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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Je reçois du Site des "Gaullistes de Bretagne et pays de la Loire" un article du Samedi 29 mai 2010, le web- master de ce site et moi-même échangeons en toute confiance et communauté d'opinions les articles que chacun publie sur son site.
La lecture de cet excellent article est une réponse tout à fait adaptée face aux fanfaronnades de certains artistes qui prennent la fiction, et leurs prétentions, pour des réalités.
Voici l'article : Samedi 29 mai 2010629/05/201016:30
C'est entendu, les artistes ont le droit de dire n'importe quoi, de proférer des insultes et de nous imposer leur point de vue comme s'ils étaient plus légitimes que le citoyen ordinaire, plus avertis et plus conscients. De leur bouche sort la vérité et la société n'a qu'un devoir : les écouter bouche bée.
Imaginons alors le poids d'un Jamel Debbouze reconverti en penseur dont les saillies et provocations l'autre sont accueillies (France Inter) et reprises (nouvelobs.com, Le Parisien). On prend une claque et nous n'avons plus qu'à tendre l'autre joue. Pourquoi n'aurait-on pas le droit de dénoncer la bêtise toute nue ?
Selon Jamel Debbouze - je cite en substance -, le débat sur l'identité nationale serait "schizophrénique" et constituerait "une insulte". "La France a aussi un nouveau visage et il ressemble étrangement au mien et il faut que ça rentre dans les cerveaux". Quant à la burqa, "elle n'est même pas un épiphénomène, ça ne concerne que 250 personnes, qu'est-ce qu'on vient nous faire chier avec ce truc... Encore une fois c'est xénophobe, voilà, et les gens qui vont dans ce sens-là (la mission parlementaire Gérin-Raoult) sont des racistes !"
Je ne relève même pas les approximations, les erreurs, notamment sur le nombre de jeunes filles et de femmes portant la burqa en France. Je n'ai même pas besoin d'insister sur la violence du ton, l'outrance des propos qui n'ont pour objectif réussi que d'occulter la vacuité du fond et de contraindre l'interlocuteur, les médias à l'empoignade, à la connivence ou à l'effacement. La première attitude a évidemment été oubliée. Il y a une manière péremptoire de se poser en dépositaire de l'éthique et de la morale publiques qui coupe court à tout. Alors qu'il faudrait au contraire prendre l'insulte au mot pour révéler l'insignifiance qu'elle masque et la facilité qu'elle représente.
Le plus choquant tient à la formule comminatoire, presque menaçante par laquelle Jamel nous avertit que la France aura dorénavant "aussi" son visage et qu'au fond, si on suit le raisonnement, on a intérêt à en prendre acte parce que - cela est implicite - c'est la seule France qui vaut quelque chose. Je préfère l'attitude d'une Rachida Dati, pour laquelle je n'ai pas eu que des faiblesses, qui a osé - dans notre bienséance frileuse, c'est du courage ! - déclarer qu'elle respectait les électeurs du FN à propos du débat sur l'identité nationale. La France est évidemment plurielle mais je ne vois pas au nom de quoi on serait justifié à reléguer dans les oubliettes des préoccupations politiques la population qui ne plaît pas aux artistes progressistes, le peuple qui n'est pas "l'autre visage". Le thème sur l'identité nationale n'est sans doute pas la meilleure idée pour apaiser une société en crise et faire don d'un destin collectif exemplaire à une communauté nationale qui sur ce plan est gravement en manque. Mais où est "l'insulte", où est "la schizophrénie" ? Jamel Debbouze se prend pour qui et il nous prend pour quoi ?
Quant à la burqa, suffit-il, comme un perroquet de l'humanisme s'affichant impeccable, de répéter "xénophobie, xénophobie" pour que tout soit imprégné par cette sale attitude et qu'on n'ait plus rien à démontrer ? Suffit-il de traiter de "racistes" les membres de la mission parlementaire sur la burqa pour les marquer au fer rouge de cette honte ? Comment Jamel Debbouze, du haut à la fois de son arrogance et de son ignorance, se permet-il ainsi de tourner en dérision ceux qui se soucient de la burqa, de ce problème, cette pratique, observance religieuse, provocation sociale ou étouffement conjugal et familial ? Est-il inconvenant, dans une démocratie, d'aspirer à une République des visages plutôt qu'à des ombres forcément perçues comme hostiles puisqu'elles dissimulent aux autres ce qui est notre carte d'identité humaine, notre universelle similitude ? Au moins, puisqu'on prétend, et avec quelle superficialité grossière, aborder ces faits de société, on devrait avoir l'intelligence et l'élégance, au contraire, de sortir des outrages pour faire entrer les auditeurs, ses concitoyens dans l'argumentation.
