30 mai 2010

Dominique de Villepin : Actualités

SOURCE:

2Villepin - Blog sur Dominique de Villepin

Sur RMC, Dominique de Villepin dénonce le "sentiment de confusion" sur les retraites

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a critiqué vendredi la méthode du gouvernement qui a choisi de "distiller petit à petit" sa réforme des retraites, créant ainsi "un certain sentiment de confusion".

Invité de Bourdin Direct ce vendredi, en direct de Drancy (Seine-Saint-Denis), Dominique de Villepin a jugé que la mobilisation de jeudi, qui n'a pas été massive, "encourage vraisemblablement le gouvernement" à poursuivre sa réforme. "Mais cela peut être un signe trompeur" et "les choses peuvent se déclencher plus tard", a-t-il averti.

"Je soutiens le principe de la réforme, c’est une évidence. (...) Mais il y a aujourd’hui un sentiment de confusion, donc le gouvernement doit faire un effort de pédagogie et d’explication."

Pour Dominique de Villepin, "la réalité, c'est qu'il faut faire un effort de pédagogie et d'explication et qu'il faut surtout être préoccupé par l'exigence de justice à laquelle sont attachés les Français".

Persuadé que le recul de l’âge légal "s’imposera au fil des années", Dominique de Villepin ajoute : "la première mesure de justice c'est de jouer, non pas sur le report de l'âge légal mais sur le nombre d'annuités de cotisation, tout simplement parce que cela ne pénalise pas ceux qui ont commencé tôt à travailler et qui ont souvent connu les métiers les plus durs".

Pour M. de Villepin, pour la prolongation de l'âge légal de départ à la retraite au-delà de 60 ans c'est "une réforme à 2020 qu'il faut fixer" en prévoyant d'"augmenter d'un an, un an et demi l'âge légal".

"Le réalisme c'est de jouer sur l'ensemble des curseurs, le faire avec justice, le faire dans l'ordre et le faire avec modération", a résumé M. de Villepin.

Sources: Agence France Presse et RMC Info

Salon des solidarités

information de lucienne magalie pons

Le Magazine « Macadam » sera présent au Salon des solidarités

L'association «Les artisans du Macadam» est l'invitée du salon des solidarités qui se tient du 4 au 6 Juin, à la Porte de Versailles. Les vendeurs, les bénévoles, les journalistes vous y accueilleront. En achetant Macadam (2€), vous entrerez gratuitement au salon (5€).

Spécial " MACADAM " de Juin 2010

Sommaire :

Candeloro sera à la Une du Magazine "Macadam" de Juin 2010


Extrait de l’article :

« J’ai conscience qu’on peut tout perdre, très vite »

Philippe Candeloro, le champion de patinage artistique préféré des Français, joue les maîtres de cérémonie dans le nouveau spectacle de Holiday on Ice, « Tropicana ». Avec générosité et humour, il y présente les numéros, met en scène ses déboires (la faillite du producteur de son spectacle d’adieu) et régale son public de ses plus belles pirouettes. Nous l’avons rencontré, à Strasbourg, entre deux spectacles, pour qu’il revienne sur sa carrière, sa tournée d’adieux tronquée, ses envies.

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Lire la suite de l’article en achetant le Magazine de Juin 2010

Vous découvrirez aussi :

- Eric Gazeau : quand la mission humanitaire s’arrête...

- Jeudi noir : Coup de poing sur le mal-logement

- Ateliers sans frontières : La nouvelle vie des vieux ordis

- 6 juin 2010 : Venez encourager les héros !

Détente :

- Paris, par ses guides

- Les bons plans du printemps

- M'TV se mobilise pour Macadam

- Jeux, bd, horoscope...




29 mai 2010

Tendre l'autre joue à Jamel Debouzze ? un article de Philippe Bilger


Je reçois du Site des "Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire" un article du Samedi 29 mai 2010, le web- master de ce site et moi-même échangeons en toute confiance et communauté d'opinions les articles que chacun
publie sur son site.


