28 février 2013

MALI : au-delà des combats des perpectives à développer pour la reconstruction et le développement

Éditorial de lucienne magalie pons



Vendredi  passé  a vingt-sept militaires tchadiens ont été tués  et soixante-six blessés,  dans le massif des Ifoghas, parmi les blessés se trouvait  le général Mahamat Idriss Deby, fils du président  tchadien Idriss Deby Itno




Le président tchadien Idriss Deby Itno  se trouvait hier à Yamoussoukro, en Côte d'Ivoire. Et assistait avec ses homologues au   sommet de la Cédéao ( Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest) , d’entrée dès l’ouverture du sommet  il a appelé la force  ouest-africaine (la MISMA) et l'armée malienne à accélérer leur déploiement dans le nord du Mali pour combattre, avec les soldats français et tchadiens, les groupes jihadistes. 





Pour le président tchadien l’heure n’est plus au discours mais plutôt à l’action .. l’ennemi n’attends pas, a-t-il  déclaré avec force   en  appelant «  l'état-major de la Cédéao à plus de célérité en accélérant l'envoi des troupes dans la zone des combats .





Le nombre des hommes des forces de la MISMA en déploiement au Mali est assez difficile a connaître , selon qu’il est annoncé par les médias, ou précisé par le ministère malien de la Défense :





-        -   en effet selon les médias pour le moment  la  MISMA ne déploie, et  ce dans les zones les plus calmes du Mali, que la moitié des 8 000 hommes promis ,  en soulignant que seul le contingent nigérien présent à Gao a, pour l'instant, participé aux opérations franco-tchadiennes venues en renfort de l’armée malienne.



-         -  mais d’après  la déclaration du  ministère malien de la défense assurait en fin de semaine dernière   6.000 hommes de la Misma sont en train d'être déployés progressivement sur tout l'ensemble du territoire, assurait en fin de semaine dernière le ministère malien de la Défense.




Deux mille militaires tchadiens, qui ne font pas partie de la Misma, sont aussi présents au Mali, en particulier dans les zones stratégiques de Kidal et de Tessalit, dans l'extrême nord du pays.





Rappelons que le  contingent français  au Mali est composé  4.000 hommes déployés sur le terrain, début    février,  Laurent Fabius, e ministre des Affaires étrangères  avait déclaré que le nombre de soldats français au Mali, engagés depuis le 11 janvier pour lutter contre les groupes islamistes armés qui occupaient le nord du territoire, devrait commencer à diminuer à partir de mars, l’objectif étant que les forces de la Misma mandatée par l’ONU prennent  le relais.




Plus récemment , mardi, le ministère français des affaires étrangères a souligné que les français  ne partiront pas de manière  précipitée et  que le départ de troupes envisagé à partir de mars dépendrait de la situation sur le terrain, en indiquant que  tout départ se ferait en coordination avec les Maliens et les troupes africaines qui sont en cours de déploiement sur le terrain.




Ce délai de Mars est cependant relativisé par certains observateurs  en raison de l’impréparation des contingents de la Misma appelés à assurer la relève des forces françaises et d’aucun estiment que la France devra rester engagée sur le terrain  bien au-delà du mois de mars



Ainsi, deux   sénateurs américains de retour d'une tournée au Mali ont appelé lundi la France à rester engagée militairement au-delà de mars, vu l'impréparation des contingents africains appelés à prendre la relève. Je suis inquiet des déclarations publiques optimistes des Français, selon lesquelles ils ont réussi à disperser les extrémistes, a dit à des journalistes Christopher Coons, spécialiste de l'Afrique à la commission des Affaires étrangères …., la stabilisation de la situation pourrait requérir une présence militaire française plus durable, a-t-il avancé.



Rappelons que les  forces françaises et tchadiennes sont  actuellement en première ligne  pour des opérations de ratissage  et de réduction des poches de résistance et sont partis à l’assaut du massif de l’Adrar des Ifoghas, soit pour cette opération depuis mardi  1 800 soldats tchadiens et plus de 1 200 militaires français 






 « La zone est circonscrite, mais immense »,  d’après l'état-major des armées, par ailleurs un proche de Jean-Yves le Drian a précisé que face aux forces franco-tchadiennes résistent des « gens décidés, l'élite des terroristes pourrait-on dire, aux systèmes défensifs sophistiqués », en estimant que  la manœuvre offensive est délicate et pourrait s'avérer coûteuse en vies humaines.