Je vais finir par me demander si le vice dominant des artistes, humoristes, comédiens et chanteurs n'est pas d'être si impatients de quitter leur domaine familier qu'ils ne savent qu'éructer ou insulter quand ils se veulent citoyens. Jacques Weber hier, Jamel Debbouze aujourd'hui. Le comble, c'est que ce dernier est protégé par son talent, son entregent, son aura qui dans notre monde se fabrique vite et est donnée à bon compte et, surtout, sa propre violence. Personne n'aurait le front de s'opposer à lui. Le scandale viendrait de la riposte et non de l'attaque. Il faut tendre l'autre joue à Jamel Debbouze pour qu'il continue à faire mal.
Moi, je n'en ai pas envie.
Par Gaullistes de Bretagne et Pays de la Loire - Publié dans : Politique
Marie-Laure de Villepin, l’épouse de l’ex-Premier ministre, expose ses sculptures pour la première fois. Et parle de son mari, du procès Clearstream…
"Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle...
TGV Paris - Aix-en-Provence : une femme longiligne au teint hâlé est assise à califourchon entre deux fauteuils de première. Marie-Laure de Villepin s’est installée entre un artiste bijoutier et son assistant pour leur montrer des photos. Pour la première fois, l’épouse de Dominique de Villepin va dévoiler son travail. Ses sculptures seront exposées mi-juin aux Flâneries d’art, le rendez-vous annuel institué par l’actrice Andréa Ferréol dans sa ville d’Aix-en-Provence dans les Bouches-du-Rhône.
Avec ses deux compagnons de voyage, rencontrés quelques minutes plus tôt sur le quai de la gare de Lyon, Marie-Laure de Villepin parle avec gourmandise de ce travail entamé il y a trois ans, des graines de coco de mer qu’elle a découvertes aux Seychelles et qu’elle reproduit en bronze ou en verre de Murano. "Je sors de l’ombre pour la première fois, explique-t-elle calmement. Ce sont les méchants qui trouveront à dire. Et puis ça ne va pas intéresser grand monde", s’imagine-t-elle.
"On a été broyés"
Pour tout le monde, l’artiste s’appellera Marie-Laure Viébel. Vie est belle ? "Certains m’ont dit que c’était grotesque de ne pas le faire sous mon propre nom, reconnaît-elle. Mais Viébel, c’est un clin d’oeil. Il faut renaître dans une nouvelle peau." Ce sera à Aix, "loin de la faune parisienne et avec d’autres artistes". Andréa Ferréol, qui a convoqué ses vingt artistes pour leur montrer les jardins où ils exposeront, est ravie. "J’ai été éblouie par ses graines de vie, s’enflamme la comédienne. Les gens vont aimer son travail, elle va exister par elle-même." La rencontre entre les deux femmes est venue d’une amitié commune pour le couturier Franck Sorbier, le créateur de la veste que Marie-Laure de Villepin portait en quittant Matignon, et qui disait "au revoir" dans toutes les langues.
L’affaire Clearstream ? "Marie-Laure est très sensible, confie Andréa Ferréol. Je la crois encore tourmentée par cette histoire." L’intéressée l’évoque dans une boutade : "Je garde mon billet de train, je garde des preuves de tout, maintenant, lance-t-elle à un artiste. Comme ça, si on me demande un jour où j’étais…" Il lui faut du temps pour que tombe le masque de l’humour. "On a été broyés, confie-t-elle alors, sérieuse. On a vécu des années terribles." En première instance, l’ancien Premier ministre a été relaxé. Le parquet a fait appel. Comment voit-elle la suite du feuilleton judiciaire, qui pourrait conditionner l’avenir politique de son mari ? "C’est au bon vouloir du roi. C’est comme ça, maintenant, en France… "
Nicolas Sarkozy se fait volontiers verbalement le champion de la moralisation du capitalisme, ilne cesse de discourirqu’il faut davantage de régulation mais il en reste là, il ne prend pas de décisions,il nes’agit qued’un discours tiré de son catéchisme populiste, d’autres diront démagogique. Le président de la République parcourt le monde en élevantsouventle ton contreles agissements des spéculateurs et des banques. Ilsoutient qu’il faut davantage de régulation,et que c’est l’intentionFrançaise d’une plus grande réglementation qui doit s’imposer au monde.
