21 septembre 2010

Monsieur de Villepin est sur tous les fronts

Créé le 20.09.10 à 14h50 -- Mis à jour le 20.09.10 à 16h12

 L'ancien premier ministre Dominique de Villepin lors d'une rencontre avec les militants de "Republique Solidaire" le 16 septembre 2010 à Rennes, FRANCE


Copie de l’article de 20 minutes.fr


 

VOS QUESTIONS – Dominique de Villepin répondra à vos questions le 22 septembre à partir de 16h00…

L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin est sur tous les fronts. Après avoir été relaxé le 28 janvier dans l’affaire Clearstream et avant le procès en appel qui aura lieu au printemps 2011, il a lancé, en juin dernier son propre mouvement  «République Solidaire».
Alors qu’à droite chacun commence à prendre position pour la présidentielle, un sondage le donne même au coude à coude avec Nicolas Sarkozy. Des chiffres qui commencent à faire grincer quelques dents.
Dominique de Villepin, sera l’invité de la rédaction mercredi 22 septembre à partir de 16h00. Politique du gouvernement, retraite, Roms, ambition politique, quid de son mouvement, une rampe de lancement pour 2012 à venir, il vous répondra sans tabou.
Posez-lui vos questions dans les commentaires.
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ndlr : pour vous inscrire reportez vous sur le site 20 minutes.fr
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20 septembre 2010

Manisfestation nationale contre la réforme des retraites : jour J-2

Un article de qualité de Thomas Legrand


SOURCE : Site Slate.fr

Photo- Nicolas Sarkozy et le président roumain Traian Basescu. Philippe Wojazer / Reuters -
Vendredi 17 septembre 2010 à 16h57
L'Europe face aux mots du président par Thomas Legrand
Quand les paroles sont des actes.

Il y a entre Paris et le reste de l’Europe, au moins, et pour rester optimiste, un énorme malentendu. La France dit qu'elle respecte le droit communautaire et applique le droit français. Jusqu'à preuve du contraire, considérons que c'est vrai. Le seul manquement caractérisé avéré, c'est cette circulaire du ministre de l'Intérieur [PDF] qui désigne nommément les Roms. Cette circulaire a été remplacée, tant mieux.
Chacun juge comme il veut la politique qui consiste à démanteler les camps illégaux et à procéder à des expulsions de ressortissants étrangers en situation irrégulière. La question se pose quand même de savoir si les expulsés du territoire sont vraiment en situation irrégulière alors qu'ils sont citoyens européens. Mais bon, admettons pour l'instant que ces reconduites de Roumains dans leur pays soient légales, le fait est que l'indignation quasi mondiale ne peut pas être le fruit simplement d'une cabale anti-sarkozyste. Il y a la loi et l'esprit de la loi... donc ce n'est pas tant ce qu'a fait le gouvernement français qui choque mais l'esprit dans lequel il l'a fait, la publicité de son action et les mots employés par le Président pour caractériser son action.
Monsieur Barroso parlait jeudi d’une rhétorique gênante. Tous les pays européens procèdent à peu près de la même façon avec les Roms et les gens du voyage, nous dit-on du côté de l’Elysée. Le but c’est, visiblement, de mettre dans l’esprit de chacun que la France dit tout haut ce que tout le monde fait en douce. D'ailleurs, Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, a bien dit sur ce sujet, que les «actes étaient plus important que les mots». Je ne sais pas s'il se rendait compte qu'en disant cela il condamnait implicitement les mots du Président.
Mais, en réalité, en politique, bien souvent les mots sont des actes. Les sémiologistes appellent ça le discours performatif. Quand un président de la République, par exemple dit «je nomme untel à tel poste». Ses mots sont des actes, il suffit de le dire pour que ce soit fait. Mais attention! Tout discours politique n'est pas une action. Si le président dit, «je veux réduire l'insécurité», il ne suffit pas de le dire pour que ce soit fait. C'est d'ailleurs l'un des problèmes de Nicolas Sarkozy: on a parfois l’impression qu’il croit à la toute puissance de son verbe et au «je dis donc c’est fait». Il surestime la part de son discours. Nicolas Sarkozy peut ainsi affirmer régulièrement depuis 2009 et contre toute évidence «qu’il n’y a plus de paradis fiscaux».
Dans le cas des Roms, il y a d’un côté l'action: les évacuations, les expulsions mais il y a, de l’autre, le discours, la stigmatisation, la dramatisation. Bernard Accoyer nous demande donc de ne pas les confondre, soit. Mais si le discours ne correspond pas à ce qui est fait, le discours, dans ce cas là est tout de même, en soi, un acte politique: il change la façon dont on peut voir les Roms, il change la façon dont les étrangers peuvent nous voir, il change notre réputation, il change même, en validant l’argumentaire du Front national, la situation politique de notre pays. Donc vouloir séparer le discours de l'action, comme le suggère maladroitement Monsieur Accoyer, c'est un non sens. En politique, dire et caractériser son action a des conséquences au moins aussi importantes que l'action elle-même. La réaction européenne au discours du président du pays des droits de l'homme en est la triste preuve. Aux yeux du monde, en ce moment, nous sommes ce que dit Nicolas Sarkozy.
Thomas Legrand


