09 octobre 2012

Venezuela : Le parcours de combattant politique d' Hugo Chavez

Editorial de Lucienne Magalie Pons




Affaibli physiquement  par un cancer détecté en 2011,   deux opérations en 2011 et 2012, et   les traitements médicaux qu’il a subis, Hugo Chaveza a combattu  courageusement cette grave maladie, tout en maintenant son cap politique et sa popularité.

 Il  s’est  déclaré  guéri en 2012 , avant de se  lancer  en campagne pour sa réélection à la Présidence du Venezuela  ,qui vient d’intervenir  Dimanche  7 Octobre 2012 .


Hugo Chavez a obtenu  54,42 % des voix  face à son  principal opposant Henrique Capriles qui a obtenu   44,97 %, sur  90 % des suffrages.


Après l’annonce de ces résultats par la présidente du Conseil National électoral( (CNE), le peuple et les partisan  du président CHAVEZ,    ont immédiatement  envahi les rues de la capitale Caracas, pour manifester leurs joies,  en allumant des feux d’artifices et  faisant exploser pétards et feux d'artifice, en dansant chantant et acclamant nom de leur  Président réélu « Chavez »

L’adversaire de Hugo Chavez,  Henrique Capriles, a félicité dimanche soir le président Hugo Chavez en reconnaissant sa défaite.

A la veille des élections de Dimanche, Hugo Chavez s’était  adressé à son peuple en les invitant à le rejoindre, à s’unir  avec lui,  à  la révolution qu’il a initié depuis sa prise de pouvoir au Venezuela. Nous nous sommes risqués à traduire ci-dessous  ici une petite partie de son discours :

 «  Vous , ceux qui indécis,  effeuillent la marguerite, ne doutez pas plus : Le Venezuela ne peut aller en arrière, ce serait une catastrophe , pour toutes, pour tous, pour nous, et surtout pour nos fils (enfants), pour la jeunesse qui est levée, cette génération que je n’hésite pas à appeler la meilleure des générations qui est passée dans notre histoire sur cette terre Vénézuélienne, cette jeunesse qui se lève, ces enfants, ces enfants , c’est pour eux que nous  allons voter en votant Chavez , en votant pour la Patrie, donc ne doute pas  plus,  voies- toi avec nous , ne continue pas de douter » …


Si Dieu lui prête vie Hugo Chavez  accomplira donc un nouveau  mandat de six ans comme Président du Venezuela, ce qui nous porte aux environs de 2019, puisque l’année 2012 est presque terminée
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Quelques notes sur le parcours    de combattant  politique d’Hugo Chavez  

1982

Hugo Chavez, 58 ans,  le Président du Venezuelas est un ancien parachutiste  lieutenant-colonel, c’est  dès 1982 qu’il s’inspire  pour  l’élaboration de son projet socialiste  de Simon Bolivar, le héros  de l’indépendance acquise contre les Espagnols.

1992 -1999

En 1992, toujours  lieutenant-colonel  parachutiste, il lance  un coup d'Etat  contre le président vénézuélien de l’époque  Carlos Andrés Pérez, qui le jette pour deux ans  en prison, ce qui vaudra à Hugo Chavez une grande  popularité dans le pays dont les habitants aspirent au changement et à l’essor social.

En 1998, six  ans après, Hugo Chavez candidat d'une coalition de partis de gauche,  remporte l'élection présidentielle, avec 56% des suffrages. Il  se retrouve  ainsi à la tête du premier pays exportateur de pétrole sud-américain et commence à mettre en œuvre son projet socialiste « révolutionnaire » sur lequel  il construit  sa popularité  en réalisant progressivement nombreux programmes sociaux dans la santé et l'éducation

.En dépit, à l’époque,  d’une inflation en progression, les habitants les  plus défavorisés jusqu’alors  lui vouent  depuis  une reconnaissance sans limites  et  « sont fiers »  qu'il leur ait  rendu leur dignité.

Avant son élection de 1998 il était, depuis sa fondation en 1997,  le chef du parti politique  Mouvement Cinquième République,   il le restera  jusqu'en 2007, puis il devient alors  le chef du Parti socialiste unifié du Venezuela (PSUV).

. Tout reste à construire  cependant, première urgence il faut organiser un référendum sur l’opportunité d’une  Assemblée constituante qui aura pour mandat de préparer une nouvelle Constitution pour remplacer celle de 1961

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 Hugo Chavez met en œuvre le 25 avril 1999 un référendum sur l'opportunité de former une nouvelle assemblée constituante, de programmer des élections pour cette dernière et une nouvelle élection présidentielle pour l'année 2000, ce référendum verra une victoire du « oui » à 92 % avec un taux de participation de 40 %.

 

 Le 7 août, la nouvelle Assemblée constituante est instituée,  Hugo Chavez a annulé le défilé militaire qui accompagne habituellement cette cérémonie pour marquer  soumission de l'armée aux autorités civiles dans un pays qui a connu  dans son histoire de nombreuses dictatures militaires. Le  défilé est remis au 4 février, date anniversaire de sa première tentative de coup d'État.

 

Cette assemblée à 95 % Chaviste a pour mandat  rappelons-le de préparer une nouvelle constitution afin de remplacer celle de 1961, Les  131 membres de l’assemblée sont  la plupart sans aucune expérience politique, et n’ont 'ont que trois mois pour la rédiger Il est prévu de faire ratifier cette nouvelle constitution par référendum et le  19 décembre de la même année, 72 % des participants au référendum acceptent la nouvelle constitution bolivarienne.

