06 mai 2008

L’incorrigible Monsieur Le Pen


Ancien para, envoyé autrefois par la France en Algérie, comme d’autres milliers d’autres jeunes militaires, Le Pen a fait pendant un temps la guerre d’Algérie avec ses compagnons d’armes pour combattre régulièrement, sous les ordres de la France, les troupes irrégulières rebelles armées par l’étranger et parfois mêmes par des réseaux français de France (porteurs de valises, politiques et philosophes, artistes etc..) sympathisants qui soutenaient leur cause.

Les rebelles en Algérie ne se sont pas privés de fusiller, mitrailler et d’égorger, massacrer, émasculer des civils Français d’Algérie et français musulmans fidèles à la France avant de les achever ; ils ne se sont pas privés non plus de martyriser des militaires français tombés blessés en embuscade et au combat, en les égorgeant et les émasculant avant de les achever, ce qui est contraire à l’honneur de la Guerre.

Leurs partisans et complices indépendantiste civils posaient des bombes meurtrières et les approvisionnaient en armes, tout en les aidant politiquement et activement en facilitant leurs déplacements dans les campagnes, en les cachant dans les villes, en les approvisionnant en vivres et en armes.

Pour l’armée Française, aux ordres de la France, lutter contre ces tueurs et poseurs de bombe, découvrir leurs complices, était une action qui ne pouvaient se faire dans la dentelle, et l’armée lorsqu’elles en saisissaient était chargée et tenue de leur faire avouer leur crimes pour démanteler les réseaux et les mettre hors d’état de nuire. De nos jours périodiquement, certains médias qui se veulent maîtres à penser de la presse et de l’audio visuel, des journalistes, des politiques et des philosophes intellectuels de salon à la solde des défaitistes , surtout habiles et habitués à péter dans la soie, reprochent aux militaires Français et souvent à Monsieur Le Pen d’avoir utilisé des moyens de tortures en faisant l’impasse sur les crimes odieux et sauvages des rebelles, à l’occasion d’articles ou de débats alimentés par des documentaires recomposés ou des fictions mensongères sur la Guerre d’Algérie, qu’ils n’ont pas vécue eux-mêmes sur le terrain . Quelques rares anciens militaires qui ont participé à la Guerre d’Algérie, convoqués par ces médias viennent régulièrement pleurer sur leurs traumatismes personnels et débiter la larme à l’œil leur mea culpa, mais ont évite soigneusement de convoquer et de laisser s’exprimer la grande majorité des militaires qui eux ont accomplis à l’époque leur devoir avec honneur et courage sur le terrain, dans les villes et les campagnes contre l’ennemi.

Qu’il s’agisse de son rôle dans la guerre d’Algérie ou de ses appréciations sur les dramatiques évènements de la deuxième Guerre Mondiale, Jean Marie Le PEN est périodiquement mis au banc des accusés et diabolisé par ses multiples détracteurs. Pour la guerre d’Algérie on lui reproche d' avoir torturé et il a pu s'en expliquer autrefois dans un entretien accordé au quotidien Combat, le 9 novembre 1962 : « Je n’ai rien à cacher. J’ai torturé parce qu’il fallait le faire. Quand on vous amène quelqu’un qui vient de poser vingt bombes qui peuvent exploser d’un moment à l’autre et qu’il ne veut pas parler, il faut employer des moyens exceptionnels pour l’y contraindre. C’est celui qui s’y refuse qui est le criminel car il a sur les mains le sang de dizaines de victimes dont la mort aurait pu être évitée" et le lendemain, le 10 novembre 1962, dans le quotidien il nuance ses déclarations en parlant de « méthodes de contraintes » plutôt que de tortures, et depuis n'a pas varié dans ses explications sauf à se défendre contre des accusations périodiquement orchestrées contre lui et dont les preuves sont manisfestement d'origine affabulatrices et fictives. Pour la deuxième Guerre Mondiale, il a le tort de pousser, périodiquement et très maladroitement des coups de gueule imprudents, qui dénonce son goût de la provocation et de la bagarre politique et médiatique : ceci n’est plus du tout admis de nos jours et férocement censuré.

