12 janvier 2012

Le Quotient Familial : La droite attaque Hollande et son projet, mais sans expliquer le fondement de ses critiques

Éditorial de lucienne magalie pons

Ce que veut faire François Hollande
Lundi 9 janvier, les médias  dévoilaient  un projet  de l  'équipe de François Hollande en commentant la  réforme  du quotient familial , et son remplacement par un crédit d’impôt,  qui permettrait , selon le PS d'élargir cette aide aux familles ne payant pas l'impôt sur le revenu


Immédiatement Lundi,  une polémique s’est ouverte, les politiques de droite montaient aux créneaux, armés de critiques jusqu’aux dents et couteaux tirés en  accusant la gauche de vouloir supprimer le quotient familial,  en évitant de parler du remplacement de ce quotient et de ses modalités.
A tel point que le dès le lendemain Mardi,  François Hollande est intervenu pour  ajuster les pendules  en affirmant  « qu’il ne voulait pas supprimer le quotient familial » , tout  en précisant qu’il voulait  "le moduler pour qu'il puisse être plus juste pour l'ensemble des familles", et en assurant qu'il "n'enlèverait pas un euro à la politique familiale".  Dan son intervention il expliquait notamment : « Il n'est pas normal qu'aujourd'hui les familles modestes n'aient aucun avantage fiscal »  en proposant  un crédit d'impôt c'est-à-dire une réduction d'impôt sur le revenu de 607 € par enfant. Les familles non imposables recevraient quant à elle un chèque alors que jusqu'à présent elles n'avaient droit à rien. 


- .Selon une étude du Trésor, une telle réforme  bénéficierait aux ménages gagnant jusqu'à trois smic (soit 4 200 euros brut par mois) et serait défavorable au-delà .- 


Note : François Hollande  s’il était élu en Mai 2012  pourrait supprimer le quotient familial pour le remplacer par un crédit d’impôt  au profit des familles les plus modestes, dans le cadre de sa réforme fiscale, et selon ce que nous pouvons en entendre pour le moment,  il s’agirait de  baisser ou de  réduire les avantages des foyers aisés au profit des plus modestes,  avec cette modulation, François Hollande veut rendre le quotient familial plus équitable
Devant la croissance des critiques de la droite, hier Mercredi, Manuel Valls, porte-parole du candidat PS l'a clairement réaffirmé : « Le quotient sera supprimé et remplacé, dans un souci de justice fiscale
L'idée a soulevé un vent de fronde à droite faisant même réagir Nicolas Sarkozy
Et depuis nous assistons à des  rafales de critiques  en continu de la part des « instruments »  de  la « fanfare » de droite, qui se déchaînent via les médias, et à l’Assemblée nationale aussi,   contre le projet PS et la personne de François Hollande en  dénaturant sa  proposition.
Une proposition qui a poussé Nicolas Sarkozy à  s’emparer  presque en avant-première  du sujet,  pour  s'y opposer  avant même la  mise au point de Mardi de  François Hollande.
 
 En effet, les médias rapportent qu’au cours du petit déjeuner  de la majorité de   mardi matin à l’Elysée, Nicolas Sarkozy   avait déclaré :: . Toucher à ce quotient « serait une folie. C'est quand même quatre millions et demi de familles qui sont concernées », …. c’'est  un coup porté à notre politique familiale. Elles y perdraient beaucoup."……

Puis dans la journée de Mulhouse où il se trouvait en déplacement,  le  Chef de l’Etat  s'est  de nouveau  lancé sur le sujet  à l'occasion de ses vœux à "la France solidaire" …… "Notre politique familiale fonctionne, pourquoi vouloir la détruire ?", a-t-il exposé  devant  les personnes rassemblées dans le parc des expositions de la ville, en renouvelant son   opposition à cette proposition,  tout en dénonçant « les conséquences absolument dramatiques » que cette mesure aurait sur la politique familiale de la France »,  .....sans en expliquer les raisons … 


 Dans son intervention  de Mulhouse, Nicolas Sarkozy a même parlé « d’abrogation  »  (ndlr : du quotient familial) au lieu de « remplacement »  … en forçant la dose naturellement, une manière  d’inquiéter les familles, mais aussi implicitement  de  noter  la partition  et de donner le ton à  la fanfare du Gouvernement et  cadres de l’UMP qui eux aussi effectivement dans leurs attaques contre le  projet de François Hollande ont insisté en parlant de  parlé de « suppression » …


Valérie Pécresse, Ministre du Budget a donné le « la »  mardi matin  en se déclarant « hostile à toute réforme » (sans en donner les raisons) et  en affirmant que supprimer le quotient porterait un "coup de massue" aux familles, de son côté  Jean-François Copé, le Secrétaire Général de  l’UMP  a qualifié cette proposition de "message d'anéantissement de la politique familiale", sans s’expliquer  davantage.
La campagne polémique  est  donc entrée hier dans une période de perturbations  aggravées,   avec des éclairs et des coups de tonnerre qui secouent  tous les "landerneau" politiques et médiatiques, mais si nous   sommes au courant des propositions de la gauche sur le quotient familial, la droite n’a pas encore expliqué exactement pourquoi ce serait un drame, un anéantissement , elle n'a pas dit non plus   si elle voulait  de son côté  réformer le quotient familial ou le maintenir au congélateur fiscal  sans le décongeler.  . 


