16 janvier 2010

Climat social

article de lucienne magalie pons

Climat social, Grèves et mouvements sociaux

semaine du 11 au 16 janvier 2010

Depuis le début de la semaine, des mouvements sociaux ont lieu dans plusieurs secteurs.


Problèmes aériens

Mercredi et jeudi. Une intersyndicale CGT-FO-CGC-Unsa des contrôleurs aériens a indiqué qu'elle maintenait son préavis de grève malgré une réunion avec le ministre des Transports, Dominique Bussereau. Douze mille agents sont concernés

Motif: l'intersyndicale demande au gouvernement de revoir sa politique de non-renouvellement d'un départ à la retraite sur deux, soit 400 suppressions de postes en deux ans. Les syndicats craignent également un démantèlement de la Direction Générale de l'Aviation Civile (DGAC) à la faveur d'une fusion de services dans le cadre du Fabec (bloc d'espace fonctionnel commun à l'Allemagne, le Benelux et la Suisse).


Fonctionnaires


Les fonctionnaires devraient arrêter le travail le 21 janvier prochain, appelés à la grève par la CGT, FSU, Solidaires, le SGEN-CFDT et UNSA-Education.


Motif : ils réclament l'arrêt immédiat des suppressions de postes. Selon eux, en 2010, l'Etat et les services publics connaîtront leur pire année en matière budgétaire avec 30.000 suppressions d'emplois. Depuis 2007, ce seront au total plus de 100.000 emplois qui auront été supprimés. «L'Education notamment sera très durement frappée avec plus de 16.000 suppressions d'emplois, soit au total plus de 40.000 emplois», explique un communiqué de l'UNSA-Education. Un départ commun est prévu à Paris, Place de la République, à 14h. «Ce mouvement doit s'inscrire dans la durée», préviennent les syndicats.


Le transport maritime de marchandises est touché


En prolongement de la grève du 4 janvier, un mouvement social paralyse les principaux ports français depuis le début de la semaine. La mobilisation pourrait encore continuer. Lundi, à l'appel de la fédération nationale des Ports et Docks CGT, les agents ont cessé le travail à Marseille, Dunkerque, Nantes Saint-Nazaire, Rouen, Bordeaux, La Rochelle et au Havre. Dans les ports normands, ils étaient près de 90% à débrayer. A Marseille et Fos, une quinzaine de navires ont été touchés. Au Havre, les terminaux à conteneurs étaient très perturbés.


Motif: après la réforme portuaire, la CGT réclame au gouvernement des garanties pour l'emploi, notamment sur la pénibilité, et des investissements. Le syndicat souhaite l'extension de la convention collective nationale aux ports fluviaux et aux ports de pêche et veulent plus d'information sur le transfert du personnel de manutention vers le secteur privé. Les sept ports autonomes français employaient en 2008 près de 31.700 personnes. En revanche, leur part de marché par rapport à leurs concurrents européens ne cesse de diminuer.


Mobilisation à la Cour d'Appel d'Amiens


Les syndicats et partis de gauche appellent les 1120 salariés de l'usine Continental de Clairoix à manifester devant la Cour d'appel d'Amiens ce mercredi.


Motif : le premier jugement du tribunal de Compiègne avait condamné lourdement six manifestants qui protestaient contre la fermeture de leur usine. L'objectif de l'intersyndicale est d'obtenir la relaxe des six salariés condamnés pour le «saccage» de la sous-préfecture de Compiègne le 21 avril dernier. Ce jour-là, près de 200 salariés de l'usine occupent la sous-préfecture, après avoir appris qu'ils étaient déboutés par la justice de leur demande d'annulation de la procédure de fermeture du site. Le procès se tiendra à 13h30.


Intelligence et raison

article de lucienne magalie pons

Dominique de Villepin allie en lui l'intelligence et la raison

Je vous laisse juge de l'excellence d'expression politique de Monsieur de Villepin, et de la justesse de ses appréciations par rapport aux évènements actuels.

Monsieur de Villepin a la rare qualité d'éviter toute critique personnelle, il a le talent de formuler des observations et il préfère cultiver l'art des propositions constructives.

Enfin il a l'art et la manière de dialoguer et de répondre à tout question avec précision et modération, en évitant les "pièges" contenus dans les questions.

reprise d'information

source BFM-radio
[Le Grand Journal]

Dominique de Villepin : « J’attends sereinement la décision du tribunal »

La rédaction - Le Grand Journal - Fabrice Lundy - bfm, le 15/01/2010
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A l’approche du verdict dans le procès Clearstream, l’ancien Premier ministre réaffirme son engagement politique et sa volonté d'offrir une alternative au sein de la majorité.
Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, interviewé jeudi 14 janvier
télécharger l extrait audio
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Fabrice Lundy : Avant d'aborder votre actualité politique, parlons du terrible séisme en Haïti avec des dizaines ou des centaines de milliers de victimes, on ne sait pas exactement, les secours commencent à arriver en masse. Nicolas Sarkozy pourrait s'y rendre dans les semaines qui viennent. Que pensez-vous de cette mobilisation ?

Dominique de Villepin : Il s'agit d'un drame exceptionnel qui fait suite à beaucoup d'autres drames auxquels Haïti a été confronté. Il s'agit de faire en sorte que la mobilisation soit à la fois rapide, efficace et le plus coordonnée possible. L'une des difficultés, ce sera de faire en sorte que soit maximisée la capacité de l'ensemble des pays et des organisations qui aident à très rapidement être opérationnels et le faire en liaison avec les responsables haïtiens, avec l'ensemble du peuple haïtien.
Haïti n'est pas tout à fait un pays comme les autres, c'est un pays qui a une culture, une tradition, une personnalité. Il est important de respecter Haïti et de savoir travailler à la façon de ce pays et avec eux pour ne pas imposer des schémas ou des façons de faire qui rendraient notre action inefficace. Nous l'avons souvent éprouvé dans le passé.


