16 décembre 2016

RT France -Bachar el-Assad à RT: «La défaite des terroristes, c'est la défaite de l’Occident» (VIDEO INTEGRALE) 15 déc. 2016, 14:39

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information : 

Lors d'une interview exclusive à RT, le président syrien a rejeté toute éventualité de trêve qui «stopperait la progression de l'armée syrienne». Il déplore aussi que les médias détournent les yeux quand «les terroristes tuent des civils à Palmyre».




* Voir le texte de l'entretien reproduit plus bas

Référence de la Vidéo :
Ajoutée le 15 déc. 2016
Youtube
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Copié/collé 

De SOURCE : Site RT en français 

texte :

RT : Nous commençons avec une question sur Alep, bien sûr. Alep est maintenant en train de vivre les combats probablement les plus féroces depuis le début de la guerre il y a près de six ans, ici, en Syrie, mais les politiciens et les médias occidentaux observent une attitude très négative concernant l'avancée de votre armée. Pourquoi pensez-vous qu’il en est ainsi ? La considèrent-ils comme leur propre défaite ?

Le président syrien Bachar el-Assad : En fait, après leur échec à Damas – car toute la rhétorique pendant les trois premières années portait sur «la libération de Damas de l'Etat» – après leur échec, ils sont partis à Homs, quand ils ont échoué à Homs, ils sont partis à Alep. Ils se sont concentrés sur Alep au cours des trois dernières années, et pour eux, c’était la dernière carte importante à jouer sur le champ de bataille syrien. Bien sûr, il y a toujours des terroristes dans différentes régions de la Syrie, mais ce n'est pas la même chose que lorsqu’on parle d’Alep, qui est la deuxième plus grande ville, qui a une valeur politique, militaire, économique et même morale, quand leurs terroristes sont vaincus. Donc, pour eux, la défaite des terroristes est la défaite de leurs mandataires, pour parler sans ambages. Ce sont leurs mandataires et pour eux la défaite de ces terroristes est la défaite des pays qui les encadraient, que ce soit des pays de la région ou des pays occidentaux comme les Etats-Unis, tout d'abord les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni.

RT : Alors croyez-vous qu'ils considèrent les récents événements comme leur propre défaite ?

B.A. : Exactement, c'est ce que je veux dire. La défaite des terroristes, c'est leur propre défaite parce qu'ils sont leur véritable armée sur le terrain. Ils ne sont pas intervenus en Syrie, ou pas directement. Ils sont intervenus par procuration. Donc c'est ce que nous devons examiner si nous voulons être réalistes, indépendamment de leurs déclarations, bien sûr.

Palmyre : «Daesh n’a pu le faire qu’avec le soutien d’Etats.»


RT : Palmyre est une autre zone agitée en ce moment. Elle est en train d’être reprise par Daesh, mais nous n'entendons pas beaucoup de condamnations à ce sujet…

B.A. : Tout à fait. Si elle était prise par le gouvernement, on se serait inquiété pour le patrimoine. Si nous libérons Alep des terroristes, les responsables occidentaux et les grands médias vont s'inquiéter pour les civils. Ils ne s'inquiètent pas quand le contraire se produit, quand les terroristes tuent des civils ou attaquent Palmyre et détruisent le patrimoine de l’humanité – pas seulement le patrimoine syrien.

L'offensive de Daesh contre Palmyre, si vous prenez en compte le moment où son attaque a lieu, est liée à ce qui se passe à Alep. C'est la réponse à ce qui se passe à Alep, aux progrès de l'armée arabe syrienne. Ils ont voulu saper la victoire à Alep et en même temps détourner l'armée syrienne d'Alep pour l’attirer vers Palmyre et stopper son avancée . Mais, bien sûr, cela n'a pas marché.

RT : Nous avons aussi entendu des informations selon lesquelles le siège de Palmyre n'était pas seulement lié à la bataille d'Alep, mais aussi à ce qui se passait en Irak, et il y a des renseignements qui suggèrent que la coalition dirigée par les Etats-Unis – qui compte près de 70 pays – a laissé les combattants de Daesh de Mossoul, en Irak, partir et renforcer Daesh ici, en Syrie. Pensez-vous que ce pourrait être le cas ?

