03 mars 2013

Grève et Manifestations - - Belgique- Espagne - Grèce - Portugal -

Éditorial de lucienne magalie pons


Depuis  une  quinzaine de jours des manifestations ont eu lieu sur différentes places  européennes, la plus inattendue fut celle qui eut lieu  le 21 février à Bruxelles, certes  la Belgique n’est pas   encore frappée de plein fouet  par l’austérité, mais elle en est menacée, de plus  le gouvernement durcit sa position en refusant de négocier avec les  représentants sociaux. C’est ainsi que plusieurs milliers  de manifestants,  dont des fonctionnaires venus en soutien,  défilaient le 21 février dans les rues de Bruxelles pour protester contre leur gouvernement, contre sa politique, pour défendre leurs  statuts  sociaux, leurs salaires,  leurs pouvoir d’achat, leurs emplois.

Certains manifestants  qui ont l’impression de tout perdre, questionnés par une journaliste,  se sont exprimés tour à tour et nous  avons résumé  ci-dessous  celles qui font le plus nettement ressortir  les causes de leurs protestations et revendications :

       -.. «Je veux dire  non à une société où il à de plus en plus d’inégalité, de la violence, d’angoisse, de malheur.. »

-         … « on revendique pour un changement de politique.. »

-         …. « il ne faut pas oublier les travailleurs, on ponctionne de plus en plus d’argent aux travailleurs, on s’attaque toujours aux petits, ils commencent  à en avoir marre.. »

-         « … c’est l’Europe qui nous dicte cette série de choses, l’Europe c’est une chose, mais il y a toute la liberté au niveau de l’accord inter professionnel, mais le gouvernement bloque complètement les choses , certains parlent même de six ans, ca n’est pas possible , il y a des entreprises qui font des bénéfices,  et  on ne redistribue pas aux travailleurs , donc ce n’est pas logique.

Une journaliste fait remarquer : Est-ce que vous pensez qu’en manifestant ça va changer quelque chose aujourd’hui ?

Réponse d’un manifestant :

-         « aujourd’hui tout seul non, c’est pas la manif d’aujourd’hui  qui va faire que le monde va changer, mais l’important  c’est d’entretenir un réseau  de « non », de résistance à ce mouvement de fond  qui nous abîme la vie à tous.. »
La journaliste poursuit : ce sont des  manifestations qui peuvent conduire à la grève éventuellement ?

Réponse :

-         « Tout dépendra de la politique du Gouvernement, ce qu’il veut décider .., ce qu’ils vont changer comme possibilités, car il y a des possibilités, elles existent .. »
Nouvelle intervention de la journaliste : Mais faire des grèves justement ça ralentit l’économie, les gens vont pas travailler, c’est de l’argent en moins, c’est peut-être pas la meilleure solution ?

Réponse :

-         ..l’argent en moins, mais face à un Gouvernement  qui refuse de négocier .., qui refuse de parler des statuts sociaux, si vraiment il n’y a pas d’entente  ici, elles seront des actions  prochaines que l’on se verra obligé de faire, concrètement  ce sera de l’accord  interprofessionnel

La journaliste reprend : Mais ce sera quoi les solutions ?

Une manifestante répond :

-         Les solutions c’est déjà d’arrêter d’augmenter tout,  de ne pas laisser augmenter les loyers , de ne pas laisser augmenter tout et (au contraire) d’augmenter le travailleur qui s’y retrouve pas dans don pouvoir d’achat..

Un autre manifestant :

-        -  Brider le capitalisme financier, et au niveau des taxes ce qui fait que l’Etat a des moyens pour la santé, pour les écoles, pour les routes .., ça vient du travail, or le travail, l’emploi, n’est pas en augmentation , par contre les revenus du capital eux augmentent, ils peuvent se répartir sur les impôts, il y a beaucoup d’argent , il y a énormément de grosses fortunes  en Belgique qui sont intouchables, et on s’attaque toujours aux petits travailleurs, il faut arrêter !, le travailleur en a un peu marre ..