19 septembre 2010

Ne peuvent-ils se marier comme tout le monde à la Mairie ?

Éditorial de lucienne magalie pons :


Ben voyons ! Eric Besson a-t-il  « copié » Nicolas Sarkozy ? ….  Primo, il a finalement épousé le Dimanche 12 septembre sa compagne, quasiment en catimini, comme s’il s’agissait d’une affaire d’état,  à une date et dans un lieu  public au préalable tenus secrets, secundo   il avait d’ailleurs  brouillé les pistes en annonçant qu’il pensait se marier à Rome, tertio  sa très jeune épouse de 24 ans ,  par rapport à lui qui  a déjà 52, égale par ses charmes physiques  l’élégance de Carla Bruni.

Si l’on se reporte au mariage du Président de la République, le mariage de Éric Besson   s’est  déroulé comme le fut en 2008 celui de Carla Bruni et de Nicolas Sarkozy,  date et lieu tenus secrets, précédé d'une rumeur d’un mariage en Italie pour finalement se dérouler à L'Élysée et n'être révélé que le lendemain.

Monsieur Eric Besson a toujours protesté plus que vivement quand les médias parlent même correctement des évènements de sa vie privée, mais c’est lui-même qui s’expose avec sa compagne dans différents lieux publics  dans des attitudes qui ne passent pas inaperçues et attirent l’attention des paparazzis.

Eric Besson proclame qu’il veut qu’on respecte sa vie privée, cette photo récente (voir ci-dessous),  prise quelque temps avant son mariage,  le représente en public avec Yasmine, arrière petite fille de feu le Président Tunisien Habib Bourguiba. 


D’autres photos sont de la même veine,  là encore on ne peut s’empêcher de constater les ressemblances avec les embrassades en les mamours du couple présidentiel  échangées en public en public en toutes circonstances , même dans des cérémonies officielles  où l'étiquette ne s’y prête pas.

Un peu plus  de tenue en public éviterait bien des déboires à des personnalités  politiques publiques.

On peut comprendre que certaines  stars du "show bizz "se montrent  en public pour  les besoins de leur publicité, dans des attitudes intimes qui  cependant ne  plaident pas pour le respect de leur vie privée,  on sait aussi  qu’ils se font concurrence  entre eux en pour s’exhiber avec des icônes de beauté ou d’originalité dans des attitudes provocantes, ce n’est pas une raison pour que nos politiques les imitent.

S’ils ne veulent pas que l’on parle de leur vie privée qu’ils se tiennent correctement en public.

Fin de l'Éditorial

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Pour plus d’informations, voici un article d’Achille Nogma  publié dans « Le Monde Nouveau ».

Source : 
NCC/Sources

Samedi 18 septembre 2010 6 18 /09 /2010 21:08

Avec Eric Besson, disons tous « l’amour n’a pas de frontières » 

eric-et-yasmine.jpg
 

« Le ministre français de l'Immigration Eric Besson, qui présente avec obsession aux députés « un projet de loi pour modifier le sort des étrangers en France, s'est marié le 12 septembre « avec Yasmine Tordjman une étudiante tunisienne de 24 ans, en école d'art. 
« C’est en conférence de presse, le  lundi 13, que le jeune marié de 52 ans a confirmé la « nouvelle: "Oui, je me suis marié ou plus exactement je me suis remarié".
« Comme quoi, même si Besson traque les étrangers sans-papiers en France, son cœur a « quand même battu la chamade et chaviré pour une perle immigrée.
 
