L’évolution d'heure en heure du dossier Syrien est telle que nous estimons
nécessaire de faire le point depuis le début, en indiquant et résumant ci-dessous
quelques repères chronologiques, mais en nous limitant toutefois à l'essentiel.
Nous reprendrons demain nos analyses en fonction des évolutions de la machina infernalis, mise en mouvement par l'opposition syrienne , et accompagnée par les appels de trompettes et stratégies guerrières de plus en plus pressantes lancés par les des dirigeants de la Communauté Occidentale et ses lobbyings alliés internationaux.
Nous reprendrons demain nos analyses en fonction des évolutions de la machina infernalis, mise en mouvement par l'opposition syrienne , et accompagnée par les appels de trompettes et stratégies guerrières de plus en plus pressantes lancés par les des dirigeants de la Communauté Occidentale et ses lobbyings alliés internationaux.
Les repères :
21 Août : l’opposition syrienne accuse le Régime Syrien
d’avoir utilisé l’arme chimique et tué plus d’un millier de civils avec des gaz toxiques, une vidéo
dont l’origine reste inconnue circule sur le web, montrant des images effrayantes.
22 Août : Barak Obama réunissait ses conseillers à la
sécurité nationale pour étudier différentes options militaires pour
« punir » le Régime Syrien qu’il tient pour responsable d’un massacre
contre sa population syrienne.
Ce même 22 Août, le Président de la République Française François
Hollande s’entretenait au sujet de la situation en Syrie avec :
Publié le 22 Août 2013
Le Président s’est entretenu, le 22 août, avec M. Ban
Ki-moon, Secrétaire Général des Nations Unies.
Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu ce
dimanche 25 août avec M. Barack Obama, président des Etats-Unis d’Amérique, au
sujet de la situation en Syrie.
Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu le
dimanche 25 août avec M. David Cameron, premier Ministre du Royaume-Uni au
sujet de la situation en Syrie.
Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu avec Mme
Angela Merkel, chancelière de la République fédérale d’Allemagne, au sujet de
la situation en Syrie
Publié le 25 Août 2013
Le président de la République s’est entretenu dimanche
25 août avec M. Kevin Rudd, premier Ministre d’Australie, au sujet de la
situation en Syrie.
____________________/
Le 25 Août , Barack Obama réunissait
ses principaux conseillers à la sécurité
nationale pour passer en revue avec eux toutes les options possibles, y compris
militaires.
Les médias
rapportaient que parmi les différentes
options étudiées à Washington, une seule semblait avoir été
exclue d'office, celle qui consisterait à mettre des troupes au sol,( au moins
officiellement en soulignant que pour le
reste, les États-Unis pourraient décider de lancer des missiles depuis
leurs bateaux de guerre contre les installations militaires, afin d'empêcher le
gouvernement syrien de mener de
nouvelles attaques chimiques. Le scénario qui consisterait à fournir des armes
sophistiquées aux rebelles n'a pas retenue la faveur des responsables politiques,
par contre l’instauration d'une «zone d'exclusion aérienne» destinée à protéger
les régions rebelles aurait été
sérieusement examinée.
A la suite, l’ 'armée
américaine s'est déclarée prête à agir en Syrie si la Maison-Blanche l'ordonnait.
Chuck Hagel le secrétaire américain à la Défense a confirmé : .«Le président Obama a demandé au
département de la Défense de préparer des options pour toutes cironstances. »
Les médias
rapportaient aussi que les Etats -Unis ont décidé de renforcer leur présence
militaire navale en Méditerranée, en y envoyant un quatrième destroyer, armé de
missiles de croisière. Dans la région, la Grande-Bretagne a décidé de maintenir ses
sous-marins dans la région et leurs alliés se préparent aussi.
Laurent Fabius , Ministre des Affaires Étrangères, qui se
trouvait en visite en Cisjordanie et en Israël, pour,
selon la presse, relancer des négociations dans
le contexte du conflit endémique israélo-palestinien, après les accusations et condamnation directes
qu'il avait déjà prononcées depuis Mercredi
contre le Régime Syrien,
affirmait de son côté en évoquant
la question Syrienne qu'il n'avait «aucun doute» sur l'attaque à l'arme chimique
et sur la «responsabilité» du régime de Bachar al-Assad.
