06 novembre 2008

Les syndicats de la Magistrature protestent encore une fois contre la Garde des Sceaux


6 novembre

De nouveau le torchon brule entre la garde des sceaux et les Syndicats de la magistrature ! Bis repetita, un nouveau défaut de concertation préalable à leur encontre, ranime leur indignation et leur colère.

Madame Rachida Dati, ministre de la Justice, vient de provoquer une fois de plus la colère des syndicats de magistrats qui lui reprochent de n’avoir pas été consultés avant la présentation, hier mercredi en Conseil des Ministres , d'un projet de loi précisant le système de "surveillance de sûreté" qui pourra être imposé, sans limite de temps, aux anciens détenus jugés dangereux.

Ce projet de loi "tendant à amoindrir le risque de récidive criminelle" vise à "renforcer" les dispositions de la précédente loi du 25 février. Il ne permet toutefois pas une application rétroactive -interdite par le Conseil constitutionnel qui avait partiellement censuré le texte- de la "rétention de sûreté" permettant de maintenir enfermés les condamnés jugés potentiellement dangereux à la fin d'une peine d'au moins 15 ans de réclusion.

Ce nouveau projet de loi dont l’examen au Parlement ne devrait pas commencer avant le début de 2009, répond au souhait du président de la République d'obtenir un nouveau texte, après qu'il ait un temps souhaité contourner la décision des Sages.

La surveillance de sûreté pourrait concerner "une dizaine" de personnes l'an prochain, selon le ministère. Si ces personnes ne respectent pas les obligations qui leur seront imposées, elles seraient susceptibles d'être placées en "rétention de sûreté". Mais le système ne devrait prendre sa pleine mesure que dans une quinzaine d'année, à l'issue des peines de prison infligées après la publication de la loi du 25 février.

Le projet de loi n'a été transmis aux syndicats que mercredi matin, alors qu'ils l'avaient demandé depuis deux semaines, a reconnu Guillaume Didier porte parole du Ministère de la Justice, interrogé par l'Associated Press. Mais "on va travailler avec eux pendant le travail parlementaire", a-t-il néanmoins promis, jugeant hâtivement le malentendu comme "dissipé".

Toujours, selon Guillaume Didier, le projet de loi présenté mercredi par Madame Rachida Dati constitue pour l'essentiel un "renforcement" du système de "surveillance de sûreté", lui aussi créé par la loi du 25 février et qui impose des obligations comme le port d'un bracelet électronique ou un suivi médical pour les criminels libérés, qu'ils aient ou non commis leurs actes après l'adoption de la loi.

Mais selon Monsieur Christophe Regnard, président de l'Union syndicale des magistrats, la nouvelle loi porte sur "des points de détail »

La présentation de ce nouveau texte a provoqué une nouvelle colère des syndicats de magistrats qui "ont pris connaissance avec stupéfaction" de son examen, selon un communiqué de l'Union Syndicale des Magistrats (USM) et le Syndicat de la Magistrature (SM).

Stupéfaits et indignés par ce défaut de concertation préalable, les deux principaux syndicats de la profession « en colère » rappellent que la Garde des Sceaux leur avait promis le 24 octobre une "concertation" sur ce texte et qu'ils n'ont jamais été informés de l'imminence de sa présentation en Conseil des ministres, y compris mardi soir, quand le cabinet de la ministre a appelé les deux organisations "pour 'rétablir la confiance et la concertation avec la ministre'". L'USM, a confirmé, qu’elle n’a pas été informée de la publication au "Journal officiel" de mercredi de trois textes d'application.

Le SM et l'USM ont interprété ce nouvel 'incident’ comme un "véritable refus de tout dialogue constructif avec les professionnels de justice" et ils ont estimé que l'attitude de Rachida Dati pose "la question de la poursuite de relations institutionnelles avec une ministre qui ne cesse pourtant d'affirmer qu'elle concerte les organisations professionnelles"

ooOoo

Rappelons que les magistrats s'étaient largement mobilisés le 23 octobre contre la politique de Mme Dati et que Monsieur Nicolas Sarkozy avait reçu la semaine dernière l'USM pour tenter de calmer « la fronde ».