Dans une deuxième guerre mondiale qui a détruit une grande partie de l’Europe et du Monde, qui a connu l’horreur d’Hiroshima, qui vu disparaitre plusieurs dizaines de millions de personnes militaires et civils, l’anéantissement total d’innombrables villes avec leurs populations, il lui est demandé à lui comme à l’opinion publique de reconnaitre les crimes de l’holocauste, de la shoah , des camps d’extermination, qui effectivement sont bien plus que des crimes et dont on ne peut trouver de mots assez forts pour en qualifier l’horreur, comme l’ essentiel de la deuxième guerre mondiale , et de ne retenir que cet essentiel en faisant l’impasse sur tous les autres drames tout éminemment tragiques de cette guerre.

Monsieur Le Pen je le répète a tort de se livrer périodiquement par des déclarations plus que regrettables à la fureur des nouveaux maîtres de l’histoire et des histrions qui y trouvent une fois de plus le moyen de le diaboliser en faisant planer à son encontre l’horreur du nazisme. Il porte lui-même de l'eau au moulin de ses détracteurs aptes à dénaturer ses propos et contribue ainsi lui-même à brouiller son image. C'est tout à fait regrettable pour ses partisans qui en subissent le contre coup.

04 mai 2008

Les corps nus à la Une

Les corps nus à la Une

Singulière façon de se faire reconnaître, pour des femmes animatrices de Télévision, et pour d’autres femmes artistes, ou simplement connues en raison de leur activité ou de leur « notoriété », en offrant leur corps nu, dans des poses suggestives, souvent plus qu’aguichantes et sexy, à la une des magazines ! A quelle motivation profonde répondent-elles ? La plus belle fille du monde, on le sait, ne peut donner que ce qu’elle a, encore faut-il qu’il y ait preneur !

Passe encore pour des photos prises presque à leur insu sur leurs lieux de vacances où on peut voir tous les été certaines d’entre elles allongées sur le sable ou se baignant les seins nus : elles ne sont pas les seules à le faire, c’est pratiquement entré dans les mœurs, ça ne choque personne dans cet environnement, mais pour les photos prises et idéalisées en studio c’est une démarche volontaire, consentie, négociée par l’intéressée elle-même.

Que veulent-elles montrer ou démontrer, que veulent-elles prouver ou se prouver, à qui s’adresse ce signe graphique, à leur mari, amant, ex-mari ou futur partenaire ? À leur employeur actuel ou futur employeur ? Au public ? Veulent-elles susciter des désirs et des sollicitations ? Que recherchent-elles, quels sont leurs messages ? Souhaitent-t-elles par le biais de leur nudité accéder à d’autres fonctions ? Pourquoi abandonnent-elles toute pudeur en jetant « leur coiffe » et leurs vêtements pardessus les moulins et les conventions ?

J’ai mon opinion sur la question, mais je préfère ouvrir le débat sans l’influencer à priori, et j’espère que les commentateurs répondront à ces interrogations selon leur propre réflexion, en toute objectivité.

Un ex mari de l’une d’entre elles a réagi après la parution des photos sexy dans Gala cette semaine de son ex-femme, mère de leur enfant, et a exprimé son indignation, "Je ne savais pas que Gala faisait dans le style Playboy. Chacun fait ce qu'il veut de ses fesses ! Moi, je ne montrerai jamais les miennes ! Mais je me vois mal expliquer à notre fils 4 ans, pourquoi sa mère est nue en couverture d'un magazine... c'est gênant."

Au passage et pour terminer je remarquerai que les messieurs du show bise sont plus pudiques que les femmes du même milieu, et qu’ils comptent plus sur leurs talents pour réussir. Tant que les femmes compteront sur leurs « charmes » intimes dévoilés pour se faire valoir dans le monde professionnel, elles ne pourront prétendre avoir réussi par leur seul talent, et c’est vraiment regrettable ! Si elles comptent mieux réussir dans le monde en s’exhibant toutes nues et si elles réussissent, il y aura toujours quelqu’un pour affirmer en les dévalorisant qu’elles n’ont réussi qu’avec leurs seins ou leurs fesses ou leur sexe. Est-ce ce qu'elles recherchent ? Je ne pense pas que ces « vedettes » fassent progresser la cause des femmes dans le bon sens.

