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Relais d'informations générales et politiques - notes d'opinion, et autres nouvelles -
Le général Philippe Rondot a témoigné à charge lundi contre Dominique de Villepin au procès Clearstream, mais la défense est parvenue à relativiser sa déposition.
La défense de Dominique de Villepin, questionnant le général Rondot, a fait apparaître que selon le général, rien ne permettait de dire que l'ex-Premier ministre savait que les listings étaient faux, avant juillet 2004, ce qui exclurait toute dénonciation calomnieuse de sa part. Le général Rondot a également confirmé "très fort" que Dominique de Villepin n'a demandé "aucune manipulation des listings".
Me Metzner, avocat de Dominique de Villepin, a lu aussi cette autre note personnelle prise par le général Rondot le 3 mai 2004 : "confirmation de la volonté de Nicolas Sarkozy de pulvériser Dominique de Villepin". C'est Imad Lahoud a qui a dit cela, a expliqué le général Rondot. Imad Lahoud disait alors avoir rencontré Nicolas Sarkozy. Sur ses notes, le général a aussi noté au même moment : "contact Madhi (Lahoud-NDLR)-Sarko. Retournement, effet boomerang".
Lundi 23 heures 03 - Olivier Toscer, journaliste d'investigation au Nouvel Observateur: Le général Rondot ébranle la défense de l'ancien Premier ministre mais ne la détruit jamais
Huitième jour d'audience au procès Clearstream, avec notamment l'audition du juge Renaud van Ruymbeke et celle de l'ancien patron de la DST, Pierre Bousquet de Florian.
Selon le juge Van Ruymbeke, les avocats de Nicolas Sarkozy étaient informés dès juin 2004 que les patronymes Nagy et Bocsa figuraient dans les courriers qui lui avaient été envoyés et ils ne se sont pas manifestés.
L'auteur DUBOUBOU1er nous présente la coqueluche des médias, un homme absolument délicieux au regard bleu pétillant de malice selon moi, mais parfois l'espace d'un instant provocant et insolent à la manière de l' adolescent qui persiste et dans ce "jeune écrivain de 84 ans" signe et émarge partout avec bonheur !
Ce toujours jeune écrivain de 84 ans surnommé « Jean d’O » est incontournable et pour en être persuadé il suffit de jeter un œil dans la télévision : il est partout !:Le Grand Journal (Canal +), Salut les Terriens (Canal +), On n'est pas couché (France 2), Vivement Dimanche (France 2), Le fou du roi (France Inter)...Et cette liste n’est surement pas exhaustive. Et ce n’est pas toujours pour assurer la promotion de son dernier roman !
Il est certes charmant et comme on en a fait un immortel fréquentable on le retrouve sur le devant de la scène ! Il a belle prestance et sa bonne humeur est généralement communicative. A chaque bonne occasion son œil s’allume surtout si une représentante du premier sexe en vaut la peine, le bougre est un esthète authentique qui sait propager sa bonne humeur et sa joie de vivre même si la goutte le chatouille ?
On a même écrit dans Le Figaro dont il fut le directeur, «Lire chaque soir une page de Jean d’Ormesson, dans ce temps de crise, c'est le seul remède. Les médecins devraient le prescrire aux Français qui n'ont plus le moral. Les banquiers déprimés, les patrons anxieux et les boursicoteurs mélancoliques retrouveraient leur bonne humeur. L'effet en est immédiat. On est aussitôt requinqué, tonifié et prêt à chanter avec lui que « la vie est belle »
Pourtant, pourquoi le cacher chaque fois que je vois apparaître« Jean d’O » devenu en quelque sorte le porte drapeau des plus de 80 printemps, je me sens mal à l’aise, et je n'ai pas spécialement envie de chanter «La ! La ! La ! Que la vie est belle !».
Si vous êtes étonné par ma réaction sachez que j’ai un peu de mal à le supporter, mais je ne suis pas d’accord avec ses détracteurs qui le qualifie de vieil homme inoffensif, cabotin et narcissique ? Je ne suis son cadet de deux courtes années et sa gloire ne me fait point d’ombre vu que je suis un anonyme noyé dans le troupeau populaire des vieux qu’on de l’âge. Donc, ce fils d’ambassadeurdu Front populaire, ami de Léon Blum, a bénéficié d’une éducation privilégié inaccessible aux enfants des modestes travailleurs des mines, du ferroviaire ou de la Poste !