Son reproche de juin dernier contre l’ex sélectionneur français Raymond Domenech, de n’avoir sélectionné en équipe de France,  pour la coupe du monde 2010 en Afrique du sud, des joueurs d'origine maghrébine était en fait un clin d'œil à sa concubine maghrébine.
 
Eric et Yasmine se sont finalement dits « oui ! » dans l'intimité du logement de fonction que possède le ministre de l'Identité nationale.
 
Les deux tourtereaux auraient certainement rêvé d'un autre mariage... Mais contraints et forcés de la jouer discret, le ministre et sa jeune étudiante ont dû se résoudre à une union privée et absolument secrète.
 
Prévu initialement le 14 septembre à la mairie du 7ème arrondissement, le mariage a finalement eu lieu le dimanche 12, avec 48 heures d'avance, au sein même du ministère de l'Immigration, 101 Rue de Grenelle, où le ministre possède un logement de fonction.
 
La mairie étant bien sûr fermée le dimanche, le journal L'Express rapporte que c'est Rachida Dati en personne qui s'est déplacée pour recueillir le consentement des jeunes époux qui se sont donc passés la bague au doigt à l'abri des paparazzis et du regard foudroyant du guru de l’Elysée, Sa Majesté Nicolas 1er.
 
A ce jour, aucun autre détail n'a filtré de l'union entre Eric Besson et Yasmine Tordjman qui ont 28 ans d'écart et des origines maghrébines en commun. Que soit sur l’âge que sur les origines, Eric a compris que « l’amour n’a pas de frontière » surtout que la dulcinée n’est pas une sans-papiers qui aurait voulu en obtenir via le mariage.
 
Le jeune marié Eric Besson a eu trois enfants d’un premier mariage. L’ainé, Alexandra (21 ans), sera certainement une bonne copine pour la belle maman. Croisons les doigts !
 
 
NCC/Sources

Coup de pouce : Information sur le Magazine "MACADAM"

Macadam: Le magazine coup de pouce   •  


Toute l'équipe de Macadam: Journalistes, photographes et vendeurs-Copyrights Macadam Journal 
 
« De la qualité, pas la charité ! » C’est avec une ligne éditoriale dynamique et attrayante que Macadam a été relancé en 2009. Premier journal de rue francophone, ce mensuel a vu le jour, il y a seize ans, sous l’impulsion d’un Belge dont le nom s’est perdu dans les mémoires au fil du temps. Très vite, le projet est abandonné. Puis repris. Puis, re-abandonné. Après un démarrage quelque peu houleux, deux hommes vont réussir à lui redonner vie. Gabriel Gaudillat, ex-SDF, ancien vendeur colporteur, aujourd’hui président des Artisans du Macadam, l’association éditrice du titre basée à Lyon. Et François Fillon – pas le premier ministre… juste un homonyme-, journaliste au Progrès, pigiste bénévole au Macadam depuis ses débuts, aujourd’hui directeur de la publication.
La conviction de l’un et le savoir-faire de l’autre font la différence quand ils décident de reprendre le projet en main en 2006. Un atelier d’écriture et d’expression est même créé pour que tous les vendeurs participent à l’élaboration du magazine. Pour eux, « Macadam, bien plus qu’un journal, comporte une réelle visée sociale, et fournit une solution digne et abordable à des personnes en grande précarité ».
Première couverture : la photo d’un sans-abri qui fait la manche, un gobelet à la main. En titre : « La pauvreté en France ». Gabriel s’agace : « comment voulez-vous que ça ne repousse pas les gens ? Avec des sujets pareils, personne n’accrochera ! Les gens n’ont déjà pas le moral, on ne va pas en plus leur servir des articles déprimants. ». En effet, les ventes sont catastrophiques. La relance du journal est de nouveau ajournée. Mais François, Gabriel et les autres vendeurs refusent de le voir tomber dans l’oubli. Par manque de moyens, le journal devient un petit fanzine en noir et blanc. L’équipe toute entière, s’investit. Propose des sujets, rédige des encarts, et réfléchit à une amélioration de « leur » magazine. François puise même dans ces propres deniers pour financer les premières maquettes. Leur détermination portera ses fruits.

