30 mai 2010

Les Agences de notation sur le gril des dirigeants européens

article de lucienne magalie pons

Les agences de notation « grands juges de la finance mondiale » sont souvent pointées du doigt et nous pouvons remarquer qu’à chaque crise financière les agences de notation sont montrées du doigt et pris comme « bouc émissaire » pour leur rôle dans la crise, notamment en Europe par les dirigeants politiques et leurs experts, le tout repris par les médias.


On a prétendu notamment qu’elles auraient conduit la Grèce au bord de la faillite et aggravé la crise financière de la zone Euro par leurs décisions d’abaisser les notes de la dette publique de la Grèce, puis celles du Portugal et de l’Espagne et les agences de notation sont et maintenant soupçonnées, sinon accusées d’avoir précipité la Grèce dans la faillite, et d’avoir plongé la zone Euro et le monde entier dans un nouveau risque de crise systémique.


.(Parenthèse : Les agences de notation 'sont des sociétés dont la mission est de noter les sociétés, les banques ou des investisseurs émettant des titres de dettes.( Ces dettes peuvent être de type bancaire ou obligataire , elles peuvent revêtir la forme d'émissions de billets de trésorerie ou de tout type d'instruments financiers portant intérêts ).Les Agences de notation évaluent la capacité de l’émetteur à rembourser l'ensemble de ses dettes à leurs échéances et notent sa solvabilité . Chaque émetteur reçoit une notation En principe, plus la notation de l'émetteur est élevée, plus son risque de faillite est faible dans les années à venir, un émetteur ayant la notation AAA ou aaa,- la notation la plus haute-, ne fait faillite dans l'année que dans 0,05% des cas. Mais le contraire peut arriver, comme cela a été le cas avec Vivendi Universal qui par le passé, deux semaines après avoir reçu la notation AAA, faisait faillite Dans les années 2004-2007, elles auraient sur-noté des produits financiers qui se sont révélés toxiques.)


Comme on le voit les Agences de notation ne sont pas infaillibles mais sont-elles vraiment des « boucs émissaires » ou de vrais coupables ? La question loin d’être tranchée … en dépit des critiques que l’on porte à leur action, les agences de notation ne sauraient être tenues pour les seules responsables ni même les principales responsables des crises financières.


Quel est le rôle et comment fonctionnent Agences de notation ?


Méthode résumée :


En principe les agences de notation ne prennent pas en compte « les rumeurs de marché » :

L’activité de ces agences consiste à évaluer le risque de non-paiement d’une dette, qu’elle soit celle d’une entreprise ou d’une entité publique, comme les États et les collectivités locales. La note qu’elles attribuent (après évaluation des risques) ne représente qu’une opinion portant à titre exclusif sur le risque crédit

Pour ce qui concerne l’évaluation des risques d’un État émetteur, elle est réalisée par une équipe d’analystes spécialistes de la zone géographique concernée. Une fois par an au minimum, (plus souvent en cas de crise), ces analystes et spécialistes rencontrent les autorités économiques et financières du pays, ils interrogent aussi des économistes et experts variés, pour ne pas se limiter à une seule source d’information. Ils analysent et évaluent ensuite le risque de non-paiement de la dette de l’État en fonction de son niveau de déficit et d’endettement, mais aussi du contexte politique, du modèle économique choisi, de la santé du secteur bancaire national, des réformes de long terme en cours, etc., en regard avec la situation des États voisins : l’évaluation est un exercice comparatif. Ensuite, un comité de cinq à dix experts de l’agence se réunit pour décider de la note par vote. Il s’agit d’une décision collégiale.


ooOoo


Une nouvelle réglementation européenne sur les agences de notation, devraient formaliser et renforcer les processus de contrôles internes mis en place. Les agences exerçant sur le territoire européen devraient désormais s’enregistrer auprès du régulateur.


En attendant la mise en vigueur de cette nouvelle réglementation certains dirigeants européens évoquent d’autre part, la création d'un régime de responsabilité des agences de notation pour leurs «erreurs», certains estiment qu’une notation erronée serait suffisante pour obtenir réparation d'un préjudice devant un tribunal, sans que le plaignant ait à prouver une «faute». La faisabilité d'une telle disposition alimente les débats ….