26 Août : Le Gouvernement Syrien confirmait dans un communiqué : "Le gouvernement
syrien et les Nations unies sont convenus de permettre à l'ONU d'enquêter sur
les accusations d'utilisation d'armes chimiques dans les faubourgs de
Damas"
27 Aout : Au
cour d’une Allocution à l’occasion de la Conférence des Ambassadeurs, le
Président de la République Française
François Hollande déclare que la
France était prête à
« punir » les responsables de l’attaque chimique, extrait :
…. »Le massacre chimique de Damas
ne peut rester sans réponse. La communauté internationale ne peut
rester sans réagir face à l’usage d’armes chimiques. La France est prête à
punir ceux qui ont pris la décision effroyable de gazer des innocents.Ces
derniers jours, j’ai multiplié les consultations avec nos alliés, notamment
américains et européens, comme avec nos partenaires arabes, pour envisager
toutes les options. Demain, je réunirai un Conseil de défense et le Parlement
sera informé de la situation dans les meilleurs délais. Par ailleurs,
j’ai décidé d’accroître notre soutien militaire à la Coalition Nationale
Syrienne, dans le respect de nos engagements européens. Ce n’est
qu’avec cette fermeté qu’une solution politique pourra un jour prévaloir en
Syrie. La responsabilité de la France, tel est le sens et l’honneur de
la politique étrangère que je conduis avec Laurent FABIUS depuis mon élection. »
…..
Toujours le 28 Août, le secrétaire général des Nations Unies,
Ban Ki-moon, appelait les membres du
Conseil de sécurité à s’unir pour la paix en Syrie. Un discours qui
intervenait alors que les Occidentaux accusaient
le régime Damas d‘être à l’origine de l’attaque chimique. ‘Il est
essentiel d‘établir les faits. C’est le but de la mission d’enquête des Nations
Unies, qui est actuellement sur place. Quelques jours après l’attaque, les
experts ont collecté des échantillons précieux et interrogé des victimes et des
témoins. Cette équipe a besoin de temps pour faire son travail. Donnez une
chance à la paix, donnez une chance à la diplomatie’‘, avait martelé
Monsieur Ban Ki-moon, lors de ce discours prononcé à La Haye où il se
trouvait en déplacement.
Les médias indiquaient que les enquêteurs des Nations
Unies avaient repris leurs
investigations dans la Ghouta orientale,
l’une des deux régions de la banlieue de Damas, qui aurait été la cible la
semaine dernière d’une attaque chimique particulièrement meurtrière en rappelant qu’ils s’étaient lundi dans l’autre zone visée, à Moadamiyat
al-Cham, où ils auraient collecté un certain nombre de preuves, selon l’ONU.
Le 28 Août : Les cinq membres permanents du Conseils de
sécurité de l’ONU ne parviennent pas à
trouver un accord sur une intervention militaire en Syrie
Toutefois le même jour
à Paris le Président de la République recevait
à l’Elysée le Chef de la coalition
nationale Syrienne de l’opposition Syrienne Amad Al-Assi
Al-Jarba, , à l’issue de leur entretien ils
donnaient un conférence de presse conjointe, le Président Français dans son intervention déclarait notamment …. « …..j’ai renouvelé le plein soutien de la
France à l’opposition qui est la seule représentante à nos yeux et d’ailleurs
aux yeux d’une grande partie de la communauté internationale du peuple syrien.
Je l’ai reçu dans un moment particulièrement tragique avec le massacre chimique
qui s’est produit le 21 août et qui appelle la réaction appropriée de la
communauté internationale. Et je lui ai dit, une nouvelle fois, que la France
apporterait toute son aide, son aide politique, son soutien, comme nous le
faisons depuis des mois, mais également son aide humanitaire, matérielle et que
nous utiliserons également l’appui que nous avons dans les pays du Golfe pour
qu’il y ait justement cette organisation…… »
Dans la première phase ci-dessus du 21 au
28 Août, on voit que Patrick Obama, François Hollande, David Cameron sont fermement décidés à « punir »
la Syrie, il est question d’attaques
imminentes sans attendre une
décision du Conseil de Sécurité de l’ONU , que les Etats-Unis en se fondant sur un rapport de
la CIA, d’après leur lecture et interprétation attribuent formellement au Régime Syrien
l’attaque chimique du 21 Août dernier, que la France se fondant sur les déclarations des
autorités américaines suit les mêmes intentions, des « messages
forts » sont adressés au Régime Syrien , comprenez des menaces
d’intervention imminente.
