07 février 2012

Grave incident à l'Assemblée Nationale aujourd'hui !

Éditorial de lucienne magalie pons

La campagne présidentielle française s'est déplacée  depuis plusieurs semaines dans l'Hémicycle de l'Assemblée Nationale où toutes les interventions des députés de  la droite  majoritaire se présentent à l'occasion des questions qu'ils posent  comme des réquisitoires  féroces  contre  le Ps et son  candidat présidentiel  François Hollande, par ailleurs quand un député de l'opposition pose une question au gouvernement en exposant les motifs et les causes de son interrogation, non seulement certains nombreux  députés de droite UMP et Nouveau Centre se montrent goguenards en exhibant  des visages hilares et des attitudes ironiques, de   même certains  ministres sur les bancs  du Gouvernement, mais encore dans sa réponse le Ministre du gouvernement interrogé  se livre dans sa réponse  à un exercice  autosatisfaction  mais encore à une  démolition systématique du programme du candidat PS en débordant de son rôle, pour se livrer  abusivement à  une joute politique comme si l’hémicycle leur était dédié comme un lieu de débat contradictoire.

Mais ce qui vient de se passer cet après midi à l'Assemblée Nationale dépasse toutes les bornes de la bienséance politique et du respect que se doivent mutuellement tous les dignitaires présents, en effet  le Gouvernement et les députés UMP et Nouveau Centre  ont quitté l'hémicycle en  ne supportant pas d'entendre dans toute son étendue  la mise en cause du Ministre de l'Intérieur Claude Guéant par  Serge Letchimy, député de la Martinique,  a propos  des interprétations que ce ministre avaient tenues  depuis Samedi sur les "civilisations".

Il arrive parfois que les députés quittent l'hémicycle se sentant offusqués par tels ou tels aspects que prennent les débats, mais que le Premier ministre et les ministre présents quittent aussi leur bancs est tout à fait exceptionnel et  cette dérobade s'apparente à un véritable coup d'éclat politique.

La séance bien entendu a été suspendue et aux dernières nouvelles il parait que le  Premier Ministre exigerait des excuses  du Député qui lui évidemment s'y refuse.

Nous attendons la suite .....



PARIS à l'heure Allemande le 6 Février 2012

Éditorial de lucienne magalie pons

14ème Conseil des ministres franco-allemand (CMFA)

lundi 6 février 2012

Hier Lundi 6 février 2012  Nicolas Sarkozy le président de la République et Angela Merkel ont présidé   au Palais de l'Élysée, le 14ème Conseil des ministres franco-allemand (CMFA). Consacré à l'approfondissement de la coopération franco-allemande  dans la zone euro,  les questions européennes,  la situation de la Grèce,  mais aussi la situation internationale, notamment la Syrie.

Il s’agissait de témoigner d’une entente parfaite, d’ une relation franco-allemande  d’amitié entre les deux pays, une alliance stratégique au moment de « toutes les crises » y compris celle de l’Euro, , «  Une relation de confiance » , selon le président français, qui a notamment déclaré  au cours de sa  conférence de presse commune avec la  Chancelière  « Cette amitié nous a empêchés de tomber dans le gouffre ».

Les dirigeants franco-allemand ont  aussi  mis en évidence successivement  leur point de vue  concordant sur la Grèce  qui doit, selon le Président Français  une fois pour toutes, régler ses difficultés, et surtout respecter ses engagements pris avec la troïka du FMI (Fonds monétaire international), de la Banque centrale européenne et de l’Union européenne  approuvé par la Chancelière allemande qui de son côté a prévenu : «   Il n’y aurait pas sinon de nouveau plan d’aide européen.

Pour la Syrie Berlin et Paris  ont protesté  qu’il n’y ait toujours pas une résolution de l’ONU, résolution bloquée par la Russie et aussi par la Chine.

Nicolas Sarkozy a aussi ajouté   qu’il parlerait  le  6 février 2012 dans l'après-midi au président russe Dmitri Medvedev. Dans cette conversation, le chef de l’Etat veut convaincre Moscou d’agir,  selon la volonté franco-allemande..

Comme on le voit ce conseil des Ministres franco-allemand et la conférence de presse qui l’a suivi  ont marqué l’unité de vue des deux dirigeants sur les thèmes européens et internationaux   dans la ligne d’une  politique concertée  franco allemande qu’ils veulent imposer comme une évidence pour l’avenir ,  en se plaçant à l’avant-garde de l’Union Européenne,  dans la perspective d’une  pérennité de régime  comme si le Président Français et la Chancelière ne doutaient pas réciproquement l’un et l’autre de leur  réélection, l’un à la tête de la France  en Mai 2012, et l’autre à la tête du Gouvernement allemand en 2013.