B.A. : Ce pourrait être le cas, mais cela ne sert qu’à libérer les politiciens américains de leurs responsabilités au moment de l'attaque, quand ils disent que c’est «simplement à cause de Mossoul, bien sûr, l'armée irakienne a attaqué Mossoul, et Daesh a quitté Mossoul pour la Syrie». Ce n'est pas le cas. Pourquoi ? Parce qu'ils ont débarqué au cours de cette attaque avec des effectifs énormes ainsi qu’une puissance de feu que Daesh n'avait jamais eue auparavant. Leur attaque s’est portée sur un front énorme, des dizaines de kilomètres, de quoi constituer le front de plusieurs armées.

Daesh n’a pu le faire qu’avec le soutien d’Etats. Pas un seul Etat – des Etats. Ils sont arrivés avec des mitrailleuses, des canons, de l'artillerie, tout est différent. Leur avancée dans le désert a seulement pu avoir lieu sous la supervision de l'alliance américaine, qui aurait dû les combattre à Raqqa, et à Mossoul, et à Deir-Ez-Zor, mais cela ne s'est pas produit. Ils ont soit fermé les yeux sur ce que Daesh allait faire ou – et c'est ce que je crois – ils l’ont poussé vers Palmyre.

Donc il ne s'agit pas de Mossoul. Nous ne devons pas tomber dans ce piège. Ca a tout à voir avec Raqqa et de Deir-Ez-Zor. Ces villes sont très proches, seulement à quelques centaines de kilomètres l’une de l’autre, elles pouvaient faire l’objet de la surveillance des satellites américains, des drones américains et du soutien américain.

RT : Quel est l’état des forces de Daesh aujourd'hui  ?

B.A. : A la hauteur du soutien qu'ils reçoivent des puissances occidentales et régionales. En fait, ils ne sont pas si forts... Si vous parlez de Daesh comme d’un cas isolé, ils ne sont pas forts, parce qu'ils n'ont pas d'incubateur social naturel. Sans cela, les terroristes ne peuvent pas être si forts. Mais le soutien réel qu'ils reçoivent – l'argent, l'investissement pétrolier, le soutien des avions des alliés américains – est la raison de leur force. Ils sont donc aussi forts que leurs soutiens, ou que leurs superviseurs.

RT : A Alep, nous avons entendu que vous aviez permis à certains de ces terroristes de quitter librement le champ de bataille. Pourquoi l’avoir fait ? Il est clair qu'ils peuvent revenir à, disons, Idlib, se procurer des armes et se préparer à d'autres attaques, puis peut-être retourner attaquer ceux qui libèrent Alep.

B.A. : Exactement, c'est correct, et cela se produit depuis plusieurs années. Mais parfois vous perdez, parfois vous gagnez, et quand vous gagnez plus que vous perdez, vous êtes gagnant. Dans ce cas, notre priorité est de protéger la zone des destructions causées par la guerre, protéger les civils qui y vivent, laisser la possibilité à ces civils de partir par des corridors dédiés, quitter ces zones pour celles contrôlées par le gouvernement et donner la chance à ces terroristes de changer d'avis, de rejoindre le gouvernement, de retourner à leur vie normale et d'obtenir une amnistie. S'ils ne le font pas, ils peuvent partir avec leurs armes, avec les inconvénients que cela implique, mais ce n'est pas notre priorité, car si vous combattez dans n'importe quel autre secteur en dehors de la ville, vous aurez moins de destructions occasionnées et moins de victimes parmi les civils, voilà la raison.

«La lutte contre les terroristes c’est comme un jeu vidéo».


RT : Je vois que vous les appelez terroristes, mais en même temps, vous les traitez comme des êtres humains, vous leur dites : «Vous avez une chance de retourner à la vie normale.»

B.A. : Exactement. Ce sont des terroristes parce qu'ils ont des mitrailleuses, ils tuent, ils détruisent, ils commettent des actes de vandalisme, et ainsi de suite. C'est naturel – partout dans le monde on qualifie cela de terrorisme. Mais en même temps, cela reste des humains qui ont commis des actes de terrorisme. Ils pourraient être capables d’autres choses. Ils ont rejoint les terroristes pour différentes raisons, soit par crainte, soit pour l'argent, parfois pour des raisons idéologiques. Donc, si vous pouvez les faire retourner à leur vie normale, pour qu’ils redeviennent des citoyens normaux, c'est notre travail en tant que gouvernement. Il ne suffit pas de dire : «Nous allons combattre les terroristes.» La lutte contre les terroristes c’est comme un jeu vidéo. Vous pouvez détruire votre ennemi, mais le jeu va générer et régénérer des milliers d'ennemis, donc vous ne pouvez pas le traiter à la manière américaine : simplement tuer, encore tuer ! Ce n'est pas notre objectif ; c'est la dernière option.