Angela Merkelquirefusetoute remiseen cause de la désinflation compétitive de son pays et du libre échange,estcependantfavorable, depuis peu il est vrai,aux idées de réforme de la finance, mercredi passé elle s’est prononcéepour une taxation de toutes les transactions financières, ou d’une taxe sur les profits et les rémunérations, qui s’apparententaux propositions du FMI., et de plus le gouvernement Allemand adécidé d’interdire les ventes à découvert sur les actions des banques et les dettes souveraines pour limiter la spéculation.
(Le procédé de « ventes à découvert »qui permet aux investisseurs de vendre une action avant de l’avoir acheté pour parier sur sa baisse, souvent avec une couverture minime avait déjà été interdit lors dela crise financière de l’automne 2008 sur de nombreuses places financières)
Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes,il serait possible de le faire à l’échelle de la zone euro…
Mais Paris, mettant subitement entre parenthèse les discours deMonsieur Sarkozy sur la régulation financière,acontradictoire choisi de ne pas suivre l’exemple allemand, Christine Lagarde l’aexpliqué sur RTL, la France ne souhaite pas suivre l’Allemagne sur ce sujet
Force est de nous rendre compte qu’au-delà de son discours Nicolas Sarkozy ne fait pas avancer le smilbick puisque quandil s’agit de prendre des décisions pour mettre en œuvrela réforme de la finance,Le Gouvernement Français en la personne de Christine Lagarde se place en retrait.
Pour une fois que notre « partenaire » Allemandfait des propositions et avance sur le sujet, la France se cabre, à la façon desdéfenseurs du système spéculatif,en parlant du risque de manque de liquidité qu’une telle mesure pourrait provoquer,au lieu de saisir l’occasion pour faire avancer la réforme ense rapprochant des propositions allemandes.
C’est ainsi que la France laisse filer l’occasion d’enclencher au côté de l’Allemagneen Zone Euroun premier pas tant attendu.
Force est de constater queface à une Allemagnedécidée àréformer la finance dans son pays, et d’avancer sur ce sujet,contradictoirementnotre gouvernement esten trainde freiner actuellement toute avancéede la régulation financière.
Si la France rejoignait l’Allemagne et mettaient en place un contrôle des changes,il serait possibleen rejoignantl’exempled’outre Rhin de le faire à l’échelle de la zone euro…
.Au moins, ces nouvelles contradictionspar rapport au discoursprésidentiel français, auront révélé au grand jourque dans le domaine de la régulation financière la France traine apparemment des pieds.
Serait-ce que la France tiendraiten réserve des propositions plus pertinentes qu’elle ne dévoilerait qu’au prochain G20 pour faire un scoop ? Reculer pour mieux sauter ?
En attendantdes observateurs font remarquer que la position actuelle de la France ne va pas dans le sens d’un gouvernement économique de l’Europe.
Depuis qu'il est au Pouvoir aux États Unis, Monsieur Patrick Obama travaille toujours selon la même méthode, il traite les dossiers importants les uns après les autres avec la volonté de convaincre l'opinion publique et ses opposants républicains, il y consacre toute son "énergie tranquille" en évitant de se disperser sur d'autres sujets qu'il confient à ses conseillers et aux Ministres responsables.
C'est une méthode de gouvernement efficace, Monsieur Obama arrive ainsi à faire aboutir des réformes importantes, dont la plus récente la réforme de Wall Street qu'il conduit depuis décembre 2009 d'une main de maître.
ooOoo
Le Président Obama a depuis plusieurs mois suivi le dossier de la réforme de Wall Street avec une constance exemplaire, en gagnant peu à peu du terrain , par la force de ses convictions et de son énergie « tranquille » contre l’opposition républicaine et contre les groupes de pressions de Wall Street.
Sur ce dossier, Obama « Oui il le peut », « parce qu’il le veut », on ne peut pas en dire autant de certains de nos dirigeants européens qui font semblant de le «vouloir » mais qui au fond ne le « peuvent pas » en raison de leur soumission coupable aux marchés financiers, qu’ils accusent hypocritement de « spéculations » pour calmer l’opinion, mais dont ils servent les intérêts en trainant lamentablement des pieds dans des réunions successives qui n’ont abouti jusqu’à présent à aucun résultat concret en matière de régulation financière.