 Ce qui a surtout retenu l’attention des médias  c’est le soutien inconditionnel que la Chancelière Allemande est venu apporter  au Président Français à deux mois de l’élection présidentielle française,    « quoiqu’il fasse » alors même que Nicolas Sarkozy n’a pas encore officiellement  déclaré sa candidature à sa propre succession.

Il n’y a pas de quoi du reste s’en étonner, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont du même bord politique, et sont obligés de se soutenir mutuellement pour exister politiquement,  et sans avoir à écrire des pages et des pages ont comprend clairement que si  le candidat socialiste François Hollande était élu Président de la République Française,  il s’ensuivrait un changement de régime  radical en France, Angela Merkel perdrait un allié  en la personne d’un  Nicolas Sarkozy avec lequel elle se sentait assurée de faire prédominer sa politique allemande en UE et surtout en zone euro.

Son isolement en Europe si le Président Français Sarkozy n’était pas réélu risquerait aussi d’affecter sa réélection en 2013,  il lui manquerait son soutien, … c’est donc un donnant -  donnant que la Chancelière allemande ne pouvait s’épargner,  mais aussi un va tout de la dernière chance  que la Chancelière Allemande  est venu jeter sur le tapis de la campagne présidentielle Française, en ce sens sa démarche, tout autant que celle du Président Français est avant tout personnelle.


Madame Angela Merkel et Monsieur Nicolas Sarkozy ont ensuite le soir accordé une interview à France 2 et à une  chaîne allemande au cours de laquelle  ils se montrés en symbiose  parfaite, se soutenant l’un l’autre en  affirmant qu’il s’exprimaient  en Chef d’état responsables des décisions prises au nom de leur pays en se plaçant sur le devant actuel de la scène franco-allemande(  et aussi Européenne) ,   et non au nom de leur parti …en se citant  dans la continuité  de leurs prédécesseurs sans pour autant tous les citer …en ne citant que les plus prestigieux  notamment De Gaulle et Konrad Adenauer … (  ndlr : pour mémoire  De Gaulle-Adenauer, Georges Pompidou et Willy Brandt,  Valéry Giscard d’Estaing et Helmut Schmid, François Mitterrand et Helmut Kohl, Jacques Chirac et Gerhard Schröder
 

Mais il faut croire que cette continuité tient à la personne et non au chef de l’Etat comme ils l’affirmaient,  puisque  que la Chancelière  Allemande a éludée la question  en ne répondant pas à la question que  Pujadas lui posait, à savoir si elle accepterait de recevoir le candidat  François Hollande avant  les élections, ou après les élections présidentielles françaises s’il était élu 

Les électeurs Français ne sont pas dupes de cette mise en scène, pas plus que ne le seront les électeurs allemands  en 2013 …
 
L'interview sur France 2

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Conférence de presse conjointe de Nicolas... par elysee
Conférence de presse conjointe de Nicolas... par elysee

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Royal : Avec Merkel, "Sarkozy avait l'air sous tutelle"

  1. Merkel critiquée en Allemagne pour son soutien à Sarkozy - Le Figaro

    www.lefigaro.fr/.../01003-20120207ARTFIG00455-merkel-critiquee...
    il y a 54 minutes – L'opposition comme ses partenaires libéraux au sein de la coalition jugent «embarrassant» ce soutien affiché de la chancelière au chef de ...
  2. Angela Merkel va soutenir Nicolas Sarkozy "quoi qu'il fasse ...

    www.lemonde.fr › Economie
    il y a 1 jour – Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, à la fin de leur conférence de presse commune à Compte rendu Angela Merkel soutient Nicolas Sarkozy ...
  3. Le soutien de Merkel à Sarkozy fait des vagues en Allemagne - L ...

    www.lexpress.fr/.../le-soutien-de-merkel-a-sarkozy-fait-des-vagues-e...
    il y a 3 heures – L'interview croisée du chef de l'Etat et de la chancelière allemande fait la Une des journaux Outre-Rhin. La presse juge l'engagement de ...
  4. Merkel soutient Sarkozy "sur tous les plans, quoi qu'il fasse ...