La lecture de cet excellent article est une réponse tout à fait adaptée face aux fanfaronnades de certains artistes qui prennent la fiction, et leurs prétentions, pour des réalités.

Voici l'article :

Samedi 29 mai 2010
6 29 /05 /2010 16:30

Par Philippe Bilger.

C'est entendu, les artistes ont le droit de dire n'importe quoi, de proférer des insultes et de nous imposer leur point de vue comme s'ils étaient plus légitimes que le citoyen ordinaire, plus avertis et plus conscients. De leur bouche sort la vérité et la société n'a qu'un devoir : les écouter bouche bée.

Imaginons alors le poids d'un Jamel Debbouze reconverti en penseur dont les saillies et provocations l'autre sont accueillies (France Inter) et reprises (nouvelobs.com, Le Parisien). On prend une claque et nous n'avons plus qu'à tendre l'autre joue. Pourquoi n'aurait-on pas le droit de dénoncer la bêtise toute nue ?

Selon Jamel Debbouze - je cite en substance -, le débat sur l'identité nationale serait "schizophrénique" et constituerait "une insulte". "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux". Quant à la burqa, "elle n'est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc... Encore une fois c'est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens-là (la mission parlementaire Gérin-Raoult) sont des racistes !"

Je ne relève même pas les approximations, les erreurs, notamment sur le nombre de jeunes filles et de femmes portant la burqa en France. Je n'ai même pas besoin d'insister sur la violence du ton, l'outrance des propos qui n'ont pour objectif réussi que d'occulter la vacuité du fond et de contraindre l'interlocuteur, les médias à l'empoignade, à la connivence ou à l'effacement. La première attitude a évidemment été oubliée. Il y a une manière péremptoire de se poser en dépositaire de l'éthique et de la morale publiques qui coupe court à tout. Alors qu'il faudrait au contraire prendre l'insulte au mot pour révéler l'insignifiance qu'elle masque et la facilité qu'elle représente.

Le plus choquant tient à la formule comminatoire, presque menaçante par laquelle Jamel nous avertit que la France aura dorénavant "aussi" son visage et qu'au fond, si on suit le raisonnement, on a intérêt à en prendre acte parce que - cela est implicite - c'est la seule France qui vaut quelque chose. Je préfère l'attitude d'une Rachida Dati, pour laquelle je n'ai pas eu que des faiblesses, qui a osé - dans notre bienséance frileuse, c'est du courage ! - déclarer qu'elle respectait les électeurs du FN à propos du débat sur l'identité nationale. La France est évidemment plurielle mais je ne vois pas au nom de quoi on serait justifié à reléguer dans les oubliettes des préoccupations politiques la population qui ne plaît pas aux artistes progressistes, le peuple qui n'est pas "l'autre visage". Le thème sur l'identité nationale n'est sans doute pas la meilleure idée pour apaiser une société en crise et faire don d'un destin collectif exemplaire à une communauté nationale qui sur ce plan est gravement en manque. Mais où est "l'insulte", où est "la schizophrénie" ? Jamel Debbouze se prend pour qui et il nous prend pour quoi ?

Quant à la burqa, suffit-il, comme un perroquet de l'humanisme s'affichant impeccable, de répéter "xénophobie, xénophobie" pour que tout soit imprégné par cette sale attitude et qu'on n'ait plus rien à démontrer ? Suffit-il de traiter de "racistes" les membres de la mission parlementaire sur la burqa pour les marquer au fer rouge de cette honte ? Comment Jamel Debbouze, du haut à la fois de son arrogance et de son ignorance, se permet-il ainsi de tourner en dérision ceux qui se soucient de la burqa, de ce problème, cette pratique, observance religieuse, provocation sociale ou étouffement conjugal et familial ? Est-il inconvenant, dans une démocratie, d'aspirer à une République des visages plutôt qu'à des ombres forcément perçues comme hostiles puisqu'elles dissimulent aux autres ce qui est notre carte d'identité humaine, notre universelle similitude ? Au moins, puisqu'on prétend, et avec quelle superficialité grossière, aborder ces faits de société, on devrait avoir l'intelligence et l'élégance, au contraire, de sortir des outrages pour faire entrer les auditeurs, ses concitoyens dans l'argumentation.

