09 octobre 2016

Syrie : la Russie oppose son veto au Projet de résolution de la France - le contre-projet Russe aussi rejeté (8 octobre 2016 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Conseil de sécurité de l’Onu du 8 Octobre 2016 n’a pas fait avancer des solutions de paix en Syrie, la situation à Alep ne bougera pas,  les divergences des Occidentaux et des Russes sur le dossier Syrien n’ont abouti  qu’a un rejet  du projet de résolution présenté par la France, mais aussi du  contre-projet Russe.

Samedi à l'Onu le  texte français a recueilli    l'adhésion de 11 des 15 pays membres du Conseil de Sécurité(  le  Vénézuela, comme la Russie, a voté contre,  la Chine et l'Angola se sont abstenus), mais  s'est vu opposer  le veto de la Russie ,  tandis qu'un texte concurrent déposé par Moscou a  échoué à obtenir le minimum de neuf voix favorables nécessaires. 

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Le Jeudi 6 octobre :Pour éclairer ce dossier remontons au 6 octobre, date à laquelle Monsieur Jean-Marc Ayrault, ministre français des affaires Etrangères se rendait à Moscou , dans un climat de tensions, pour  rencontrer son homologue russe Monsieur Sergueï Levrov,  pour défendre le projet de résolution que la France comptait présenter au Conseil de Sécurité de l’Onu le 8 octobre.

Les négociations n’avaient pas aboutie à une position commune ;   même si sur quelques points les deux pays se rencontraient,   et  à l’issue des négociations le 6 Octobre lors de la conférence de presse  de   Sergueï Lavrov ministres russe des affaires étrangère et de son homologue français  Jean-Marc Hérault, le ministre russe déclarait que la Russie  étudiait l’initiative française mais avait l’intention de proposer ses propres amendements. ( voir la vidéo de la conférence de presse  plus bas en « revue de presse »

 Le vendredi  7 octobre Moscou avait critiqué la résolution proposée par la France sur la Syrie, en  expliquant que cette dernière se basait sur plusieurs propositions inacceptables pour Moscou et visait à provoquer un veto russe.

Interrogé par la presse sur l’éventuel usage par Moscou de son droit de véto Vitali Tchourkine , ambassadeur de Russie à l’ONU avait répondu : «  «Je ne vois tout simplement pas comment nous pourrions laisser cette résolution passer …. «Je crois sincèrement que la proposition française ne vise pas à faire des progrès et à sortir de l'impasse, elle ne vise pas à apporter une aide à Staffan De Mistura, mais à provoquer le veto russe» …. 

Par ailleurs  le vice-ministre russe des Affaires étrangères Guenadi Gatilov  a déclaré :   «  Pour nous. Il politise inutilement l'ensemble de la sphère humanitaire et vise uniquement à mettre une pression supplémentaire sur le gouvernement syrien et, par conséquent, sur la Russie»

Précédemment, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov avait exprimé l'espoir que Paris prendrait en compte les amendements apportés par la Russie à son projet de résolution, ajoutant que dans le cas contraire, le Conseil de sécurité des Nations unies ne serait, en l'état, pas en mesure de contribuer au règlement de la crise syrienne.

Par la suite, le  samedi  8 octobre 2016 , lors de la Réunion du Conseil de Sécurité  Jean-Marc Ayrault, ministre  français des Affaires étrangères et du Développement international  retraçait   dans un long discours, la situation d’Alep , tout en rappelant   qu’il avait déjà demandé  il y a quinze jours, devant ce conseil un cessez-le-feu immédiat et que depuis, selon lui, le régime syrien a confirmé avec une brutalité inouïe son objectif qui,  toujours selon le ministre français,  n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme, « cet objectif  c’est la capitulation d’Alep » objectait-il, en citant …« Daraya, Hama, Alep, chaque fois la tactique du régime syrien est la même : des bombardements indiscriminés, une destruction méthodique des infrastructures civiles, pour infliger le maximum de souffrance aux populations – dernièrement, l’approvisionnement en eau potable à Alep ! -, le ciblage systématique des hôpitaux et des personnels de santé. Chaque fois, les soutiens de Damas apportent un appui décisif à cette stratégie qui ne vise qu’un seul but : obtenir la reddition des combattants et l’exode des civils, dans des opérations qui engagent un cycle potentiellement dévastateur d’épuration ethnique » ….