Rappelons par ailleurs que l'invitation par l'Elysée de l'Union syndicale des magistrats (USM), le syndicat majoritaire de la profession, avait provoqué la colère du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), qui n'avait pas été convié alors que cette journée d'actions avait été organisée conjointement. « Sarkozy divise pour régner", avait affirmé dans un communiqué le SM. "Par ce choix arbitraire, le président de la République fait la preuve qu'il n'est pas le garant de l'indépendance de tous les magistrats".

En réponse Monsieur Christophe Régnard, président de l'USM avait fait savoir qu’

"On ne refuse pas une invitation du président de la République, même si les autres syndicats ne sont pas invités"

Quoiqu’il en soit, à l’issue de cette réception, Monsieur Laurent Bedouet, secrétaire général de l'USM, qui avait été reçu pendant une heure à l'Elysée avec le président du syndicat Christophe Régnard, avait déclaré que l'entretien s'était déroulé dans "un climat serein", et que Mme Dati s'était jointe à eux dans un second temps. Monsieur Bedouet avait aussi rapporté à cette occasion, que le Chef de l’Etat avait rappelé sa confiance et son respect pour l’autorité judiciaire.

A l’époque Madame Elisabeth Guigou avait interprété l’intervention de Monsieur Nicolas Sarkozy comme un "désaveu important " pour la ministre de la Justice

"A la place de Rachida Dati, je prendrais ça pour un désaveu important", avait estimé sur France-info l'ancienne Garde des Sceaux Elisabeth Guigou. "Le président doit se sentir obligé de prendre l'affaire en main, parce qu'il y a une rupture totale de confiance entre Rachida Dati et l'ensemble des métiers de la justice", avait-t-elle déclaré, dénonçant un "dialogue de sourd depuis très, très longtemps", tout en soulignant que "Rachida Dati avait donné l'impression de mépriser les magistrats… »

Tout au contraire pour Madame Rachida Dati, qui s’était exprimée après la réunion, Il n'y avait pas de remise en cause de son action, et faisant valoir que le chef de l'Etat recevait "systématiquement les syndicats, les partenaires sociaux quand il y a des réformes"., elle avait déclaré que la rencontre entre le syndicat majoritaire et Nicolas Sarkozy n'était pas le signe d'une remise en cause de ses réformes ni de sa parole. Aux journalistes qui lui demandaient si elle était fragilisée, la ministre a répondu : "Je connais vos questions. Ce que vous attendez vous ne l'avez pas. Donc dommage !".

Le PS de son côté avait par ailleurs estimé que la garde des Sceaux avait "échoué à conduire une politique permettant à la Justice de fonctionner" et jugé que la responsabilité incombait d'abord au président Nicolas Sarkozy. Pour Monsieur Stéphane Le Foll, bras droit de François Hollande, il avait déclaré "on voit aujourd'hui une fracture très nette entre l'institution judiciaire et l'exécutif». Pour le député européen, le fait que Nicolas Sarkozy avait reçu le syndicat de magistrats était "une dérive" et "une anomalie démocratique". Il avait souligné que "tout devient de la responsabilité du président de la République". "Il n'y a pratiquement plus de gouvernement, …. C’est une hyperprésidence qui prend toutes les décisions à la place du gouvernement et des ministres", avait-t-il dit.

En réponse à Elisabeth Guigou, l'une des porte-paroles de l'UMP, Chantal Brunel, avait affirmé que le président de la République "ne se cache pas derrière ses ministres mais assume pleinement" leurs réformes et le fait qu'il reçoive l'USM à l'Elysée, "c'est plutôt un appui vis-à-vis de Rachida Dati qu'un désaveu".

Le président "est garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire dans ce pays", et quand il reçoit un syndicat "il est dans son rôle", avait estimé un autre porte-parole, Monsieur Dominique Paillé.qui avait aussi récusé le terme de "désaveu" employé par Elizabeth Guigou, ajoutant que Rachida Dati "a à son actif" des réformes "avec des résultats extrêmement positifs", comme celle de la carte judiciaire.

"Il est extrêmement difficile de travailler dans ce domaine de la magistrature", avait ajouté Dominique Paillé, "parce qu'il y a quand même quelques pesanteurs conservatistes qui se font jour, notamment chez un certain nombre de magistrats, parfois même parmi leurs représentants" en concluant : "Par conséquent, ce coup de pouce du président de la République est le bienvenu sans doute pour Rachida Dati".

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Ndlr : Il semblerait qu’un nouveau coup de pouce présidentiel serait le bienvenu !

article de lucienne magalie pons

05 novembre 2008

J’ai trouvé cet article sur Internet !