Monsieur Obama lui a vu ses efforts récompensés, en effet le Sénat des États-Unis a approuvé la plus vaste refonte du système de régulation financière américain depuis les années 1930, priorité législative numéro un du président Barack Obama.
Les sénateurs ont adopté le texte par 59 voix contre 39, quelques heures après un premier vote ayant mis fin aux débats sur le projet de loi à la chambre haute.
Le Sénat américain devra fusionner sa version du projet de loi avec celle adoptée en décembre dernier à la Chambre des représentants, ensuite le texte sera envoyé à la Maison Blanche pour promulgation par le président Obama.
"On ne pourra plus parier avec l'argent des gens", s’est félicité après le vote Harry Reid, Chef de la majorité démocrate, devant la presse en soulignant avec force que … "Lorsque ce projet de loi sera promulgué, le rodéo à Wall Street sera terminé".
M. Reid a salué les quatre républicains "courageux" qui ont voté pour le texte. ".
M. Obama avait déjà réagi jeudi après-midi après le premier vote marquant la clôture des débats en se réjouissant du fait que les tentatives des "hordes de lobbyistes" de Wall Street ne soient pas parvenues à bloquer le projet de loi.
C’est en effet une victoire à porter à l’actif de Monsieur Obama contre les groupes de pressions financiers et les puissants « lobbyistes" de Wall Street qui cherchaient à bloquer le projet de loi.
Si quatre républicains ont voté avec la majorité jeudi, le vote reste soumis à une critique de la part du reste des républicains qui estiment que ce projet de loi ralentira la croissance économiquecar, selon eux, « il place un fardeau régulateur sur les entreprises, petites ou grande", comme l’a déclaré le républicain Richard Shelby devant le Sénat en affirmant que "les Américains méritent mieux".
C’est leur opinion, ce n’est pas celle de l’opinion publique en général, des consommateurs financiers et des consommateurs et contribuables en particulier, qui sont satisfaits eux, d’autant que ce projet de loi prévoit la création d'un organisme de protection du consommateur financier au sein de la banque centrale (Fed) et qu’il empêche également le sauvetage de grandes institutions financières aux frais des contribuables.
Une autre mesure prévoit de faciliter l'action de la Commission fédérale du commerce international (FTC), responsable entre autre du respect des règles de concurrence, afin de renforcer la protection des consommateurs.
Le texte prévoit une régulation plus stricte de l'immense marché des produits dérivés, qui ne seraient plus commercialisés que sur des plateformes transparentes, et non de gré à gré, et interdirait aux banques d'en commercialiser certains,( "swaps"), qui consistent à échanger soit des actifs soit des flux financiers et parmi les mesures adoptées figure un texte visant à contraindre la Fed à davantage de transparence, via un audit complet par la cour des comptes américaine (GAO) qui doit être effectué sur un an.
Dans le cours de la procédure de fusionnement, ces dernières mesures pourraient subir des modifications lors des négociations à venir entre le Sénat avec la Chambre des Représentants pour fusionner la version du projet de loi avec celle adoptée en décembre dernier à la Chambre des représentants, avant que le texte puisse être ensuite le texte soit envoyé à la Maison Blanche pour promulgation par le président Obama.
A noter un amendement important quand à sa portée internationale, qui donne au représentant américain au Fonds monétaire international (FMI) la possibilité de s'opposer aux "sauvetages d'États étrangers" par le contribuable américain via des prêts du FMI, si ces derniers étaient "susceptibles de ne pas être remboursés".
Un autre texte encore est destiné à mieux encadrer les agences de notation en créant une entité intermédiaire entre elles et les institutions financières qu'elles évaluent.
En conclusion le projet de loi qui vient d’être adopté par le Sénat Américain a franchi une étape importante dans sa progression et les États Unis au final se trouveront dans peu de temps doté d’une loi de régulation financière, avec une bonne longueur d’avance sur l’Union Européenne.
En effet après des effets d’annonces périodiques depuis de longs mois, les Dirigeants et Ministres des finances de l’UE et la zone Euro tardent encore en différentes réunions récentes à s’accorder sur une régulation des marchés financiers européens, et même s’ils finissent par comprendre en traînant des pieds qu’il faudra passer à l’action pour sauver la Zone Euro, un accord pour aboutir à une Directive commune sera difficile ànégocier et sa procédure de mise en application dans chacun des pays demandera de longs mois.