    www.francetv.fr/.../merkel-soutient-sarkozy-qu-il-soit-candidat-ou-n...
    il y a 1 jour – La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré qu'il était "normal de soutenir des partis amis" à propos du soutien qu'elle a apporté à ...
  5. Merkel soutient Sarkozy - FRANCE / PRESIDENTIELLE 2012 - RFI

    www.rfi.fr/.../20120128-france-allemagne-angela-merkel-soutient-ni...
    28 janv. 2012 – La chancelière allemande va participer à des rendez-vous communs avec Nicolas Sarkozy durant la campagne électorale, a annoncé le ...
  6. Soutien de Merkel à Sarkozy: «C'est la chancelière allemande qui ...

    www.20minutes.fr/.../874704-soutien-merkel-sarkozy-c-chanceliere-...
    il y a 53 minutes – REVUE DE PRESSE - Les éditorialistes sont sceptiques sur les gains de cette alliance à moins de trois mois de la présidentielle...
  7. Merkel soutient Sarkozy "sur tous les plans" - RTL.fr

    www.rtl.fr › Toutes les Actualités
    il y a 22 heures – "Il est normal de soutenir un parti ami", a déclaré Angela Merkel lors d'une conférence de presse commune avec Nicolas Sarkozy lundi à Paris.
  8. i>TELE - Angela Merkel soutient Nicolas Sarkozy

    www.itele.fr/video/angela-merkel-soutient-nicolas-sarkozy
    il y a 18 heures – La mélodie harmonieuse se poursuit entre la chancelière allemande et le président français. Les amabilités s'échangent entre les deux ...
  9. FRANCE • De quel droit Merkel soutient-elle Sarkozy ? | Courrier ...

    www.courrierinternational.com › France
    il y a 6 jours – Le soutien affiché d'Angela Merkel à Nicolas Sarkozy ne soulève pas de tempête de protestations en Europe, s'étonne le quotidien canadien ...
  10. Soutien de Merkel à Sarkozy - Hollande : "Si Mme Merkel veut faire ...

    www.lepoint.fr › PolitiquePrésidentielle 2012
    il y a 19 heures – Le candidat socialiste a ironisé sur la "rude tâche" de la chancelière allemande.

Dette Grecque : Les pressions s'accentuent

Éditorial de lucienne magalie pons


 Les responsables grecs doivent  se réunir à nouveau ce mardi pour  s’entendre sur les nouvelles mesures de rigueur réclamées par la Troïka,(Union européenne- FMI - Banque centrale européenne,)  en  garantie du versement d’une aide financière.

Hier Lundi de Paris en conférence de presse commune,   Nicolas Sarkozy le Président Français et Angela Merkel la Chancelière Allemande,   ont encore accru la pression sur Athènes. “L’Europe est un lieu où chacun a des droits et chacun a des devoirs, a martelé Nicolas Sarkozy. Et on ne peut pas réclamer ses droits sans assumer ses devoirs. Le temps presse. C’est une affaire de jours. Maintenant, il faut conclure, il faut décider et signer”.

Si les dirigeants grecs n’acceptent pas le plan d’aide internationale, alors le pays sera confronté à un défaut de paiement et ce, dès le mois prochain. 


Nicolas Sarkozy et Angela Merkel  ont de plus proposé  de bloquer les intérêts de la dette.

 “A l’instar du président français, a expliqué la chancelière allemande, je suis favorable à l’idée selon laquelle les intérêts de la dette grecque soient versés sur un compte bloqué pour être sûr que cet argent sera durablement disponible”.

 Pour les dirigeants grecs la difficulté est de parvenir à imposer à leur population de nouvelles mesures d’austérité et de rigueur, notamment une baisse du salaire minimum de 25 % , une diminution des effectifs dans la fonction publique de 150.000 postes, de nouvelles mesures fiscales et une réforme de la justice ..

 Une nouvelle journée de grève déclenchée par les syndicats est prévue ce mardi pour dénoncer ces politiques d’austérité à répétition.

Le temps presse de plus en plus  pour la Grèce,  pour éviter la cessation de paiement, elle doit faire aboutir un accord avec les banques d'ici au 13 février ce qui parait bien compromis.

Une négociation du gouvernement grec avec ses créanciers privés, visant à effacer 100 milliards d’euros de dette ne pourra aboutir qui si les négociations des  créanciers publics de la Grèce  se concrétisent par un accord avec le Gouvernement Grec …


En cas d’échec de l’ensemble de ces négociations la   Grèce se verrait alors en défaut de paiement dès le Mois de Mars.

