25 mars 2010

Monsieur Sarkoz :Treize minutes, pas plus !

article de lucienne magalie pons

Monsieur le Président de la République s’est accordé hier depuis l’Elysée, le temps d’une déclaration de treize minutes, pour « répondre aux attentes » de plusieurs millions de Français.


D’entrée il a informé ses « chers compatriotes « qu’il s’agissait d’un scrutin local , il nous a appris que par nos choix et une abstention extrêmement élevé, nous avions exprimé ce que nous ressentions dans un contexte de crise économique, crise financière, crise agricole qui « rend si dure la vie quotidienne de tant d’entre vous » et que son devoir était d’entendre ce message


Note : pas de mea culpa, il n’a pas évoqué un seul instant que les abstentionnistes pour certains d’entre eux au moins ne sont pas d’accord avec sa ligne politique.


Il a rappelé à « ses chers compatriotes, qu’ils l’avaient élu « pour sortir notre pays de l’immobilisme qui l’empêchait d’entreprendre les réformes nécessaires que tous les autres pays mettaient en œuvre. Nous avions accumulé beaucoup de retards, un retard qui mettait en danger notre prospérité, notre cohésion, notre place dans le monde. J’ai pris l’engagement de combler ce retard » et s’est justifié en nous apprenant que : « Depuis trois ans beaucoup de réformes ont été mises en œuvre. Elles ont demandé à nombre d’entre vous une somme considérable d’efforts, elles ont, j’en ai bien conscience, bousculé bien des habitudes. Elles ont fait naître des incertitudes, parfois même des angoisses. Vous avez souvent le sentiment que ces réformes n’ont pas changé votre vie quotidienne. La crise, ajoutant ses difficultés, a empêché de voir les effets positifs de tout ce qui a été accompli. Je comprends votre impatience. Je me dois d’y répondre. Mais mes chers compatriotes, rien ne serait pire que de changer de cap du tout au tout, en cédant à l’agitation propre aux périodes électorales » en ajoutant que « Les conséquences économiques et sociales de la crise financière, la nécessité de tirer les leçons de ce qui s’est passé, exigent du sang-froid. »


Note : ce n’est qu’un bilan approximatif qu’il explique par la crise et ses conséquences. Là encore le Président ne remet pas en cause sa ligne politique


Il revendique ensuite son rôle « C’est le rôle du Président de la République d’assurer la stabilité, la continuité, de fixer une ligne et d’éviter les à-coups.


Note : …. et d’éviter les à-coups …………….


Il passe en suite du « Je » au « nous » et nous affirme qu’ « Il y a des choix sur lesquels « nous » devons faire preuve de constance.


Note : on peut penser que ce « nous » englobe lui-même, le Gouvernement et la majorité présidentielle, que je n’aurais pas l’outrecuidance de qualifier de résiduelle quand on peut observer les réserves et réticences qui agitent certains cadres de l’UMP et du Nouveau Centre à la suite des régionales. A mois que ce « nous » ramène tout à lui, nos anciens monarque s’exprimaient par ce « Nous » en s’adressant à leur sujets.


Ensuite il reprend confirme son « cap « « Nous devons continuer les réformes. Arrêter maintenant ce serait tout simplement ruiner les efforts accomplis » …il rappelle que nous lui avons fait confiance, et promet » Je tiendrai mes engagements » et rappelle que la crise « ne doit pas « nous » inciter à ralentir, mais au contraire à aller plus loin afin de construire un nouveau modèle de croissance.


Note : nous lui avons fait confiance en effet en 2007 sur ses promesses, mais cette confiance en 2010 reste en suspens, nous attendons des résultats qui ne sont pas au rendez- vous, pouvoir d’achat en baisse, croissance en chute libre, compétitivité bloquée par insuffisance de moyens d’investissement, chômage en hausse, …..protection sociale en déroute, un bilan négatif qui ne répond pas à ses promesses de 2007 …. n’en rajoutons pas ce serait trop cruel.


Ensuite le Président affirme : « Nous avons fait depuis trois ans le choix de la compétitivité, le choix du travail. C’est un choix absolument capital. Nous l’avons fait parce que notre priorité absolue c’est l’emploi. Nous devons continuer à alléger nos charges sur le travail et sur l’investissement, nous devons continuer à refuser toute augmentation d’impôts Nous avons fait le choix de la production, le choix de l’industrie, le choix de l’investissement. Nous devons continuer à investir dans l’innovation, dans la recherche, dans nos universités. …. « Nous avons fait le choix de ne laisser personne sur le bord de la route. Tout ce qui pouvait être mis en œuvre pour protéger les effets du chômage a été entrepris. »


Note : un catalogue intentionnel de choix prestigieux ….on peut toujours choisir dans l’absolu quand la mise en œuvre de ces « choix » qu’en est-il ? … elle reste dans la virtualité d’après moi.


Le Président de la République nous explique ensuite la raison de ces choix : C’est la seule façon de protéger nos emplois, c’est la seule façon de garder nos usines, c’est la seule façon de préserver nos agriculteurs, notre mode de vie, notre protection sociale.


Cette politique nous a permis de mieux traverser la crise que la plupart de nos partenaires. Elle nous permettra de mieux profiter de la reprise.


