06 juillet 2013

Nicolas Sarkozy reprend son baton de pélerin en quêtant pour l'UMP en risque de faillite !

Éditorial de lucienne magalie pons




Le Conseil Constitutionnel  a confirmé, jeudi 4 juillet, le rejet des comptes de campagne pour la présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy. "Le Conseil constitutionnel doit être respecté, pleinement respecté, entièrement respecté et personne ne peut suspecter, mettre en cause cette institution sans mettre en cause l'ensemble des institutions", a déclaré François Hollande devant la presse, lors d'un déplacement en Tunisie.

Voici ce qu'il dit fort justement :



Je n’ai pas à commenter, et encore moins ici en Tunisie, les comportements,  les déclarations des acteurs politiques, en revanche je suis le garant des institutions, c’est la fonction  qui m’a été donnée par les Français le 6 mai dernier (ndlr : 2012) et qui me conduit à rappeler que le Conseil Constitutionnel est une institution de la République, qui par son indépendance règle les questions qui sont de sa seule autorité des décisions qui s’imposent à tous, , et donc le Conseil Constitutionnel doit être respecté, pleinement respecté, entièrement respecté, et personne ne peut suspecter, mettre en cause, sans alors  mettre en cause l’ensemble des institutions. "  voir la vidéo en fin d'éditorial)

Le rejet  le jeudi 4 Juillet par le Conseil Constitutionnel des  comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012  est une décision qui a suivi  les conclusions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), qui avait invalidé en décembre 2012 les comptes de campagne de l'ancien président.
Plusieurs personnalités  de l’opposition ont cru bon de critiquer  cette décision constitutionnelle  défavorable à Monsieur Nicolas Sarkozy ,  en allant jusqu’à se livrer à des  déclarations qui  mettait en doute la partialité du Conseil Constitutionnel, 

Or le Conseil Constitutionnel n’est pas une institution politique, c’est une institution de la République, il est  est composé de neuf membres, renouvelés par tiers tous les trois ans par  le président  de la République, le président  du Sénat et le Président  de l'Assemblée nationale, à ces neuf membres nommés il faut ajouter les membres de droit que sont  les anciens présidents de la République, actuellement Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.

Le Président de la République nomme le Président du Conseil Constitutionnel parmi les membres nommés.

La composition du Conseil Constitutionnel est actuellement la suivante :

    Jean-Louis DEBRÉ, nommé par le Président de la République en février 200

    Renaud DENOIX de SAINT MARC, nommé par le Président du Sénat en février 2007
    Guy CANIVET, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2007
    Michel CHARASSE, nommé par le Président de la République en février 2010
    Hubert HAENEL, nommé par le Président du Sénat en février 2010
    Jacques BARROT, nommé par le Président de l'Assemblée nationale en février 2010
    Claire BAZY MALAURIE, nommée par le Président de l'Assemblée nationale en août 2010
    Nicole MAESTRACCI, nommée par le Président de la République en février 2013
    Nicole BELLOUBET, nommée par le Président du Sénat en février 2013
Valéry GISCARD D'ESTAING, membre de droit
    Jacques CHIRAC, membre de droit
    Nicolas SARKOZY, membre de droit


Avant d'entrer en fonction, les membres nommés du Conseil constitutionnel prêtent serment devant le Président de la République. Ils jurent de bien et fidèlement remplir leurs fonctions, de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, de garder le secret des délibérations et des votes et de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation sur les questions relevant de la compétence du Conseil. Un  acte est dressé de la prestation de serment.

L'entrée en fonction a lieu, sauf dans les cas de remplacement en cours de mandat, au début du mois de mars tous les trois ans. Les membres nommés au Conseil constitutionnel prêtent serment devant le Président de la République. Ils jurent de bien et fidèlement remplir leurs fonctions et de les exercer en toute impartialité dans le respect de la Constitution, a de garder le secret des délibérations et des vote,  de ne prendre aucune position publique, de ne donner aucune consultation relevant de la compétence du Conseil, un acte est dressé de la prestation de serment,   seuls les membres de droit sont dispensés de prêter serment.