-       -  «  il faut aider les entreprises, il faut aider les travailleurs, il faut penser aux salaires, il faut augmenter les salaires, il faut des emplois de qualités »


Au fond les revendications belges sont celles  que nous devrions formuler en France en les accentuant fortement  puis que nous sommes dans une situation nettement plus critique que celle de la Belgique, ceci noté il faut cependant souligner que les Belges ont tout à fait raison de se réveiller à temps, en espérant qu’ils auront assez de force pour faire plier leur gouvernement (affaire à suivre)

Voir la vidéo "Belgique"  en fin d'éditorial 
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L'Espagne manifeste contre l'austérité et la corruption

Le Samedi 23 février 2013 c’était au tour de l’Espagne de protester contre l’austérité et la corruption aux cris de « Démission ».


Des     dizaines de milliers de personnes ont  envahi Madrid samedi 23 Février pour crier contre l’austérité, les suppressions d’emploi, le chômage  et la corruption.

"Démission",  scandaient les manifestants  sous les pancartes blanches portant un seul mot, "NO", frappées d'une paire de ciseaux, symbole des coupes budgétaires……,  "Rajoy, pars",  "Dictature des banques, NON",  pouvait-on lire sur d’autres pancartes.

 "Non au coup d'Etat des marchés", pour "une véritable démocratie" tels étaient les mots d’ordre de cette manifestation de citoyens rassemblés,  qui s’avançaient en masse sur les avenues  vers  la place Neptuno près du   Congrès d es députés , dans le vacarme  des sifflets et des percussion, tous ensemble, enseignants, médecins , infirmières, personnels de santé, mineurs du nord de l’Espagne , mouvements féministes, écologistes, indignés

Les manifestants étaient contenus  par des pompiers tandis que  de longs barrages  de police  protégeaient le Congrès

"Nous en avons ras-le-bol", lançait Luis Miguel Herranz Fernandez, un médecin hospitalier  en dénonçant "les coupes budgétaires, la corruption, la baisse de qualité du système de santé".

"Dans n'importe quel pays, cela servirait à quelque chose, mais ici, cela ne sert à rien. Le gouvernement ne nous écoute pas", s'indignait  un jeune médecin  ….., "Nous sommes ici tous unis, les médecins, les pompiers, les mineurs, et cela leur est égal".

"Nous sommes très en colère", s'écriait Cristina Martin Benito, une infirmière  "Nous revendiquons la nécessité d'être protégés un peu plus, nous les citoyens, et pas les banques".

Parmi les manifestants  se trouvaient en signe de protestation des salariés d'Iberia, compagnie aérienne qui doit supprimer 3.800 emplois,  et des  mineurs du nord de l’Espagne dénonçant derrière une grande banderole "la fermeture des bassins miniers, sans activité alternative".

Tous les indicateurs sociaux sont alarmants, l’Espagne affiche un chômage de 26 % , les manifestants dénoncent aussi  la politique d'austérité menée  par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, visant à récupérer 150 milliards d'euros d'ici 2014.

Des affaires de corruption qui atteignent  les grandes institutions du pays renforcent un climat de tensions, de malaise , d’instabilité politique ,  en janvier dernier le Premier Ministre Mariano Rajoy figurait dans une liste de bénéficiaires présumés de paiements occultes,  publiée  par le quotidien El Païs, plus récemment Iñaki Urdangarin , gendre du roi Juan Carlos était interrogé par un juge des Baléares dans une enquête sur le détournement de plusieurs millions d’euros d’argent public, des rumeurs circulait sur  cette affaire et aussi une autre rumeur sur une éventuelle abdication du Roi  , à tel point que la maison Royale avait dû vendredi publier un démenti sur cette dernière rumeur, mais  la corruption présumée de Rajoy , du gendre du Roi,  et  les  rumeurs qui ne sont pas encore dissipées  ont fait que samedi dans la manifestation des drapeaux républicains étaient brandis contre la monarchie.  

Comme à Madrid, des manifestations se sont déroulées   dans plusieurs dizaines de villes espagnoles  rassemblant  des milliers de personnes  notamment à Barcelone, Valence, La Corogne ou Séville.

"C'est une accumulation de tout ,  austérité, chômage,  corruption, incertitudes sur l’avenir, instabilité politique,  qui indignent et met en colère les espagnols et de l’avis des commentateurs il s’agit là d’un cocktail explosif  qui peut exploser à tout moment et qui fait planer sur l’Espagne le spectre d’une guerre civile ( à suivre )



                                                                       oo0oo


Samedi 2 Mars la Grèce et le Portugal manifestaient , la Grèce contre l’austérité, le Portugal contre l’austérité et  la rigueur, ce qui en fait revient au même puisque dans ces deux pays les populations sont privés de tout, d’argent, de pouvoir d’achat, d’emplois et que les mesures d’austérité et de rigueur  se multiplient et s’accentuent sous le contrôle de la Troïka.