Note : cette reprise tant attendue qui comme l’Arlésienne ne se montre pas dans le présent ni dans un horizon proche.


Enfin la définition d un choix de pluralisme, d’ouverture , de refus de sectarisme, de démocratie exemplaire dans une République irréprochable et une démocratie exemplaire dans le rassemblement et l’unité nous est délivrée dans un morceaux de bravoure présidentiel ou il rappelle ses promesses de campagne électorale, , ses engagements et sa responsabilité personnelle : « Nous avons fait le choix depuis trois ans de refuser le sectarisme. La France a une tradition de divisions, d’affrontements parfois violents. Mais la France n’est grande, n’est forte que lorsqu’elle est rassemblée et lorsqu’elle est unie. Je me suis engagé à ce que tous les leviers de l’Etat ne soient pas confisqués par un seul parti politique. C’est ma responsabilité de veiller à la pluralité des opinions et que cette pluralité des opinions soit respectée dans le choix des femmes et des hommes appelés à exercer des responsabilités. J’avais promis lors de ma campagne électorale une République irréprochable et une Démocratie exemplaire, c’est l’intérêt de notre pays, c’est mon devoir de continuer sous le signe du refus de l’esprit partisan et du sectarisme .Les réformes, la politique économique, la République irréprochable, ce sont des choix qui exigent de la constance qui doivent s’inscrire dans la durée. Notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de cap incessants.


Note : sans commentaires sauf à souligne que notre pays a trop souffert des hésitations, et des changements de caps incessants …. A qui la faute ? … nous voulons le nom des coupables

Enfin une prise de conscience tardive « Mais il y a aussi, j’en ai bien conscience, des sujets qui ne peuvent plus attendre. Nous ne pouvons plus attendre pour résoudre la crise sans précédent à laquelle est confrontée notre agriculture et qui suscite une véritable angoisse dans nos campagnes.


Note : cette mise en bouche précédait le déplacement des sujets « qui ne peuvent plus attendre » sur l’Europe

.L’Europe menacée d’une crise que Le Président est prêt à déclencher comme il l’explique « clairement » :

« Je le dis clairement : je suis prêt à aller à une crise en Europe plutôt que d’accepter le démantèlement de la Politique agricole commune, plutôt que d’accepter que soit laissée la spéculation le soin de fixer de façon erratique des prix agricoles qui ne permettraient plus à nos agriculteurs de vivre décemment du fruit de leur travail. Je ne laisserai pas mourir notre agriculture alors que la question de l’autosuffisance et de la sécurité alimentaire est devenue cruciale, et que tant de femmes, d’hommes et d’enfants dans le monde meurent de faim.

Puis il revient à nos moutons : les retraites, la santé, la sécurité


Les retraites :


« Nous ne pouvons plus attendre pour nous occuper du financement de nos retraites menacées par un déficit qui ne cesse de se creuser.


« Mes chers compatriotes, je connais votre inquiétude sur l’avenir de nos retraites. Et je sais la sensibilité du sujet, mais mon devoir de chef de l’Etat est de garantir que nos retraites, vos retraites, seront financées. Je ne passerai pas en force. Le temps qu’il faut sera donné à la discussion avec les partenaires sociaux. Mais je vous promets qu’avant six mois les mesures nécessaires et justes auront été adoptées. J’appelle chacun sur un sujet de cette importance à abandonner les postures partisanes.


Notez bien : avant six mois


La santé :


La santé, c’est un sujet de préoccupation pour chacun d’entre vous. Depuis trois ans l’essentiel de nos efforts a porté sur l’hôpital et les personnels hospitaliers. Le temps est venu d’attacher la même attention à la médecine de proximité. Je sais les difficultés auxquelles les médecins se trouvent confrontés. Une grande concertation va s’engager pour déterminer comment ces difficultés peuvent être résolues de façon structurelle. Le temps n’est pas aux rustines en la matière, mais à des décisions structurelles.


Note : on attend pour voir ….les résultats d’une « grande concertation » pour apprendre comment des décisions structurelles remplaceront les « rustines » qui auraient pu être remisées aux oubliettes depuis longtemps si une cette « grande concertation » avait été mise en œuvre depuis 2007.


La sécurité :


« Enfin, la sécurité est une priorité. Une action déterminée conduite avec constance depuis des années nous a permis de faire baisser le nombre des délits, personne ne le conteste.


Mais nous n’avons pas jugulé la montée de la violence dans les stades, dans les transports, dans les établissements scolaires. Cette situation ne peut pas durer. Je suis décidé à m’engager personnellement dans la lutte contre cette violence, la plus brutale, qui est devenue intolérable pour chacun d’entre vous. Ceux qui attendent ou qui espèrent une réaction ferme de ma part ne seront pas déçus.


Note : nous attendons là encore de connaître les dispositions et la nature même de cette « réaction ferme présidentielle » et si elle parviendra à bout de la délinquance quotidienne et de la violence qui va jusqu’à abattre des policiers.


