25 octobre 2018

Emmanuel Macron a refusé de répondre aux médias sur les ventes d'armes à Ryad - Les médias n'ont pas apprécié ce silence méprisant - ( infos et revue de presse - vidéo - )

Éditorial de lucienne magalie pons

La stratégie de communication d'Emmanuel Macron s'aggrave  de jour en jour, tantôt il s'en prend aux français, voilà maintenant qu'il s'attaque aux  médias ! 

Mardi au cours de son déplacement  au Salon Euronaval à Villepinte,  il  a jeté "un froid" parmi les médias  en refusant de leur répondre sur les ventes d'armes à Ryad en leur lançant : " Mon Agenda n'est pas dicté par les médias ..." 

Certains le disent fatigué, pour moi je dis qu'il est non seulement fatigué mais surtout changeant et caractériel.

Provoquer les médias n'est pas une bonne méthode, ils finiront par le dégommer s'il continue dans cette voie .

 ooOoo

Au cours de son déplacement de Mardi à Villepinte, Emmanuel Macron a refusé de s'exprimer sur les ventes d'armes à l'Arabie Saoudite.

Les médias rappellent  qu'après la mort de Jamal Khashoggi danss le consulat Saoudien à Istanbul l'Allemagne a fait le choix de suspendre ses exportations d'armes vers l'Arabie Saoudite ...

Dans la vidéo ci-dessous nous voyons Emmanuel Macron refuser  de répondre aux questions des  médias sur le même sujet  en expliquant:

"Attendez on va avoir une règle simple : Mon agenda n'est pas dicté par les médias"  .
Un peu plus loin il reprend "  ce n'est parce qu'un dirigeant dit uelques chose que je suis censé réagir à chaque fois. Donc je ne ne vous répondrai pas, je ferais toujours ça, et je le fais depuis le début. Je suis sur un autre sujet totalement. Je ne sais pas comment vous procédez vous les uns, les autres , si  les sujets qui sont liés justement ne vous intéressent pas , n'y venez pas, ce n'et pas une conférence de presse pour réagir aux déclarations de la Chancelière d'Allemagne , je dis simplement que ça n'a rien à voir avec le sujet qu'on est en train de traiter,  rien ! .

Il est indiqué dans la vidéo que la Ministre de la défense a ensuite précisé la position de la France , elle explique ;  " La France attend une enquête crédible et des explications crédibles, et en fonction des informations  et des résultats de cette enquête , nous verrons quelles conclusions nous en tirons"

Voir la vidéo 🔽
NOTE : laisser passer les pubs et ouvrir et régler le son 



bfmtv

Ventes d'armes françaises à l'Arabie saoudite: l'Elysée botte en touche

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Emmanuel Macron n'a pas souhaité répondre aux questions des journalistes portant sur la poursuite des exportations d'armes françaises à l'Arabie saoudite lors de son déplacement ce mardi au salon Euronaval à Villepinte.

Mise en ligne le 24/10/2018
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REVUE DE PRESSE 🔻



Il y a 2 jours - Emmanuel Macron a refusé mardi des'exprimer sur une possible suspension des ventes d'armesfrançaises à l'Arabie saoudite, comme son ...
Il y a 1 jour - Le refus d'Emmanuel Macron de s'exprimer sur une possible suspension des ventes d'armes françaises à l'Arabie saoudite, en raison des ...
Il y a 2 jours - Emmanuel Macron a refusé mardi des'exprimer sur une possible suspension des ventes d'armesfrançaises à l'Arabie saoudite, comme son ...

Il y a 2 jours - PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a refusémardi de s'exprimer sur une possible suspension des ventes d'armes françaises à l'Arabie ...

