14 novembre 2012

François Hollande :Pour Laurence Parisot la Conférence de Presse de François Hollande est marquée du sceau du principe de réalité

Éditorial de lucienne magalie pons



Ce qui compte c’est d’abord l’appréciation des personnalités qui sont en responsabilités syndicales,  économiques et sociales  et  qui ont l’honnêteté,  même si elles ne sont pas de  gauche,  de reconnaître  le travail de François Hollande et du Gouvernement quand  ils  se  proposent et mettent en œuvre  des objectifs qui les font se rejoindre dans l’intérêt général.

C’est la position  politiquement honnête que vient de manifester Madame Laurence Parisot,  patronne du Medef, sur Europe 1,  pour elle la direction prise par François Hollande est la bonne. "Cette conférence de presse est marquée du sceau du principe de réalité. Le président de la République confirme les premiers engagements pris par le Premier ministre depuis quelques jours en faveur de la compétitivité de notre pays".

"Ce que j'observe, c'est que la compétitivité est au centre du débat, que l'économie est au cœur des préoccupations du président. Il s'est fixé un objectif très clair, qui est de réduire le chômage et de donner des possibilités aux entreprises pour créer des emplois. C'est quelque chose qui doit nous rassembler tous.", a-elle déclarée.

Madame Laurence Parisot  qui sait de quoi elle parle,  son appréciation est certainement  fondée sur une étude approfondie  du dossier.

C’est ce genre d’appréciation  sérieuse et importante  venant du patronat qui est à retenir.

Elle   gomme magistralement par son importance,  les  réactions nerveuses  irresponsables de quelques  personnalités politiques de droite, du centre et d’extrême gauche , attachés quotidiennement matin et soir aux micros-crachoirs pour critiquer tout ce qui bouge à l’Elysée et à Matignon, et  qui pour la Conférence de Presse du Président Hollande   se disent déçus  et se permettent  d’émettre des  critiques qui n’ont pas lieu d’être , premièrement parce qu’ils réagissent en robot d’opposition  comme des chiens de Pavlov, aboyant mécaniquement  contre tout ce que font  François Hollande et le  Chef Gouvernement.et les ministres, et ensuite parce qu’ils  ne font plus le poids.

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C’est le cas de Jean-François Copé qui ne maîtrise pas ses émotions et ses mots,  en estimant  hier dans  son  meeting de campagne pour la Présidence de l’UMP , que la conférence de presse du président de la République n'avait été que "déception", en disant que  le président de la République  persistait dans «  dans le mensonge et le masque de l'autosatisfaction". "On attend de lui un cap, cette conférence de presse n'y a pas contribué. Il est totalement déconnecté de la réalité de notre pays."a-t-il dit

Eh Bien, nous préférons la parole de vérité de   Madame Laurence Parisot  qui elle  a justement souligné  en parlant de la Conférence de Presse de François Hollande   : "Cette conférence de presse est marquée du sceau du principe de réalité »

 Jean-François Copé que nous soupçonnons du reste de n’avoir pas  lui le sens des réalités, ou en tout cas une vue faussée,   puisque dans le même meeting il caricaturait Alain Montebourg  en réclamant sa démission, en l’accusant  de  se montrer  en «   barboteuse » armé  « d’une  machine à café ».

La encore Jean-François Copé a tenu un propos grotesque  et mensonger, Arnaud Montebourg n’était pas en Barboteuse loin de là.

Et puis pourquoi Arnaud Montebourg démissionnerait-il ? Jean François Copé  est déconnecté des  réalités puisqu’il en est à critiquer Arnaud Montebourg  alors que ce ministre   a remporté  des succès depuis qu’il a plaidé  en posant en tee shirt  avec un appareil ménager pour les produits fabriqués en France, en effet  le chiffre  d’affaires  du tee shirt  s’est immédiatement propulsé vers le haut  et depuis quelques jours des patrons de grande surface ont indiqué qu’ils  envisageaient de placer  tout prochainement en évidence  les produits fabriqués en France dans des   rayons spéciaux « made in France » comme le préconisait Monsieur Montebourg.

Quand à François Fillon l’ancien Premier Ministre il a  accusé François Hollande  de mensonge et estimé que la politique de François Hollande n’aura aucun effet sur l’économie.

Bon il faudrait que François Fillon  sans mentir  nous explique s’il estime  que sa méthode  a été meilleure ? Pour nous nous sommes  persuadés que si Sarkozy et son équipe ne sont plus aux commandes c’est qu’ils n’ont pas réussis  en tout et pour tout, y compris en matière économique.de trouver une entente avec les parties en présence.

Pour Jean-Luc Mélenchon, co président du Front de Gauche   François  Hollande a "capitulé sans condition", toutefois Jean-Luc Mélenchon reste dans le registre des critiques politiques sans attaques personnelles envers le Président.

