13 janvier 2015

" LE COMBAT DE LA RAISON " par Manuel de Diéguez

Éditorial de lucienne magalie pons

Nouveau sur le site de:

 

LE COMBAT DE LA RAISON
I - Les métamorphoses de Dieu

 

1 - Les aventures du verbe comprendre
2 - La raison solitaire
3 - Qu'est-ce que la logique ?

4 - Dieu, masque de l'homme
5 - Pour une anthropologie réellement scientifique

 

Mes vœux pour 2015

Puissent, en cette année 2015, les vrais historiens de l'Europe raconter l'infamie et la honte d'un continent placé sous le joug de l'étranger.

Puissent, en cette année 2015, les vrais historiens de l'Europe perpétuer la mémoire du blocus auquel de petits Napoléon de la démocratie tentèrent de soumettre la Russie de Tolstoï et de Dostoïevski . 

Puissent, en cette année 2015, les vrais historiens de l'Europe appeler au secours un Bolivar du Vieux Monde, puissent les peuples vassalisés sous le joug du mythe de la Liberté délivrer leur nation des cinq cents bases militaires américaines qui, depuis trois quarts de siècle, y promènent leurs képis. 

Puissent, en cette année 2015, les dirigeants d'une République titubante retrouver l'usage naturel d'une langue claire, fluide et d'une démarche assurée, puissent, en cette année 2015, les mots qui hoquettent et clopinent d'un bêlement au suivant retrouver leur ancienne vigueur et redonner au pays l'allure des peuples qui vont leur chemin sous leur propre bannière
.
Ce 9 janvier je commence un exposé de dix textes brefs et que je voudrais utiles à la reconstruction de la pensée rationnelle sans laquelle la France courra au naufrage de ses voix.

 
1 - Les aventures du verbe comprendre

Il y a quinze jours, je rappelais la difficulté qu'éprouvent les paléontologues à retrouver les sentiers par lesquels un bimane prédestiné à quitter la zoologie et à devenir volubile a tenté de se mettre en apprentissage d'un regard de l'extérieur sur lui-même; et j'avais remarqué qu'à l'origine du langage, les dieux avaient paru remplir cet office à la satisfaction générale, mais que, dès le Ve siècle avant notre ère, les Athéniens avaient commencé de prendre leurs Célestes à revers et s'étaient attelés, dans un premier éclat de rire de leur raison, à la tâche d'observer les Immortels cachés dans leur dos, ce qui présentait un grand avantage politique pour les deux parties; car les Olympes étaient en charge de rendre la justice, ce qui permettait aux simianthropes de l'époque de découvrir l'impossibilité dont souffre l'humanité de récompenser équitablement et de punir à bon escient. Car sitôt que les dieux quittent leur royaume pour officier dans les prétoires solennels des cités, ils se rendent ridicules et cruels. Aujourd'hui encore, nos trois dieux uniques en sont réduits à la sauvagerie de leurs châtiments et au grotesque dans la distribution de leurs vaines gâteries aux ossatures immortalisées de leurs créatures.

Puis l'homme moderne a tenté de se regarder de plus loin et il a chaussé les lunettes de ses sciences dites expérimentales. Mais, du coup, il a découvert, atterré, que les significations du monde précèdent les constats censés les vérifier et que l'expérience coutumière demeurerait sans voix si vous la priviez des paramètres qui éclairent les faits d'avance. 

Du coup, toute science descriptive commence par se donner des yeux et des oreilles ; ce qui rend anachronique son décryptage antérieur de l'intelligibilité du monde. Mais alors, l'autorité raffermie qu'elle revendique et qui la rend prospective se fonde sur une distanciation intellectuelle régénérée. Faut-il en flairer l'odeur le nez au vent? Nenni. Une science ne se révèle heuristique que si elle demeure ambitieuse de surplomber le décryptage à ras de terre qu'elle a vocation de réfuter. Mais comment rendre compréhensibles les déchiffrages successifs d'une discipline qualifiée d'expérimentale si l'expérience attend ses décodeurs sur des hauteurs sans cesse nouvelles? Quel sera l'objet réel de l'expérience s'il faut connaître d'avance la semence inconnue qui fécondera le champ. On ne réfute jamais qu'une myopie, mais une myopie ne se révèle qu'à retardement. 

C'est donc que l'espèce de raison mise à "l'épreuve des faits", comme on dit, donc en usage à telle ou telle époque de la lente évolution cérébrale de la bête, cette raison, dis-je, perdra le titre d'expérimentale et de scientifique quand nous aurons commis le sacrilège promotionnel d'inaugurer une compréhensibilité plus en altitude que la précédente; et celle- ci sera en rupture de ban avec les présupposés de la connaissance jusqu'alors abusivement qualifiée d'objective. Seul le recul d'une problématique déjà en marche, donc préjudicielle se révèlera fécondatrice, donc profanatrice d'un verbe comprendre en gésine perpétuelle de nos blasphèmes ascensionnels.