Si vous pouvez changer les choses, c'est une bonne option. Et cela a fonctionné. Cela a été un succès car parmi un grand nombre de ces terroristes, quand vous les faites changer d’avis, certains reviennent à une vie normale et certains rejoignent l'armée syrienne. Pour combattre avec l'armée syrienne contre les autres terroristes. C'est un succès, de notre point de vue.

RT : Monsieur le président, vous venez de dire qu’un coup l’on gagne et qu’un coup l’on perd. Considérez-vous en avoir fait suffisamment pour minimiser les pertes civiles pendant ce conflit ?

B.A. : Nous faisons de notre mieux. Ce qui est suffisant, c'est subjectif, chacun peut le voir à sa façon. Au bout du compte, ce qui est assez, c'est ce que vous pouvez faire. Ma capacité en tant que personne, la capacité du gouvernement, la capacité de la Syrie en tant que petit pays qui fait face à une guerre soutenue par des dizaines de pays, des centaines de chaînes médiatiques traditionnelles et d'autres machines encore qui travaillent contre vous. Donc, cela dépend de la définition du «assez», c'est donc, comme je l'ai dit, très subjectif, mais je suis certain que nous faisons de notre mieux. Au final, rien n’est suffisant, et l’être humain est ainsi fait, toujours plein de bonnes choses et d’échecs ou d'erreurs, c'est le cours naturel des choses.

«Vous êtes allés trop loin dans votre combat contre les terroristes, cela ne devait pas se produire».


RT : Les pays occidentaux ont demandé à maintes reprises à la Russie et à l'Iran de faire pression sur vous pour mettre fin aux violences. Tout récemment, six pays occidentaux ont à nouveau demandé à la Russie et à l'Iran de faire pression sur vous, exigeant un cessez-le-feu à Alep.

B.A. : Oui.

RT : Allez-vous le faire ? C’est au moment où votre armée progresse qu’ils demandent un cessez-le-feu.

B.A. : C'est exactement ça. Il est toujours important en politique de lire entre les lignes. Peu importe ce qu'ils demandent. La traduction de leur déclaration c’est : «Vous les Russes, s'il vous plaît, stoppez l'avancée de l'armée syrienne face aux terroristes.» C'est le sens de leur déclaration, oubliez le reste : «Vous êtes allés trop loin dans votre combat contre les terroristes, cela ne devait pas se produire. Vous devriez dire aux Syriens de mettre fin à cela. Nous devons garder les terroristes et les sauver.» Voici en bref.

Deuxièmement, la Russie n'a jamais – ni ces jours-ci, ni pendant la guerre, ni avant la guerre, ni à l'époque de l'Union Soviétique – essayé d'intervenir dans nos prises de décision. Chaque fois qu’ils avaient un avis ou des conseils, la façon dont nous allions les considérer n'avait pas d'importance, ils disaient toujours à la fin : «C'est votre pays, vous savez quelle est la meilleure décision à prendre. C'est comme ça que nous le voyons, mais si vous le voyez de façon différente, vous savez, c'est vous les Syriens.» Ils sont réalistes, ils respectent notre souveraineté et défendent toujours la souveraineté qui repose sur le droit international et la Charte des Nations unies. Il ne leur est donc jamais arrivé de faire pression, et ils ne le feront jamais. Ce n’est pas dans leurs habitudes.

RT : Dans quel état se trouve actuellement l'armée syrienne ?

B.A. : Il s’agit de la comparer à deux choses. Tout d'abord à la guerre-même et ensuite à la taille de la Syrie. La Syrie n’est pas un grand pays, donc elle ne peut pas avoir une grande armée en termes quantitatifs. Le soutien de nos alliés a été très important, en particulier de la Russie et de l’Iran. Après six ans, ou presque six ans, de guerre, soit un conflit plus long que la Première ou la Seconde Guerre mondiale, il est sûr et évident que l’armée syrienne ne peut pas être plus forte qu'elle ne l’était avant. Mais ce que nous avons c'est la volonté de défendre notre pays. C’est la chose la plus importante. Notre armée a perdu tant de vies, nous avons tant de martyrs, tant de soldats handicapés. Du point de vue des chiffres, nous avons perdu beaucoup, mais nous avons toujours cette détermination. Je peux vous dire que cette détermination est beaucoup plus forte qu’avant la guerre. Mais nous ne pouvons certainement pas ignorer le soutien de la Russie, celui de l'Iran, qui rendent notre détermination plus efficace et concrète.