Jean-Luc Mélenchon,  aurait préféré une réorientation vers la politique de la demande,  c’est son point de vue, pour lui  il a entendu  la conférence de presse de François Hollande  comme  du « Merkel en version française » , il y a vu "l'aveu d'un renoncement" et  il a regretté  sur France 2  que  c'était «   fini, l'objectif d'affronter la finance, comme il l'avait dit au Bourget [en janvier 2012]" ,  ….,   que c’était   "Terminée l'idée de modifier le cours de la politique européenne en affrontant les politiques d'austérité : il les accompagne ……..,  a essayé de nous convaincre, avec le sourire, qu'il fallait capituler sans condition devant les exigences des politiques austéritaires » a  notamment déclaré le  co-président du Parti de Gauche.

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Revue de Presse :

Nous avons sélectionné cet article qui contient en plus des vidéos dans lesquelles  se manifestent les réactions que nous avons évoquées sommairement ci-dessus

Hollande séduit le centre et les patrons, mais choque les communistes

francetv info - Il y a 2 heures 28 min
POLITIQUE – Même s'il s'en défend, c'est bel et un bien un virage économique que le chef de l'Etat a emprunté lors de sa conférence de presse, mardi 13 novembre, en prônant une relance par la demande (axée sur les entreprises) plutôt que par l'offre (axée sur la consommation des ménages).


François Holande en Conférence de Presse : Un discours méthodique, clair et précis

Éditorial de lucienne magalie pons

Les nombreuses premières réactions  après la conférence de presse du Président de la République  François Hollande ne surprendront personne,  certaines sont sérieuses et bienvenues, d’autres venimeuses et à jeter à la corbeille.

Pour les  réactions  favorables  elles proviennent   aussi bien de la part des personnalités de gauche chargées actuellement de responsabilités  dans notre pays ,  que de personnalités  d’autres milieux  politiques et privés  qui commentent la conférence de presse  de François Hollande  en gardant un esprit d’analyse épuré de toute atteinte personnelle au chef de l’Etat.

Pour les venimeuses elles  n’apportent rien  de plus au débat médiatique que  les  sifflements    à l’emporte-pièce des leaders d’une opposition de droite et du centre , ruminée par la rage d’avoir été lessivée  du pouvoir depuis Mai 2012 ,  qui se jette dans des propos caricaturaux de surface  qui n’ont aucun intérêt, et qui ne correspondent en aucun cas  à la personnalité de notre Président et aux  enjeux qu’il a présentés  et défendus pour redresser la France.


A travers les réactions favorables  relevées et résumées ci-dessous  nous voyons se dessiner  le portrait de François Hollande tel qu’il  entend se présenter aux Français  quand il est dans ses fonctions de Président de la République : calme, serein,  sincère, volontaire, déterminé,  courageux, à l’écoute, pédagogue et  rassembleur, et à vrai dire ce portrait est proche de  ce que nous attendons d’un homme élu à cette haute fonction.

Pour résumer  les réactions favorables  qui se sont  exprimées à l’issue de la conférence de presse, nous  en avons sélectionnées  quelques unes « à chaud »  provenant des personnalités de gauche parmi  les plus marquantes , à savoir Jean-Marc Ayrault, Jean-Pierre Bel, François Rebsamen, Harlem Désir, Martine Aubry,  mais aussi celle  de François Bayrou, du Modem, dont l’honnêteté intellectuelle a toujours été appréciée.

Commençons par les réactions favorables :




Réactions favorables résumées : 


Le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault a estimé à l’issue de la conférence de presse, au micro de Fr 2, que les Français avaient eu un rendez-vous de « haut niveau avec le Président de la République » :  « Nous avons eu un rendez-vous avec les Français et le Président de la République de haut niveau …, « on a vu un Président de la République qui assume totalement la plénitude de ses fonctions, avec une vraie autorité, une vraie détermination, et en même temps la volonté de …, rassembler les forces vives de la France … , François Hollande a rappelé le cap, il a montré ainsi la cohérence de l’action qui est engagée …, pour permettre à la France de repartir de l’avant.




Pour Jean-Pierre Bel , le  président (PS)  du Sénat,  François Hollande  a manifesté de la sérénité et du sang froid : ….« face aux critiques, souvent caricaturales dont il fait l'objet », François Hollande  …, « manifeste la sérénité et le sang-froid d'un président qui entend inscrire son action dans la durée ». Le chef de l'Etat « a trouvé le ton juste, lors de sa conférence de presse, pour donner aux Français de sérieuses raisons d'espérer, pour dessiner le chemin de la reconquête de notre avenir » a-t-il dit notamment.