 En poursuivant son discours Jean-Marc Ayrault dressait un réquisitoire   contre  le régime   et ses soutiens, lesquels selon lui  .. « prétendent agir au nom de la lutte contre le terrorisme  ». .. en accusant :  «  C’est une imposture que je dénonce avec la plus grande force. Bachar Al Assad ne combat pas le terrorisme », il l’alimente. Depuis le début de ce conflit, il cible d’abord l’opposition modérée, parce qu’elle incarne le seul espoir de retrouver un jour une Syrie unie et pacifiée. Il organise un tête-à-tête morbide entre lui, d’un côté ,  Daech et Al Qaeda, de l’autre, ses alliés objectifs qu’il épargne délibérément » …

 Après avoir développé longuement divers arguments,   tout à la fin de son discours  Jean Marc Ayrault concluait    « …Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est d’abord le sort d’Alep et de sa population. Mais c’est plus encore l’espoir de mettre enfin un terme à un conflit dont nous payons tous, tous, les conséquences catastrophiques. Face à un enjeu d’une telle gravité, faire obstacle à l’adoption de cette résolution, ce serait laisser à Bachar Al-Assad la possibilité de tuer encore davantage. Ce serait surtout un cadeau insensé aux terroristes. Mon vœu le plus cher est que ce conseil ne fasse pas ce cadeau. Je vous remercie. » Vous retrouverez plus bas ce discours dans son intégralité en Revue de presse)


Un discours  assez maladroit et violent  à mon avis  qui s’apparentait beaucoup plus à un réquisitoire impitoyable que l’on aurait pu prononcer devant un Tribunal international …  qu’à  une démonstration diplomatique de recherche et de défense de la paix, dans ce sens qu’il accable Bachar Al Hassad et ses soutiens en dénaturant l’objectif et  la lutte effective que le régime syrien et ses alliés mènent  sans relâche contre Daesch et les mouvements terroristes,   et d’autre part  fait ressortir que Bachar Al Assad cible d’abord l’opposition modérée.

Il ressort implicitement aussi de ce discours que  la France  soutient toujours ce qu’elle nomme l’opposition modérée … on aimerait plus d’explications à ce sujet dans le discours, mais en fait d’après des écrits médiatiques on croit s’avoir qu’il s’agirait  de l'ex Front dAl Nostra ' devenu " Fateh al-Cham "  que l’on sait toujours proche  d’Al Quaeda.

Peut-être  que Jean-Marc Ayrault a cru frapper les esprits en se montrant très agressif envers  Bachar AL Assad, ses soutiens et ses alliés, c’est une maladresse, s’il avait pris plus de hauteur diplomatique en plaidant habilement  pour la paix ,  l'arrêt des bombardements immédiats  et la reprise de négociations en présence  de tous les acteurs du conflit,   sans porter des accusations aussi graves contre Bachar Al- Assad et ses alliés, peut-être   aurait-il pu recueillir une  adhésion au projet de résolution française qu'il défendait.

Mais finalement Samedi à l'Onu le  texte français a recueilli    l'adhésion de 11 des 15 pays membres du Conseil de Sécurité (  le  Vénézuela, comme la Russie, a voté contre,  la Chine et l'Angola se sont abstenus), mais  s'est vu opposer  le veto de la Russie ,  tandis qu'un texte concurrent déposé par Moscou a  échoué à obtenir le minimum de neuf voix favorables nécessaires. 

  
C’est donc un échec diplomatique pour la France , le discours était comme une déclaration de guerre alors qu’il aurait fallu développer  des arguments  purement diplomatiques  plus adroits et moins violents..

Notre conclusion  : non seulement Monsieur Ayrault n’est pas une foudre de guerre sauf en paroles,  mais encore il n’est pas un bon diplomate, dans ce dossier il a tout raté  aussi bien dans ses négociations  à Moscou qu'à New York devant le Conseil de sécurité 

REVUE DE PRESSE :

6 Octobre 2016   -  Conférence presse entre Monsieur Sergueï Lavrov et Jean-Marc Ayrault
Vidéo :

 Diffusé en direct le 6 oct. 2016
Le 6 octobre, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, et son homologue français tiennent une conférence à l’issue de leur rencontre dans la capitale russe.
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8 octobre 2016 –
Conseil de Sécurité des Nations Unies : Discours de Jean-Marc Ayrault (08.10.2016)
Face à l’horreur insoutenable du martyre d’Alep, le Conseil de sécurité est à nouveau placé devant la responsabilité que lui a confiée la communauté internationale. Garantir la paix. Assurer la sécurité internationale. Protéger les populations civiles.

Nous avons entendu hier l’Envoyé spécial des Nations Unies, Staffan de Mistura. Sa description sonne comme un cri d’alarme : si cela continue, nous aurons assisté, d’ici la fin de l’année, à la destruction d’Alep. Le message que Staffan de Mistura adresse au Conseil de Sécurité est un message sans ambiguïté. Si nous n’agissons pas, cette ville ne sera bientôt plus qu’un champ de ruines et restera dans l’histoire comme une ville et ses habitants abandonnés à leurs bourreaux.
Il y a quinze jours déjà, devant ce Conseil, je demandais au nom de la France un cessez-le-feu immédiat. Depuis, après un accord mort-né, le régime syrien a confirmé avec une brutalité inouïe son objectif. Cet objectif n’a rien à voir avec la lutte contre le terrorisme. Cet objectif c’est la capitulation d’Alep.

