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Petite sauterie sur l'air "quand on a bouffé de la merde faut pas le crier sur les toits"
vendredi 2 avril 2010
Responsables mais pas coupables : Pauvres choux
Par lucienne magalie pons31 mars 2010
Obama-Sarkozy une opération de "com" et de convenance


Amitié Franco américaine confirmée, pour le reste convergences de vue, rien de nouveau à l'Ouest ni à l'Est
Par lucienne magalie ponsUne opération de communication et de convenance avant tout.
Avant le dîner entre "amis" dans les appartements privés du couple présidentiel américain, Nicolas Sarkozy et Barack Obama ont accordé une conférence de presse, où ont été abordés les grands dossiers internationaux.Pas de surprises dans les relations franco-américaines, les deux Président ont affiché et confirmé l’amitié Franco-américaine sur des tonalités différentes, sur l’Afghanistan, l’Iran et le Proche Orient ils ont évoqué leur point de vue et leur entente, ce qui n’apporte aucune novation particulière, sur les contrat des avions ravitailleurs ils ont escamoté ce que les médias appellent « une petite fâcherie » pour se promettre de faire avancer la question, ... il est évident que ce genre de questions ne peut en conférence de presse s’approfondir, le tout soutenu par de grande protestations d’amitiés de part et d’autre , dans un climat de confiance mutuelle avec parfois un tout petit bémol, Nicolas Sarkozy tutoyant avec familiarité son « ami » homologue, en baignant dans la félicité d’être au yeux du monde entier près du Président Obama ,un Président Obama qui affichait un sourire éclatant qui remontait ses paupières plissées à tel point que l’on ne pouvait voir qu’un rayon de son regard malicieux..
Sur l'amitié franco-américaine, «la plus ancienne et l'une des plus importantes», Patrick Obama qui doit connaître sur le bout des doigts l’histoire de son pays depuis l’Indépendance de l’Amérique jusqu’à nos jours, a célébré l’amitié franco américaine comme « la plus ancienne et l’une des plus importantes », Monsieur Nicolas Sarkozy interrogé sur «l'ouverture» des Etats-Unis a ramené la question sur le plan des relations personnelles en déclarant : «Quand les gens commentent nos entretiens téléphoniques, c'est à croire qu'on est sur écoute», puis il a fait compliment à la personne : «Quand Barack Obama dit quelque chose, il tient parole. S'il le peut, il délivre. S'il ne peut pas, il le dit.» Des désaccords? «Bien entendu que l'on ne peut être d'accord sur tout. Il défend l'intérêt des Etats-Unis, et moi, de la France», a épilogué le président français. Mais pour lui, l'important est «de tout pouvoir mettre sur la table »
Vous remarquez la différence de ton, le Président Américain a célébré l’amitié franco américaine ce qui donne une dimension dans le temps et le présent, mais le Président Français a rétrécit la question en la ramenant à leur deux personnes en donnant aussi son appréciation sur la personnalité de Monsieur Obama, ce qui en fait déclasse totalement le sujet.
(Les questions des médias étaient accordées à une par pays)
Sur les grands dossiers internationaux on note qu’ils ont eu le souci de marquer leur complicité et la convergence de leur point de vue :
Dossier Iranien : dans l’attente d’un consensus international:
Les deux présidents ont estimé qu'il restait du travail avant de parvenir à un consensus international, évoquant implicitement les réticences de la Chine, sans la nommer.
Barack Obama «espère» un accord de la communauté internationale pour imposer des «sanctions sévères» à Téhéran dans «les prochaines semaines».
Pour Nicolas Sarkozy, l’Iran ne peut pas continuer «sa course folle» au nucléaire
Dossier Afghan :
Paris «soutient» le plan d'Obama, la question d'éventuels renforts français, n'a pas été évoqué en conférence. .
(mais un petit pas en avant a été annoncé hors conférence, l'Élysée a fait savoir après la conférence que Nicolas Sarkozy serait prêt, le moment venu, à accroître ses efforts en matière de formation des militaires et des policiers afghans.)
Dossier Proche Orient :
Sur le Proche-Orient, Nicolas Sarkozy estime «que c'est une très bonne nouvelle de voir les Etats-Unis s'engager à ce point». Il soutient «la condamnation du processus de colonisation» que le Président Barack Obama a opposée au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu la semaine dernière.