En France un mois et demi après le début de l’opération contre les islamistes armés, le consensus politique sur l'intervention militaire française au Mali subsiste entre le   gouvernement,  la majorité et l'opposition, et le Gouvernement anticipe déjà sur les nouvelles phases de reconstruction et de développement du Mali.




Hier Mercredi 27 février à 16 h 30,  en première séance à l’Assemblée Nationale,  après une suspension et reprise de séance, s’e st tenu un débat sur  le Mali,  titré : « au-delà de l’intervention militaire, perspectives de reconstruction et de développement », en présence d’une délégation de l’Assemblée Nationale du Mali conduite par son président Monsieur Younoussi Touré.

Le Premier Ministre Jean Mar Ayrault, le Ministre des Affaires Etrangères Laurent Fabius, le Ministre de la Défense Jean-Yves le Drian notamment sont intervenus pour rappeler les objectifs de l’intervention Française au Mali, ses résultats actuels, et les actions politiques ,économiques et diplomatiques  à mettre en œuvre pour  le Mali en vue de  sa sécurisation, de  son retour à la stabilité  politique, et  son développement.


Les Députés ont soulevé de nombreuses questions qui ont  trouvé  réponses pour certaines d’entre elles, alors que d’autres sont restées en attente. 


Pour résumer les principales  réserves et interrogations  qui ont été soulevées par les députés  de  l’opposition, nous avons sélectionné l’intervention du Député  Pierre Lellouche (UMP) qui en fait les reprend à  peu près toutes :


Voici un extrait du compte rendu de cette séance portant principalement sur l’intervention de Monsieur Pierre Lellouche :


Extrait du compte rendu :
……….

M. le président. Nous en venons maintenant aux questions du groupe UMP.

La parole est à M. Pierre Lellouche.


M. Pierre LelloucheMonsieur le président, messieurs les ministres, mesdames les présidentes, le Président de la République a décidé le 11 janvier dernier de faire intervenir nos forces armées au Mali pour arrêter une incursion de terroristes islamistes vers le sud du pays. Depuis le début de ce mois, nous sommes entrés dans une nouvelle phase que j’appellerai une phase de guérilla asymétrique.

Après avoir reconquis les villes du nord du Mali, nos soldats sont engagés désormais dans des combats probablement longs et difficiles avec des éléments terroristes dans le nord du pays. Cette nouvelle phase n’est pas sans rappeler la guerre d’Afghanistan où nous sommes intervenus onze années durant avant que le Président Hollande, nouvellement élu, ne décide de retirer nos forces à la fin de l’année dernière.


Dans ces conditions, sans qu’il soit question de remettre en cause les prérogatives constitutionnelles du Président de la République et encore moins le bien-fondé de la lutte contre le terrorisme, un certain nombre d’interrogations se font jour, interrogations que l’opposition a le devoir de soumettre ici au Gouvernement.


Première interrogation : quelle est désormais la mission des forces françaises et quand pensez-vous que cette mission sera remplie ? Quand envisagez-vous le retrait des forces françaises ? Nous avons entendu sur ce point des déclarations contradictoires de la part des ministres des affaires étrangères et de la défense.

M. Jean Glavany. Pas du tout ! Vous prenez vos désirs pour des réalités !

M. Pierre Lellouche. Deuxième interrogation : l’État malien étant aujourd’hui – c’est le moins que l’on puisse dire – très fortement affaibli et n’étant pas doté d’institutions stables, comment et quand comptez-vous obtenir une stabilisation institutionnelle de ce pays ?


Troisième interrogation : quand l’État malien sera-t-il en mesure d’installer des services publics dans les villes récemment libérées par l’armée française dans le nord du Mali ?


Quatrième interrogation : qui va tenir ces villes ? L’armée française ou les forces africaines ? Et quand ces dernières seront-elles en mesure de le faire ?


Cinquième interrogation : pourquoi sommes-nous si seuls dans cette mission qui intéresse pourtant la sécurité de toute l’Europe et, au-delà, de toutes les démocraties occidentales ?