Note : La suite de l’intervention du Président de la République qui consiste à nous livrer son interprétation et ses appréciations personnelles sur l’origine du malaise exprimé par l’abstention ou par les votes protestataires, sur la violence qui pénètre l’école, sur les atteintes à la laïcité, à l’égalité , sur les discriminations, sur l’irresponsabilité de certains parents qui ne s’occupent pas de l’éducation de leurs enfants, sur les concurrence déloyales et dumpings qui détruisent nos emplois , sur l’absentéisme scolaire « un fléau », la responsabilité des parents, le placement envisagés des jeunes qui ne peuvent pas suivre une scolarité normale dans des établissement adaptés, « où ils ne perturberont plus la vie des autres et où ils feront l’objet d’un accompagnement spécifique », sur le voile intégral ou il nous apprend que « le gouvernement déposera un projet de loi d’interdiction conforme aux principes généraux de notre droit..


Note : cette partie de son discours que j’ai notée en résumé ci-dessus (que vous pouvez consulter sur le site de la présidence) n’est qu’une suite de « cadavre exquis » assortie de différents engagements et appréciations dont je vous laisse apprécier la portée « Ce n’est plus supportable »… « je m’y engage, il n’y aura plus aucune concession. »

Pour conclure cette énonciation de « cadavre exquis » le Président déclare : « Sur ces sujets comme sur bien d’autres, je suis convaincu qu’il nous faut revenir en France et en Europe, à des principes simples à des principes de bon sens, sans lesquels la vie ensemble n’est pas possible. Il faut s’y tenir, il faut ne pas transiger.


Note : il faut, il faut ne pas ….


Enfin une conclusion faite de justifications et de promesses :


Depuis trois ans un travail considérable a été accompli. Il a fallu réformer et en même temps affronter une crise comme le monde n’en avait pas connu depuis les années 30.


Il reste beaucoup de travail pour les deux années à venir afin que la France sorte plus forte de cette crise, qu’elle puisse le mieux possible tirer parti de la reprise, qu’elle puisse jouer sa carte dans le monde de demain.


La compétition demain, mes chers compatriotes, ne sera pas moins rude qu’hier, elle le sera davantage. C’est ma responsabilité d’y préparer notre pays. Le Premier ministre François FILLON et le gouvernement vont prendre à bras le corps tous ces problèmes. Je m’y engagerai totalement et à chaque instant.


Vous attendez des résultats. Ces résultats vous les aurez.


Je vous remercie.


Note : qu’avons-nous appris de plus que nous ne savions déjà ? Un discours de routine qui s’inscrit dans la justification de ses choix et la confirmation de la poursuite dans la continuité d’une ligne politique que le résultat des élections régionales ont prouvé qu’elle est orientée dans un sens que la grande majorité des Français électeurs réprouvent.


A noter aussi que Nicolas Sarkozy qui a cité la crise financière, la crise économique, s’est bien gardé d’évoquer la crise politique qui est bien présente et dont il est responsable.


24 mars 2010

Des nouvelles de l'Ouest

Par lucienne magalie pons


Ouest-France ne semble pas avoir reçu ou entendu le communiqué de Madame Brigitte Girardin qui affirmait hier que le mouvement que doit lancer Monsieur de Villepin resterait indépendant de l'UMP.

Quoiqu'il en soit Monsieur de Villepin nous en informera demain.

En attendant nous pouvons lire sous les réserves ci-dessus un extrait d'article de Ouest France qui relate aussi la position exprimée hier midi 23;03.10 sur RMCinfo par le Député du Morbihan, Maire de Vannes, notre ami, Monsieur François Goulard.


Extrait Ouest France 24.03.2010

"Les carnets politiques du Morbihan

Le mouvement de Dominique de Villepin lancé jeudi

C'est ce jeudi que Dominique de Villepin doit lancer son mouvement qui prendra place au sein de l'UMP. Un rassemblement des forces de Club Villepin est annoncé pour la mi-juin et plusieurs proches de l'ancien ministre s'activent en Bretagne pour organiser ce rendez-vous.


On devrait y retrouver les François Goulard, David Robo ou encore Yves Bienvenu."


François Goulard :« La majorité est en déshérence »


Invité hier midi sur RMC Info, François Goulard, député-maire de Vannes, a reconnu que l'électorat « de la majorité est aujourd'hui en pleine déshérence. Il y a un affaiblissement politique et on ne peut pas redresser le tir dans les deux ans si on reste en l'état. La stratégie politique de Nicolas Sarkozy a échoué. Des réformes oui, mais des réformes sérieuses. Là, on a une suite de réformes inachevées. »

Plus incisif que jamais, le député du Morbihan n'est pas mécontent non plus de voir « l'idée de la taxe carbone remise en question. C'était pour faire plaisir à un électorat écologiste qui, de toute manière, ne votera jamais pour nous. »


François Goulard a, par ailleurs, annoncé qu'il n'irait pas à la prochaine rencontre entre les parlementaires UMP et Nicolas Sarkozy « car le Président n'est pas le patron de la majorité, c'est le Premier ministre. Il doit être au-dessus des partis. J'assume mes convictions, même si ce n'est pas toujours facile à entendre par notre électorat, mais j'ai l'impression d'être de plus en plus compris.

fin de l'extrait de Ouest France du 24.03.10

La journée d'action nationale du 23 Mars 2010

Par lucienne magalie pons

L'emploi , l’éducation nationale, le pouvoir d’achat, les retraites, la fonction publique tels étaient les principaux mots d’ordre qui figuraient sur les pancartes que brandissaient hier, groupe par groupe, les têtes de cortèges et de groupes de plus de 800.000 manifestant grévistes à l’appel des six syndicats CFDT, CGT, FO,FSU, Unsa et Solidaires pour une journée de grève et d’action nationale de protestation contre la politique du Gouvernement et de revendications.