2 - La raison solitaire

C'est ainsi qu'en 1905 la raison publique de la France est devenue officiellement laïque. Du coup, la raison religieuse d'autrefois a quitté en tapinois la place qu'elle occupait à son aise et depuis des siècles pour se trouver reléguée et mise à l'étroit sans plus attendre dans la vie privée des citoyens. Mais la vérité partagée que chaque époque qualifie de hautement rationnelle est toujours un personnage sottement collectif, donc unanimement irréfléchi, ce qui contraint la vérité à se blottir dans des minorités stigmatisées par le plus grand nombre. Du coup, notre histoire fait l'expérience de la disqualification subite des majorités de l'ignorance dont notre logique courante portait les armes . Du jour au lendemain, un orage sera expliqué par les lois savantes de la météorologie et non plus par la colère d'une divinité.

Comment progresserons-nous à changer de tête d'un siècle à l'autre? Existera-t-il une science de la succession de nos métamorphoses cérébrales? Les apanages de la dernière arrivée de nos vérités peineront à prendre le relais des prérogatives de nos dieux morts ; et la nouvelle discipline de la vérité tout juste entrée en service sera difficile à mettre sur pied dans toutes les têtes, parce que nous sommes cérébralisés selon tel ou tel modèle. Notre pensée religieuse protégeait nos carcasses à titre posthume, tandis que notre raison laïque est tragiquement déserteuse de nos ossements. Il nous faudra donc prendre sur nos épaules la solitude du Dieu qui nous déchargeait de notre déréliction dans le cosmos.

3 - Qu'est-ce que la logique ?

Mais puisque les faits muets qui défilent sans relâche sur l'écran de nos expériences n'échappent décidément à leur ratatinement dans l'éphémère qu'à la faveur d'une mise en perspective iconoclaste de leurs paramètres pseudo explicatifs, il nous faudra nous procurer une instance méthodologique durable, que nous appellerons la théorie. Cet oracle sera chargé de rendre intelligible le savoir aphone que nos huissiers enregistreront au greffe non plus du tribunal de Zeus, mais de celui de la nature; alors seulement notre théorie circonscrira pour longtemps le champ d'investigation des prophéties de la matière, alors seulement nous ferons comparaître l'univers dans le prétoire d'une juridiction un peu moins capricieuse que celle de nos dieux. C'est ainsi que la longévité de nos preuves scientifiques s'est étendue d'Archimède à Einstein. Nous appellerons coordonnées les axes de nos vérifications, celles qui imposeront à nos expériences le sceau de leur signification. Il y faudra une lanterne que nous chargerons d'éclairer une masse de constats demeurés sans voix et qui ne commenceront de "parler raison" qu'à l'heure de leur comparution à l'audience de nos problématiques dûment autorisées à exercer leur judicature. 

Aussi, depuis Platon, la philosophie explicative est-elle une science des coordonnées qui donnent la parole à des maïeutiques de notre intelligence en devenir. Seule une logique inspirée par nos accoucheurs socratiques sera en mesure de tenir les rênes des faits et de les contraindre à nous avouer leur signification théorique. Nous appellerons dialectique le cocher qui conduira tout notre attelage à destination. L'art d'enchaîner nos propositions les unes aux autres sous le fouet d'une logique unificatrice et ascensionnelle change notre dialectique en une géométrie accusatoire, celle des connaissances que nous promouvons au rang de rationnelles sur nos échiquiers toujours en marche. 

4 - Dieu, masque de l'homme 

Mais sur quoi nos accusateurs font-ils porter leurs réquisitoires? Précisément sur la guerre qui règne entre nos présupposés d'hérétiques, qui seuls donnent leur sens scientifique à nos expérience, et les a priori orthodoxes de nos adversaires, qui leur ont été révélés, à les entendre, par la divinité qui pilote tous leurs jugements. Saint Paul prétendait que la loi divine se plaçait en amont du péché et qu'il ne nous restait qu'à définir le Bien et le Mal à l'écoute du ciel, puis à châtier les pécheurs en supplétifs d'une dogmatique, donc en auxiliaires placés en aval d'une réponse doctrinale. Mais Socrate lui répond, avec un demi-millénaire d'avance, que la mort de Zeus nous met en charge de la gestion de sa tête, de son âme et de son éthique, tellement le défunt ne saurait avoir emporté son savoir dans sa tombe. 