Daraya, Hama, Alep, chaque fois la tactique du régime syrien est la même : des bombardements indiscriminés, une destruction méthodique des infrastructures civiles, pour infliger le maximum de souffrance aux populations – dernièrement, l’approvisionnement en eau potable à Alep ! -, le ciblage systématique des hôpitaux et des personnels de santé. Chaque fois, les soutiens de Damas apportent un appui décisif à cette stratégie qui ne vise qu’un seul but : obtenir la reddition des combattants et l’exode des civils, dans des opérations qui engagent un cycle potentiellement dévastateur d’épuration ethnique.

Comment collectivement pouvons-nous le tolérer ? Le Secrétaire général des Nations unies a parlé de crimes de guerre. Nous avons tous en mémoire Guernica, Srebrenica, Grozny. Ce qui se déroule sous nos yeux à Alep est la sinistre répétition de ces tragédies. Si elle ne se ressaisit pas, la communauté internationale en partagera la responsabilité.

Le régime et ses soutiens prétendent agir au nom de la lutte contre le terrorisme. C’est une imposture que je dénonce avec la plus grande force. Bachar Al Assad ne combat pas le terrorisme, il l’alimente. Depuis le début de ce conflit, il cible d’abord l’opposition modérée, parce qu’elle incarne le seul espoir de retrouver un jour une Syrie unie et pacifiée. Il organise un tête-à-tête morbide entre lui, d’un côté ; Daech et Al Qaeda, de l’autre, ses alliés objectifs qu’il épargne délibérément.

La France a payé le prix du terrorisme. Elle ne peut accepter que ce combat essentiel, qui doit tous nous rassembler, soit ainsi dévoyé. Dévoyé par des actions punitives qui ne font que renforcer, au bout du compte, ceux qu’elles prétendent éliminer. Car détruire des hôpitaux, affamer des civils, massacrer des femmes et des enfants, conduire le siège des villes, comme au Moyen-Age, ne font que précipiter la radicalisation et nourrir le terrorisme. Il faut donc mettre un coup d’arrêt à ce cycle infernal. Il y a urgence.

Aujourd’hui, face à l’horreur, le Conseil de sécurité doit prendre une décision simple et évidente : exiger une action immédiate pour sauver Alep ; exiger la fin de tous les bombardements par le régime et ses alliés ; exiger que l’aide humanitaire arrive, sans entrave et sans condition, à une population qui en a désespérément besoin. C’est ce qu’appelle la situation à Alep.

Et, c’est ce que la France, avec la majorité des membres de ce Conseil, n’a cessé de promouvoir. Il y a une semaine, nous avons présenté, avec l’Espagne, un projet de résolution. Un projet simple qui répond à cette urgence.

Que dit ce texte ? Il réaffirme l’évidence : le caractère inacceptable de la répression aveugle que conduit le régime syrien contre son propre peuple. Il rappelle l’ensemble des décisions prises par notre Conseil depuis le début de cette crise. Il énumère les conditions d’une paix juste et durable, cette solution politique dont nous avons de longue date défini les contours. Il exprime enfin une volonté d’unité autour de cet objectif qui nous rassemble : la lutte contre le terrorisme.

Ce projet pose aussi des exigences claires et précises : l’arrêt immédiat des bombardements et des vols militaires sur Alep ; l’accès de l’aide humanitaire ; le respect de la trêve, garanti par un mécanisme de vérification efficace, dont les modalités sont ouvertes ; l’arrêt de toute forme de soutien ou de collaboration avec les groupes terroristes désignés par le Conseil de sécurité ; et la reprise du processus politique.

Certains voudraient poser des préalables à l’arrêt des bombardements, notamment la localisation précise des groupes terroristes et leur séparation. C’est une supercherie car c’est irréalisable tant que se poursuivent les bombardements. C’est une évidence. Par ailleurs, écraser une ville sous les bombes, massacrer les populations civiles, c’est faire le lit du terrorisme et non pas le combattre. Je le répète : la véritable urgence, c’est donc l’arrêt des bombardements, le seul préalable qui vaille car il conditionne tout le reste.

Ce projet de résolution, nous l’avons patiemment négocié, de bonne foi, avec la volonté de réunir la communauté internationale autour d’un objectif simple. Les préoccupations légitimes des uns et des autres ont été prises en compte. Et c’est avec le cœur ouvert et la main tendue que je me suis personnellement efforcé de créer, ces derniers jours, ces dernières heures, les conditions du consensus, en toute sincérité et sans arrière-pensée. Animé de l’unique volonté de favoriser le retour de la paix en Syrie, de faire cesser le martyre d’un peuple, de promouvoir une solution au drame que vivent des millions de réfugiés et déplacés. J’ai le sentiment que la grande majorité des membres de ce Conseil comprend et approuve cette démarche.

