30 novembre 2008

Ou en sont les nouveaux partis politiques Français ?

article de lucienne magalie pons

A l’approche des élections européennes de Juin 2009, les Partis politiques de toutes obédiences, les anciens surtout et quelques uns des nouveaux, s’activent pour consolider leur ligne politique, trouver des compromis et des alliances et démontrer à l’opinion publique que l’on peut très bien laver son linge sale en famille ou entre apparentés et voisins et en final, le temps d’une période électorale, étaler en public du linge plus blanc que blanc.

Il faut noter que dans l’empyrée politique Français, depuis les présidentielles, quelques nouveaux partis , à la faveur de d’ententes, de déchirures, parfois même de compromissions, ont fait leur apparition, et que ces jeunots ne manqueront pas d’êtres sollicités pour des alliances électorales opportunistes par l’UMP, le PS, le PC ou bien même, pour certains d’entre eux , qu’ils solliciteront d’eux-mêmes

Alors, les nouveaux partis : Ou en sont-ils ?

Le « Nouveau Centre » d’Edgard Morin :

Pour le Nouveau Centre d’Egard Morin, excentré vers la droite, qui a regroupé quelques poignées des déçus du Modem pour se placer sous la conduite de l’UMP, son programme est clair et net, il épouse et soutient la ligne politique de l’UMP pour ne pas mettre en péril la fonction Ministérielle de son chef Edgard Morin, et à part quelques petites mini ruades sur des questions d’ordre mineur, le Nouveau Centre obéit au doigt et à l’œil aux influences sinon aux injonctions de l’UMP

La « Gauche Moderne » de Jean-Marie Bockel :

Pour la « Gauche Moderne » fondé il y un an, par Jean-Marie Bockel, secrétaire d’ Etat aux ancien combattants, un transfuge du PS, ancien socialiste rallié à Monsieur Sarkozy , son objectif affirmé et confirmé par l’UMP est d’organiser une aile gauche de l’UMP, et la couleur de ce parti de gauche « moderne » se présente comme un rose plus que délavé par la machine à laver de l’UMP .

François Fillon, Brice Hortefeux, Yves Jégo, Michel Barnier et Rama Yade étaient présents en rang d’oignon à Suresnes lors du récent Congrès fondateur de ce parti aligné, qui se soumet, lui aussi, au doigt et à l’œil aux influences de l’Ump.

Moment fort du Congrès, Jean-Marie Bockel, chef de la Gauche Moderne a précisé qu’il avait vérifié auprès de Nicolas Sarkozy qu'il y avait toujours une attente de l'émergence d'une formation politique à l'aile gauche de la majorité et que le Président de la République l’avait rassuré.

Monsieur Jean –Marie Bockel a la prétention d’étoffer son parti en ralliant « ceux qui doutent du PS » et a lancé un appel pour renforcer son parti à ceux « qui se sentent proches de la politiques de réformes justes et qui comprennent qu’il n’y a plus lieu de diaboliser Nicolas Sarkozy »

Pour ce courtisan du pouvoir en place, fort de l’appui du Premier Ministre François Fillon, soucieux de « dédiaboliser » le chef de l’Etat, et de crédibiliser son propre parti comme un vrai parti politique, il déclare : «Nous sommes un vrai parti politique, avec plus de 1 000 adhérents et un réseau d'élus dans une vingtaine de régions, y compris à Paris ».

Monsieur Jean Marie Bockel par ailleurs travaille avec ses amis, selon ce qu’il déclare : «Mes amis de Gauche moderne et moi travaillons depuis un an à des propositions qui s'inscrivent dans la démarche sociale-libérale pour laquelle je me suis battu durant dix ans », a-t-il rappelé.