Alerte Info : Un adolescent de 16 ans est mort dans la nuit de mardi à mercredi après une rixe survenue dans le 20e arrondissement de Paris. ( Information et Revue de presse )

Éditorial de lucienne magalie pons

Elie Hatem intervenait le 6 Octobre 2018 à Avignon sur le thème " Rebâtir la Cité " _ Journée d'Amitié et d'Action Française ) vidéo publiée le 24 octobre 2018 -

Éditorial de lucienne magalie pons

RELAIS D'INFORMATION


Maitre Elie Hatem, membre du Comité Directeur de l'Action Française, intervenait le 6 octobre 2018 à la Journée d'Amitié et d'Action Française organisée à Avignon sur le thème " Rebâtir la Cité ".




Ajoutée le 24 oct. 2018




24 octobre 2018

BFMTV : Interview de Sophia Chikirou par Ruth Elkrief _ au menu : perquisitions , auditions des responsables de la France Insoumise et de ses prestataires, et questions liées ( .vidéo du 23 octobre 2018 )


Sophia Chikirou face à Ruth Elkrief (1/2)

Sophia Chikirou, directrice de Mediascop, ex-directrice de la communication de Jean-Luc Mélenchon en 2017, était l'invitée de Ruth Elkrief. - 19H Ruth Elkrief, du mardi 23 octobre 2018, sur BFMTV.

Interviewée par BFMTV avant de répondre à la première question de Ruth ElKrief qui après l'avoir présentée lui demandait comment s'étaient passées ses " deux auditions , dans quel cadre et climat", Sophia Chiroukou a tenu d'abord  a souligner :

1°- il n'y a pas eu de surfacturation   
2°- Médiascope n'a pas surfacturé
3° - il n'y a pas eu de détournements de fonds public
4° il n'y a pas eu d 'enrichissement personnel.

Elle a ensuite pour répondre aux questions de Ruth Elkrief  relatées comment se sont déroulées  les auditions et l'émission s'est poursuivie sur  le déroulement des perquisitions,  ses relations de prestataires de service, les facturations et tous les aspects de ses interventions professionnelles avec LFI et ses responsables.

En cours d'émission Sophia Chirikou a précisé qu'il n'y avait aucun soupçon sur la réalité du travail, et  à partir du point  19:30 elle a été amenée a remoucher    Ruth Elkrief qui parlait de "favoritisme d'entreprise" : 

 Sophia Chirikou : " Vous inventez des choses qui n'existent même pas dans le dossier,  vous employez des termes que les policiers n'utilisent pas dans le dossier, est-ce que vous vous rendez compte de cela ?, mais est-ce que vous vous rendez compte de cela ? ..C'est grave, à un moment donné avez-vous l'intention d'inventer des choses ?, .."Favoritisme en quoi ? , comment Jean-Luc Mélenchon travaille, comment tous les hommes politiques travaillent , même Emmanuel Macon ?, ils travaillent avec des gens qu'ils connaissent et en qui ils ont confiance" 
"Vous allez remettre en doute mes qualités professionnelles .. " a enchaîné  Sophia Chirikou.

Dans  la suite de l'échange Ruth Elkrief s'en est sortie  en louvoyant vers d'autres questions  ...

Mon commentaire : Sophie Chirikou communicante expérimentée  ne s'est pas laissé piéger par les questions de Ruth Elkrief une spécialiste de la manipulation, elle a répondu avec précision sur les faits  dans l'ensemble cet interview nous a permis de trouver dans les réponses de l'invitée un éclairage qui trop souvent fait défaut dans les explications des médias.


23 octobre 2018

Affaire Khashoggi - Revue de presse actualisée - 23 - 10 - 2018 -

Éditorial de lucienne magalie pons


Dans notre éditorial édité hier nous abordions le fond de l'affaire Khashoggi,  et nous indiquions que pour compléter nos informations , nous éditerions aujourd'hui   une revue de presse pour rendre compte des déclarations des principaux dirigeants et responsables du monde occidental en relation avec les pays du Moyen-orient,  ainsi  que celle de Monsieur Erdogan Président de la Turquie, et de  l'évolution de cette affaire qui agite le monde politique et diplomatique à  l'échelle internationale  et dont les répercussions se font ressentir dans tous les pays qui sont en relations avec le Monde Arabe.