 

06 février 2012

La Grèce sous la pression conjuguée de la Troïka et du Couple Franco-Allemand

Éditorial de lucienne magalie pons


Le Premier ministre grec Lucas Papademos a multiplié ce  lundi les rencontres avec les représentants des créanciers du pays et les chefs des partis le soutenant pour tenter de boucler les  négociations  sur les mesures de rigueur conditionnant le sauvetage financier du pays.

Les services de Luca Papademos ont indiqué qu’il  devait recevoir lundi  les responsables de la troïka UE-FMI-BCE "vers la mi-journée" puis, "plus tard", les chefs des partis  Georges Papandréou (Socialiste),  Antonis Samaras (Nouvelle Démocratie, droite) , et  Georges Karatzaféris (Laos – Extrême droite).



 La Grèce doit impérativement  boucler trois semaines de négociations sur les modalités de la nouvelle cure de rigueur  exigée au pays par la troïka UR-BCE-FMI , et obtenir  l'accord final des trois partis du gouvernement de coalition grec sur cette feuille de route.



 Dimanche  après  cinq heures de discussions avec les trois dirigeants, Lucas  Papademos avait  fait part d'une entente sur le volume des économies à réaliser (1,5 point de PIB), sur la mise en place de réformes visant à abaisser les coûts de production et sur un schéma de recapitalisation des banques.

 Les dernières tractations doivent porter sur le montant des coupes prévues dans les retraites  complémentaires, sur l’abaissement  de 25 %  du salaire minimum  réclamée par l'UE et le FMI  ainsi que sur l'ampleur des licenciements attendus dans la fonction publique soit 150.000  postes.

Les deux leaders de droite avaient à leur sortie de la réunion de dimanche  protesté  contre  l’austérité et la rigueur  prônées , Georges  Karatzaféris avait  ensuite fait part d'évolutions "satisfaisantes", en effet  le   ministère des Finances grec  avait  de son côté exclu l'hypothèse d'une suppression de deux des 14 mois de salaire versés dans le secteur privé contre laquelle Antonis  Samaras avait affirmé être prêt à  s’opposer.

Ce matin  les médias grecs espéraient   un accord final du trio politique grec, qui autoriserait Lucas  Papademos à  finaliser  parallèlement le dossier de l'effacement de 100 milliards de dette grecque par les créanciers privés, conditionnant le sauvetage financier du pays, mais pour le moment rien n’est encore joué.

L’opposition de gauche  communiste et radicale, est  montée au front en  annonçant des manifestations dans la soirée,  et de leur côté  les syndicats mettent au point leur riposte. 


Selon les médias, les dernières tractations doivent porter sur le montant des coupes prévues dans les retraites complémentaires, sur la réduction réclamée par l'UE et le FMI du salaire minimum ainsi que sur l'ampleur des licenciements attendus dans la fonction publique.

Le temps presse pour la Grèce,  pour éviter la cessation de paiement, elle doit faire aboutir un accord avec les banques d'ici au 13 février.

Georges Papandreou, Antonis Samaras et Georges Karatzaferis,  - leaders des partis   représentés au sein du gouvernement de coalition grec-,  sont arrivés en milieu d'après-midi dans les bureaux du Premier ministre qui avant de les recevoir avaient reçus les représentants de la Troïka UE-FMI-BCE,   créanciers institutionnels de la Grèce, en présence du Ministre des finances et du Ministre du Travail.

   Les trois leaders de la coalition sont appelés à  surmonter leurs objections aux nouvelles mesures d'austérité demandées par les créanciers, alors  même que les précédentes mesures de rigueur   n'ont abouti jusqu'à présent qu'à accentuer la récession du pays.


En rappelant que le  gouvernement grec négocie depuis des semaines sur l'établissement d'un programme d'ajustement structurel du pays en échange d'un deuxième prêt d'au moins 130 milliards d'euros, qui s'ajouterait à celui de 110 milliards accordé en mai 2010 au pays pour lui éviter la banqueroute, un  responsable grec avait  qualifié dimanche  de « surhumaines » les  conditions visant à éviter à la Grèce un défaut de paiement.

 Une négociation du gouvernement grec avec ses créanciers privés, visant à effacer 100 milliards d’euros de dette ne pourra aboutir qui si les négociations des  créanciers publics de la Grèce  se concrétisent par un accord avec le Gouvernement Grec …

 Parmi les points  refusés  par les responsables syndicaux grecs  et  par la plupart des responsables politiques, figurent notamment  les demandes de la «  troïka « d'abaissement généralisé du coût du travail.