Puis se livrant à un tour d’horizon politique, il ne s’étonne pas des rivalités internes du PS «Cela fait des années que j'avais appelé les amis à rénover notre doctrine, à l'instar des autres partis de gauche européens. Les leaders socialistes de cette génération portent une lourde responsabilité », a-t-il regretté, tout en refusant de se réjouir et en estimant qu’un PS durablement affaibli, en pleine désagrégation, ne pourra pas jouer son rôle de parti d'opposition crédible. Ce n'est pas bon pour la démocratie» a-t- il prévenu.

Ndlr : l’expression démocratique de Monsieur Jean Marie Bockel n’est pas meilleure, elle se résume à un alignement à gauche de l’UMP, avec très peu de marge de manœuvre.

Sa rupture « douloureuse » avec son ancienne famille politique, après trente-quatre ans de militantisme, Jean-Marie Bockel affirme ne l’avoir jamais regrettée : «J'ai rejoint un président qui veut faire bouger les lignes. Il tient la barre de la France et de l'Europe avec une stature d'homme d'État et une vraie volonté de surmonter la crise, tout en réformant le pays au service de tous, y compris des plus humbles», assure-t-il en estimant que cela devrait amener «ceux qui doutent du PS, à renforcer son parti.

Il se dit prêt à les accueillir : «Nous sommes prêts à les accueillir, y compris ceux qui se posent encore des questions. D’après lui « Gauche moderne » est une formation au sein de laquelle les gens de gauche d'opposition et les gens de gauche qui soutiennent la majorité pourront se parler», soutient-il, en promettant «un dialogue constructif».

Par ailleurs, Monsieur Bockel a estimé que le président du MoDem, François Bayrou, ne peut plus offrir "un dialogue constructif", puisque il «s'est inscrit dans l'opposition à la politique de réformes justes

Pour ce courtisan du pouvoir en place, fort de l’appui du Premier Ministre François Fillon, il entend crédibiliser son propre parti comme un « vrai parti politique », c’est ainsi qu’il a déclaré : «Nous sommes un vrai parti politique, avec plus de 1 000 adhérents et un réseau d'élus dans une vingtaine de régions, y compris à Paris ».

Avec tous les efforts qu’il déploie pour plaire à l’Elysée et à l’Ump, Monsieur Jean Marie Bockel a peut- être, – je dis bien peut-être –, gagné une chance de garder sa fonction de secrétaire d’Etat dans le prochain remaniement ministériel. En conclusion, Monsieur Bockel sait ce qu’il veut et fait tout ce qu’il faut pour l’obtenir.

En fait, la ligne politique de Monsieur Jean-Marie Bockel se limite à peu de chose, elle est toute tracée d’avance et se résume en une politique de courtisan, alignée à l’UMP et à l’Elysée. Rien de plus qu’une gauche moderne instrumentalisée par l’UMP

Le « Parti de Gauche » de Monsieur Mélenchon avec pour cofondateur Monsieur Dolez :

Pour la création de son Parti de gauche, le PG, toute autre est la démarche politique du Sénateur socialiste Monsieur Mélenchon qui vient de claquer avec son ami le Député Marc Dolez la porte du PS.

Cinq jours après leur départ du Parti socialiste, ils avaient annoncé, mercredi 12 novembre, la création d’un nouveau parti, le Parti de la gauche.

Chose annoncée, chose faite !

Le Parti de la Gauche vient de tenir son premier meeting de présentation samedi 29 novembre en présence d’Oskar Lafontaine, qui, avec Lothar Bisky, préside Die Linke, en Allemagne (un parti dont les deux parlementaires s’inspirent en partie) et tiendra son congrès fondateur les 7 et 8 février 2008

Etaient également présents entre autres personnalités, l'ancien ministre socialiste Pierre Joxe, Clémentine Autain, l'économiste Jacques Généreux et aussi en point d’orgue l’'ambassadrice bolivienne en France, Luzmila Carpio, qui a lu une lettre signé du président bolivien Evo Morales, qui faisait par de son "enthousiasme" et de son "amitié révolutionnaire et fraternelle

Monsieur Mélenchon, dont la solidité républicaine de gauche n’est plus à démontrer, veut faire de son parti un "parti de gouvernement", "résolument républicain", "défendant sans concession la souveraineté du peuple, la laïcité des institutions et de la société et l’intérêt général contre le productivisme face à la crise écologique".