La  décision  de rejet  du Conseil Constitutionnel  du  04 juillet 2013 - Décision n° 2013-156 PDR a été rendue  sur un recours de M. Nicolas Sarkozy dirigé contre la décision du 19 décembre 2012 de la Commission nationale des comptes de campagnes et des financements politiques 
Cette décision comporte notamment 24 « considérants»  que vous pourrez consulter en cliquant sur le lien actif du  04 juillet 2013 - Décision n° 2013-156 PDR, mais nous reproduisons ci-dessous  en extrait les 22, 23 et 24me « considérants » » qui figurent dans cette décision :

« SUR LES CONSÉQUENCES À TIRER DES IRRÉGULARITÉS CONSTATÉES :

« 22. Considérant qu'au vu des réformations opérées par la présente décision, le compte de campagne de M. SARKOZY s'établit en dépenses, à 22 975 118 euros et, par voie de conséquence, en recettes, à 23 094 932 euros ;

« 23. Considérant qu'en premier lieu, les montants ainsi arrêtés résultent de la réintégration à hauteur de 1 669 930 euros de dépenses que le candidat n'avait pas ou avait insuffisamment fait figurer dans son compte de campagne, soit 7,8 % de plus que le montant des dépenses qu'il a déclarées et 7,4 % du plafond de dépenses autorisées ; qu'en deuxième lieu, parmi les dépenses qui auraient dû figurer au compte de campagne du fait de leur caractère électoral, celles relatives à la réunion publique tenue à Toulon par M. SARKOZY antérieurement à sa déclaration de candidature n'ont fait l'objet d'aucune refacturation par l'État ; qu'elles ont ainsi été financées irrégulièrement, en méconnaissance des dispositions de l'article L. 52-8 du code électoral, applicable à l'élection présidentielle en vertu du paragraphe II de l'article 3 de la loi du 6 novembre 1962, qui prohibe, sous quelque forme que ce soit, la participation des personnes morales autres que les partis ou groupements politiques au financement de la campagne électorale d'un candidat ; qu'en troisième lieu, le montant arrêté des dépenses électorales de M. SARKOZY excède de 466 118 euros, soit 2,1 %, le plafond autorisé ;


24 - Considérant qu'il résulte de tout ce qui précède que c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de M. SARKOZY ; qu'en application des dispositions précitées de la loi du 6 novembre 1962, dès lors que le compte de M. SARKOZY est rejeté, celui-ci n'a pas droit au remboursement forfaitaire prévu à l'article L. 52-11-1 du code électoral et doit en conséquence restituer au Trésor public l'avance forfaitaire de 153 000 euros qui lui a été versée ; que, s'il résulte des mêmes dispositions que, dans tous les cas où un dépassement du plafond des dépenses électorales est constaté, la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques fixe une somme égale au montant du dépassement que le candidat est tenu de verser au Trésor public, le montant de ce versement, qui présente le caractère d'une sanction, ne saurait être augmenté à la suite du recours du candidat contre la décision de la commission ; qu'il n'y a dès lors pas lieu de modifier le montant arrêté par la commission dans sa décision,


D E C I D E :

Article 1er : Les demandes de MM. René Hoffer et Raymond Avrillier sont rejetées.

Article 2 : Après réformation, le compte de campagne de M. Nicolas SARKOZY s'établit en dépenses à 22 975 118 euros et en recettes à 23 094 932 euros. Il est arrêté comme suit : 


(  ndlr : figurent dans cet article 2 un tableau indiquant les « Dépenses (en euros) – montant déclarés par le candidat- Montants retenus par le Conseil Constitutionnel » et en regard les « Recettes (en euros )  - montant déclarés par le candidat – montant retenus par le Conseil constitutionnel »  et en fin de tableau » le total des dépenses »avec en regard « le total des recettes « et le « solde positif du compte ») – pour consulter ce tableau  vous pouvez le consulter en cliquant sur le lien ci-contre


Article 3 : La décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques est réformée en ce qu'elle a de contraire à l'article 2.

Article 4 : Le surplus des conclusions de la requête de M. SARKOZY est rejeté.

Article 5 : La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française et notifiée à M. Nicolas SARKOZY, à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques et au ministre de l'intérieur.