J’ai zappé quelque peu entre deux articles et le journal de TF1 hier soir, Laurence Ferrari ouvrait le sujet en désignant les grévistes sous le générique « La Rue … » avec un air hautain de sommité « au-dessus de tout ça », tout à fait déplacé ….Le Figaro en fait autant, pour ce quotidien véritable organe de presse « libéral + + + » il titrait « La rue, juste après les urnes »

Je m’attendais à ce que les écrans et la presse couvrent sérieusement cette journée nationale d’action, mais à part quelques articles informatifs assez sommaires quant au fond de la signification réelle de cette journée , j’ai constaté que les informations étaient intentionnellement axés sur les difficultés de transports et de garde d’enfants, je n’ai trouvé aucune analyse vraiment développée et à la hauteur, il faut dire que les journalistes et reporters étaient tous excités sur l’Elysée, Matignon, et l’Assemblée Nationale et s’employaient à relater le mini - remaniement ministériel comme l’évènement du siècle .. alors qu’il ne s’agit que de poudre aux yeux, qui n’a pas fait plus d’effet pour le peuple que le gémissement d’un pétard mouillé.


Ainsi une fois de plus la remise de leurs maroquins à trois nouveaux membres, et les déclarations » lèches talonnettes » que ces nouveaux venus ont déversées dans les micros et devant les caméras à l’inverse des critiques qu’il formulaient encore il y a trois jours, ont parus aux politiques et médias comme plus essentielles que la détresse exprimée de 800.000 manifestants.


Il y a le monde parisien compromis des grands médias et des politique et de leurs valets grouillots, arrogants, plein de morgue et de suffisance , ce monde de l’auto satisfaction qu’ils bavent dans les micros servilement tendus, ce monde qui tourne sur lui-même, se lèche, se pourlèchent et se contre lèche, se fâche et se défâche, s’accouple et découple pour se raccoupler et ainsi de suite, et il y a une population Française qui se met debout maintenant et qu’ils ne pourront ignorer longtemps, mais pour eux politiques à la « une » , il est déjà trop tard pour qu’ils se relèvent , même s’ils font tout pour faire croire le contraire avec le même culot qu’ils ont dénié leur échec cuisant aux récentes régionales.


Au final c’est au peuple qu’il incombera de nettoyer ces écuries d’Augias, médiatiques et politiques, insolentes, égocentriques et narcissiques et ça risque de mal tourner pour leur chevaux, poulains et canassons, qui ont ratés toutes les courses, et qui se prétendent encore futur champion pour le grand prix de 2012. Entre leur triste réalité et leurs grandioses prétentions, de vouloir poursuivre « le cap », ce cap entrecoupé de malaise vagal, qu’ils poursuivent en vain depuis 2007, il ne reste leur qu’une piste de 2 ans et quelques jours à parcourir, mais les électeurs arbitres de la course leur bloqueront le passage en 2012 comme ils viennent de le faire le 21 mars 2010, on nous l’a joué une fois en 2007 mais pour 2012 on ne se laissera pas prendre à leurs discours et fausses promesses.

Grève Transpole-SNCF : info trafic du mardi 23 mars 2010 (Lille)

Débats.Actualite-Francaise.com - ‎Il y a 21 heures ‎

... 23 mars dans la métropole lilloise, annonce le gestionnaire du réseau, Transpole. Une grève nationale perturbe mardi les transports en commun à Lille. ...

Le Berry Républicain

Mouvement de grève national ce mardi : perturbations à la SNCF et ...

Le Berry Républicain - ‎Il y a 21 heures ‎

... de grève interprofessionnel et national, la SNCF prévoit des perturbations concernant la circulation des trains en région Centre, ce mardi 23 mars. ...

Journée de grève dans les écoles le 23 mars

Famili - ‎22 mars 2010‎

La grève nationale prévue demain dans les écoles maternelles et primaires devrait être suivie par 52% des enseignants, qui protestent contre les ...

La Vie Nouvelle

Grève : combien de bus à Chambéry ce mardi 23 mars ?

La Vie Nouvelle - ‎Il y a 21 heures ‎

En raison d'un mouvement social national, le réseau des bus de Chambéry connaîtra des perturbations le mardi 23 mars dès 5h du matin. ...

Rodez. SOCIAL Mouvement de grève ce mardi 23 mars Des ...

Midi Libre - ‎Il y a 2 heures ‎

Prévisions du trafic des trains En raison d'un mouvement social national, la circulation des trains sera perturbée pour la période allant jusqu'au 24 mars à ...

Mardi 23 mars - Un troisième tour social

France 3 - ‎Il y a 18 heures ‎

Mobilisation nationale - Manifestations et grèves des salariés du public et du privé à l'appel des syndicats. Cette journée d'action interprofessionnelle à ...

Mondial Infos

Manifestations dans tout le pays : « un succès » selon les syndicats

Mondial Infos - ‎Il y a 6 minutes ‎

Selon les syndicats, la journée d'action du 23 mars 2010 a connu le succès. Les grèves et manifestations n'ont cependant pas paralysé le pays

Grève : 17,4% de grévistes dans la Fonction publique et 20% dans l ...
LaDépêche.fr - Il y a 14 heures

... ont suivi la grève de ce mardi 23 mars suite à l'appel de plusieurs syndicats, indique le ministère du Budget. Concernant l'Education Nationale, ...