Pour François Rebsamen,  président du groupe PS au Sénat , François Hollande est apparu calme,  volontaire  déterminé , lucide, sincère: …« le président est apparu calme, serein, volontaire et déterminé. Sans dramatisation mais avec lucidité et sincérité, il a su expliquer aux Français la gravité de la situation du pays et les efforts indispensables pour y remédier, tout en réaffirmant son souci de justice sociale et fiscale. Il a rappelé les premières mesures de son quinquennat, justifié ses choix, et réaffirmé ses priorités. Ses réponses ont été claires et ses explications précises à la fois sur le sens de ses décisions et la cohérence de son action ».

Pour   le Premier secrétaire du PS Harlem Désir , le Président de la République s’est montré totalement déterminé à redresser le pays : .., « les Français ont vu aujourd'hui un Président de la République totalement déterminé à redresser le pays, qui refuse la fatalité du déclin de la France et qui dit la vérité sur la crise aggravée par dix ans de politiques irresponsables de la droite ». Il « a fait le choix du courage et de la vérité sur la situation du pays comme sur les réformes engagées. Il a indiqué aux Français un cap et une direction clairs: tout faire pour rétablir la croissance et reconquérir l'emploi. Le Président agit avec pour boussole la justice sociale, c'est une grande différence d'avec son prédécesseur » ….  ,le président « a montré qu'il entend les attentes des Français et qu'il y répond », a souligné  Harlem Désir qui  a aussi  salué « l'engagement européen réaffirmé par François Hollande ».

Martine Aubry , ex première secrétaire du PS a salué  un discours de rassemblement, de mobilisation :  « le discours de rassemblement et de mobilisation de toutes les forces vives du pays ». François Hollande « a su, avec force et pédagogie, montrer le nouveau cap de la France depuis son élection, celui de la réorientation européenne vers la croissance, celui du redressement national par la compétitivité associée au sérieux budgétaire, et celui de la justice fiscale et sociale ».


A travers les réactions ci-dessus nous voyons se dessiner  le portrait de François Hollande tel qu’il  entend se présenter aux Français  quand il est dans ses fonctions de Président de la République : calme, serein,  sincère, volontaire, déterminé,  courageux, à l’écoute, pédagogue et  rassembleur, et à vrai dire ce portrait est proche de  ce que nous attendons d’un homme élu à cette haute fonction.


Pour nous,  nous avons apprécié son discours méthodique, chronologique,  clair,  apaisant,   et  aussi  tout autant  son économie de paroles et de gestes, pas d’effet de manche, pas de hausse de ton, pas de citation hors propos, et aussi nous avons remarqué  l’attention et l’écoute qu’il a réservé aux questions des journalistes, et ses réponses  précises, sans manifester d’impatience quand ces questions se répétaient.


Cela nous change bien du stress des  conférences de son prédécesseur Nicolas Sarkozy  qui discourait dans tous les sens, allait du coq à l’âne,  de sa  vie politique à  sa vie privée,  en passant du  passé au présent, pour se projeter dans l’avenir utopique du Nouveau Monde du 21me Siècle,  jetait de l’huile sur le feu des polémiques, toujours  en gesticulant, changeant de ton,  en allant du ton doucereux au accents colériques et menaçants,    et se voulant  selon les circonstances impérial et  grandiloquent  en  empruntant  les attitudes du  Général de Gaulle pour donner l’idée qu’il était à son niveau ! 


Monsieur François Hollande lui reste ce qu’il est, et même quand il nous assure comme il l’a fait dans son intervention qu’il entend rester un homme simple, garder une simplicité, nous voyons un homme qui sait tenir avec sérieux la dignité et les obligations de sa charge et se tenir au-dessus des vagues des rumeurs. Il est  faux de  croire  que Monsieur Hollande est un Président normal comme la droite le disait en le vulgarisant vers le bas, expression reprise ensuite par François Hollande avec une certaine ironie, tout au contraire la normalité de François Hollande en tant que Président de la République c’est d’agir dans le respect des obligations de sa charge, vis-à-vis de tous les Français dont il est  en charge.