 Georges Karatzaferis à  déclaré à la presse en arrivant chez le Premier ministre,  qu'il ne se sentait pas prêt à céder aux pressions de Berlin ni à un "chantage".

 Les opposants aux réductions salariales font valoir qu'elles vont exacerber la récession en Grèce, où l'économie est étouffée par une récession qui prend des airs de dépression, avec un PIB attendu en chute de quelque 6% en 2011 après deux ans d'austérité.


Mais selon le chef de mission du FMI en Grèce Poul Thomsen, des mesures de compression salariale dans le secteur privé devraient  relancer l'économie via un gain de compétitivité.

Thomsen a notamment plaidé pour une réduction du salaire minimum, chiffon rouge pour les syndicats,  en affirmant qu'à 751 euros brut par mois il était supérieur de 35% à celui du Portugal, et de 20% qu'en Espagne.

 Les demandes de la troïka portent en plus  des réductions d'effectifs dans le secteur public, sur la mise en place d'une grande réforme fiscale et d'une réforme de la justice.

Selon des rumeurs, devant la résistance  des partis aux demandes de la troïka, le Premier ministre Lucas Papademos aurait menacé de démissionner,  rumeurs de presse, non confirmées par son porte-parole.

A Paris, où se tenait ce matin  un Conseil des Ministres franco Allemand,  La France et l'Allemagne ont pressé   la Grèce d'accepter rapidement la mise en œuvre de mesures d'austérité supplémentaires sous peine d'être privée des fonds promis dans le nouveau plan d'aide adopté fin 2011 par les Européens.

S’exprimant lors d’une conférence de presse commune à l’Elysée avec la Chancelière Allemande, Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il s'agissait de régler la crise grecque "une bonne fois pour toutes»…..

«Les paramètres du règlement sont sur la table", a  déclaré  Nicolas Sarkozy, en jugeant qu'un accord n'avait "jamais été aussi proche" et qu'il ne pouvait imaginer un échec. "Nos amis grecs doivent prendre leurs responsabilités en votant les réformes sur lesquelles ils se sont engagés  …… " Allemagne et France, nous disons à nos amis grecs que maintenant, il faut décider, qu'il n'y aura pas de déblocage de fonds si ces décisions ne sont pas prises et qu'il leur appartient de les mettre en œuvre", a-t-il prévenu

Le président français a d'autre part proposé, avec l’approbation  de la chancelière allemande, le blocage sur un compte d'une partie de la future aide prévue par le nouveau plan à hauteur des intérêts de la dette grecque restante pour garantir leur remboursement aux créanciers.

"Nous proposons que les intérêts de la dette grecque soient déposés sur un compte bloqué, qui garantirait ainsi que les dettes de nos amis grecs seront réglées", a-t-il  précisé.

  Angela Merkel  a estimé  de son côté que "le temps presse pour Athènes" , en affirmant  souhaiter que la Grèce "reste dans l'euro", et  en prévenant  qu'elle ne concevait pas de nouveau plan d'aide "s'il n'y a pas d'accord avec la Troïka".

Nicolas Sarkozy a aussi  invité les Grecs à s'inspirer du "travail remarquable" du président du conseil italien Mario Monti pour s'attaquer à l'endettement de son pays.

"C'est le chemin à suivre, il n'y a pas d'autre chemin", a-t-il dit.

ooOoo

 Cet après midi la "Troïka UE-FMI-BCE  était toujours  en attente d'engagements du gouvernement et des grands partis grecs sur le vote de ces mesures.

A la mi-journée, La Commission européenne a jugé que le gouvernement grec avait manqué l'échéance prévue  pour la finalisation des discussions sur le sujet.

Parallèlement, un accord de la Grèce avec ses créanciers privés, annoncé comme imminent depuis deux semaines, tarderait  toujours à se concrétiser.

Nous attendons la fin de la journée pour savoir exactement ce qu’il en est …
 

Marine Le Pen : Vidéo de son meeting du dimanche 5 Février à Toulouse -

Éditorial de lucienne magalie pons


La Présidente du Front National était en Meeting hier à Toulouse. 

Devant des milliers de militants et sympathisants elle a dénoncé  les manœuvres médiatiques de la droite qui se prennent à rêver  "... si elle n'était pas là ..." , puis ensuite point par point elle a dénoncé les dérapages politiques  aussi bien de la droite que de la gauche,  tout en développant en contrepartie  les points forts  de  son propre programme.