Monsieur Mélenchon a la carrure assez forte et large pour attirer des socialistes déçus qui ne pourraient se résoudre à voir leur parti "glisser vers un parti de centre gauche sous l’influence de Ségolène. En effet bien que Martine Aubry ait été élue d’une très courte tête Premier Secrétaire du PS, il ne faut pas mésestimer le poids de Ségolène dans le parti Socialiste.

Monsieur Mélenchon peut compter aussi sur plus de trois milles personnes qui ont déjà apporté leur soutien à son initiative, sur le site internet « casuffitcommeca.fr », selon une estimation de François Delpierre, délégué général de PRS (Pour la République Sociale)

Lors de la conférence de presse de mercredi, Messieurs Mélenchon et Dolez étaient entourés de Claude Debons, ancien syndicaliste CFDT, cheville ouvrière des collectifs contre le Traité constitutionnel européen ainsi que d’Eric Coquerel, président du parti Mars-Gauche républicaine (anciens chevènementistes).

Monsieur Mélenchon et Dolez ont la volonté de brasser large et s’emploient à établir des ponts pour édifier un front de gauche en vue des élections européennes.

Nous savons que des contacts ont déjà été pris contact avec le PC et avec le parti de la LCR/NPA de Besancenot.

Le PC leur a donné rendez-vous mardi prochain.

(Indépendamment de la question des élections Européennes, il est évident que le PS retirera son agrément au Sénateur Mélenchon et au Député Dolez et qu’ils devront dans un souci de rapprochement et d’efficacité se rapprocher du PC, l’un au Sénat et l’autre à l’Assemblée pour voter utile.

En revanche il faudra attendre l’autre lundi, date à laquelle la LCR/NPA réunira sa direction, pour savoir si celle-ci accepte une rencontre.


Il est trop tôt pour tirer des conclusions au vue des quelques déclarations préliminaires tempérées que Messieurs Krivine et Besancenot ont fait entendre, sur une « entente » ou un « rapprochement, avec le PG de Messieurs Mélenchon et Dolez.

Lors de la conférence de presse de mercredi, Monsieur Mélenchon a également fait savoir que le MRC, le parti de Jean-Pierre Chevènement, devrait être approché dans les jours à venir.

En conclusion, pour Monsieur Mélenchon "La France des rébellions et des révolutions a de nouveau une volonté, un drapeau et un parti", et il estime qu'il existe "une immense disponibilité à gauche pour affronter le capitalisme, pour sortir des sentiers battus et rebattus de l'impuissance incarnée par le social-libéralisme".

"Nous ne savons pas si c'est possible d'y parvenir avec le Parti de gauche, mais ce dont nous sommes certains, c'est que c'est nécessaire de l'entreprendre, de le commencer tout de suite parce qu'il y a urgence", a-t-il ajouté.

Le seuil écueil qui pourrait affaiblir Monsieur Mélenchon dans ses intentions, c’est de trop élargir intellectuellement sa réflexion de gauche pour se rapprocher d’autres gauches trop extrémistes, mais il faut bien reconnaître que dans la réalité matérielle 4 à 5000 militants c’est « un peu court » pour un parti pour se présenter comme un véritable adversaire du PS, reste que Monsieur Mélenchon et son PG peuvent représenter l’authentique conscience morale républicaine de gauche et leur légitime censeur.

En point d’orgue aussi, son invité Monsieur Oskar Lafontaine, a été longuement ovationné après son intervention par la foule présente, estimée à plus de 1000 personnes, après avoir plaidé pour la reconstruction d'une gauche "qui refuse les compromis pourris" en Allemagne, en France et dans toute l'Europe.