 

Principaux changements de la Constitution bolivarienne du Venezuela :

 

          Changement de nom du pays en « République bolivarienne du Venezuela » ;

 

          Abolition du Sénat, passant ainsi à un système monocaméral ;

 

          Le mandat du président passe de 5 ans à 6 ans ;

 

          Le président peut être réélu immédiatement à la fin de son mandat une seule fois. La constitution antérieure permettait la réélection du président, mais seulement après une période d'au moins 10 ans ;

 

•Mise en vigueur du « référendum révocatoire » qui permet au peuple de destituer n'importe quel gouvernant, fonctionnaire ou administrateur public, y compris le président

 

2000 -Première réélection 

 

Les élections générales  ont lieu le 30 juillet 2000. Hugo Chavez est réélu président avec 59,5 % des voix, le  MVR remporte 93 des 165 sièges de l'Assemblée nationale.


Le 10 août 2000, dans le cadre d'une tournée de l'OPEP (pays producteurs de pétrole), Chávez effectue une visite officielle en Irak, il est  le premier chef d'État à s'y rendre depuis la première guerre du Golfe


2001-2002 – deux années difficiles -


À la suite des attentats du 11 septembre 2011, les cours du pétrole brut s'effondrent ce qui provoque une crise économique, l'économie du Venezuela reposant en grande partie sur le pétrole ( le pays est le troisième exportateur mondial), et dans le même temps le gouvernement est aux prises avec d'importants troubles sociaux grèves et manifestations  fomentés par l’opposition minoritaire mais agissante.


Sur le plan de la politique intérieure trois séries de mesures  sont particulièrement critiquées par l'opposition et le patronat : la réforme agraire, la prise en main du secteur pétrolier et l'augmentation des redevances sur le pétrole, et la saisie de terrains côtiers pour une surface équivalente à celle de la Belgique L'opposition et le patronat jugent en particulier que ces mesures vont à l'encontre du droit à la propriété privée


 Ces grèves et ce climat de tension contribueront à alimenter un mouvement qui culminera par la suite dans le coup d'État de Pedro Carmona en 2002

Pedro Carmona considère que les mesures économiques prises par Chavez représentent la plus grande confiscation de propriété privée de l'histoire du Venezuela et le 10 décembre 2001, le patronat et des syndicats  vénézuéliens  proches du patronat appellent à une grève générale pour protester contre les mesures économiques d'Hugo Chavez.

 

 Au même moment, des milliers de partisans du gouvernement se réunissent à Caracas afin de soutenir le président, et écoutent un discours d’Hugo Chavez justifiant les mesures engagées.

 

 Le dimanche 7 avril 2002, Hugo  Chavez,  lors de son émission en direct  « Aló Presidente » met  spectaculairement «  à la porte » sept  cadres dirigeants de la Compagnie nationale des pétroles du Venezuela (PDVSA) et en oblige douze autres à prendre leur retraite. 

 

Révoltés,  les cadres de la compagnie protestent et la Confédération des travailleurs du Venezuela, (CTV), de concert avec le patronat, appelle à une grève générale de 24 heures. Le secteur pétrolier, responsable de 80 % des exportations du pays n'emploie que 2 % de la main-d'œuvre et dispose d'un poids économique important lors des mouvements de grève

 

.Le coup d'État de   Pedro  Carmona (11-13 avril 2002)

 

Le 9  avril 2002, à la suite du licenciement  le 7 Avril 2002  des cadres dirigeants de PDVSA,   le syndicat CTV (Confédération des travailleurs du Venezuela) et Fedecámaras (syndicat patronal) déclenchent une grève générale de 24 heures pour soutenir les dirigeants de PDVSA. L'opposition convoque une manifestation le 11 avril, réussissant à regrouper plus de 200 000 personnes12. Cette manifestation est au départ prévue et autorisée jusqu'au siège de PDVSA, situé dans le secteur de Chuao, vers l'est de Caracas, mais sur un appel à "marcher sur Miraflores", elle est déviée de 8 km vers le Palais présidentiel, où se trouvait le rassemblement pro-Chavez ; Quand  la manifestation atteint le centre-ville, de violents  affrontements  éclatent. Le maintien de l'ordre est assuré par la Police métropolitaine de Caracas ou par la Garde Nationale.


Chavez, qui se trouve au Palais de Miraflores, déclenche à ce moment-là  le "plan Avila" ,plan d'opérations de l'armée pour contenir des troubles à l’ordre public mais l’ordre n'est pas exécuté car le Général Manuel Antonio Rosendo, chef de l’Etat-major du  Commandement Unifié de l'Armée Nationale,  soutient les officiers qui demandent la démission du gouvernement.


Les chaînes de télévision privées émettent le 11 avril avec un "écran divisé", montrant sur une moitié les émissions habituelles et sur l'autre Chavez et des scènes des troubles au centre de Caracas. Le gouvernement ordonne l'arrêt des émissions, mais les chaînes  privées les rétablissent cinq minutes plus tard.
En début d’après midi apparaissent  à Caracas  les  premiers morts et blessés par balle ,  quelques heures plus tard les chaînes de télévision diffusent un message enregistré par Otto Neustald de CNN dans la matinée, lu par le Général Lucas Rincon Romero, entouré de hauts officiers, qui déclarent ne pas reconnaître l'autorité du gouvernement de Chavez et font allusion aux morts survenus à Caracas


Peu après, Venevision diffuse des images d'un groupe de partisans de Chavez qui tirent au pistolet depuis le Pont Llaguno vers le sud   Ces images, selon Chavez et des porte-parole du gouvernement, étaient manipulées et ne montraient pas qui était la cible des tireurs, bien que la voix off indiquait qu'ils tiraient sur des manifestants de l'opposition. Les tireurs, arrêtés quelques jours plus tard, déclareront qu'ils ripostaient au feu des snipers postés sur les étages des immeubles adjacents et des fonctionnaires de la Police Métropolitaine de Caracas.