Du coup il nous faut mettre nos dieux sur le gril et les citer à la barre de notre tribunal. Car nous ne saurions à la fois jeter nos Olympes aux orties et ne pas occuper la place qu'ils auront laissée vacante. Quels étaient les présupposés qui élevaient nos Célestes au rang de législateurs chevronnés du cosmos, d'expérimentateurs légitimes de notre histoire, de vérificateurs patentés de nos vérités à nous? Voici que notre raison dérélictionnelle se demande comment nous l'avons construite, puis confiée à nos représentants dans le vide de l'immensité. 

Quelle est la subjectivité originelle d'une créature devenue rebelle à l'autorité et à la logique de ses dieux? L'Europe de notre temps illustre la première civilisation dont les mythes religieux se révèlent radicalement incompatibles avec les démonstrations et les connaissances de ses astronomes. En 1543, Copernic révélait que la terre tournait autour du soleil et que les anciens forgerons de l'infaillibilité de Zeus se trouvaient tous réfutés dans leurs écrits pour avoir soutenu mordicus la rotation en sens contraire du soleil. L'Eglise s'en est tellement affolée qu'elle a prétendu - et pendant plus d'un siècle - que les preuves matérielles et les témoignages oculaires d'une créature infirme demeuraient impuissants par nature à réfuter les textes censés avoir été dictés du haut du ciel, donc seuls incontestables, puisque racontés par la divinité en personne à ses scribes assermentés.

Mais, du coup, le fondement psychobiologique des croyances religieuses s'est révélé indépendant des récits fantastiques qui les allèguent. Puis la découverte de l'infini n'a nullement ruiné la crédibilité des narrations sacrées dans les esprits: au contraire les croyants en ont aussitôt conclu que leur foi se trouvait pleinement confirmée et même plus sûrement cautionnée par la réfutation récente de l'autorité de leurs textes pourtant garantis jusqu'alors par leur ancienneté, de sorte que, depuis le XVIIIe siècle, les chrétiens, les juifs et les musulmans ne croient plus au géocentrisme sans s'expliquer en rien de l'effondrement de leurs cosmologies mythiques sous les coups de boutoir de la science. 

Puis, au début du XXe siècle, l'univers mesurable en longueur, largeur et profondeur que les hommes et les animaux se partageaient depuis les origines a fait naufrage à son tour, de sorte que le temps d'Euclide ou d'Archimède est subitement devenu une forme de la matière soustraite aux instruments des arpenteurs, tandis que le cosmos des atomes multipliait par quatre milliards la distance qui nous sépare de l'étoile la plus proche - elle se cache à quatre années-lumière de notre astéroïde. Enfin, l'évolutionnisme a définitivement chassé Adam et Eve de l'Eden, mais sans jamais jeter à bas les cosmologies mythiques de nos ancêtres. C'est donc que la subjectivité du sacré semi-animal n'est en rien tributaire ni de la physique mathématique, ni des axiomes de la géométrie d'Euclide, ni des lois d'Archimède, ni de la logique d'Aristote. 

5 - Pour une anthropologie réellement scientifique 

Du coup, l'Europe du XXIe siècle se trouve chargée d'une mission cognitive sans exemple en aucun temps, celle de découvrir les racines de la panique qui s'empare du simianthrope sitôt qu'il se sent menacé de se trouver à l'abandon dans le cosmos et cela, précisément à l'exemple d'une divinité jugée rassurante, puisque sa solitude à elle était si peu tragique et si légère à peser sur ses seules épaules qu'elle paraissait nous délivrer du poids de la nôtre. C'est dire que la mutation politique et intellectuelle de la planète actuelle coïncide avec une plongée abyssale dans la connaissance de l'animalité spécifique, donc de type cérébral, non seulement de la bête volubile, mais des divinités qui la dédoublent et lui donnent la réplique dans le vide de l'immensité et de l'éternité. 

De toutes façons, un animal onirique de naissance et qui n'a quitté la zoologie que pour s'entretenir de siècle en siècle et le plus sérieusement du monde avec des personnages aussi imaginaires que fantastiques - et qu'il traite en souverains fabuleux de son histoire, mais qu'il finit par reconnaître pour n'avoir jamais existé ailleurs que dans sa conque osseuse - un tel animal, dis-je, s'ouvre à une spéléologie du titanesque cérébral entièrement inédite; et une anthropologie prétendument scientifique, mais qui ignore l'hallucination mentale de la bête demeure aussi éloignée d'une anthropologie qualifiable de scientifique que l'alchimie du Moyen-Age demeurait étrangère à la chimie de Lavoisier.