En 2009, Macadam devient enfin un vrai magazine, couleurs. Une quarantaine de journalistes, photographes et dessinateurs professionnels offrent un peu de leur temps pour réaliser le journal. Des plumes célèbres comme Jacques Attali, Jean-François Kahn, Franz-Olivier Gisbert ou encore Martin Hirsch acceptent également de rédiger gracieusement des éditos. Des partenariats associatifs et éditoriaux sont noués dans la foulée. Comme avec Courrier International ou encore Reporters d’espoirs -une agence éditoriale valorisant l’information « positive » porteuse de solutions qui encourage l'implication du plus grand nombre dans différents domaines (économie, science, santé, environnement, société, culture...)- qui leur fournit gratuitement des articles.
Exit les sujets anxiogènes qui plongent le lecteur dans les affres de la pauvreté. Place aux articles divertissants et variés, mélangeant interviews people, reportages sur des initiatives positives porteuses de solutions, carnets de voyages, infos insolites, jeux, bons plans… En couverture, Carla Bruni, Mimi Mathy, Nicolas Hulot, Adriana Karembeu, Line Renaud, Eric Cantona… « Un canard de qualité avec un vrai contenu rédactionnel » qui fait la fierté de ceux qui le vendent à la criée. « Ce journal, ce n’est pas juste un prétexte pour qu’on nous donne une pièce, assure Jean-Claude, vendeur à Paris. Nous ne faisons pas la mendicité. C’est une activité rémunératrice qui nous permet de garder encore contact avec la réalité. De nous re-sociabiliser. ».

Contrairement aux autres journaux de rue, les vendeurs ne sont pas –pour la plupart- des sans-abris mais plutôt des personnes en difficulté. « Des gens comme tout le monde qui un jour se retrouvent en grande précarité. », précise François Fillon. Pour la centaine de vendeurs, Macadam, c’est donc l’assurance d’avoir des revenus (la moitié du prix du journal, 2€ leur revient), de rester indépendant tout en bénéficiant d'une couverture sociale. « Ils ne tendent pas la main, ils n’attendent pas de pourboire, ajoute Fillon. Ce sont officiellement des vendeurs colporteurs de presse, fiers de leur métier. ».

Problèmes professionnels, problèmes familiaux, Jean-Claude prend un jour la décision de tout quitter pour changer de vie. Six mois plus tard, il se retrouve à la rue. « Pour moi, Macadam a été un moyen de ne pas perdre pied, et un super tremplin vers la réinsertion. ». Après neuf mois de galère, l’ex-adjoint au maire d’une petite commune retrouve un poste à la bibliothèque de Villeurbanne pour s’occuper de l’animation. « Grâce au journal, j’ai pu m’assumer et reprendre confiance en moi. ».

Jean-François était quant à lui chômeur de longue durée. Macadam lui a évité de sombrer. L’œil rieur, il était tous les matins à 10h30, gare de Lille. Fidèle au poste. « Qu’il pleuve, qu’il vente, je m’imposais des horaires. Pas questions de prendre ce travail à la légère. » Une petite plaisanterie, un sourire, lui ont permis de lier facilement contact avec les passants. Jusqu’au jour où l’un d’eux lui propose de renouer avec son métier passé, peintre en bâtiment. « Il faut le voir comme un magazine coup de pouce, explique François Fillon. Cette activité permet de garder un rythme, un but pour se lever le matin. Le temps de retrouver un emploi ou de sortir de l’impasse financière. ».

Aujourd’hui, Macadam semble avoir franchi un cap. Le magazine est soutenu par la Fédération internationale de la presse de rue, International Network of Street Paper, qui reconnaît sa qualité et son utilité sociale. Financé à 100% par la vente, le journal –qui tire à 10 000 exemplaires- commence aujourd’hui à accueillir un peu de pub dans ses pages, et à recevoir de l’aide du Crédit coopératif et de la Macif. « Nous allons bientôt pouvoir étendre la diffusion à plusieurs autres grandes villes de France », explique François Fillon. Vous trouverez nos vendeurs à proximité des gares. Leur acheter Macadam est le plus beau des respects. ».
Le magazine Macadam a reçu le label « Année européenne 2010 de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale ».