Les médias presse et audiovisuels n 'ont  presque pas  fait  écho  du meeting  de Marine Le Pen,  en effet depuis Samedi ,  ils sont entièrement mobilisés pour  alimenter la polémique déclenchée  sur "les valeurs de civilisations" vues par Claude Guéant et on comprend que cette polémique vient bien a propos pour masquer la montée du Front National,  dont la Présidente est créditée  de 20 % d'intentions de vote, et dont 70 % des français souhaitent qu'elle puisse réunir les 500 parrainages exigés  pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle.


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Les civilisations vues par Claude Guéant : une polémique dont on se serait bien passé..

Éditorial de lucienne magalie pons

 C’est une évidence que toutes les civilisations ne sont pas les mêmes, on étudie ceci dans les Universités,  mais quand un Ministre de l’Intérieur se pique de discourir  sur la question  en affirmant que toutes les civilisations  ne se valent pas, tout en appelant  à «protéger notre civilisation»  en s’en prenant  à la gauche  lords d’un colloque organisé par l’association  étudiante de droite Uni, cela ressort   manifestement d’une provocation,  surtout en période de campagne présidentielle.

 «Contrairement à ce que dit l'idéologie relativiste de gauche, pour nous, toutes les civilisations ne se valent pas», a déclaré le ministre   «Celles qui défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient», a-t-il argumenté, en  ajoutant: «celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité, nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique».

Le ton en  était donné, et ce n’est pas par hasard  que le Ministre de l’Intérieur  a parlé de civilisation, c’est justement pour lancer une polémique  d’abord contre la gauche et ensuite en faisant allusion à « la tyrannie, la minorité des femmes »  plus personne ne pouvait douter d’où il partait et où  voulait en venir

Depuis tous les médias alimentent la polémique en rapportant les propos des conseillers, ministres et personnalités de droite qui soutiennent Monsieur Guéant    et  aussi  les protestations des personnalités politiques du PS et des partis de gauches en général et  des mouvements associatifs antiracistes qui accusent le Ministre de l’intérieur d’avoir tenu des propos racistes et xénophobes qu’ils interprètent comme un appel du pied aux électeurs du FN au profit  ou encore comme  la provocation d'un ministre  rabatteur de voix FN au profit de Nicolas Sarkozy .

Cependant  Marine Le Pen  a aussi dénoncé les propos du Ministre de l’Intérieur : Taisez-vous Monsieur Guéant  … » à lancé la Présidente du Front National.

Florian Philippot, porte-parole de Marine Le Pen,   a dénoncé «cette énième polémique artificielle lancée par le pouvoir pour ne pas parler de son bilan épouvantable».

Mais ce matin  dans  le Figaro le Ministre Claude Guéant persiste : «J'ai tenu des propos de bon sens, des propos d'évidence pour rappeler que toutes les civilisations ne se valent pas au regard des valeurs humanistes qui sont les nôtres», en  indiquant au passage qu'il ne s'attendait pas à ce que ses déclarations soulèvent cette polémique.

Ce qui est le comble ! si vraiment il veut éviter une polémique pourquoi revient-il encore ce Lundi matin à la charge  s’essayant a faire  de la pédagogie et   en plus de la sémantique :

 «La civilisation a une définition dans la langue française. C'est un ensemble de caractéristiques qui forment un groupe humain: l'histoire, la culture, un héritage intellectuel et moral. Et c'est bien cela dont je veux parler.»

Et de nouveau il s’attaque au PS  et à la gauche en dénonçant   : «l'idéologie relativiste qui promeut le nivellement des valeurs  professée  selon lui de façon très assumée par le Parti socialiste et plus largement par la gauche».

 «Les socialistes, a  déploré  le ministre de l'Intérieur, se prévalent du multiculturalisme, qui donne une priorité au droit à la différence.» De plus, il a regretté   que  «en matière de politique d'intégration, le PS admet les communautarismes, c'est-à-dire la juxtaposition dans notre pays de groupes organisés autour de leurs propres cultures, traditions et religions».

 Et encore ce matin les membres du Gouvernement se sont rangés  derrière lui comme ils l’avaient fait pendant le weekend   en jouant la solidarité, ce qui au fond est l’expression même d’un communautarisme politique.


 Sur Europe 1, Gérard Longuet, ministre de la Défense, a rappelé que «la politique, c'est aussi exprimer des convictions». «On a le droit d'avoir des idées en politique», a-t-il insisté en  précisant : «Je l'aurais dit différemment mais je pense la même chose.»