Le « Modem » de Monsieur Bayrou :

Pour le Modem (issu de l’UDF) il ne se soumet à aucune influence mais est soumis à des fluctuations politiques centre-gauche-droite irritantes, provoquées par le tournis obsessionnel de son Chef François Bayrou qui ne cesse tourner à 360° dans l’espoir d’accrocher un cavalier de droite ou une cavalière de gauche pour un ou deux tours de valse, en lâchant tour à tour l’un pour prendre l’autre , et vice versa, sans vraiment consolider ses liens, le résultat c’est que la ligne politique du Modem n’est jamais stable ni clairement définie. Ça file à droite, ça balance à gauche, que ne reste-il fermement ancré au Centre pour défendre, en les réactualisant bien entendu, les fondements politiques de l’Udf, ancêtre du Modem, notamment le capitalisme social.

« Debout la République » de Monsieur Dupont Aignan :

Pour le tout nouveau parti de droite « Debout la République », celui de Monsieur Dupont Aignan, je me propose de faire un article spécial qui sera publié tout prochainement dans les jours qui viennent sur mon blog.

Pour le moment ce nouveau parti me parait le plus sain, pas forcément le plus fort, mais il peut, et c’est à souhaiter, se consolider par l’adhésion de personnes qui sont restées lucidement en dehors des effets des show biz « bla bla » com des grands partis

En effet beaucoup de personnes, - électrices et électeurs potentiels, déçus par les grands discours de la droite UMP, déçus par les fluctuations du Modem- , espèrent retrouver, dans un nouveau parti à fondement Gaulliste, un écho à leur attente d’une droite modérée, juste, équitable et sociale, et après avoir entendu et lu à plusieurs reprises la ligne politique de Monsieur Dupont Aignan , je me propose de faire un article spécial qui sera publié tout prochainement dans les jours qui viennent sur mon blog pour soutenir son initiative. Alors que d’autres partis recherchent leur notoriété, leur appui, leur audience, dans des tentatives d’alliances multiples et parfois contradictoires, Monsieur Dupont Aignan lui, au contraire, exprime une ligne politique de droite gaullienne modérée, ferme, claire, précise et pour le moment ne s’avance pas à rechercher des alliances pour les prochaines élections.

Il avisera certainement le moment venu et, nous n’en doutons pas, il le fera sans se renier, comme il l’a déjà prouvé en démissionnant de l’UMP au moment des dernières présidentielles.


29 novembre 2008

La mort est sans pitié et les vivants aussi !



de lucienne magalie pons

En mémoire de Didier et des autres sans abris, tombés au front de la misère, dans une guerre « sociale » qui tue sans pitié les plus faibles, sous les regards volontairement aveugles des pouvoirs publics et d’une grande majorité de nos contemporains.


Par un temps de grand froid ...


Par un temps de grand froid,

Un homme s’est endormi

Dans les allées d’un bois

c'était un "sans abri"

Il avait un espoir

Pouvoir s’installer

Un matin ou un soir

Dans un endroit chauffé

Sa mort à inquiété

Les hommes politiques

Qui se sont expliqués

Créant des polémiques

Pour à nos yeux masquer

Toute leur incompétence

Toute leur cruauté

Et leur indifférence

Au nom de la liberté !

D’autres toujours dehors

Sont morts après Didier

Les politiques encore

Vont se dédouaner :

Il parait que celui

Qui ose refuser

Une douche, une soupe, un lit

Ou la promiscuité

A le droit de mourir

En toute liberté !


Liberté, Liberté que de crimes on commet en ton nom !


Un sans abri a besoin de bien plus qu'une aumône d'un soin, d'une douche, d'une soupe, d'un lit, pour remonter la pente.


ooOoo





Madame Dati est d’humeur changeante et provocatrice !

Article de Lucienne Magalie Pons


Tantôt radieuse, tantôt renfrognée, tantôt souriante, tantôt autoritaire, tantôt complaisante, mais toujours élégante, maquillée et bien coiffée, notre Garde des Sceaux est aussi parfois dissipée.