Délibéré par le Conseil constitutionnel dans sa séance du 4 juillet 2013 où siégeaient : M. Jean-Louis DEBRÉ, Président, M. Jacques BARROT, Mmes Claire BAZY MALAURIE, Nicole BELLOUBET, MM. Guy CANIVET, Michel CHARASSE, Renaud DENOIX de SAINT MARC, Hubert HAENEL et Mme Nicole MAESTRACCI.
ECLI:FR:CC:2013:2013.156.PDR
Fin de l’extrait

ooOoo

En  clair ce qu’il faut retenir c’est que le Conseil Constitutionnel  a jugé que c'est à bon droit que la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques a rejeté le compte de campagne de M. SARKOZY. En application des dispositions précitées de la loi du 6 novembre 1962, dès lors que le compte de M. SARKOZY est rejeté, celui-ci n'a pas droit au remboursement forfaitaire prévu à l'article L. 52-11-1 du code électoral et doit en conséquence restituer au Trésor public l'avance forfaitaire qui lui a été versée. Il n'y a pas lieu de modifier le montant arrêté à 363 615 euros par la commission dans sa décision comme devant être versé au Trésor public pour dépassement du plafond

Vous remarquerez que cette décision, comme toutes les décisions du Conseil Constitutionnel  est une décision qui ne  se prête à aucune interprétation politique, et tout ce qui s’est dit à ce sujet est absolument une stratégie de la part des responsables de l’UMP pour détourner l’opinion.

Il n’y a pas lieu de cautionner ou de croire ce que racontent certains responsables  de l’opposition UMP   qui se sont avancés à  douter de la partialité du Conseil Constitutionnel comme l’a fait Monsieur Hortefeux  « C’est une décision (…) qui démontre la volonté d’asphyxier un homme,  Comment ne pas s’interroger sur (…) cette institution, après la nomination récente de trois (membres) par le pouvoir (socialiste) ? » a-t-il déclaré peu après que le Conseil constitutionnel ait  rendu sa décision, il faut garder raison  et ne pas cautionner  que les nominations de  conseillers postérieures à l’alternance politique auraient pu peser dans sa décision.

  (rappelons que sur les 9  conseillers  qui  ont délibéré,   sept ont été nommés  par  l’ancien pouvoir de droite, deux  le  pouvoir de gauche,  les trois autres sont les anciens présidents de la République de droite, dont Nicolas Sarkozy, qui n'a pas pris part au débat concernant ce dossier.)

Contrairement à ce que dit M. Hortefeux, ce ne sont pas trois, mais deux membres qui ont été nommés par le pouvoir en place, et finalement ce qu’il a avancé pourrait laisser croire que ces deux conseillers ont pesé sur la décision, ce qui est tout à fait outrageant pour ces deux conseillers mais aussi pour les autres conseillers qui se seraient soumis  à leur   influence!

Et puis aussi il y aurait beaucoup à dire sur ces réactions inscrites dans une stratégie de récupération  et de propagande  politique que l’UMP a immédiatement développée :

- Monsieur Nicolas Sarkozy  le 4 juillet  a aussitôt annoncé vouloir  démissionner du Conseil Constitutionnel , dont  il est membre de droit    à vie en sa qualité d’ancien Président de la République Française, ce qui pose problème puisque aucune démission n’est prévue par les règles de fonctionnement  de cette instance et qu’il devrait, selon certains commentateurs avertis, se placer en retrait pendant une certaine période s’il veut retrouver une certaine liberté d’expression.

- Le 4 juillet L'UMP a réagi  par un communiqué signé par le président du parti, Jean-François Copé. "Nous prenons acte de la décision du Conseil Constitutionnel qui annule l'intégralité du compte de campagne de Nicolas Sarkozy pour un dépassement de 2,1%. Nous allons en examiner tous les considérants. Je réunirai la semaine prochaine le Bureau Politique statutaire de l'UMP afin d'examiner toutes les conséquences de cette décision.", écrivait-il,.