Mais n'est-il pas étrange que la quatorzième ou la quinzième année de nos six derniers siècles aient illustré un tournant décisif de notre histoire? En 1415, la bataille d'Azincourt a mis en évidence et rendu irréfutable une scission sans remède entre l'Europe et l'Angleterre, et cette scission entre les îles et la terre ferme retrouve de nos jours toute son actualité politique. Puis, en 1515, la bataille de Marignan a fait débarquer le canon dans le progrès continu de la technique de nos massacres à la guerre. Puis, en 1610, l'assassinat d'Henri IV a démontré que nos cosmologies mythique répondent aux diverses psycho physiologies de nos peuples et de nos nations et que l'Europe latine conservera le catholicisme des magiciens de l'autel, tandis que toute l'Europe du Nord persévèrera dans un rationalisme protestant aux rituels quelque peu désensorcelés. Puis, en 1715, la mort tardive de Louis XIV a coïncidé avec un nouvel essor d'un Siècle des Lumières, qui avait commencé du temps de Bossuet. Puis, en 1815, le retour inopiné des Bourbons allait conduire en quelques soubresauts le monde entier au triomphe du régime démocratique Puis, en 1914, l'Europe a franchi le premier pas vers sa sortie irréversible de la géopolitique. Enfin, en 2015, l'épicentre de la planète a définitivement basculé du côté de l'Asie et l'Europe n'a plus le choix que d'entrer dans la planète de demain ou à se coller en vassale aux chausses d'une Amérique condamnée au déclin. 

Décidément, c'est dans le prétoire du "connais-toi" socratique que la raison simiohumaine accède à la dignité des accoucheurs du tragique; car la pensée rationnelle brandit désormais sur nos têtes le fouet de nos futures élévations mentales; et nous découvrons, dans l'ahurissement, que nous étions des animaux cachés sous les effigies de nos sorciers du cosmos. La philosophie est devenue un Zeus dont les éclairs nous brûlent les doigts. Voici que le mythe de la Liberté enchaîne ses valets à son verbiage. Quel est ce personnage et sur les planches de quel théâtre s'avance-t-il? Son sceptre et sa dégaine sont-ils dignes du décodage d'une espèce larguée dans le néant ou seulement un déguisement de notre politique, un déguisement de notre justice, un déguisement de tueurs masqués par leurs dieux? 

C'est ce que nous verrons la semaine prochaine.

Le 9 janvier 2015


 

12 janvier 2015

Renaud Capuçon, Michel Dalberto: Fauré, Berceuse Op. 16

Éditorial de lucienne magalie pons




Liberté d'expression et blasphème, un amalgame à éviter en droit français !

Éditorial de lucienne magalie pons

 Depuis ces derniers jours nous devons  aux tragiques attentats terroristes contre Charlie Hebdo et la supérette casher de Vincennes , qui ont couté la vie à 17 personnes et fait de nombreux blessés, de voir et d'entendre plusieurs personnalités politiques  et personnalités civiles importantes, invités  par les médias  télévision , radio,  et presse à débattre sur la liberté d'expression , les religions, la laïcité  et toutes les questions liées aux drames qui ont endeuillés la France , notamment sur la marche républicaine qui s'est déroulée hier dans la capitale et dans toutes les villes de France.

Pour limiter notre propos à l'un des sujets fréquemment évoqué au cours de ces débats à savoir la liberté d'expression, il semblerait d'après des affirmations de certaines personnes politiques  que j'ai entendues,  en suivant notamment des émissions télévisées,  que dans l'esprit de certains élus notamment,  nous avons droit au blasphème , vous pouvez vérifier ce que j'avance en vous reportant aux différents sites des chaînes de télévisions ou radios.

 Or c'est c'est trop vite dit et c'est se tromper  ou être ignorant de la part d'un élu , ce que je ne peux croire, ou vouloir tromper l'auditoire que d'affirmer au cours d'un débat  que énous avons droit au blasphème".

Dire que nous avons droit au blasphème est une interprétation très large et inexacte, en effet ce qui est exact est tout différend en droit français, il s'agit non pas de l'instauration d'un droit, mais  de la suppression du droit Français,   de la notion de blasphème, qui  à l'origine remonte à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, tant qu'il n'y a ni abus ni trouble à l'ordre public. 

Cependant il faut noter que la notion de blasphème a été réinstaurée  dans le droit Français sous la Restauration, puis de nouveau abrogée dans les année 1830.

Finalement, la   notion de blasphème a été supprimée définitivement du droit français par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse, néanmoins la « provocation aux crimes et délits » reste sanctionnée (art. 23), de même que l'apologie de crimes contre l'Humanité ou l'incitation à la haine ou à la violence en raison de la religion (art. 24), ou la diffamation contre un groupe religieux (art. 32).