Entre temps on
apprenait que les dirigeants et responsables
de certains pays de la Communauté occidentale ne participeraient pas activement
à une intervention militaire contre la
Syrie, tout en condamnant l’usage des gaz toxiques et en soutenant politiquement les intentions d’une intervention militaire des États-Unis et de ses alliés contre le Régime Syrien, on commençait à comprendre que l’intervention militaire serait
constituée par les États-Unis,
l’Angleterre et la France auxquels viendraient
se joindre d’autre pays ennemis du Régime
Syrien à savoir certains Émirats arabes, la Turquie, et l’Australie .
Mercredi soir 28 Août encore , les États-Unis et ses alliés
qui avaient déjà avancés des préparatifs militaires se disaient prêts à
intervenir, sans avoir à attendre le résultats ou même la fin d’une enquête des
Inspecteurs de l’ONU qui se trouvaient sur place pour procéder à des prélèvements pour les faire analyser par un Commission
d’experts internationaux. Tout le monde
était suspendu à l’imminence d’une intervention
qui paraissait irrévocablement
décidée. Et dont le déclenchement pouvait intervenir d’un jour à l’autre.
Durant aussi toute cette première phase du 21 au 28 Août des réactions s’étaient déjà
élevées dans l’opposition , des députés
de droite , du centre, certains d’entres
eux commençaient à donner leur avis en formulant
des réserves ou des questions, certains autres plus catégoriques disaient « Non à la
Guerre » en protestant contre le
soutien de la France aux rebelles syriens
et en évoquant le risques de voir les fondamentalistes islamiste de l’opposition s’emparer du pouvoir en Syrie,
d’autres moins direct en soulignant qu’une
intervention militaire Française ne saurait avoir lieu qu’en présence d’une décision du Conseil de
Sécurité de l’Onu.
De même de l’Etranger,
des pays puissants comme la Russie, la Chine , s’élevaient pour condamner une intervention militaire,
notamment la Russie qui réclamaient des preuves et que le rapport de la CIA
soit examiné par des experts internationaux, l’Iran aussi de son côté qui s’élevait contre une attaque contre le Régime
Syrien et menaçaient de réagir, bref de
plus en plus le drame syrien prenaient
le redoutable aspect d’une poudrière prête à exploser qui enflammerait tout le moyen Orient, les
pays d’Afrique du Nord et dont on pouvait craindre le déclenchement d’un conflit régional et même mondial.
Toutefois le 28
Août soudainement le
Premier Ministre David Cameron, sous la pression du parti travailliste et de l’opinion publique défavorable, déclarait qu’il ne pouvait affirmer à 100 % l’usage
d’armes chimiques par le Régime de Damas
et qu’il décidait de soumettre la participation de son
pays à l’intervention armée contre le Régime Syrien au vote du Parlement
britannique dès le lendemain Jeudi 29 Août.
Deuxième phase du 29
au 31 Août :
Le
29 Août : le Parlement
britannique a rejeté par 285 voix contre 272 une motion présentée par le
Premier ministre David Cameron qui défendait le principe d’une intervention
militaire en Syrie en réponse à l’usage d’armes chimiques dont il accuse Damas.
« Il
est clair que le Parlement britannique ne veut pas d’intervention militaire
britannique. Je prends note et le gouvernement agira en conséquence », réagissait
David Cameron après ce vote, ajoutant qu’il était « attaché au respect
de la volonté de la Chambre des Communes ».
Les
médias soulignaient que le Premier ministre britannique prônait une action « ciblée »
contre le régime de Damas mais il a dû faire face à la fronde des députés
travaillistes et de plusieurs dizaines d’élus de son Parti conservateur qui lui
ont demandé de tenir compte des « leçons de l’Irak ».