Réactions caricaturales de ses opposants :

Quand aux réactions  caricaturales de  ses  opposants, notamment  des leaders de la  Droite UMP  et du Centre, elles ne valent que pour illustrer  un concert de serpents venimeux  dont les têtes surgissent pour pousser des sifflements de rage depuis qu’ils ont été éliminés du pouvoir majoritaire  par la Gauche :


Quelques exemples de sifflements :

Pour  le secrétaire général du parti UMP, Jean-François Copé ,   le chef de l'Etat  est « pétri d'autosatisfaction », « passif et commentateur », …, pour l’ex-premier ministre et François Fillon  c’est  « un président qui enfonce un peu plus sa tête dans le sable ». « Le changement, c'est fini »,   le "promoteur  en chef " de l'UDI, Jean-Louis Borloo,  quant à lui,  a trouvé le Chef de  « habile » son « opération de séduction », mais il s'est dit « estomaqué » par une « acceptation totale de la dégradation sur le front de l'emploi

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La plaidoirie de Hollande

20minutes.fr - ‎Il y a 45 minutes ‎
ELYSEE - Lors de sa conférence de presse, le président a évoqué les premières décisions de son mandat... La parole est à la défense. Moqué en une des journaux et confronté à une situation économique noire, François Hollande a défendu pied à pied sa ...
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FAIT DU JOUR POLITIQUE Un social-libéral à l'Elysée
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13 novembre 2012

GRECE : le spectre de la faillitte se rapproche

Éditorial de lucienne magalie pons

Revue de presse Européenne -

SOURCE :

euro|topics
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Revue de presse européenne du 13/11/2012

À LA UNE
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L'Eurogroupe retarde le nouveau crédit à la Grèce
Les ministres des Finances des pays de la zone euro ont décidé lundi à Bruxelles d'accorder deux ans supplémentaires à la Grèce pour gérer son déficit. La décision de l'octroi de la prochaine tranche d'aide au pays a par contre été reportée à la semaine prochaine. Pour les commentateurs, les pays créanciers jouent la montre pour retarder la faillite du pays.


Kurier - Autriche
Une aide timide à la Grèce
L'aide des pays créanciers est timide et ne sert qu'à retarder l'heure d'une faillite publique de la Grèce, critique le quotidien libéral Kurier : "On continue d'aider la Grèce, la faillite est évitée. … Les pays créanciers de l'UE, dont l'Autriche, livrent un spectacle indigne. Car malgré une décision de principe souvent confirmée, on constate chaque jour un peu plus clairement que le dernier acte du drame grec est en train de se jouer. Que la faillite sera bientôt là. Sinon il est difficile d'expliquer pourquoi ce sommet décisif des ministres des Finances n'a pris aucune décision lundi sur les aides financières, préférant visiblement donner son feu vert à la toute dernière minute mercredi. … Pour éviter la faillite, on n'accordera pas la prochaine tranche de crédit, seulement une tranche de cette tranche. … L'Europe ne fait que jouer la montre, c'est une autre façon d'économiser. Cela ne ressemble pas à des solutions durables." (12.11.2012)

Gazeta Wyborcza - Pologne
Un report sans garantie de succès
La troïka veut donner à la Grèce deux années supplémentaire pour se consolider. Mais cela ne fait que retarder un peu plus la résolution du problème, estime Marcin Mróz, économiste en chef de la banque BNP Paribas Polska, dans une tribune au quotidien libéral Gazeta Wyborcza : "L'Europe veut seulement gagner du temps car elle espère que la situation de la Grèce s'améliorera d'elle-même avec la relance de l'économie. C'est pourtant loin d'être évident et l'Europe pourrait se fourvoyer complètement. Les problèmes de la Grèce sont les mêmes que ceux de l'Espagne. Dans les deux pays, on a mené des programmes d'assainissement drastiques qui n'ont toutefois généré aucune croissance. On ne fait que jouer la montre. … On mise sur un report en espérant que l'économie reparte." (13.11.2012)

Il Sole 24 Ore - Italie
Dispute autour de la dette grecque
D'après les estimations de la troïka, les retards dans la réduction du difficit grec coûteront plus de 30 milliards d'euros d'ici 2016. On n'arrive toutefois pas à s'entendre sur la façon de compenser ces coûts supplémentaires, déplore le journal économique libéral-conservateur Il Sole 24 Ore : "Ces coûts pourraient être couverts en partie par une décote rendue possible par des taux réduits, en partie par un rachat de dettes ou un rallongement des périodes de remboursement. ... Ce n'est pas un hasard si le projet de rapport de la troïka ne comporte aucune analyse de la capacité du pays à rembourser ses dettes. C'est tout sauf accessoire. Car c'est précisément sur ce point que les créanciers internationaux sont en désaccord. Le FMI préconise une décote drastique pour ramener la dette grecque à 120 pour cent du PIB d'ici 2020. La Commission européenne et la BCE, de leur côté, veulent davantage d'austérité pour réduire la dette." (13.11.2012)
» informations complémentaires (lien externe, italien)
Pour en savoir plus sur les thèmes de la revue de presse » Politique Européenne, » Budget, » Grèce, » Europe
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Suivre les débats » La Grèce met la zone euro à l’épreuve