Les responsables de l’UMP sont à l’affut de toutes les déclarations de François Hollande et s’en saisissent  pour le fusiller en déformant ses  propos., mais ils ne font pas de contre-propositions fiscales ou sociales  .. trop dangereux de s'aventurer sur ce terrain en période de campagne présidentielle ..!

- Jean-François Copé  a  crié au scandale et donné un premier coup de "tronçonneuse",   contre   le PS et François Hollande,  en visant   la  suppression   du quotient familial( ndlr:   alors  que la proposition du PS est de réformer le quotient familial pour mieux l’adapter  aux différentes catégories sociales qui en sont bénéficiaires.


Lors du point  de presse hebdomadaire UMP, il  n’a pas manqué d’indiquer  que  la suppression du quotient familial, proposée  par le PS, est «totalement irresponsable»,  en jugeant que  «François Hollande est incapable de proposer une plate-forme aux Français» , car il «n'a aucune vision globale de la France», le tout  en raillant le PS   où  «d'un jour à l'autre, on est riche à 4.000€ ou à 10.000€».


Pour  Hortefeux,  les déclarations de «François Hollande sont « hallucinantes »  …..«On a été stupéfaits par ces déclarations hallucinantes remettant en cause le quotient familial» a déclaré l’ancien ministre sur Europe 1, dont les ondes et l’écran se  mobilisent autant que de besoin pour que les détracteurs de Hollande viennent verser leur bile sur l’opposition en général, et sur François Hollande et le PS en particulier.

D'après Hortefeux ...  "  le quotient familial permet aux familles françaises et qui sont sur notre territoire de bénéficier d’allègement d’impôts en fonction du nombre d’enfants. C’est un des piliers de notre politique familiale».

Ce n’est pas tout à fait exact, Hortefeux a oublié ou ne sait pas, ou feint d’oublier et de ne pas savoir, que les familles à revenus modestes ne sont pas imposables et que par conséquent elles ne bénéficient d’aucune réduction d’impôt.


Invité d’I-Télé  mercredi matin, Christian Jacob, le patron des députés UMP, est revenu sur le quotient familial. «C’est n’importe quoi», a-t-il ironisé  en visant la proposition de François Hollande : ..   « ……. il le supprime, il le remplace, il le module puis il le plafonne»,…,  et d’après Jacob , le Chef de Groupe des députés UMP,  «Le problème de Hollande, c’est que lui-même ne sait plus où il est».

Pour corser les critiques  de l’UMP,  contre  la personne de François Hollande, alors qu’elles ne devraient  viser que  son programme, la fanfare  n’aurait pas été complète  sans l’intervention de leur grande cantatrice, la  ministre  Nadine Morano (porte-flingue de Nicolas Sarkozy d’après les médias), laquelle a  visé personnellement François Hollande  en déclarant sur France Info , Mercredi  ...   « ....François Hollande est un homme dangereux pour la France»,  en s'exprimant  notamment  sur le quotient familial, que le candidat socialiste souhaiterait moduler.

C’est clair pour  la fanfare  de  l’UMP , pour laquelle  les ondes et les écrans  se  mobilisent  illico presto à tout moment pour qu’elle puisse  venir  verser sa  bile à chaud  sur l’opposition ,  François Hollande  est  « totalement irresponsable »,   ….  « incapable , ….. fait des déclarations « hallucinantes », …. « ne sait plus où il en est «   .. est « un homme dangereux pour la France … ,  et aussi  n’oublions pas la meilleure : François Hollande est  atteint de « scorpionnite »   d’après le diagnostic de François Fillon,  dans  son  rôle improvisé du  « docteur Mabuse », datant du 9 janvier.

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Les responsables et personnalités du PS  et d’autres partis de gauche ne sont pas restés sous les effluves empoisonnées de la droite sans réagir, ils ont  répondu en analysant les réactions de la droite,  tout en l'épinglant  au passage, mais aussi en expliquant le projet de François Hollande :


 Pour Jean- Marc Ayrault, Président du Groupe socialiste au Sénat,  Nicolas Sarkozy «joue sur la peur». «Il prétend être un réformateur mais une fois de plus, il montre qu’il est un vrai conservateur», a-t-il  déclaré sur LCI , et interrogé sur la « suppression »  et la  « modulation », deux termes qui avaient été utilisé successivement mardi  dans le camp de Hollande pour présenter la réforme du quotient familial, , Ayrault a  répondu : «Ce qui compte pour moi, c'est quand François Hollande s'exprime et qu'il fixe la ligne. Il est de plus en plus clair : plus on avance dans la campagne et plus les choses se précisent, c'est normal». Il a aussi  souligné : …… «Quand vous gagnez 10.000 euros net par mois et par foyer, vous ne pouvez pas avoir le même avantage fiscal, c'est une question de justice».