29 avril 2008

Sétif, 8 mai 1945 : la version de Monsieur Bajolet

Monsieur Bernard BAJOLET, Ambassadeur de France en Algérie, vient de donner sa version, le dimanche 27 Avril 2008, à l’Université de Guelma des soulèvements nationalistes algériens, émeutes et massacres qui eurent lieu il y a 63 ans, le 8 Mai 1945, à Sétif, Guelma , Kherrata et dans les villages et campagnes du Constantinois. Cet ambassadeur a parlé « d’épouvantables massacres et de la très lourde responsabilité des autorités Françaises de l’époque dans ce déchainement de folie meurtrière. D’après lui ces massacres aurait fait entre 15000 et 45000 morts, selon les « sources ». (Sic)

Monsieur Bajolet ne précise pas l’origine de ces « sources » et il ajoute : "Aussi durs que soient les faits, la France n'entend pas, n'entend plus, les occulter. Le temps de la dénégation est terminé".

Cette déclaration de l’Ambassadeur de France en Algérie, fait suite, cinq mois après, au discours du président Nicolas Sarkozy à l'université de Constantine, dans lequel il avait évoqué "les fautes et les crimes du passé colonial français en Algérie, qualifiés d'"impardonnables".

Vu la politique de compromissions successives et de désinformations que mènent de concert depuis l’indépendance, par paliers successifs, les autorités de l’Algérie et la France néo-colonialiste je ne peux m’étonner d’un tel travestissement des faits qui outrage la vérité historique.

Pour restituer ces faits dramatiques dans leur authenticité, il convient de rappeler que le 8 Mai 1945, à l’appel du Parti Populaire Algérien, le PPA du nationaliste Messali Hadj, des bandes de rebelles au cours d’un soulèvement appelant à l’indépendance, avaient atrocement assassinés plus d’une centaines de familles Françaises dans les villages, fermes et campagnes du constantinois et que le même jour pénétrant dans les Villes et villages du Constantinois, dont Sétif, Guelma, Kherrata, villages et hameaux avoisinants, d’important rassemblement de rebelles portant en début de défilé un drapeau français, pour inspirer confiance, et des drapeaux du prophète, ont tenté de soulever les populations musulmanes pour assassiner les Français au nom du Djihad (guerre sainte).

Pour rentrer dans les villes et villages en trompant les autorités sur leurs véritables intentions meurtrières, ces bandes de rebelles assassins se faisaient précéder par des femmes musulmanes poussant de youyous et portant des drapeaux blancs accompagnées de leurs enfants et de vieillards.

Ainsi, le 8 mai 1945, il y eut à Sétif et dans un rayon de cent kilomètres, des rassemblements et soulèvements importants appelant à la guerre sainte, aux cris du "Djihad" , des attaques soudaines contre des Européens sur les routes, dans les villages, dans les fermes isolées, les maisons forestières, dans les rues de Sétif et dès le lendemain un soulèvement autour de Guelma et dans les villages et hameaux avoisinants et rappelons que des centaines de familles Françaises, furent à l’occasion de ces troubles sauvagement assassinées par les rebelles, les hommes mutilés, les femmes violées et des enfants torturés avant d’être achevés et massacrés.

Monsieur Yves Chataigneau, Gouverneur général de l’Algérie, (agissant sous les ordres du Gouvernement provisoire Français du Général de Gaulle),responsable de la sécurité Intérieure et extérieure de l'Algérie, dut de tout urgence requérir l'intervention des forces armées de terre, de mer et de l'air dans le cadre du plan établi en 1944, pour le cas de troubles, par le général Catroux, ministre délégué pour l'Afrique du Nord

Il ne s’agissait donc pas de massacres comme on le prétend tendancieusement de nos jours pour discréditer la France, mais d’opérations de rétablissement de l’ordre contre les rebelles meurtriers du Parti Populaire Algérien (PPA) et d’opérations de défense et de protection des Français et musulmans d’Algérie fidèles à la France, contre les tentatives d’assassinat des rebelles indépendantistes insurgés.