Et comme finalement « Jean d’O » â apporté son savoir faire aux nantis de notre France et à ce bon vieux Figaro…Je suis naturellement sur la réserve tout en reconnaissant bien volontiers qu’il s’agit, sans aucun doute possible, d’un vieux exceptionnel mais pas du tout représentatif des gens de son âge, surtout pas de ceux de la France laborieuse !
Au fond je ne serais pas surpris de voir « Jean d’O » nommé par le grand berger multiplicateur des chargés de mission, représentant des sages de France à l’UNP un renfort non négligeable apporté a des hommes de grande valeur comme un Gilbert Montagné ou un Lefebvre, grand humoriste, qui fait irruption dans les journaux télévisés très régulièrement pour faire rire la France. Il parait clair que si « Jean d’O » acceptait une telle charge l’audience des chaines généralistes serait grandement confortées et la pub y trouverait aussi son compte !
Il ne s’agit pour le moment que d’une simple éventualité. Il suffit donc d’attendre sans impatience?
Je n’avais pas oublié Hugo Chavez et son extravagance, verbale et gestuelle, mais depuis quelques temps je l’avais négligé, considérant qu’il était depuis un certain temps en panne d’esbroufe.
Mais à l’Occasion de l’Assemblée Générale annuelle de l’ONU il s’est rattrapé, et commeson homologue le Colonel Kadhafi, a profité de l’occasion pour se donner en spectacle à la tribune.
Voici ci-dessous « une revue de toile » qui date un peu déjà mais qui nous remet dans l’ambiance du cirque Chavez and CO.
Il n’y a pas de quoi applaudir : cet homme estexcessif et dangereux , comme bien d’autres hélas.
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Selon les résultats officiels diffusés samedi par la radio-télévision publique irlandaise, le "oui" a recueilli 67,1% des suffrages au référendum de ratification du traité de Lisbonnevendredi en Irlande,
Sitôt acquise la victoire du "oui" en Irlande, l'Union européenne en la personne de ses dirigeantsa commencé samedi à « mettre » la pressionsur Vaclav Klaus président « eurosceptique »de la République Tchèque., lequel pour le momentrefuse de dire s’il signerale Traité de Lisbonne.
Avantmêmela publicationdes résultats à Dublin, la présidence suédoise de l'UE avaitinvité le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, et le Premier ministre tchèque, Jan Fischer, à une réunion à Bruxelles mercredi prochain pour évoquer la ratification par son pays du traité de Lisbonne
.
De plus, la ministre suédoise en charge desAffaires européennes, Cecilia Malmström, a été dépêchée pour sedéplaceren République tchèque jeudi.
Toutefois Vaclav KlausPrésident de la République Tchèquene dévoilera pas ses intentions tant que la cour constitutionnelle tchèque, saisiecette semaine, n'aura pas rendu son verdict.
"La question ne se pose pas aujourd'hui. J'ai l'interdiction (de ratifier) tant que la cour constitutionnelle n'aura rien publié", a-t-il déclaré samedi.
Il semblerait qu’un délai de 4 à 8 semaines serait nécessaire pour obtenir le verdict de la Cour constitutionnelle Tchèque.
Mais d’ores et déjàlePremier ministre TchèqueJan Fischer,qui lui est favorable à la ratification du Traité de Lisbonne,a déclaré que son pays ratifierait le traité de Lisbonne avant la fin de l'année
Reste à obtenir la signature du Traité de Lisbonne par le Président de la Pologne.
Le président polonais Lech Kaczynskiavaitdéjà fait savoir qu'il signerait le traité« une fois qu'ilaura étéapprouvé par les Irlandais ».
Ce ne serait donc plus qu’une question de jours : « Je suis sûr que le président polonais signera le texte légal très vite » ……, aconfirmé dans un communiqué le Premier ministre suédois, Fredrik Reinfeldt.
Rappelons que le mandat de la Commission européenne s'achève fin octobre et quela nomination du nouvel exécutif européen est suspendue à l'entrée en vigueur du Traité de Lisbonne, qui créera un poste de vice-président de la Commission et une présidence fixe du conseil de l'UE.
Quelques médias européens ont émis l’hypothèse que Monsieur Tony Blair serait pressenti en raison de ses qualités personnelles et deson expérience des affaires européennes comme Président « fixe » du Conseil de l’UE.