Quand elle ne pique pas une crise en Assemblée, elle lit et s'amuse !

Tout les mardis les ministres sont à l’Assemblée Nationale, pour se dédouaner et s’expliquer en présence des députés le plus souvent sur leur incompétence et parfois sur les questions délicates.

Mais comme toutes les questions et les réponses sont préparées d’avance, il arrive souvent que les Ministres et les Députés sur les bancs en profitent pour se chuchoter des nouvelles plus ou moins sérieuses ou des histoires drôles de bouches à oreilles, lire leur journal, rédiger des lettres et des notes personnelles ou bailler aux cornettes avant de s’endormir pour rêver de leurs amours.

Eh ! bien Mardi, sur les bancs de l’assemblée, Madame Rachida Dati était en crise de rire en pleine séance de travail, en lisant sur « Le Parisien » un article hautement scientifique intitulé : « Ces produits qui rendent les hommes stériles ».Saine lecture ? ..... "je vous en fais juge".......

Amusée, mais certainement moqueuse ou curieuse du maintien ou du ramollissement de la fécondité de ses homologues et des députés, Rachida Dati a voulu les faire profiter de cette information, en brandissant la page et en montrant du doigt le titre chaud qui avait retenu son attention.

Les femmes Ministres ont parfois des velléités exhibitionnistes pour se faire remarquer dans des milieux supposés machistes, et venant d’une femme ministre enceinte cet intérêt pour la fécondité des messieurs n’est pas surprenant, il n’y a pas trente six moyens pour ramener un homme à ses attributs essentiels aux yeux de certaines femmes.

Certains d'entre eux ont peut-être interprété l'appel du doigt de la ministre comme une invitation à se maintenir en bonne condition, mais à quelles fins ? Nous n'en savons rien .... On ne nous dit pas tout .... et c'est tant mieux ! Comme ça chacun est libre d' interpréter à sa façon l'intérêt de la Ministre pour la fécondité de ses homologues et des députés. !


On s’amuse bien à l’Assemblée Nationale !.


Quelques mois auparavant Madame Rachida Dati à la Mairie de Paris s'était occupée à lire en conseil différents journaux, mais cette fois là aucun sujet n'avait retenu son attention au point de vouloir en faire profiter l'assistance.


Cette vidéo date un peu, Madame Dati était beaucoup plus mince à l'époque !





article de lucienne magalie pons

Sous les ponts, sur un banc, sur le trottoir, en forêt ce n'est plus une solution !

Ce qui pouvait faire l'objet d'une chanson autrefois, n'est plus acceptable de nos jours !

La condition SDF deviendrait-elle durable et pourrait-elle se justifier par le respect de la dignité de la personne et le respect de la liberté ?

article de lucienne magalie pons

En déplacement officiel et privé, Monsieur Sarkozy a déclaré à Meaux hier matin, dans un discours, en parlant du cas d’un sans abri qui refuse « la chambre » qu’on lui propose :

« Cette personne-là, on lui donne à manger un bon repas chaud, on lui propose de la soigner, on lui permet de prendre une douche, on lui montre la chambre qu'on lui propose. Si elle n'en veut pas, elle s'en va, elle reprend la rue. C'est le respect de la dignité de la personne, c'est le respect de la liberté.


Pour certains commentateurs, il s'agirait pour Monsieur Sarkozy, d'un « équilibre de bon sens » entre les « intégristes de la liberté et les intégristes de la mise d'office au centre d'urgence. »

D'après Emmaüs, en un an, 265 sans-abri sont décédés dans la rue.

Plusieurs dizaines de mal-logés ont occupé le Haut commissariat aux solidarités actives, à Paris. Réclamant que le logement soit considéré comme un « droit minimum » et non comme « une aumône exceptionnelle. »


ooOoo


Que faut-il penser de la déclaration de Monsieur Sarkozy ?