Il y eut des affrontements armés entre les troupes et les insurgés au cours des opérations de dégagement de Guelma et des villages avoisinants, Chevreul, Kerrata, Héliopolis et bien d’autres, et des fermes et maisons forestières. Rappelons que les troupes étaient territorialement composée en majeure partie de musulmans tirailleurs, spahis, et goumiers et qu’aucun motif raciste dans ce rétablissement de l'ordre ni dans la recherche des meneurs rebelles qui a suivi, ne peut être retenu.

Des civils Français d’Algérie avaient été réquisitionnés pour garder les villages jour et nuit en se relayant et pour protéger les fermes et maisons isolées et il est vrai que certains d’entre eux, profondément bouleversés en retrouvant, autour de Guelma, des parents ou des amis sauvagement éventrés eurent des réactions violentes à l’encontre de ceux qui étaient connus pour être des rebelles. Ce furent des cas isolés, non des représailles massivement organisées.

Le général Duval alors à la tête de la division de Constantine, a su rétablir l'ordre avec un souci constant d'apaisement pour les musulmans et à la fin de ces événements dramatiques il a été invité à la Mosquée de Constantine, au milieu des croyants coraniques, pour remercier avec eux le Tout-Puissant d'avoir rétabli la paix.

Les affrontements avaient duré deux semaines et tout aussitôt le ministre de l'Intérieur du gouvernement provisoire, Monsieur Tixier, vint enquêter en Algérie.

Pour dénombrer les rebelles disparus ou tués pendant les affrontements qui rappelons- le n’étaient pas un massacre, mais une opération légale de rétablissement de l’ordre, le gouverneur général Yves Chataigneau fit comparer avec la plus grande rigueur, le nombre des cartes d'alimentation présentées après les événements avec la liste des cartes distribuées auparavant et l’on aboutit à une différence d'environ 1000 personnes, très éloignée des 35000 musulmans prétendument systématiquement massacrés, chiffre lancé d’Egypte sur les ondes de la radio du Caire, pour soutenir les rebelles meurtriers et la cause de la guerre sainte, le Djihad, par les Frères Musulmans en 1945 au moment des faits.

Depuis l'escalade mensongère se gonfle d’année en année et se poursuit dans les radios, dans la presse, dans des livres, on parle de 45 000 et jusqu'à 60 000 massacrés. De plus certains osent prétendent que les Français d’Algérie qui avaient assurés la garde des villes et villages pendant les opérations de rétablissement de l’ordre étaient « des miliciens », encore une fiction, un odieux mensonge, mais comment s’étonner de ces propos diffamatoires alors que certains algériens nationalistes osent prétendre de nos jours, quelquefois même ouvertement en présence de personnalités françaises, que l’ancienne colonisation française peut se comparer à l’occupation nazie en France ?

De nos jours, Monsieur Bajolet, Ambassadeur de France en Algérie, n’a pas cherché la vérité avant de discourir sur ces évènements dramatiques du 8 Mai 1945, il a repris une désinformation mensongère propagée et amplifiée depuis des décennies pour accuser la France. Pour un représentant de la France, c’est inadmissible de se prêter à travestir ainsi l’histoire.

La presse algérienne arabophone a interprété cette déclaration comme une "reconnaissance des crimes du colonialisme", d’autres journaux l’ont perçu au contraire, comme une tentative de "faire passer des contre vérités historiques" et « la persistance d'une glorification du colonialisme.

Plus pragmatiques certains journalistes algériens, voient dans cette déclaration en l’amalgamant au projet d’Union pour la Méditerranée l’occasion d’une nouvelle politique des visas et d’une coopération économique accrue.

Je profite de l'occasion pour vous donner à l'appui de mon article, l'adresse d'un site ( il y en a bien d'autres) ou vous trouverez les témoignages détaillés des évènements par ceux qui les ont douloureusement vécus:

www.de-malterie.fr/malte0041.html.

et en cliquant adroitement sur différents titres de ce site vous trouverez deux articles d'Historia Magazine qui en 1971 avait fait un dossier sur la question:

LE FANATISME
Colonel Adolphe GOUTA
(Historia magazine N° 196, octobre 1971)

et

LE MYTHE DES 45000 MUSULMANS
VICTIMES DE LA REPRESSION
Par Le Général Henry MARTIN,
Commandant le 19e corps en Algérie (1944-1946)

(Historia magazine N° 196, octobre 1971)


Mon commentaire : Sans vouloir vous influencer, j’ai l’honneur de soutenir que la parole d’un général de l’Armée Française vaut mieux pour moi que celle des Frères musulmans du Caire de l’époque reprise par certains algériens de nos jours, et qu’elle vaut aussi bien plus que la déclaration actuelle, regrettable à mes yeux, de Monsieur Bernard BAJOLET, ambassadeur de France en Algérie.