Eric WOERTH ET Georges TRON communiquent les chiffres relatifs aux ...‎ - inbusiness
Fonction publique d'Etat: 18,9% de grévistes en fin de journée ...‎ - VousNousIls.fr
Fonction publique d'Etat: 17,4% de grévistes à la mi-journée ...‎ - VousNousIls.fr
Autres articles (13) »

Durs, durs les médias européens pour le Président Français

article de lucienne magalie pons

Par lucienne magalie pons

Je reçois à titre personnel d’Euro/topics une brève revue de presse européenne avec toute latitude de la diffuser à ma convenance.

Sont mis en avant pour expliquer le revers essuyé par l’UMP, le manque d’orientation politique, un mode autoritaire de gouverner dont le Chef de l’Etat Français « serait responsable », un tête à tête avec lui-même pour s’attribuer la mise en œuvre des réformes …plutôt que de les mettre réellement en pratique, le « culte » qu’il entretient autour de sa personne en y plaçant tout son bonheur , une culture narcissique.

L’opinion publique française n’est pas loin de ces appréciations, nos médias écrivent a peu près la même chose mais avec une plume de bois de circonstance pour ne pas froisser sa susceptibilité et se trouver à l’index, à l’exception des organes de presses satiriques et de quelques rares hebdomadaires qui osent encore s’exprimer.

Voici ci dessous après mon commentaire, une « revue de presse européenne » trois extraits d’articles qui relatent l’échec de la majorité présidentielle aux élections régionales françaises, sous le titre de «Sarkozy : l'arroseur arrosé »

Revue de presse européenne du 23/03/2010

Sarkozy : l’arroseur arrosé

Après le revers essuyé par l'UMP, le parti au pouvoir, lors des élections régionales, le président français Nicolas Sarkozy a remanié son gouvernement. Pour la presse européenne, le manque d'orientation politique du dirigeant et son mode autoritaire de gouverner sont en premier lieu responsables de la défaite des conservateurs.

Pour le quotidien progressiste de gauche El País – Espagne-, …. « La défaite du parti du président Nicolas Sarkozy (UMP) aux élections régionales françaises n'est pas seulement liée à la crise économique ……… : "Contrairement à ce que prétendent les représentants de l'UMP, la lourde défaite ne s'explique pas par la crise économique et par la déception normale éprouvée envers le président et son gouvernement, phénomène que l'on peut habituellement observer à mi-mandat. A ces facteurs, il convient d'en ajouter un autre, certainement le plus important : les Français ont rejeté une forme de gouvernance qui place toujours au premier plan un président qui, dans un tête-à-tête avec lui-même, s'emploie davantage à s'attribuer les mérites de la mise en œuvre des réformes plutôt que de les mettre réellement en pratique." (23.03.2010)

Pour le quotidien NRC Handelsblad - Pays-Bas-, …… « Les élections régionales en France ont été avant tout un vote à l'encontre du président Nicolas Sarkozy, qui doit désormais changer ………. : "En tant que président, il a mis fin à une tradition française selon laquelle le chef de l'Etat à l'Elysée ne s'occupe pas expressément de l'exécution politique du programme gouvernemental. … Cela n'a probablement pas beaucoup de sens non plus qu'il modifie son programme. Ce n'est pas sa politique de réformes qui a été refusée, mais bien plus sa mise en pratique et l'homme qui l'incarne. Comme dans l'économie, une culture de dirigisme narcissique est également apparue dans la politique. L'électeur a surtout montré sa déception à l'égard de Sarkozy en tant que personne. Le président devra donc à l'avenir changer sa personnalité et son attitude s'il veut avoir une chance d'obtenir un second mandat. C'est une tâche difficile pour un homme politique qui a construit un culte autour de sa personne et qui y a placé tout son bonheur." (23.03.2010)

Pour « Le Soir » Belgique-, ….. « La défaite de l'UMP, le parti au gouvernement, lors des élections régionales françaises, montre que le président Nicolas Sarkozy dirige son pays sans la moindre orientation : "En 2007, le président avait été élu sur le programme d'une nouvelle droite. Il mettait l'accent sur le pouvoir d'achat, la sécurité, et le contrôle de l'immigration. Toutes ces cartes sont désormais brouillées. La promesse du 'travailler plus pour gagner plus' a été ensevelie par la crise. La délinquance n'a pas été enrayée. ... Quant à l'immigration et à l'identité nationale, le débat qui devait empêcher le FN de relever la tête a eu l'effet inverse à celui escompté. ... Alors que la crise a plongé les Français dans un profond désarroi, c'est d'un président rassembleur qu'ils auraient besoin. Un président qui saurait les rassurer en leur montrant le bout du tunnel. Mais l'Elysée donne désormais l'impression de ne plus savoir lui-même où il va." (22.03.2010)


François Baroin :un homme de multiples sérails

article de lucienne magalie pons

On focalise beaucoup plus sur la nomination de Monsieur Georges Tron « villepiniste » ,nommé secrétaire d’état à la fonction publique dans le Gouvernement de François Fillon remanié le 23 mars 2010, que sur la nomination de Monsieur François Baroin, qui succède à Eric Woerth au Budget, avec un périmètre un peu plus restreint que son prédécesseur puisque Monsieur Eric Woerth emporte dans son nouveau maroquin la " fonction publique " pour l'offrir en guise de bienvenue à son nouveau secrétaire d'Etat le "villepiniste" (?) comme cadeau de bienvenue ,sous son contrôle.