Je prends l’initiative de le reproduire sur mon blog. Sa lecture reflète ce que bon nombre de nos concitoyens perçoivent, mais la formulation de Dominique Dhombres vaut son pesant d’or !

« L'emmuré vivant de Matignon, par Dominique Dhombres

« LE MONDE | 04.11.08 | 13h09

« L'homme en noir quitte volontiers l'Elysée, sauvant chaque jour la planète d'un nouveau « danger, feignant en tout cas de le croire et s'employant à le faire savoir. Pendant ce temps un « pauvre être accomplit chaque jour à Matignon sa longue et lourde tâche. C'est déjà dur d'être « premier ministre sous la Ve République. C'est abominable de jouer ce rôle auprès de « l'homme en noir. Le pauvre être était justement l'invité de Benoît Duquesne, dans « "Complément d'enquête", lundi 3 novembre, sur France 2. Il avait été autorisé à parler un « peu.

« Sans sortir de son bureau, bien sûr.

« Pour évoquer la crise et rien d'autre, évidemment. Un sujet qui lui va comme un gant. Cela « ne marche pas très fort et cela va être pire encore, disait-il. Dans ce domaine, on peut lui « faire confiance. Le pauvre être n'a pas son pareil pour asséner les vérités les plus amères, « révéler les abîmes les plus cachés, établir les constats les plus désespérés. Il avait déjà « fameusement déclaré naguère qu'il était à la tête d'un Etat en faillite. Cela avait déplu à « l'homme en noir, qui n'avait pas aimé le mot "faillite" et moins encore que le pauvre être « s'imagine à la tête de l'Etat. C'est oublié aujourd'hui, d'autant que les banques présentent « davantage de signes de faillite que l'Etat qui vole à leur secours à coups de milliards sortis « on ne sait trop comment de son chapeau. Ces milliards, précisément, fallait-il vraiment les « accorder à ces délinquantes ? "Si on n'avait pas, au niveau européen, pris cette initiative de « soutien aux banques, le système bancaire se serait effondré et tous les déposants auraient « perdu leurs dépôts", disait le pauvre être. "On imagine le drame dans lequel seraient les « Français, les Européens, si leur banque avait déposé leur bilan", disait-il encore.

« Rassurant, non ? Mais ce n'est pas tout. Cette crise va-t-elle durer ? "Aujourd'hui, je pense « que personne n'est capable de dire si elle se terminera à la moitié de 2009, à la fin de 2009", « observait le pauvre être d'un ton lugubre. On ne fait pas plus pimpant ! L'émission tout « entière était à l'avenant. La dette de la France est énorme, le déficit de l'Etat, déjà « faramineux, va encore augmenter l'an prochain.

« Les critères de Maastricht sont oubliés, en particulier l'obligation de maintenir le déficit en « dessous de la barre des 3 % du PIB. François Bayrou fermait le ban. "C'est une crise « gravissime qui touche aux fondamentaux du capitalisme mondial", affirmait le Béarnais, « invité lui aussi à donner son avis. Il était sombre à souhait, estimant que la France était déjà « en récession et que cette situation allait se prolonger. Il avait beau dire, il n'arrivait pas à « jouer aussi bien Alceste que l'emmuré vivant de Matignon. Question de tempérament, sans « doute.

« Dominique Dhombres


(vous pouvez , si vous le souhaitez, retrouver la vidéo de "Complément d'enquête "sur le site de France 2, émission du Lundi 3 novembre)

Les Godillots de la République par Duboubou1er

L'auteur Duboubou1er a eu l'amabilité de me faire parvenir l'un de ses récents articles que j'ai plaisir à publier ci-dessous :


4 novembre 2008 |

Les "GODILLOTS" de la République ?


Par Duboubou 1er - Humeur ?

Ce sont principalement des élus, représentant tout le nuancier politique, venant de tous les horizons mais ou la grosse pointure fait figure de merle blanc ! En fait ils ne représentent ni les meilleurs, ni les pires ! Il peut être aussi vrai qu'un élu « falot » puisse se découvrir des talents d'entrepreneur. Cela peut en effet sembler excitant, sans risque et pourquoi pas gratifiant ! Dans beaucoup de cas l'opération peut se réveiller bénéfique, surtout si l'on parvient à s'installer dans l'un des Palais parisien de la république. C'est en quelque sorte s'assurer un ticket d'accès à une « super » vie de professionnel de la politique, consacrée, généralement à promouvoir un parti !