-         ensuite  dans la soirée après s'être concerté avec Nicolas Sarkozy,   Jean-François Copé a annoncé le lancement d'une "grande souscription nationale" à partir de lundi 8 juillet, et finalement alors qu’il s’agissait d’après sa première déclaration  par communiqué  « d’examiner toutes les conséquences de cette décision », dans sa nouvelle annonce   Jean-François Copé  a déplacé cette affaire sur la scène politique  en déclarant notamment , -  comme s’il s’agissait de répondre à une attaque -, « vouloir barrer la route à celles et à ceux qui rêve que d’une seule chose , voir l’espace politique français monopolisé par la gauche et par les partis extrémistes, et  de plus  il a encore accentué  l’aspect de propagande en faveur de son parti  en élargissant son appel à toutes les françaises et les français  à répondre aussi à la « grande souscription nationale » , en argumentant qu’un grand parti de droite et du centre (ndlr : l’UMP) s’attelle à préparer l’avenir des enfants de France

Bien entendu   la politisation indécente de la décision  Conseil Constitutionnel n’est pas du fait exclusif de Jean-François Copé,  les ténors ou responsables UMP  « ulcérés » ont   dénoncé  la décision du Conseil constitutionnel  comme une sanction politique injuste, et pour eux  c’est le moyen  de publier le retour de Nicolas Sarkozy sur l’avant scène politique  qui  selon eux   en démissionnant du Conseil Constitutionnel a marqué sa volonté de se  libérer de son obligation de réserve et  retrouver sa  liberté de parole .
Ainsi  pour ainsi dire à 4 ans près de la présidentielle  de 2017 l’UMP  nous  présente son chef prêt à se lancer déjà à la reconquête de la Présidence de la République Française !


Mais  au-delà de toutes ces prétentions il y a une réalité que l’UMP  doit surmonter :  la réalité  c’est que  la décision rendue par  le Conseil Constitutionnel  prive  Nicolas Sarkozy du remboursement par l’État de ses frais de campagne à hauteur de quelque 10,6 millions d’euros, une somme que Nicolas Sarkozy avait empruntée à titre personnel ,  assortie d’une caution de l’UMP,   l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2012, plonge le parti dans un drame   financier,  l’UMP  sera en effet privée  de la subvention de quelque 11 millions d'euros de l'Etat au titre du remboursement des frais de campagne à hauteur de 47,5% des frais engagés , voilà la réalité,  le   rejet des comptes de la campagne 2012 de l'ex-président  « pompe » le parti de près de 11 millions d'euros de dotation publique et laisse l'UMP au bord de la faillite".


La machine est en guerre !, mais il faut trouver l’essentiel pour mener à bien cette campagne,  le nerf de la guerre c’est l’argent , les caisses sont vides,  après avoir diffusé un communiqué de presse aux journalistes annonçant son retrait du Conseil constitutionnel et avoir fait part de son  mécontentement aux médias, Nicolas Sarkozy, qui ne manque pas d’idées  et qui a retrouvé sa parole,  a  dénoncé depuis sa page  officielle Facebook   ce qu'il qualifie de "situation inédite sous la Vème République" en lançant un appel aux dons aux militants et sympathisants de l'UMP.

Nicola  Sarkozy s'étonne des règles de financement des partis politiques en expliquant qu'un "principe nouveau" avait été mis en œuvre concernant la campagne présidentielle de 2012, il  dénonce le fait que pour "un dépassement, que nous avons contesté, de 400 000 euros soit 2.1 % du compte de campagne s’applique une sanction de 100% soit 11 millions d’euros".

L'ancien président conclut en demandant de l'aide aux sympathisants de droite pour éviter le "péril" du parti et afin de pouvoir préparer "l’alternance tellement nécessaire au socialisme".

Nous lisons dans les médias que Monsieur Nicolas Sarkozy  participera lundi à un Bureau politique extraordinaire et élargi de l'UMP, qui se penchera, selon la convocation, sur les décisions à prendre pour assurer la pérennité du parti.

Attendons la suite.. ! La pérennité du parti c’est une chose, mais d’ici à 2017 on se demande comment vont s’effacer les leaders UMP qui eux aussi visent la Présidence de la République.

REVUE DE PRESSE:





    1. Premiere réaction de Nicolas Sarkozy sur Facebook : " Je vous demande de m ' aider en vous mobilisant "
      France Info ‎- il y a 23 heures
      Nicolas Sarkozy en appelle à "tous ceux qui sont attachés au pluralisme [...] Je vais assumer mes responsabilités en m'engageant pour la ...

  1. Comptes rejetés : Nicolas Sarkozy appelle à l'aide sur Facebook ...

    www.infos.fr › France
    Il y a 1 jour - Après avoir diffusé un communiqué de presse aux journalistes annonçant son retrait du Conseil constitutionnel et avoir fait part de son ...