Tout le monde planche sur ces questions, si une réglementation en ce sens voit le jour, espérons que la « guéguerre » qui consiste à se renvoyer la balle entre les États Européens et les Agences de notation expirera de sa belle mort, mais en cas de crises financières ultérieures, qui sera désigné coupable ? Ou au moins « responsable mais pas coupable » selon la formule consacrée pour endormir l’opinion publique.


L’avenir le dira.


Pour Madame « Irma », une seule chose reste certaine c’est que nous les contribuables comme d’habitude nous seront appelés à rembourser les dettes des coupables qu’ils soient vraiment coupables ou « responsables mais pas coupables »

ooOoo

Complément d’information : Source ActuFinance.fr


Extrait …. « Un émetteur ayant la notation AAA ou aaa, la notation la plus haute, ne fait faillite dans l'année que dans 0,05% des cas. Cela arrive néanmoins, comme cela a été le cas avec Vivendi Universal qui deux semaines après avoir reçu la notation AAA, faisait faillite. A ce jour, les plus grandes agences de notation sont Standard & Poors', Moody's, Fitch, Dominion. Leurs notations s'étalent de l'AAA au D. Un investissement est jugé spéculatif lorsqu'il s'adosse à un titre de dette émis par une entreprise noté BB ou moins. De manière générale, même s'il existe des différences de notations entre les agences, du AAA au A, les investissements sont sécurisés, du BBB au B, ils sont considérés comme spéculatifs, du CCC au c, l'entreprise est en risque de défaut, et enfin du DDD au D, l'entreprise est au bord de la faillite ou l'est même déjà. » …


Dominique de Villepin : Actualités

SOURCE:

2Villepin - Blog sur Dominique de Villepin

Sur RMC, Dominique de Villepin dénonce le "sentiment de confusion" sur les retraites

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué vendredi la méthode du gouvernement qui a choisi de "distiller petit à petit" sa réforme des retraites, créant ainsi "un certain sentiment de confusion".

Invité de Bourdin Direct ce vendredi, en direct de Drancy (Seine-Saint-Denis), Dominique de Villepin a jugé que la mobilisation de jeudi, qui n'a pas été massive, "encourage vraisemblablement le gouvernement" à poursuivre sa réforme. "Mais cela peut être un signe trompeur" et "les choses peuvent se déclencher plus tard", a-t-il averti.

"Je soutiens le principe de la réforme, c’est une évidence. (...) Mais il y a aujourd’hui un sentiment de confusion, donc le gouvernement doit faire un effort de pédagogie et d’explication."

Pour Dominique de Villepin, "la réalité, c'est qu'il faut faire un effort de pédagogie et d'explication et qu'il faut surtout être préoccupé par l'exigence de justice à laquelle sont attachés les Français".

Persuadé que le recul de l’âge légal "s’imposera au fil des années", Dominique de Villepin ajoute : "la première mesure de justice c'est de jouer, non pas sur le report de l'âge légal mais sur le nombre d'annuités de cotisation, tout simplement parce que cela ne pénalise pas ceux qui ont commencé tôt à travailler et qui ont souvent connu les métiers les plus durs".

Pour M. de Villepin, pour la prolongation de l'âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans c'est "une réforme à 2020 qu'il faut fixer" en prévoyant d'"augmenter d'un an, un an et demi l'âge légal".

"Le réalisme c'est de jouer sur l'ensemble des curseurs, le faire avec justice, le faire dans l'ordre et le faire avec modération", a résumé M. de Villepin.

Sources: Agence France Presse et RMC Info

Salon des solidarités

information de lucienne magalie pons

Le Magazine « Macadam » sera présent au Salon des solidarités

L'association «Les artisans du Macadam» est l'invitée du salon des solidarités qui se tient du 4 au 6 Juin, à la Porte de Versailles. Les vendeurs, les bénévoles, les journalistes vous y accueilleront. En achetant Macadam (2€), vous entrerez gratuitement au salon (5€).

Spécial " MACADAM " de Juin 2010

Sommaire :

Candeloro sera à la Une du Magazine "Macadam" de Juin 2010


Extrait de l’article :

« J’ai conscience qu’on peut tout perdre, très vite »

Philippe Candeloro, le champion de patinage artistique préféré des Français, joue les maîtres de cérémonie dans le nouveau spectacle de Holiday on Ice, « Tropicana ». Avec générosité et humour, il y présente les numéros, met en scène ses déboires (la faillite du producteur de son spectacle d’adieu) et régale son public de ses plus belles pirouettes. Nous l’avons rencontré, à Strasbourg, entre deux spectacles, pour qu’il revienne sur sa carrière, sa tournée d’adieux tronquée, ses envies.