Les heureux gagnants sont répartis en deux paquets soit dans la majorité soit dans l'opposition ? Simple question de chance ! Mais finalement, coté confort peu de différences si l'on n'est pas ministrable. De toute façon les deux formules présentent surtout beaucoup d'avantages et quelques minimes inconvénients ! Mais en aucun cas l'appartenance à l'un ou l'autre des blocs risque d'altérer la bonne humeur et la joie de vivre des représentants zélés du peuple de France ! Rien de bien nouveau sous le soleil de notre hexagone depuis l'avènement de la cinquième république si ce n'est que la reproduction, à un rythme accéléré du godillot politique, a finalement permis au pilote de notre système de devenir totalement dominant. Il est en effet assuré de pouvoir compter sur une majorité à sa dévotion, même si quelques trublions font semblant de ruer dans les brancards, simplement pour être remarqués ! Alors, si généralement on admet que le mouton de France, toutes races confondues, n'est pas en voie de disparition il n'empêche que l'on veut nous faire croire qu'il se reproduit plus rapidement dans la France d'en bas ! Mais, en fait, rien n'est moins certain ! En effet si l'on observe attentivement le comportement des élus du peuple, dont l'origine est soi-disant toujours plus noble, on constate un comportement similaire ! Le grand mouton godillot n'est certainement pas un mythe « original » il existe vraiment et l'on peut le rencontrer facilement, à l'état naturel dans toutes les assemblées de notre république ! Il est aussi vrai qu'en peu de temps nos godillots de luxe se sont abondamment signalés à l'attention de leurs électeurs comme étant de très efficaces pourfendeurs de la classe laborieuse. Ils ont vaillamment participé à la curée devant mettre à sac nos acquis sociaux ! Attachants personnages au destin incertain mais trop bien intégrés, trop rapidement peut-être dans le corps des élites de la nation. Alors pourquoi auraient-ils hésité longuement avant de voter à l'unanimité, en catimini l'amélioration de leur confort personnel ! Alors que le capitaliste triomphant vient d'enregistrer un grave revers nos godillots participent joyeusement à sa remise en selle et il semble bien que leur objectif n'ait pas beaucoup changé : le but qu'ils semblent toujours poursuivre parait assez clair à savoir favoriser la libre entreprise afin de pouvoir plumer à l'aise le petit contribuable. Que voila la belle idée politique révolutionnaire ? Et ce sont ces personnages si attachants qui ne connaissent ni les fins de mois difficiles ni la crainte du chômage qui n'hésitent pas à supprimer la minuscule prime de transport octroyé aux actifs défavorisés par leur berger très magnanime ! Ce sont ces mêmes élus qui se transportent à longueur de mandats tout à fait douillettement aux frais de la princesse qui viennent, sans rire, nous proposer de travailler jusqu'à 70ans ! Peut-être envisagent-ils même de rénover le bagne de Cayenne afin d'offrir une saine détente aux jeunes laissés au bord de la route qui se montreraient quelque peu hargneux ! Et se sont encore les mêmes qui viennent de se faire épingler par la Cour des comptes qui a relevé une augmentation de 47% en dix ans des dépenses de l'Assemblée Nationale ! Pauvres moutons de France, avec un tel berger et d'aussi fantastiques assistants, tous « accro » de la tonte sauvage, c'est certainement un avenir exaltant qui nous attend demain ! Gentils moutons de France continuez à dormir en Paix ces gens là travaillent pour vous et bientôt ils vous proposeront la retraite livrée avec cercueil intégré ! Alors à chaque occasion qui vous sera offerte n'hésitez surtout pas à faire part de votre satisfaction aux élus nationaux de votre circonscription, tout particulièrement aux acteurs de l'actuelle grande braderie !


- duboubou1


Barack Obama a conquis la présidence des Etats Unis et le coeur de la majorité des Américains !



En Amérique tout devient réellement possible, Monsieur Barack OBAMA le rêve américain incarné, vient de le prouver !


Monsieur Barack OBAMA remporte la Présidence des Etats Unis d'Amérique


Le vote de la Virginie qui était attendu avec impatience, vient de lui attribuer les voix de 13 grand électeurs ce qui lui permet d'inscrire à son actif ce matin vers 6 heures françaises 297 grands électeurs à son palmarès, contre 139 pour John McCain. La majorité de 270 est donc largement dépassée à l'actif de Barack Obama.