De son côté, Bernard Cazeneuve, l'un des porte-parole de campagne de François Hollande, a affirmé dans une interview  hier  que les socialistes avaient « tous le même but : une politique familiale juste » en expliquant …« Ensuite, il y a les modalités, des pistes sont évoquées comme celle d'un crédit d'impôt pour tous, mais d'autres mesures en cours d'expertise peuvent être présentées. Nous regardons si le crédit d'impôt est la meilleure mesure » a-t-il précisé. 

Nathalie Arthaud  de Lutte ouvrière(LO)  veut, elle aussi,  une réforme du quotient familial, dans un communiqué elle évoque le Président Nicolas Sarkozy qui a critiqué François hollande sur le quotient familial  en ces termes :  «À peine l’équipe de Hollande a-t-elle évoqué l’idée de supprimer le quotient familial et de le remplacer par un système moins injuste, que Sarkozy et ses seconds couteaux ont commencé à hurler à la mort …, elle a  regretté  que « Hollande s’est empressé de reculer»( selon son interprétation) .

Pour la candidate de LO, le quotient familial «offre des avantages scandaleux aux plus fortunés: il fait gagner 2.200 euros par enfant à un ménage gagnant 15 fois le smic… et rien du tout à un ménage non imposable».

Tout ceci s’est passé hier,  aujourd’hui il paraît qu’une autre polémique redémarre sans pour autant éteindre les anciennes, il s’agirait de la Taxe Sociale , mesure anti sociale d’après les experts, que le Chef de l’Etat veut instituer très rapidement..

Mais nous n’en saurons pas davantage sur toutes ces  polémiques qui s’entrecroisent  et tissent tous les jours sur la France un  ciel d’orage et de tempêtes , en effet aujourd’hui  notre Editorialiste a décidé d’aller prendre la température des soldes, sans pour autant avoir l’intention d’acheter quoique ce soit, simplement pour observer les prix soldés et se faire une idée personnelle de la question.


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N.Morano : "François Hollande est un homme... par FranceInfo


11 janvier 2012

Eric Cantona lance "droit au but" la compétition du mal logement

Éditorial de lucienne magalie pons



«  Le King Eric  » Cantona,  ancien footballeur historique  aux multiples exploits sportifs, l’un de meilleurs attaquants de sa période,   reconverti  acteur français, parrain de la Fondation Abbé Pierre, est une personnalité incontournable qui attaque franchement le point faible des  joueurs politiques au moment où il le faut à 100 jours des élections Présidentielles.

Bravo le King Eric !

Au moment où nos candidats déclarés,  ou en passe de  l’être,  et leurs partisans respectifs  tous copiés/collés  sur leur stade de compétition politiques,  s’insultent avec des invectives prêtées ou authentiques ,  allant du prétendu « sale mec de la droite » à « l’ infantilisme, à la scorpionnite, et  à l’irresponsabilité  de la gauche », invectives   qui généralement atterrissent sur la barre pour rebondir  avec l’effet d’un boomerang dans la gueule des uns et des autres, le King Eric Cantona  surgi  sur le stade et réclame ses 500 signatures en brandissant,  dans son nouveau rôle d’arbitre , le carton rouge  du mal-logement dont souffrent des millions de ses concitoyens.

Ses passions ,  ses colères, ses coup de gueule  ne passent jamais inaperçues  Depuis sa retraite sportive, Éric Cantona  réveillent périodiquement  les médias occupés comme d’habitude  à répéter ce que les agences de presse et les communiqués des leaders des  Partis  leur dictent ,  en s’appliquant à  soutenir ou à démolir les uns et les autres selon le cas, mais cette fois ,  le King Eric »   vient de les électriser   à la gégène  ……  en se lançant dans la course aux 500 signatures, non pour se présenter en mai mais pour promouvoir avec le parrainage de la Fondation de l’Abbé Pierre,  la question du mal-logement, un thème  sensible que les candidats déclarés ont   passé  plutôt  sous silence jusqu’à présent.

Bravo Cantona ! Vous êtes l’avant-centre idéal pour réveiller au moment où le faut les mollusques politiques et leurs copistes médiatiques.

On les attend au tournant pour qu’ils définissent ce qu’ils entendent faire concrètement  pour le logement, autrement qu’en invoquant   la « crise » pour se justifier  de leur impuissance sociale ! 