AP | 03.10.2009 | 21:16 "Ce vote, qui couronne les efforts accomplis notamment lors de la présidence française pour apporter une réponse aux préoccupations qu'avaient exprimées les Irlandais, est une grande satisfaction pour tous les Européens. ...
De mon temps les Directeurs et chefs de service dans les sociétés et grands groupes ( aussi bien privés que publics) avaient tous pouvoirs pour exercer des méthodes de répressions diverses à l'encontre de leur subordonnés, qui pouvaient aller de l'engueulade vulgaire jusqu'aux pressions psychologiques les plus diverses , et à cette époque les employés ,sans trop de recours, tombaient en dépression nerveuse ou las de lutter donnait leur démission. Ces faits de société se passaient sous silence. Maints Directeurs et Chefaillons atteints de cruauté mentale se défoulaient ainsi des déboires personnels de leur vie privée sur des employés qui se trouvaient placès sous leur dépendance hiérarchique.
Depuis quelques années il ne s'agit plus de dépressions et s'il existe encore des Directeurs et Chef de service qui déversent sur leur subordonnés l'excès de leur mauvais caractère, c'est surtout l'instauration de méthodes psychologiques de pression insupportable au prétexte de rentabilité et de concurrence qui s'exercent collectivement sur l'ensemble des personnels et les conduits de la dépression au suicide.
Après avoir il y a quelques années soulignés les suicides chez Renault notamment, les médias aujourd'hui s'intéressent et dévoilent les suicides à répétition chez France Télécom.
Nous vivons dans une époque ou tout semble permis au nom de la concurrence et de la rentabilité et ou la condition humaine dans l'entreprise est complètement occultée au nom du Veau d'Or.
Mais ces méthodes sont aussi pratiquées dans la fonction publique dans un objectif qui n'est pas clairement analysé et qui reste à découvrir. En effet , je vient de découvrir aujourd'hui sur le site le Monde Fr la reproduction d'un article de l'Humanité qui fait état de nombreux suicides dans un Ministère dont les responsables pourtant alertés ne semble pas soucieux de réagir.
A titre d'information je reproduit ci-dessous intégralement cet article :
Le 24ème suicide à France Télécom rend encore plus étrange le silence qui entoure ce qui se passe au ministère de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer…. Cela fait dix jours maintenant, le 21 septembre, L’Humanité titrait en “Une”, en lettres massives, blanches et rouges sur fond noir: « On se suicide aussi au ministère ».
Dix jours sans reprises, sans réactions, sans commentaires officiels. En pages 2 et 3, l’article d’Olivier Mayer met en avant un rapport intitulé « Éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires » qui a été adopté à l’unanimité le 1er octobre 2008 par le Comité central d’hygiène et sécurité du ministère. Mais depuis un an, ce rapport est retenu au secrétariat général du ministère.
Olivier Mayer cite des chiffres « effarants ». Chez les agents de l’équipement et de l’environnement, « le nombre de tentatives de suicide par an serait de 150 à 250 et le nombre de décès par suicide serait de 15 à 25 ! » On se relit la phrase tranquillement et, effectivement, on est effaré.
Et Olivier Mayer poursuit : « Ces chiffres sont hélas corroborés par des enquêtes récentes. En 2006, 18 décès par suicide d’agents du ministère sont recensés. La CGT fait état de 67 décès par suicide depuis 2004, dont 26 en 2008 et 11 depuis le 1er janvier 2009. »
Mais le plus effarant, n’est-ce pas ce silence qui entoure cet article ? L’info de l’Huma a pourtant été remarquée le jour même, comme l’a rapporté Sophie Gindensperger sur le site Arrêt sur images, par Bruno Duvic sur France Inter et par Michel Grossiord sur Europe 1. Et l’article d’Olivier Mayer a été cité dans la revue de presse de France 24 .