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Lire la suite de l’article en achetant le Magazine de Juin 2010

Vous découvrirez aussi :

- Eric Gazeau : quand la mission humanitaire s’arrête...

- Jeudi noir : Coup de poing sur le mal-logement

- Ateliers sans frontières : La nouvelle vie des vieux ordis

- 6 juin 2010 : Venez encourager les héros !

Détente :

- Paris, par ses guides

- Les bons plans du printemps

- M'TV se mobilise pour Macadam

- Jeux, bd, horoscope...




29 mai 2010

Tendre l'autre joue à Jamel Debouzze ? un article de Philippe Bilger


Je reçois du Site des "Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire" un article du Samedi 29 mai 2010, le web- master de ce site et moi-même échangeons en toute confiance et communauté d'opinions les articles que chacun
publie sur son site.


La lecture de cet excellent article est une réponse tout à fait adaptée face aux fanfaronnades de certains artistes qui prennent la fiction, et leurs prétentions, pour des réalités.

Voici l'article :

Samedi 29 mai 2010
6 29 /05 /2010 16:30

Par Philippe Bilger.

C'est entendu, les artistes ont le droit de dire n'importe quoi, de proférer des insultes et de nous imposer leur point de vue comme s'ils étaient plus légitimes que le citoyen ordinaire, plus avertis et plus conscients. De leur bouche sort la vérité et la société n'a qu'un devoir : les écouter bouche bée.

Imaginons alors le poids d'un Jamel Debbouze reconverti en penseur dont les saillies et provocations l'autre sont accueillies (France Inter) et reprises (nouvelobs.com, Le Parisien). On prend une claque et nous n'avons plus qu'à tendre l'autre joue. Pourquoi n'aurait-on pas le droit de dénoncer la bêtise toute nue ?

Selon Jamel Debbouze - je cite en substance -, le débat sur l'identité nationale serait "schizophrénique" et constituerait "une insulte". "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux". Quant à la burqa, "elle n'est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc... Encore une fois c'est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens-là (la mission parlementaire Gérin-Raoult) sont des racistes !"

Je ne relève même pas les approximations, les erreurs, notamment sur le nombre de jeunes filles et de femmes portant la burqa en France. Je n'ai même pas besoin d'insister sur la violence du ton, l'outrance des propos qui n'ont pour objectif réussi que d'occulter la vacuité du fond et de contraindre l'interlocuteur, les médias à l'empoignade, à la connivence ou à l'effacement. La première attitude a évidemment été oubliée. Il y a une manière péremptoire de se poser en dépositaire de l'éthique et de la morale publiques qui coupe court à tout. Alors qu'il faudrait au contraire prendre l'insulte au mot pour révéler l'insignifiance qu'elle masque et la facilité qu'elle représente.

Le plus choquant tient à la formule comminatoire, presque menaçante par laquelle Jamel nous avertit que la France aura dorénavant "aussi" son visage et qu'au fond, si on suit le raisonnement, on a intérêt à en prendre acte parce que - cela est implicite - c'est la seule France qui vaut quelque chose. Je préfère l'attitude d'une Rachida Dati, pour laquelle je n'ai pas eu que des faiblesses, qui a osé - dans notre bienséance frileuse, c'est du courage ! - déclarer qu'elle respectait les électeurs du FN à propos du débat sur l'identité nationale. La France est évidemment plurielle mais je ne vois pas au nom de quoi on serait justifié à reléguer dans les oubliettes des préoccupations politiques la population qui ne plaît pas aux artistes progressistes, le peuple qui n'est pas "l'autre visage". Le thème sur l'identité nationale n'est sans doute pas la meilleure idée pour apaiser une société en crise et faire don d'un destin collectif exemplaire à une communauté nationale qui sur ce plan est gravement en manque. Mais où est "l'insulte", où est "la schizophrénie" ? Jamel Debbouze se prend pour qui et il nous prend pour quoi ?