M. Jean Glavany. La France n’est pas seule !


M. Pierre Lellouche. Pourquoi les moyens militaires mis à la disposition de la France par nos partenaires et alliés sont-ils à ce point réduits, voire inexistants ? Pourquoi l’Europe ne consacre-t-elle que 50 millions d’euros à la formation de l’armée malienne, ce qui correspond à moins d’un mois de déploiement de nos forces dans ce pays ?


Sixième interrogation, monsieur le ministre de la défense : comment sera financée une intervention de longue durée au Mali, sachant que cette opération coûte entre 60 millions et 100 millions par mois et que le montant total prévu dans le budget de la défense pour les opérations extérieures ne couvrirait, si ce rythme est maintenu, que six mois d’intervention ?

M. le président. Veuillez conclure, monsieur Lellouche.


M. Pierre Lellouche. Je conclus avec la septième et dernière interrogation, monsieur le ministre de la défense : quelles conséquences convient-il de tirer de l’opération au Mali et plus généralement de l’instabilité au sud de l’Europe dans notre prochain Livre blanc, à la veille de réductions, semble-t-il drastiques, qui vont être infligées au budget de la défense dans les prochaines années puisque nous risquons de tomber à 1,25 % du PIB contre près de 2 % ces dernières années ?


Voici quelques-unes des interrogations que nous formulons devant vous, messieurs les ministres, face à cette guerre au Mali.

M. le président. La parole est à M. le ministre de la défense.


M. Jean-Yves Le Drian, ministre de la défense. Je ne vais pas pouvoir répondre en deux minutes à l’interrogatoire de M. Lellouche. Je voudrais simplement lui rappeler que depuis le 11 janvier, j’assiste chaque semaine à une réunion de la commission de la défense et que j’aurai plaisir à l’y voir pour lui donner toutes les informations qu’il sollicite. Ses sept séries de questions appellent en effet de longs développements que je ne pourrai exposer dans le temps qui m’est ici imparti.


Nous entrons effectivement dans une phase nouvelle, mais les missions des forces françaises au Mali n’ont pas changé depuis le 11 janvier. J’ai déjà eu l’occasion de dire ici et je le dis à nouveau : elles étaient au nombre de trois.


La première mission était d’arrêter la progression des groupes djihadistes vers le sud, ce qui a été fait rapidement.


La deuxième est de libérer l’ensemble du territoire malien des groupes terroristes. Elle est en cours et connaît sa dernière phase.

La troisième est de permettre le déploiement des forces africaines qui ont été mandatées au titre de la résolution 2085 des Nations unies.


Nous sommes dans une phase difficile, mais le déroulement des opérations est tout à fait conforme au calendrier prévu par l’état-major des armées. Nous savions qu’à la fin, nos forces atteindraient le sanctuaire des djihadistes.


Ces trois missions sont celles du Président de la République et du Gouvernement. Nous n’avons aucune divergence d’appréciation sur les délais ou sur le rythme de l’opération avec le ministre des affaires étrangères.


Pour ce qui est des autres points que vous soulevez, j’apporterai des précisions complémentaires en répondant à d’autres questions. S’agissant de l’aspect financier, je vous rappelle que j’ai eu l’occasion de m’exprimer il y a dix jours devant la commission des finances et la commission de la défense réunies conjointement à l’initiative de leurs présidents respectifs.


Fin de l’extrait
……/


Nous estimons que pour bien comprendre la situation au Mali dont l’ampleur dépasse l’aspect dramatique des combats et s’étend  non seulement à tous les aspects de la politique africaine de la France dans son ensemble , mais encore à la politique de défense de l’Europe et à la politique internationale, en matière de lutte contre le terrorisme notamment, il est intéressant de lire ci-dessous  le compte rendu intégral de la séance ( à noter que la séance avant le débat sur le Mali, portait sur différents questions au gouvernement) :


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Revue de Presse – actualités récentes :

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Il y a 13 heures – Le chef de l'Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé "au-delà de ... Le Tchad est en première ligne aux côtés de l'armée française dans ...
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Il y a 14 heures – Le chef de l'Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé "au-delà de ... Le Tchad est en première ligne aux côtés de l'armée française dans ...
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Il y a 2 heures – Le chef de l'Etat tchadien a précisé que son pays a envoyé «au-delà ... Le Tchad est en première ligne aux côtés de l'armée française dans le ...