taz - Allemagne
La politique de Berlin envers la Grèce a échoué
Bien que la troïka ait salué les réformes entreprises par la Grèce, les ministres des Finances de la zone euro ont repoussé l'octroi de la prochaine tranche de crédit. Pour des raisons électorales, l'Allemagne joue la montre et menace ainsi la crédibilité de toute la zone euro, critique le quotidien de gauche taz : "Depuis le mois d'octobre déjà, [le ministre des Finances allemand] Schäuble sait que le prix du sauvetage de la Grèce coûtera encore plus cher. La directrice du FMI Christine Lagarde l'en a même informé par écrit : la dette s'accroît de manière vertigineuse malgré, ou plutôt à cause de la politique d'austérité ; il est impossible de sauver la Grèce sans nouvelles décotes de la dette ou aides supplémentaires de plusieurs milliards. Mais Schäuble et sa chancelière préfèrent jouer la montre au début de la campagne électorale des législatives. Cette tactique menace le sauvetage de la Grèce et la crédibilité de l'Allemagne et de la zone euro tout entière. Merkel et Schäuble doivent enfin admettre que leur politique vis-à-vis de la Grèce a échoué et que la facture est salée." (13.11.2012)
» article intégral (lien externe, allemand)
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POLITIQUE
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Diário de Notícias - Portugal
Merkel éveille les attentes au Portugal
La chancelière allemande Angela Merkel a souligné lundi lors de sa visite à Lisbonne qu'il n'y avait actuellement aucune raison de renégocier le programme d'austérité du Portugal. Elle attise ainsi les attentes des Portugais, estime le quotidien libéral Diário de Notícias : "Merkel a bien préparé son offensive politique de charme et a bien su la faire passer. … Elle a cité l'ancien chancelier Erhard (père du miracle économique allemand de l'après-guerre) : 'L'économie, c'est 50 pour cent de psychologie'. Elle a ainsi essayé de faire passer le message selon lequel le premier partenaire européen du Portugal apporte son soutien mais aussi sa confiance. En période de sacrifice et de doute sur la capacité de l'austérité à permettre de sortir de la récession, de l'appauvrissement et du chômage en hausse, Merkel a demandé un peu de patience. … Il est clair désormais que le programme ne devra pas être renégocié avant son terme. Dans six mois, tout un peuple voudra savoir si la croissance économique est vraiment de retour." (13.11.2012)

Eleftheros Typos - Grèce
La belle culture protestataire portugaise
A l'occasion de la visite de la chancelière allemande Angela Merkel lundi à Lisbonne, les opposants de l'austérité ont couvert les monuments de draps noirs. Une campagne en ligne a appelé les Portugais à se vêtir de noir pendant la visite de la chancelière. 100 intellectuels ont par ailleurs déclaré la chancelière persona non grata. Le quotidien conservateur Eleftheros Typos salue la culture protestataire portugaise : "Chez nous, les gens sont épuisés. Ils ne comprennent plus ce qui se passe, ils ne savent pas quoi penser. Que peuvent-ils bien penser quand ils apprennent que 100 artistes et intellectuels portugais ont déclaré Merkel persona non grata dans une lettre ouverte, après l'annonce de sa visite dans le pays ? Les Grecs regardent vers le Portugal et se rappellent que les artistes, les intellectuels en général, n'ont jamais osé faire une telle chose en Grèce. Au contraire, nos intellectuels nous ont appelés dans des émissions télévisées à rester sages et tranquilles." (12.11.2012)

GRECE : L'Eurogroupe et le FMI n'ont pas trouvé hier d'accord pour sauver la Grèce !

Éditorial de lucienne magalie pons

La seule chose sur laquelle le FMI et  l'EUROGROUPE se sont accordés c'est de se réunir une nouvelle fois le 20 novembre pour tenter de trouver une solution !




Comme on pouvait le prévoir, l’Europe étant avant tout une affaires de gros sous, les ministres des Finances de l’Eurogroup n’ont pu se mettre d’accord avec le FMI pour trouver une solution sur le   refinancement de la  dette Grecque  dans des conditions soutenables.

Jean Claude Junker, Président de l’Eurogroup estimait que l’on pouvait déclarer la dette grecque soutenable en la ramenant à 120 % en 2022, deux ans plus tôt que prévu, mais l’intraitable Directrice du FMI  maintenait l’objectif initial de ramener la dette à 120 % dès 2020.

Les commentateurs  estiment que la position intraitable du FMI  s’expliquerait parce qu’il  estime que seul un allègement ( abandon de créances partielles  ) de la part des Etats Européens permettrait à la Grèce de  « sen sortir » et parce qu’il  veut amener  les Etats européens  à admettre  la nécessité de procéder à une restructuration partielle de la dette grecque, alors que de leur côté les Etat Européens   ont toujours refusé et se refusent à tout abandon de créances.