Et par ailleurs les médias rappelaient que même si ce vote
n’était pas contraignant et que David Cameron pouvait théoriquement se passer du feu vert du
Parlement pour ordonner une intervention en Syrie, il paraissait politiquement
difficile pour le Premier ministre d’aller à l’encontre de la volonté de la représentation nationale.
30 Août : L’Amérique, après le retrait de l’Angleterre, se repositionne sur la scène internationale pour raffermir ses
intentions contre le Régime Syrien, dans une déclaration, le
Secrétaire d’Etat Américain John F. Kerry chef de la diplomatie américaine affirme
que le renseignement américain dispose de nouvelles preuves établissant la
responsabilité du Gouvernement Syrien du Président Bachard El Assad et insiste
pour une intervention américaine armée
en Syrie.
Dans sa déclaration « solennelle »,
le chef de la diplomatie américaine John Kerry
en citant pour preuves un rapport du CIA comme s’il s’agissait
de paroles d’évangiles - , alors que ce
rapport n’a pas été soumis à l’examen
d’ aucune commission d’experts internationaux -, n’avait pas manqué de louer les Français, "nos plus anciens
alliés", qui comme "beaucoup d'amis se tiennent prêts à
répondre" aux côtés de "l'Amérique (qui) n'est pas seule pour
agir" contre Damas , disait-il. Il soulignait notamment aussi que le gouvernement français
avait accusé la Syrie "d'avoir
perpétré un acte abominable, d'avoir de manière scandaleuse utilisé des armes
chimiques que le monde a interdit ces 90 dernières années dans toutes les
conventions internationales".
Ce même 30 Aout L’Elysée
dans un communiqué indiquait,
extrait … « Le président de la République française, François HOLLANDE et
le président des Etats-Unis, Barack OBAMA, se sont entretenus aujourd’hui de
l’usage d’armes chimiques, le 21 août, par le régime de Bachar El ASSAD. Les
deux chefs d’Etat ont convenu que la communauté internationale ne peut tolérer
l’usage d’armes chimiques, qu’elle doit en tenir responsable le régime syrien
et envoyer un message fort pour en dénoncer l’usage. Proches alliés et amis, la
France et les Etats-Unis poursuivront leur consultation sur la Syrie et sur
toutes les autres questions mettant en jeu la sécurité internationale. »
….
Publié le 30 Août 2013
Le président de la République française, François
HOLLANDE et le président des Etats-Unis, Barack OBAMA, se sont entretenus
aujourd’hui de l’usage d’armes chimiques, le 21 août, par le régime de Bachar
El ASSAD.
----------------/
Samedi soir 31
Août : après avoir pris la température
de ses alliés par de multiples communications téléphonique , le Président Barack Obama de la
Maison Blanche , se décidait à cracher sa pastille en affirmant
que son pays était « prêt à frapper quand nous le choisirons » ., , pour finalement annoncer sa décision de demander au Congrès américain l’autorisation de frapper en Syrie, …» …
ce que certains médias ont considéré
comme une surprise et d’autres comme un
rétropédalage .
"J'ai décidé que les États-Unis
devraient agir militairement contre des cibles du régime syrien", a-t-il
affirmé dans son intervention, et en soulignant que son pays était
"prêt à frapper quand nous le choisirons" … "Je vais demander l'autorisation des
représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force", a-t-il déclaré en exhortant les élus américains à soutenir cette demande au nom de
la "sécurité nationale". Nous retiendrons aussi que dans son
intervention Patrick Obama a aussi
annoncé : "Ils vont tenir un vote dès qu'ils reprendront leurs travaux »
….."Il ne faut pas utiliser à la légère la force militaire" …."Je
sais que notre pays sera plus fort si nous passons par le Congrès. Car le
problème qui se pose ne permet pas d'agir à la légère …. Il ne faut pas utiliser à la légère la force
militaire." …. "Nous sommes
prêts à relever le défi"
Samedi les responsables
républicains de la Chambre des
Représentants , un des deux organes du Congrès
américains avec le Sénat , ont annoncé que le débat au Congrès ne débutera pas avant le 9
septembre, date de la reprise des ses
travaux après les congés
estivaux , et l’on peut donc penser
que le
vote interviendra après le sommet
du G20, prévu les 5 et 6 septembre à Saint-Pétersbourg.