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Afriquinfos.com ‎- il y a 2 jours
ABIDJAN (Xinhua) - Entre 65% et 70% des effectifs de la Mission internationale de soutien au Mali (Misma) sont actuellement présents sur le ...

·  CEDEAO: 'Le relèvement des effectifs de la MISMA est une priorité ...

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Il y a 3 jours – 22 février, 2013 - 05:06 GMT BBC AfricaLes forces africaines au Mali pourraient finalement atteindre 10.000 hommes au lieu de 3.300 ...


Libération ‎- il y a 4 jours
Le Tchad a annoncé vendredi soir avoir tué 65 jihadistes dans le cadre de cette traque, mais avoir aussi enregistré 13 morts dans ses rangs.
  1. Bilan des combats au Mali : 23 soldats tchadiens contre 93 jihadistes tués
Senego.com‎ - il y a 3 jours
  1. ALERTE - Mali: les combats continuent, beaucoup, beaucoup de morts jihadistes
Romandie.com‎ - il y a 2 jours
www.lesechos.fr/.../0202502346253-en-direct-mali-les-forces-terrestr...
Il n'y a pas de combat à proprement parler » dans cette région du nord-est malien, a précisé un porte-parole de l'Etat-major, « mais sporadiquement, des ...
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Il est impossible de savoir exactement ce qui se passe au nord du Mali. Aucun journaliste n'est autorisé à s'y rendre et o...
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13 janv. 2013 – Après avoir repoussé les troupes islamistes, l'aviation française a mené des attaques dans le nord du pays. La France souhaite "informer" le ...
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Il y a 5 jours – Lisez 'Violents combats au Mali contre les jihadistes' sur Yahoo! Actualités France. Le Tchad a annoncé vendredi soir avoir tué 65 jihadistes ...
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Il y a 6 jours – INTERNATIONAL - Alors que les soldats maliens tiraient à l'arme lourde sur la mairie de Gao où sont retranchés des islamistes ce vendredi, ...
 

27 février 2013

NKM est de bon conseil :"Il faut arrêter les bobards " a-t-elle lancé sur France 2 à l'adresse de François Hollande.

Éditorial de lucienne magalie pons

Il est vrai que le Chef de l’État, le Premier Ministre et les membres du Gouvernement  se livrent   périodiquement en  rétrécissant leurs vues  sur la situation française, à des estimations et des promesses sur différentes questions politiques intérieures françaises ,  financière, économique, sociale , mais il est vrai aussi qu'au fil des décisions européennes   la conjoncture évolue  dans perspectives qu'ils n'avaient pas  pu ou voulu envisager pour  rassurer la galerie, leur système de communication c'est de de se montrer volontaires pour convaincre "la galerie" qu'ils domineront les difficultés nationales  notamment en matière d'emploi, de chômage, de croissance, de produit intérieur brut, bref vouloir  se montrer volontaires, assurés, droits dans leurs  bottes,   en esquivant tous les indicateurs négatifs,  c'est leur système de communication.

 Mais il arrive un moment où la réalité rattrape "l'esquive" les décisions européennes , autant celles du Conseil Européen, que celle de la Commission Européenne,  s'imposent à tous les pays membres et à ce moment là , les premières  déclarations optimistes de nos dirigeants doivent impérativement être  revues et corrigées,  reportées  et repoussées dans le futur, ceci bien sûr fait très mauvais effet dans l'opinion publique, on a l'impression de les voir battre en retraite , et finalement Madame Nathalie Kociusko-Morizet  a été bien inspirée de demander  à François Hollande d'arrâter de raconter des bobards, via france 2 au cours d'une interviewe du 26 Février.

Voici un extrait- de cette émission :




26 février 2013

Otages - Famille Française enlevée le 19 février au Cameroun , une vidéo diffusée hier sur Internet gêne un système de communication "consensuel"

Éditorial de lucienne magalie pons


Les milieux  politiques  et les médias qui ont approuvé  sans réserve la décision du Président de la République d’intervenir au Mali en engageant des forces françaises au côté des armées maliennes, se garderont bien de dire qu’il pourrait y avoir  une relation entre l’enlèvement d’une famille française dont quatre jeunes enfants,  au Cameroun,  et les opérations des    armées françaises au Mali.

Il n’est pas pour autant interdit d’y réfléchir.