Dans ce secteur douze décès sont comptabilisés. Lors du procès pour ces homicides et les blessures infligées à 29 autres personnes, neuf fonctionnaires de Police et deux militaires de la Garde Nationale, en plus des tireurs du Pont Llaguno (dont un conseiller municipal du parti MVR de Chavez) seront mis en examen, le jugement final prononçant une condamnation contre trois commissaires et huit agents de la Police métropolitaine.


Pendant la nuit, les officiers à l'origine du coup demandent à Chavez de se rendre et démissionner, sous menace d’attaquer  le Palais de Miraflores, protégé par des partisans du gouvernement. Vers 0h00 du 12 avril 2002, le Général Rincon Romero, alors Ministre de la Défense apparaît à la télévision et déclare que la démission a été demandée à Chavez, ce qu'il a accepté.  Quelques heures plus tard Chavez se rend, quitte le Palais de Miraflores et est transporté à la base militaire de Fuerte Tiuna, à Caracas..


Pendant l'après-midi du 12 avril Pedro Carmona, président du syndicat patronal Fedecamaras, est proclamé Président par intérim  selon l’ « l'Acte de constitution du Gouvernement de transition démocratique et d'unité nationale », signé par environ 400 personnes présentes au Palais de Miraflores , ensuite   le Pouvoir législatif est dissous et tous les députés de l'Assemblée nationale et leurs suppléants sont destitués, de même,  les maires élus depuis l'élection de Chavez, les membres du Tribunal Suprême de Justice, des institutions du Ministère public et de la Cour des comptes , du  Contrôle  General de la République, du Bureau de l'Ombudsman,  et du Conseil National Électoral.


Tout parait gagné pour l’opposition, mais   le  13 avril au matin  des manifestations de soutien à Hugo Chavez   s'organisent dans plusieurs secteurs de Caracas, bloquent les autoroutes qui vont vers l'Est et vers la Guaira où se trouvent  l'aéroport de Caracas et le principal port du Pays ..


Les émissions de certaines chaînes privées vénézuéliennes ne comportent alors que des dessins animés et des films, mais  la chaîne d'informations par câble CNN et la chaîne privée colombienne Caracol ,- radio et télévision , -  continuent à diffuser des informations sur les évènements.


Hugo Chavez est alors transféré à une base navale à Turiamo, où il écrit dans une note manuscrite "Je n'ai pas renoncé au pouvoir légitime que le Peuple m'a donné", il sera transféré   à l'Île La Orchilla.


Pendant la nuit, du 13 au 14 Avril 2002, des partisans de Chavez parviennent à investir  la chaîne "Venezolana de Televisión", jusqu'alors contrôlée par la Police de l’État de Miranda, gouverné par l'oppositeur Enrique Mendoza. Les partisans de Chavez  commencent à émettre en direct.

  Un bataillon basé à Maracay sous le commandement de Raul Isaías Baduel déclare son adhésion à la Constitution et met en route l'action nommée "Opération de Sauvetage de la dignité nationale". Les partisans de Chavez occupent le Palais de Miraflores, abandonné par le gouvernement de facto en début d'après-midi et un peu plus tard le vice-président Diosdado Cabello prête serment comme Président provisoire.


Le vent de l’histoire a tourné  en faveur d’Hugo Chavez sauvé par son peuple, au petit matin du 14 avril une unité héliportée libère Chavez à La Orchilla et le ramène à Caracas. Diosdado Cabello fait la passation des pouvoirs. Chavez s'adresse à la Nation


Le vent de l’histoire a tourné en 3 jours  en faveur pour Hugo Chavez sauvé par son peuple et ses partisans.
 Ainsi il n’a  pas  suffit  sous l’égide de Pedro Carmona  à une minorité d’opposants composé du patronat, des syndicats proches du patronat,  de se constituer en  « société civile », avec le soutien de l’Eglise , des classes moyennes et de certains médias privés et de plus avec  le soutien   du Président des Etats-Unis dont hauts fonctionnaires de son administration avaient reçu  auparavant à Washington les représentants des futurs « putschistes » militaires  et civils, les Etas Unis qui avait immédiatement salué comme acquise la mise à l’écart  d’ Hugo Chavez  le dirigeant socialiste révolutionnaire Président du Venezuela. 


De même  il n’a pas suffit à Pedro Carmona que le Gouvernement espagnol, l’Espagne  présidant à l’époque l’Union Européenne,  publie dès le 12 avril, à partir de Washington, une déclaration commune avec le gouvernement américain, appelant les « putschistes » à créer « un cadre démocratique stable » 

 
Ironie du sort la création  d’un  «  cadre démocratique stable » souhaité par  les Etats-Unis et l’Espagne par les putschistes  n’a pas vue le jour, le coup d’Etat de Pedro Carmona a été  mis en échec et balayé en 3 jours  par le  raz de marée populaire et par les militaires loyaux, ils ont par leur action de résistance rétabli  le 14 Avril  la légalité à Caracas et  le Président Hugo Chavez dans ses fonctions de Président du Venezuela..


 2004 - Le référendum révocatoire de mi-mandat 




 L'opposition s’emploie  a réuni le nombre de signatures nécessaires pour entamer cette procédure de révocation à mi-mandat. Les signatures sont refusées par le Conseil national électoral (CNE), car une partie de celles-ci a été collectée avant la fin de la période de mi-mandat règlementaire


 L’opposition s’emploie de nouveau à réunir, après la fin du mi-mandat du Président Chavez, à réunir  le nombre suffisant de signatures pour permettre l'organisation du référendum révocatoire,  le gouvernement  accepte  la liste de signatures présentée par l'opposition


Le référendum révocatoire est mis en place pour le 15 août 2004. Pour en garantir la régularité, il est surveillé par la Fondation Carter et par l'Organisation des États américains (OEA). 