  2. Nicolas Sarkozy lance un appel à sauver l'UMP - Yahoo! Actualités ...

    fr.news.yahoo.com/nicolas-sarkozy-lance-un-appel-à-la-mobilisation-08...
    Il y a 21 heures - Lisez 'Nicolas Sarkozy lance un appel à sauver l'UMP' sur Yahoo! Actualités France. PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a lancé vendredi un ...

  3. #Sarkozy appelle à l'aide pour sauver l'UMP (with images, tweets ...

    storify.com/ThierryLabro/sarkozy-appelle-a-l-aide-pour-sauver-l-ump
    Il y a 1 jour - ... comptes de campagne et de sa démission du Conseil constitutionnel, Nicolas Sarkozy a publié vendredi matin un appel à l'aide sur Facebook.

  4. Présidence de la République: Accueil

    www.elysee.fr/
    lun 17 Juin 2013 (0 événements ce jour); mar 18 Juin 2013 (0 événements ce jour); mer 19 Juin 2013 (0 événements ce jour); jeu 20 Juin 2013 (0 événements ...
    Vous avez consulté cette page de nombreuses fois. Date de la dernière visite : 03/07/13

  5. L'appel à l'aide de Nicolas Sarkozy - Libération

    www.liberation.fr/.../2012/.../l-appel-a-l-aide-de-nicolas-sarkozy_81334...
    21 avr. 2012 - « Aidez-moi », lançait le président-candidat à la foule de militants assistant à ses meetings pendant cette campagne présidentielle 2012.

  6. L'appel à l'aide de Copé pour l'UMP - Actualités sur JeuxVideo.com ...

    www.jeuxvideo.com/.../1-69-3662643-1-0-1-0-l-appel-a-l-aide-de-cope-...
    Il y a 2 jours - 8 messages - 6 auteurs
    Appel à la solidarité! ... pour faire face à l'invalidation définitive des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la présidentielle 2012.

  7. Rejet des comptes de campagne: Sarkozy sort de sa réserve ...

    actu.orange.fr/.../rejet-des-comptes-de-campagne-sarkozy-sort-de-sa-rese...
    Il y a 14 heures - «Nicolas Sarkozy est aujourd?hui la cible de tous les pouvoirs» ... Depuis la Tunisie, le président François Hollande a appelé à "respecter" le ...

  8. Comptes de campagne invalidés : Nicolas Sarkozy fait la quête sur ...

    www.midilibre.fr/.../comptes-de-campagne-invalides-nicolas-sarkozy-fait...
    Il y a 1 jour - Utilisant sa très médiatisée page Facebook, Nicolas Sarkozy a publié ce vendredi matin un "appel à l'aide" qui n'est pas sans rappeler le ...
 

05 juillet 2013

Nicolas Sarkozy , l'UMP, les comptes de campagne et la sanction du Conseil Constitutionnel : (notes, vidéos, commentaires, revue de presse)

Éditorial de lucienne magalie pons


L’UMP est souvent dans le feu de l’actualité, cette fois c'est "du sérieux" !,ils sont en état de choc et tendent la sibille pour renflouer leurs caisses ! 

Explications :

 Hier Jeudi 4 juillet, le Conseil constitutionnel a définitivement rejeté le compte de campagne de Nicolas Sarkozy à la présidentielle,  en estimant  notamment  que le président sortant avait  dépassé  le plafond des dépenses autorisées (de 466 118 euros), mais aussi qu’il avait financé de manière illégale son meeting de Toulon de décembre 2011.



Monsieur Nicolas Sarkozy  a aussitôt annoncé vouloir  démissionner du Conseil Constitutionnel , dont  il est membre de droit    à vie en sa qualité d’ancien Président de la République Française, ce qui pose problème puisque aucune démission n’est prévue par les règles de fonctionnement  de cette instance et qu’il devrait, selon certains commentateurs avertis, se placer en retrait pendant une certaine période s’il veut retrouver une certaine liberté d’expression.



Certains disent  qu’en annonçant sa démission  Nicolas Sarkozy  a marqué sa volonté de se  libérer de son obligation de réserve et  retrouver sa  liberté de parole pour s’expliquer  lui-même sur son compte de campagne , mais encore d’autres assurent  qu’il remonte  sur la scène médiatique pour préparer son retour politique.