RT : Le président Obama a tout récemment suspendu l'interdiction d’armer les rebelles syriens. Comment cela pourrait-il, à votre avis, se traduire sur le terrain ? Cela est-il susceptible de donner une impulsion directe ou indirecte aux terroristes ?

B.A. : Nous ne sommes pas sûrs qu’il a levé cet embargo au moment où il l'a annoncé. Il a pu l'avoir levé avant, mais il l'a annoncé plus tard en vue de lui donner, disons, une certaine légitimité politique. C'est la première chose. Deuxième point, très important : la date de l’annonce et le moment de l’attaque contre Palmyre. Il existe un lien direct entre ces deux événements, la question est donc à qui ces armements sont-ils envoyés ? Dans quelles mains vont-ils se retrouver ? Dans les mains de Daesh et du Front al-Nosra qui se coordonnent entre eux. L'annonce sur la levée de l'embargo est donc directement liée à l'attaque sur Palmyre et au soutien d'autres terroristes à l’intérieur d'Alep, parce que lorsqu’ils subissent une défaite à Alep, les Etats-Unis et l’Occident ont besoin de soutenir leurs intermédiaires ailleurs, parce qu'ils n'ont aucun intérêt à résoudre le conflit en Syrie. Ainsi, le point crucial de cette annonce est de créer plus de chaos, car les Etats-Unis créent le chaos afin de le gérer, et lorsqu’ils le gèrent, ils souhaitent utiliser différents facteurs de ce chaos pour exploiter les différentes parties du conflit, qu’elles soient internes ou externes.

RT : Monsieur le Président, comment vous sentez-vous en tant que petit pays au milieu de tant d’autres pays qui n'ont aucun intérêt à ce que cette guerre prenne fin ?

B.A. : C'est quelque chose que nous sentions avant la guerre, mais aujourd'hui on le sent, bien sûr, encore plus, parce que les petits pays se sentent plus en sécurité lorsque il y a un équilibre international. C'était notre cas, ce que vous évoquez, après l’effondrement de l’URSS, quand il n'y avait que l’hégémonie américaine, et les Etats-Unis souhaitaient faire ce qu'ils voulaient et dicter leur politique à tout le monde. Ce sont les petits pays qui souffrent le plus. Nous le sentons donc aujourd'hui, mais en même temps, il y a plus d'équilibre aujourd'hui avec le rôle de la Russie.

C'est pourquoi nous croyons que plus la Russie est forte – et je ne pense pas seulement à la Syrie, mais à tout petit pays dans le monde – plus la Chine émerge, plus nous nous sentons en sécurité. La situation dans laquelle nous vivons est très douloureuse, à tous les niveaux : au niveau humanitaire, des sentiments, des pertes, tout. Mais en fin de compte, il ne s'agit pas de perdre ou gagner ; il s’agit de gagner ou de perdre votre pays. C’est une menace existentielle pour la Syrie. Ce n'est pas un gouvernement qui va perdre par rapport à un autre gouvernement, ou une armée par rapport à une autre armée ; soit le pays va gagner, soit il va disparaître. C'est comme ça que nous le voyons. C'est pourquoi vous n’avez pas le temps de sentir la douleur ; vous n'avez que le temps pour lutter, défendre et faire quelque chose sur le terrain.

«Les médias mainstream souffrent d'une décadence morale».


RT : Parlons du rôle des médias dans ce conflit.

B.A. : D'accord.

RT : Toutes les parties prenantes à cette guerre ont été accusées d'avoir causé des victimes civiles, mais les médias occidentaux ont gardé un silence presque total au sujet des atrocités commises par les rebelles... Quel rôle les médias jouent-ils ?

B.A. : Tout d’abord, les médias traditionnels et leurs collègues hommes politiques souffrent depuis quelques décennies d'une décadence morale. Ils n’ont aucune morale. Peu importe de quoi ils parlent, ce qu'ils évoquent ou ce qu’ils utilisent comme masque – les droits de l’homme, les civils, les enfants – ils le font dans leur propre intérêt politique afin de pousser leur opinion publique à les soutenir dans leur intervention dans la région, de façon militaire ou politique. Ils n'ont donc aucune crédibilité à cet égard.