De plus en plus les informations  sont ici en occident  édulcorées pour ne pas blesser la sensibilité politique des uns et des autres, mais il arrive que l’incontrôlable se produise , c’est ainsi qu’hier sur Internet une vidéo montrant la famille française enlevée le 19 février au Cameroun  encadrée de ses ravisseurs   armés et masqués a été diffusée sur Internet, sur Internet,  l’image est  particulièrement dramatique et le message  revendicatif des ravisseurs que BFMTV a  traduit  est lui  extrême  menaçant  pour la survie des otages.
Les ravisseurs menacent en effet, si leurs revendications ne sont pas réalisées, d'"égorger" les otages.

Selon un article du site  INTERNATIONAL  - BFMTV voici comment interpréter le message :

Extrait de leur article copié/collé :
……….

"Nous menons le jihad au Nigeria"

Un ravisseur lit d'abord un verset du Coran, puis se présente. "Nous déclarons au président français que nous appartenons à "jama'at ahlou sounnati liddaawati wal djihad" (NDLR : une secte qui milite pour l'islamisation et le jihad). Nous menons le jihad au Nigeria où nous sommes connus sous le nom de Boko Haram. Nous détenons ces sept personnes, deux hommes, une femme et quatre enfants, que nous avons enlevés à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, pour plusieurs motifs."

L'homme expose alors les motifs de Boko Haram. La secte agit "en riposte à la guerre menée conte l'islam par le président français, que nous combattons partout". "Qu'il sache que nous nous sommes déployés partout pour venir en aide à nos frères opprimés" avertit encore le ravisseur.

"Nous allons égorger ceux que nous détenons"

Viennent ensuite les revendications. "Nous mettons en garde le président nigérian Goodluck Jonathan que nous arrivons et que nous triompherons malgré le siège et les oppressions qu'ils nous impose. Avec l'aide de dieu, nous allons triompher et instaurer inchallah l'état islamique au Nigeria."

"Si tu veux la libération de ces Français, tu dois libérer rapidement toutes nos femmes dans les prisons du Nigeria" prévient la voix du ravisseur. "La guerre que tu mènes contre nous te place dans le camp des mécréants. Nous mettons en garde le président camerounais. Il doit libérer rapidement tous nos frères prisonniers dans les prisons du Cameroun."

Les ravisseurs finissent sur des termes menaçants : "Si toutes nos revendications ne sont pas exécutées, nous allons égorger ceux que nous détenons".

Si les images diffusées témoignent que les otages sont toujours en vie, elles ont provoqué l'indignation de la France. Ainsi le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, a aussitôt dénoncé des "images terriblement choquantes", qui "démontrent une cruauté sans limites".

Fin de l’extrait  copié/collé
---------------------------/

Si nous comprenons et partageons l’indignation générale à la vue  des images et  par rapport à la teneur du message, si nous comprenons que Laurent Fabius dénonce ces images comme « terriblement choquantes » qui « démontrent une cruauté sans limite », nous regrettons que ce sont d’abord les images qui  sont prises en compte, commentées bien plus que le sort tragique des  personnes prises en otages,  enfants, femmes, et hommes, en effet nous sommes dans un système de communication qui voit d’abord le  choc des images avant de voir la dramatique situation des otages C'est ainsi que dans cette même lancée nous avons pu entendre Fleur Pellerin, ministre déléguée à l'Economie numérique, juger, lundi soir sur BFMTV:"grave et désolant de voir des images des otages défiler sur Internet"..." je suis assez choquée par le procédé, par la mise en ligne des ces images non floutées, avec des enfants, je trouve ça odieux" ..

En regardant l’extrait vidéo  de BFMTV vous relèverez que cette Ministre déclare "Ce qui est important c’est effectivement de ne pas céder à cette nouvelle forme de chantage, où finalement sont exposés à la vue de tous ces images qui sont détestables. Il faut vraiment être ferme", a-t-elle  insisté.

 vidéo : selon Fleur Pellerin "c'est désolant de voir circuler ces images sur Internet ..."




Vous le voyez dans les propos de cette ministre il n’est question que d’images et d’un rapport de force : « ne pas céder », et aussi on comprend que ces images exposées à la « vue de tous » ne font pas l’affaire de leur système de communication.