 Hier, lors de leur réunion, ils ont d'ailleurs admis qu'à quelques exceptions, la Grèce avait engagé l'essentiel des réformes réclamées et qu'il fallait bien lui accorder un délai de 2 ans. En revanche, ils n'ont pas trouvé les moyens de combler le manque de financements.


Comment  dénouer ce désaccord fondamental qui se présente comme un nœud gordien que l’Europe  et le FMI   ne peuvent   trancher d’un coup d’épée ? 



Tout se jouaient sur un « sursis »  deux années, en effet hier la Troïka  a remis un rapport provisoire aux termes duquel notamment il se confirmait que la Grèce avait besoin d’un délai supplémentaire de  deux ans pour  mettre en œuvre le programme de restructuration imposé par ses créanciers  (UE-BCE-FMI).


Résultat néfaste pour la Grèce, les ministres des Finances  remettent à plus tard, sinon aux calendes grecques,  leur feu vert au déboursement d'une nouvelle tranche d'aide à la Grèce et  l’Eurogroup   renvoie la question au 20 Novembre, alors que la Grèce à besoin en urgence pour survivre d’un premier versement sur le prêt de 32,6 milliards d’euros qui lui avait été promis et déjà une première fois reporté en Juin dernier. 



Pourtant la Grèce  avait  espéré en votant les 7  novembre les mesures de rigueur et d’austérité draconiennes  qui lui sont imposé par ses financiers (UE-BCE-FMI) et  le 11 novembre un nouveau Budget 2012 comportant des économies drastiques de 9 milliards d’euros, que l’Eurogroup donnerait un feu vert pour le versement d’une première tranche  d’aide.

Hier, lors de leur réunion,  certains des Ministres des finances de l’Eurogroup  ont reconnu  que  la Grèce avait engagé l'essentiel des réformes réclamées et qu'il fallait bien lui accorder un délai de 2 ans, mais ils n’ont pu trouver une solution  pour   combler le manque de financements.

On se rend bien compte que  l’Eurogroup  qui sollicite en vain le FMI d’être moins exigeant,   n’est  pas en mesure  de trouver dans l’immédiat une solution  pour sauver la Grèce, pays membre de la Zone  Euros.


 En effet ils ont à étudier différentes solutions plus ou moins combinables,  notamment allongement de la maturité des prêts, allègement des taux, rachat d’obligations, et ce n’est pas en quelques heures qu’ils pourront  accorder leurs violons, d’autant qu’avec le  nouveau report du versement de la tranche d’aide réduit notablement les chances de la Grèce , même si un délai de deux lui était accordé, de réduire sa dette publique aux alentours de 120 % du PIB du Pays en 2020   


 Pierre Moscovici,  le Ministre des Finances français,  qui se positionnait en faveur de  la  proposition  du Président de l’Eurogroupe, s’est montré assez optimiste  sur la possibilité de réconcilier les points de vue d'ici la nouvelle réunion prévue le 20 novembre.

D’après  les deux derniers  paragraphes  de son communiqué final  l’Eurogroupe:
-  appelle les autorités Grecques à mettre en œuvre les quelques actions préalables de façon urgente afin de permettre la conclusion rapide de l’examen. En parallèle avec l’examen du programme d’ajustement grec, l’Eurogroupe va encore discuter des besoins de financement et de viabilité de la dette, lors d’une réunion extraordinaire qui sera convoquée le 20 Novembre.


-  espère que d’ici là, les éléments nécessaires seront en place par les États membres afin de lancer les procédures nationales nécessaires à l’approbation de la prochaine avance de fond par le FESF, sous réserve que la Troïka évalue positivement l’ensemble des actions préalables mises en places par les autorités Grecques.
ooOoo

Une  déclaration  du Commissaire  européen  Olli   Rhein laisse  cependant espérer qu’en attendant Athènes sera soutenue pour faire face à sa prochaine échéance de remboursement de dette, le 16 novembre, qui porte sur 5 milliards d'euros d'obligations, a assuré le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn.

Si cet espoir se concrétise ce ne sera jamais métaphoriquement qu’un emplâtre sur une  jambe de bois

Autrement dit, voilà  la peau de chagrin  que  la Grèce peut,   pour le moment,  espérer de ses partenaires  de la Zone Euro. .


Revue de Presse

12 Novembre 2012 - Déclaration de l’Eurogroupe sur la Grèce


L’Eurogroupe se félicite des progrès significatifs accomplis vers un accord de haut niveau entre la Grèce et la troïka sur la conditionnalité du programme mis au point, y compris par un large éventail de mesures énergiques et nécessaires dans les domaines de l’assainissement budgétaire, les réformes structurelles, la privatisation, les mécanismes de correction automatique et le secteur financier stabilisation.