Je vais finir par me demander si le vice dominant des artistes, humoristes, comédiens et chanteurs n'est pas d'être si impatients de quitter leur domaine familier qu'ils ne savent qu'éructer ou insulter quand ils se veulent citoyens. Jacques Weber hier, Jamel Debbouze aujourd'hui. Le comble, c'est que ce dernier est protégé par son talent, son entregent, son aura qui dans notre monde se fabrique vite et est donnée à bon compte et, surtout, sa propre violence. Personne n'aurait le front de s'opposer à lui. Le scandale viendrait de la riposte et non de l'attaque. Il faut tendre l'autre joue à Jamel Debbouze pour qu'il continue à faire mal.

Moi, je n'en ai pas envie.

Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique

27 mai 2010

Actualités Dominique de Villepin

A ne pas manquer :

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Vendredi 28 mai

8h35 – 9h00 : Dominique de Villepin est l’invité de Jean-Jacques Bourdin sur RMC / BFM TV en direct du marché de Drancy (93).

Mardi 1er juin

Déplacement de Dominique de Villepin à Mantes-la-Jolie (78).

Mercredi 2 juin

7h50-8h00 : Dominique de Villepin est l’invité de l’émission Les 4 Vérités

de Michel Darmon sur France 2

8h15-18h35 : Dominique de Villepin en direct sur BEUR FM.

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Samedi 19 juin

14h à 18h : Rassemblement fondateur autour de Dominique de Villepin. Halle Freyssinet 55 bd Vincent Auriol 75013 Paris.

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26 mai 2010

Mme. de Villepin expose ses sculptures, une première dans le monde artistique

phot : Mme de Villepin et son époux


Source de l'article : 2Villepin.free.fr

Les confidences d’une artiste nommée Villepin

Marie-Laure de Villepin, l’épouse de l’ex-Premier ministre, expose ses sculptures pour la première fois. Et parle de son mari, du procès Clearstream…

"Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle...

TGV Paris - Aix-en-Provence : une femme longiligne au teint hâlé est assise à califourchon entre deux fauteuils de première. Marie-Laure de Villepin s’est installée entre un artiste bijoutier et son assistant pour leur montrer des photos. Pour la première fois, l’épouse de Dominique de Villepin va dévoiler son travail. Ses sculptures seront exposées mi-juin aux Flâneries d’art, le rendez-vous annuel institué par l’actrice Andréa Ferréol dans sa ville d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône.

Avec ses deux compagnons de voyage, rencontrés quelques minutes plus tôt sur le quai de la gare de Lyon, Marie-Laure de Villepin parle avec gourmandise de ce travail entamé il y a trois ans, des graines de coco de mer qu’elle a découvertes aux Seychelles et qu’elle reproduit en bronze ou en verre de Murano. "Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle.

"On a été broyés"

Pour tout le monde, l’artiste s’appellera Marie-Laure Viébel. Vie est belle ? "Certains m’ont dit que c’était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom, reconnaît-elle. Mais Viébel, c’est un clin d’oeil. Il faut renaître dans une nouvelle peau." Ce sera à Aix, "loin de la faune parisienne et avec d’autres artistes". Andréa Ferréol, qui a convoqué ses vingt artistes pour leur montrer les jardins où ils exposeront, est ravie. "J’ai été éblouie par ses graines de vie, s’enflamme la comédienne. Les gens vont aimer son travail, elle va exister par elle-même." La rencontre entre les deux femmes est venue d’une amitié commune pour le couturier Franck Sorbier, le créateur de la veste que Marie-Laure de Villepin portait en quittant Matignon, et qui disait "au revoir" dans toutes les langues.