Monsieur François Baroin a déjà été Ministre par deux fois, Ministre de l’Outre-mer et Ministre de l’Intérieur, il n’a pas laissé le souvenir d’un Ministre frondeur, c’est un homme encore assez jeune, ouvert sur le monde moderne mais respectueux des convenances , faisant partie du sérail politique de notre ancien Président Jacques Chirac, et il est évident que Monsieur François Baroin bénéficie d’un réseau relationnel important en héritage de feu Michel Baroin son père , haut fonctionnaire, homme politique et homme d’affaires, ami proche de Jacques Chirac.


Monsieur feu Michel Baroin qui est mort le 5 février 1987 au Cameroun, dans un regrettable accident d’avion à Brazzaville au Congo, a été d’abord en début de carrière, un fonctionnaire puis un haut fonctionnaire. Après avoir commencé sa carrière comme Commissaire de police, il est entré aux Renseignement généraux puis affecté à la DST. Par la suite Monsieur Michel Baroin a remplit la fonction de sous préfet dans l’Aube à Nogent-sur-Seine et ensuite de Secrétaire Général de ce même département.


Une carrière de haut fonctionnaire bien remplie qui lui a valu d’être appelé successivement comme Chef de Cabinet de deux présidents de l’Assemblée nationale, Achille Perreti en premier lieu (parrain politique de Nicolas Sarkozy) et Edgard Faure. Monsieur Michel Baroin a été par la suite un homme d’affaires, en 1974 nommé président de la GMF, en 1985 nommé Président de la FNAC rachetée par la GMF, il présida aussi la Banque centrale des coopératives et mutuelles BCCM.


Parallèlement à ce parcours professionnel et de vie bien remplit Monsieur Michel Baroin (de confession Catholique), a été élu Grand Maître du Grand Orient de France entre 1977 et 1978, et élu Maire de Nogent-sur-Seine en 1983.


Il fut aussi Président Fondateur de la Fondation de l'Homme Citoyen, et Président de la commémoration du bicentenaire de la Révolution en 1986.


Le 5 février 1987, il meurt dans un accident d’avion, son avion s’écrase au Cameroun peu après son décollage de Brazzaville, au Congo, où il venait de rencontrer le président congolais.

Monsieur François Baroin n’est donc pas un arriviste, tout au contraire bien installé dans les milieux qui comptent au sommet dans la politique et le monde des affaires, disposant d’un savoir vivre et d’un savoir faire de communication qui lui permet de s’exprimer sur les faits politiques ou sociaux en veillant bien de ne pas couper les ponts et de ne pas se faire marginaliser.


Le voici à présent en charge du Budget, certains soulignent « qu’il aura fort à faire pour redresser les finances publiques, son principal challenge »


Ces commentateurs se trompent ce n’est pas son principal challenge c’est de progresser dans son parcours politique en accomplissant à la lettre les missions qui lui sont confiées , il n’arrive pas au Budget en redresseur de tort , ni en « sauveur » avec un parapluie dont il tirerait des solutions miracles, il accomplira son travail ministériel consciencieusement, sans faire de vagues, d’autant qu’il n’est pas économiste, ni énarque, ni expert comptable, ni finaliste, ni fiscaliste, sauf à avoir plaidé avant d’être nommé Ministre, pour la suppression du bouclier fiscal, plaidoirie qu’il mettra en parenthèse certainement dans l’exercice de ses fonctions actuelles.pour ne pas

froisser Madame Christine Lagarde.


Le ministère du Budget est une étape appréciable dans le cursus d’ un parcours politique, la récupération de Monsieur François Baroin dans l’équipe gouvernementale pour le nommer à Bercy marque la réintégration dans le jeu politique d’un homme du sérail « chiraquien ».


Un petit clin d’œil du Pouvoir pour calmer le courant chiraquien de l’UMP et lui laisser espérer un retour de considération, mais ce petit clin d’œil est vraiment insignifiant tout juste de l’ordre d’un 360ème degré et ce n’est qu’un leurre qui ne contrebalance pas l’ouverture à gauche.


Monsieur François Baroin n’en est pas dupe, il poursuit son parcours. avec laa régularité des aiguilles d'une horloge,.


Monsieur François Baroin glissera habilement sur du velours jusqu’en 2012 et il ne faut pas s’attendre à ce qu’il fasse tirer des feux d’artifices sur Bercy.


Il est tout à fait inutile de s’interroger si sa liberté de parole vis à vis de Nicolas Sarkozy persistera, comment se passera sa collaboration avec Christine Lagarde, sons sens de la discipline reprendra le dessus dans une piscine gouvernementale qui obéit au droit et à l’œil et qui exige de ses membres un droit de réserve sur leur ressenti personnel, et il n’est pas du genre à fronder devant les micros comme Madame Rama Yade pour exposer ses états d’âmes politiques. Il y a un temps pour tout.