Mais ce n'est pas là le pire,  dans l'immédiat, le pire  c’est que  la décision rendue par  le Conseil Constitutionnel  prive  Nicolas Sarkozy du remboursement par l’État de ses frais de campagne à hauteur de quelque 10,6 millions d’euros, une somme que Nicolas Sarkozy avait empruntée à titre personnel ,  assortie d’une caution de l’UMP, le pire c'est que  l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2012, plonge le parti dans un drame   financier,  l’UMP  sera en effet privé de la subvention de quelque 11 millions d'euros de l'Etat au titre du remboursement des frais de campagne à hauteur de 47,5% des frais engagés ,  et que le   rejet des comptes de la campagne 2012 de l'ex-président  « pompe » le parti de près de 11 millions d'euros de dotation publique et laisse l'UMP au bord de la faillite".
 

Bien entendu l’UMP se doit de soutenir Nicolas Sarkozy dans ce revers, d’après  Philippe Briand   son trésorier de campagne  cité dans quelques médias hier  nous avons relevé  que  « Nicolas et Jean-François Copé vont bien sûr se parler et trouver des solutions »..


L'UMP a réagi  rapidement hier d'abord  par un communiqué signé par le président du parti, Jean-François Copé. "Nous prenons acte de la décision du Conseil Constitutionnel qui annule l'intégralité du compte de campagne de Nicolas Sarkozy pour un dépassement de 2,1%. Nous allons en examiner tous les considérants. Je réunirai la semaine prochaine le Bureau Politique statutaire de l'UMP afin d'examiner toutes les conséquences de cette décision."



Ensuite dans la soirée après s'être concerté avec Nicolas Sarkozy,   Jean-François Copé a annoncé le lancement d'une "grande souscription nationale" à partir de lundi 8 juillet, et finalement alors qu’il s’agissait d’après sa première déclaration  par communiqué  « d’examiner toutes les conséquences de cette décision », dans sa nouvelle annonce   Jean-François Copé  a déplacé cette affaire sur la scène politique  en déclarant notamment , -  comme s’il s’agissait de répondre à une attaque -, « vouloir barrer la route à celles et à ceux qui rêve que d’une seule chose , voir l’espace politique français monopolisé par la gauche et par les partis extrémistes.


Nous sommes scandalisés qu’à l’occasion d’une décision rendue par la Conseil Constitutionnel, Jean-François Copé ait pu ainsi détourner la question en manœuvrant  sur l’espace politique, et par ailleurs il a encore accentué  l’aspect de propagande en faveur de son parti  en élargissant son appel à toutes les françaises et les français  à répondre aussi à la « grande souscription nationale » , en argumentant qu’un grand parti de droite et du centre (ndlr : l’UMP) s’attelle à préparer l’avenir des enfants de France.


Ces propos sont époustouflants ! Tout simplement époustouflants !




Je ne vois pas  pourquoi les Françaises et les Français devraient mettre la main au porte-monnaie pour renflouer les caisses de l’UMP, c’est l’affaire des militantes et militantes de l’UMP, c’est à eux de casquer pour rembourser les dépassements financiers de l’UMP.



Et puis quand à préparer l’avenir des enfants de France,  si c’est pour  à leur exemple leur apprendre ,( selon les valeurs qui sont les leurs ?) , à jeter  sans compter l’argent par les fenêtres   sans se soucier des dépassements de budget  et à mendier  ensuite  à la cantonade  pour faire face à leur insouciance , merci pour l’exemple ! 



Voici ci-dessous  un extrait de la déclaration de Jean-François Copé ( vous retrouverez en revue de presse plus bas en vidéo l’intégralité de son intervention)  

Extrait :

……



« La voix de l’UMP ne s’éteindra pas ! J’appelle les militants et les militantes  qui depuis tant d’années s’engagent sur le terrain au milieu des  français , pour promouvoir les valeurs qui sont les nôtres, j’appelle les sympathisants et les sympathisantes  qui chaque jour s’engagent  plus nombreux à  nos  côtés, j’appelle aussi les Françaises et les Français qui ne partagent pas forcément toutes nos idées, mais qui considèrent indispensable, vital même vital,  qu’un grand parti de droite et de centre s’attèle à préparer l’avenir des  l’avenir des enfants de France, à répondre à la grande souscription nationale que je vais lancer dès Lundi, afin de barrer la route  à celle et à ceux  qui rêvent que  d’une seule chose, voir l’espace politique Français monopolisé par la gauche et par partis extrémiste »
…../

ooOoo



Les caisses de l’UMP en effet sont en difficultés  depuis les législatives de Juin 2012 dont les résultats en baisse a provoqué une réduction automatique de ses subventions publiques ( estimée de 33 à 21 millions d’euros par an d’après les médias).


