr. 2019

 13 K

Crédit Video : Mediapart, Lundi 4 février 2019, 16h00 Conférence de presse à Mediapart dans la foulée de la tentative de perquisition ce lundi matin dans nos locaux, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet pour (notamment) atteinte à la vie privée de M.Benalla.

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C à Vous :



Ajoutée le 31 janv. 2019
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SOURCE LCI :__________________________//


Ajoutée le 1 févr. 2019

S'ABONNER 891

! COMPLETS ! enregistrements sonores de Benalla.

Le Peuplier du peuple : Mediapart a dévoilé jeudi plusieurs enregistrements sonores tirés d'un échange entre Vincent Crase et Alexandre Benalla. L'ancien collaborateur de l'Elysée y revendique notamment le soutien du président de la République.


Lettre du Goupe Europe des Nations et des Libertés du 4 février 2019 ( copié/collé de source ENL )

Éditorial de lucienne magalie pons 

POUR INFORMATION :


Eurocrates vs démocrates

Lors de la « mini-session plénière » du Parlement européen organisée à Bruxelles les 30 et 31 janvier, les eurocrates nous ont infligé un énième débat sur la situation de l’état de droit en Hongrie.

C’est devenu une sorte de rituel où des députés en mal de reconnaissance essaient de se distinguer en rivalisant d’envolées tragico-lyriques contre le gouvernement hongrois de Viktor Orbán. Avec des trémolos dans la voix, les eurocrates condamnent la démocratie hongroise.

« On ne remet pas en cause impunément les dogmes de l’Union européennes » disent en substance ces députés qui multiplient les oukases et fatwas contre les dirigeants d’États membres qui préfèrent écouter leurs peuples plutôt que les bureaucrates non élus de Bruxelles.

Pourtant, en matière d’indépendance de la Justice, de pluralité dans les médias ou dans les assemblées d’élus, la France est-elle vraiment en situation de donner des leçons à la Hongrie ? Et qu’attend donc la Commission pour se pencher sur la façon dont Macron et son gouvernement répriment les manifestations des Gilets Jaunes ? Combien de gardes à vue préventives ? Combien de manifestants gravement blessés par un usage disproportionné de la violence légale ?

Ne parvenant pas à faire plier le gouvernement hongrois, les eurocrates ont décidé de restreindre les droits des parlementaires européens. Ainsi, jeudi 31 janvier, on a nous a fait voter des modifications du règlement du Parlement européen demandées par un socialiste britannique. Ce texte porte gravement atteinte à la liberté d’expression puisqu’il réclame de lourdes sanctions pour « tout propos offensant » tenu dans l’hémicycle, ce qui ouvre la porte à l’arbitraire le plus total dans le but de punir tout propos en rupture avec la doxa bruxelloise. Or un député qu’on fait taire, ce sont des citoyens qu’on bâillonne.
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EN BREF !
Paris, Berlin et Londres se sont mis d’accord sur un montage financier pour contourner les sanctions américaines contre l’Iran et maintenir des échanges commerciaux avec Téhéran, sous la forme d’un troc, dont la mise en place a été annoncée jeudi 31 janvier. Baptisé Instex (Instrument in Support of Trade Exchanges), ce mécanisme intergouvernemental sera basé à Paris, dirigé par un banquier allemand, Per Fischer : il s’agirait donc d’un système sophistiqué de troc avec une sorte de chambre de compensation.
Depuis le 1er janvier, une réforme autrichienne indexe le montant des allocations familiales d’un travailleur sur niveau de vie du pays dans lequel ses enfants vivent. Si un travailleur roumain touche des allocations en Autriche, mais que son enfant de trois ans habite toujours en Roumanie, la prestation sera ainsi réduite, passant de 172 à 85 euros. Une mesure de bon sens qui scandalise la Commission européenne. Ainsi, jeudi 24 janvier, la Commissaire belge Marianne Thyssen a lancé un ultimatum à l’Autriche, qui a deux mois pour réagir, sous peine de procédures judiciaires pouvant déboucher sur des sanctions.
Mercredi 30 janvier, le Coreper (Comité des représentants permanents) qui regroupe les ambassadeurs des Vingt-huit auprès de l'UE, a décidé que la Pologne et la Hongrie seront à nouveau à l’ordre du jour du Conseil 'Affaires générales' du 19 février, dans le cadre des procédures 'article 7'. Alors que la présidence roumaine cherche à évacuer cette question, c’est l’ambassadeur de Suède qui a voulu remettre le sujet sur la table, suivi par ses homologues allemand, français et luxembourgeois : ces derniers veulent ainsi faire payer à la Pologne et à la Hongrie leur refus des quotas de migrants.
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Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...