L’affaire Clearstream ? "Marie-Laure est très sensible, confie Andréa Ferréol. Je la crois encore tourmentée par cette histoire." L’intéressée l’évoque dans une boutade : "Je garde mon billet de train, je garde des preuves de tout, maintenant, lance-t-elle à un artiste. Comme ça, si on me demande un jour où j’étais…" Il lui faut du temps pour que tombe le masque de l’humour. "On a été broyés, confie-t-elle alors, sérieuse. On a vécu des années terribles." En première instance, l’ancien Premier ministre a été relaxé. Le parquet a fait appel. Comment voit-elle la suite du feuilleton judiciaire, qui pourrait conditionner l’avenir politique de son mari ? "C’est au bon vouloir du roi. C’est comme ça, maintenant, en France… "

Source: Julie Cloris (Le Parisien)

24 mai 2010

Réforme financière : la France ne suit pas les propositions allemandes

article de lucienne magalie pons

Nicolas Sarkozy se fait volontiers verbalement le champion de la moralisation du capitalisme, il ne cesse de discourir qu’il faut davantage de régulation mais il en reste là, il ne prend pas de décisions, il ne s’agit que d’un discours tiré de son catéchisme populiste, d’autres diront démagogique. Le président de la République parcourt le monde en élevant souvent le ton contre les agissements des spéculateurs et des banques. Il soutient qu’il faut davantage de régulation, et que c’est l’intention Française d’une plus grande réglementation qui doit s’imposer au monde.

Angela Merkel qui refuse toute remise en cause de la désinflation compétitive de son pays et du libre échange, est cependant favorable, depuis peu il est vrai, aux idées de réforme de la finance, mercredi passé elle s’est prononcée pour une taxation de toutes les transactions financières, ou d’une taxe sur les profits et les rémunérations, qui s’apparentent aux propositions du FMI., et de plus le gouvernement Allemand a décidé d’interdire les ventes à découvert sur les actions des banques et les dettes souveraines pour limiter la spéculation.

(Le procédé de « ventes à découvert » qui permet aux investisseurs de vendre une action avant de l’avoir acheté pour parier sur sa baisse, souvent avec une couverture minime avait déjà été interdit lors de la crise financière de l’automne 2008 sur de nombreuses places financières)

Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes, il serait possible de le faire à l’échelle de la zone euro…

Mais Paris, mettant subitement entre parenthèse les discours de Monsieur Sarkozy sur la régulation financière, a contradictoire choisi de ne pas suivre l’exemple allemand, Christine Lagarde l’a expliqué sur RTL, la France ne souhaite pas suivre l’Allemagne sur ce sujet

Force est de nous rendre compte qu’au-delà de son discours Nicolas Sarkozy ne fait pas avancer le smilbick puisque quand il s’agit de prendre des décisions pour mettre en œuvre la réforme de la finance, Le Gouvernement Français en la personne de Christine Lagarde se place en retrait.

Pour une fois que notre « partenaire » Allemand fait des propositions et avance sur le sujet, la France se cabre, à la façon des défenseurs du système spéculatif, en parlant du risque de manque de liquidité qu’une telle mesure pourrait provoquer, au lieu de saisir l’occasion pour faire avancer la réforme en se rapprochant des propositions allemandes.

C’est ainsi que la France laisse filer l’occasion d’enclencher au côté de l’Allemagne en Zone Euro un premier pas tant attendu.

Force est de constater que face à une Allemagne décidée à réformer la finance dans son pays, et d’avancer sur ce sujet, contradictoirement notre gouvernement est en train de freiner actuellement toute avancée de la régulation financière.

Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes, il serait possible en rejoignant l’ exemple d’outre Rhin de le faire à l’échelle de la zone euro…

.Au moins, ces nouvelles contradictions par rapport au discours présidentiel français, auront révélé au grand jour que dans le domaine de la régulation financière la France traine apparemment des pieds.