( pour références notre éditorial d’hier ci-dessous en lien actif …………………….. /


lundi 22 octobre 2018

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Etant donné le nombre très considérable d'articles et documents publiés depuis hier sur les circonstance de la disparition et la mort de Jamal Khashoggi , que nous ne pouvons pas tous loger  sur  l'espace limité de notre page , nous reproduisons ci-dessous sous forme de Revue de Presse un  premier  lien actif regroupant tous les  plus récents articles édités,  et un second lien  conduisant à un dossier actualisé sur l'Affaire Khashoggi.

 REVUE DE PRESSE : 

Cliquez ci-dessous  pour accéder aux articles
🔻      
 Par ailleurs si vous souhaiter consulter un dossier  complet  sur  cette affaire nous reproduisons ci-dessous le lien actif qui vous permettra d'accéder à un dossier mis à jour  contenant tous  les articles publiés par Sputnik France :




22 octobre 2018

L'Affaire Kashoggi vues par des politologues et spécialistes du monde arabe ( différentes sources indiquées dans mon éditorial )

Éditorial  de lucienne magalie pons


Il est très difficile de se risquer à relater une affaire politique criminelle  qui agite  le monde politique et diplomatique international,  sans avoir les renseignements de fonds nécessaires , c'est pourquoi au lieu de citer les informations  assez confuses ou de surface éditées ou  diffusées  par des médias  orientés ou réducteurs ,  j'ai préféré attendre et m'en remettre à des communications  de fond  publiées par des médias  solides, comme Spunik France  sous formes d'interviews  de personnalités spécialistes de la région comme le professeur  Bassam Tahhan, politologue franco-syrien  spécialiste des  régions du monde arabe, proche et moyen-orient , ou  encore prendre connaissance de  communiqués émanant de personnalités expertes et  objectives qui suivent de très près les conflits qui affectent ces régions.. 



Je commence donc pour prendre connaissance de cette triste affaire ,   par extraire   l'interview  de Bassam Tahhan qui  figure   dans  l'article  de  Fabien Buzzanca publié par Sputnik  France le 15 octobre 2018 intitulé " La disparition de Khashoggi fait les affaires des Etats Unis et de l'occident".

* Copie/collé de l'interview :