Pour s’abonner, s’adresser à l’association des artisans du Macadam : 04 78 97 26 73
Pour devenir vendeur : 06 31 96 34 76 ou recrut@macadamjournal.co

18 septembre 2010

Le Chanoine virtuel de Latran s'est permis d'ironiser sur le Pape le 16 Juin à Bruxelles : inadmissible !

Éditorial de lucienne magalie pons

Pendant 4 minutes et  11  secondes environ en début de la vidéo ci-dessous, Le Président  Français se montre pontifiant , suffisant et donneur de leçons en parlant de l'Europe, du monde, du G20  etc..., puis a sollicité ensuite  des questions d'un air de provocation  plus ou moins condescendante, .... mais en réponse à un premier questionneur  sur la question des roms  qui lui rappelait les protestations de l'Onu, de Washington...... et du Pape aussi, Monsieur Nicolas  Sarkozy a répondu d'un air narquois  en  ricanant ironiquement sur les "observations" du Pape et  en demandant de l'écarter , ce qui est tout à fait insultant, à mon sens,  de la part  d'un Chanoine  de Saint Jean de Latran, même virtuel, ......qui en toute occasion se flatte de respecter toutes les religions et ses dignitaires........

...., puis ensuite répondant  toujours sur le sujet des roms , il s'est montré tour à tour arrogant, méprisant, accusateur en travestissant des vérités pourtant bien établies.

Pour ceux qui suivent les évènements politiques au jour le jour, il est certain que Monsieur Sarkozy est très habile à travestir la vérité, en surajoutant ses propres commentaires aux paroles qui ont été dites par les uns et les autres, ce qui peut provoquer la confusion en faisant croire qu'ils les ont vraiment prononcées eux mêmes.

Il est vrai que dans ses protestations Madame Viviane Reding a évoqué la seconde guerre mondiale, mais elle n'a jamais prononcé  les mots que par interprétation tout à fait subjective et personnelle Nicolas Sarkozy lui prête.

Enfin en ce qui concerne la fameuse circulaire que Madame Viviane Reding a évoqué dans sa lettre du 14  septembre, rappelant sa précédente lettre du 7 septembre, Monsieur Nicolas Sarkozy nous bricole une petite histoire à sa façon qui ne reflète pas la vérité chronologique , il suffit de relire les journaux sur cette période pour s'en convaincre.

Toujours selon sa méthode,  Monsieur Sarkozy a prétendu que tous les chefs d'État et  dirigeants avaient désavoués Madame Viviane Reding, ce qui est absolument faux.

Et enfin pour les propos qu'il a prêtés à Madame Angela Merkel sur sa prétendue  intention  d'expulser des roms d'Allemagne, ils ont été aussitôt démentis par deux fois par la chancellerie allemande, une première fois sur la radio publique Allemande le Jeudi 16, et une seconde fois le Vendredi 17 officiellement par un communiqué.

Résultat des courses : La Commission Européenne maintient son intention de poursuivre la France sur son infraction à la Législation Européenne.
 
Il n'y a pas de quoi rouler des mécaniques , vous pouvez en jugez en visualisant la vidéo, de sa conférence de presse,  ce n'est  pas un langage d' apaisement  que nous entendons,  mais celui d'un provocateur, pas de dialogue, pas de compréhension, rien, une position figée ! et dès le lendemain nous avons pu voir dans les journaux un titre significatif : "Nicolas Sarkozy persiste et signe".

Vous pouvez visualiser la vidéo en attendant que la vignette correspondant à la "Conférence de presse" de Nicolas Sarkozy se présente et en cliquant dessus.



De regrettables discordes, Jeudi 16 septembre à Bruxelles, entre les dirigeant Européens

Éditorial de lucienne magalie pons


Les dirigeants européens se sont heurtés Jeudi 16 novembre  au sujet de la douloureuse affaire des Roms, telle qu'elle est traitée par le Pouvoir en France, depuis le discours  sécuritaire de Grenoble de Nicolas Sarkozy.