Thierry  Mariani,  ministre des transports, chef de file de la Droite populaire   invité de RTL  soutient lui aussi Claude Guéant   «à 100%» en évoquant   l'Iran où «une femme peut être lapidée pour adultère», «les massacres en Syrie» ou encore les pays où l'on pratique «l'excision», le chef de file de la Droite populaire en conclut : «Je me dis qu'on n'a pas les mêmes valeurs en matière de droits de l'homme.», mais par contre il ne met «aucune civilisation supérieure ou inférieure» mais que cela «veut dire qu'il y a des valeurs différentes», appelant par ailleurs à «arrêter avec une phrase de créer une polémique tout à fait artificielle».


Je ne les citerai pas tous …tant ces hommes de droite sont de parti pris ...en allant chercher des exemples extrêmes ... Vous les trouverez en Revue de Presse

Par contre je rapporte pour terminer  une protestation  du PS, celle de  Michel Sapin, chargé du projet présidentiel de François Hollande, lequel a condamné au micro d’Europe 1  les propos du Ministre de l’Intérieur en ces termes : …….. «On aurait pu penser que c'était simplement le reflet d'un manque de culture, de bêtise, mais c'est beaucoup plus grave que ça», a-t-il  jugé en déclarant  que cette sortie est le «reflet de la volonté de diviser la nation quand il faudrait la rassembler». Selon  lui, «c'est une forme de xénophobie» … «Si Guéant lisait Paul Valéry plutôt que les littératures nauséabondes sur les civilisations supérieures, il progresserait intellectuellement.»



Revue de Presse : 


  1. correspondant à polémiques guéant civilisations

    1. "Civilisations" : la polémique Guéant ne retombe pas
      TF1‎ - il y a 2 heures
      "Toutes les civilisations ne se valent pas". Ces propos de Claude Guéant alimentent encore la polémique ce lundi, Pierre Moscovici soupçonnant "des propos ...
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    il y a 2 heures – "Toutes les civilisations ne se valent pas". Ces propos de Claude Guéant alimentent encore la polémique ce lundi, Pierre Moscovici ...
  3. Polémique Guéant : Bayrou dénonce un "dangereux détournement ...

    tempsreel.nouvelobs.com › Présidentielle 2012
    il y a 5 minutes – Mots-clés : polémique, Claude Guéant, civilisations, François Bayrou, Jean-Luc ... La polémique suscitée par Claude Guéant ne désenflait pas ...
  4. Polémique sur les «civilisations» : Guéant continue de diviser ...

    www.leparisien.fr › ActualitéPrésidentielle 2012Les débats
    il y a 1 minute – Il ne regrette rien. Claude Guéant l'avait assuré dimanche, il le redit ce lundi matin, dans une interview au «Figaro» : il assume ses propos. Le...
  5. Polémique Guéant : la gauche dénonce "un dérapage volontaire ...

    il y a 22 heures – Polémique Guéant : la gauche dénonce "un dérapage volontaire" ... L'assertion de Claude Guéant sur les "civilisations [qui] ne se [valent] pas", ...
  6. Polémique Guéant : « Toutes les civilisations ne se valent pas »

    www.saphirnews.com › Sur le vif
    il y a 23 heures – Le choc des civilisations, une théorie que défend sans état d'âme Claude Guéant. Une fois de plus, le ministre de l'Intérieur a déclenché une ...
  7. Le Figaro - Flash Actu : Civilisations: Guéant crée une polémique

    www.lefigaro.fr/.../97001-20120205FILWWW00008-civilisations-g...
    il y a 1 jour – Claude Guéant a déclenché une vive polémique en déclarant que "toutes les civilisations ne se valent pas" dans un discours sur la République ...
  8. Claude Guéant déclenche une vive polémique avec des propos sur ...

    www.lepoint.fr › Société
    il y a 3 heures – Découvrez toute l'actualité Société en France : Faits divers, Justice, Police, Éducation, et les enquêtes de Marie-Sandrine Sgherri et Armel ...
  9. gueant civilisations valent claude polemique propos interieur ...

    actu.orange.fr/.../toutes-les-civilisations-ne-se-valent-p...Nouveautéil y a 1 jour
    Actualité politique : - Le ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, a persisté dimanche dans son jugement que ...
  10. Claude Guéant persiste : Toutes les civilisations ne se valent pas ...

    www.bfmtv.com/claude-gueant-persiste-toutes-les-civi...25 mars 2011
    Claude Guéant persiste : Toutes les civilisations ne se valent pas - toute l' actualité est ... Propos polémiques ...
  11. Polémique Guéant : la gauche monte au créneau | Election ...

    www.francetv.fr/.../polemique-gueant-la-gauche-monte-au-creneau-9...
    ... de Claude Guéant sur une inégalité présupposée des civilisations samedi ont ... à propos de la polémique suscitée par des déclarations de Claude Guéant ...