Est-ce que vous êtes étonné par la forte mobilisation mondiale, depuis hier, autour de ce petit pays extrêmement pauvre ?

Je ne suis pas surpris, chacun peut voir à quel point le drame qu'éprouve Haïti est d'une dimension tragique, la mobilisation est donc normale et répond à un impératif. Il y a, pour agir rapidement, des atouts, et nous Français sommes bien placés. Il y a une plate-forme, qui est la plate-forme Antilles-Guyane, avec la Guadeloupe et la Martinique, il y a la plate-forme de Floride et il y a la plate-forme de Saint-Domingue, donc la France doit être en pointe.
Comme ministre des Affaires étrangères en 2003, j'ai mené le combat contre la dictature du Président Aristide, et avec Colin Powell, nous avons rendu possible le changement de régime dans ce pays et l'intervention de la Minustah [Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, ndlr], qui est présente sur le terrain. Il faut faire en sorte que les secours arrivent le plus rapidement possible, soient opérationnels, que l'approvisionnement en eau et en aliments se fasse de façon efficace, le tout dans un contexte où la sécurité sera difficile à assurer. Il faut donc s'assurer de la coordination de nos moyens sur place.
Il est évident que les moyens que nous serons à même de déployer en Haïti seront des moyens bien employés parce qu'un policier, un gendarme, un militaire, français de nationalité, dans ce pays-là, pourra faire œuvre utile. Ce n'est pas le cas partout, je crois que l'on peut se poser des questions, on le voit avec nos morts en Afghanistan. Je crois qu'en Haïti les contributions internationales, si nous le faisons avec générosité et intelligence, seront bien employées. Il y a beaucoup à faire.


Le procès Clearstream, on est à deux semaines du jugement. Le ministère public avait requis contre vous dix huit mois avec sursis. Comment vivez-vous cette attente ? Qu'est-ce qui serait inacceptable, intolérable pour vous ?

Je ne suis pas du tout dans cet état d'esprit, voilà cinq ans que cette affaire suit son cours et une instruction, donc on arrive à la décision du tribunal. Je suis dans le même état que tout au long des derniers mois et de ces dernières années, c'est-à-dire de la sérénité de quelqu'un qui n'a rien à se reprocher, et qui attend avec une parfaite tranquillité que la vérité et que la justice soient dites.


Il n'y a pas dans votre tête un compte à rebours en direction du 28 janvier ?

Je n'ai aucune forme d'hésitation ou d'inquiétude, parce que je sais ce que j'ai fait, je sais que ce que j'ai fait, je l'ai fait dans des fonctions de ministre qui justifiaient que ces décisions soient prises et personne, à ce jour, n'a pu me dire quelle autre attitude et quelle autre façon d'agir auraient été plus adaptées.


Ça ne vous empêche pas de vivre, de mener votre vie politique ?

Bien au contraire, parce que l'épreuve de l'injustice est une épreuve qui vous renforce dans vos convictions, dans votre détermination, dans vos choix. L'épreuve de l'injustice, c'est vrai pour moi et pour tous ceux qui y sont confrontés, qu'elle soit de santé, familiale ou professionnelle. Les hasards de la vie font que l'on sait mieux qui l'on est et ce pour quoi on est fait, et c'est quelque chose qui évidemment, aujourd'hui, est important dans un contexte difficile pour les Français, contexte où beaucoup de souffrances se font jour dans notre pays. Mon engagement a toujours été celui de servir mon pays, et cet engagement est encore plus fort aujourd'hui qu'hier.


En quelque sorte une rentrée politique pour vous, en ce début 2010. Vous teniez hier soir la première réunion du conseil d'administration du Club Villepin. Patrick Devedjian, membre du gouvernement, jugeait hier possible votre candidature, dissidente, à la présidentielle de 2012. Apparemment quand on écoute ou quand on interroge un certain nombre de vos amis, ça ne fait plus beaucoup de doute, vous y allez ?

Les choses doivent suivre un cours naturel, mais Patrick Devedjian est un bon analyste de la vie politique, il a subi beaucoup de coups au cours des dernières années et a appris ce qui fait le ressort de la vie politique. Dans une famille politique aussi large que la majorité, que l'UMP, il y a des traditions différentes. On a voulu les occulter et faire comme si tout le monde, en rang serré, avançait dans le même sens.
La vérité, c'est que nous avançons tous les yeux ouverts. J'appartiens à une famille politique, gaulliste, républicaine, sociale, indépendante et je ne suis pas tout à fait satisfait de la façon dont les choses évoluent. Pas tout à fait satisfait non plus de la politique qui est menée. Dans le cadre de cette famille politique, je l'ai dit clairement, parce que je souhaite que les choses changent, qu'un nouveau cours soit donné, que de nouvelles décisions soient prises et je le fais sans aucune arrière-pensée, d'autant plus que je souhaiterais que la France puisse marquer des points maintenant, pas en 2012, pas après 2012, mais maintenant. Car je vois la souffrance des Français.
Evidemment, un engagement politique se nourrit des résultats, qui sont ceux des politiques menées. Je suis inquiet pour la France de la politique menée et de l'absence de résultats qui risque de s'en suivre. Je défends donc une autre politique, une autre façon d'avancer, d'autres réponses qui me paraissent être plus conformes à notre génie national, à notre tradition nationale, à partir d'un rassemblement, à partir de choix et de priorités clairement exprimés en rapport avec les préoccupations des Français. Cela m'amène à dénoncer de faux débats comme l'identité nationale, qui nous égarent, qui nous perdent. Des polémiques comme celle sur la burqa, alors qu'on le voit bien, la clé aujourd'hui, c'est l'emploi, c'est la compétitivité et c'est la lutte contre les déficits.