Serait-ce que la France tiendrait en réserve des propositions plus pertinentes qu’elle ne dévoilerait qu’au prochain G20 pour faire un scoop ? Reculer pour mieux sauter ?

En attendant des observateurs font remarquer que la position actuelle de la France ne va pas dans le sens d’un gouvernement économique de l’Europe.


Un succès mérité de Monsieur Obama, la réforme de Wall street

article de lucienne magalie pons

Depuis qu'il est au Pouvoir aux États Unis, Monsieur Patrick Obama travaille toujours selon la même méthode, il traite les dossiers importants les uns après les autres avec la volonté de convaincre l'opinion publique et ses opposants républicains, il y consacre toute son "énergie tranquille" en évitant de se disperser sur d'autres sujets qu'il confient à ses conseillers et aux Ministres responsables.

C'est une méthode de gouvernement efficace, Monsieur Obama arrive ainsi à faire aboutir des réformes importantes, dont la plus récente la réforme de Wall Street qu'il conduit depuis décembre 2009 d'une main de maître.

ooOoo

Le Président Obama a depuis plusieurs mois suivi le dossier de la réforme de Wall Street avec une constance exemplaire, en gagnant peu à peu du terrain , par la force de ses convictions et de son énergie « tranquille » contre l’opposition républicaine et contre les groupes de pressions de Wall Street.

Sur ce dossier, Obama « Oui il le peut », « parce qu’il le veut », on ne peut pas en dire autant de certains de nos dirigeants européens qui font semblant de le «vouloir » mais qui au fond ne le « peuvent pas » en raison de leur soumission coupable aux marchés financiers, qu’ils accusent hypocritement de « spéculations » pour calmer l’opinion, mais dont ils servent les intérêts en trainant lamentablement des pieds dans des réunions successives qui n’ont abouti jusqu’à présent à aucun résultat concret en matière de régulation financière.

Monsieur Obama lui a vu ses efforts récompensés, en effet le Sénat des États-Unis a approuvé la plus vaste refonte du système de régulation financière américain depuis les années 1930, priorité législative numéro un du président Barack Obama.

Les sénateurs ont adopté le texte par 59 voix contre 39, quelques heures après un premier vote ayant mis fin aux débats sur le projet de loi à la chambre haute.

Le Sénat américain devra fusionner sa version du projet de loi avec celle adoptée en décembre dernier à la Chambre des représentants, ensuite le texte sera envoyé à la Maison Blanche pour promulgation par le président Obama.

"On ne pourra plus parier avec l'argent des gens", s’est félicité après le vote Harry Reid, Chef de la majorité démocrate, devant la presse en soulignant avec force que … "Lorsque ce projet de loi sera promulgué, le rodéo à Wall Street sera terminé".

M. Reid a salué les quatre républicains "courageux" qui ont voté pour le texte. ".

M. Obama avait déjà réagi jeudi après-midi après le premier vote marquant la clôture des débats en se réjouissant du fait que les tentatives des "hordes de lobbyistes" de Wall Street ne soient pas parvenues à bloquer le projet de loi.

C’est en effet une victoire à porter à l’actif de Monsieur Obama contre les groupes de pressions financiers et les puissants « lobbyistes" de Wall Street qui cherchaient à bloquer le projet de loi.

Si quatre républicains ont voté avec la majorité jeudi, le vote reste soumis à une critique de la part du reste des républicains qui estiment que ce projet de loi ralentira la croissance économique car, selon eux, « il place un fardeau régulateur sur les entreprises, petites ou grande", comme l’a déclaré le républicain Richard Shelby devant le Sénat en affirmant que "les Américains méritent mieux".