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10 janvier 2012

SeaFrance - Priorité : Sauver l'emploi

Éditorial de lucienne magalie pons


Thierry MARIANI, le  Ministre des transports a annoncé ce jour Mardi que la SNCF   va proposer 500 emplois aux salariés de sa filiale maritime SeaFrance ( qui a été liquidée lundi par le Tribunal de commerce de Paris)



Au total, 819 salariés sur 872 doivent être reclassés, en effet 53 doivent retourner d'office à la SNCF dont ils étaient issus, a-t-on précisé au ministère

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L'offre de la SNCF complèterait celle du groupe Louis Dreyfus Armateurs (LDA), qui propose de reprendre 300 salariés à bord de deux navires sur la liaison Calais-Douvres, ou celle d'une reprise par des salariés avec l'aide d'Eurotunnel

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Thierry Mariani a fait part de la proposition de la SNCF après avoir reçu les acteurs du dossier pour étudier les conditions de la relance de la liaison transmanche Calais-Douvres et l'avenir des salariés.



La SNCF avait proposé dans un premier temps de reclasser 260 salariés, ce qui dénote que la question de l’emploi apparaît comme prioritaire pour tous les acteurs en présence.



Les médias rapportent que le  ministre délégué s'est entretenu avec Guillaume Pepy, président de la SNCF, Stéphane Gorrias, mandataire liquidateur désigné par le tribunal, Jacques Gounon, PDG d'Eurotunnel, et Philippe Louis-Dreyfus, président du groupe Louis Dreyfus Armateurs (LDA)



"La SNCF va mettre à disposition, 500 propositions d'emplois intégrées à la SNCF", a dit Thierry Mariani lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.



Les emplois proposés  seront accompagnés d'aides en matière de déménagement notamment et de formation. En outre, un indicateur publié chaque lundi fera le décompte des salariés de SeaFrance qui auront retrouvé un emploi.





 Nathalie Kosciusko-Morizet, la ministre de l’Ecologie,  également chargée des Transports,   s'était auparavant déplacée à Calais à  pour  rencontrer les  responsables syndicaux  de la CFDT, qui voudraient pour leur part relancer l'entreprise autour d'une société coopérative

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"Aujourd'hui, la préférence du gouvernement c'est l'emploi, nous ne privilégions aucune solution de manière idéologique, nous sommes ouverts à toute solution qui préserverait de l'emploi", a déclaré la ministre.



Elle a répété que deux "familles de solutions", la Société ouvrière et coopérative (Scop), qui verrait SeaFrance reprise par ses salariés, et les "solutions privées" étaient examinées.



"La Scop, c'est une question de confiance et je ressens plus de défiance de la part des salariés que de confiance envers les porteurs de la Scop", a  remarqué  la ministre.



Nathalie Kosciusko-Morizet a confirmé avoir une proposition du groupe LDA et du danois DFDS pour reprendre la ligne Calais-Douvres avec deux bateaux et 300 salariés. Elle a affirmé que l'offre concernait des bateaux battant pavillon français.

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Eurotunnel a annoncé  de son côté  vouloir soutenir le projet de reprise de SeaFrance par ses salariés en prenant des parts dans une société qui rachèterait ses navires.



Ceci a provoqué des réactions tant de la part de Didier Capelle , responsable de la CFDT SeaFrance , que de certains salariés de SeaFrance, dont environ 200  manifestaient dans les rues de Calais.



"Les masques tombent, toutes nos questions restent sans réponse, c'est encore une fois un effet d'annonce, rien ne ressort de cette réunion avec la ministre", a déploré Didier Cappelle, après la réunion.



"Faire un accord aujourd'hui avec Louis Dreyfus c'est négocier une banqueroute organisée, c'est une honte", a déclaré Claude Jennequin, un marin de SeaFrance.



Le responsable de la CFDT Maritime a aussi précisé que les représentants de la Scop allaient rencontrer les responsables d'Eurotunnel pour tenter de faire avancer leur projet.

"Nous ne voulons pas de l'arrivée d'un low cost à Calais, Eurotunnel non plus, nous devons avancer ensemble", a précisé Didier Cappelle en confirmant de prochaines réunions de travail.



Claude Jennequin , un marin de SeaFrance,  a déploré  "Faire un accord aujourd'hui avec Louis Dreyfus c'est négocier une banqueroute organisée, c'est une honte" !



Un désaccord  entre les salariés syndiqués et les salariés non syndiqués semble se confirmer, dont un collectif a été reçu ce  mardi par Nathalie Kosciusko-Morizet. Ces derniers sont moins hostiles à un  projet de reprise, sur lequel ils seront consultés par référendum.



La question de l’emploi   est au centre des préoccupations, c’est ce qui ressort des nouvelles  propositions de reclassement, c’est en effet une priorité qui semblent avoir animé les acteurs en présence,  rappelons  une nouvelle fois que Nathalie Kosciusko-Morizet  a affirmé notamment dans ses déclarations :  "Aujourd'hui, la préférence du gouvernement c'est l'emploi, nous ne privilégions aucune solution de manière idéologique, nous sommes ouverts à toute solution qui préserverait de l'emploi".



Il est tout aussi  important  de prendre connaissance des réponses  du Ministre des Transports, Thierry Mariani l’Assemblée Nationale, au cours de la  Première Séance  de Questions au Gouvernement  du Mardi 10 janvier  2012, notamment  entre autres réponses celles  concernant l’emploi.