Cependant il faut noter que le rattachement de l'Alsace et la Moselle en 1918 a réintroduit la notion de blasphème dans le droit français, via l'incorporation de l'article 166 du code pénal Allemand,  il faut souligner aussi qu'en  Alsace-Moselle, il n’y a pas de séparation entre l’Église et l’État, et que les articles  166 et 167 du code pénal local  d'Alsace-Moselle punissent le blasphème,et l'entrave à l'exercice des cultes , de 3 ans d'emprisonnement au maximum.

Ces articles toujours en vigueur,  ont fait débat récemment lorsqu'ils ont encore été utilisés à l'encontre de militants d'Act Up Paris,  et là encore  soulignons  que le   ministère de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire a confirmé, le 1er juin 2006  que ces articles étaient maintenus et toujours applicables en Alsace et en Moselle;

(Pour certains de nos lecteurs qui souhaiteraient se renseigner sur l'association Act-Up  et ses actions , nous leur suggérons de se rendre sur le site 

Act Up-Paris — Wikipédia fr.wikipedia.org/wiki/Act_Up-Paris)

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Par ailleurs,  il faut aussi souligner qu'une proposition de loi  visant à interdire la  banalisation du blasphème  religieux par voie de caricature , n° 2993,  a été déposée à l'Assemblée Nationale  le 20 mars 2006  par le député Eric Raoult, cette proposition a été renvoyée à la commission des lois constitutionnelles de la législation et de l'administration générale de la République.

Cette proposition n'a jamais été débattue.

Il n'est pas dans notre propos de faire un long exposé sur  les  particularités des  lois contre le blasphème qui subsistent encore dans certains pays d'Europe mais il faut savoir que l'Allemagne, le Danemark, l'Italie, l'Irlande   ont conservé  des anciennes lois   contre le blasphème( ndlr :  dont on dit qu'elles ne sont pas appliquées .. ce qui ne veut pas dire qu'elle ne le seront pas un jour ou l'autre ..), toutefois  les anciennes lois contre le blasphème qui existent en Grèce sont appliquéees en Grèce orthodoxe. lorsqu'il trouble l'ordre public ou incite à la haine.

Quand à l'Assemblée parlementaire européenne elle considère, nous résumons, que le  blasphème, en tant qu’insulte à une religion, ne devrait pas être érigé en infraction pénale,  et qu'il convient de  distinguer les questions relevant de la conscience morale et celles relevant de la légalité , pour plus amples développements voir §

Blasphème, insultes à caractère religieux et discours de ...

assembly.coe.int/mainf.asp?Link=/documents/adoptedtext/.../frec1805...
Recommandation 1805 (2007)1
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suite de notre Éditorial..

Les variables législatives  concernant la notion de blasphème d'un pays européen à l'autre (nous n'avons cité que certains pays européens pour ne pas nous lancer dans un fleuve ) montrent bien que la question du blasphème  est extrêmement importante et précise  en droit , et qu'elle ne peut  ne peut s’interpréter  sur un plateau sans contradicteur  en  soliloquant dans un monologue sans  que "nous avons le droit au blasphème;

En droit Français rappelons-le la notion de blasphème a été supprimée , la question qui se pose de nos jours c'est de mesurer  l'abus, le trouble à l'ordre public et les graves conséquences  qu'un blaphème peut provoquer.

Il n'est pas question ici d'engager une polémique , simplement de faire ressortir que la liberté d'expression,   selon moi, est un droit  que nous devons défendre avec une rigueur et une conscience  responsable ,   qui s'imposent  d'elle-mêmes dans son expression orale ou écrite, et   en nous gardant de faire un amalgame entre la pratique d'un droit  citoyen , et le blasphème qui n'est pas le symbole comme certains élus voudrait le faire entendre  de la liberté d'expression  française, mais la pratique d'une certaine liberté admise  dont chacun doit se fixer les limites pour ne pas blesser ses concitoyens dans leurs croyances religieuses ou politiques.


La marche Républicaine du Dimanche 11 janvier 2015 à Paris - Une journée historique, mémorable , politique et de prostestation contre le terrorisme _ ( note, revue de presse, quelq photos et vidéos)

Éditorial de lucienne magalie pons

En hommage aux victimes, contre le terrorisme et pour la liberté d'expression des millions de personnes ont défilé hier Dimanche dans les villes de la capitale et de province.