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Sputnik France: En dehors de ses critiques de la monarchie en place ou de l'intervention saoudienne au Yémen, pour quels autres motifs Riyad aurait-elle pu vouloir la mort de Jamal Khashoggi?
Bassam Tahhan: Il faut d'abord insister sur le caractère complexe du personnage. Jamal Khashoggi est un enfant du sérail. Il a grandi dans le giron de la famille royale saoudienne, bien qu'il n'en fasse pas partie. C'est un homme fier de ses origines turques, comme son nom l'indique, et qui s'est trouvé face à une sorte de dilemme psychologique. Il a de la valeur, il a fait de grandes études, il a eu la confiance du prince Al-Walid ben Talal, qui l'avait nommé chef d'une grande chaîne d'information même si elle n'a finalement jamais pu voir le jour.
Il était même proche de l'ancien directeur des services secrets Tourki al-Fayçal et de tout un tas d'autres personnages très influents. Mais les choses se sont envenimées et il est tombé en disgrâce. Jamal Khashoggi fréquentait les princes, mais il n'en était pas un et au contraire d'eux, qui ont épousé la cause wahhabite, il s'est rapproché des Frères musulmans*. Il a émis à plusieurs reprises l'hypothèse de la formation d'un parti politique en Arabie saoudite qui serait inspiré de ces derniers, ce que le pouvoir de Riyad a vu d'un très mauvais œil.
Sputnik France: Un dissident saoudien réfugié au Québec affirme que les autorités de son pays l'ont mis sur écoute et ont eu connaissance des échanges qu'il a eus avec Jamal Khashoggi sur plusieurs projets hostiles à Riyad. De quoi déclencher une opération?
Bassam Tahhan: Il est certain que cet opposant était espionné par les Saoudiens. Quelques jours avant le départ de Jamal Khashoggi en Turquie, ils ont échangé par téléphone. Lors de cette conversation, Jamal Khashoggi lui a assuré de son aide afin de contrer la propagande pro-saoudienne et en faveur du prince héritier Mohammed ben Salmane sur les réseaux sociaux. Ceci aurait pu constituer un motif suffisant pour que le prince héritier déclenche une opération contre lui.
Plusieurs médias assurent que les Turcs disposent de preuves de l'assassinat de Jamal Khashoggi, notamment d'enregistrements. Mais il n'y a eu aucune déclaration officielle en ce sens. Les services secrets britanniques parlent eux d'une possible overdose.
Certains éléments seraient troublants s'ils s'avéraient exacts. Il y a l'identification présumée d'une partie des 15 Saoudiens débarqués à Istanbul le jour de la disparition de Jamal Khashoggi. Parmi eux se seraient trouvés des membres des services de renseignement et un médecin légiste. On a aussi des enregistrements des trajets de voitures diplomatiques du Consulat à la maison du Consul. Mais encore une fois, Ankara n'a toujours pas présenté de preuves concrètes. A-t-il été enlevé pour être détenu en Arabie saoudite? A-t-il été assassiné? Est-ce un interrogatoire qui a mal tourné? Ou autre chose? Ce qui est certain, c'est que Jamal Khashoggi ne s'est pas évaporé.
Sputnik France: Le Washington Post cite une source qui affirme que les services de renseignement américains étaient au fait d'un projet d'enlèvement de Jamal Khashoggi par les autorités saoudiennes. Est-ce crédible?
Bassam Tahhan: Les services de renseignements américains ont intercepté des discussions dans la sphère rapprochée de Mohammed ben Salmane, qui faisaient mention d'un éventuel enlèvement. La question qui se pose est la suivante: pourquoi ne l'ont-ils pas prévenu? Pour plusieurs raisons en fait

Tout d'abord, au niveau politique, Jamal Khashoggi s'oppose à Trump sur un certain nombre de sujets. Il a écrit sur la réalité de l'accord de vente d'armes signé entre les États-Unis et l'Arabie saoudite en mai 2017 et qui porterait sur 110 milliards de dollars. Jamal Khashoggi avait participé à informer le public que ce montant avait été largement surestimé et que certains contrats dataient de l'ère Obama. Autre point important: Jamal Khashoggi a toujours fermement condamné le transfert de l'ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem. Il soutenait également le départ de la Turquie de l'Otan, car il considérait qu'Ankara devait se rapprocher du monde arabe. Autant de points qui ont fortement déplu à Washington. Il faut comprendre qu'après son passage aux États-Unis et l'obtention d'une place au Washington Post, Jamal Khashoggi a gagné en influence sur les lecteurs américains et occidentaux.

Sputnik France: Pourtant, Donald Trump a promis à l'Arabie saoudite de graves conséquences si des preuves de l'assassinat de Jamal Khashoggi étaient avancées…