Regardez ce qu’il se passe aux Etats-Unis, c’est une véritable rébellion contre les médias traditionnels, parce qu'ils ont menti et continuent à mentir à leur opinion publique. Nous pouvons dire que l’opinion publique ou la population occidentale ignore la réalité de la situation dans la région, mais ils savent au moins que les médias principaux et leurs hommes politiques leur ont menti pour servir leurs intérêts. C'est pourquoi je ne pense pas que les principaux médias peuvent encore faire croire à leurs histoires, c'est pourquoi ils luttent pour leur existence en Occident. Même s'ils ont une longue expérience et un énorme soutien, de l'argent et des ressources, il leur manque néanmoins une chose essentielle à leur survie : la crédibilité. Ils n'en ont pas, ils l'ont perdue. Ils ne sont pas transparents, ils ne sont donc plus crédibles. C'est pourquoi ils sont aujourd'hui très lâches, ils ont peur de votre chaîne, de toute déclaration qui pourrait révéler la vérité, parce que cela démystifierait leurs propos. C'est ça la raison.

RT : L'agence de presse Reuters a cité Amaq, l’organe de propagande de Daesh, à propos du siège de Palmyre. Pensez-vous que de cette manière-là, ils donnent une certaine légitimité aux extrémistes, en les citant ainsi dans leurs médias ?

B.A. : Même s'ils ne mentionnent pas leurs agences de presse, ils adoptent néanmoins leur rhétorique. Si vous regardez le côté technique de la manière dont Daesh se présente depuis le début, via ses vidéos, les actualités, les médias en général et les relations publiques, ils utilisent des techniques occidentales. Regardez-y à deux fois, c'est très sophistiqué. Comment quelqu'un qui est pourchassé, méprisé de toutes parts, attaqué par des avions, qu'on veut chasser de toutes les villes qu’il occupe, pourrait se montrer aussi sophistiqué, sans être détendu et sans recevoir tout le soutien possible ? Ce n’est pas tant à propos d'Amaq ; c'est l'Occident qui adopte ses histoires, parfois directement et parfois de façon indirecte.

Les opinions, assertions et points de vue exprimés dans cette section sont le fait de leur auteur et ne peuvent en aucun cas être imputés à RT.

Un conseil Européen en faveur de l'apaisement pour masquer les discordes ....

Éditorial de lucienne magalie pons

Le moins que l'on puisse dire c'est que les dossiers n'avancent pas vite en UE, il y a surtout  une volonté d'apaisement qui se manifeste, ce qui indique implicitement qu'ils y des des motifs d'affrontements glissés sous le tapis et qu' aucun pays ne  tient à  sortir  au grand jour.

Parmi les dirigeants il n'y en a que très peu qui souhaitent remuer le bâton dans la merde des grands dossiers européens et internationaux ,  à l'exception de l'un d'entre eux, je ne le nommerai pas, vous le reconnaîtrez , il s'agit de celui  qui prétend tout connaître et savoir tout ce qu'il faut faire pour les traiter, celui qui  veut  entraîner dans ses  vues  Angela Merkel,  celui qui  se prend pour le leader de l'UE et   veut toujours se faire remarquer,  mais qui en fait agit toujours à contresens et en retard par rapport à des événements dramatiques  internationaux dont il ne détient pas la clé  pour les résoudre,  même s'il a la  tchatche  pour les envenimer, et dont certains sont déjà en voie de résolution  sous le contrôle  des acteurs  actifs sur le terrain, où il n'a pas accès, et  qui n'ont aucun conseil à recevoir de lui.  Autant dire qu'il s'agite de loin comme un moulin à vent en pure perte et sans aucun profit.

La vidéo ci-dessous est tirée d'un article  des Echos.fr intitulé "A Bruxelles, un conseil européen  hanté par la menace russe " -(en revue de presse)-,  qui fait le point sur la réunion du  Conseil Européen de Bruxelles du Jeudi 15 décembre 2016  , a la lecture on voit qu'il n'y a pas eu d'avancées notableS  susceptibles  de  faire avancer le schmilblick de l'UE,  sauf  peut-être la fin de quelques bouderies  de quelques personnalités exclus  de  certaines réunions de négociations,  ... puisque finalement des décisions ont été prises pour que ces personnes issues du parlement  soient désormais associées à ces réunions.   

REVUE DE PRESSE 



A Bruxelles, un conseil européen hanté par la menace russe, Europe

www.lesechos.fr › Monde › Europe

Il y a 4 heures - +VIDEO. Face aux crises syrienne et ukrainienne, les Européens peinent à trouver la parade à la stratégie de Moscou....

Syrie : un sommet des chefs d'Etat pour confirmer l'impuissance ...


www.lemonde.fr/.../syrie-un-sommet-des-chefs-d-etat-pour-confirmer-l-impuissance-eur...
Il y a 4 heures - Syrie : un sommet des chefs d'Etat pour confirmer l'impuissance européenne. Réunis à Bruxelles, les dirigeants des Vingt-Huit ont déploré la ...