Mais à part ça, le black-out. Rien sur l’AFP qui pourtant tient à jour le décompte minutieux des suicides à France Télécom et dans les prisons françaises. Pas la moindre dépêche. Enfin, si, ces quelques lignes dans la revue de presse (dépêche du 21 septembre, à 04h44) : « Sur un autre registre, L’Humanité souligne que l’on se suicide aussi au ministère. Le quotidien communiste cite un rapport interne au ministère de
l’Ecologie qui évalue de “15 à 25 par an les suicides chez les agents de
l’équipement.» Et, même si la “Une” pétante de l’Huma est immanquable, si l’AFP n’en parle pas, c’est comme si l’évènement n’existait pas. Et du côté du ministère, silence radio. Même pas un démenti circonstancié, du genre :« Ce rapport est une rumeur. Non seulement il n’existe pas mais il est faux. Les suicides dont il parle ne sont pas avérés. Ils sont eux-mêmes des rumeurs » Evidemment, on ne peut réagir à quelque chose qui n’existe pas.
Et le plus curieux dans tout cela : même L’Humanité ne parle plus de son scoop.
RAPIDO
EnvoyerImprimerPolitique / Social - Économie - Article paru
le 21 septembre 2009
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ET POUR UN PLUS D'INFORMATION, VOICI L'ARTICLE DE L'HUMANITÉ
signé Olivier Mayer :
Suicides : épidémie cachée à l’Équipement
Travail . Retenu par la direction, un document élaboré il y a un an révèle un nombre effarant de gestes suicidaires parmi les agents du ministère.
Le ministère de Jean-Louis Borloo serait-il aujourd’hui un second France Télécom ? On peut le craindre à la lecture d’un document que l’Humanité s’est procuré. Il porte en titre « Éléments de connaissance et d’approfondissement pour la prévention des crises suicidaires » et a été adopté à l’unanimité le 1er octobre 2008 par le Comité central d’hygiène et sécurité (CCHS) du ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer. Il est le fruit de deux ans d’un travail commun de représentants de la direction, des syndicats, et de médecins experts sur le suicide au travail. Depuis un an, il est retenu au secrétariat général du ministère. Ce document reconnaît « qu’aucune évaluation à ce jour ne peut informer sur le nombre réel de suicides par an dans cette institution ». Mais il avance des chiffres effarants : chez les agents de l’équipement et de l’environnement, le nombre de tentatives de suicide par an serait de 150 à 250 et le nombre de décès par suicide serait de 15 à 25 ! Le rapport indique que le taux annuel de suicides parmi les agents du ministère serait de 25/100 000, sensiblement supérieur à celui de la population française en général.
Ces chiffres sont hélas corroborés par des enquêtes récentes. En 2006, 18 décès par suicide d’agents du ministère sont recensés. La CGT fait état de 67 décès par suicide depuis 2004, dont 26 en 2008 et 11 depuis le 1er janvier 2009. Depuis 2004, le syndicat demandait la création de ce groupe de travail sur le geste suicidaire. Au départ, cette demande s’est heurtée au refus de la direction de recenser les suicides, arguant qu’il s’agissait d’un acte personnel. C’est à la ténacité des élus CGT au CCHS qu’on doit la création de ce groupe de travail en 2006. « L’un des mérites du document élaboré par le groupe de travail sur les gestes suicidaires, explique le secrétaire général de la fédération, Jean-Marie Rech, est qu’il préconise une enquête lorsqu’on a connaissance d’un suicide ou d’une tentative. Tant que la circulaire est bloquée, il n’y a pas d’enquête. » Du côté du ministère, on affirme que des circulaires seront proposées au CCHS début octobre, qu’il n’y a aucun blocage mais « une difficulté à traduire le document en circulaires ». Notre interlocuteur, qui n’a pas souhaité être cité, affirme « qu’il n’y a pas forcément de liens avec le travail » et qu’on ne constate pas « la montée de phénomènes inquiétants ».
pression hiérarchique, stress
Alors, y a-t-il corrélation entre le taux anormalement élevé de suicides dans les services de l’équipement et de l’environnement et les conditions de travail ? Le secrétaire général de la fédération FO, Jean Hedou, estime que « les réorganisations de services en cours, les mobilités géographiques ou fonctionnelles, imposées, annoncées ou effectives, la pression hiérarchique et le stress ainsi généré constituent des facteurs aggravants et parfois déclenchants ». Son syndicat relève qu’il y aurait eu au moins 3 décès par suicide sur le lieu de travail en 2008 et 1 en 2009. Même analyse du côté la CGT. Jean-Marie Rech affirme avoir porté à la connaissance du CCHS le contenu de deux lettres de suicidés mettant en cause explicitement les conditions de travail dans la détermination de leur geste. « Le dernier suicide connu est le fait d’un chef de service de La Rochelle qui élevait seul sa fille handicapée. On lui avait annoncé que, dans le cadre de la réorganisation de son service, il était transféré à Bordeaux. »
Quant au document lui-même, il ne constitue pas une enquête sur les raisons des suicides d’agents de l’équipement et de l’environnement. Mais il met en exergue les « causes précipitantes » : « Rupture de carrière ou dégradation d’itinéraire professionnel, manque de reconnaissance, épuisement professionnel, conflits éthiques sur la valeur du travail, perte de sens du travail. » Et surtout il livre en conclusion de cette analyse un verdict sans appel : « Il ne faut pas attendre la crise pour agir, il est indispensable de veiller à la promotion du bien-être au travail. »
Or c’est exactement une politique contraire qui est menée à l’équipement et à l’environnement comme dans toute la fonction publique.