Le plus souvent la « chambre » se résume en « un lit » dans un dortoir ou une chambre collective. C’est pourquoi j’utiliserai le mot « lit » dans mes réflexions ci-dessous.

Il est vrai que quand on estime qu'il suffit de donner un bon repas chaud », de proposer un soin, de permettre de prendre une douche et de montrer la « chambre » pour régler le problème d'un sans abri on se dédouane très vite.

Une chambre ! Un lit ? Le 115 et les foyers sont submergés journellement de demandes qu'il ne peut satisfaire

Un lit ? Certaines promiscuités dans des chambres collectives sont effectivement refusées par des sans abris, tout le monde en connait les raisons, et prétendre que si un sans abri refuse un lit il peut repartir (dans la nature, sur le trottoir ou dans un abri de fortune fait de carton ou de ou de morceaux de bâches...) en respect du principe que chaque individu est libre de disposer de sa personne, c'est faire un raccourci qui ne règle pas le problème.

Une soupe chaude ? ... à condition de pouvoir se déplacer pour rejoindre un point de service ou un camion distributeur, ce n'est pas le cas de tous les sans abris

Une douche ? .... oui pour remettre ensuite du linge sale en attendant de pouvoir le laver? Où? , quand ? Comment? Je sais que des associations offrent dans les grandes villes "une laverie gratuite" et aussi des vêtements gratuits à tel jour, telle heure, là encore et à condition d'être informé, il faut avoir les moyens de s'y rendre, enfin quand on parle d'un lit, d'une douche, d'un repas chaud on vise une personne, il y a des familles dans la rue. Un lit ne suffit pas.

Un lit ? Certaines promiscuités dans des chambres collectives sont effectivement refusées par des sans abris, tout le monde en connait les raisons, et prétendre que si un sans abri refuse un il peut repartir (dans la nature, sur le trottoir ou dans un abri de fortune fait de carton ou de ou de morceaux de bâches...) en respect du principe que « C'est le respect de la dignité de la personne, c'est le respect de la liberté », c’est vraiment faire preuve d’irresponsabilité et l’on peut penser qu’il s’agissait de temporiser les propos de Madame Boutin qui avait suscité une levée de boucliers en proposant d’héberger d’office les Sdf lorsque la température descendait à 6° , bien plus que de stigmatiser et de justifier le laxisme et l’indifférence de L’Etat en la matière , depuis des décennies.

Madame Boutin, en effet, proposait de d’héberger d’office les sans abris lorsque la température descendait à 6°, et ça ne réglait pas non plus la question, d'abord parce que le trottoir ou le banc même à plus de 6° est tout autant inacceptable pour y laisser dormir une personne , ensuite parce qu'un Sdf itinérant de trottoirs en trottoirs, de banc en banc, livré à lui même et abandonné à sa misère physique et affective, à son dénuement, depuis des mois et des années, aurait besoin impérativement et préalablement d'un suivi personnalisé par des services sociaux et sanitaires pour le préparer psychologiquement à accepter des secours que ce soit à 6° ou à plus. La météorologie n’à rien avoir dans l’affaire.

Il ne suffit pas d'avoir en région parisienne 6 morts de froid ou de maladie ou de désespoir en une semaine pour se mettre en branle, montrer à la tribune, faire des déclarations d'intentions, et de se déchirer en polémiques politiciennes contradictoires, en attendant que tout se termine en queue de quenouilles pour passer à masquer une autre "cata" sociale.

Il faut à longueur d'année assumer un suivi préventif.

On ne peut régler collectivement la question Sdf, chacun a eu un parcours différent et les solutions doivent être adaptées à chaque cas, à chaque famille.

Le repli sur soi et le refus des sans abris provient de leur isolement social, ils ont perdu confiance en eux e en la société qui s’accommodent avec laxisme de leur marginalisation. L’Etat, les municipalités doivent s'occuper d'eux autrement qu'en leur assurant épisodiquement au hasard des maraudes, une soupe chaude, une douche, un lit pour les relâcher au matin ensuite dans la nature face à leur misère.