Commençons par la Grèce :

Rappelons que tout récemment, La Grèce était en grève contre l’austérité  lors du passage de François Hollande dans ce pays sans que la présence du président français soit mise en cause, à vrai dire pour les grévistes et les organisateurs de cette grève  ils ont ignoré sa présence,  en fait ils étaient bien plus préoccupés  par leurs revendications que par la présence du François Hollande et des exemples ou leçons  qu’il venait prodiguer à la Grèce.


 Hier Samedi 2 Mars en Grèce ce sont  des professeurs, des enseignants du secondaire, et des étudiants qui manifestaient à Athènes contre les coupes dans l’éducation et la rigueur, imposées pour la quatrième année consécutive par les créanciers de la Grèce, l’Union Européenne (UE) et le Fonds Monétaire International (FMI).


Cette manifestation intervenait  un jour avant l’arrivée  ce dimanche à Athènes des hauts responsables de la troïka pour effectuer le contrôle régulier des comptes grecs en vue de la poursuite des versements des prêts UE-FMI à la Grèce.


« Chassons la troïka (UE-BCE-UE), les mémorandums (mesures de rigueur) et les néonazis », scandaient les manifestants, qui avaient organisé un concert  sur la place  Syntagma  face à d’importantes  forces anti-émeutes.

des banderoles très expressives  témoignaient des protestations du peuple grec, « La pauvreté est la plus grande violence », proclamait une banderole déployée sur la place Syntagma devant le Parlement 

« Deux étudiants morts, on nous tue », lisait-on sur une banderole qui faisait allusion à la mort des deux étudiants jeudi à Larissa (centre) tués par des émanations d’un chauffage de fortune dans leur domicile.

 Le syndicat des enseignants du secondaire (Olme) dénonçait  « la propagande » dans les écoles des néonazis de l’Aube dorée. Ce dernier  parti a fait son apparition pour la première au parlement lors des élections en juin avec 7% des voix.

L’Olme protestait aussi  contre le projet de loi sur la fusion des établissements universitaires, le manque de chauffage dans les écoles et « les tests d’évaluation » des professeurs, qui seront appliqués pour la première fois cette année, selon ce syndicat :  « ces tests ne visent qu’à supprimer des postes dans les écoles où le manque de professeurs est déjà patent ».

Note : si nous trouvons une vidéo de cette manifestation nous la téléchargerons ici-même, pour le moment nous n’en avons pas trouvée mais nous ne désespérons pas de la faire.

Passons au Portugal


Le même jour au Portugal des centaines de  milliers de personnes défilaient à Lisbonne et dans les villes du pays, à l’appel d’un mouvement citoyen pour protester contre la rigueur, mais aussi contre la présence de la Troïka  à Lisbonne et de plus ils réclamaient la démission du Gouvernement portugais.

Il s’agissait d’une mobilisation de plus grande envergure que les celles qui se sont déroulées au Portugal dans le passé.

Dans la capitale à  Lisbonne la tête du  cortège s’est lançée   l’après-midi vers 16 heures au son de la chanson "Grândola Vila Morena", reprise en cœur par les manifestants,  cette chanson est devenue le symbole de la contestation au Portugal après avoir été l'hymne de la Révolution des Œillets de 1974 qui avait permis l'instauration de la démocratie.

« C’est le peuple qui est souverain », une phrase correspondant à un des vers du chanteur engagé José Afonso, créateur de la chanson « Grândola Vila Morena », était le principal mot d’ordre des rassemblements.

Depuis plusieurs semaines, des contestataires la chantent au passage de membres du gouvernement et elle est même venue interrompre un discours au Parlement du Premier ministre de centre droit, Pedro Passos Coelho.

Samedi 2 Février elle a été entendue  simultanément dans la trentaine de villes du pays ou le mouvement apolitique "Que la Troïka aille se faire voir",  a appelé à des rassemblements.