Ci-dessous EXTRAIT du Compte rendu intégral de la Séance :



SeaFrance

M. le président. La parole est à M. Sébastien Huyghe, pour le groupe de l’Union pour un mouvement populaire.


M. Sébastien Huyghe. Monsieur le ministre chargé des transports, la France est une grande puissance économique, notamment grâce à la qualité de ses infrastructures de transport, qu’elles soient terrestres, ferroviaires ou maritimes. Dans cet esprit, la défense du Pavillon France est une cause qui doit nous animer sur tous les bancs de notre hémicycle.

M. Albert Facon. Il a un prompteur !


M. Sébastien Huyghe. C’est exactement le sens de l’action du Président de la République et du Gouvernement dans le dossier SeaFrance. Depuis plusieurs semaines, en effet, le Gouvernement est mobilisé pour étudier, avec les salariés, toutes les possibilités de préserver l’emploi et l’activité maritime de cette compagnie.


Le schéma de SCOP, porté par certains représentants du personnel, a été attentivement examiné et même encouragé. Par ailleurs, des entreprises se sont manifestées pour prendre leur part à ce sauvetage.


Hier, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la liquidation définitive, avec cessation d’activité, de la compagnie maritime. Pour les salariés, dont l’emploi est en jeu, il convient de rester mobilisés pour trouver des solutions.


Monsieur le ministre, pouvez-vous nous dire comment le Gouvernement compte accompagner les anciens salariés de l’entreprise et favoriser la pérennité de cette activité maritime ? (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)


M. le président. La parole est à M. le ministre chargé des transports.

M. Thierry Mariani, ministre chargé des transports. Monsieur le député, quand, hier, le tribunal de commerce de Paris a prononcé la cessation d’activité de SeaFrance, le Gouvernement a bien eu conscience que c’était 872 familles qui perdaient un travail, et ce malgré sa totale mobilisation.


Le Premier ministre, Jean Leonetti, Nathalie Kosciusko-Morizet et moi-même sommes allés plaider ce dossier à Bruxelles, où des aides ont été refusées par le commissaire à la concurrence, l’un de vos amis socialistes espagnols, mesdames, messieurs. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.) Malgré cela, nous avons essayé, avec l’entreprise Louis Dreyfus, de concevoir un plan pour recaser, vous le savez, 600 personnes. Ce plan a été refusé à cause de l’attitude du syndicat local.

Mais, aujourd’hui, tout cela, c’est de l’histoire ancienne. Notre devoir, c’est de retrouver un emploi pour chacun des 872 salariés de SeaFrance.


Nathalie Kosciusko-Morizet est en ce moment à Calais pour rencontrer les représentants du personnel. J’étais ce matin avec le président de la SNCF et le président de Pôle emploi et j’ai eu un contact avec le président d’Eurotunnel. Sachez que nous explorons toutes les pistes qui nous permettront de proposer un emploi digne à chacun de ces 872 salariés. La SNCF, dès demain, proposera 500 emplois à ces salariés. Le groupe Louis Dreyfus a déjà dit qu’il était prêt à prépositionner deux bateaux avec 300 emplois. Enfin, j’étais encore il y a quelques minutes avec Jacques Gounon, le président d’Eurotunnel, pour explorer une nouvelle piste.


Dans ce dossier, le Gouvernement est déterminé à trouver une vraie solution, pas comme celle que les syndicats de SeaFrance qui sont allés au siège du parti socialiste se sont vu proposer, c’est-à-dire de prendre simplement 100 euros d’actions.

M. Albert Facon. Oh !


M. Thierry Mariani, ministre. Nous, c’est chacun des 872 emplois qui nous intéressent. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)


Fin de l’extrait /



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Rappelons que SeaFrance employait 872 salariés à Calais et 130 dans une filiale britannique à Douvres. Par ailleurs on évalue  à environ un millier d'emplois supplémentaires le nombre de salariés travaillant pour la sous-traitance.
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 Ce matin sur Europe 1 :



NKM lutte pour que SeaFrance "ne soit pas fini" par Europe1fr


Marine Le Pen face à Bourdin le 9 Janvier (vidéo)

Éditorial de lucienne magalie pons



Il est notoirement reconnu que Bourdin insiste lourdement lorsqu'il reçoit Marine Le Pen en posant   des questions hors sujet, à caractère personnel,  et qu'il insiste  tout autant pour obtenir une réponse sur des questions stratégiques qui sont du ressort interne du Front National,  et qu'il tente  aussi de lui couper la parole très souvent lorsqu'elle répond , mais Marine Le Pen rompue à ce genre d’exercice a réussi  a s'imposer et à  s'exprimer...