L’adoption de cette résolution peut redonner à la population d’Alep, au peuple syrien, à nous tous une lueur d’espoir. L’espoir de sortir de la spirale de la violence, l’espoir d’une nouvelle dynamique politique reposant sur la reprise sans tarder des négociations en vue d’une transition, dont le Conseil de sécurité a défini les contours, à l’unanimité, il y a un peu moins d’un an.

Si au contraire notre projet, malgré un large soutien, est refusé, que nous restera-t-il ? Il y aura plus de morts, plus de réfugiés, plus de déplacés. Mais, il ne faudra pas renoncer, ni renoncer, ni se résigner. Il reviendra à chacun d’en tirer les conséquences et de prendre des décisions graves, mais nécessaires. Pour que les auteurs des crimes de guerre ne restent pas impunis. Pour que les responsabilités de l’usage d’armes chimiques soient identifiées et sanctionnées. Pour que ceux qui se rendent complices d’un régime, à bout de force, en assument les conséquences. Pour que tous ceux qui refusent de se résigner se rassemblent et agissent.

Monsieur le Président,

En 2011, un peuple se soulevait pacifiquement contre l’oppression. Depuis cinq ans, en dépit d’une répression sauvage, ce peuple n’abandonne pas. Ce peuple, recru d’épreuves et de souffrances, ne le laissons pas avoir pour seule alternative inhumaine un bourreau ou le terrorisme abject de Daech ou de Nosra.

J’appelle chaque membre de ce Conseil à assumer ses responsabilités : sauver la population d’Alep, se rassembler pour la paix, adresser au régime syrien le message qu’il aurait dû entendre depuis si longtemps.

Ce qui est en jeu aujourd’hui, c’est d’abord le sort d’Alep et de sa population. Mais c’est plus encore l’espoir de mettre enfin un terme à un conflit dont nous payons tous, tous, les conséquences catastrophiques. Face à un enjeu d’une telle gravité, faire obstacle à l’adoption de cette résolution, ce serait laisser à Bachar Al-Assad la possibilité de tuer encore davantage. Ce serait surtout un cadeau insensé aux terroristes. Mon vœu le plus cher est que ce conseil ne fasse pas ce cadeau. Je vous remercie. »

* Suite de la Revue de Presse  : 

Syrie-La Russie oppose son veto au projet de résolution français

Zonebourse.com - ‎il y a 54 minutes‎
La Russie a opposé son veto, samedi à l'Onu, au projet de résolution d'inspiration française réclamant l'arrêt des bombardements et l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne à Alep, tandis qu'un texte concurrent déposé par Moscou a échoué à ...

La Russie oppose son veto à la résolution française sur Alep à l'ONU

FRANCE 24-il y a 7 heures
Moscou a rejeté, samedi 8 octobre à l'ONU, le projet de résolution ... par leConseil de sécurité samedi, cette fois à neuf voix contre quinze.



Syrie: la Russie met son veto au texte de la France à l'ONU

i tele-il y a 7 heures
Syrie: la Russie met son veto au texte de la France à l'ONU ... bombardements sur Alep, le Conseil de sécurité de l'ONU a rejeté samedi un projet de résolution ...
Image issue d'un article pour la recherche "Conseil de sécurité de l'ONU résolution française rejeté  alep syrie" (source : El Moudjahid)

Deux résolutions sur la Syrie discutées à l'ONU : Le retour de la ...

El Moudjahid-il y a 9 heures
Le Conseil de sécurité de l'ONU examinait hier deux textes visant à instaurer un cessez-le-feu à Alep. ... Les deux résolutions étaient défendues, l'une par la Francequi ... L'ambassadeur britannique ,Matthew Rycroft, a rejeté ce texte, ... l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura sur un cessez-le-feu à Alep à ...

08 octobre 2016

Voir ou revoir le Journal de bord n° 446 de Jean-Marie Le Pen ( vidéo publiée le 6 octobre 2016 )

Éditorial de lucienne magalie pons


 Vidéo du Journal de bord n°446 de Jean-Marie Le Pen, présenté par Marie d'Herbais de Thun



Sujets traités pendant ce Journal :

-      -   Déclarations du pape sur la "théorie du genre" 