L’Eurogroupe salue les efforts considérables déjà consentis par les citoyens Grecs et est convaincu que la poursuite des réformes budgétaires et structurelles permettront à l’économie, après une autre année très difficile, de revenir à une trajectoire de croissance durable avec plus d’emplois, ce qui est la meilleure garantie de la Grèce pour retrouver un avenir plus prospère.




L’Eurogroupe se félicite de la volonté des autorités grecques pour ramener le programme sur les rails, notamment à travers l’adoption par son Parlement, le 7 et le 11 Novembre, d’un ensemble important de réformes ainsi que d’un budget convaincant pour 2013. Ceux-ci ont reçu une évaluation préliminaire positive de la Troïka.



L’Eurogroupe note avec satisfaction que la Grèce a développé et s’est engagé à mettre en œuvre de nouveaux instruments avant le prochain remboursement, à améliorer la gouvernance du programme qui l’aidera à rester sur la bonne voie, notamment par le biais de mécanismes de correction pour sauvegarder la réalisation des objectifs budgétaires et une amélioration significative des comptes du service de la dette existante.




Dans ce contexte, l’Eurogroupe conclut que les objectifs révisés pour l’exercice fiscal, tel que demandé par le gouvernement grec et soutenu par la Troïka, seraient un ajustement adapté pour le chemin à venir pour l’assainissement budgétaire au vu des récents développements économiques. L’Eurogroupe se réjouit de l’adoption des textes juridiques connexes par le Conseil.



L’Eurogroupe appelle les autorités Grecques à mettre en œuvre les quelques actions préalables de façon urgente afin de permettre la conclusion rapide de l’examen. En parallèle avec l’examen du programme d’ajustement grec, l’Eurogroupe va encore discuter des besoins de financement et de viabilité de la dette, lors d’une réunion extraordinaire qui sera convoquée le 20 Novembre.
 

12 novembre 2012

GRECE : le Parlement Grec a voté le Bugdet de rigueur 2013

Éditorial de lucienne magalie pons



 Après des débats mouvementés  le  parlement grec a adopté dans la nuit de dimanche à lundi un nouveau Budget de rigueur  pour  l'année 2013 ;


167 députés grecs sur les 300 ont voté en faveur de ce nouveau  budget  2013 , 128 députés des partis de l'opposition ont voté contre et quatre se sont abstenus sur les 299 présents (sur 300) selon le décompte officiel.

Les 167 voix des députés  qui ont voté en faveur du nouveau  Budget  de rigueur 2013,  sont  issues des trois partis qui soutiennent la coalition au pouvoir, la droite Nouvelle-Démocratie, les socialistes Pasok et la Gauche démocratique Dimar.


En sortant du Parlement, le Premier Ministre  Antonis Samaras a déclaré notamment «Le deuxième pas décisif a été fait, maintenant c'est l'heure de la croissance et de la reprise». (note :Le premier pas avait été accompli par le vote du Parlement de Mercredi passé d’un train de mesures d’austérité et de rigueur portant sur des économies   de 18 milliards d'ici 2016, soit  neuf milliards d'euros d'économies pour 2013  et  une sixième année consécutive de récession).

Par ces deux votes successifs,    le pouvoir Grec  impose à son peuple les sacrifices exigés par ses créanciers de la Troïka,    dans l’espoir d’obtenir à temps  le déblocage  d’une tranche d’environ 31,2 milliards d’euros de prêt  qui lui avait été promis ,  mais qui avaient été gelée  par ses bailleurs de fonds internationaux  (UE-BCE-FMI) depuis juin,   afin de  réduire  la Grèce  à adopter un programme d'ajustement budgétaire drastique.


Comme on le sait  le versement de cette  tranche d'environ 31,2 milliards d'euros de prêt est attendu impatiemment par la Grèce, dont les caisses sont vides.
 .

Le ministre grec  des Finances Yannis Stournaras avait assuré  ces jours précédents  devant les députés grecs que l'adoption des mesures d’austérité et de rigueur  allait garantir un déblocage «à temps» des prêts de l'UE et du FMI. «Nous avons besoin de la tranche, car la situation des réserves de l'État est limite, le 16 novembre il faut rembourser des bons du Trésor de 5 milliards d'euros».
 
De son côté Evangélos Vénizélos, le leadear du Parti socialiste, qui lui aussi  a soutenu l'austérité, vient de déclarer hier à la veille de la réunion à Bruxelles des ministres des       Finances de la Zone Euro (Eurogroup) : «La Grèce est arrivée au bout de ses forces» a-t-il dit, en appelant à une résolution du problème de la dette.


Mais si la Grèce a fait deux pas dont le dernier décisif, rien n’est encore joué  du côté de la Zone Euro et de l’UE.