35000 agents transférés aux départements
En 2004, les agents de l’équipement, qui forment le gros bataillon des 100 000 employés dépendant du ministère, ont subi la décentralisation. 35 000 d’entre eux ont été transférés aux départements. Et à partir de 2007, avec Nicolas Sarkozy, c’est la révision générale des politiques publiques (RGPP), une politique de réorganisation qui ne répond qu’à un seul objectif : faire baisser la masse salariale dans la fonction publique avec le non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux partants à la retraite. La loi sur la mobilité adoptée cet été, qui stipule que le fonctionnaire dont le poste serait supprimé et qui refuserait trois propositions d’emploi pourrait être exclu de la fonction publique, constitue pour les salariés une menace supplémentaire. Même s’il se refuse à toute comparaison avec France Télécom, Nicolas Baille, secrétaire adjoint de la fédération CGT, assure « qu’à force de regroupements des directions, les agents du ministère sont dans une spirale de réorganisations des services, avec des mobilités, des mouvements, des déménagements imposés. Au point qu’ils perdent le sens de leur travail ». Et de leur vie ?
Je ne suis pas assez informée dans ce domaine, et je ne m’étendrai pas sur des sujets dont les experts spécialisés débattent avec beaucoup plus de connaissance que moi. Mais je tiensà m’exprimer sur les faits de sociétés selon ma propre réflexion.
Trop souvent les médias relatent des polémiques, en évitant soigneusement de relater les faits et de donner une opinion morale, sans doute de peur, dans cette époque de censure larvée, de prendre une position tranchée qui pourrait déplaire aux uns ou aux autres.
Je veux parler des déclarations faites tout récemment par Frédéric Lefebvre, Madame Alliot Marie et Brice Hortefeux à la suite du crime odieux qui a été commis ces jours derniers et dont Marie Christine H. à été victime de la part d’un récidiviste.
Par ces déclarations, Monsieur Lefebvre prône la castration chimique, Madame Alliot Marie entend faire renforcer ce moyen insuffisant, qui existe déjà, par des mesures législatives mieux adaptées et Brice Hortefeux prétend que ce crime aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens.
Ce qui a eu pour effet de faire surgir des protestations et des polémiques dans des milieux judiciaires et médiatiques, là où au contraire, même si la formulation de ces déclarations pouvait choquer, il eut fallut écouter, entendre, réfléchir, se réunir, débattre et comprendre avec sérieux et responsabilité fonctionnelle, au lieu de s’affronter.
Dans le contexte de laxisme généralisé et permissif qui règne dans notre société en matière de pratiques sexuelles ,ou toute sorte d’incitations visuelles et auditives sont proposées , sans aucune censure, par la publicité, la presse et l'audio visuel, aussi bien qu'en matière de luxure et de perversion, un individu doit garder le recul moral nécessaire pour résister et ne pas se jeter à corps perdu dans la débauche ( pour ne pas dire dans la luxure) , mais il existe des individus impulsifs sexuellement, qui en en raison de leur fragilité physiologique et psychologique, sont encore plus excités par l’ambiance régnante et finissent par passer à l'acte.
L’étatse doit de protéger la société contre ce genre de délinquants criminels, mais pas seulement en considération de leurs actes, mais en prenant en compte aussi les dérives de la société.
Réduire ou anéantir leurs pulsions sexuelles par traitement chimique n’est qu’un palliatif insuffisant, une perversion, un désir de violence ou de de faire du mal, de détruire , de tuer, de sources psychologiques obsessionnelles, sont tout autant dangereux , et même sans pulsions sexuelles, certains individus passent à l’acte et tuent.