Par ailleurs
les inspecteurs de l'ONU quittaient
la Syrie samedi pour le Liban, ils
arrivaient aux Pays-Bas en fin d'après-midi dans un avion en provenance du
Liban, affrété par le gouvernement allemand, ils ne
pourront t rendre leurs
conclusions avant plusieurs semaines, le temps d'analyser * les échantillons et
témoignages collectés sur place.
*L'analyse des échantillons prélevés en Syrie par les enquêteurs de l'ONU
sur les armes chimiques pourrait prendre "jusqu'à trois semaines", a
assuré samedi l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC) à
La Haye …."Tous les efforts possibles vont être fournis pour accélérer le
processus", a ajouté l'OIAC, en
soulignant que les enquêteurs soumettraient ensuite leur rapport au secrétaire
général des Nations unies.
Les médias rapportaient en citant
comme source « l’entourage proche du président français » , qu’avant son allocution demandant le « feu
vert « du Congrès américain, Barack Obama avait
téléphoné au Président de la République Française François
Hollande pour l'informer de son intention …,
"Au cours de cet entretien
d'une quarantaine de minutes, Barack Obama a informé le président Hollande de
sa décision de saisir le Congrès américain, réaffirmant sa détermination à
agir" contre le régime de Bachar al-Assad après l'attaque chimique du 21 août, et selon la même source les médias indiquent que François Hollande a rappelé à Barack
Obama qu'il avait lui aussi décidé de saisir le Parlement français.
Une session extraordinaire du
Parlement (Assemblée nationale et Sénat) consacrée à la crise syrienne doit se
tenir mercredi, avec au programme une déclaration du Premier ministre Jean-Marc
Ayrault suivie d’un débat.
Durant cette deuxième phrase du 29
Août au 31 Août nous voyons le scénario d’une intervention imminente s’estomper
pour quelques jours au mois jusqu’au 9 septembre, date du reprise des travaux
du Congrès Américains, et nous comprenons bien que ces quelques jours vont être
pleinement mis à profit par Barack Obama et ses conseillers et Ministres pour
convaincre les élus américains de voter dans le sens d’une « autorisation
de frapper en Syrie », et la Communauté internationale du bien-fondé de
leurs scénario contre la Syrie, et bien entendu il faut s’attendre à ce que le
Président de la République Française et
le Gouvernement Ayrault le suivent dans cette
stratégie pour relancer « la
machina infernalis »
Et aussi bien en France qu’aux Etats-Unis, c’est ce
que nous voyons depuis Lundi, les
déclarations et les interventions se multiplient du plus haut-niveau et sont
reprises en boucle, sans compter les réactions des représentants de la classe
politiques et polémiques qui s’ensuivent.
Nous avons besoin de souffler un peu et nous reprendrons demain la suite dans un autre éditorial, pour relater tout ce qui s'est dit du Lundi 2 au Mardi 3 Septembre, notamment en ce qui concerne la réunion à Matignon par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault des principaux représentants parlementaires, la déclaration qu'il a faite à l'issue de cette réunion, les déclarations sur la Syrie du Président François Hollande devant les journalistes, en marge d'une visite de Monsieur Joachim Gauck, Président Fédéral d'Allemagne, et naturellement nous citerons toutes les réactions , et vous ferons part de notre analyse. La journée sera chaude Mercredi 4 septembre pour les ténors parlementaires et les membres de l'exécutif lors des séances au Sénat et à l'Assemblée Nationale appelées à débattre du dossier Syrien.
Nous avons besoin de souffler un peu et nous reprendrons demain la suite dans un autre éditorial, pour relater tout ce qui s'est dit du Lundi 2 au Mardi 3 Septembre, notamment en ce qui concerne la réunion à Matignon par le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault des principaux représentants parlementaires, la déclaration qu'il a faite à l'issue de cette réunion, les déclarations sur la Syrie du Président François Hollande devant les journalistes, en marge d'une visite de Monsieur Joachim Gauck, Président Fédéral d'Allemagne, et naturellement nous citerons toutes les réactions , et vous ferons part de notre analyse. La journée sera chaude Mercredi 4 septembre pour les ténors parlementaires et les membres de l'exécutif lors des séances au Sénat et à l'Assemblée Nationale appelées à débattre du dossier Syrien.