"Le gouvernement ne peut gouverner contre le peuple."  "La troïka et le gouvernement dehors", "le Portugal aux urnes", "élections maintenant", "démocratie participative", pouvait-on lire sur les banderoles et les affiches portées par les manifestants aussi bien à  Lisbonne que dans les autres villes..

« Qui s’endort dans la démocratie, se réveille dans la dictature », « Bandits, rendez-nous notre argent » lisait-on sur des affiches, « Aujourd’hui je suis dans la rue, demain ce sera toi », lisait-on sur une autre affiche à côté d’un portrait du Premier ministre de centre-droit, Pedro Passos Coelho.


Le mouvement  apolitique «  Que la Troïka aille se faire voir » a pour principale cible la "troïka" (UE-FMI-BCE) représentant les créanciers du Portugal, qui se trouvaient de nouveau  à Lisbonne pour nouvel examen des comptes du pays, sous assistance financière.

.
Samedi, un des responsables du mouvement, Nuno Ramos de Almeida a déclaré pendant la manifestation : « Le Gouvernement n’a aucune légitimité politique, morale ou éthique pour continuer à être au pouvoir …. » le gouvernement est devenu le problème qui empêche une solution.

"Ce qui est important c'est que les gens veulent s'opposer à cette politique", a-t-il déclaré à l'AFP en ajoutant : "Le gouvernement ne peut gouverner contre le peuple et je crois qu'il va tomber".

 Luis Da Costa du parti d’extrê-gauche « Bloc de Gauche » venu manifester à titre personnel déclarait de son côté : "Une grande manifestation est un signal fort de mécontentement, et j'espère que le gouvernement en tiendra compte"

« Cette manifestation est un signal clair que « la troïka » et le gouvernement sont de trop dans ce pays », a estimé  aussi Joao Semedo,  le chef du Bloc de gauche.


Dans les cortèges se trouvaient des   étudiants,  des enseignants, des professionnels de la santé, des familles, des jeunes, des retraités, des chômeurs,   tous en colère  et inquiets  dans ce pays ou le chômage touche plus de 17 % de la population active.


A Lisbonne, le défilé était d'autant plus important que de nombreux militants du principal syndicat portugais, la CGTP, y ont participé et  le cortège principal  a également été renforcé par l’arrivée des militants de  plusieurs mouvements  organisés par des enseignants, des professionnels de la santé, ou des retraités, parmi les plus touchés par les coupes budgétaires. 

Même des militaires se sont joints  à Lisbonne au défilé qui devait se terminer vers 18H00 sur la Place du Commerce qui donne sur le Tage 

Selon le mouvement apolitique « Que la Troïka aille se faire voir », organisateur des rassemblements à Lisbonne et dans une trentaine de ville du pays, quelque 500.000 personnes ont défilé dans la capitale , et les médias rapportent qu’il était 400.000 à Porto, sans compter les autres trentaines de villes, cela fait déjà pour ces deux seules villes 900.000 manifestants 
        .
A la fin des manifestations  la chanson « Grândola Vila Morena »,  a retenti au même moment du nord au sud du pays dans toutes les villes où des rassemblements ont eu lieu .

En fin de soirée les autorités n’avaient communiqué aucune estimation du nombre de manifestants.

Quoiqu’il en soit, la  manifestation de samedi a été très suivie et a  donné une nouvelle dimension au mécontentement populaire contre les mesures d’austérité mises en œuvre par le gouvernement de centre-droit, à l’instigation de la Troïka

Il est réconfortant de souligner que des rassemblements de soutien au mouvement contestataire portugais ont eu lieu dans les capitales et villes  des pays étrangers notamment à  Londres, Boston, Paris, Madrid, Barcelone .


_________________________________/Belgique










                       
                       
                       
                       


_________________Portugal



02 mars 2013

Rassemblement contre le nucléaire (information)

Éditorial de lucienne magalie pons


POUR INFORMATION

Ci dessous reproduction d'un mail reçu d'un de mes correspondants :

Chères amies, chers amis,



Souvenons-nous de Fukushima 
11 mars 2011: l’accident
Aujourd’hui: la catastrophe sanitaire pour des milliers de personnes


Dimanche 10 mars 2013
Rassemblement sur l’Île du Rhin à partir de 14h15 
                 entre les deux ponts aux abords de la route entre Chalampé 
(68) et 
Neuenburg 
(D)


Témoignage de Madame Haruko BOAGLIO, japonaise qui habitait à 45 km de Fukushima le 11 mars 2011 (zone non évacuable) et qui a fait le choix de quitter le Japon.