Bien entendu   la politisation indécente de la décision  Conseil Constitutionnel n’est pas du fait exclusif de Jean-François Copé,  les ténors ou responsables UMP en vue ne vont pas jusqu’à risquer de  dénoncer  la décision du Conseil constitutionnel  comme une sanction politique .., mais  la plupart « ulcérés »  le laissent supposer en parlant d’une décision injuste, nous relevons dans la presse quelques  exemples ( non exhaustifs), de propos émanant de personnalités UMP,  dénaturant  l’esprit de la décision :


-  « Pour un dépassement de 2,1 % du plafond autorisé, je ressens cette décision comme profondément injuste, commente son trésorier. On lui avait déjà collé un abus de faiblesse sur Liliane Bettencourt, un financement de sa campagne 2007 par Kadhafi et l’affaire Tapie... C’est beaucoup accabler un homme ! » Philippe Briand voudrait-il dénoncer une sanction politique ? « Je ne dis rien de tel, mais ça revient à priver l’UMP de ses moyens d’existence, de sa capacité d’expression. Qu’on ne vienne pas ensuite regretter la montée des extrêmes dans ce pays ! »



-    - Pour Brice Hortefeux  dans une déclaration au Monde : « C’est une décision (…) qui démontre la volonté d’asphyxier un homme,  Comment ne pas s’interroger sur (…) cette institution, après la nomination récente de trois (membres) par le pouvoir (socialiste) ? »

        


  - Jeudi soir Henri Guaino, a fustigé jeudi soir sur le plateau de BFMTV la décision du Conseil    constitutionnel d'invalider définitivement le compte de campagne de Nicolas Sarkozy. "C'est un cas extrême de subjectivité",  allant  jusqu'à remettre en cause le rôle du Conseil constitutionnel: "il n'a pas été créé pour ça «  …", a-t-il avancé.

-  Invité de France 3, jeudi 4 juillet  Benoist Apparu, député de la Marne et ex-ministre de l'ancien président, a  jugé que la sanction était "excessivement lourde : 11 millions d'euros, pour un léger dépassement de 2%..."  Benoist Apparu a aussi expliqué qu'avec 11 millions d'euros de recettes perdues ( partie des dépenses de campagne qui ne sera pas remboursée)  la situation financière est certes "compliquée", mais ce n'est pas encore la faillite, grâce à la souscription lancée par Jean-François Copé., (ndlr : ben voyons ! il rêve ou quoi ?)
- Enfin interrogé sur le choix de Nicolas Sarkozy de  quitter le Conseil constitutionnel,  Benoist Apparu a estimé :  "Nicolas Sarkozy a pris une décision saine : il siège dans une institution qui prend une décision qui le concerne. Il est normal et sain qu'il se retire du Conseil constitutionnel". Et d'ajouter : "De même que s'il souhaite s'exprimer sur ces comptes de campagne, il est naturel qu'il ne siège plus dans cette institution, dès lors qu'il sera amené à en commenter la décision."  



ooOoo

 
Au-delà de ces propos partisans,  la  vérité toute nue débarrassée des scories politiciennes, c’est que c’est un coup très dur  pour l'UMP, premièrement parceque   l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, dans le cadre de sa campagne présidentielle de 2012, plonge le parti dans un drame   financier,  l’UMP  sera en effet privé de la subvention de quelque 11 millions d'euros de l'Etat au titre du remboursement des frais de campagne à hauteur de 47,5% des frais engagés , ensuite  la vérité c’est que le   rejet des comptes de la campagne 2012 de l'ex-président  « pompe » le parti de près de 11 millions d'euros de dotation publique et laisse l'UMP au bord de la faillite".


Nicolas Sarkozy devra aussi restituer au Trésor public l'avance forfaitaire de 150.000 euros qui lui a été versée, et lui payer 363.615 euros correspondant au dépassement du plafond légal des dépenses.