Bassam Tahhan: C'est de la comédie tout à fait représentative de l'hypocrisie occidentale. Cette disparition fait les affaires des États-Unis et l'Occident. Elle va permettre à Trump de faire gagner plus d'argent à l'Amérique. Il va pouvoir s'en servir comme d'un levier de pression et pourrait par exemple dire: «On n'arrête pas la vente d'armes à l'Arabie saoudite, mais maintenant elles coûteront plus cher. On vous pardonne, mais il faut passer à la caisse».
D'ailleurs, il a déjà annoncé qu'il ne mettrait pas fin aux ventes d'armes à Riyad. La déclaration commune de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni qui réclament une «enquête crédible» s'inscrit dans la même veine.
Sputnik France: Le roi Salmane d'Arabie saoudite a assuré de la «solidité» des relations avec «la Turquie sœur» lors d'une conversation téléphonique avec le Président turc Recep Tayyip Erdogan. Dans les faits, Ankara met la pression sur Riyad depuis le début de l'affaire. Quel impact cet incident aura-t-il sur les relations turco-saoudiennes?
Bassam Tahhan: Si la Turquie détient effectivement des preuves, c'est également bénéfique pour eux. Ils pourront faire pression sur Riyad. Si des preuves convaincantes sont publiées, il n'y a plus de sortie honorable pour l'Arabie saoudite dans cette affaire.
Sputnik France: La bourse de Riyad est secouée depuis plusieurs jours. De grands noms des affaires, comme les patrons de la banque JP Morgan et d'Uber ou le milliardaire anglais Richard Branson, devraient annuler leur participation au «Davos du désert» prévu du 23 au 25 octobre. La disparition de Jamal Khashoggi pourrait-elle remettre en cause les projets d'investissements pharaoniques du prince héritier Mohammed ben Salmane? Pourrait-on aller jusqu'à un changement de leadership?
Bassam Tahhan: Cette affaire s'ajoute aux bruits de couloirs qui veulent que des conjurations seraient en cours en Arabie saoudite afin de renverser le pouvoir en place. Bien évidemment, cela n'est pas pour rassurer les investisseurs. Est-ce que Mohammed ben Salmane va être remplacé? Cela me paraît difficile qu'ils puissent mener à bien ses projets dans le contexte actuel. Il faut bien avoir à l'esprit que chaque État, occidental ou oriental, défend ses intérêts économiques et qu'ils se moquent que ce soit Mohammed ben Salmane ou un autre qui tienne les rênes tant que l'économique tourne. Il faut attendre de voir comment la situation évolue, mais il me paraît clair que l'Arabie saoudite est très affaiblie.
*Organisation terroriste interdite en Russie
Fin de l'extrait
Pour avoir une vue plus étendue vous pouvez lire l'intégralité de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous :


«La disparition de Khashoggi fait les affaires des États-Unis et de l ...


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Bassam Tahhan  avait aussi évoqué longuement   Khashoggi  et ses implications politiques dans un entretien-vidéo avec RT France qui  avait pour thème principal " L'Occident et la sphère militaro-industrielle n'a pas intérêt à ce que MBS soit évincé" 
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Nous avons relevé aussi par ailleurs une publication  à partager  sur l'Arabie Saoudite écrite par Maître Elie Hatem, avocat à la Cour, qui consacre une grande partie de ses activités  aux relations internationales.
Dans cette publication M° Elie Hatem évoque l'affaire Khashoggi longuement et à la suite rappelle d'autres implications de l'Arabie Saoudite dans des actes criminels de guerre au Yémen, et des exactions contre son propre peuple.

- Par Maître  Elie Hatem 🔻


OU VA L'ARABIE SAOUDITE?
Les médias et l'opinion publique internationale ont réagi à la disparition du journaliste saoudien, Jamal Khashoggi, dans des circonstances suspectes. Ce dernier s'était rendu au consulat de son pays en Turquie pour obtenir un document relatif à son état civil en vue de son mariage. Il n'est plus sorti de cet endroit.

Cet acte spectaculaire aurait été exécuté par un groupe de personnes qui ont atterri, la veille de sa disparition, dans la capitale turque.