Quant à la burqa, suffit-il, comme un perroquet de l'humanisme s'affichant impeccable, de répéter "xénophobie, xénophobie" pour que tout soit imprégné par cette sale attitude et qu'on n'ait plus rien à démontrer ? Suffit-il de traiter de "racistes" les membres de la mission parlementaire sur la burqa pour les marquer au fer rouge de cette honte ? Comment Jamel Debbouze, du haut à la fois de son arrogance et de son ignorance, se permet-il ainsi de tourner en dérision ceux qui se soucient de la burqa, de ce problème, cette pratique, observance religieuse, provocation sociale ou étouffement conjugal et familial ? Est-il inconvenant, dans une démocratie, d'aspirer à une République des visages plutôt qu'à des ombres forcément perçues comme hostiles puisqu'elles dissimulent aux autres ce qui est notre carte d'identité humaine, notre universelle similitude ? Au moins, puisqu'on prétend, et avec quelle superficialité grossière, aborder ces faits de société, on devrait avoir l'intelligence et l'élégance, au contraire, de sortir des outrages pour faire entrer les auditeurs, ses concitoyens dans l'argumentation.

Je vais finir par me demander si le vice dominant des artistes, humoristes, comédiens et chanteurs n'est pas d'être si impatients de quitter leur domaine familier qu'ils ne savent qu'éructer ou insulter quand ils se veulent citoyens. Jacques Weber hier, Jamel Debbouze aujourd'hui. Le comble, c'est que ce dernier est protégé par son talent, son entregent, son aura qui dans notre monde se fabrique vite et est donnée à bon compte et, surtout, sa propre violence. Personne n'aurait le front de s'opposer à lui. Le scandale viendrait de la riposte et non de l'attaque. Il faut tendre l'autre joue à Jamel Debbouze pour qu'il continue à faire mal.

Moi, je n'en ai pas envie.

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

27 mai 2010

Actualités Dominique de Villepin

A ne pas manquer :

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Vendredi 28 mai

8h35 – 9h00 : Dominique de Villepin est l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC / BFM TV en direct du marché de Drancy (93).

Mardi 1er juin

Déplacement de Dominique de Villepin à Mantes-la-Jolie (78).

Mercredi 2 juin

7h50-8h00 : Dominique de Villepin est l’invité de l’émission Les 4 Vérités

de Michel Darmon sur France 2

8h15-18h35 : Dominique de Villepin en direct sur BEUR FM.

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Samedi 19 juin

14h à 18h : Rassemblement fondateur autour de Dominique de Villepin. Halle Freyssinet 55 bd Vincent Auriol 75013 Paris.

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26 mai 2010

Mme. de Villepin expose ses sculptures, une première dans le monde artistique

phot : Mme de Villepin et son époux


Source de l'article : 2Villepin.free.fr

Les confidences d’une artiste nommée Villepin

Marie-Laure de Villepin, l’épouse de l’ex-Premier ministre, expose ses sculptures pour la première fois. Et parle de son mari, du procès Clearstream…

"Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle...

TGV Paris - Aix-en-Provence : une femme longiligne au teint hâlé est assise à califourchon entre deux fauteuils de première. Marie-Laure de Villepin s’est installée entre un artiste bijoutier et son assistant pour leur montrer des photos. Pour la première fois, l’épouse de Dominique de Villepin va dévoiler son travail. Ses sculptures seront exposées mi-juin aux Flâneries d’art, le rendez-vous annuel institué par l’actrice Andréa Ferréol dans sa ville d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône.

Avec ses deux compagnons de voyage, rencontrés quelques minutes plus tôt sur le quai de la gare de Lyon, Marie-Laure de Villepin parle avec gourmandise de ce travail entamé il y a trois ans, des graines de coco de mer qu’elle a découvertes aux Seychelles et qu’elle reproduit en bronze ou en verre de Murano. "Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle.

"On a été broyés"

Pour tout le monde, l’artiste s’appellera Marie-Laure Viébel. Vie est belle ? "Certains m’ont dit que c’était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom, reconnaît-elle. Mais Viébel, c’est un clin d’oeil. Il faut renaître dans une nouvelle peau." Ce sera à Aix, "loin de la faune parisienne et avec d’autres artistes". Andréa Ferréol, qui a convoqué ses vingt artistes pour leur montrer les jardins où ils exposeront, est ravie. "J’ai été éblouie par ses graines de vie, s’enflamme la comédienne. Les gens vont aimer son travail, elle va exister par elle-même." La rencontre entre les deux femmes est venue d’une amitié commune pour le couturier Franck Sorbier, le créateur de la veste que Marie-Laure de Villepin portait en quittant Matignon, et qui disait "au revoir" dans toutes les langues.