Conseil européen : les mesures sociales de Tsipras sèment la ...

www.lesechos.fr › Monde › Europe

Il y a 16 heures - La crise grecque s'invite à nouveau au menu du sommet européen. ... En savoir plus... Les Echos ... Conseil européen : les mesures sociales de Tsipras sèment la discorde ... Une fois de plus, un grain de sable grec a enrayé, jeudi, la mécanique européenne bien huilée des conseils européens - Virginia ...

Conseil européen : les mesures sociales de Tsipras sèment la discorde

ecoinfos.fr/.../2129557-conseil-europeen-mesures-sociales-de-tsipras-sement-discorde


Conseil européen : les mesures sociales de Tsipras sèment la discorde ... Lire la suite de l'article sur lesechos Source : lesechos - 15/12/2016 20:05 - trending_up9 ... L'Europe suspend son aide à la Grèce pour cause de... mesures sociales .... d'Etat et de...http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Conseil-europeen- ..

- Note : Comme d'habitude le Président de la République Française M. François Hollande  a  fait le compte-rendu du Conseil Européen devant les journalistes, sa version ne reflète pas exactement ce que les médias en disent, mais c'est ainsi chacun à sa version et ses idées fixes ....,   toutefois à écouter le président français on a l'impression que  le Conseil européen était uniquement dédié  et consacré à la Crise Syrienne ..., et que les questions purement européennes n'étaient pour lui  que de la broutille accessoire.


Conférence de presse à l'issue du conseil européen par elysee


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Jean-Marie Le Pen célèbre l'Avent pour MPI en chantant "Venez Divin Messie"

Éditorial de lucienne magalie pons

Tout simplement joyeux et émouvant, Jean-Marie Le Pen a interprété pour MPI ce chant de foi et d'espérance  de l'Avent : "Venez divin Messie"




Venez divin Messie ! (Jean-Marie Le Pen)

Jean-Marie Le Pen - Voir ou revoir le Journal de bord n° 453 - (vidéo publiée le 15 décembre 2016 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Ajoutée le 15 déc. 2016
Retrouvez toute l'actualité politique de Jean-Marie Le Pen sur son site: http://www.jeanmarielepen.com


15 décembre 2016

Entretien Gilbert Collard - Alain Paucard : "Manuel de résistance à l'art contemporain " ( vidéo - source TV Libertés )

Éditorial de lucienne magalie pons

Source - TV LIBERTÉS




Livre Libre - 
G.Collard / Alain Paucard : Manuel de résistance à l'art contemporain

Présentation de source :

Gilbert Collard reçoit Alain Paucard, le président à vie du Club des Ronchons dont l’écrivain François Taillandier a évoqué “la gourmande érudition et l’esprit rebelle”.
Alain Paucard est interrogé sur un ouvrage qui a marqué les esprits : “ Le manuel de résistance à l’ art contemporain ”, un vademecum destiné à aider tous ceux qui appellent un chat un chat et l’ art contemporain, une escroquerie ! L’auteur qui sait se faire polémiste et provocateur affirme que l’art contemporain est une discrimination contre ceux qui s’obstinent – figuratifs ou abstraits – à peindre sur une toile fixée sur un châssis. L’humour de l’écrivain s’affronte à la verve de l’avocat : un moment à ne pas manquer.

Dès son arrivée à Bruxelles pour le Conseil Européen, François Hollande plaide pour Alep

Éditorial de lucienne magalie pons

Pour information :


Dès son arrivée à Bruxelles, le Président François Hollande a déclaré aux  médias qu'il  a demandé que le maire d'Alep (ndlr : " opposition modérée") puisse être reçu au Conseil européen, nous le citons :  "pour qu'il donne son témoignage  pour qu'il en appelle à la solidarité internationale , car l'urgence aujourd'hui c'est de faire évacuer le plus possible la population qui ne peut plus supporter les bombardements et les massacres, qui veut en toute sécurité, quitter la zone"


Voir la vidéo,  et plus bas  le texte de la Déclaration du Président à son arrivée au Conseil Européen :