-    -   Hongrie : Viktor Orban veut amender la constitution dans l’esprit du référendum,  avant de fermer définitivement les frontières
-    -  Le Pentagone aurait dépensé 540 millions de dollars afin de faire financer la fabrication de fausses vidéos d’Al-Qaïda
-    -  Plus de 11.000 migrantS ont été débarqués cette semaine en Italie … A quoi joue le gouvernement italien ?
-     -    Alstom : La commande de TGV par l’Etat qui circuleront à vitesse réduite
-     -   Départements -  Caisse de fonds sociaux : pratiquement à sec
-     -  Elections – nouvelles règles – parrainages  en lignes   - publication des noms - , etc..
-     -  Appel au rassemblement des patriotes
-     -  Tribunal de Grande Instance de Nanterre – procès contre l’exclusion de JMLP du FN - 
-     -  Lectures de Jean-Marie Le Pen

-     -  Déjeuner politique à Grimaud en Mai 2017
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Source et références :
Jean-Marie Le PenJean-Marie Le Pen
Ajoutée le 6 oct. 2016
Retrouvez toute l'actualité politique de Jean-Marie Le Pen sur son site: http://www.jeanmarielepen.com


06 octobre 2016

Par Manuel de Diéguez : "Les Mythes sacrés et la politique" ( 6 octobre 2016 )

Éditorial de lucienne magalie pons

Nouveau sur le site de :  

                                                      



Les mythes sacrés et la politique 


1 - A la recherche d'un regard de l'extérieur sur les dieux 

En 1981, M. Jean d'Ormesson a publié un ouvrage dont le titre, Dieu, sa vie, son œuvre s'est révélé un thermomètre de la raison de l'époque. Car, d'un côté, le niveau cérébral de l'Eglise catholique à la française n'était déjà plus suffisant pour susciter des réactions indignées, qu'on puisse comparer Dieu à un écrivain talentueux. Mais de l'autre, la cervelle de l'humanité de ce temps-là n'était encore ni suffisamment prospective pour s'interroger sur le statut de l'intelligence humaine, ni suffisamment armée pour observer de l'extérieur le fonctionnement du cerveau simiohumain au stade actuel de son évolution, car la notion même d'extériorité de l'observateur était encore titubante et pour ainsi dire dans les limbes.

Aussi personne n'était-il en mesure de se demander à partir de quelle extériorité Jean d'Ormesson s'était donné un observatoire qui lui permettait de capturer dans le champ de son télescope l'extériorité de type chrétien. Et pourtant, il s'agissait d'une étape cruciale dans l'histoire de la postérité du XVIIIe siècle, puisqu'on se trouvait déjà loin de Voltaire: jamais l'auteur de Candide, au reste déiste, n'aurait songé à regarder de l'extérieur son célèbre "horloger" de l'univers.

Mais, en 1981, la question commençait de se poser de savoir pourquoi, avant le siècle de Platon, aucun philosophe, aucun apprenti anthropologue, aucun théologien, aucun mystique n'avait songé à conquérir un observatoire des géniteurs assyro-mésopotamiens du cosmos. Le monde gréco-latin se racontait les exploits et les frasques de Zeus. On savait par cœur ce que ce Céleste avait accompli sur la terre, mais ni Platon, ni Aristote, ni aucun historien de l'époque n'était capable de décrire Zeus, Athéna, Poséidon en tant que représentants masqués du genre humain, tandis qu'avec le christianisme, il était devenu évident que le Dieu nouveau se trouvait condamné à tracer sur la terre le même sillon que sa créature et à s'embourber dans le lacis inextricable des contingences. Que fait d'autre le chrétien, sinon de se diluer dans une transcendance détachée de tout lien - c'est ce que signifie le mot absolutus - puis de se colleter avec les heures et les labours.

2 - Dieu, ce miroir de l'homme

Il devenait évident que l'homme ne pouvait apprendre à se connaître sans se regarder dans les miroirs respectifs de Jahvé, d'Allah et du Dieu des chrétiens. Il n'était plus possible de douter que si un Dieu unique avait pu rassembler ses trois prototypes, leurs théologies respectives demeuraient radicalement incompatibles entre elles.

Il fallait donc se demander pourquoi il existe pour le moins trois dieux ambitieux, chacun pour leur part, de rafler la mise;  il fallait donc, dis-je, se demander pourquoi l'humanité se place sous la protection, le joug et le sceptre de trois dieux différents. Il fallait, enfin, forger une anthropologie capable d'expliquer pourquoi telle portion du genre humain a besoin de tel Zeus et telle autre portion de telle autre réplique de Jupiter.

En vérité, Jean d'Ormesson ne savait pas que son ouvrage de 1981 conduisait une anthropologie politique en marche à observer le mythe de la Trinité du dehors. Car l'homme latin a besoin de placer les affaires du monde sous le commandement de deux timoniers responsables de tout le temporel - un Père et un Fils assis à l'établi de la politique - tandis que l'Orient orthodoxe se fonde sur une théologie du Saint Esprit en mesure de placer les gestionnaires susdits sous son contrôle souverain.