Le soir du 15 Août 2004, les résultats préliminaires indiquent qu'environ 58 % des votants se prononcent contre la destitution de Chavez, ces résultats préliminaires sont  confirmés par la fondation Carter et l'OEA, mais les opposants  prétendent que le résultat est entaché de fraudes, mais finalement dans les jours suivants  la majorité de l'opposition  devant l’évidence des résultats finaux confirmés par la fondation Carter et l’OEA, reconnaît la victoire de Chavez.


Le Résultat final annoncé le 23 Août confirme une victoire du non à 58,91 %,  Hugo Chavez reste en place.
Le parti de Mendoza est le seul à  refuser  d'admettre les résultats du Référendum.


2006 – 2010 


Le 3 décembre 2006, Chavez  remporte  l'élection présidentielle avec près de 63 % des voix, contre Manuel Rosales, le chef de l'opposition.


Le 4 septembre 2006, Hugo Chavez  annonce l'organisation pour 2010 d'un référendum constitutionnel afin notamment  d'abolir toute limite au nombre de mandats pouvant être effectués par le président.


Le 18 janvier 2007, le parlement vénézuélien – dont tous les membres appartiennent au  MVR et à des partis  de gauche  favorables au gouvernement, accorde à Chavez les « pleins pouvoirs » pour une durée de dix-huit mois, en votant une loi l'autorisant à légiférer par décret dans certaines parties du pays. 


En août  2007 , lors d’un meeting de lancement,  Hugo Chavez  annonce  la formation du Parti socialiste unifié du Venezuela lors d'un meeting, ce  nouveau parti  qui revendique 2,5 millions d’adhérents  aura  pour vocation de regrouper  les formations politiques soutenant la  « révolution bolivarienne » entreprise par le gouvernement

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Comme il  l’avait déjà annoncé le  4 septembre 2006, Hugo Chavez  annonce à nouveau  l'organisation pour 2010 d'un référendum constitutionnel, en vue   notamment  d'abolir toute limite au nombre de mandats pouvant être effectués par le président,    de permettre des mesures d'exception à la liberté de la presse en temps de crise.


 Le 24 octobre 2007, le socialisme est inscrit dans la constitution du Venezuela,  de nombreux opposants protestent qu’il s'agit d'une remise en cause du pluralisme politique, le socialisme étant « érigé en doctrine d'État ».


 Par ailleurs en ce qui concerne la suspension de la liberté de la presse lorsque l’état d’urgence est proclamé, ainsi que les normes de justice, les partisans d’Hugo Chavez  soutiennent que ces dispositions  sont semblables et  existent dans d’autres démocraties, mais pour l’opposition c’est une nouvelle  atteinte aux libertés publiques.


En novembre, un ancien  partisan  d’Hugo  Chavez, Raül Isaïas Baduel,  ancien           Général et Ministre de la Défense, (qui avait fondé avec lui le MBR-200 et avait aidé son  rétablissement  au pouvoir  lors du coup d’état avorté de Pedro Carmona en  2002)  a qualifié la réforme de « coup d'État » se proclamant dans le même discours « chef de l'opposition ».


Il avait déjà  déclaré  en juillet 2007 à propos de la réforme constitutionnelle  « l'orthodoxie marxiste, qui considère la démocratie  comme un simple instrument de la domination bourgeoise ».


Finalement, le 2 décembre 2007, l'électorat vénézuélien rejette par référendum la réforme constitutionnelle proposée par Hugo Chavez,  avec 50,7 % des suffrages exprimés, au terme d'une consultation marquée par une abstention de 49,7 % des inscrits.


C’est la première défaite de Chavez lors d’une consultation du peuple,  depuis qu’il est au Pouvoir.


 Après sa  défaite  sur la réforme constitutionnelle,  Hugo Chavez  annonce qu’il se retirera à l’issue de son mandat en cours, soit en 2013;


Certains médias occidentaux, notamment  l'hebdomadaire libéral britannique The Economist accusent le Président  du Venezuela  de prendre des mesures violant la constitution de 1999. .En effet,  plusieurs de ces mesures  ont été introduites par décret présidentiel, le jour où ses pleins pouvoirs prenaient fin.


Le 9 mars 2008 est fondé officiellement  le « « Parti socialiste unifié du Venezuela »  (PSUV), qui revendique près de deux millions et demi d'adhérents, - rappelons qu’Hugo Chavez avait annoncé   ce nouveau  parti à l’époque en formation   dans un meeting  de lancement en Août 2007) ,  ce nouveau parti  regroupe le  Mouvement Cinquième République, et  plusieurs petites formations soutenant le gouvernement, mais il n’a pu en regrouper d’autres qui s’y sont refusées notamment  le Parti communiste du Venezuela, qui ont refusé d'abandonner leur indépendance pour se dissoudre dans le nouveau parti.


Lors des élections régionales du Dimanche 23 Novembre 2008,  quatre régions les plus peuplées et les plus riches du pays passent à l'opposition, de même que la capitale.


Ce qui fait écrire dans les médias de l’opposition : « Le parti Chaviste a gagné dans des zones rurales peu peuplées,  tandis que l'opposition a gagné  là où cela était important ».


Après un premier rejet par référendum en 2007, notamment  de la suppression de la limite des mandats dans la Constitution, Chavez « récidive »   et  défend son idée d’organiser  un référendum pour février 2009.


L’opposition l’a  dénoncé alors   à nouveau de vouloir organiser une « présidence à vie »


2011-2012 : 


.Affaibli physiquement  par un cancer détecté en 2011,   deux opérations en 2011 et 2012, et   les traitements médicaux qu’il a subi, Hugo Chavez a combattu cette grave maladie, tout en maintenant son cap politique et sa popularité.


 Il  s’est  déclaré  guéri en 2012 , avant de se  lancer  en campagne pour sa réélection à la Présidence du Venezuela  ,qui vient d’intervenir  Dimanche  7 Octobre 2012 .