Arrivée au conseil européen par elysee


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 Déclaration  du Président à son arrivée au Conseil Européen 
Bruxelles - Jeudi 15 décembre 2016
Journaliste : Monsieur le Président, sur le conflit en Syrie et le drame d’Alep, quel sera votre message ? Quelles seront vos propositions pour le Conseil ?
LE PRESIDENT : D’abord, j’ai demandé que le maire d’Alep, qui est ici à Bruxelles, puisse être reçu au Conseil européen. Cela va être fait dans quelques minutes pour qu’il donne son témoignage, pour qu’il en appelle à la solidarité internationale car l’urgence aujourd’hui c’est de faire évacuer le plus possible la population qui ne peut plus supporter les bombardements et les massacres et qui veut, en toute sécurité, quitter la zone.
La deuxième priorité, c’est de pouvoir faire accéder l’aide alimentaire et les médicaments à Alep, pour la population qui voudrait rester.
Et enfin, c’est de protéger tous les établissements hospitaliers autour d’Alep pour qu’ils puissent accueillir des blessés. Et la condition de tout cela, c’est un cessez-le-feu et c’est ce que le Conseil européen doit exiger, un cessez-le-feu et l’évacuation des populations civiles. Et enfin, une négociation politique.
L’Europe doit faire entendre sa voix.
Journaliste : Est-ce que les 28 sont d’accord ?
LE PRESIDENT : Si les 28 n’étaient pas d’accord sur une question aussi essentielle qui est de sauver des populations civiles, d’en terminer avec une guerre qui dure déjà depuis plus de cinq ans et de dénoncer les massacres qui sont opérés à cause du régime syrien, à cause de ses soutiens, notamment russes et iraniens, alors à quoi cela servirait d’avoir l’Europe à 28 !
Donc l’Europe doit se retrouver sur cette position tout en ouvrant la voie à la négociation. C’est ce que la France a toujours demandé, toujours fait. Et bien sûr avec les Russes, avec les Iraniens, avec les Turcs, avec tous ceux qui ont vocation à être parties prenantes d’une solution.
Journaliste : Vous demandez un ultimatum humanitaire ?
LE PRESIDENT : Oui, l’ultimatum humanitaire c’est d’exiger que la population qui est aujourd’hui menacée, prise en otage, puisse sortir d’Alep et qu’un couloir humanitaire puisse être ouvert. Et dans les quelques heures qui viennent, si les efforts ne sont pas faits, je l’ai dit, les régimes qui soutiennent Bachar EL-ASSAD prendront la responsabilité de cette situation extrêmement grave pour les populations.
On ne peut pas laisser des femmes, des hommes, des enfants être soumis à des bombardements, enrôlés de force, menacés pour leur sécurité et traités d’une manière aussi indigne. Il y a un moment où il faut répondre de ses actes. On me dit « il faut parler à la Russie ». Je parle sans cesse à la Russie. La Russie prend des engagements qu’elle ne tient pas, alors maintenant il est temps qu’on arrive à cette trêve et à cette action humanitaire absolument nécessaire.
Journaliste : Sur la Grèce, êtes-vous solidaire de l’Allemagne qui a mis son veto à l’allègement de la dette ?
LE PRESIDENT : Je suis solidaire des décisions qui sont prises en Eurogroupe. L’Eurogroupe a décidé d’alléger la dette grecque -pas encore suffisamment- je soutiens les positions de l’Eurogroupe, et il ne peut pas être question de demander encore des efforts supplémentaires à la Grèce ou de l’empêcher de prendre un certain nombre de décisions souveraines qui respectent les engagements qui avaient été pris, ici-même à Bruxelles, pour trouver une solution pour l’avenir de la Grèce.
Je suis pour que la Grèce soit traitée dignement, reste dans la zone euro, et qu’on parvienne enfin au règlement de la dette grecque parce que c’est la condition, pour la Grèce et pour l’Europe, de la stabilité. Merci.
 fin du copié/collé

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* suite de notre éditorial :
Comme par ailleurs nous relevons dans les médias que l'évacuation d'Alep a commencé aujourd'hui même et qu'elle se déroule depuis ce matin sous la supervision de la Russie , la démarche du Président François Hollande et le témoignage du maire rebelle d'Alep au Conseil Européen n'auront plus à mon avis que valeur symbolique  de position politique .