C’est leur opinion, ce n’est pas celle de l’opinion publique en général, des consommateurs financiers et des consommateurs et contribuables en particulier, qui sont satisfaits eux, d’autant que ce projet de loi prévoit la création d'un organisme de protection du consommateur financier au sein de la banque centrale (Fed) et qu’il empêche également le sauvetage de grandes institutions financières aux frais des contribuables.

Une autre mesure prévoit de faciliter l'action de la Commission fédérale du commerce international (FTC), responsable entre autre du respect des règles de concurrence, afin de renforcer la protection des consommateurs.

Le texte prévoit une régulation plus stricte de l'immense marché des produits dérivés, qui ne seraient plus commercialisés que sur des plateformes transparentes, et non de gré à gré, et interdirait aux banques d'en commercialiser certains,( "swaps"), qui consistent à échanger soit des actifs soit des flux financiers et parmi les mesures adoptées figure un texte visant à contraindre la Fed à davantage de transparence, via un audit complet par la cour des comptes américaine (GAO) qui doit être effectué sur un an.

Dans le cours de la procédure de fusionnement, ces dernières mesures pourraient subir des modifications lors des négociations à venir entre le Sénat avec la Chambre des Représentants pour fusionner la version du projet de loi avec celle adoptée en décembre dernier à la Chambre des représentants, avant que le texte puisse être ensuite le texte soit envoyé à la Maison Blanche pour promulgation par le président Obama.

A noter un amendement important quand à sa portée internationale, qui donne au représentant américain au Fonds monétaire international (FMI) la possibilité de s'opposer aux "sauvetages d'États étrangers" par le contribuable américain via des prêts du FMI, si ces derniers étaient "susceptibles de ne pas être remboursés".

Un autre texte encore est destiné à mieux encadrer les agences de notation en créant une entité intermédiaire entre elles et les institutions financières qu'elles évaluent.

En conclusion le projet de loi qui vient d’être adopté par le Sénat Américain a franchi une étape importante dans sa progression et les États Unis au final se trouveront dans peu de temps doté d’une loi de régulation financière, avec une bonne longueur d’avance sur l’Union Européenne.

En effet après des effets d’annonces périodiques depuis de longs mois, les Dirigeants et Ministres des finances de l’UE et la zone Euro tardent encore en différentes réunions récentes à s’accorder sur une régulation des marchés financiers européens, et même s’ils finissent par comprendre en traînant des pieds qu’il faudra passer à l’action pour sauver la Zone Euro, un accord pour aboutir à une Directive commune sera difficile à négocier et sa procédure de mise en application dans chacun des pays demandera de longs mois.

Une fois de plus, le Président Obama, qui ne perd pas son temps, à suivi avec une ferme volonté et une constance exemplaire le dossier de la réforme de Wall Street, il a gagné du terrain chez les Républicains., et vient de remporter une victoire contre les lobbyistes de Wall Street qui faisaient tout pour bloquer le projet de loi.

Accessoirement par la même occasion Monsieur Obama damne le pion aux dirigeants européens en les battant de vitesse, une manière de faire un joli pied de nez à ceux d’entre eux qui ici en Europe se plaisent à le jalouser et le dénigrer.

Les dirigeants européens qui perdent leur temps en réunions pour confronter leurs différents points de vue sur le « Sauvetage de la Zone euro » dans un climat de "mésentente cordiale » alimenté par le désir des uns de surclasser les autres, et qui nous abreuvent ensuite de discours discordants et contradictoires perdent trop de temps, il est urgent qu’ils s’accordent sur une directive de régulation financière, s’ils ne le font pas les spéculateurs conduiront l’UE à la ruine pour se remplir les poches. C’est leur métier, même si on ne peut approuver ces pratiques financières égoïstes et prédatrices, ils auraient tort de se gêner puisque les dirigeants l’UE se contentent de les dénoncer mais leur laissent les mains libres depuis trop longtemps et qu’ils ne sont pas en mesure de leur serrer la vis à défaut d’accord sur les dispositions d’une Directive commune de régulation financière.


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...