Une fois de plus, le Président Obama, qui ne perd pas son temps, à suivi avec une ferme volonté et une constance exemplairele dossier de la réforme de Wall Street, il a gagné du terrain chez les Républicains., et vient de remporter une victoire contre les lobbyistes de Wall Street qui faisaient tout pour bloquer le projet de loi.
Accessoirement par la même occasion Monsieur Obama damne le pion aux dirigeants européens en les battant de vitesse, une manière de faire un joli pied de nez à ceux d’entre eux qui ici en Europe se plaisent à le jalouser et le dénigrer.
Les dirigeants européens qui perdent leur temps en réunions pour confronter leurs différents points de vue sur le « Sauvetage de la Zone euro » dans un climat de "mésentente cordiale » alimenté par le désir des uns de surclasser les autres, et qui nous abreuvent ensuite de discours discordants et contradictoires perdent trop de temps, il est urgent qu’ils s’accordent sur une directive de régulation financière, s’ils ne le font pas les spéculateurs conduiront l’UE à la ruine pour se remplir les poches. C’est leur métier, même si on ne peut approuver ces pratiques financières égoïstes et prédatrices,ils auraient tort de se gêner puisque les dirigeants l’UE se contentent de les dénoncer mais leur laissent les mains libres depuis trop longtemps et qu’ils ne sont pas en mesure de leur serrer la vis à défaut d’accord sur les dispositions d’une Directive commune de régulation financière.
Christian Bitard que je rencontre par internet sur un réseau social et avec lequel je partage des idées sur notre société, m'autorise à publier sur ce présent blog une de ses articles par lequel avec toute la souplesse de son esprit empreint d'une grande rigueur et acuité philosophique, il nous éclaire ( en 2me partie) sur les sources mythiques et symboliques et les cycles temporels de la loi suprême de notre République, tout en soulignant à l'attention de ses lecteurs qu' il " serait intéressant de jeter un œil sur le prototype philosophique de toutes les constitutions, je veux parler de cet ouvrage que nous tenons du philosophe Platon"
Je vous invite à partager la lecture de son étude qui ne manquera pas de vous séduire par sa grande valeur intellectuelle, bien loin des interprétations et élucubrations diverses dont nous inondent différents politiciens ou néo philosophes qui soudain en maintes occasions prétendent nous donner pour s'accrocher au Pouvoir, des leçons démocratiques et constitutionnelles revisité par leur égo vulgairement orgueilleux et ambitieux.
Voici ci-dessous l'étude de Christian Bitard :
"Des modifications de la Constitution et de sa nature solaire"
L'Europe, et le monde libéral dans son ensemble, sont actuellement secoués fortement par une crise économique et financière sans précédent. Le souvenir des crises antérieures, et des dégâts historiques qu'elle ont provoqués, pousse naturellement les hommes responsables à se demander comment il pourraient préserver leur environnement économique et social des effets catastrophiques et destructeurs produits par de tels évènements, pourtant prévisibles, voire annoncés, mais qu'on ne peut jamais que prévoir, et sans jamais dire quand ils arriveront, à l'exemple des raz-de-marée, des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques. Et pourtant, de tels phénomènes plus spectaculaires les uns que les autres n'ont pas cessé d'accompagner notre quotidien depuis quelques années.
Dans ce contexte de crise économique et financière, qui ne s'interrogerait pas, une fois de plus, sur le poids de la dette ? Et qui ne s'interrogerait pas sur l'opportunité qu'il y aurait à imiter nos cousins d'outre-Rhin pour ce qui est de cet article de leur Constitution, si particulier pour nous, qui a pour objet de contraindre leur Parlement à ne voter que des budgets dont les dépenses seraient équilibrées par des recettes , afin de garantir le pays et sa population des dérives budgétaires auxquelles pourrait se livrer leur Gouvernement, dérive auxquelles notre Gouvernement s'adonne, hélas ! depuis une trentaine d'années : or, la trentaine, c'est le temps du l'accomplissement et c'est le temps de l'épreuve; et c'est le temps de l'épreuve de vérité.
Nous serions donc arrivés à la croisée des chemins. Alors, puisque nous pouvons concevoir que la manière d'obtenir le résultat compte pour le résultat lui-même, nous pensons être en droit de nous demander aujourd'hui, non pas tant s'il nous faudrait inscrire ou pas cette contrainte d'équilibre budgétaire dans notre Constitution, mais comment; et, en particulier, s'il nous faudrait imposer qu'un équilibre soit plutôt établi annuellement, ou plutôt dans le cycle d'une mandature, laquelle est fixée chez nous à cinq ans, à l'imitation des états-uniens; ou encore, s'il faudrait l'inscrire, comme chez nos voisins germains, dans un cycle de douze années, qui serait plus proche de la réalité observable des grands cycles économiques.