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PARIS :

*Une vue d'ensemble  aérienne prise hier à 17 h de la marche républicaine à Paris :

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Le matin à Paris dès 9  h 30,  le Président de la République avait reçu au Palais de l'Elysée Monsieur Haïm Korsia Grand rabbin de France, Monsieur Roger Cukierman le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), et Monsieur Joël Mergui  président du Consistoire central israélite de France en présence du premier ministre Manuel Valls,   de Bernard Cazeneuve  ministre de l’Intérieur,  et de Christine Taubira  la ministre de la Justice.

Photos publiées  sur le site de l’Élysée avec la mention ": Réception des représentants de la communauté juive de France

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* Suite de notre éditorial : 



Rappelons qu’avant  même d’être reçu dimanche par François Hollande,  Roger Cukierman,  président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), avait  évoqué une "situation de guerre"  ce qui dénote la  très grande émotion ressentie par le juifs de France terrifiés, horrifiés et inquiets,  et   particulièrement endeuillés au cours de l’attaque de la supérette casher de Vincennes au cours de laquelle Amély Coulibaly a tué 4 otages juifs, le lendemain du carnage commis  par les frères Kouachi contre Charlie Hebdo, soit  au total 17  victimes tuées,  et de nombreux blessés dont certains  en situation de  processus vital engagé.



A l’issue de cette rencontre dimanche  avec François Hollande  à l’Elysée, le  Président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), Roger Cukierman, a annoncé que les écoles juives et les synagogues seraient protégées "si nécessaire" par l'armée : .. "Il nous a été dit que toutes les écoles, toutes les synagogues seraient protégées, si nécessaire, au-delà de la police, par l'armée", a-t-il déclaré sur le perron du palais présidentiel. »


Les médias rapportent que le  Président du  Crif s’est élevé contre les réseaux sociaux :  "Il est intolérable que sur les réseaux sociaux, il y ait eu un hashtag disant je suis Kouachi, cet assassin, et que ce "hashtag ait eu 18.000 tweets".  …   "C'est de l'apologie de meurtre et ça relève du pénal", a-t-il  martelé en  estimant que les réseaux sociaux doivent apprendre "à ne pas contribuer à la haine".



Mais encore il a précisé : …"Il faut aussi travailler sur les réseaux,  ( notes des rédactions : télévisés),  satellites qui diffusent la haine des juifs sur des réseaux arabes, il faut aussi que les prisons cessent d'être des lieux de formation de jihadistes"

Les médias  rapportent aussi qu’à l’issue de son entretien avec François Hollande, interrogé sur les propos du Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, qui avait estimé qu'Israël était le "foyer" des Juifs de France,  Roger Cukierman a déclaré  que le   Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) … respecte la décision des Juifs qui partent en Israël mais juge qu'il faut combattre en France les ennemis du judaïsme, a déclaré son président, Roger Cukierman, à l'issue d'un entretien avec François Hollande : "Ceux qui prennent la décision de partir vers Israël, nous ne pouvons que respecter leur décision mais nous estimons que nous devons combattre en France contre tous les ennemis du judaïsme", a-t-il dit notamment.,



On apprenait aussi que François Hollande se rendrait  à la Grande synagogue de Paris, après la manifestation républicaine, pour un hommage aux victimes.


Dès le matin le ton était donné,  on comprenait que la journée d’unité nationale de  Dimanche serait  donc aussi  en  plus d’un hommage unanime rendu  aux  17 victimes  tuées, dans les attentas contre   de Charlie Hebdo  et  la supérette casher de Vincennes , mais de plus  une journée consacrée à la  dénonciation  des  crimes antisémites et anti juifs,  et par la suite dans le déroulement médiatique  de la journée de Dimanche, nous avons entendu la très large place qui a été accordée  a cet aspect particulier du terrorisme dont la France est endeuillée, par les présentateurs et leurs invités qui relataient et commentaient depuis l’aube  ,  en se relayant   en continu , le déroulement de la journée ( ndlr : et   jusque qu’à maintenant),  sur les chaînes de télévision et dans les radios, et  de même sur les reportages en live et en continu  publiés sur les  sites internet  des grands quotidiens.


Un peu après 13 h, les médias rapportaient que François Hollande  s’était adressé à ses ministres  en déclarant notamment : .. "Paris est aujourd'hui la capitale du monde" …. "Le pays tout entier va se lever vers ce qu'il a de meilleur"…


Après avoir reçu les dignitaires religieux  et les  représentants  associatifs des juifs de France,  le Président  de la République a commencé à accueillir  en fin de matinée à L’Élysée  les très nombreux Chefs d’Etat,  Chefs  de gouvernement, et personnalités importantes  venus des pays étrangers pour rendre hommage  aux victimes des attentats et participer ensuite à la Marche Républicaine avec François Hollande et les autorités politiques Françaises, ministres, élus, que nous avons pu voir par la suite l’après midi dans la rue et sur les écrans au cours du déroulement de la Marche républicaine d’unité nationale.