Beaucoup d'autorités  Internationales, avant la Commission Européenne, s'étaient  manifestées pour exprimer leur désaveu contre la stigmatisation de cette communauté en particulier et contre  ces opérations de démantèlements de camps illicites et d'expulsions massives, exhibées  à des fins politiques  sur le devant de la scène et qui étaient  spectaculairement  présentées et commentées sur les écrans et  relatés dans les journaux sur fond de polémiques. En effet, la mise en scène publique  de ces opérations douloureuses pour les Roms, douloureuses au sens social, moral et humain, a été considérée comme une atteinte au droit de l'homme et à la dignité des Individus.

Parmi les autorités qui se sont élevées,   pour ne citer que les plus influentes, figurent l'Onu à deux reprises ,Washington à différentes reprises,  le Pape, des évêques français, et même ... Fidel Castro, bien d'autres, la liste en  seraient longue, mais aussi  le Parlement Européen et  enfin  la Commission Européenne, sans compter les politiques, les sociologues, et bien évidemment les défenseurs de la constitution Française, juristes, sociologues et politiques éminents dont la voix compte aussi bien en France,  en Europe et dans le monde.

En dépit de tous ces désaveux le Pouvoir Français a continué  sur sa lancée en arguant du fait que sa politique expulsions des Roms était légale et conforme aux dispositions européennes.


Sur ce,  Viviane Reding, la commissaire européenne à la Justice et aux Droits fondamentaux, avait  critiqué  la France en faisant un parallèle avec la déportation durant la Seconde guerre mondiale , (thème dramatique de l’histoire du monde,  qui semble en voie d’être déposé ou censuré  comme "un droit d’auteur " réservé aux uns et interdit aux autres) ce qui avait provoqué  la colère de l'Élysée qui lui demandait des excuses.
Pour apaiser la tension, Viviane Reding  tout en maintenant ses critiques avait  consenti, a formuler des regrets sur cette comparaison, et ces regrets ont tout aussitôt été brandis comme un trophée   par l'Élysée comme des excuses ! Or bien qu'il  ait  une marge significative  entre des regrets et des excuses, l'Élysée n'a pas hésité à franchir cette marge avec une légèreté regrettable.

A noter que Viviane Reding a été soutenue par la Commission Européenne sur le fond  de ses critiques envers la France pour sa politique stigmatisant  les roms,  et  il  important de rappeler  qu'elle n' a été mise en garde que  sur la forme, c'est à dire sur la comparaison qu'elle a faite en rappelant la Seconde Guerre mondiale.

La question s'est encore aggravée quand,  par suite de "fuites", il  a  été révélé  par un média que la circulaire  d'instruction aux Préfets du Ministre de l'intérieur visait nominativement et prioritairement  les roms pour les  opérations de démantèlement des camps illégaux  et expulsions.

Or il est certain qu'en plus du "grand spectacle",  cette circulaire désignait  en particulier une communauté ce qui est contraire à notre  constitution d'après les analyses de  juristes éminents que nous ne pouvons mettre en doute,   ce qui a provoqué à juste titre  une levée de bouclier immédiate de la part de ceux des  médias et des politiques  qui sont encore doués de bon sens,  au sens de la loi , de la démocratie et de la laïcité, et doués aussi de bon sens au sens des droits de l'homme et du respect de la dignité humaine, alors qu'au contraire certains cadres de l'UMP répétaient  en chœur et à tour de rôle selon leur bonne méthode d'intoxication,  que la circulaire mettait  justement en œuvre la politique du parti majoritaire ce qui reviendrait à dire que le Pouvoir est aux ordre de l'UMP !

Sur ce dernier rebondissement, Viviane Reding, la commissaire européenne à la Justice et aux Droits fondamentaux ,  a immédiatement écrit  en date du 14 septembre à Éric Besson , Ministre de l'immigration, en lui rappelant  sa première lettre du 7 septembre (ndlr : restée sans réponse ?),  pour lui demander cette fois très précisément  de lui donner des   explications   sur la circulaire du Ministre de l'Intérieur notamment sur "l'évacuation des campements  ou implantations illicites, visant en priorités ceux des roms" ..et ..." dans les plus brefs délais,  les éléments d'explication que vous pourriez faire valoir sur la compatibilité de cette circulaire à la Loi de l'Union Européenne et à la Charte des droits fondamentaux" ....