D'autant qu'en lisant   un article que vous retrouverez en revue de presse, intitulé " Evacuation à Alep : l'Onu salue les militaires russes" nous apprenons que "  ...les représentants  Russes ont confirmé que la Russie   poursuivrait la supervision de l'évacuation, que ce serait une évacuation rapide, sans bureaucratie ni ingérence et sans risque pour les personnes évacuées » 

En effet dans l'article il est relaté  que  Jan Egeland, conseiller de l'Onu pour les affaires humanitaires en Syrie  a indiqué notamment  lors d’un point de presse à Geneve : ... « Aujourd'hui, la Russie nous a informés en détail du déroulement de l'évacuation. Ils (les représentants russes) ont confirmé que la Russie poursuivrait la supervision de l'évacuation, que ce serait une évacuation rapide, sans bureaucratie ni ingérence et sans risque pour les personnes évacuées ».
Ce conseiller a aussi  indiqué que du personnel et des véhicules de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) étaient sur place à Alep-Est aux côtés du Comité international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge pour faire sortir les malades, les blessés, les civils et les rebelles, et   dans ce même article nous lisons que l e Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit a confirmé que l'armée russe ainsi que les représentants de la Croix-Rouge accompagnaient les ambulances  transportant les combattants qui quittent la ville d'Alep. Composée de 25 véhicules et 12 ambulances, la première colonne a permis à environ 1 500 personnes, essentiellement des membres des familles des rebelles et des blessés, de quitter la ville, a déclaré une source au sein du Croissant-Rouge."

* fin des citations.

- complément d'information sur la situation en Syrie et à Alep ,  hors Conseil européen

La perte d'Alep représente un revers cuisant pour la rébellion, qui avait conquis la partie orientale d'Alep  en 2012. Pour le régime légal Syrien , cette victoire, rendue possible grâce au soutien de la Russie, est le plus important succès du pouvoir  de Bachar al-Assad depuis le début de la guerre en 2011.
Par ailleurs  Sputniknews.com ce jour même indique  que Bachar al-Assad  a salué  la libération d'Alep et que plus tôt dans la journée plus d'un milliers de civils ont été évacués..
Plusieurs médias occidentaux on aussitôt repris ces informations avec leurs accusation habituelles contre le régime syrien et leurs alliés dont il n'apporte aucune preuve , nous les avons donc  écartés de notre Revue de Presse ci-dessous dans laquelle ne figurent que les liens conduisant à des articles sûrs et crédibles.
Déclaration du Président  Syrien Bachar  al-Assad : 
Le président a assuré que ce qui se passe aujourd'hui appartient à l'Histoire, que tout citoyen syrien est en train d'écrire.

* Voici quelques extraits de la déclaration du Président Bachar al-Assad que nous avons relevé dans l'article de Sputnik :
- copié/collé :
 Extraits :
.....
" Le président syrien Bachar el-Assad a déclaré que la libération d’Alep entrera dans l’histoire comme un événement majeur qui a marqué une nouvelle aire.

« Alep transforme le temps en l'histoire. (…) Nous disons avant Jésus-Christ et après Jésus-Christ. (…) Je suppose qu'on fera de même au sujet de la libération d'Alep, on dira : avant la libération d'Alep et après la libération d'Alep », a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son service de presse.

« Les Aleppins avec leur résistance, l'armée syrienne avec sa virilité, son courage et son sacrifice et chaque citoyen syrien qui s'est dressé du côté d'Alep, du côté de sa partie » ont écrit cette Histoire, a souligné M. Assad.

En savoir plus: https://fr.sputniknews.com/international/201612151029193648-alep-syrie-assad-message/

REVUE DE PRESSE : 

Assad: la libération d'Alep marquera un «avant» et un «après» dans l ...

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Il y a 25 minutes - Assad: la libération d'Alep marquera un «avant» et un «après» dans l'histoire ...International ... el-Assad a déclaré que la libération d'Alep entrera dans l'histoire ... et son sacrifice et chaque citoyen syrien qui s'est dressé du côté d'Alep, ... Plus tôt dans la journée, plus d'un millier de civils ont été évacués ..

.Lire aussi:

Alep libérée: «C'est une nouvelle vie qui commence pour nous»

https://fr.sputniknews.com/international/201612151029193371-syrie-alep-liberation/

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Les terroristes chassés de tous les quartiers d'Alep - Sputnik France

https://fr.sputniknews.com/international/201612151029190592-terroristes-alep/

Il y a 3 heures - Les terroristes ont été chassés de tous les quartiers d'Alep.

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https://fr.sputniknews.com/international/201612151029183884-evacuation-alep-est-d...

Il y a 9 heures - L'évacuation des combattants d'Alep-Est ... International ... l'évacuation de 5 000 combattants et membres de leurs familles a commencé ...


Syrie: Assad revendique la «libération» d'Alep - Monde - 24heures.ch

www.24heures.ch/.../Assad-revendique-la-liberation-d-Alep/.../201...
Il y a 59 minutes
Assad revendique la «libération» d'Alep ... a lancé Bachar el-Assad dans une courte vidéo postée sur le ...


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