Autres questions qui peuvent paraître subsidiaires :
Un survol de la réforme du système financier mondial d’une part, de Copenhague et le réchauffement climatique d’autre part, a suscité une plaisanterie de Patrick Obama : «La France va avoir du boulot» avec l'organisation du sommet du G20 en 2011. Ce qui dit peut être interprété comme une mise en sommeil de sa part de ces questions au plan mondial, et de les reporter sur la France et le Président Français qui en fait un des éléments de sa politique de relance mondiale.
Dossier des « Avions ravitailleurs » : une question encore épineuse …
Bien entendu ce dossier délicat pour le moment « fâche un peu », mais cette fâcherie a été escamotée à la conférence de presse, pour faire place à une manifestation de bonnes intentions de part et d’autre.
Rappelons que Paris et Berlin ont dénoncé ces dernières semaines un « processus biaisé »
Monsieur Nicolas Sarkozy s’attend à ce que l’appel d’offres soir équitable, il s’est avancé à renouveler sa confiance au Président américain « «Je fais confiance» au président américain qui s'attend à ce que l'appel d'offre soit «fair» (équitable).
«Le processus sera libre et juste, et la confiance est justifiée», a promis en rappelant qu’il n’a que peut de pouvoir Obama, sur le contrat de renouvellement de 179 avions ravitailleurs du Pentagone, tout en précisant que le secrétaire à la Défense, Robert Gates est «l'homme de la situation».
A la fin de la conférence de presse les deux présidents se sont retirés en affichant leur complicité, Barak Obama entourant amicalement les épaules du Président Français.
Il ressort de cette conférence de presse la confirmation de l’amitié Franco-américaine et une actualisation du point de vue des deux présidents sur les dossiers chauds, ce qui au demeurant confirme que ces dossiers chauds sont toujours en attente d’avancement significatif.
Une mise en scène bien instrumentée qui peut favoriser et renforcer la stratégie du Président Français pour le futur G2O, c’est toujours ça de gagné pour Monsieur Nicolas Sarkozy, mais sur le fond ça ne change pas grand-chose aux attentes des Français qui depuis les élections régionales sont marginalisés au profit d’une remise en selle du Président de la République, du Premier Ministre et des membres du gouvernement, qui passent leur temps à se réunir avec la majorité présidentielle en Assemblée et séminaire pour évacuer leur défaite, laver leur linge sale en famille, se faire des propositions entre eux, se tracer une ligne de conduite unitaire et finalement tourner en rond.
Ce jour même, le Président Nicolas Sarkozy, de retour en France, réunira les parlementaires autour de lui à l’Elysée après le Conseil des Ministres.
29 mars 2010
Le Pouvoir redristribue les rôles
La nouvelle tactique : Redistribution des rôles entre le Chef de l'État et le Premier Ministre.
Sans avoir à faire de long discours, nous résumerons en rappelant que dès le soir même de leur défaite du 21 mars 2010 et les jours suivant le Président, Le Premier Ministre , les membres du Gouvernement et les cadres de la majorité présidentielle se sont employés à nous développer un scénario qu’il tenaient en réserve au cas où ………..
Ce scénario consista en gros à nous expliquer à leur façon (qui n’est pas la nôtre) qu’un scrutin régional n’est pas significatif et qu’il ne peut remettre en cause le scrutin national de 2007, par définition qu’il ne pouvait remettre en cause la ligne politique du Chef de l’Etat et que lui-même, son appareil Gouvernemental et la majorité présidentielle étaient déterminés a maintenir dans la même direction le cap des réformes.
Passons sur le mini remaniement ministériel qui a déplacé les pions et fait entrer trois nouveaux pions sur l’échiquier gouvernemental, remaniement d’ordre mineur et sans conséquence et que l’on ne peut citer aujourd’hui que pour mémoire, tant il peu significatif d’un apport de sang nouveau et de redéploiement d’une énergie créatrice, en effet comment peut-on imaginer qu’un François Baroin nommé Ministre du Budget se mettrait subitement à ruer dans les brancards, ce n’est pas son style quand il est dans un Gouvernement, qu’un Georges Tron nommé Secrétaire d’Etat à la fonction publique sous la férule d’Eric Woerth sera assez fort pour s’opposer à l’hémorragie de fonctionnaires, qu’il ne conteste pas du reste.