«Un lien inéluctable existe entre la force de dissuasion nucléaire et l'utilisation dite pacifique de l'énergie atomique. Nous devons abandonner ces deux utilisations de l'atome.»
Kenzaburô Oé, écrivain japonais, prix Nobel de littérature 1994

Musique
  Boissons chaudes et casse-croûtes chauds (saucisse, merguez) sur place
Tract en pièce jointe à diffuser


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Commémoration à travers le monde en mémoire des victimes présentes et à venir de Fukushima

Lundi 11 mars 2013: "Nuclear Fallout"

Rassemblement à partir de 12h30 place de la Réunion à Mulhouse
12h45 : "die-in"



informations en anglais : http://www.fallouts.org/

***********************************

 Pour le collectif franco-allemand "Pour la fermeture immédiate et définitive de Fessenheim" 
Gilles Barthe
tract-10032013.pdftract-10032013.pdf
228 Ko   Afficher   Télécharger  


01 mars 2013

Situation en Syrie :insurrections, combats, politique, diplomatie , soit un bilan de 70 000 tués depuis 2011

Éditorial de lucienne magalie pons


Selon les chiffres de l’Onu, la guerre civile syrienne qui oppose des groupes d’insurgés au régime de Bachar El Assad a fait depuis depuis le début des troubles en mars 2011, dans les 70.000 morts .

Incendie, destructions de bâtiments, attentats, explosions , sur le terrain, les violences ne connaissaient aucun répit, massacres , violences,  intenses combats,  jusqu’à présent aucune négociation avec le régime n’a pu aboutir,   dimanche passé le médiateur Lakdhar Brahimi (dont le mandat vient d’être renouvelé pour six mois) a   déclaré du Caire où il se trouvait que le Gouvernement Syrien  avait  confirmé qu’il souhaitait l’ouverture d’un dialogue  et une solution pacifique  

“Nous estimons que si un dialogue s’engage dans des bureaux des Nations unies (…) entre l’opposition et une délégation acceptable du gouvernement syrien, cela sera un bon début pour sortir du tunnel”, a-t-il dit à l’issue de discussions au siège de la Ligue arabe dans la capitale égyptienne.

La proposition d'entamer un dialogue avec le gouvernement syrien, lancée par l'opposition reste d'actualité  et pourrait être réalisée dans un des offices de l'Onu, a déclaré dimanche l'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe Lakhdar Brahimi

De son côté, le  président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Moaz Alkhatib, le président de la Coalition nationale Syrienne avait déjà   préconisé la semaine dernière l’ouverture de négociations avec le vice-président syrien Farouk al Chara sur une transition politique selon laquelle  le président Bachar al Assad serait autorisé à partir en exil.

"Nous estimons que si un dialogue est entamé dans un des offices de l'Onu entre l'opposition et une délégation acceptable du gouvernement syrien, cela permettrait de trouver le bout du tunnel obscur où se trouve actuellement la Syrie", a indiqué le diplomate.

Rappelons que fin janvier dernier, le chef  de l'opposition syrienne Ahmed Moaz al-Khatib  le président de la Coalition nationale syrienne (CNS) s’était  dit s'est dit prêt  à ouvrir des négociations avec les représentants du régime syrien n'ayant pas de "sang sur les mains" à condition de la libération de 160.000 détenus., ensuite il avait ajouté une nouvelle condition en déclarant que Damas perdrait définitivement sa chance de lancer un dialogue s'il ne libérait pas toutes les femmes détenues en Syrie avant le 10 février.

Fayçal Moktar, le  vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Mokdad, en visite à Pékin, avait  rejeté le 7 février les conditions formulées par Ahmed Moaz al-Khatib, ensuite Damas s’est déclarée prêt au  dialogue avec l’opposition, mais sans aucune condition préalable.

De son côté, le  président de la Coalition nationale syrienne (CNS), Moaz Alkhatib, le président de la Coalition nationale Syrienne a  préconisé la semaine dernière l’ouverture de négociations avec le vice-président syrien Farouk al Chara sur une transition politique selon laquelle  le président Bachar al Assad serait autorisé à partir en exil.