Bourdin n'est pas le seul média à  pratiquer ce genre d'exercice condamnable  avec les politiques de l'opposition en général,  mais surtout avec encore beaucoup plus d'acrimonie quand il s'agit de Marine Le Pen, à tel point qu'on est en droit de se demander ce qu'ils ont à cacher, ce qu'ils craignent d'entendre,  ou de quoi ils cherchent à se protéger contre elle.

Il s'agit là d'un défaut de professionnalisme et d'un manque de respect non seulement envers l'invitée mais aussi envers les auditeurs qui attendent une information objective pour faire eux mêmes leurs réflexion et analyse.

Trop souvent les personnels des médias jouent les censeurs politiques, sont-ils missionnés pour cela ?... ils ne l'avoueront jamais, mais   pour nous  auditeurs, nous  attendons qu'ils nous informent et non pas qu'ils nous fassent entrer dans la polémique politicienne de leur patron, ou encore dans leur  problématique personnelle



 

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Taxe Financière et Questions Européennes - Rencontre Sarkozy-MerkeL du 9 Janvier à Berlin

Éditorial de lucienne magalie pons

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont rencontrés hier à Berlin officiellement pour faire le point et préparer le prochain sommet Européen qui devrait se tenir le 30 Janvier à Bruxelles y compris pour tenter de s'entendre sur la Taxe sur les Transactions Financières. Sur cette dernière question qui ne fait pas l'unanimité dans les pays membres de l'UE, les dirigeants français et Allemand sont d'accord sur le fond, mais avec des nuances sur les modalités à adopter pour l'instituer , Madame Merkel préfère que cette mesure soit adoptée  au niveau de l'UE, voire de la zone Euro, avant qu'elle ne s'applique individuellement dans tel ou tel pays, Monsieur Sarkozy au contraire veut aller très vite et prendre cette décision illico presto.( Voir la vidéo n° 1 - extrait -), et les médias assurent qu'il fera cavalier seul sans attendre une concertation, une harmonisation et une décision de l'UE.

Le président français,  reste déterminé à  accélérer l'allure pour instituer  cette taxe sur les transactions financières internationales,  "Ma conviction, c'est que si nous ne montrons pas l'exemple, ça ne se fera pas", a  martelé Monsieur  Sarkozy lors de sa  conférence de presse avec Madame  Merkel.


Tout au contraire la chancelière allemande préfère attendre  un compromis au niveau de  l' Europe, elle a estimé que l'annonce française était "une bonne initiative", mais  a précisé que du  côté allemand, l'objectif était d'obtenir  une déclaration d'intention des ministres des Finances de l'UE  d'ici début mars". 


La Chancelière Allemande a déclaré  que "personnellement", elle pouvait "imaginer une telle taxe au niveau de la zone euro" seule, tout en  indiquant  que cette option n'était pas soutenue par l'ensemble de son gouvernement. 

( NOTE : rappelons que le   parti conservateur CDU d'Angela Merkel est associé pour gouverner à la  formation bavaroise CSU et au parti libéral en  difficulté FDP, et que  ces deux dernières formations craignent une désertion de la place financière de Francfort au profit de la City de Londres. Cette crainte est du reste partagée respectivement par d'autres pays de l'UE )


Sur le prochain sommet Européen, les deux dirigeants ont affiché leur accord de principe, , nous résumons les principaux points  qu’ils ont abordés :

* Pour endiguer  la crise de la Zone Euro toujours très préoccupante,  les dirigeants français et allemand  sont  en principe d’accord  sur la marche à suivre en dépit de quelques divergences de vue ,  en effet alors que Nicolas Sarkozy fait de  la relance de la croissance et de l’emploi  sa « priorité »,  Angeka Merkel  privilégie en première position la discipline budgétaire. 

Les deux dirigeants ont évoqué  des initiatives pour l'emploi, inspirées de réformes menées dans certains pays et qui seront déterminées à l'issue d'une "étude" comparative. 

* La France et l'Allemagne souhaitent que l'accord européen renforçant la discipline budgétaire, sur lequel 26 des 27 pays de l'UE se sont engagés début décembre, soit signé "pour le 1er mars"


* Les deux dirigeants sont  d'accord pour réfléchir aux moyens "d'accélérer le versement du capital" du futur mécanisme de secours européen (MES), qui doit être opérationnel dès cette année, face à une situation qualifiée "très tendue".



* Les deux dirigeants  ont   réaffirmé  leur volonté de maintenir la Grèce dans la zone euro, sous   condition que le pays mette en œuvre les réformes promises. 


Madame Merkel a estimé   "nécessaire" une restructuration de la dette grecque, qui devrait  lui permettre  à ce pays d'effacer 50% de  sa dette auprès des créanciers privés, mais elle  a tenu à rassurer les marchés en  expliquant que cette procédure resterait "une exception". 