Prestigieuse figure symbolique du Melting pot américain, Monsieur Barack Obama, représentatif du Nouveau Monde, est l' exemple vivant du rêve américain réalisé de la réussite fondée sur les qualités et le mérite personnel au-delà de toutes autres considérations raciales d'origine ou de religions.

Un jour nouveau se lève sur l'Amérique qui pour le reste du Monde retrouve l'authenticité de son messagE:

En ce beau jour, comment ne pas célébrer avec les Américains, qui ne l'oublions pas ont été nos alliés lors de la deuxième guerre mondiale, l'élection de leur nouveau Président ?

En leur honneur, l'hymne national américain :











03 novembre 2008

Communiquer ou se taire : il faut choisir !



























Monsieur Frank Louvrier ( photo à gauche) Monsieur Thierry Saussez ( photo à droite)

Ces Messieurs, Conseiller et Responsable de communication, l'un de l'Elysée, l'autre de Matigon, tirent l'un à hue et l'autre à dia en matière de communication officielle !

Y'a pas photo ! c'est inadmissible pour le citoyen averti désireux de s'informer !


Messieurs, accordez vos violions avant de communiquer, je vous prie !

article de lucienne magalie pons

Le responsable de la communication gouvernementale, Monsieur Thierry Saussez, a récemment indiqué qu’il souhaitait que le gouvernement envisage de communiquer à la télévision sur son action à travers des spots plus longs, en particulier pour expliquer ses mesures anticrises, après avoir dans un premier temps indiqué qu'il "réfléchissait à une émission gouvernementale à la télévision" pour expliquer les réformes. Invité d’Europe 1 mardi, il etait revenu sur ce projet alors que la polémique montait. "On n’a pas l’idée de revenir à l’ORTF ancienne manière", avait -t-il assuré, rejetant le terme de "propagande" et parlant de programmes courts de 2 ou 3 minutes où il ne s'agirait que de répondre plus directement aux questions des Français.


Son de cloche contradictoire, Monsieur Franck Louvrier, conseiller pour la communication à l'Elysée, estime, (source interview JDD dimanche), qu'il "n'appartient pas à l'Etat de produire ou d'animer des émissions gouvernementales".


Pour ce conseiller Elyséen, en dehors des circonstances exceptionnelles ou des traditions de vœux officiels que le chef de l'Etat adresse à la nation, toute communication directe serait un mélange desgenres douteux et cela lui paraît, d’après ce que rapporte le JDD,"d'autant moins nécessaire qu'Internet offre aujourd'hui aux responsables politiques le loisir de s'adresser directement au citoyen désireux de s'informer" , tout en précisant que coloniser l'espace de l'information avec de la communication, c'est assimiler le citoyen averti au consommateur capricieux"


Ndlr : Oh qu’en termes communicatifs sophistiqués ces choses là sont dites pour contredire et critiquer le souhait de Monsieur Thierry Saussez !


Mais Monsieur Louvrier fait encore plus fort et en préconisant d’éviter le mélange des genres, il extrapole et « mélange » lui-même, pourrions nous dire, des questions d’actualités sifflantes et piquantes, puisqu’il enchaîne en affirmant que « quand les cartes se brouillent, le citoyen perd ses repères: il s'imagine avoir le droit de siffler la Marseillaise comme il critiquerait un mauvais produit et il ne s'étonne pas de pouvoir acheter une poupée vaudou à l'effigie du président de la République française".


Ndlr : Pour exprimer son désaccord avec Monsieur Saussez, en matière de brouillage de cartes, Monsieur Louvrier est passé maître. Le « citoyen désireux de s’informer » sait parfaitement que les conseillers et responsables de l’Elysée et Matignon ne sont pas d’accord entre eux sur leur politique de communication et qu’en cette matière « ça pédale dans la choucroute entre l’Elysée et Matignon ». En conclusion, le « citoyen averti » qui n’imagine et ne s’étonne de rien, pense qu’il était inutile d’en rajouter une tartine.

En matière de communication tout court tout le monde sait qu'il faut éviter le bruitage et les interférences pour faire passer un message clair.