C'est une réalité impitoyable que l'UMP a du mal à assumer et aura du mal à gérer, alors pour ses leaders  la solution pour masquer tout ça  c'est de déplacer cette épreuve  sur la scène des rivalités politiques et de faire remonter un "retour en politique" de Nicolas Sarkozy.

Finalement ce sont eux qui rêvent !
 

 ooOoo


Pour terminer  en ce qui concerne la décision du Conseil Constitutionnel,   il convient d’y voir ce qu'elle est,  une sanction financière, rien de plus, rien de moins, et elle doit s’appliquer comme telle  sans donner lieu à des interprétations politiciennes.


Par ailleurs,  personne ne cherche trop à savoir si  l’UMP a  dépassé  le plafond des comptes  de campagne de son leader, soit  par insouciance, par imprudence, ou  encore par incompétence à gérer des comptes, personne ne cherche  trop à mettre en évidence qu’il s’est peut être  agit pour l’UMP d’avoir dépassé les comptes en toute connaissance de cause en espérant que Nicolas Sarkozy gagnerait l’élection et que le dossier serait classé.


Alors au fond  la seule chose que l’UMP aurait à faire pour éviter que ses concurrents se mettent à  agiter  le bâton sur les causes de sa  déconfiture,  c’est de tirer les conséquences  de   ses actes , sans jeter  d’accusations  sur la place publique  qui laisseraient croire que le Conseil Constitutionnel est à la botte d’un parti quel qu’il soit.


REVUE DE PRESSE :

 Le président de l'UMP a réagit depuis le siège de l'UMP à la décision du Conseil constitutionnel qui a confirmé, ce jeudi, le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy.
 ( nous recherchons la vidéo téléchargeable et la publierons ici dès que possible)

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Henri Guaino fustige la décision du Conseil constitutionnel :

 
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Le 05/07/2013 à 7:41 | H.F.  réagir

Nicolas Sarkozy fait la une des quotidiens vendredi matin
Florilège des titres des quotidiens de vendredi matin qui reviennent sur le "coup de tonnerre" de la veille: le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy par le Conseil constitutionnel.
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Le Parisien ‎- il y a 1 minute
Le Conseil constitutionnel a confirmé jeudi le rejet du compte de la campagne présidentielle 2012 de Nicolas Sarkozy, une décision qui prive ...
  1. Le compte de campagne de Sarkozy rejeté, l'UMP en crise
Les Échos‎ - il y a 12 heures
  1. Rejet du compte de campagne de Nicolas Sarkozy: le "meeting" de Toulon
France 3‎ - il y a 13 heures
www.rfi.fr/.../20130704-france-ump-rejet-compte-campagne-sarkozy-co...
Il y a 8 heures - La décision du Conseil constitutionnel de confirmer, jeudi 4 juillet, le rejet des comptes de campagne de l'ex-candidat (et ex-président) Nicolas ...
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Il y a 21 minutes - Nicolas Sarkozy a démissionné du Conseil Constitutionnel ... Le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkzoy va peser lourd dans les ...
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Il y a 11 heures - La décision du Conseil constitutionnel, jeudi 4 juillet, de rejeter les comptes de campagne de 2012 de Nicolas Sarkozy, ébranle l'UMP. Le parti ...
www.lejdd.fr/.../Rejet-des-comptes-de-campagne-de-Nicolas-Sarkozy-Co...
Il y a 10 heures - Mais les déboires du parti de l'opposition - après le rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy - ont changé le programme.
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Il y a 15 heures - POLITIQUE - C'est la fin des comptes. Après la commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP), ...
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Il y a 35 minutes - Suite à l'invalidation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour la ... Rejet des comptes de Sarkozy : l'UMP lance un appel à la ...
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Il y a 16 heures - Le Conseil constitutionnel a rejeté les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012, une décision qui ...
www.atlantico.fr/.../rejet-comptes-campagne-nicolas-sarkozy-comment-c...
Il y a 12 heures - Rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy : comment le Conseil constitutionnel a motivé sa décision et quelles en seront les ...
fr.news.yahoo.com/rejet-comptes-campagne-nicolas-sarkozy-conseil-con...
Il y a 14 heures - Lisez 'Rejet des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy : comment le Conseil constitutionnel a motivé sa décision et quelles en seront les ...
correspondant à rejet des comptes de campagnes de ...

 



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Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...