Finalement le bureau politique de la CNS, réuni jeudi au Caire, a avalisé l’offre de dialogue de Ahmed Moaz al-Khatib.

Nous ne pouvons prédire si ces négociations seront effectivement engagées ou aboutiront, par l’insurrection syrienne  a obtenue de la Communauté Internationale encore davantage d’aide politique et matérielle lors de la dernière conférence  des "Amis de la Syrie", qui réunit les pays soutenant les opposants au président Bachar el-Assad, qui  s'est déroulée à Rome  jeudi 28 février. 

Pour  avoir une vue plus complète sur la situation syrienne il est nécessaire de se référer à d’autres  sources d’informations autres que celles des pays de la Communauté Internationale  , et à cet effet nous avons sélectionné en premier lieu un article du site russe Ria Novosti  qui nous parait très pertinent dans son analyse, suite  à la dernière réunion des Amis de la Syrie à Rome , il est à noter que La Russie s'abstient de participer aux réunions des "Amis", estimant que ses participants ne cherchent pas à établir un dialogue inter-syrien en vue de faire cesser le conflit, mais préparent plutôt le terrain pour une intervention étrangère.

Avant d’attaquer la Revue de Presse figurant plus bas, nous vous proposons de lire  cet article de  Ria Novosti :

Copié/collé
Source : site RIA Novosti.
 01/03/2013
MOSCOU, 1er mars - RIA Novosti
Syrie : Les amis de la Syrie veulent changer le rapport de force

Les décisions adoptées lors de la dernière réunion des "Amis de la Syrie" à Rome encouragent les extrémistes syriens à prendre le pouvoir par la force, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Alexandre Loukachevitch.

"La communauté internationale est consciente du fait qu'il n'existe pas de solution militaire au conflit syrien. Et pourtant, à en juger par les informations que nous recevons, les décisions adoptées à Rome, ainsi que les déclarations qui y ont été faites, encouragent les extrémistes à s'emparer du pouvoir par la force, sans prendre en compte les souffrances du peuple syrien, inévitables dans un tel scénario", lit-on dans un communiqué publié sur le site ministériel.

La dernière conférence des "Amis de la Syrie", qui réunit les pays soutenant les opposants au président Bachar el-Assad, s'est déroulée dans la capitale italienne jeudi 28 février. A l'issue de la réunion, les pays membres du groupe ont promis davantage d'aide politique et matérielle à l'opposition syrienne, tout en déplorant les livraisons continues d'armes au régime de Damas par des pays tiers.

L'initiative de constituer, en appui aux efforts de la Ligue arabe, un "groupe d'amis" du peuple syrien a été avancée par la France. La première réunion des "Amis" a eu lieu le 24 février 2012 à Gammarth en Tunisie. La Russie s'abstient de participer aux réunions des "Amis", estimant que ses participants ne cherchent pas à établir un dialogue inter-syrien en vue de faire cesser le conflit, mais préparent plutôt le terrain pour une intervention étrangère.

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www.bluewin.ch/fr/index.php/139...Rome...syrienne/fr/.../sda/
Il y a 1 jour – Les Etats-Unis se sont engagés jeudi à l'issue de la conférence des.
actu.orange.fr/.../les-amis-de-la-syrie-se-reunissent-a-rome-pour-acce...
Il y a 1 jour – Alors que les 'Amis du peuple syrien' se réunissent ce jeudi à Rome, Damas et l'opposition sont sous pression pour amorcer des négociations.
www.20minutes.fr/.../amis-syrie-vont-condamner-envoi-armes-a-bac...
Il y a 1 jour – La conférence des «Amis de la Syrie» réunie ce jeudi à Rome condamnera dans sa déclaration finale les pays qui livrent des armes au ...

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Revue de Presse du Vendredi 1er Mars 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

Conseil des ministres du 27 Février 2013

Éditorial de lucienne magalie pons

pour information:
source - Site officiel Présidence de la République - :

Publié le 27 Février 2013
Le ministre de l’économie et des finances a rappelé la stratégie de finances publiques du Gouvernement après la publication le 22 février des prévisions de la Commission européenne.
Rubrique : Nation, institutions et réforme de l'État

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...