(Ce n’est pas parce que Georges Tron a montré un certain temps un certain intérêt pour les valeurs Villepiniste que nous devrions lui accorder dans ce nouvel attelage gouvernemental des intentions ou une efficacité quelconque, ou un chèque en blanc, comme les autres il tirera le coche dans la direction qui lui sera imposée, à hue ou à dia, par le Chef de l’Etat, via le Premier Ministre)
Attardons nous plutôt à la redistribution des rôles entre le Chef de l’Etat et le Premier Ministre, si l’on observe bien la nouvelle donne …………………..le Premier Ministre est propulsé en avant au plan national pour conduire son équipe à remettre en marche le cap des réformes dans la continuité, c'est-à-dire sortir les réformes de l’ornière, les dépoussiérer, les toiletter, les remettre à l’ordre du jour, en prenant les risques des devants de la scène pour affirmer la politique gouvernementale, le Chef de l’Etat se réservant lui des initiatives plus valorisantes au plan Européen et au plan International, avec un esprit d'offensive assez marqué pour imperssionner les foules et re-dynamiser son image, avec un objectif qui finalement n’échappe à personne, relancer dès à présent sa campagne présidentielle pour 2012.
Mais cette redistribution des rôles pour le moment n’a pas impressionné Bruxelles et nous non plus d’ailleurs, la taxe carbone mise en évidence Vendredi sur la scène Européenne par un Monsieur Sarkozy offensif, n’a pas avancé d’un pouce :
Tout récemment, Mardi dernier, lors d'une réunion de députés UMP, dans son nouveau rôle, le Premier Ministre François Fillon a annoncé que la taxe carbone ne pourrait être mise en place qu'au niveau européen pour ne pas nuire à la "compétitivité», peu après son entourage a confirmé aux médias que cela ne signifiait pas l'abandon pur et simple de la taxe carbone.
C’était une sorte de parade pour épargner au Chef de l’Etat d’avoir à annoncer ce recul en se dédisant de sa promesse du 10 septembre 2009.
Mais ce n’était pas que cela, c’était pour permettre, si l’on peut dire, au Chef de l’Etat de reporter cette question sur l’Europe
"Nous voulons que les décisions soient prises en commun avec les autres pays européens sinon nous allons voir s'accroître notre déficit de compétitivité", a déclaré le chef du gouvernement.
Quand ca va relativement pas trop mal en apparence, on fait cavalier seul, on parade, on nargue l’Europe et quand ça val mal on se dédouane en reportant la question sur l’Europe, c’est ce qu’il vient de faire, sans même s’interroger si les 27 sont favorables à revoir cette question ramenée sur le tapis européen.
Pour situer la question rappelons qu’après l'annulation, fin décembre par le Conseil constitutionnel, du texte sur la taxe carbone qui prévoyait une entrée en vigueur le 1er janvier 2010, il avait annoncé qu'un nouveau dispositif serait mis au point pour une entrée en vigueur au 1er juillet, et le Chef d’Etat à cette époque avait affirmé théâtralement ……"Je vous ai donné ma parole"...
On nous annonce maintenant que la taxe carbone ne peut être mise en place qu’au niveau européen.
Rappelons que début mars, à la veille des élections régionales, alors que la majorité présidentielle baignait dans une aut-o satisfaction feinte et faisait planer l’’illusion d’une prochaine victoire aux régionales, le président Nicolas Sarkozy avait déjà fait un demi pouce de redirection de la taxe carbone, en liant sa création à celle de l'instauration d'une taxe carbone aux frontières de l'Europe.
"Je dis très clairement que la France montrera l'exemple, que nous voulons tenir nos engagements de limitation des émissions de gaz à effet de serre, mais que nous voulons dans le même temps une taxe carbone aux frontières de l'Europe", avait déclaré le chef de l'Etat.
Le dernier jour du sommet européen de Bruxelles a été consacré au réchauffement climatique. Nicolas Sarkozy a remis sur la table, le vendredi 26 mars, la question d’une taxe carbone aux frontières de l’Europe, alors que la France a abandonné le projet à l’intérieur de ses propres frontières, craignant un problème de compétitivité pour ses entreprises.