Dimanche  7 Octobre 2912 Hugo Chavez obtient  54,42 % des voix  face à son  principal opposant Henrique Capriles qui a obtenu   44,97 %, sur  90 % des suffrages.


Après l’annonce de ces résultats par la présidente du Conseil National électoral ‘CNE), le  peuple et es partisans du président CHAVEZ,    ont immédiatement  envahi les rues de la capitale Caracas, pour manifester leurs joies en allumant des feux d’artifices et  faisant exploser pétards et feux d'artifice, en dansant, chantant,  et acclamant le  nom de leur  Président réélu « Chavez »


L’adversaire de Hugo Chavez,  Henrique Capriles, a félicité dimanche soir le président Hugo Chavez en reconnaissant sa défaite.


Hugo Chavez est   le  leader  de la gauche radicale latino-américaine et «anti-impérialiste».


Dans son pays il  a toujours  bénéficié contre son opposition,  depuis son  entrée en politique et son accession au Pouvoir  d'un fort soutien populaire parmi les  Vénézuéliens en raison notamment  des nombreux programmes sociaux qu'il a mis en place en leur faveur.

C’est aussi un orateur redoutable, nous en reparlerons  prochainement  dans un chapitre consacré à sa personnalité.


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Pour  plus d’informations sur la  personnalité et la carrière politique mouvementée  d’ Hugo  Chavez , son ascension politiques, sa politique intérieure, notamment économique et sociale, ses succès et ses échecs  face à son opposition ,   sa politique et ses relations  internationales ,    voir  sur Internet  le site WIKIPEDIA :

Hugo Chávez - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chávez
Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta, dans les llanos, dans le sud du Venezuela, est le 52e et actuel président de la République ...
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REVUE DE PRESSE  /  
  1. · 
Libération‎ - il y a 1 heure
Selon des résultats encore incomplets, il aurait bénéficié de 54,42% des voix face à Henrique Capriles.
Boursorama‎ - il y a 6 minutes

·  Hugo Chávez - Wikipédia

fr.wikipedia.org/wiki/Hugo_Chávez
Hugo Rafael Chávez Frías, né le 28 juillet 1954 à Sabaneta, dans les llanos, dans le sud du Venezuela, est le 52e et actuel président de la République ...

·  Hugo Chavez réélu président du Venezuela jusqu'en 2019 - Le Figaro

www.lefigaro.fr/.../01003-20121008ARTFIG00337-hugo-c...


il y a 2 heures – Au pouvoir depuis 1998, le chef de l'Etat sortant a obtenu 54,42% des suffrages contre 44,97% au candidat de l'opposition, Henrique Capriles ...

·  Venezuela: Hugo Chavez réélu président - 20minutes.fr

www.20minutes.fr/article/.../venezuela-hugo-chavez-reelu-president
il y a 2 heures – "Le candidat Hugo Chavez Frias (a obtenu) 54,42% des suffrages", c'est-à-dire 7.444.082 millions de voix, alors que le principal candidat de ...

·  Hugo Chavez réélu à la tête du Venezuela

www.lemonde.fr/.../hugo-chavez-reelu-a-la-tete-du-venezuela_1771...
il y a 3 heures – Le président sortant a été réélu avec 54 % des voix devant son rival Henrique Capriles Radonski, qui a reconnu sa défaite.
· 

VIDEOS. Hugo Chavez, exubérances et controverses


www.leparisien.fr/.../videos-hugo-chavez-exuberances...Nouveautéil y a 14 heures
Candidat à un nouveau mandat présidentiel ce dimanche,
Hugo Chavez s'est imposé, depuis sa première ...

·  VENEZUELA. Le Comandante Hugo Chavez réélu pour six ans - Le ...

tempsreel.nouvelobs.com › Monde
il y a 2 heures – Le président socialiste a de nouveau démontré sa popularité. Son opposant, Henrique Capriles, est cependant parvenu à faire ...


08 octobre 2012

Chavez réélu Président du Venezuela - 7 0ctobre 2O12 -

Éditorial de lucienne magalie pons

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Golden Bolg Awars - récentes informations -

Éditorial de lucienne magalie pons


S'il vous plait, chers Lecteurs internautes Votez pour moi" "   !  -   MERCI -




Explications : La prochaine grande soirée des Golden Blog Awards se tiendra le 14 Novembre 2012 à PARIS


07 octobre 2012

Golden Blog Awards : Informations

Éditorial de lucienne magalie pons



Chers lecteurs internautes je vous remercie de voter pour mon blog :

Déclaration du Président de la République à l'issue de son entretien avec les représentants de la communauté juive de France - 7 Octobre 2012 -

Éditorial de lucienne magalie pons


Après le démantèlement d'une cellule présumée  islamiste radicale,  soupçonnée de préparer des actions violentes en France ;  le Président de la République a reçu à leur demande,  ce dimanche 7 Octobre ,  des représentants de la communauté juive, inquiète pour sa sécurité après l'interpellation d'une dizaine de personnes soupçonnées d'appartenir à la mouvance djihadiste en Région parisienne, sur la Côte d'Azur et dans l'Est.

Le chef de l’Etat a reçu à l’Elysée les représentants de la communauté juive, parmi lesquels les présidents du Consistoire central israélite de France et du Crif, Joël Mergui et Richard Prasquier.

 Il s’est aussi  entretenu par téléphone avec le président du conseil français du culte musulman, Mohammed Moussaoui.

L'opération de police menée ce week-end était liée à l'enquête sur le jet d'une grenade dans une épicerie casher de Sarcelles (Val-d'Oise) qui avait fait un blessé léger le 19 septembre.

Au cours de  cette opération de police,  un  suspect a été tué lors d'un échange de tirs avec la police à Strasbourg.  L’auteur de cette attaque qui a ouvert le feu sur la police est selon les médias, Jérémie Louis-Sidney un Français converti progressivement  à l’Islam radical, il a été tué l'arme au poing lors de son interpellation samedi à Strasbourg..