Vers 14 h 30  les médias commentaient les arrivées  successives   à l’Elysée  en citant  celles notamment du   premier ministre Britannique   David Cameron, de la  chancelière Allemande Angela Merkel,  du premier ministre Israélien Benjamin Netanyahu, du premier ministre Turc Ahmet Davitoglu, du chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy, du ministre russe des affaires étrangères Sergueï Lavrov, du président malien Ibrahim Boubacar Keita,  et  des dirigeants européens  dont le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, et  de nombreux autres dirigeants et  personnalités étrangers.


Le Président de la République  les accueillait,  et les journalistes indiquaient  qu’ une collation  les attendaient, avant qu’ils  ne se rendent dans des cars et des véhicule  à la marche républicaine contre le terrorisme, soit plus d’une cinquantaine  une cinquantaine de responsables étrangers, constataient les journalistes.



Entre temps, depuis plus de trois heures avant le début de la  marche républicaine qui devait en principe  se mettre en mouvement  à 15 h  00, des milliers de personnes avaient déjà commencé à se rassembler dimanche à Paris, sur la place de la République qui était noire de monde, de même  dans les rues adjacentes,  et Place de la Nation,   en hommage aux 17 victimes tuées dans les attentats contre Charlie Hebdo et  la supérette casher de Vincennes,  et on pouvait lire sur les nombreuses pancarte : « Je Suis Charlie », « Brandissez vos stylos », « Liberté, égalité, dessinez, écrivez », «Je suis Charlie, juif, policier», «Liberté, égalité, dessinez, écrivez», «Je suis musulman mais pas terroriste»...,  et bien d’autres inscriptions que vous retrouverez  plus en revue de presse dans les articles et vidéos qui y figurent.


 Vers 14 h 15  les familles des victimes de Charlie Hebdo avec leurs proches arrivaient à la marche contre le terrorisme à Paris.


                                       ooOoo


Peu après avoir été reçus à l’Élysée, la cinquantaine de chefs d’État et de gouvernement  internationaux ont commencé à monter dans des  autocars et des véhicules  pour rejoindre  ensuite le parcours de la  marche républicaine, à la hauteur du « chemin vert », le cortège qui avait  démarré à proximité  de  L’Elysée  était escorté et protégé par d’importantes forces de sécurité pendant tout le parcours.

A leur arrivée, le président François Hollande et les  nombreux chefs d’État et de gouvernement, personnalités et dignitaires   ont pris place sur le Boulevard Voltaire protégés à l’avant, à l’arrière et sur les côtés par des cordons importants de forces de sécurité
  

photo
Le chef de l'Etat  notamment entouré en première ligne  du président malien Ibrahim Boubacar Keita et des  dirigeants européens,  Angela Merkel,  David Cameron,  Mariano Rajoy, l'italien Matteo Renzi, et le  président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, cette photo sur la droite est incomplète , il se trouvait aussi en première ligne le Président Ukrainien Porochenko et d'autres personnalités,  en deuxième ligne on aperçoit  l'ancien Président de la République Nicolas Sarkozy, le Premier Ministre Manuel Valls, des membres du Gouvernements, des élus, et à l'arrière des personnalités politiques et civiles importantes.

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* suite de notre éditorial :



Avant d’amorcer leur défilé ils sont restés immobiles mitraillés par les cameramen et les photographes, puis ils ont commencé  à marcher sur le Boulevard Voltaire,   en faisant quelques pauses pour arriver  quelques 15  minutes plus tard  sur la Place Léon Blum ( ex- « place Voltaire » )  à hauteur de la Mairie du XI° arrondissement.


Vers 14 h 45 le   défilé des responsables étrangers participant à la marche contre le terrorisme à Paris s'est achevé,  mais  le président français François Hollande  est resté  sur place pour saluer les familles des 17 morts et de la vingtaine de blessés victimes des attaques jihadistes.


Pour ce qui concerne  ces  quelques  minutes au cours desquelles le Président de la République s’est approché des familles des victimes et même des particuliers, en  échangeant avec eux  soit des accolades, soit des poignées de mains,   vous retrouverez toutes ces scènes émouvantes dans les  nombreux articles,   vidéos et photos  qui figurent sur les sites internet des chaines de télévisions et sur les sites internet des grand quotidiens.


Ce n’est que quand le Président , son cortège s’est  de la Place Léon Blum  que les manifestants ont pu commencer à démarrer très loin derrière, depuis la Place  de la Place de la République où il étaient immobilisé depuis le matin, . et leur cortège alors  s’est dirigé  vers la Nation .