Vous êtes inquiet, vous souhaitez une autre politique. Pour l'instant, 2012, vous n'avez pas répondu, mais qu'est-ce qui ferait, à quel moment vous pourrez vous dire que vous y allez, que vous vous lancez en 2012 ?

Mon exigence par rapport à moi-même et par rapport à la politique, c'est que l'on réponde aux besoins des Français et que la France soit capable de sortir plus forte de la crise, que la France, en Europe, soit capable de jouer tout son rôle, ainsi que dans le monde. Ce n'est pas ce qui se dessine, et je suis inquiet de voir une France marquée par les déficits, marquée par un endettement, en perte de compétitivité.
Ce n'est pas un hasard si nous perdons un certain nombre de contrats et si, sur des nouveaux marchés importants, les pays émergents marquent des points au détriment des pays européens et des Etats-Unis. Donc pour que cela change, il faut que des décisions soient prises, mon engagement est de faire en sorte que nous revenions à une politique plus audacieuse, plus efficace. Je veux apporter ma contribution. Comment et quelles décisions seront prises, nous aurons l'occasion d'en reparler.


Apporter votre pierre au débat grâce à ce Club Villepin. Combien de divisions pour le Club Villepin, de ralliements, de membres ?

Aujourd'hui, il y a une vingtaine de parlementaires, que je vois régulièrement et autour desquels on pourrait estimer encore à une autre vingtaine, ceux qui, d'une façon ou d'une autre sont tentés de marquer leur différence et leur insatisfaction vis-à-vis d'un certain nombre de décisions qui sont prises.
Il y a une attente manifestement, il y a une inquiétude manifestement, et vous le savez, quand s'exprime ainsi cette inquiétude, on a besoin de repères. Je veux offrir, au sein de la majorité, un repère et une alternative.


Le besoin d'entendre autre chose, c'est ce qui fait que certains vous rejoignent ? Je pense notamment à l'ancienne ministre députée du Val-de-Marne, Marie-Anne Montchamp...

Le refus tout simplement d'aller vers un échec qui paraît comme écrit si nous ne modifions pas notre cap et si nous ne nous rassemblons pas autour de priorités simples et claires. L'échec du « tout-réforme » dans la première partie du quinquennat est aujourd'hui une évidence, l'échec de la rupture est aujourd'hui une évidence. Je crois qu'il faut ouvrir les yeux avec lucidité et avec une exigence pour définir un autre chemin.


Comment avancez-vous à la tête du Club Villepin, avec 7000 ou 8000 adhérents, sympathisants, quelques parlementaires qui vous ont rejoint et avec quel message ? Est-ce que vous avancerez plus facilement quand vous arriverez à faire oublier les rancoeurs, les vengeances vis-à-vis de l'homme à la tête de l'Etat, Nicolas Sarkozy ?

J'ai clairement marqué, et je l'ai fait tout au long des derniers mois et des années, mon refus de me laisser guider, à aucun moment, par la rancune ou la rancœur. La politique ne se fait pas à partir de rancoeurs, ou en tout cas pas à l'échelon d'une nation. Que la vie locale soit embarrassée par ce genre de querelles, c'est une chose, mais on ne s'engage pas au service des Français pour régler des comptes. Ce n'est certainement pas ma démarche et j'ai suffisamment traversé de difficultés et d'épreuves pour m'être dépouillé de tout ce qui est personnel.


Votre successeur à Matignon, François Fillon, louait ce matin, lors de ses vœux, la droiture et la franchise de Nicolas Sarkozy. Est-ce que ce sont des propos qui trouvent gré à vos yeux ?

Je me réjouis que le Premier ministre ait de tels sentiments vis-à-vis du président de la République.


La question, c'est est-ce que vous avez autant de sentiments vis-à-vis du chef de l'Etat ?

Ce qui m'importe, ce n'est pas l'appréciation, les sentiments que l'on peut porter vis-à-vis de Nicolas Sarkozy, c'est de savoir si sa politique est efficace ou pas. C'est la seule chose qui compte pour les Français. Personne ne demande, et je ne demande pas, à ce que l'on m'aime, ni à ce que l'on aime les dirigeants. On leur demande en revanche de tenir leur parole et d'être efficaces.
Or, nous voyons que les résultats ne sont pas au rendez-vous ou en tout cas pas suffisamment, je ne vois pas pourquoi les choses s'amélioreraient alors que nous allons vivre une année 2010 difficile. Si nous voulons nous donner toutes les chances, la politique, c'est d'être capable de prendre des décisions, parfois douloureuses, et ce sont ces décisions que j'attends, qui me paraissent essentielles pour que les choses changent.


Un certain nombre de rendez-vous avec les Français vous attendent, déplacement à Bondy, en Seine-Saint-Denis, sur le thème des banlieues, de l'Ile-de-France, de l'aménagement du territoire. En quoi est-ce important ? Est-ce que c'est une façon de venir un peu plus au contact de la réalité ? Dans vos réunions au Club Villepin, on dit que vous êtes direct, que vous vous montrez très à l'écoute des remarques, des conseils. En revanche, quand il s'agit de la France, d'avoir une vision globale, vous vous montrez parfois un peu lyrique, un peu décalé. C'est un peu le reproche que l'on vous a toujours fait. Comment être plus proche, plus concret ? Un déplacement comme Bondy est une étape importante ?

Au cours des dernières semaines, j'étais à Draveil, dans un quartier difficile. Il y a quelques jours, j'étais en Seine-Saint-Denis, à la rencontre des entreprises qui se battent pour plus d'égalité des chances et qui luttent contre la discrimination. J'étais à Monbazillac et à Bergerac, à l'écoute des agriculteurs. Entre un dossier étudié à Matignon ou dans un bureau ministériel et l'écoute que l'on peut avoir sur place, les messages que l'on nous adresse sur place, qui plus est dans une période extrêmement difficile comme aujourd'hui, le décalage est massif.
Ce n'est pas dans les antichambres ou dans les cabinets ministériels que l'on peut prétendre régler les questions. Il y a une dimension vivante, malheureusement quand vous êtes ministre, Premier ministre ou président de la République, ce que vous visitez, ce sont les villages « Potemkine » des décors de cinéma, vous voyez ce que l'on veut bien vous montrer, c'est-à-dire quelque chose de très loin de la réalité.
J'ai cette chance aujourd'hui, parce que je n'ai pas un appareil lourd, parce que je n'occupe pas de fonction officielle, de pouvoir très librement écouter ce que l'on a à me dire, et je considère que c'est le cœur de la politique. C'est à partir de ça que l'on peut vraiment faire des propositions et changer les choses.