L’affaire Clearstream ? "Marie-Laure est très sensible, confie Andréa Ferréol. Je la crois encore tourmentée par cette histoire." L’intéressée l’évoque dans une boutade : "Je garde mon billet de train, je garde des preuves de tout, maintenant, lance-t-elle à un artiste. Comme ça, si on me demande un jour où j’étais…" Il lui faut du temps pour que tombe le masque de l’humour. "On a été broyés, confie-t-elle alors, sérieuse. On a vécu des années terribles." En première instance, l’ancien Premier ministre a été relaxé. Le parquet a fait appel. Comment voit-elle la suite du feuilleton judiciaire, qui pourrait conditionner l’avenir politique de son mari ? "C’est au bon vouloir du roi. C’est comme ça, maintenant, en France… "

Source: Julie Cloris (Le Parisien)

24 mai 2010

Réforme financière : la France ne suit pas les propositions allemandes

article de lucienne magalie pons

Nicolas Sarkozy se fait volontiers verbalement le champion de la moralisation du capitalisme, il ne cesse de discourir qu’il faut davantage de régulation mais il en reste là, il ne prend pas de décisions, il ne s’agit que d’un discours tiré de son catéchisme populiste, d’autres diront démagogique. Le président de la République parcourt le monde en élevant souvent le ton contre les agissements des spéculateurs et des banques. Il soutient qu’il faut davantage de régulation, et que c’est l’intention Française d’une plus grande réglementation qui doit s’imposer au monde.

Angela Merkel qui refuse toute remise en cause de la désinflation compétitive de son pays et du libre échange, est cependant favorable, depuis peu il est vrai, aux idées de réforme de la finance, mercredi passé elle s’est prononcée pour une taxation de toutes les transactions financières, ou d’une taxe sur les profits et les rémunérations, qui s’apparentent aux propositions du FMI., et de plus le gouvernement Allemand a décidé d’interdire les ventes à découvert sur les actions des banques et les dettes souveraines pour limiter la spéculation.

(Le procédé de « ventes à découvert » qui permet aux investisseurs de vendre une action avant de l’avoir acheté pour parier sur sa baisse, souvent avec une couverture minime avait déjà été interdit lors de la crise financière de l’automne 2008 sur de nombreuses places financières)

Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes, il serait possible de le faire à l’échelle de la zone euro…

Mais Paris, mettant subitement entre parenthèse les discours de Monsieur Sarkozy sur la régulation financière, a contradictoire choisi de ne pas suivre l’exemple allemand, Christine Lagarde l’a expliqué sur RTL, la France ne souhaite pas suivre l’Allemagne sur ce sujet

Force est de nous rendre compte qu’au-delà de son discours Nicolas Sarkozy ne fait pas avancer le smilbick puisque quand il s’agit de prendre des décisions pour mettre en œuvre la réforme de la finance, Le Gouvernement Français en la personne de Christine Lagarde se place en retrait.

Pour une fois que notre « partenaire » Allemand fait des propositions et avance sur le sujet, la France se cabre, à la façon des défenseurs du système spéculatif, en parlant du risque de manque de liquidité qu’une telle mesure pourrait provoquer, au lieu de saisir l’occasion pour faire avancer la réforme en se rapprochant des propositions allemandes.

C’est ainsi que la France laisse filer l’occasion d’enclencher au côté de l’Allemagne en Zone Euro un premier pas tant attendu.

Force est de constater que face à une Allemagne décidée à réformer la finance dans son pays, et d’avancer sur ce sujet, contradictoirement notre gouvernement est en train de freiner actuellement toute avancée de la régulation financière.

Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes, il serait possible en rejoignant l’ exemple d’outre Rhin de le faire à l’échelle de la zone euro…

.Au moins, ces nouvelles contradictions par rapport au discours présidentiel français, auront révélé au grand jour que dans le domaine de la régulation financière la France traine apparemment des pieds.

Serait-ce que la France tiendrait en réserve des propositions plus pertinentes qu’elle ne dévoilerait qu’au prochain G20 pour faire un scoop ? Reculer pour mieux sauter ?

En attendant des observateurs font remarquer que la position actuelle de la France ne va pas dans le sens d’un gouvernement économique de l’Europe.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...