L'auteur de cette attaque, Jérémie Louis-Sidney a été tué l'arme au poing lors de son interpellation samedi à Strasbourg. Onze autres personnes étaient entendues dimanche par les enquêteurs antiterroristes qui s'attachent à déterminer les projets de cette "cellule" constituée de personnes connues de la police pour des faits de droit commun et s'étant radicalisées.

Une synagogue d'Argenteuil,  a été la cible samedi soir de tirs de balles à blanc, a rapporté  un  rabbin de  ce lieu de culte,  Menahem Laloum, qui se trouvait sur place avec son épouse et quelques fidèles. L'incident très grave en lui-même  n'a fait  heureusement aucun blessé.

Joël Mergui,  Président du Consistoire Israélite de France, a déclaré après la rencontre de ce jour à l’Elysée, a déclaré notamment  que Monsieur Hollande  a assuré aux représentant de la  communauté juive de France que "des mesures de sécurité supplémentaires" allaient être prises. 

Dans une déclaration  à la presse  à l’issue de sa rencontre avec les représentants de la communauté juive de France, le Chef de l’Etat   a souligné notamment  la "mobilisation la plus totale de l'Etat pour lutter contre toutes les menaces terroristes".

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Voir ci-dessous  la vidéo provenant du Site Officiel – Présidence de la République :

 

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en texte - Source site officiel - Présidence de la République-

Déclaration à la presse de M. le Président de la République à l'issue de l'entretien avec les représentants de la communauté juive de France -


J'ai reçu ce matin les représentants des juifs de France. J'ai exprimé, au-delà d'eux-mêmes et de cette rencontre, la mobilisation la plus totale de l'Etat pour lutter contre toutes les menaces terroristes.
Je veux, d'ailleurs, saluer le travail des services de police qui a permis d'anéantir, de mettre hors d'état de nuire, une cellule islamiste dont tout laisse à penser qu'elle avait déjà frappé et qu'elle pouvait aussi le faire dans les prochaines semaines.

J'ai également rappelé qu'un projet de loi contre le terrorisme avait été délibéré en Conseil des ministres, mercredi dernier, et qu'il serait soumis au Parlement dans les plus brefs délais. Il permettra de renforcer, encore, les instruments qui nous permettent d'être plus efficaces dans la lutte contre ce fléau.
Ensuite, j'ai réaffirmé l'intransigeance qui sera celle des pouvoirs publics pour lutter contre le racisme et l'antisémitisme. Rien ne doit être toléré, rien ne doit passer. Tout acte, tout propos sera poursuivi avec la plus grande fermeté.

Les lieux de culte seront, encore, davantage surveillés et protégés puisque la laïcité dans notre pays est un principe fondamental qui conduit l'Etat à protéger tous les cultes, car c'est la liberté de conscience.

Le ministre de l'Intérieur renforcera, ces prochains jours, ces prochaines heures, les protections dont les lieux de culte ont besoin pour ne pas être soumis, comme cela a été le cas encore hier soir, à des agressions.
Troisième principe que j'ai réaffirmé : C'est le refus de tout amalgame. Les musulmans de France ne doivent pas pâtir de l'islamisme radical. Ils en sont aussi les victimes, et je ne tolérerai pas que dans notre République, des hommes ou des femmes, parce qu'ils ont des convictions religieuses, puissent être stigmatisés par des propos qui seraient déplacés.

Enfin, si nous voulons être vigilants, si nous voulons être efficaces dans la lutte contre toutes les dérives, celles qui commencent dans la délinquance, dans le trafic de drogue et qui se terminent dans le passage à l'acte terroriste, nous devons nous rassembler autour de valeurs, de principes, de dignité, d'égalité, de respect de la femme. Nous devons être capables d'être fiers de ce que nous sommes, quelles que soient nos origines, quelles que soient nos convictions.

C'est par l'Ecole de la République, par un travail acharné pour lutter contre toutes les misères, les pauvretés, les exclusions que nous pourrons rassembler les Français autour d'un projet qui nous dépasse, qui est celui de faire que la France puisse tenir son rang dans le monde et être capable d'être fière, comme nous le sommes, de nos valeurs.

Ces rappels n'empêchent pas la lutte quotidienne contre le terrorisme, contre l'insécurité et contre la délinquance. Mais il est clair que notre pays a besoin d'unité et non de division.
La mission qui est la mienne, c'est d'être ferme et capable de porter les valeurs de la République.
Merci
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Revue de presse - Autres sources – articles liés :

Hollande promet une «mobilisation totale» face au terrorisme

Libération - ‎Il y a 10 minutes ‎




Le chef de l'Etat a annoncé l'envoi rapide au parlement d'un projet de loi antiterroriste, ainsi que de nouvelles mesures de sécurité autour des lieux de culte. Le président François Hollande a promis dimanche «la mobilisation totale de l'Etat pour ...



L'anniversaire de Vladimir Poutine

Éditorial de lucienne magalie pons



Aujourd’hui Vladimir  Poutine  né le 7 octobre 1952 à Leningrad (actuellement Saint-Pétersbourg)  fête son 60ème  anniversaires, trois fois 20 ans,   on peut dire de lui qu’il est  un homme jeune  en bonne forme, comme tous ceux de sa génération.

 Pour preuve,  comme le rapportent certains médias, Vladimir Poutine en dehors de sa vie politique a souvent affiché sa forme physique  devant les caméras , soit en  galopant torse nu à cheval dans la steppe, éteignant un incendie aux commandes d'un avion, dévalant une piste de bobsleigh ou tout récemment volant en deltaplane en compagnie de grues de Sibérie.