Est-ce que vous allez faire campagne aux élections régionales pour l'UMP ? Est-ce que vous avez envie que l'UMP vienne vous chercher ? Est-ce que vous proposez vos services ?

Paradoxe de la situation d'aujourd'hui, c'est que, vous l'imaginez, personne ne m'a rien demandé, mais je ne m'en plains pas, d'autant que je ne suis pas sûr que la stratégie qui a été choisie, qui est une stratégie nationale, soit adaptée à ces enjeux régionaux. Les régions jouent un rôle central aujourd'hui en matière de développement économique, comme fer de lance de la bataille européenne dans la mondialisation et dans tout ce qui est initiative et création culturelle.
Le fait de déplacer le débat vers des enjeux nationaux nous éloigne peut-être des préoccupations des Français dans leur région et des attentes des Français dans leur région. Il faut revenir à ces réalités essentielles dans chaque région, apprécier la réussite ou l'échec des exécutifs régionaux et à partir de là se déterminer.
Nous ne pouvons pas tout mélanger, je me méfie des amalgames, je me méfie des procès d'intention en politique. Restons proches des réalités. Ce débat des régionales, c'est comment mieux gérer et que proposer pour les régions. La fuite en avant vers de grands débats électoraux idéologiques, au fait d'aller caresser le Front national sur les franges, cela me paraît une façon de noyer le poisson, qui n'est sans doute pas adaptée aux préoccupations des Français.


Autour de l'identité nationale, Nicolas Sarkozy et Eric Besson jouent trop avec le feu ? Le droit de vote des étrangers, c'est une proposition de loi qui émanerait du Parti socialiste...

Je pense que cela montre malheureusement à quel point la tentation idéologique existe à droite comme à gauche. L'idée tout à coup d'aller créer des écrans de fumée, de semer le doute dans l'esprit des électeurs, de les pousser vers autre chose. Rien de tout ça ne sera capable de divertir les Français de leurs préoccupations, parce que c'est leur emploi, leur avenir, leurs enfants, le développement de leurs régions. Si on ne mesure pas la puissance, et parfois la violence de ces sujets, nous aurons de très mauvaises surprises dans notre pays.

Le droit de vote des étrangers, vous y êtes défavorable ?

J'y suis défavorable.


Encore la réflexion sur le voile intégral ?

Sur le voile intégral, après beaucoup d'hésitations et de péripéties, on revient au bon sens, l'idée d'avoir une résolution rassemblant toute la représentation nationale pour dire que la République n'est pas cela, sans se perdre en divisions sur le thème d'une loi. Je ne crois pas qu'une loi générale sur le voile intégral soit la réponse, que l'on adopte une réglementation pour faire en sorte que dans les services publics, parce que là nous avons une vraie raison d'adopter tel ou tel texte, oui, mais évitons des querelles idéologiques ou des problèmes d'application qui sont sans fin. 750 euros [d'amende] pour une femme qui porterait le voile intégral est inapplicable et nous conduirait à l'inverse de ce que nous souhaitons, c'est-à-dire à laisser recluses ces femmes chez elles.


Carlos Ghosn convoqué par Nicolas Sarkozy samedi sur les menaces de délocalisation de la Renault Clio en Turquie. Bonne initiative ou non du chef de l'Etat ?

Je crois que défendre nos intérêts et aller dans le sens d'un patriotisme économique est une bonne chose. Ce que je souhaiterais, c'est que l'on n'attende pas si tard pour admonester un chef d'entreprise. Il s'agit d'une entreprise où l'Etat est partie prenante, c'est quand même curieux que l'on découvre aussi tard un tel projet et que l'on ne puisse pas, très en amont accompagner Renault dans ses projets, pour faire en sorte que nos intérêts nationaux soient préservés. De ce point de vue-là, dans le calendrier, il y a un dysfonctionnement et quelque chose qui n'a pas été correctement fait. Un ministère de l'industrie, ça doit servir à assurer ce suivi.

Eric Besson patauge dans l'Identité Nationale

article de lucienne magalie pons

Entre songe et réalité Monsieur Eric Besson patauge dans l'Identité Nationale

par lucienne magalie pons on 16 Jan 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

L’identité nationale devient obsessionnelle pour Eric Besson qui veut présenter une proposition à Nicolas Sarkozy à l’effet d’instaurer une charte des droits et devoirs que les Français signeraient au moment de leur majorité, ainsi qu’il l’a déclaré vendredi soir lors d'un débat sur l'identité nationale à Marseille, organisé à la Préfecture en présence de quelques 200 personnes toutes conviées par carton d’invitation.

Monsieur Eric Besson semble ignorer que les droits et obligations des Français résultent légalement et restrictivement des Codes et de la Constitution.

Le premier devoir d’un Ministre c’est de ne pas troubler l’ordre législatif qui n’est pas du ressort de l’exécutif. La confusion des genres devient une pratique courante dans les discours de ce ministre, dont les abus de discours sont comparables à des abus de droit.

Un devoir moral non écrit prescrit à tout individu fut-il ministre de respecter ses interlocuteurs en public et aussi en privé, or nous avons vu que Monsieur Eric Besson sur le plateau de France 2 le 14 Janvier au soir dans l’Emission « A vous de Juger » s’est affranchi de tout devoir civil de respect en insultant grossièrement sur le plateau répandu son interlocutrice.