3 - Un Dieu hollywoodien 

Mais voici que l'anthropologie critique rejoint toute l'anthropologie contemporaine, car le Dieu protestant répond aux besoins d'une humanité désireuse de se placer sous le commandement d'une divinité désormais attachée à élire ses serviteurs et à leur accorder le privilège d'une grâce exclusive et suréminente, celle des annonciateurs du règne de sa vérité et de sa justice. C'est ce type d'élite politique de pasteurs des peuples et des nations qui arme aujourd'hui l'empire américain et ce sont ses ramifications fondatrices et pourtant collatérales qu'incarnent le Pentagone et l'OTAN. C'est dans cet esprit qu'un type nouveau d'empereur du monde a débarqué sur la scène, un empereur propriétaire de l'esprit divin, un empereur dont le sacerdoce se confond avec sa politique de conquête.

Mais il y a plus: un dieu hollywoodien est appelé à faire descendre la bande dessinée dans la géopolitique. Le héros hollywoodien est un personnage dont la légende se nourrit d'exploits surhumains, mais s'il est capable d'arrêter un train d'une seule main, il ne faut pas s'y tromper - cet exploit se répercute sur le mythe de la toute-puissance de l'empire américain et il en est une représentation saisissante, fascinatoire et qui se veut invincible.

Certes, l'histoire de la création du monde en sept jours est la première bande dessinée de l'humanité moderne. Mais le mythe hollywoodien en figure l'achèvement, puisque Mme Hillary Clinton et M. Obama se proclament l'un et l'autre les chefs de la seule nation salvatrice, celle dont les apanages proclament ouvertement qu'il appartient aux autres nations de se soumettre à leurs prérogatives, puisque la nouvelle Providence, donc la nouvelle prévoyance, appartient à la forme suprême de la divinité et au peuple des élus de naissance.

4 - Trois dieux en apprentissage 

On voit que le titre de Jean d'Ormesson attend des décrypteurs d'un type nouveau. Peu importe que Cervantès n'ait pas compris quelle serait la postérité de Don Quichotte, peu importe que Shakespeare n'ait pas compris la postérité d'Hamlet, du roi Lear ou de Macbeth, car l'anthropologie critique regarde de l'extérieur une espèce qui se place sous le type d'autorité qui répond à ses besoins. Pour comprendre la construction dans l'imaginaire à laquelle se livre une espèce onirique par définition, il faut observer comment les dieux font parler leurs créatures et leur mettent entre les mains le joug et le sceptre qui répondront à leurs besoins.

Il manquait à la panoplie des Célestes du monde moderne une divinité dont le flambeau suprême serait la soumission inconditionnelle de ses fidèles à son omnipotence et à sa miséricorde, il fallait le Dieu que Muhammad a mis dans la bouche de l'ange Gabriel. Entre le Dieu du Coran et le Dieu des élus souverains, le monde moderne est appelé à un nouvel apprentissage, celui d'un regard rationnel de l'humanité sur elle-même et sur ses dieux.

Du coup, la conquête d'un regard sur le Dieu unique des juifs, des chrétiens et des musulmans passe par l'examen des maladresses et des naïvetés de leur apprentissage de l'histoire et de la politique. On n'imagine rien de plus obtus et de plus stupide que le Déluge. Du reste, son inventeur s'en est repenti - c'était la méthode punitive la plus myope et la plus inefficace qu'on pût imaginer. Car le mythe de Noé et la pléthore de ses descendants allaient démontrer que les humains retomberaient dans les vices congénitaux censés détectés tout subitement et avec un grand retard par une prétendue sagesse divine désespérément en quête de ses repères. Puis, quoi de plus sot que de faire rôtir éternellement sous la terre des créatures mal construites dès le départ et dont les rôtissoires posthumes reconnaîtraient l'impossibilité d'en jamais changer la nature.

5 - L'éducation des dieux 

L'apprentissage du métier de divinité unique raconte l'histoire des tâtonnements de la justice humaine des origines à nos jours. Mais les trois dieux uniques ont vieilli sous le harnais. L'homme s'est révélé de plus en plus l'éducateur de ses géniteurs. Du coup, les vieillards du cosmos sont devenus tellement aveugles et durs d'oreille qu'ils ont pris des siècles de retard sur l'humanité pensante. Voyez la longue résistance que le Mathusalem chrétien du cosmos a opposée aux audacieux qui prétendaient abolir la peine de mort, tellement il est contradictoire de se donner un dieu des tueurs et, dans le même temps, de condamner Caïn tueur de son frère.

Car un Sarkozy reconnaît que le modèle d'intégration républicain a échoué et qu'il faut tenter d'assimiler les adeptes du Coran. Mais quel sera le degré de réflexion qu'il faudra acquérir pour mériter "l'assimilation" ?  Faudra-t-il placer la barre tellement haut que le concept "d'assimilation" aurait un contenu digne des progrès de la connaissance actuelle d'une espèce viscéralement onirique, digne d'une connaissance de l'anthropomorphisme sacré, digne d'une connaissance anthropologique des cosmologies mythiques?