En matière de communication officielle, il faudrait que les Conseillers et responsables en communication retrouvent leurs repères pour ne pas se perdre en contradictions internes et s’épandre en communications externes contradictoires. Les messages contracdictoires qu'ils nous adressent via les médias laissent transparaitre leur désaccord, "ça fait brouillons et bouillies de chat", nous méritons mieux !


Et le mieux pour les conseillers en communication officielle serait de ne parler qu’après avoir accordé leurs violons, ou à défaut se taire.


02 novembre 2008

Mme. Carla Bruni Sarkozy assume sa carrière de chanteuse





Madame Carla Bruni Sarkozy assume sa carrière de chanteuse en renouvelant fréquemment ses prestations artistiques, de chaines en chaines télévisées.

Avant son apparition dans l’émission de Michel Drucker « Vivement Dimanche »du 26 Octobre » dernier, elle s’était produite en duo avec Julien Doré le 1er Octobre sur France 4, lors de la 278e émission anniversaire de « Taratata », présentée par Nagui,

A cette occasion, Carla et Julien avaient interprété ensemble la chanson Anyone else but you du groupe américain antifolk The Moldy Peaches.

Ce morceau connu a fait partie de la bande-originale de la comédie américaine Juno (2007). On a aussi pu l’entendre dans un spot publicitaire « orange » avec le célèbre footballeur Zinedine Zidane.

Mais ce n’est pas tout, le 8 octobre suivant à 20h45, Carla Bruni-Sarkozy a été cette fois l’invitée d'honneur de l’émission Taratata et elle interpréta alors un titre« Ex fan des sixties » (de Serge Gainsbourg) avec Laurent Voulzy.


Il est aussi question sur France 2 de programmer en soirée vers 23 hures, à une date qui reste à fixer, une prochaine émission qui sera animée par Guillaume Durand. En effet cette chaîne vient de produire et réaliser un programme, pour une émission, intitulée « Les indépendants montent le son », ou l’on présentera des auteurs et interprètes, dont notamment Christophe, Vincent Delerm, Camille, Julien Clerc et Madame Carla Bruni Sarkozy.

D’après les médias, ce programme aurait déjà été tourné récemment , dans les jardins du Palais Royal, et dans les salons du ministère de la Culture, qui entoure ces jardins. Madame Christine Albanel, aurait même prêté son bureau, le temps que Camille interprète une chanson.


Ainsi cette dame chanteuse, épouse du Président de la République, doublée d’une parfaite femme d’affaires avisée, ne se ménage pour consolider sa carrière, avec les moyens du bord. Qui pourrait l’en blâmer ?


Son statut d’épouse certes est solide, mais son statut virtuel de « Première Dame de France » après tout, peut s’apparenter à un CDD renouvelable une seule fois, à condition que son mari se représente et soit réélu en 2012, et il faut donc préparer « l’après Elysée » pour elle et son couple.


Il est toujours bon pour une femme, même « bien mariée » avec une personnalité importante, d’avoir une profession et une indépendance économique, on ne sait jamais ce que le destin peut réserver à l’une, ou l’un, d’entre nous. C’est tout à son mérite de ne pas négliger son avenir professionnel artistique et d’y travailler sérieusement alors que toutes les portes médiatiques lui sont ouvertes actuellement. C’est ce que l’on appelle préparer sa reconversion et dans ce domaine il n’est jamais trop tard pour agir, surtout dans un monde en perpétuelle mutation qui n’épargne personne et qui se propose de tenir les individus au travail au moins jusqu'à 70 ans.


Tous nos encouragements !


01 novembre 2008

Des critiques excitantes mais pas assez d'analyses de fond de la part des politiques




Ndlr : J’ai préféré attendre quelque jour avant de noter les critiques formulées contre le Président Sarkozy tout au long de ses discours et prises de position sur la Crise Financière.

Revue de presse :


D’abord dans un premier temps et à la suite du Discours de Toulon, l’opposition était restée dans une position beaucoup plus observatrice que critique, et assez hésitante dans ses déclarations pour vraiment marquer l’opinion.

Mais à partir du 23 Octobre, les langues peu à peu se sont déliées en cascades , et c’est le président du groupe PS au Sénat, Jean-Pierre Bel, qui a ouvert les vannes en estimant que le discours de Sarkozy en Haute-Savoie sur le soutien à l'économie en crise donnait « un sentiment d'agitation convulsive».

Ndlr : voilà qui devenait plus excitant !