(Tout est commenté sur leurs parcours, plus bas   dans les articles figurant  plus bas en Revue de Presse) 




Après avoir quitté  la marche républicaine,  François Hollande s’est rendu  à Livry-Gargan  en Seine-Saint-Denis au domicile des proches d’Ahmed Merabet , le  policier tué lors de l’attaque contre Charlie Hebdo. 


La famille  Merabet, composée  de  la maman de la victime, de son frère et ses trois sœurs, de sa compagne et sa belle-sœur a accueilli le Président et les ministres  avec dignité.



Le président est resté une quarantaine de minutes», a indiqué  le député socialiste Pascal Popelin, présent lors de cette visite, à laquelle participaient également le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, et le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone.


Lors de leur rencontre, François Hollande a indiqué aux proches de la victime qu’il souhaitait décerner à Ahmed Merabet la Légion d’honneur à titre posthume…. «Il les a également remerciés des déclarations qu’ils ont faites en conférence de presse samedi», a encore indiqué  le député socialiste  Pascal Popelin, en évoquant  «un moment d’intense émotion».

Rappelons que précédemment lors d’un point de presse  les proches d’Ahmed Merabet avaient  lancé un appel au calme, refusant les amalgames.



Le cortège du président de la République a quitté  ensuite la commune de Livry-Gargan en direction de Paris vers 17h15.


Par la suite François Hollande, le Premier Ministre, des membres du Gouvernement, des élus, et des personnalités  se sont retrouvés  à la Grande synagogue de Paris pour une cérémonie d'hommage à toutes les victimes des attentats.


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 * suite de notre éditorial


Les médias ont relaté   différentes déclarations que les  chefs d’états et dirigeants étrangers ont faites pour illustrer leur participation  à la  "marche républicaine" à l'invitation du président français François Hollande, en réaction aux attentats. Nous reprenons ci-dessous  ce que les médias en rapportent : 


Copié/collé :


-      - Le ministre américain de la Justice Eric Holder a déclaré dimanche qu'il n'y avait "pas d'information crédible" attestant qu'Al-Qaïda soit derrière les attentats de Paris.


"A ce stade, nous n'avons pas d'information crédible qui puisse nous permettre de déterminer quelle organisation est responsable" de ces attaques, a déclaré le ministre sur ABC depuis Paris, où il a participé à une réunion internationale contre le terrorisme. Il a jugé qu'Al-Qaïda au Yemen et l'Etat islamique "posaient clairement une menace aux Etats-Unis ainsi qu'à leurs alliés".


-      - David Cameron, a rappelé que la Grande-Bretagne faisait face à la même menace de "l'extrémisme fanatique" qui a frappé la France cette semaine : ….."Cette menace est présente depuis de nombreuses années et je pense qu'elle le sera pour encore beaucoup d'années", a-t-il déclaré.


-      - L'Europe va gagner le "défi contre le terrorisme" a déclaré le chef du gouvernement italien Matteo Renzi à des journalistes. "L'Europe est plus forte que la peur ... et nous sommes ici tous ensemble pour donner le message que l'Europe va gagner le défi contre le terrorisme".


-      - Le premier ministre  Benjamin Netanyahu a dit apprécier la «position très ferme» de Hollande et Valls contre le «nouvel antisémitisme» et le «terrorisme

/REVUE DE PRESSE

Le Monde - ‎Il y a 9 heures ‎
Des millions de manifestants. A 19 heures, selon le décompte du Monde, près de trois millions de personnes avaient défilé tout au long de la journée dans les villes de province. A Paris, même si aucun décompte officiel n'a été communiqué, ils étaient près ...
Le Figaro - ‎Il y a 9 heures ‎
Une marche historique: c'est la plus grande mobilisation jamais recensée en France. Au moins 3,7 millions de personnes se sont mobilisées dans le pays, affirme le ministère de l'Intérieur. À Paris, plus de 2 millions de manifestants se sont rassemblés.
Atlantico.fr - ‎Il y a 10 heures ‎
La marche organisée ce dimanche à Paris et dans des dizaines de ville a réuni au moins 3,7 millions de personnes, affirme le ministère de l'Intérieur. Mobilisation. Publié le 11 Janvier 2015. La marche républicaine est la plus grande mobilisation jamais .
TF1 - ‎Il y a 18 heures ‎
11 janvier 2015. Cette date rentrera dans l'histoire. Une cinquantaine de chefs d'Etat et de gouvernement se sont rassemblés ce dimanche dans la capitale pour une marche jamais vue avec des chiffres de mobilisation jamais atteints dans le pays. Selon le ...

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

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