Eh bien nous ne sommes pas d’accord, ces images comme ils disent c’est la seule façon pour nous les lambdas de voir le dramatique de la situation , et nous voulons la connaître dans toute son ampleur ,dans tous  ses développements,  nous voulons savoir voir si la France dispose des moyens de   « ne pas céder »  sans risquer  la vie des otages, nous voulons savoir si sous les mots des ministres  il y a un pouvoir, nous en avons le droit , puisque c’est nous qui payons pour tout avec nos impôts, à la sueur de notre front, avec le sang de nos soldats, avec les souffrances imposées aux otages, et c’est à la vue de  nous tous que tout doit se voir., nous ne saurions souffrir aucun détournement d’information où la moindre censure, et surtout que l’on ne parle pas comme s’il ne  s’agissait  que d’images détestables.
            .
A LIRE AUSSI :

>> Une vidéo postée sur Internet montre les otages français enlevés au Cameroun

>> Vidéo des otages du Cameroun : "un premier signe de vie"


https://nt1.ggpht.com/news/tbn/4fg1dpXixfGEHM/2.jpg
BFMTV.COM
 - ‎Il y a 1 heure ‎




Une vidéo montrant les otages français enlevés au Cameroun a été postée lundi sur YouTube, provoquant l'indignation en France. Les otages y lisent un texte de revendication, dont voici la traduction. BFMTV.com. Le 26/02/2013 à 14:12. Mis à jour le ...
Votre source favorite :Otages au Nigeria : la France "ne négociera pas"Metro France
Zone géographique : Cameroun :Otages français: Boko Haram revendique l'enlèvementNouvelle Expression

Mariage pour tous : Point de vue sur les 3 semaines d'auditions au Sénat -

Éditorial de lucienne magalie pons

Les médias  attelés à l'évènementiel  spectaculaire quotidien ont été assez discrets sur les auditions de fond  engagées par le Sénat depuis le 5 février sur le projet d'ouverture du mariage pour les personnes du même sexe, nous pouvons le regretter car ces auditions  importantes   sont particulièrement considérées par les sénateurs  qui se proposent  de les étudier très sérieusement   avant que la question n'arrive en discussion et débat en séance au Sénat  le 4 Avril 2013 .




Depuis le Mardi 5 février 2013, la Commission des Lois du Sénat, procède à des auditions sur le projet d’ouverture du mariage aux personnes de même sexe et si nous nous référons à l’Agenda du Sénat ces auditions ont pris fin le 21 Février 2013.


Nous avions déjà publié des informations à ce sujet sur notre site,  notamment  pour mettre en évidence les interventions les plus remarquables  en ce sens que ce sont celles qui ont traitées la question au fond dans multiples aspects en argumentant le côté juridique, social, civil et international , selon l’oratrice ou l’orateur auditionné,  sans pour autant négliger d’autres interventions  qui restent à consulter pour bien saisir toute l’amplitude  du projet et  de ses conséquences. 


Au fur et à mesure des auditions que nous avons toutes suivies sur Internet, nous avons apprécié les interventions  soutenues par des réflexions qui ne laissait percer aucune idéologie partisane, pour faire place à une analyse objective de la part d’oratrices ou d’orateurs expérimentés , aptes de par leurs fonctions officielles ou associatives ,  à bien maîtriser  les questions qui touchent  notamment à la famille et à l’adoption ,  à la filiation, au droit des personnes, nous avons aussi retenu les interventions des représentants des cultes religieux dont l’avis  à titre personnel nous est précieux.


Par contre  si nous avons suivi  avec intérêt les interventions des psychiatres, des psychologues, des philosophes, des historiens   et des théoriciens de l’esprit et du temps, et aussi   les interventions des  grands  enseignants Maitres conférenciers et  Professeurs , nous ne les avons apprécié que dans la mesure où leur talent et leur parole  sont  libres  de toute interprétation,   y compris de l’interprétation   de l'histoire et des lois  par rapport à leur discipline respective, ce qui en fait ne délimitait  que très relativement  la question  quant à son impact    sociétal, juridique, civil  et social. 


Pour marquer nos préférences  nous ajoutons donc,  dans liste   ci-dessous, en face de chaque  lien actif conduisant  au compte rendu intégral de l’audition  une annotation « Lire », mais bien entendu nos lecteurs composeront leur liste de lecture selon leurs convenances. 

Liste des Comptes rendus des audiences :













 

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...