Dmitri Peskov, le porte parole du Kremlin  a déclaré officiellement que Vladimir Poutine « va fêter son anniversaire avec ses proches et sa famille, mais  c’est la Russie  s’associe à cet évènement,

Les médias officiels ont annoncé nombre d'occasions de marquer  l’anniversaire de leur Président, l'événement. Dans  sa ville natale, un concert en son honneur va avoir lieu. Des partisans de Vladimir Poutine ont également prévu de réciter des poèmes dans le centre de Moscou dimanche


Plusieurs télévisions nationales prévoient des émissions spéciales. Selon le site internet de la chaîne NTV, un programme diffusé dimanche doit montrer le président dans des "moments informels" de sa vie privée.

Le quotidien Rossïiskaïa a publié dans son édition de vendredi une page  dédiée à l'évènement,  notamment publié les vœux d'anniversaire d'"amis de Poutine" dont ceux de différentes personnalités notamment les vœux de  Tagir Khaïbulaev, champion olympique de judo, un sport dont le président est ceinture noire.

"Je souhaite au président de garder une super forme sportive, même si personnellement je pense qu'il est déjà à la hauteur", a déclaré le champion.


Sa ascension  politique s’est construite progressivement , elle est connue de tous,   nous n’y reviendrons  que très brièvement  aujourd’hui, rappelons simplement qu’il a été  le deuxième président de la Fédération de Russie, succédant par intérim, puis de plein exercice à Boris Eltsine, du 31 décembre 1999 au 7 mai 2008, et qu’il a conduit  dans cette période  une  politique de réformes marquée par un redressement de l'économie nationale et une politique institutionnelle tournée vers une concentration des pouvoirs présidentiels.

Par la suite en 2008,  la Constitution lui interdisant de concourir pour un troisième mandat présidentiel consécutif, Wladimir Poutine   a soutenu la candidature de Dmitri  Medvedev,  vice-président de son gouvernement, Dmitri Medvedev,  une fois élu, le nommera président du gouvernement. Dans le même temps Wladimir Poutine prenait  la direction du parti Russie unie.

En septembre 2011,  lors d'un congrès exceptionnel de Russie unie, Wladimir Poutine annonçait qu'il se portait  candidat à la présidentielle de mars 2012, bénéficiant  lui aussi du soutien  du président sortant, Dmitri Medvedev. C’est alors qu’il  fût réélu  le 4 Mars 2012  par plus de 60 % des suffrages lors du premier tour de la présidentielle et qu’il nomma  Dmitri Medvedev Chef du Gouvernement.      ..

Son  épouse Lioudmila Alexandrovna Poutina, de son nom de jeune fille Shkrebevna  est née le 6 janvier 1958 à Kalinningrad, elle  est  considérée par beaucoup de personnalités en Russie comme une   personnalité  influente  notamment auprès de son époux, les journalistes  la présente aussi comme une épouse discrète ne s’exposant pas dans les médias.  Ils ont deux filles, Maria  née en 1985, et   Ekaterina née en 1986 .


Bon Anniversaire Monsieur Vladimir Poutine.

Le site « Radio La voix de la Russie »  a consacré un article court mais élogieux à cet évènement assorti d’un panorama de photos qui le représente  lors de l’exposition agricole « Zolotaïa Osen » (Automne doré) à Moscou le 11 octobre 2008, le 6 avril 2000, lors des exercices militaires de la Flotte du Nord en mer de Barents,.le  16 août 2005, Vladimir Poutine faisant  partie de l'équipage du Tu-160 « Pavel Taran » sur l’aérodrome Tchkalovski, dans la région de Moscou.,   à Tokyo pour le sommet du G8 le 23 juillet 2000, le président russe  visitant  une école du judo au cours de laquelle un  athlète japonais a montré à Vladimir Poutine l’une des méthodes de lutte, à la résidence russe dans une partie de badminton avec le président de l’époque Dmitri Medvedev, d’autres phots encore le montrant pratiquant différents sports ou loisirs , notamment  le hockey,  l’équitation torse nu sur un cheval galopant , ou encore  jouant du piano, en tout 19 photos que l’on peut découvrir en cliquant sur le lien  contenu dans l’article de « Radio La Voix de la  Russie ».


Nous vous invitons à  découvrir cet article ci-dessous reproduit en copié/collé :Source – site « Radio La Voix de la Russie)

Vladimir Poutine fête son anniversaire


7.10.2012, 12:36
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Photo : RIA Novosti
Le président russe Vladimir Poutine fête ses 60 ans ce dimanche. Il a occupé le poste de président depuis 13 ans, et il fête une date ronde pour la troisième fois en occupant ce poste.
Pour les Russes, c'est devenu la norme pour les russes d'observer et s'étonner de la performance du président en dépit de la distance, des fuseaux horaires, des saisons, de l'humeur ou de malaise. Les journalistes ne se souviennent pas d'une seule fois quand Vladimir Poutine aurait pris des congés de maladie, ou d'une fois quand il prenait des vacances d'une semaine à Sotchi et ne les appelait pas les vacances de travail.
Poutine n'aime pas des célébrations luxuriantes, et essaie de revenir dans sa ville natale le plus souvent possible le 7 octobre. Et ses 60 ans il fêtera à Saint-Pétersbourg.

 

Grèce : A défaut d'accord, les discussions reprendront dès Lundi entre le Gouvernement Grec et la Troïka

 

Le gouvernement grec a présenté au cours de la  semaine  écoulée  un budget d'austérité  en vue  de convaincre  la « Troïka », qu’il est en mesure de réaliser les économies nécessaires pour obtenir  une première tanche d’aide  qui s’avère  cruciale

.En effet les caisses de l’Etat grec seront vides fin novembre, comme l’a affirmé vendredi Antonis Samara qu cours d’un entretien qu’il  a accordé  a un  quotidien  économique allemand. 

Ce budget, qui prévoit près de 12 milliards d'euros d'économies,  n’a pas réussi convaincu  la troïka, qui doute de la capacité d'Athènes à réduire ses dépenses, en particulier celles qui concernent la santé et la défense.