Car les dieux du polythéisme se soustrayaient déjà à leurs représentations corporelles. On pouvait dresser des statues d'Auguste, de Jules César ou de la Louve romaine nourricière de Remus et de Romulus. Mais les dieux échappaient à leurs représentations physiques: les sculpteurs des immortels produisaient des "signa", c'est-à-dire des signes de leur transcendance et ces signes renvoyaient à des symboles qu'on appelait également des "simulacres". Le verbe exister appliqué à une divinité renvoyait à des personnages dotés d'un corps impérissable et censé rendre resplendissante une chair immortelle. Le monde païen nourrissait déjà le rêve animal de l'immortalité des corps triomphants dans l'éternité de leurs organes.

C'est désormais la France qu'il faut accuser d'irrationalisme. D'un côté, la loi de 1905 déclare que la laïcité ne reconnaît, donc ne légitime, aucune religion et que leur absurdité interdit aux descendants du XVIIIe siècle d'en valider les dogmes et la doctrine. De l'autre, on entend le Président de la République manquer de courage intellectuel au point de déclarer que la laïcité n'est pas opposée aux religions. On peut dire ce que l'on veut, mais on ne saurait ignorer la signification de ce que l'on dit. Depuis 1905, la France laïque n'a progressé en rien dans la connaissance anthropologique de l'onirisme humain et dans la connaissance de l'anthropomorphisme des mythes sacrés. Elle paie sa paresse intellectuelle, philosophique et scientifique d'un reniement de toute l'histoire de la pensée européenne depuis le XVIIIe siècle.

C'est dire que le nouvel obscurantisme n'est autre que celui d'une laïcité frileuse et qui prend le relais de la peur religieuse.

Quel signe et quel symbole est-il à lui-même et aux yeux du monde, le dieu de Hollywood et de la bande dessinée! Ce dieu-là change ses vassaux européens en otages du traité de Lisbonne, ce dieu-là éternise la présence de cinq cents de ses bases militaires au cœur d'une Europe asservie. Rien de moins socratique qu'une civilisation de la glorification posthume des corps, rien de moins étranger à la pensée qu'une civilisation du transport des squelettes dans l'éternité.

Le 6 octobre 2016


Le sauvetage d'Alstom par le Gouvernement donne lieu à des critiques dont certaines très caustiques

Éditorial de lucienne magalie pons

Nous avons publié hier un Editorial consacré au dossier Alstom assorti d'une Revue de presse dont certains articles étaient particulièrement pimentés  contre la décision du Gouvernement, aujourd'hui nous reprenons ci-dessous en Revue de Presse un sélection d'articles  caustiques,   de source du site "Les Echos.fr".

Il est vrai que la solution trouvée par l'Etat pour sauver le site Alstom de Belfort qui consiste à commander directement 15 TGV pour les faire rouler sur des lignes inter-cités à vitesse réduite est particulièrement  saugrenue et n'a pas manqué d'inspirer des critiques justifiées de la part de politiques de l'opposition,  d'éditorialistes , observateurs  et  journalistes polémistes.

Certain éditos ou articles que  nous reproduisons ci-dessous en liens de source "Les Echos.fr" porte des titres très éloquents notamment  l'édito de Jean-Marc Vittori  intitulé "Un sauvetage Ubuesque", ou encore   l'article de Nicolas Bouzou titré "Alstom, une bouffonnerie sur toute la ligne" ....

Enfin dans d'autres articles  il est écrit et commenté  en citant   Gérard Larcher  que   l'opposition dénonce cette opération de sauvetage comme "un rafistolage"  à court terme pré-électoral, et en citant le FN qu'il s'agit  "de bidouillages", ou encore en citant  Alshom Belfort, Sncf , que le gouvernement n'est pas cohérent.

A vous de choisir les critiques qui vous conviennent le mieux ! 

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5 Octobre 2016 : Contestation par Jean-Marie Le Pen de son éviction du FN devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre - Le jugement a été mis en délibéré au 17 Novembre 2016- Interview Marc-Olivier Fogiel/Jean Marie Le Pen -

Éditorial de lucienne magalie pons

Note : le document sonore de l’interview figurant sur le site officiel de Jean-Marie Le Pen n’étant pas techniquement transférable sur notre page, nous procédons en 2 temps :

·        * Titre 1/  pour accéder au document sonore, nous vous recommandons de vous rendre directement sur le site officiel de Jean-Marie Le Pen, dont lien  : 


Jean-Marie LE PEN - Site Officiel

www.jeanmarielepen.com/

Jea

·       *  Titre 2/  pour information nous reprenons les mentions et article figurant sur le site de RTL :