Devant le tollé général qui s'élevait de toutes part,  le Ministre Brice Hortefeux  s'est  contraint à rédiger  une nouvelle circulaire  reprenant  sur le fond  les instructions pour les opérations de démantèlement des camps et  des expulsions, mais en supprimant le mot "roms".

Monsieur Sarkozy tout récemment a  affirmé que c'était un fonctionnaire qui avait rédigé  la première circulaire ....

Tiens donc !

C'est tout de même surprenant qu'un fonctionnaire de sa seule  initiative puisse   donner de telles instructions de la part du Ministre aux Préfets   ! Le Ministre n'aurait-il pas signé cette circulaire ?

Bref de justifications en justifications de plus en plus  fragiles politiquement, très  mal ressenties en Europe et chez nous, le Président Nicolas Sarkozy a cru bon de s'expliquer  et de vouloir frapper un grand coup au sein de la Commission Européenne le 16 septembre. Il l'a fait en  se plaçant sur le plan de l'offensive, en critiquant les personnalités de la Commission Européenne qui s'étaient  élevées contre la politique française de stigmatisation et  les    mises en œuvre spectaculaires  sur médiatisées des démantèlement des camps et des expulsions, notamment en dénonçant  les propos de Viviane Reding comme "outranciers et injurieux" tout en notant qu'elle s'était "excusée" ( alors qu'en fait elle a présentée seulement ses regrets)    et en travestissant vérité en affirmant que  tous les dirigeants européens soutenaient son action , (alors qu'en fait  seul  le dirigeant italien Berlusconni avait fait savoir publiquement ces temps derniers qu'il soutenait la politique de la France en cette matière), et en prêtant à Madame Angela Merkel des intentions prochaines d'expulsions de roms d'Allemagne..

Finalement,  cette prise de position offensive  au Conseil de l'Europe  et les explications qu'il a données, ses critiques contre les uns et les autres,  son affirmations travestie" selon laquelle sa politique   était approuvée  par les dirigeants européens,  son rappel  acide des propos de Viviane Reding  d'après lui outranciers et injurieux, sa relation d'un   propos qu'il a prêté à Angela Merkel , cette offensive  finalement n'a pas payée, débitée  tantôt sur ton de  censeur, tantôt de pédagogue conseilleur, tantôt sur un ton sévère, tantôt invoquant  la blessure et  l'indignation de la France , etc...,  en passant par  toutes les mimiques et les gestes  que pourraient lui envier des acteurs de vaudeville.

Cette prise de position offensive donc n'a pas été concluante au final,  tout cela n'a pas été suffisant pour blanchir la France et de plus a provoqué :

--primo :  une prise de bec  violente  et  Monsieur Barroso Président de la Commission Européenne,
--secondo : des démentis de la part de la chancellerie allemande au sujet des intentions prêtées à Madame Angela Merkel,
 --tertio :  des suites médiatiques et lds polémiques qui se sont rallumées instantanément !

Pour faire court, en conclusion , la Commission Européenne maintiendra son intention de poursuivre la France sur son infraction à la Législation Européenne.


Tout ceci ne conforte pas la position de Monsieur Sarkozy.

Certains médias lui prêtaient l'intention de renforcer avec fermeté son "prestige" international, ou sa dimension si vous préférez , à l'occasion de ce sommet Européen du Jeudi 16 septembre en vue de dominer le prochain G20 qu'il devra présider en Novembre , et bien c'est raté , le prestige du Président Français est en baisse, son influence, son audience s'amoindrissent  , et il n'a pu empêcher que la Commission Européenne se maintienne dans son intention de poursuivre la France sur son Infraction à la Législation Européenne.

Choux blanc sur toute la ligne ! Aussi bien pour le Président Sarkozy que pour le Premier Ministre François Fillon qui l'avait précédé à Bruxelles pour tenter de déminer le terrain !

voir les Vidéos :





Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...