Et c’est même Ministre qui « songe » à faire instaurer par une chatre des principes moraux et politiques sous forme de droits et devoirs!

A Marseille au cours du débat de Vendredi soir, un Jeune homme est intervenu sur l'opportunité de faire signer à chaque français «une sorte de contrat commun établissant des principes à la fois moraux et politiques qui constituerait un ensemble de règles et de droits», M. Besson a indiqué y avoir déjà songé et vouloir présenter une proposition en ce sens à Nicolas Sarkozy.

«Tout jeune Français au moment où il bascule dans sa majorité à 18 ans et va recevoir sa carte d'électeur pourrait se voir proposer de signer un serment, une charte, quelque chose qui l'attache à la République», a-t-il déclaré jugeant que si «l'on est dans l'ordre du symbole, c'est un symbole qui peut toucher».

Monsieur Eric Besson encore une fois confond l’ordre du symbole qui est du domaine spéculatif et philosophique et la force des lois et de la constitution qui est du domaine de l’exercice réel de nos droits et obligations.

Il est temps que Monsieur Eric Besson cesse de jouer au moralisateur politique en « songeant » à surajouter des droits et des devoirs à notre statut de citoyen français suffisamment garanti et averti de ses droits et obligations par nos lois et notre Constitutions.

Les symboles peuvent mener à toutes sortes de débats spéculatifs, prospectifs, philosophiques et même religieux, y compris à discuter à perte de vue du sexe des Anges. Ils n’ont pas leurs places dans une intervention politique qui s’adresse à des c

Je reviens sur le cadavre d'un faux Face-à-Face

article de lucienne magalie pons


Je reviens sur le cadavre d'un faux Face-à-Face

Par lucienne magalie pons

L’émission « A vous de juger » de France 2 du 14 Janvier à 20 h. 35, qui avait été annoncé par ses responsables comme un « Face à Face » devant permettre à Monsieur Eric Besson de débattre avec Madame Marine Le Pen, et dans un deuxième temps avec Vincent Peillon du PS, de l’Identité Nationale, s’est révélée comme une émission savamment mise en scène, destinée essentiellement à restaurer la confiance que le Ministre de l’Immigration et de l’Identité Nationale a perdu depuis quelques mois et plus encore dans le courant du Mois de Décembre 2009.

Et cette émission aurait pu s’intituler « Eric Besson par et pour lui-même ».

Je n’entrerai pas le détail de l’émission que l’on peut voir sur le site de France 2, s’il en ait besoin, en bref, en première partie nous assistons comme mise en bouche, à l’accueil par Madame Arlette Chabot de Monsieur Eric Besson, à l’échange de quelques politesses d’usage, à quelques prétendues mises en cause sur son passé politique destinée in fine dans le cours de l’émission à ce qu’il s’en explique , ensuite nous avons vu une présentation filmée de la personnalité privée et politique de Monsieur Eric Besson en tête d’ une rétrospective de son enfance et de sa famille à Marrakech, agrémentée d’une musique orientale, suivie d’un documentaire sur son arrivée en France, sur ses succès universitaires , et là nous avons pu voir le sens développé du jeune Eric Besson de l’époque à utiliser un échec d’inadmissibilité à l’ENA pour le transformer en succès publicitaire, suivi de son entrée sur la scène politique, avec quelques images de quelques personnalités politiques le présentant les uns favorablement et d’autres le critiquant

Puis à la fin de ce film rétrospectif, Monsieur Eric Besson reprend le plateau, assisté de Mme Arlette Chabot, pour pour expliquer très longuement ses choix politiques, (tant sur son passé politique, son revirement que sur son positionnement sa politique actuel) et sur la justesse de sa politique d’immigration.

.Longtemps après ce début d’émission qui avait fait place au seul monologue de Monsieur Eric Besson, assisté des bons soins de Madame Arlette Chabot, alors que Madame Marine Le Pen venait d’être admise depuis quelques minutes en « parenthèse » sur le plateau, Arlette Chabot a annoncé subitement l’absence de Vincent Peillon qui venait de se désister , et elle a dénoncé cette absence « comme un coup d’éclat regrettable » en soulignant que l'émission avait été préparée "dans la plus grande transparence" et qu'elle avait encore eu Vincent Peillon au téléphone le matin même pour l’informer du déroulement de l’émission, et finalement Arlette Chabot a considéré qu’elle s’était fait piégée et que Monsieur Peillon était depuis le matin tout à fait au courant des modalités de l’émission , en déplorant ce désistement de dernière minute.

Dans un communiqué extérieur vers 21 heures, Vincent Peillon avait déclaré voir dans les modalités d'organisation de l'émission une "dérive" "indigne et inacceptable" et qu'en dépit du faible intérêt des Français pour ce débat, la direction de France 2 n'ait "pas trouvé mieux, en cette rentrée 2010, que de consacrer la seule émission politique de début de soirée à Eric Besson et de le faire dialoguer avec Marine Le Pen", vice-présidente du FN, et affirmé ne pas pouvoir se "prêter à une telle comédie et servir ainsi de caution républicaine à un débat et à des personnalités qui tournent le dos aux valeurs que partage heureusement encore la grande majorité des Français". ……"Pour habiller le tout, on m'a demandé, en tant que responsable socialiste, de venir cautionner cet exercice d'abaissement national en voulant bien jouer les idiots utiles en deuxième partie de soirée", a argumenté Vincent Peillon.