- Source :  Site RTL :

* copié/collé

PAR MARC-OLIVIER FOGIEL , CLARISSE MARTIN PUBLIÉ LE 05/10/2016 
À 19:17
Jean-Marie Le Pen est toujours présent, et ne désespère pas de réintégrer les rangs du parti 
frontiste qu'il a créé en 1972. Suspendu en mai 2015 pour des propos négationnistes 
tenus dans les colonnes du magazine antisémite Rivarol, il avait été exclu définitivement 
par le bureau exécutif trois mois plus tard. Ce mercredi 5 octobre, il contestait son éviction
 devant le tribunal de grande instance de Nanterre. 
Le jugement a été mis en délibéré au 17 novembre.

"J'ai été victime d'une injustice", soutient le "Menhir", "et quand on est victime d'une injustice, 
si on ne dit rien, on s'en rend complice", explique celui qui refuse d'abandonner la partie à 88 
ans. Pourtant, Jean-Marie Le Pen ne se reconnaît plus totalement dans le parti désormais 
dirigé par sa fille Marine Le Pen, déplorant sa dérive "à gauche". "Ça ne paraît pas forcément 
dans les discours", mais par exemple, l'avocat qui défendait les intérêts du FN devant le tribunal 
de Nanterre était "un avocat de gauche, se référant au tribunal de Nuremberg", cite-t-il en 
appui de ses propos, évoquant également des "nominations, des révocations, des purges" 
internes au parti pour étayer son accusation.
Jean-Marie Le Pen ne sait encore pas pour qui il votera en 2017
Si Jean-Marie Le Pen se dit prêt à retrouver sa fille pour l'élection présidentielle de 2017,
 "si c'est elle qui revient vers [lui]", le patriarche refuse cependant de retirer ses propos tenus
 dans Rivarol. "Qu'est-ce qu'il y a de raciste dans l'expression des chambres à gaz ?" 
interroge-t-il. "Ce n'est pas parce qu'on a été condamné par un tribunal qu'on est 
automatiquement coupable, Dieu merci. Sans ça, le pauvre Dreyfus n'aurait jamais été 
réhabilité". Mais de là à voter pour Marine Le Pen en 2017... son père entretient le mystère. 
Même si son association Cotélec finance une partie de la campagne présidentielle, 
le choix de Jean-Marie Le Pen n'est pas arrêté. Malgré tout, il lui adresse un message.
 "Un peu de bon sens, retour aux vraies valeurs et puis on se retrouvera tout naturellement",
 prophétise-t-il.





05 octobre 2016

Question écrite de Gilbert Collard au Ministre des affaires Etangères à propos des injures de Najat-Vallaud Belkacem au Pape

Éditorial de lucienne magalie pons


Vous avez lu ou entendu les réactions agressives et injurieuses  que la Ministre Française de l'Education Nationale a opposé aux propos justifiés du pape,  sur l'enseignement de la théorie du genre dans nos écoles,  en le visant personnellement..

Nous espérions que le Gouvernement Français présente ses excuses au Souverain pontife, mais cela ne semble pas le cas, c'est pourquoi  Gilbert Collard  a adressé une question écrite au Ministre des Affaires Etrangères,  indiquant qu'il  souhaiterait savoir si le Quai d’Orsay a d’ores et déjà présenté par la voie diplomatique ses excuses à l’ Etat du Vatican ; ainsi qu’au Pape François 1er. 

Voici ci-dessous en copié/collé la question écrite de Monsieur Gilbert Collard qui a été reprise sur son site le 5 octobre 2016 : 

"  Question écrite n°  40-00053

M. Gilbert Collard attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur les suites à donner aux déclarations fracassantes, inopportunes et erronées, publiquement exprimées par la ministre de l’éducation nationale.

En effet, Madame Najat Vallaud Belkacem a violemment agressé le Souverain pontife en qualifiant la parole du pape de « légère et infondée » . La présente question n’est pas destinée à polémiquer sur la théorie dite du « gender » , dont l’enseignement a été effectivement imposé dans les nouveaux manuels scolaires . Le problème qui se pose désormais est de nature diplomatique : en effet, pour le Quai d’Orsay, le Souverain pontife est avant tout le Chef d’un État , le Vatican, qui vient d’être gravement insulté par une ministre de la République française . En d’autres temps, cette Ministre aurait été révoquée sur le champ ; mais elle est bizarrement restée en poste .
Dans ces conditions, M. Gilbert Collard souhaiterait savoir si le Quai d’Orsay a d’ores et déjà présenté par la voie diplomatique ses excuses à l’ Etat du Vatican ; ainsi qu’au Pape François 1er. N’oublions pas en effet que le Pape est le premier à avoir choisi ce prénom, par amour de notre beau pays.



Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...