Cette opération aurait-elle été commanditée par les services secrets saoudiens ou sous-traitée par des services secrets tiers qui, à la fois, auraient réussi leur mission en mettant dans l'embarras la monarchie saoudienne ? Ne pouvait-on pas faire disparaître ce journaliste sans laisser des soupçons quant à l'implication de l'Arabie saoudite ? Ou aurait-on préféré à la fois le faire disparaître et discréditer le pouvoir saoudien dont la dérive sectaire empire de jour en jour ?
La réaction des Etats-Unis, en l'occurrence du Président Donald Trump en personne qui a condamné cet acte, laisse à croire que le rôle accordé au prince héritier du royaume saoudien, Mohamed Ben Salman, par l'Administration américaine et son allié israélien, va décroître. « La vache à traire », en empruntant l'expression du Président Trump utilisée lors de sa campagne électorale pour désigner l'Arabie saoudite, aurait-elle épuisé son lait et faudrait-il alors « l'abattre », selon cette même expression ?
En effet, le rapport accablant des Nations Unies, mettant en cause des responsables saoudiens dans des actes qualifiés de crimes de guerre au Yémen, une guerre commanditée par les Etats-Unis pour exténuer ce dernier ainsi que l'Arabie saoudite, a semé la panique au sein du gouvernement saoudien.
Il est néanmoins déplorable de constater que ce dernier ne fait que creuser sa tombe par sa propre main, en se laissant téléguider par les Etats-Unis et Israël qui ne lui vouent que le dédain, et qu'il continue à exercer des exactions à l'encontre de son propre peuple.
Il y a presqu'un an, en novembre 2017, le prince héritier Mohamed Ben Salman, connu de plus en plus par ses initiales « MBS », fraîchement désigné Prince héritier par son père le nouveau roi Salman dont l'état de santé est dégradé, avait procédé à l'arrestation d'une cinquantaine de ministres, d'hommes d'affaires et des membres de sa famille, y compris le prince Walid Ben Talal. Il exigea d'eux le paiement d'une somme d'argent afin qu'ils soient libérés, notamment 6 milliards de dollars du Prince Walid Ben Talal.
L'un des fils de l'ancien roi Abdallah également arrêté dans la foulée et assigné à résidence dans le luxueux hôtel Ritz de Ryad, le Prince Met'eb, avait quant à lui réglé 1 milliard de dollars en contre – partie de sa libération.
Par ailleurs, le jeune prince héritier (MBS) désigné en juin 2017 à la place du prince Mohamed Ben Naïef, avait retenu le Premier ministre libanais, Saad Hariri, en visite en Arabie saoudite. Détenteur de la double nationalité libanaise et saoudienne, Saad Hariri a été forcé à prononcer sa démission. Il a fallu attendre l'intervention du Président français, Emmanuel Macron, à la demande de son homologue libanais, le Président Michel Aoun, afin qu'il soit libéré.
Mohamed Ben Salman, qui semble lutter contre la corruption dans son pays a néanmoins acheté, en 2015 selon le New York Times, « la maison la plus chère du monde », s'agissant du « Château Louis XIV » à Louveciennes pour 275 millions d'Euros, un yacht pour 500 millions d'Euros et d'une toile à 450 millions de dollars...
Il continue ses exactions à l'encontre de toute personnalité qui pourra lui faire de l'ombre et sauver la monarchie saoudienne de sa dérive.
Plusieurs personnalités demeurent emprisonnées dans des conditions déplorables, non pas dans un hôtel à l'instar de ceux qui ont été arrêtés par la rafle de novembre dernier, mais dans des cachots privés de leurs droits, ne sachant pas les motifs de leur arrestation. Leurs avocats sont privés de leur droits élémentaires de les visiter, d'avoir accès à leurs dossiers et de connaître les charges permettant ces arrestations arbitraires. Leurs familles à qui le droit de visite leur est interdit sont placées également sous surveillance et assignées à domicile. Une situation inique qui ne semble pas émouvoir l'opinion publique internationale, les organisations humanitaires ni les politiques...
Parmi ces princes, citons le frère de Walid Ben Talal, le prince Khaled Ben Talal Al Saoud, le prince Turki Ben Abdallah Al Saoud, le fils du roi défunt Abdallah, le prince Abdelaziz Ben Salman ben Mohamed Al Saoud et son fils le prince Salman Ben Abdelaziz Ben Salman Al Saoud.