Après cet incident, l’émission a repris un rythme de croisière mouvementé par la présence de Marine Le Pen qui essayait de développer ses arguments, alors que Monsieur Eric Besson s’employait avec énergie à lui couper la parole et couvrir sa voix, en détournant le débat par des attaques personnelles, lui reprochant plusieurs fois son absentéisme comme Députée Européenne aux commissions « retour, immigration irrégulière » et « liberté », puis ensuite dans le cours des échanges en tentant vulgairement à plusieurs reprises de la désarçonner en l’apostrophant au fil du discours « je vous trouve gonflée…très gonflée » …. ,. puis comme Marine le Pen rétorquait « soyez poli », il enchaine « outrecuidante » si vous préférez, c’est plus poli (ou joli) que gonflée, ou encore en la qualifiant de « dinosaure de la politique en argumentant….. « vous êtes jeune, vous avez un physique avenant, et j’ai l’impression de voir en vous la représentante d’un monde qui a vieilli, qui est entrain de disparaître, vous incarnez cette vieille politique, c'est-à-dire celle qui veut dresser les français contre les étrangers, les français d’origine étrangère contre les français, , …vous utilisez le mensonge et des méthodes qui devraient avoir disparues d’une démocratie moderne »…. tandis qu’elle se défendait en l’accusant de « régler des petits comptes minables »

Après des échanges assez vifs de part et d’autres, Arlette Chabot dépassée tentant par moment sans succès de recentrer le débat, les deux antagonistes se sont mutuellement contredits sur des sujets politiques et des attaques personnelles ciblés , éloignés du débat à l’ordre du jour, l’apparition en parenthèse « Martine Le Pen » s’est terminée, non sans que Monsieur Eric Besson n’ait manqué de lancer une flèche venimeuse contre elle « si vous ne faites pas peur vous n’avez rien à dire » , sans doute pour avoir le dernier mot !

ndlr : serait-il politiquement mysogine ?

L’émission, « délivrée » de Madame Marine le Pen, s’est poursuivie sur le plateau en final pour Monsieur Besson seul , par des rappels d’actualités filmés, en revenant sur le feu Monsieur Philippe Seguin, pour faire ressortir les liens qui unissaient ces deux hommes politiques, et ensuite nous avons encore eu droit à un retour en images sur Monsieur Jospin dont Monsieur Eric Besson a pu dire qu’il ne l’avait pas désavoué.

Pour ceux d’entre nous qui souhaiterions décrypter le contenu de l’émission, la vidéo se trouve sur plusieurs sites et naturellement sur France 2.

D’autre part j’ai remarqué que les grands quotidiens n’ont pas fait ce jour leur « Une » de cette émission.

article de lucienne magalie pons

Besson /Marine le Pen un Face à Face compromis

article de lucienne magalie pons

Besson-Marine Le Pen, une émission dénoncée en avant première par les Syndicats

par lucienne magalie pons on 14 Jan 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons

Avant- première mouvementée pour le face-à-face Éric Besson/Marine Le Pen


Question d’ambiance :Le face-à-face programmé entre Éric Besson et Marine Le Pen sur l'identité nationale pour ce jeudi soir 14 janvier, en direct sur France 2 dans l'émission d’Arlette Chabot, « À vous de juger», crée des remous au sein de la chaîne.

Le SNJ CGT a demandé que ce que ce débat soit déprogrammé au motif qu'il est "indigne du pays des droits de l'homme." Bien entendu aucun coup de force n’est envisagé de la part des syndicalistes, sur le plateau de l’émission, mais prudente ou peut-être pour discréditer les syndicalistes, la direction de France Télévisions renforce la sécurité du plateau, question de créer l’ambiance …."

Selon un communiqué intersyndical, les journalistes de France Télévisions et des autres médias » ne seront pas les faire-valoir d'un débat aux relents nationalistes, islamophobes et démagogiques voulu par le gouvernement Fillon-Sarkozy à la veille des régionales"

D’après Madame Nathalie Saint-Cricq, rédactrice en chef qui défend son émission ……"Sur une émission de deux heures, le face-à-face entre Éric Besson et Marine Le Pen ne durera que 20 à 30 minutes. C'est la vocation du service public d'organiser des débats. Nous sommes les seuls à le faire. Il y aura également, un peu plus tard dans l'émission, un deuxième face-à-face entre Éric Besson et Vincent Peillon, si bien que ce dernier aura écouté le premier débat et pourra réagir en fonction des arguments échangés."De son côté, Patrice Duhamel, le directeur général du groupe, assure que "cette émission ne sera pas un tapis rouge déployé sous les pieds de Marine Le Pen."

Ndlr : peut-être alors un tapis rouge teint en noir déployé sous les pieds d’Eric Besson ? On verra ça ce soir !

Pour Jean-François Téaldi, le leader de la CGT (section journaliste), France 2 se déshonore : "Le débat sur l'identité nationale dérape sur Internet et dans les villes et ne fait qu'alimenter le vote pour le Front national. Selon lui, ‘’À vous de juger’’ va, du fait de ce débat, relayer des thèses qui aggravent la fracture sociale. J'imagine déjà comment les cités vont prendre ce débat".J

Pour moi, je regrette un peu que les syndicats aient protesté avant cette émission, en effet Eric et Marine vont peut-être mettre "un bémol" dans leurs échanges, pour ne pas s'exposer à des critiques virulentse qui risqueraient de les affecter dans les objectifs politiques qu'ils poursuivent, à savoir brasser large un électorat fluctuant qui vote au mieux disant , c'est là que nous aurions pu les jeauger dans leur exercice de style de haut-racolage , qui risque de se conclure par un match nul, alors qu'il eut été intéressant de voir lequel des deux aurait mis KO son adversaire. Moi qui pensait assister à un acte de théâtre de com politique orchestré à l'attaque, je vais devoir me contenter d'un navet insipide .... Bref la Télévision n'est plus ce qu'elle était ,... mais pour ne pas mourir idiote , je m'oblige à voir certaines émissions pour pouvoir les critiquer. C'est dans cet état d'esprit que je regarderai cette mini tragédie ce soir, avec l'espoir de ne pas m'endormir d'ennui devant le petit écran.