05 février 2012

Dette Grecque : Négociations sur le fil du rasoir !

Éditorial de lucienne magalie pons

Les dirigeants des pays membres de l’UE se rengorgent souvent  en mettant en avant l’entente et la solidarité qui selon eux président à la cohésion d’intentions communes  pour assurer l’avenir de l’Europe, balivernes que tout cela quand on voit à quel point ils sont exigeants et  indifférents au malheur de la Grèce.

Hier le Ministre des finances Evangelos Venizelos s’est entretenu   en début d’après midi en urgence avec ses homologues de la Zone Euro pour tenter de trouver un accord qui ne s’est pas dégagé depuis trois semaines des négociations en cours avec les trois créanciers publics de son pays.

Le  ministre grec  a exhorté ses créanciers à trouver un accord d’ici demain soir, c'est-à-dire ce dimanche soir.

 Les  négociations concernant l'effacement de la moitié de la dette grecque détenue par les créanciers privés de la Grèce et l'octroi au pays d'une deuxième aide par ses créanciers institutionnels sont «sur le fil du rasoir» a déclaré  le ministre des Finances grec, qui a ajouté que «tout doit être bouclé d'ici demain soir» (ndlr : dimanche soir) en exhortant ses créanciers publics et privés à trouver un accord 


Le gouvernement grec négocie un effacement de 100 milliards d'euros de dette sous la forme d'une décote de 50% de la valeur nominale des obligations détenues par les créanciers privés (banques, caisses d'assurance ou fonds d'investissement).Les représentants des banques devaient revenir à Athènes aujourd'hui dimanche  pour discuter de ce point.

Concernant l’octroi d’un nouveau prêt international de 130 milliards de dollars à la Grèce, L’union Européenne, le FMI et la Banque Centrale Européenne  exigent  en préalable que les partis représentés dans le gouvernement grec de coalition s'engagent sur de nouvelles mesures d'austérité, notamment  une baisse des salaires dans les entreprises et des retraites complémentaires, ce que refusent les syndicats grecs.

Mercredi 8 Février l’Eurogroup se réunira, en principe cette rencontre devrait permettre une restructuration de la dette grecque en impliquant de nouveaux créanciers privés de la Grèce, mais pour éviter la cessation de paiement, Athènes doit conclure un accord avec les banques d’ici au 13 février, et assurer le remboursement de 14, 5  milliards d’euros de prêt d’ici le 20 mars.


C’est donc pour ainsi dire le couteau sous la gorge que la Grèce court le risque d’une faillite qui ne semble pas émouvoir ses partenaires.

La Grèce doit coute que coute continuer à négocier  pour obtenir de ses créanciers publics l'effacement partiel de sa dette, mais  ces négociations  sont conditionnées à un autre accord, qu'elle doit conclure avec ses créanciers publics  , l’Union Européenne, la  Banque centrale européenne et le FMI ( Fonds monétaire international).

Pour lui octroyer un nouveau prêt international de 130 milliards de dollars, ces derniers exigent des partis représentés dans le gouvernement grec de coalition des engagements sur des mesures d'ajustement structurel, au-delà des élections générales anticipées prévues ce printemps.
 
Dans une interview à l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, Jean Claude Junker, le chef de file de l'Eurogroupe,  a évoqué  froidement hier  le risque d'une "faillite" de la Grèce en mars si les réformes exigées par ses créanciers ne sont pas menées à bien.

"Si nous devions constater que tout va à vau-l'eau en Grèce, alors il n'y aurait pas de nouveau programme" de refinancement du pays pour lui permettre d'honorer ses dettes, a déclaré le chef de gouvernement du Luxembourg. "Cela signifierait une faillite en mars", a-t-il ajouté.

"La Grèce doit savoir que nous ne reculerons pas sur le thème des privatisations", a-t-il poursuivi, regrettant pas ailleurs qu'il y ait "des éléments de corruption à toutes les échelles de l'administration" grecque.

Une sentence sans appel qui montre bien les limites de la solidarité européenne, et après ça quoiqu’il arrive les dirigeants européens s’en laveront les paluches comme Ponce Pilate.
 

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