Tout d'abord, il me faut ici m'offusquer de ce que nous allions sans cesse chercher ailleurs l'exemple pour nous guider, alors que nous avons tenu ce rôle si brillamment de par le passé, avec ou sans raison, avec ou sans succès, mais presque toujours avec ce panache qui caractérise si bien la furia francese , ce débordement d'énergie et d'enthousiasme qui nous va si bien quand il est au service de l'universel. Et puisque nous avons dépassé le milieu de cette mandature dont il ne nous reste plus à accomplir que deux ans à peine, et que le déploiement de l'énergie mis en spectacle en fut la caractéristique essentielle, peut-être que nos gouvernants seraient tentés -eux-aussi- de laisser l'empreinte de leur orgueil, non pas seulement dans l'actualité dont ils nous abreuvent comme au supplice de l'eau, mais cette fois-ci, carrément dans laConstitution de notre République.
Alors, je ne cacherais pas que l'obligation constitutionnelle d'équilibrer le budget de l'Etat dans le cadre d'un cycle duodécennal obtiendrait mon suffrage, mais comme on ne me le demande pas, et que mon avis n'a aucune importance, je me contenterais de brosser un tableau de l'ensemble où ce cadre pourrait trouver cette place qui l'attend depuis longtemps, je veux parler de la Constitution de la Vème République. Je voudrais éclairer pour cela notre Constitution d'une lumière nouvelle, et toute particulière, car avant d'embrasser du regard cette loi suprême de notre République, il serait intéressant de jeter un oeil sur le prototype philosophique de toutes les constitutions, je veux parler de cet ouvrage que nous tenons du philosophe Platon, et que l'on a tout simplement intitulé Les Lois. Rassurez-vous, je vous ferais grâce du principal de cette œuvre que la grande faucheuse empêcha Platon d'achever comme pour préserver le secret des dieux;je m'efforcerai de n'attirer votre intérêt que sur un détail accessoire : son plan. En effet, l'éminent philosophe y traite des lois qui devraient régir les us et coutumes d'une société idéale. Il nous les décrit à travers un dialogue qu'il établit entre un Athénien et un Crétois, un de ces Crétois qui passent pour avoir établi les meilleures lois de l'Antiquité, aux temps du roi légendaire Minos, fils d'Europe et de Zeus (rien que ça !). Les thèmes évoqués dans cet ouvrage sont ceux de la vie ordinaire d'une Cité; ils concernent la place de l'individu et l'affirmation de soi; le rôle des banquets et autres ripailles dans la cohésion sociale; la conduite qu'il faut inculquer aux jeunes; le rôle de la société dans la politique; la loi du plus fort ou le règne de la justice; la dévotion due aux dieux; le poids des âmes sur les empires du ciel et de la Terre et, pour finir : la théologie astrale au conseil nocturne. Ces trois derniers points sont regroupés dans un autre plus vaste qui est celui de la religion. Les connaisseurs auront certainement reconnu dans ce que je viens d'exposer les thèmes traditionnellement attribués aux premiers signes du zodiaque, ceux qui correspondent à la partie dite "diurne" du ciel , là où la conscience individuelle l'emporte sur l'inconscient collectif. Il commence avec le signe du Bélier pour terminer au signe de la Balance et, emporté par son élan, s'arrête avec le premier signe dit "nocturne" du Scorpion, lequel ne fait en réalité qu'un avec celui de la Balance, les plateaux de la Balance n'étant rien d'autre que les pinces du Scorpion, dont le corps et le dard venimeux forment le Scorpion proprement dit. Ceci étant accepté, on comprendra facilement que le plan de la Constitution de la Vème République n'est rien d'autre que le prolongement actualisé de celui de Platon :
- le premier Titre affirme la souveraineté de la République (Platon parlait de l'affirmation de soi);
- le deuxième Titre place le Président de la République au centre de la cohésionnationale (Platon se servait à cet effet des banquets);