D’après lui, Les «déclarations d'intention» du président de la République «entrent en conflit avec les mesures présentées» et il interrogeait : «Pourquoi l'Etat donne-t-il 10 milliards d'euros aux banques sans exiger de contrepartie en terme de gouvernance, de gestion et de garanties ? En quoi le nouveau fonds public d'intervention est il en mesure de réaliser un contrôle exigeant sur l'utilisation des fonds publics?»

«S'il faut effectivement redéfinir le rôle de l'Etat dans l'économie» ce n'est «certainement pas en supprimant aveuglément des emplois publics sans égard pour les missions essentielles de l'Etat en matière de santé, d'éducation et de services sociaux», a-t-il souligné et pour lui, «Sarkozy va affaiblir les revenus des collectivités locales en exonérant à 100% de taxe professionnelle les investissements des entreprises».

Par ailleurs, ensuite, dans un article du Monde du 27 Octobre, intitulé « le Tout à l’Ego » Monsieur Pierre Moscovici, dément Monsieur Nicolas Sarkozy pour cette déclaration : "Suis-je devenu socialiste ? Peut-être." qu’il avait faite devant le Parlement européen à Strasbourg.

Monsieur Pierre Moscovici ironise sur cette déclaration du « président, hautement temporaire, de l'Union européenne » selon lui, qui pourrait faire éclater de rire si la situation n'était pas si grave. Certes, Nicolas Sarkozy ne revendique pas d'être socialiste français, ce qui en dit long sur sa conception très particulière de l'"unité nationale" : même en temps de présidence européenne, le chef de l'UMP ne peut s'empêcher de continuer à faire un peu de politique politicienne », remarque Monsieur Pierre Moscovici.

Puis reprenant les critiques de bases quotidiennes de l’opposition, il argumente ses critiques en se demandant ce qu’aurait pu penser les socialistes européens s’ils avaient su que Nicolas Sarkozy estimait « Que l'utilité de Jean-Claude Juncker, le premier ministre luxembourgeois, qui préside l'Eurogroupe, se volatilisait en l'espace d'un discours ? Qu'il fallait, par la force si nécessaire, imposer à tous nos partenaires européens que la France assume cette présidence pour douze mois supplémentaires ? Qu'il n'y avait à vrai dire que Nicolas Sarkozy en personne, et nul autre, à être de taille à sauver l'Europe ?, tout en insistant sur sa « mégalomanie » et en déclarant que le président français devrait être moins préoccupé de son ego, et davantage de la cause de l'Europe.

Je ne peux mieux faire que de reproduire intégralement une partie de l’article « acide » de Pierre Moscovici :

« Le président français est-il vraiment devenu un socialiste européen ? S'est-il par exemple rendu à la grande réunion du Parti socialiste européen qui rassemblait en juillet à Vienne les militants des partis socio-démocrates et socialistes de toute l'Europe ? Nous ne l'y avons pas vu. A moins que nous ne l'ayons pas reconnu dans la foule des camarades britanniques, autrichiens, italiens, hollandais, hongrois... tout autant que luxembourgeois, tchèques et suédois ?

« Qu'auraient d'ailleurs dit ces socialistes venus de toute l'Europe pour travailler ensemble à un programme commun pour les prochaines élections européennes de 2009 s'ils avaient su que ce même Nicolas Sarkozy estimait - d'après son entourage - que la République tchèque et la Suède n'étaient pas au niveau pour présider l'Union européenne l'année prochaine et qu'il était donc irresponsable de leur laisser seules cette tâche ? Qu'il était nécessaire de doubler les futures présidences thèque et suédoise de l'Union d'un Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement de la zone euro ?

« Que l'utilité de Jean-Claude Juncker, le premier ministre luxembourgeois, qui préside l'Eurogroupe, se volatilisait en l'espace d'un discours ? Qu'il fallait, par la force si nécessaire, imposer à tous nos partenaires européens que la France assume cette présidence pour douze mois supplémentaires ? Qu'il n'y avait à vrai dire que Nicolas Sarkozy en personne, et nul autre, à être de taille à sauver l'Europe ?

« Que la seule rivalité que notre président voulait bien accepter en la matière était la compétence britannique, sans doute parce que contraint d'admettre que son plan de sauvetage n'était qu'une copie de celui imaginé par Gordon Brown. Et que, malgré quarante années d'efforts diplomatiques, le secrétaire d'Etat français aux affaires européennes pouvait d'un revers de main balayer la légitimité de deux nations sans que cela s'apparente à un putsch ?