( Sur les  questions qui seront débattues en sommet  Européen le 30 Janvier, le Site  Internet de l’Élysée présente une vidéo ou les deux dirigeants les évoquent.( Voir la vidéo n° 2 - conférence de presse - )

 -A noter aussi que le Site de l’Élysée présente un reportage photographique spectaculaire de cette dernière rencontre franco-allemande à Berlin -



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L'initiative Française et la position Allemande ne font pas l'unanimité en Europe, notamment Monsieur Cameroun le Premier Ministre Britannique n'est pas du tout d'accord sur le principe même,  pour lui il ne saurait être question d'instituer en Angleterre  une taxe sur les transactions Financières.
La précipitation de Monsieur Sarkozy pour instituer cette taxe en France,   ne manque pas de faire dire à ses détracteurs qu'il s'agit d'une manoeuvre électoraliste de sa part   pour glaner des voix lors de la toute prochaine  élection présidentielle ( on pense que ce sera Monsieur Sarkozy qui se présentera , en principe il devrait se déclarer dans le courant du mois de Février,  les ministres et ses partisans UMP ne manifestent aucun doute à ce sujet, d'après eux  il sera candidat, et pour eux , comme ils l'ont souvent répété  :  Monsieur Nicolas Sarkozy est le  seul candidat naturel et légitime de la droite)


En Europe, l'initiative des deux dirigeants de se rencontrer systématiquement avant les sommets européens en vue de les préparer , de  se concerter en duo et de prendre les devants,  en  précédant et   "court-circuitant"  leurs autres partenaires de l'UE,  est de plus en plus mal perçue, la presse,   surtout étrangère,  s'en fait l'écho. 
Pour en revenir à la Taxe sur les Transactions Financières les milieux financiers n'y sont pas favorables ( voir vidéo n°3), comme on pouvait s'en douter.

Par contre l'opposition de gauche approuve  cette mesure, sans pouvoir s'empêcher de souligner qu'elle aurait pu être prise depuis déjà longtemps, et que son institution,  presque à la fin du quinquennat Sarkozy,  ressort d'une intention électoraliste, où encore pour faire oublier la "Taxe sociale" dont la mise en application prochaine suscite une levée de bouclier.

Revue de presse "vidéos"

Vidéo n°1 - sur la taxe financière - extrait : pour voir la vidéo, cliquez sur le lien :


Taxe Tobin : Sarkozy rencontre Merkel à Berlin par BFMTV

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Vidéo n° 2 - Conférence de presse -
Méthode à observer pour voir  la vidéo, cliquer d'abord sur le lien ci dessous( *) , une page se présente, en haut et à droite cliquer alors sur VIDEOS


  (*) Déjeuner de travail avec Mme Angela Merkel, à Berlin
lundi 9 janvier 2012
Le président de la République rencontre, à Berlin, Mme Angela MERKEL, Chancelière de la République fédérale d'Allemagne, pour un entretien suivi d'un déjeuner de

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Vidéo n° 3 - objections et critiques des analystes financiers 


La Taxe Tobin crée la polémique par BFMTV

Vidéo 4 : même sujet : 



Taxe Tobin : la place financière de Paris... par BFMTV


Taxe Tobin : la place financière de Paris... par BFMTV
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09 janvier 2012

Taxes sur les transactions Financières : l'Europe divisée

Éditorial de lucienne magalie pons


 SOURCE : EURO/TOPICS

Revue de presse européenne du 09/01/2012

À LA UNE
Linie

La taxe Tobin divise l'Europe

Le président français, Nicolas Sarkozy, a ravivé le débat sur une taxation des transactions financières après avoir annoncé vendredi vouloir adopter la taxe Tobin, si nécessaire de manière unilatérale. La Grande-Bretagne s'est prononcée dimanche contre cette taxe si celle-ci n'est pas adoptée à l'échelle mondiale. Ce cavalier seul est absurde et relève d'un pur calcul électoral, estime la presse, même si l'attitude obstinée de Cameron pourrait coûter cher aux Européens.

Frankfurter Allgemeine Zeitung - Allemagne
Sarkozy et la politique symbolique
L'annonce par la France de faire cavalier seul sur la taxation des flux financiers, éventuellement dès le mois de janvier, est clairement une manœuvre électorale, estime le quotidien conservateur Frankfurter Allgemeine Zeitung : "Le président français Nicolas Sarkozy veut désormais introduire à la va-vite la taxe Tobin car il vient de réaliser juste avant les élections présidentielles combien ses discours du dimanche sur les banques et les spéculateurs des marchés financiers étaient contredits par ses actes. L'instauration d'une telle taxe est pourtant absurde sur le plan économique, surtout si elle n'a lieu que dans un seul pays. Ce serait un jeu d'enfant pour les banques françaises que de transférer leurs transactions vers Londres ou Francfort. Leur chiffre d'affaires dans l'éventualité d'une telle avance de la France changerait si peu que les acteurs du marché le sentiraient à peine. Mais la taxe serait alors une mesure creuse dépouillée de son objectif. On a malheureusement pu observer bien trop souvent cette tendance pendant l'ère Sarkozy : la politique se transforme en jeu symbolique." (09.01.2012)
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Tous les textes disponibles de » Christian Schubert