- le troisième Titre définit la conduite de la Nation par le Gouvernement en relation avec le Parlement (Platon définissait la conduite qu'il fallait donner aux enfants pour assurer l'avenir de la Cité);
- le quatrième Titre est consacré au fonctionnement du Parlement (Platon dissertait les relations entre la société et la vie de la Cité, ou politique);
- le cinquième Titre établit les rapports entre le Gouvernement et le Parlement; on y trouve notamment le fameux article 49-3 (Platon comparait les avantages et inconvénient de la loi du plus fort avec le règne de la justice);
- le sixième Titre a été amputé puisque la République est laïque (Platon y parlait du rôle important de la piété dans la cohésion de la Cité considérée en tant qu'Etat);
- le sixième Titre donc, normalement septième, porte sur les traités et accord internationaux; ce domaine associatif par excellence, est placé traditionnellement sous la responsabilité du septième signe du zodiaque :la Balance, signe intermédiaire entre la domination du jour et celle de la nuit (Platon y rendait compte du poids des âmes sur les empires du Ciel et de la Terre);
Bien évidemment, les autres Titres n'ont pas de rapport avec le zodiaque, puisqu'ils innovent, et font comme prolonger l'ébauche de Constitution universelle établie par Platon dans "Les Lois", et qu'il n'a pas eu le temps de finir. Il est à peu près certain qu'il n'aurait pas pensé à la poursuivre avec :
- le Conseil Constitutionnel;
- l'autorité judiciaire;
- la Haute Cour de Justice;
- la Responsabilité pénale des membres du Gouvernement;
- le Conseil Economique et Social;
- les collectivité territoriales;
mais qu'il aurait plutôt pensé à poursuivre avec des thèmes liés aux signes du Sagittaire, du Capricorne, du Verseau, et des Poissons.
Je ne doute pas là-dessus que les intéressés pourront trouver la documentation nécessaire à la satisfactionde leur curiosité, voire même, pour ceux que l'unicité de la république intriguerait, à pousser l'inquisition jusqu'à considérer ce que la dualité nord-sud établie en France par la fusion des pays de langue d'oïl et des pays de langue d'oc peut avoir de similaire à la fusion dès l'Antiquité, des royaumes de Haute et de Basse-Egypte, et l'impact de cette fusion dans l'histoire de ce grand pays. De même, en poursuivant, pourrait-on établir un deuxième axe est-ouest entre la terre occidentale où poussent nos racines éternelles et l'orient du renouveau vers lequel nos yeux sont tournés depuis toujours que notre pays existe. L'amalgame et la fusion de ces quatre horizons dans un ensemble commun sur une terre unique sont la caractéristique de notre nation; et comme son aboutissement. La loi fondamentale de cette communauté historique ne devrait-elle pasrefléter cette réalité ? Je crois qu'elle le fait de multiples façons; j'en ai dévoilée une.
On aura compris de tout ce qui précède qu'en dehors de l'aspect mystique et de tout ce qui procède de la magie que nous tenons du territoire même où nous vivons, et de son histoire, qu'il existe, donc, des raisons que nous ne connaissons pas, y compris dans ce que nous croyons connaître et côtoyer au quotidien. Mais sans rentrer dans le détail de ce qui est caché, et qui doit le rester, il suffit d'établir que ce qui est du domaine d'un signe du zoodiaque sera traité dans la constitution au Titre de même rang. Ayant ainsi traité le concret et l'abstrait dans un même élan, nous ne gâtons rien ni ne fâchons personne. Le but de toute loi commune n'est-il pas de réunir tous les membres de la collectivité dans un même accord ? Qu'importe au croyant que cet accord soit terrestre, et qu'importe à l'athée qu'il soit céleste, mais tant mieux s'il est à la fois l'un et l'autre, car de l'union des contraires jaillira l'étincelle.