Un être humain a besoin autour de lui d'un environnement humain, ses besoins, même dans la pire condition physique et mentale restent les mêmes intellectuellement, socialement et affectivement que ceux de tous les êtres humains.

Les secours ne peuvent se réduire à leur proposer en cas de crise à plus ou à 6°, au hasard des maraudes une douche, un lit, une soupe, un soin, quelques paroles de compassion, il faut les suivre socialement, individuellement, à longueur d'année, en plus et autrement que par l'intervention épisodique des associations privées, qui font ce qu'elles peuvent mais qui ne disposent pas des moyens politiques et financiers et de l'autorité légale nécessaire pour régler l'ensemble des questions .

Il faut que l'état, les municipalités, les collectivités territoriales, leurs organismes sociaux et sanitaires, se responsabilisent comme c'est leur devoir, et établissent un plan social coordonné pour progressivement identifier, resocialiser, soigner, rendre confiance, et ce n'est pas en laissant repartir les sans abris le matin d'un foyer d'hébergement, seuls dans la rue face à leur misère, que l'État, les municipalités et les services sociaux peuvent se dédouaner par un tour de passe passe oratoire à connotation philosophique et juridique telle que l’affirmation : « C'est le respect de la dignité de la personne, c'est le respect de la liberté. »


Je soutiens que s’abriter derrière des principes pour éluder le problème est fallacieux, est-ce respecter la dignité humaine que de laisser mourir des Sdf sans soin dans des forêts, sur un banc, sur un trottoir ? Ils sont parait-il visités régulièrement, est-ce que leurs visiteurs sociaux ne pouvaient les faire transporter à l'hôpital ou bien par respect de la dignité de la personne et de la liberté ils ont préféré les laisser mourir sans soins ? Ou bien dit-on qu'ils ont été visités pour calmer l'opinion publique alors qu'ils ne l'auraient pas été ?


Cette situation n'est pas tolérable, les Pouvoirs doivent impérativement trouver des solutions et ne plus s'abriter sur des considérations philosophiques et juridiques inconcevables en la matière pour justifier l'abandon et la misère des Sdf livrés à eux mêmes.


Dans un monde où l'on glose d'économie durable, d'énergie durable, de politique durable, du tout et du rien durable, on ne doit pas justifier la "condition de Sdf durable", au prétexte de respect que l'on doit à la personne de disposer d'elle même. On se rend coupable en ne portant pas assistance à une personne en danger ou qui se met elle même en danger; il y a d'autre moyens que de proposer d'héberger d'office à 6° , il faut un suivi "durable" à longueur d'années et ne pas se contenter de sortir de sa torpeur quand on se retrouve avec 6 morts sur les bras en une semaine.


C'est trop facile !


28 novembre 2008

Urgence Sociale : loger décemment les Sdf !

C'est surement parce qu'il ne chante pas de raps agressifs et insultants contre la France et qu'il ne siffle pas la Marseillaise que "Momo" français est secouru à minima et abandonné à la rue par les pouvoirs publics et sociaux depuis plus de 20 ans comme des milliers d'autres.



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Au cours de sa campagne présidentielle en 2006, Monsieur Nicolas Sarkozy s'était avancé à faire des promesses qu'il n'a pas tenues.
Pour un homme qui trouve des milliards d'euros pour relancer sur les marchés Boursiers des financiers jongleur acrobates prétendument ruinés par leur jeux spéculatifs à "haut risque" , pour panser leur blessures financières et les rehausser dans un système financier international à "refonder" à coup de bla bla dans réunions couteuses internationales, il ne doit pas être impossible de trouver quelques centaines de millions d'euros pour sauver les Sdf du trottoir et de la promiscuité de foyers précaires et sans hygiène, en leur trouvant d'urgence un logement décent, des aides sociales et sanitaires personnalisées à leur état individuel et familial , peut-être en instituant une fiscalité sur les paradis fiscaux , les stocks options et autres opérations de favoritismes financiers et autres gâteries du genre dont bénéficient les dirigeants d'entreprises et en pénalisant financièrement les banques qui ont creusé des pertes en comettant des erreurs de gestion.