« Pour poursuivre son rêve de se comporter en maître du monde - de l'Europe en tout cas -, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à montrer son mépris des "petites" nations européennes, son peu d'estime pour les institutions européennes, il néglige une fois de plus l'Allemagne, il ose inventer une instance qui n'existe pas pour prolonger l'expérience enivrante qu'il vit à travers la présidence de l'Union européenne.

« Nos camarades tchèques et suédois auraient été scandalisés s'ils avaient découvert un tel socialiste européen dans leurs rangs. A vrai dire, c'est l'ensemble des Européens qui peut l'être. Car la suffisance française a toujours agacé, mais n'avait pas encore atteint ce point, qui déstabiliserait le travail commun. Les incohérences de notre président n'avaient, jusque-là, fait qu'activer quelques plumes acerbes, notamment outre-Rhin ou outre-Manche.

« Mais face à un tel déni de reconnaissance mutuelle, face à un tel narcissisme, la réponse sera celle de la colère... ou de la commisération. La présidence française de l'Europe ne manque pas d'énergie - même si elle n'a pas brillé par sa rigueur.

« Plutôt que de laisser libre cours à sa mégalomanie, M. Sarkozy ferait mieux de penser à faire avancer les dossiers de fond - à commencer par le développement durable, l'énergie, le redémarrage de l'Europe politique - et de préparer la nécessaire relance européenne face à la récession qui nous touche. Une présidence de l'Union européenne est toujours un maillon dans une chaîne, elle hérite du travail de ceux qui l'ont précédée et passe le relais à ceux qui lui succèdent : le président français devrait être moins préoccupé de son ego, et davantage de la cause de l'Europe.

« Non, M. Sarkozy, vous n'êtes pas devenu un socialiste européen, vous n'êtes pas même réellement un Européen conséquent. Un Européen sait dire en face à ses partenaires s'il est en désaccord avec telle ou telle politique. Mais aucun Européen ne se permettrait d'évincer un pays de l'Union, ou de penser que seul le président français serait au niveau pour présider aux destinées de l'Europe.

« Un socialiste européen se bat contre le repli sur soi, comme François Mitterrand nous y avait exhortés en 1995 devant le Parlement européen, afin de construire une Europe qui nous éloigne des "politiques aventureuses du chacun pour soi et de l'isolationnisme". Quand, en 1984, ce même François Mitterrand saisit la main d'Helmut Kohl à Douaumont, il ne le fit pas pour lui, il le fit pour l'histoire de deux peuples et le devenir de l'Europe. Quelle main européenne jugez-vous encore digne d'être saisie par vous, M. Sarkozy ?

« Pierre Moscovici, député (PS) du Doubs »

Ndlr : Je ne pense pas devoir retracer toutes les critiques ICI dans le présent article, celles que j’ai notées ci-dessus me paraissent les plus significatives de l’état d’esprit de l’opposition, Elles ne font que donner le ton, je regrette qu’elles accrochent la personnalité et le comportement « mégalomane » et « agité » certes déplorables du Président Sarkozy, bien plus qu’elles n’analysent et ne dénoncent au fond ses décisions, qui au demeurant ne sont pas « socialistes » mais conjoncturellement « interventionnistes », dans le but bien précis de sauver les finances et les banques, seul objectif qui le guide, dans la droite ligne de sa politique capitaliste libérale.

Non Monsieur Sarkozy n’a pas viré sa cuti à gauche, bien au contraire il a pris rang très ouvertement dans la politique financière de la droite libérale , en adoptant et adaptant leur méthodes, pour les renflouer en risquant de creuser les dettes de l’Etat, dans une indifférence coupable des dures conditions sociales dans lesquelles le peuple s’enlise à cause des abus de certains spéculateurs et prédateurs financiers de haute volée, qui se sont servis de l’argent produit à leur profit par les salariés, et se sont servis de la Bourse et des places Boursières, pour engranger des fortunes dans les paradis fiscaux, ou les dilapider en dépenses non productives et qui maintenant se déclarent les mains vides en appelant à l’aide. Monsieur Sarkozy et les responsables du gouvernement, et aussi les responsables patronaux, Medef et Cie, ont annoncé des sanctions pour les coupables, nous attendons pour voir et pour le moment nous attendons toujours et risquons d’attendre longtemps.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...