La zone euro  avant de décider de  tout versement à la Grèce, attend d'abord le rapport de la troïka (UE, BCE et FMI) qui porte  sur les nouvelles mesures d'économies prises par la Grèce,  sur l’aggravation  de sa dette qui explose et  l’éloigne de l’objectif qui lui a été impérativement fixé  de 120% du PIB d'ici 2020.


 L’Eurogroupe devrait  faire connaître aujourd’hui  Lundi sa sentence  quand au versement ou au report du versement de cette tranche d’aide internationale de  31,2 milliards d’euros, une aide qui s’avère  cruciale pour la survie de la Grèce, une sentence qui s’abattra sans recours sur le sort de la Grèce,  dans l’attente du rapport final de la Troïka,  qui  devrait en tout état de cause être produit pour le prochain conseil Européen du mois de Décembre et c’est au vu de ce rapport que le Conseil Européen décidera s’il faut débloquer ou encore geler le versement.


Mercredi dernier à Athènes, plus de 70 000 manifestants  défilaient   dans le calme contre les mesures de rigueur et d’austérité  et la loi-cadre pluriannuelle,  mais vers le soir la place Syntagma devant le Parlement  à Athènes, transformée en champ de batailles,  avait  été le théâtre de violents affrontements dans une ambiance d'émeute,  entre des groupes de manifestants qui avaient  commencé par lancer  des cocktails Molotov sur les forces de l'ordre et la police anti émeute qui a du employer des gaz lacrymogènes pour tenter de les disperser.


Dimanche soir, à Athènes, environ  15 000 personnes, ont  de nouveau  manifesté dans le calme devant le Parlement sur la place Syntagma,  contre les plans successifs d'austérité et de rigueur  en échange des prêts UE-FMI.


En Grèce Alexis Tsipras le leader de l’opposition,  dirigeant du parti de la  gauche radicale Syriza, soutient qu’il faut obtenir un effacement de la dette avec clause de croissance et  en  s’appuyant depuis le 14 Novembre  sur les  jours de grèves et de protestations anti-austérité et anti-rigueur  qui  se déroulent  et vont encore se dérouler  en Grèce et dans   les pays du sud de l'Europe,  il a appelé à une «solution globale pour l'effacement d'une grande partie de la dette de ces pays».


Pour le moment aucun  dirigeant ou politique européen   ne dit clairement  ce que deviendra la Grèce si ce versement est encore  reporté, par l’Eurogroup, et ensuite par le Conseil Européen  de Décembre, bien au contraire   des  dirigeants européens font  durer le suspens par des déclarations  arrogantes   accablant la Grèce, comme s’il éprouvait du plaisir à se représenter    la Grèce agenouillée au bord du gouffre de ses responsabilités ,  tendant  vainement les deux mains vers la ses créanciers.


Il y a  quelques  sadiques dans le monde des dirigeants  politiques, mais en dehors de ces sadiques les dirigeants politiques « normaux » pourraient au moins parler un peu plus fort et faire preuve de courage  pour soutenir la Grèce dans ses épreuves , hélas nous n’en avons pas vraiment entendus à part quelques  uns qui ont émis des considérations  hypocrites d’attentes  dilatoires  pour noyer le poisson  afin de  pas précéder la décision de l’Eurogroup.

11 novembre 2012

11 Novembre 2012 - Cérémonies à l'Arc de Triomphe et Cérémonie de remise de décorations à l'Elysée

Éditorial de lucienne magalie pons



François Hollande a  présidé les cérémonies du 11 Novembre sous l'Arc de Triomphe et s'est recueilli sur la tombe du soldat inconnu.

Pour la première fois, il s'agissait d'un hommage rendu  à la fois aux morts de la Grande guerre et "à tous les morts pour la France", lors de ce 94e anniversaire de l'armistice de 1918.

Un hommage particulier a  par ailleurs été  rendu aux treize soldats français morts en Afghanistan depuis le 11 novembre 2011.

Les drapeaux et des soldats de leurs régiments sont également présents à l'Arc de triomphe.

Le chef de l'Etat avait auparavant déposé une gerbe au pied de la statue de Georges Clemenceau, dernier chef du gouvernement durant le conflit, en bas des Champs-Elysées, avant de remonter l'avenue précédé de l'escorte à cheval de la Garde républicaine.

A l’issue des cérémonies sous l’Arc de Triomphe, le Président de la République a procédé dans les Salons de l’Elysée à une cérémonie de remise de décorations



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note au sujet de la vidéo ci-dessus : la qualité du son  laisse à désirer, nous ne savons comment y remédier , les mêmes difficultés sont perceptibles sur la vidéo publiée par le Site de la Présidence de la République, d'où nous l'avons téléchargée.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...