C'est le défi à résoudre dans l'urgence que devraient s'imposer le Chef de l'État, le Premier Ministre , les Ministres et hauts fonctionnaires concernés, en dehors de toutes polémiques spectaculaires de palais sur fond de coercitio et de discordances d'intentions entre eux mêmes ce qui fait désordre, fait perdre du temps, et donne un spectacle lamentable de leur inefficacité, et de plus souligne leur désaccord avec les associations d'aide au logement des Sdf qui sont le plus souvent muselés par les médias et dont l'une s'est vue judiciairement condamnée pour avoir dressé des tentes il y a quelques mois pour abriter des Sdf.
oo0oo

Rappel des promesses faites par Monsieur Nicolas Sarkozy en 2006 pendant sa campagne présidentielle :




Un double défi s'impose à Monsieur Nicolas Sarkozy, tenir ses promesses, loger décemment les Sdf.

(1) le contenu de la vidéo qui était encore actif hier a été désactivé sur le site d'origine depuis ce jour. Il s'agissait d'un rappel des promesses faites officiellement pendant la campagne Présidentielle de Monsieur Sarkozy qui s'engageait à ce que pas un seul sans logis ne se retrouve dans la rue "d'ici à ans"
La vidéo tout à fait authentique et pour ainsi dire informative était ainsi présenté sur le site d'origine :

.......... extrait :

" Nicolas Sarkozy avait fait une promesse, voilà 2 ans :
"Je veux si je suis élu, président de la République, que d'ici 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir."

Une de plus qu'il n'aura pas tenu.

Il serait utile, indispensable que journalistes, éditorialistes et citoyens le rappellent avec insistance à sa parole donnée."

......

oo0oo

Par défaut, je me vois dans l'obligation de publier une autre vidéo tout aussi significative, pour remplacer la vidéo désactivée sur le site d'origine, par conséquent sur mon blog en raison de l'interactivité informatique, par l'intervention d' une censure dont j'ignore l'origine.



Avertissement !

article d'information de Lucienne magalie Pons

Le nom de mon blog "luciennemagaliepons" et mon identité personnelle "lucienne pons" apparaissent sur différents sites internet et sont utilisés en titre associé à leur adresse par des sites et blogs qui font mention de mes articles, à leurs initiatives personnelles.

Je ne m'en plains pas, mais je me dois d'avertir les lecteurs internautes que si la majorité des sites et blogs qui associent mon blog et mon identité à leur adresse sont des sites d'informations honorables, il en est d'autres, une minorité heureusement qui sont des sites à sujets licencieux à caractères sexuels proche de l'érotisme pour ne pas dire plus, aux antipodes de mes domaines d'interventions.

J'ai pris contact par mails avec les webmasters de certains d'entre eux pour leur demander de retirer mon adresse et mon nom de leur blog, mais ils ne m'ont pas répondu et continuent à utiliser mes références.

Il n'est pas impossible que je prenne un avocat prochainement pour engager une procédure légale contre eux.

En attendant si vous effectuez une recherche sur Internet et si vous trouvez l'adresse de mon blog et mon identité associés à un site à caractère licencieux, je vous demande de bien vouloir considérer que c'est à mon insu et sans mon accord.

Je vous remercie de votre attention.


lucienne magalie pons



Relais d'information _Communiqué de Presse du 13 novembre 2424 de Mr. Jacques Myard " La liberté constitutionnelle du Député" _

Relais d'information  de lucienne magalie pons de Source 🔻 Le 13 novembre 1024 COMMUNIQUE DE PRESSE de Jacques MYARD Membre Honoraire d...