Quand je pense aux match débats d'autrefois qui nous tenaient en haleine "Taisez vous El Khabache , ou encore "Vous n'avez pas le monopole du coeur" prononcé avec la bouche en coeur et les "yeux dans les yeux"..., ou encore plus récemment "Je suis pas énervée, je suis très en colère ..." qui mettaient en scène des vedettes d'un autre genre, décidés à s'anéantir férocement sous des airs de fausse courtoisie ou de franche animosité , je trouve que le spectacle qui se prépare pour ce soir n'en vaudra pas la chandelle, après tout ils soutiennent les même thèses, même si leur objectif politique est différend, à savoir raccoler une clientèle d'électeurs pour les Régionales.

L'ordre National du Méritant Petit chose

L'ordre du Méritant Petit Chose reste à créer en urgence

par lucienne magalie pons on 16 Jan 2010 | Voir tous les articles de lucienne magalie pons
"On doit travailler deux fois plus que les autres pour être leur égal quand on est Le Petit Chose."

C'est a peu près vrai, d'autre "petit chose" réussissent par d'autres moyens, relations, connaissances, coups de chance, la vie n'est pas tracée comme sur du papier à musique sous le contrôle de la méritocratie néo libérale, mais nous devons remarquer qu'il devient à la mode pour le pouvoir de reconnaître les mérites du "petit chose" de condition modeste qui a réussi par ses efforts surhumains à devenir un "gros machin chose", et ces efforts, "marche ou crève" sont de plus en plus soulignés dans les discours que le Pouvoir prononce pour faire leur éloge, à l'occasion de cérémonies officielles, de remises de décorations, de nominations, et même d' obsèques etc.

Loin de moi l'intention de dénier les mérites du "petit chose", bien que pour certains cette qualification ne se justifie pas toujours, mais puisqu'il est de bon ton de nos jours de faire partie de la caste distinguée des "petit chose" devenus "gros machins chose" à la force du poignet , je pense qu'il serait légitime à l'occasion de leur attribuer des récompenses, de laisser l'Ordre de la Légion d'Honneur pour ce qu'il est, cet ordre en effet est voué à la dégradation puisque notre société a chosi de laisser dans l'ombre de prestigieuses personnalités qui planent solitaires au dessus-du commun des mortels, pour y nommer des "Petit chose" qui en définitive aimeraient bien ne pas figurer dans un Ordre en voie de perdition dans le voisinage de grands personnages historiques du passé qui les écrasent par leur valeur et leur véritable prestige consacrés par la Grande Histoire en dehors de toute question de mode.

Non pour récompenser dignement les mérocratiques "petit chose" qui se distinguent du commun des mortels en accédant à la notoriété à la force du poignet, il devient urgent de créeer un nouvel ordre l' "Ordre du Méritant Petit Chose" qui ouvrirait pour ses médaillés les portes de l'horizon du Nouvel Ordre Mondial du 21me siècle qui leur est promis par les Grands oracles financiers du jour et leurs grands commis- valets politiques, exécutants des hautes oeuvres internationales d'asservisement de milliards de "petit chose".

Ce serait tout à fait justice dans le monde technocratico-politico- financier dans lequel vivons de les récompenser à leur juste mesure, et de les décorer dans des cérémonies larmoyantes et compassionelles de la médaile du "Petit Chose"

Ce serait donner un exemple aussi et surtout à tous ces millions et millions de "Petit Chose" qui rament et galèrent tous les jours de la vie à la mort pour survivre chichement sans jamais pouvoir atteindre la notoriété, et ce serait comme un espoir qui viendrait consoler leur coeur et leur peine sociale et comme chacun le sait l'espoir fait vivre jusqu'à la mort.

J'espère que vous lirez mon message au troisième degré. Il est évident que je ne méprise pas le "petit chose" mais que je condamne l'accaparement du "petit" chose pour en faire une valorisation politique de la méritocratie néo libérale qui n'a que le mérite de vous utiliser en vous distribuant des hochets.article de lucienne magalie pons

L'effroyable tragédie de Haïti

article de lucienne magalie pons

L'effroyable Séisme de Haïti excite déjà des convoitises financières

Par lucienne magalie pons

Le dramatique tremblement de terre d’Haïti, ses milliers de morts, la destruction des installations, des immeubles et des maisons, a soulevé une émotion considérable dans le monde entier. Chez nous comme ailleurs dans le monde se sont élevés des voix appelant à l’aide, sous forme de sollicitations de dons émanant en urgence de différentes fondations et associations qui veulent apporter une aide aux Haïtiens et à ce pays en deuil et en ruines

.L'ambassadeur de France à Haïti, Didier Le Bret, parle d'une situation "épouvantable" à Port-au-Prince, décrivant des survivants sans moyens, à la recherche de cadavres dans les décombres, de corps jonchant les rues dans des quartiers rasés après le séisme.

Les autorités haïtiennes ont déjà enterré 40.000 corps et pensent que 100.000 autres personnes ont perdu la vie dans le séisme qui a dévasté le pays mardi, a déclaré vendredi un responsable du gouvernement"Nous débarrassons les rues des cadavres et nous les mettons dans des fosses communes. Nous avons enterré 40.000 personnes. Nous pensons qu'il y en a 100.000 de plus", a déclaré à Reuters Aramick Louis, secrétaire d'Etat à la Sécurité publique."Il y a encore beaucoup de gens sous les décombres", a-t-il poursuivi.

Chez nous comme ailleurs dans le monde se sont élevés dès le premier jour de la catastrophe des voix appelant à l’aide, sous forme de sollicitations de dons émanant en urgence de différentes fondations et associations qui veulent apporter une aide aux Haïtiens et à ce pays en deuil et en ruines

Monsieur Nicolas Sarkozy, Chef de l'État Français, a annoncé immédiatement qu'il se rendra à Haïti " dans les semaines qui viennent ", dans la foulée d'un voyage en Martinique et à Saint-Domingue et appelle par ailleurs appelé à une "grande conférence" internationale pour "la reconstruction et le développement" d'Haïti où il entend que la France figure en grande place, il a aussi annoncé l'envoi de deux navires militaires, dont l'un sera doté d'équipements chirurgicaux.