Le cas est très complexe.
C’est à l’Etatde mettre en œuvre tous les moyens préventifs et curatifs, enconfiant au préalable, àune commission composée des chercheurs expérimentés, savants psychiatres,psychologues, médecins, sociologues et juristes…afin qu’ils se concertent en commun pour proposer des solutions, loin de toute polémique, et aboutissent à des conclusions, afin que le législateur puisse légiférer en toute connaissance de cause.
Personnellement je serais pour une condamnation à perpétuité, assortie d’une assistance psychiatrique et/ou psychologique à vie. Mais moi je ne suis pas savante, il s’agit là de mon opinion, et j’ai bien conscience qu’elle est trop tranchée. Je compte donc sur le Pouvoir de mon pays pour qu’il prenne ses responsabilités, au lieu de s’égarer en déclarations et polémiques.
C’est en effet à l’état d’envisager les moyens judiciaires,légaux,médicaux, sociaux etc…à mettre en œuvre,pas seulement des mesures de privation de liberté et d’amoindrissement physique, telle que la castration chimique, mais surtout un traitementpsychologique obligatoire continu, et un contrôle judiciaire à vie avec obligation de se présenter aux autorités de contrôle, de même pour leur complice (femme ou homme) le cas échéant, afin de prévenirtoute récidive.
J’aivoulu, en m’exprimant maladroitement et durement, j’en suis sûre, faire part de mon écœurement par rapport à ce crime, dont même Brice Hortefeux prétend qu’il aurait pu être évité, ce qui en fait est un aveux implicite de dysfonctionnement ou d'insuffisance de moyens. Il est donc temps d'agir.
Enfin pour conclure j’émets le vœux que les pseudo-philosophes, journalistes, écrivains qui s’épanchent dans des articles et des livres sur leurs propres perversités morales ou sexuelles, de même que les artistes au cœurs sensibles particulièrement tourmentés, et leurs amis politicards du même acabit, bien trop souvent fragilisés moralement par les excès de plaisirs en tout genre, notamment sexuels, qu’ils pensent tous pouvoir s’accorder sans dommage pour leur image et en toute impunité, au-delà des normes de comportement que respecte pourtant le commun des mortels, s’abstiennent de plaindre les délinquants sexuels et de les défendre par un excès irresponsable de compassion de classe tout a fait ignoble.
La clémence, le laxisme, la compassion ne peuvent s'employer au détriment d'une victime et de la société.
En écrivant ces lignes je ne peux m’empêcher de penser au sort tragique d’Anne Lorraine Schmitt qui, souvenez vous, a été violée et tuéele 25 novembre 2007 dans un Wagon de RER, par un récidiviste.
Le meurtrier présumé d’Anne-Lorraine Schmitt avait déjà été condamnéen 1996 pour l’agression d’une étudianteen 1995. Cette précédente victime (qui a échappé à la mort) s’était retrouvée seule dans un wagon du RER D avec son agresseurqui avait sorti un Opinel et l’avait forcée à lui pratiquer une fellation.
Comme il en était à son premier viol, le juge d’instruction avait proposé de «correctionnaliser» le dossier, comme s’il s’était agi d’une « simple » agression sexuelle, mais l’étudiante lui avait répondu : «Je ne suis pas vindicative mais je tiens à ce que cet homme soit jugé aux assises.»
. L’agresseur s’était présentécomme un pauvre type, qui avait cédé à une pulsion mais le regrettait, il n’avait pas de petite amie etaffirmait avoirfréquenté des prostituées à Paris. Il était venu à l’audienceentouré par une famille d’origine arménienne,qui avait spontanément payé les dommages et intérêts.
La peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – apparaît clémente : les faits avaient été banalisés par la cour, comme si le fait d’être contrainte à une fellation n’était pas unviol. La justice, y compris les experts, semblait alors penser qu’il n’y avait pas de risque de récidive,en ne comprenant pas qu’un type qui utilise un couteau pour s’attaquer à une femme est dangereux,même s’il assure sa défense en se présentant avec le profil bas d’un pauvre type et finalement la peine prononcée – cinq ans de prison dont deux fermes – fût on peut le dire trop " clémente"
Résultat : Onze ans plus tard l’agresseur de l’étudiante récidivaiten violant et tuant Anne Lorraine Schmitt dans un wagon de RER.