Il me reste à préciser maintenant, avant de conclure, pourquoi nous devrions adopter le cycle duodécennal, et à quel Titre nous devrions légiférer. Le cycle duodécenal correspond à celui de la planète Jupiter, grande dispensatrice des bienfaits et des richesses, des honneurs aussi, et de bien d'autres choses bénéfiques aussi. De même que le cycle de trente ans est celui de Saturne, et que ce Saturne là est en train de plomber notre économie avec le poids de la dette accumulée depuis trente ans, et depuis trente ans que ça dure, nous réalisons à quel point cette épreuve doit être dépassée. Et c'est tout Saturne. Alors pour ce qui est du budget de l'Etat, autant qu'il soit tout bénéfique plutôt que toute épreuve. Donc un cycle de douze ans pour le budget. Et comme il s'agira de gérer le produit des recettes de l'Etat, il faudra le faire au rang de la Vierge qui engrange les récoltes et gère l'économie domestique. Mais comme nous l'avons constaté plus haut, patatras pas de chance nous sommes un pays laïc amputé de cet aspect de la vie, pourtant universel, et tant qu'il ne sera pas rétabli dans son trône légitime, il ne nous restera plus qu'à ranger cette nouvelle disposition, ou bien au Titre IV portant sur le rôle du Parlement (le signe du Cancer qui lui est associé correspond aussi à la politique et à la prolifération, mais pas celles des ressources), ou bien plutôt, et c'est un choix à la fois raisonné et en accord avec les traditions de notre République, au titre II, et donc sous la responsabilité directe du Président de la République, puisque ce titre lui est consacré, et puisque le deuxième secteur est celui des biens acquis par soi-même, celui de la ténacité, des efforts récompensés, et du plaisir de vivre. Ceci dit, il serait mille fois préférable d'inscrire une telle disposition au Titre VI, pour autant que le Titre VI ait traité de ce qu'il aurait dû.
La finance internationale ayant décidé que le travail devait être assuré par les populations les moins exigeantes de la planète vide chaque jour un peu plus l’Europe de ses emplois pendant que nos dirigeants nationaux de concert avec l’aristocratie européenne jouent à tour de rôle aux pompiers pyromanes…
23 millions de chômeurs dans l’Europe au dernier pointage…même les pays les moins favorisés n’arrivent pas à éviter les délocalisations vers des zones ou la main d’œuvre est encore beaucoup moins couteuse. La Chine est entrain de découvrir ce phénomène tout nouveau pour elle… On s’interroge ? Ou cela va-t-il nous mener ?
En fait nous vivons dans un monde ou la communication est assourdissante, ou des oracles sévissent dans les médias pour nous asséner quotidiennement des doses de propagande capable de déstabiliser les cerveaux les mieux structurés …
J’ai, moi qui ai de l’âge, l’impression d’être revenu au temps ou la communication s’appelait « la réclame ». A cette époque qui date de l’avant guerre, cette formule choc avait été inventée pour venter l’efficacité des Sels Cruchen –qui devait soulager des maux aujourd’hui mal définis- la célèbre formule « Enfoncez vous bien çà dans la tête » était d’autant plus percutante qu’elle était accompagnée d’un dessin explicite : un coin, à fendre le bois, enfoncé à la masse dans le crane d’un pauvre zigue qui semblait soulagé mais sans aucun doute mort ! Ce come-back est saisissant car aujourd’hui comme hier nous sommes désignés comme étant d’authentiques crétins indécrottables ! C’est bien la preuve que nos dirigeants n’ont pas beaucoup d’imagination. En effet ils se contentent de nous ressortir les mêmes vielles idioties actualisées par des fils de Pub qui utilisent des sauces plus ou moins pimentées !
Soyons réalistes et admettons que des marchands d’illusions dirigent notre théâtre international de marionnettes ? Que ce soit a l’échelon national ou à celui de l’Europe les dés sont pipés et il parait certain que se sont les peuples qui vont devoir assumer les erreurs grossières de leurs dirigeants avec la complicité de tous les barons de la politique et de tous ces privilégiés favorisés qui gravitent dans l’espace européen. Jusqu'à hier nous devions supporter nos nationaux vivant aux frais de la princesse mais aujourd’hui nous devons, en plus, assumer les barons de Strasbourg et de Bruxelles qui même s’ils ne font pas le poids face au pouvoir financier -qui de fait dirige la planète- cautionnent des déficits abyssaux que nos peuples devront honorer demain!
Et au plan national on nous gonfle déjà, avec 2012 ! Notre Grand Berger va-t-il briguer un second mandat ? De toute façon les prétendant à la vie de château ne manqueront pas pour animer cette séquence de la vie politique à la française qui n’apportera de toute façon, rien de bon au petit peuple de France. Tout récemment un soi-disant homme de gauche et actuel patron du FMI est sorti du bois simplement afin de rappeler à la gauche caviar qu’il était un recours possible. Quant au peuple de gauche il est clair que ce bon samaritain qui ressemble comme une goute d’eau à celui qui aujourd’hui occupe le château, tant convoité, n’a pas déclenché des flots d’espérance mais en réalité beaucoup d’indifférence !
Mais n’en déduisons pas trop vite que le peuple ne croit plus en ses politiques bien que cette affirmation puisse vous paraitre crédible ? Attendons prudemment, la suite des événements la main sur notre porte monnaie!