Les 27 ont entendu sans trop réagir, et l’on sait bien qu’ils sont réticents à aborder cette question qui pour certains ressort des décisions subsidiaires laissées à l’initiative de chacun des états.
Mais ensuite, pour remonter la question de la Taxe Carbone à un niveau européen, Nicolas Sarkozy a saisi une occasion critiquable en étalant sur la scène européenne son différent avec Chantal Jouanno, à Bruxelles en conférence de presse, en répondant à un journaliste qu’il le questionnait sur les propos critiques émis par Chantal Jouanno, après la décision du gouvernement de reporter la mise en œuvre de la taxe carbone jusqu'à l'adoption d'une mesure équivalente en Europe..
"Je n'ai pas apprécié ces propos", a répondu M. Sarkozy.
"J'ajoute que les ministres n'ont pas à être désespérés, ils ont à faire leur travail. Il y a une stratégie, elle a été fixée par François Fillon et par moi-même, que chacun s'y tienne", a-t-il conclu.
Tout autre homme d’Etat aurait répondu que c’était une affaire interne en éludant la question....
Habituellement on lave son linge sale en famille et on l’étend chez soi en « toute subsidiarité », mais qu’à cela ne tienne, l’occasion lui était offerte d’insister sur la Taxe Carbone et de la lancer une nouvelle fois dans les pieds des membres de l’UE .
Pourquoi faire une telle déclaration à Bruxelles où les Dirigeants Européens étaient réunis pour simplement évoquer le Réchauffement climatique, la Taxe Carbonne n’était pas vraiment à l’ordre du jour, mais c’était un moyen commode de faire un coup d’éclat pour relancer la question et il l’a saisi en humiliant Chantal Jouanno.
En conférence de presse à Bruxelles le Président Français s’est avancé aussi en déclarant « Ça a fait l’objet d’un débat très franc. Je pense que chacun considère aujourd’hui que la question d’un mécanisme d’adaptation aux frontières de l’Europe est un sujet incontournable et essentiel » et toujours d’après lui : « la Commission européenne proposera un dispositif au mois de juin.
Mais c’était vraiment extrapoler et faire avancer abusivement le smilbick unilatéralement, interrogé de son côté sur la Taxe Carbone, le président de la Commission José Manuel Barroso est resté en retrait très évasif … et a éludé la question en déclarant « On va en discuter en juin, oui......, c'est vrai.... On va discuter de la question »
Et les observateurs politiques font remarquer que rien n’est fait, et que l’intention de Monsieur Nicolas Sarkozy de remettre cette question sur le tapis c’est de donner des gages à ses détracteurs écologistes.
La Taxe carbone reporté sur l’Europe n’a pas avancé d’un pouce ….
C'est un premier échec de la redistribution des rôles à inscrire dans la colonne débit de la « nouvelle donne ». quand à la colonne crédit elle se vide de toute crédibilité. Et pan !
Il y aura certainement d’autres accrocs pour cause de précipitation ou de tentative de"passage en force" en Europe, la marge de manœuvre au plan européen est conditionnée par le respect des procédures , les 27 ne sont pas sous son influence, on ne peut présumer à l'avance des accords à trouver au sein de l’UE et nous savons bien que les 27 pays membres , quand il s’agit de leur intérêt particulier subsidiaire n'obéissent à aucune influence et n’ont pas pour habitude de se faire des cadeaux entre eux
Quand à la marge de manœuvre du premier ministre elle est très étroite face à une opposition renforcée.
Taxe carbone ...: Un premier échec de la redistribution des rôles à inscrire dans la colonne débit de la « nouvelle donne » du Pouvoir, quand à la colonne crédit elle se vide de toute crédibilité d'échec en échec.
Il y quelque temps pendant la campagne des régionales François Fillon avait affirmé qu'il avançait depuis toujours de concert avec le Président de la République sur le même tandem, ils réunissaient leur efforts, mais le tandem a crevé ses pneus le 21 mars , depuis ils ont décidé d'enfourcher chacun une bicyclette .... et ils arriveront au même résultat : pédaler dans la choucroute...
Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers
Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025. ...
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