Et Monsieur Baroin a 44 ans a devant lui tout le temps nécessaire pour avancer dans la société Française et les hautes fonctions d'État, …. Il n’y a pas d’urgence …..il lui suffira d’être présent où il le faudra quand il faudra… de remplir ses mandats, de suivre le rythme du temps et surtout de maîtriser et moduler son image médiatique en fonction des circonstances.

Le parcours :

Cursus : collège, lycée, universités

Étudiant au collège Stanislas, au lycée Claude-Bernard à Paris, puis à l'Université Paris II Panthéon-Assas, il est diplômé d'un DESS de défense, d'un DESS de sciences de l'information, de l'Institut supérieur de gestion et d'un DEA de géopolitique.

ooOoo

Carrière professionnelle et politique :

Monsieur François Baroin commence sa carrière en 1988 à 1992 : Jean-Pierre Elkabbach le recrute comme journaliste au service politique d’Europe 1, ou il restera de 1988 à 1992 et travaillera notamment en équipe pendant plus de trois ans avec Laurence Ferrari, avec laquelle il a travaillé en tandem pendant plus de trois ans.

Parallèlement en 1989, il devient conseiller municipal (RPR) de Nogent-sur-Seine dans l'Aube

Du 02/04/1993 au 18/06/1995 : député RPR de l’Aube (3e circ : Romilly-Sainte-Savine)

Il entre à l'Assemblée nationale en 1993, (le plus jeune député)

1995 : élu maire de Troyes en 1995

- et la même année élu Président de l'Association des maires de l'Aube.

1995 : porte-parole de la campagne présidentielle 1995 de Jacques Chirac.

1995 : nommé secrétaire d'État auprès du Premier ministre et porte-parole du 1er gouvernement d’Alain Juppé, (benjamin du gouvernement)

N'étant pas reconduit quelques mois plus tard dans le 2e gouvernement d'Alain Juppé, il devient chargé de mission à l'Élysée, poste conservé jusqu'à ce qu'il retrouve son siège de député en 1997.

1997 : retrouve son siège de Député, RPR de l’Aube (3e circ : Romilly-Sainte-Savine)

1999 : secrétaire national du RPR aux PME-PMI (1999) et secrétaire national du RPR, chargé de la culture et de la communication (jusqu'en 1999) ;

1999: secrétaire national du RPR, chargé de la réforme et de l'organisation des pouvoirs publics (jusqu’en 2001)

2001 : Président de la Communauté d'agglomération de Troyes (CAT) et administrateur du musée du Président-Jacques-Chirac en Corrèze.

2002 : est réélu député le 16 juin 2002, pour la XIIe législature (2002-2007), dans la 3e circonscription de l'Aube au second tour, avec 64,32 % des voix, et avec un taux d'abstention de 47,36 %

2002 : vice-président de l'Assemblée nationale (jusqu’en 2005)

2004 : en Avril 2004 est secrétaire général délégué, puis conseiller politique de l'UMP

( son parcours dans l’UMP , Membre de l'UMP, porte-parole sous la présidence d'Alain Juppé, secrétaire général délégué sous la présidence par intérim de Jean-Claude Gaudin, conseiller politique de Nicolas Sarkozy lorsqu'il était président de l’UMP, président du comité départemental de l'UMP-Aube, secrétaire général délégué puis conseiller politique de l'UMP (depuis avril 2004) -)

2005 : le 2 juin 2005, nommé ministre de l'Outre-mer dans le gouvernement Dominique de Villepin

2007 : du 26 mars 2007(au 15 mai 2007),- Ministre de l'Intérieur et de l'Aménagement du territoire en remplacement de Nicolas Sarkozy après la démission de ce dernier qui souhaitait se consacrer à la campagne présidentielle.

2007 : réélu député le 10 juin 2007 avec 55,21 % des voix dans sa circonscription, dès le premier tour, avec un taux d'abstention de 48,32 %

2008 : réélu maire de Troyes le 9 mars 2008, 50,42 % dès le premier tour face à quatre autres listes, avec un taux d'abstention de 48,05 %[6].

22 Mars 2010 : suite aux élections régionales de 2010 et du remaniement du gouvernement du 22 mars 2010, François Baroin a été nommé Ministre du Budget, des comptes publics et de la réforme de l'État à la place d'Eric Woerth

ooOoo

De plus ,Vice-président du club Dialogue & Initiative (présidé par Jean-Pierre Raffarin).


Monsieur François Goulard passe à la vitesse supérieure



Puisque le site « le Télégramme" publie cet article avec la mention * Envoyez l'article à un ami* c’est à titre individuel à chacun d’entre nous que je retranscris ci-dessous cet article.

Un petit éclairage en attendant que Monsieur de Villepin nous informe plus amplement Jeudi

ooOoo

23 mars 2010 - De Villepin - François Goulard membre fondateur du nouveau parti

François Goulard a confirmé, hier matin, la création d'un «nouveau parti politique» autour de Dominique de Villepin. L'annonce officielle devrait être faite jeudi.