Ce dernier, âgé de 35 ans et ancien camarade de classe de MBS, a été arrêté le 4 janvier dernier. Il a été molesté jusqu'à ce qu'il tomba dans le coma, baignant dans son sang devant son épouse (fille de l'ancien roi Abdallah) et sa fille à peine âgée de deux ans. Il a été ensuite enlevé. Quelques jours plus tard, son père a été enlevé.
Docteur en Droit comparé de l'université de Paris I, officier de la Légion d'Honneur en raison de ses actions culturelles et humanitaires en France, le Prince Salman Ben Abdelaziz Al Saoud parle plusieurs langues et jouit de contacts politiques et diplomatiques internationaux, ce qui lui donne une stature qui, aux yeux du prince héritier saoudien, pourrait porter préjudice à son accession au pouvoir à la mort de son père : l’intronisation du monarque au royaume saoudien se passe à l'issue de sa désignation par un Conseil de sages qui peut désapprouver sa qualité de prince héritier attribuée par le roi défunt.
J'ai aussitôt alerté l'opinion publique internationale à ce sujet, privé de mon droit élémentaire d'entrer en contact avec mes clients, de les visiter, d'avoir accès à leur dossier et de connaître les charges retenues contre eux.
Seul le Président français, Emmanuel Macron, a eu la correction de me répondre, le 20 avril dernier par l'intermédiaire de son Chef de Cabinet, en s'excusant du retard mis à me répondre, en raison du grand nombre de courriers reçus par le Chef de l'Etat. Ce dernier a donc confié à Monsieur François-Xavier Lauch le soin de m'assurer « de toute l'attention portée » à mon intervention « qui a bien été prise en compte. A la demande de Monsieur Emmanuel Macron », ma correspondance «a été signalée à Monsieur Yves Le Drian , ministre de l'Europe et des affaires étrangères, qui » allait me tenir « directement informé de la suite qui lui sera réservée ».
A ce jour, je n'ai rien reçu de la part de notre ministre des affaires étrangères. Je comprends que cette affaire est délicate pour notre pays et qu'elle est distincte de celle de l'enlèvement du Premier ministre, Saad Hariri. La France était intervenue en faveur de ce dernier, s'agissant d'un Premier ministre d'un Etat souverain et d'une demande d'intervention en sa faveur faite par le Chef de l'Etat libanais.
Néanmoins et ce qui est étonnant, c'est qu'à ce jour le Président Donald Trump à qui j'ai également adressé un courrier n'a pas répondu. J'ai relancé la Maison Blanche à ce sujet, avant hier. Peut-être que l'affaire de la disparition de Jamal Khashokji qui a pourtant laisser réagir le Président américain permettra à ce dernier de prendre en considération les exactions de son protégé, le prince Mohamed Ben Salman et de son équipe au pouvoir qui violent d'une manière flagrante les principes élémentaires du droit de la défense, du droit tout court...
Parmi ces personnages de l'équipe du prince héritier, trois sont directement responsables de cette dérive : les princes Turki Ben Abdallah Ben Fahd Ben Abdelaziz Al Saoud, Mohamed Ben Abdelrahman Al Saoud et Monsieur Saud Al Qehtani.
Je lance un appel à toutes les instances internationales, médiatiques, ONG, politiques et personnalités influentes afin de s'associer à mon message, de le partager, de le communiquer afin de faire respecter le droit et de libérer ces personnalités y compris les trois dignitaires religieux de la Mecque.
Elie HATEM
Fin de la publication de Maître Elie Hatem.

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Il serait intéressant  maintenant de lire les nombreuses interventions et protestations  des Chefs d'états  et Responsables  européens sur la disparition et la mort de Jamal Khashoggi, notamment celles d'Emmanuel Macron Chef de l'Etat Français, celle de Madame Merkel Chancelière allemande , mais aussi  l'intervention de Donald Trump Président des Etats-Unis, et celle de du Président Turc Erdogan.

J'éditerais demain un rappel de ce présent édito assorti d'une Revue de presse où j'essaierai de regrouper les  liens de ces différentes interventions.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...