La Stampa - Italie
Cameron durcit le ton
Le Premier ministre britannique, David Cameron, a confirmé dimanche son rejet d'une taxation européenne des transactions financières tant que celle-ci ne serait pas introduite dans le monde entier. Cette attitude peut priver l'Europe et ses citoyens de recettes de plusieurs milliards, estime le quotidien libéral La Stampa : "Il détruit tout espoir. David Cameron occulte délibérément la moindre invitation à un dialogue constructif. Il s'en tient obstinément au scénario thatchérien de défense de la City [centre financier de Londres]. La position anglaise est cohérente mais le timing avec lequel elle est réitérée est malvenu. Car ce lundi matin, la chancelière allemande Angela Merkel reçoit le président français Nicolas Sarkozy pour une vérification technique du nouveau pacte budgétaire. … L'intensité du thatchérisme de Cameron sera proportionnelle à la force du tandem franco-allemand, lequel sera espérons-le soutenu par l'Italie et l'Europe. Car cette taxe pourrait rapporter aux caisses publiques, et donc aux citoyens, des revenus de plus de 50 milliards d'euros." (09.01.2012)
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Tous les textes disponibles de » Marco Zatterin

Le Temps - Suisse
L'initiative inutile de Paris
Le soudain engagement de Sarkozy pour la taxation des transactions financières étonne beaucoup le quotidien libéral Le Temps : "Opposé il y a quelques années à tout projet de taxation des transactions financières, le président français Nicolas Sarkozy est devenu l'avocat empressé d'une taxe au destin singulier. Imaginée par un économiste libéral, James Tobin, popularisée par les altermondialistes ... , défendue par les socialistes puis mise en incubation et agendée par des gouvernements libéraux et le G20 de Londres en 2009, cette taxe est discutée officiellement depuis juin 2011. ... Même si les caisses étatiques sont vides, cette vieille idée d'une taxe sur les transactions financières qui renchérira encore le coût du capital n'est pas la solution aux problèmes de l'Europe, ni du monde. Surtout en l'absence d'action coordonnée et collective." (09.01.2012)
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SeaFrance : Réactions du Chef de l'Etat, du Ministre des Transports , et de François Chérèque de la CFDT

Éditorial de lucienne magalie pons

Le Tribunal de Commerce de Paris a décidé ce Lundi de prononcer la liquidation définitive avec cessation d'activité de la compagnie transmanche Sea France ...: "Il n'existe aucune offre de reprise valable...l'activité ne peut être poursuivie, , selon l'exposé oral des motifs du jugement à l'audience.


Réactions du Chef  de l’Etat , du Premier Ministre et du Ministre des Transports :

Sur la piste de nouvelles propositions :

 Le Président Nicolas Sarkozy qui se trouvait ce jour à Berlin près de la Chancelière Allemande Angela Merkel a de son côté «pris acte» de cette décision en assurant :  « Je crois pouvoir dire qu'il y aura une solution crédible  …… pour tous les salariés de SeaFrance», Le Président Français a déclaré   que le gouvernement recevrait « dès demain » mardi  (10 Janvier) les représentants du personnel pour leur « faire des propositions ».

François Fillon a évoqué la situation de la compagnie SeaFrance :  « On a des possibilités partielles avec le groupe Dreyfus, des possibilités de reclassement avec la SNCF », avait notamment expliqué François Fillon. « Avec ça, on devrait pouvoir réussir à construire quelque chose », a t-il indiqué.

 Le Ministre des Transports Thierry Mariani  a déclaré  «La totalité des pistes qui vont permettre aux 800 salariés de retrouver un emploi vont être explorées», en regrettant   «l'entêtement d'un syndicat (CFDT-SeaFrance) qui n'a pas permis d'étudier la solution d'un repreneur qui proposait de reprendre 600 emplois ». Le Ministre des Transports a confirmé   l'existence de deux offres de reprises, formulées par Louis Dreyfus Armateurs-DFDS d'une part, et  Eurotunnel d'autre part,  en expliquant  qu'il pouvait «y en avoir d'autres
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François Chérèque,  Secrétaire général de la CFDT,  a fustigé  la section locale du syndicat Cfdt SeaFrance, ce  lundi matin sur RTL. Selon lui, ces syndicalistes n'ont pas eu une «démarche favorable à l'emploi», ni «un comportement honorable», en repoussant la proposition de sauvetage de Louis Dreyfus Armateurs.

 «On peut avoir aujourd'hui 880 chômeurs au lieu de 640» a estimé le patron de la CFDT,  qui a exprimé sa «honte»  en évoquant la  probabilité de «demander l'exclusion» du syndicat de ses responsables locaux. M. Chérèque, qui a des contacts avec Louis Dreyfus, espère que l'armateur reviendra vers le projet SeaFrance, en expliquant  ne pas croire «à la solution Eurotunnel» … Vidéo :



François Chérèque, secrétaire général de la... par rtl-fr

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...