Hier soir, le député-maire de Vannes, précisait qu'il serait parti prenante dans la naissance de la nouvelle formation annoncée pour le mois de juin, autrement dit un de ses membres fondateurs. Cet acte politique fort s'inscrit dans la logique de l'engagement de François Goulard aux côtés de l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac. À plusieurs reprises, Dominique de Villepin s'est rendu à Vannes à l'invitation de son maire qui fut aussi son ministre délégué à l'Enseignement et à la Recherche. La dernière en date étant le salon du livre 2009 où les deux hommes ne s'étaient pas quittés...

Création du Club Villepin 56

Début février 2010, François Goulard passe à la vitesse supérieure avec la création du ClubVillepin 56... On le voit aussi dans le Finistère le 15février lors de la visite de Dominique de Villepin sur les terres de Jacques Le Guen, autre élu villepiniste et rival de Bernadette Malgorn à la candidature comme tête de liste de la droite aux élections régionales... «Aux côtés de Dominique de Villepin, François Goulard est la pierre angulaire de cette démarcheet de ce parti», dit David Robo, son adjoint aux affaires sociales à la mairie de Vannes. Un parti dans lequel on devrait également retrouver Jacques Le Guen, Georges Tronc, Jean-Pierre Grand et Marianne Montchamp.

Rassembler au-delà des clivages

L'objectif du nouveau parti? «Il s'agit de rassembler au-delà des clivages traditionnels et de faire face à la crise», explique le député-maire de Vannes. Avec quel espace politique? «Quand on analyse ces élections régionales, on voit que le centre a disparu et qu'une partie de l'électorat de l'UMP n'a pas voté. Il y a là un espace qui n'est pas rempli et le besoin d'un nouveau projet».

L'entourage de l'ancien Premier ministre précise que Dominique de Villepin va annoncer jeudi «la création d'un mouvement qui ne sera pas un parti politique mais un mouvement au service des Français, destiné à les rassembler».

Auteur : * Bertrand Le Bagousse


Barack Obama promulgue aujourd'hui la réforme de l'assurance maladie

article de lucienne magalie pons

Barack Obama promulguera aujourd’hui la réforme de l'assurance maladie adoptée dimanche


Selon les déclarations de l’un de ses plus proches conseillers, le président a accueilli la victoire de dimanche avec une grande joie, « plus grande même que lors de son élection en novembre 2008. » .. "Je ne pense pas avoir jamais vu le président aussi heureux que hier soir au sujet de ce que nous avons accompli toutes ces années …. » a assuré M. Axelrod au micro de la télévision ABC.


M. Obama a déjà rendu hommage à son équipe dimanche soir lors d'une réception sur le principal balcon sud de la Maison Blanche, mais pour célébrer cet évènement historique une cérémonie réunira dans l’ "East Room" de la Maison Blanche à 11H15 (15H15 GMT), des élus du Congrès ayant soutenu cette loi qui ouvre la couverture maladie à 32 millions de personnes qui en étaient dépourvues, parmi les invité se trouveront des Américains nouveaux bénéficiaires des mesures de la loi devraient également être conviés, a annoncé Robert Gibbs, le porte-parole de Barack Obama lors de son point de presse quotidien.


« Hier soir, nous avons écrit l'histoire", a déclaré Nancy Pelosi, la chef démocrate. "Nous pensons que ce projet de loi donne aux Américains la liberté d'avoir des vies plus saines, de poursuivre leurs passions, d'exercer leurs talents et d'être heureux", a-t-elle ajouté.


Mme Pelosi n’a pas manqué de rendre hommage au sénateur Edward Kennedy décédé en août dernier qui avait été au Sénat l'un des initiateurs de la réforme. "Il disait que c'était le grand chantier inachevé de notre société", a-t-elle rappelé.

Les républicains qui étaient opposés à cet immense progrès social et sanitaire se sont élevés et ont promis de mettre des bâtons dans les roues de M. Obama et de ses alliés au Congrès., mais pour le moment c’est la ténacité, le travail de fond, son sens de la planification des priorités qui ont assurés en faveur de Monsieur Obama l’adoption de ce projet.


Certains médias Français alignés néo libéral, acharnés contre Monsieur OBAMA, font de l’anti américanisme primaire en soulignant qu’il s’agit d’une victoire « fragile » de Monsieur OBAMA, je leur ferai remarquer que c’est au contraire une victoire forte, 32 000 000 d’Américains, par la volonté de Monsieur OBAMA et des démocrates qui l’ont soutenu, bénéficieront désormais d’une couverture pour se soigner correctement sans se ruiner , alors qu’en France très souvent des médicaments font périodiquement l’objet de mesures de déremboursement, que les mutuelles et complémentaires privées sont hors de prix et remboursent de moins en moins, et que les taux de remboursement des frais de maladie par sécurité sociale sont comparable à des peaux de chagrins et que nous sommes en plus taxés sur tous les médicaments prescrit de 0,50 centimes.


Alors oui aujourd’hui l’Amérique, celle qui a du cœur, oui cette Amérique là est en fête avec son Président, ce n’est pas une question politique, c’est une question d’harmonie sociale , et c’est un exemple universel à inscrire dans le livre d’or de l’humanisme avec un grand H .


C'est dans ce sens qu'André Comte-Sponville s’est exprimé autrefois : « L'homme n'est pas mort : ni comme espèce, ni comme idée, ni comme idéal. Mais il est mortel ; et c'est une raison de plus pour le défendre ».


Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...