Un Airbus A310 a quitté mercredi soir Istres, dans les Bouches-du-Rhône, à destination d'Haïti, avec à son bord une soixantaine de membres de la Sécurité civile spécialisés dans les secours d'urgence et 12 tonnes de matériel.

Nicolas Sarkozy a réuni jeudi son Premier ministre, François Fillon, et plusieurs membres du gouvernement pour faire le point sur la situation. Le président de la République française a fait une déclaration à l'issue de cette réunion.

Tous ces appels aux dons par les fondations et les associations ont été faits dans une urgence immédiate, chacune des associations ne souhaitant pas rester en reste par rapport aux autres, pour intervenir, mais ce qui me choque c’est qu’à l’occasion de chaque catastrophe de cette ampleur, ces mêmes associations et fondations récoltent des sommes énormes mais que par la suite les donateurs ne sont jamais informés de l’utilisation des fonds récoltés et des résultats obtenus sur le terrain

Tout le côté politique, publicitaire, affairiste et financier qui vient se surajouter en urgence à notre compassion me navre. Ca ne m’empêchera d’envoyer un chèque, mais je tenais à vous faire part de mon sentiment.


ooOoo

L'avis de Monsieur de Villepin :

Monsieur de Villepin en s’inclinant devant ce drame effroyable s’est exprimé sur Canal + et BFM jeudi et je vous livre ci-dessous ses interventions à ce sujet :

Source Canal + et BFM :

L'ancien Premier ministre Dominique de Villepin a appelé vendredi Nicolas Sarkozy à ne pas se rendre trop tôt à Haïti

Pour M. de Villepin, il s'agit de ne pas "divertir" l'organisation des secours sur place.

Le chef de l'Etat a annoncé jeudi qu'il se rendrait en Haïti "dans les semaines qui viennent", dans la foulée d'un voyage en Martinique et à Saint-Domingue.

"Une bonne chose, le moment venu"
"La visite d'un président de la République, c'est par définition beaucoup de ceux qui devraient s'atteler à cette urgence qui se détournent pour accueillir un président", a déclaré M. Villepin, interrogé sur Canal Plus.

"Notre équipe sur place, notre ambassade, l'ensemble de nos coopérants, tous ceux qui sont sur le pied de guerre pour apporter une aide ne doivent pas se divertir de cette tâche-là", a-t-il insisté.

Toutefois, il a jugé que la visite du président, si elle se déroule "le moment venu", serait une "bonne chose".

"Le moment venu que Nicolas Sarkozy se rende là-bas, c'est un signal fort de l'engagement de la France, mais (...) que cet engagement se fasse dans la durée", a-t-il conclu.

………..

Source BFM

Fabrice Lundy : Avant d'aborder votre actualité politique, parlons du terrible séisme en Haïti avec des dizaines ou des centaines de milliers de victimes, on ne sait pas exactement, les secours commencent à arriver en masse. Nicolas Sarkozy pourrait s'y rendre dans les semaines qui viennent. Que pensez-vous de cette mobilisation ?

Dominique de Villepin : Il s'agit d'un drame exceptionnel qui fait suite à beaucoup d'autres drames auxquels Haïti a été confronté. Il s'agit de faire en sorte que la mobilisation soit à la fois rapide, efficace et le plus coordonnée possible. L'une des difficultés, ce sera de faire en sorte que soit maximisée la capacité de l'ensemble des pays et des organisations qui aident à très rapidement être opérationnels et le faire en liaison avec les responsables haïtiens, avec l'ensemble du peuple haïtien.
Haïti n'est pas tout à fait un pays comme les autres, c'est un pays qui a une culture, une tradition, une personnalité. Il est important de respecter Haïti et de savoir travailler à la façon de ce pays et avec eux pour ne pas imposer des schémas ou des façons de faire qui rendraient notre action inefficace. Nous l'avons souvent éprouvé dans le passé.


Est-ce que vous êtes étonné par la forte mobilisation mondiale, depuis hier, autour de ce petit pays extrêmement pauvre ?

Je ne suis pas surpris, chacun peut voir à quel point le drame qu'éprouve Haïti est d'une dimension tragique, la mobilisation est donc normale et répond à un impératif. Il y a, pour agir rapidement, des atouts, et nous Français sommes bien placés. Il y a une plate-forme, qui est la plate-forme Antilles-Guyane, avec la Guadeloupe et la Martinique, il y a la plate-forme de Floride et il y a la plate-forme de Saint-Domingue, donc la France doit être en pointe.
Comme ministre des Affaires étrangères en 2003, j'ai mené le combat contre la dictature du Président Aristide, et avec Colin Powell, nous avons rendu possible le changement de régime dans ce pays et l'intervention de la Minustah [Mission des Nations unies pour la stabilisation en Haïti, ndlr], qui est présente sur le terrain. Il faut faire en sorte que les secours arrivent le plus rapidement possible, soient opérationnels, que l'approvisionnement en eau et en aliments se fasse de façon efficace, le tout dans un contexte où la sécurité sera difficile à assurer. Il faut donc s'assurer de la coordination de nos moyens sur place.
Il est évident que les moyens que nous serons à même de déployer en Haïti seront des moyens bien employés parce qu'un policier, un gendarme, un militaire, français de nationalité, dans ce pays-là, pourra faire œuvre utile. Ce n'est pas le cas partout, je crois que l'on peut se poser des questions, on le voit avec nos morts en Afghanistan. Je crois qu'en Haïti les contributions internationales, si nous le faisons avec générosité et intelligence, seront bien employées. Il y a beaucoup à faire.

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informations récentes :

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...