Yannis Stournaras,  le ministre grec des Finances, a annoncé samedi qu’aucun accord n’étant intervenu samedi sur le programme d’économies budgétaires, en cour de discussion, les négociations entre la Grèce et ses créanciers internationaux reprendront la semaine prochaine.

"Nous continuerons la semaine prochaine", a déclaré Yannis  Stournaras en confirmant  qu'il restait des "écarts" de vues entre les parties, au sujet de la stratégie de redressement financier de la Grèce, prévoyant notamment 13,5 milliards d'économies budgétaires pour 2013 et 2014.

Peu avant lui , une source du ministère des finances, après le départ des  membres de  la Troïka avait indiqué : "Il y a eu de bons progrès faits au cours des discussions avec la troïka", ……... "Les discussions continueront la semaine prochaine et la semaine d'après (...) Nous n'avons pas bouclé  mais nous nous en approchons".


Les  membres de la Troïka  se rendront  à Luxembourg avec Yannis Stournaras  le ministre grec des Finances pour participer lundi  8 octobre à la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) à laquelle participe  de même Christine Lagarde la directrice du FMI 


Il ne reste plus qu’à Yannis Stournaras, le ministre des finances grec des finances,  qu’à assister lors de cette réunion  à la présentation  par la Troïka de la situation Grecque.

 Selon Yannis Stournaras «   la Grèce espère qu'une "présentation positive" sera faite de la Grèce par la troïka au cours de cette rencontre »

C’est une espérance « a minima » qui ne correspond pas à ce qu’attendait en début de semaine passée Yannis Stournaras qui  espérait conclure un accord avec la Troïka  des créanciers,  avant la réunion de l’Eurogroupe, .  sur le « paquet de mesures »

Une autre échéance est attendue par le Gouvernement Samaras, c’est le moment où la Troïka produira son rapport sur l’état de la Grèce qui portera notamment sur la situation de ses finances publiques,  sur la soutenabilité de sa dette, et l’état d’avancement des réformes structurelles préconisées.

C’est d’après ce rapport que se décidera ou non le  versement d'une nouvelle tranche d'aide financière de 31,5 milliards d'euros, dont l'essentiel doit aller à la recapitalisation des banques.

Autrement dit , dès Lundi  la Troïka des créanciers se remettra  à l’ouvrage avec le Gouvernement grecs,  pour au final s’ils parviennent à un accord et  pour la Grèce, si  l’aide est obtenue  par la  suite recapitaliser les banques.

Quand à la population Grecque elle sera tondue encore plus court pour  satisfaire le sauvetage de la finance grecque, ce qui ne semble pas gêner les dirigeants Européens.

Et samedi,  Olli Tehn, le commissaire aux affaires économiques et monétaires  déclarait  que les négociations entre  Athènes et ses créanciers internationaux  (UE –BCE-FMI)  progressaient et   estimait que   le gouvernement grec devrait accepter de nouvelles économies budgétaires dans les prochains jours,

«Les négociations ont avancé, a-t-il dit sur la chaîne publique finlandaise YLE. Je pense que la Grèce acceptera, d'abord au sein de son gouvernement, les économies nécessaires, au cours des prochains jours.»

Ainsi  dans  le langage et l’esprit de ce commissaire,  progresser, avancer, signifie que le Gouvernement grec devra accepter de nouvelles économies budgétaires

C’est ce qui s’appelle en langage vulgaire « il faut encore  serrer le kiki à la population grecque. »

C’est aussi ce que certains dirigeants des pays membres de l’UE considèrent comme faire preuve de  solidarité européenne.

En fait c’est un chantage pur et simple  qu’exercent ces dirigeants  politiques européens qui se tiennent au services de la finance, en sacrifiant le nécessaire quotidien des populations et en leur imposant des tours de ceintures successifs


Le  nouveau gouvernement grec, soutenus par  les conservateurs de Nouvelle démocratie d’Antonis Samaras,  s’emploie, (en surfant  sur la vague de protestation sociale depuis quelques  mois),   à faire accepter   par la coalition gouvernementale ( les socialistes du Pasok et la Gauche démocratique "Dimar") ses projets  successifs d'ajustements budgétaires, assortis des plans d'austérité et de rigueur , imposés par ses bailleurs de fonds UE-BCE-FMI, mais il est clair que cela deviendra de plus en plus difficile,  dans  un climat de manifestations et de grèves qui vont reprendre dès Lundi et s’accentuer Mardi à l’occasion de la visite en Grèce de la Chancelière allemande Allemande..

On peut se demander pourquoi  la dirigeante allemande vient  ranimer sur place  la chandelle du désamour entre la population et le Gouvernement Grec, sinon pour consolider sa propre image politique sur la scène européenne avant le Conseil européen  des 18 et 19 octobre. Venir sur place pour soutenir le Gouvernement Grec c’est comme une démarche palliative qui fait durer le malade et sa maladie rien de plus.

           
Finalement  en voyant  et en entendant  tous ces allées et venues de la Troïka depuis plusieurs mois en Grèce ,  toutes ces réunions européennes,  toutes ces déclarations des dirigeants grecs et dirigeants européens, tous ces atermoiements qui n’ont abouti  dans le temps  qu’à des accords successifs , qui n’ont eu  pour  effet néfaste  qu’à déposséder  progressivement et de plus en plus   la population grecque du nécessaire vital,  en contre partie d’aide financière  de l'UE, de la BCE, du FMI au compte-gouttes, on en vient à douter de la volonté des dirigeants de l’UE à vouloir sortir la Grèce du trou  de la dette dans lequel elle stagne  et  d'une période de récession longue déjà de cinq ans qui se prolongera par une nouvelle année de récession en 2013 (selon les experts)


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...