25 avril 2008

Une interview du Chef de l'Etat cousue de fil blanc


Nous avons été conviés Jeudi soir 24 Avril devant nos écrans à une intervention du Chef de l’Etat, soigneusement préparée, et présentée comme un évènement destiné à expliquer aux Français le bien fondé des réformes soutenues par le Chef de l’Etat et son gouvernement, avec en parallèle l’intention déguisée de redresser son image affaiblie par les résultats désastreux des sondages que tout le monde connait et sur lesquels il est inutile de revenir, pour ne pas enfoncer le clou dans la plaie.

Nous n’avons rien appris de plus que nous ne savions déjà : en matière d’orientation politique il persiste, confirme et signe !

La presse note un discours « répétitif » et souligne le changement de ton de Nicolas Sarkozy lors de son intervention télévisée. La plupart des articles relatent que le message des Français repris par les instituts de sondages au chef de l'Etat a été entendu. Beaucoup d’explications en retour qui apparaissent confuses pour certains commentateurs, en dépit de l’allure composée et du ton calme de Monsieur Sarkozy qui s’est efforcé, pendant presque deux heures de répondre pour justifier ses réformes et ses prises de position, face à cinq journalistes qui en excellent acteurs de communication jouaient dans l’ensemble leur rôle en prenant un air concentré, fortement attentif et quelquefois réprimant une feinte réprobation pour corser la mise en scène. Toutes les questions ont portées sur les sujets les moins épineux, la question de l’Otan pourtant importante n’a pas été posée, la position atlantiste du Chef de l’état n’a pas été soulevée.

Monsieur Sarkozy a reconnu des erreurs de communication et a justifiés les couacs et cafouillages du Gouvernement par une certaine inexpérience des membres du Gouvernement.

Il a toutefois admis qu'il avait "sans doute fait une erreur" en ne sanctionnant pas les "couacs" de ses ministres, assurant que cela "ne se reproduira pas".

A bon entendeur salut !

Selon Monsieur Sarkozy, les couacs seraient l’exercice inexpérimenté de «jeunes ministres» envers lesquels il a fait preuve de tolérance, et aussi le fait de « collaborateurs » un peu trop présents dans les médias. Mais, d’après le Chef de l’état, l’équipe a été «reprise en main

Il nous faut supposer que des membres du Gouvernement ont été nommés à ces postes de responsabilité importante en dépit de leur inexpérience , et en fait c’est l’aveu implicite qu’ils n’ont été nommés que pour conforter une politique qui s’éloignant de l’efficacité et de la compétence a privilégié une politique d’ouverture qui s’est avérée fragile par l’ incohérence résultant des avis contradictoires et des démentis en cascades, et il nous faut regretter que ces écarts n’aient pas été sanctionnés par le renvoi des « indisciplinés ». Une double incohérence qui passe difficilement dans l’opinion publique.

Quant aux « collaborateurs » un peu trop présents dans les médias ils n’ont fait que tenter de percer quelque peu pour ne pas se faire enterré, face à la surexposition constante du Chef de l’Etat, qui pendant plus de huit mois étaient à la Une de tous les quotidiens et magazines relayés par les écrans.

Voici en résumé les principaux points de l’interview en direct de l'Elysée:

Sur le « Travail » : le chef de l’Etat n’en démord pas : il explique que "le problème de la France c'est qu'on ne travaille pas assez", en critiquant une fois de plus les 35 heures « Franchement, les 35 heures ont coûté 20 milliards d'euros pour travailler moins et créer moins de richesse", a affirmé le chef de l'Etat. le dispositif d'exonération sur les heures supplémentaires entré en vigueur au 1er octobre "ça marche" a-t-il dit, tout précisant qu'au dernier trimestre 2007, il y avait eu "28% d'heures supplémentaires en plus".

"Un demi-million d'entreprises donnent des heures supplémentaires à 5 millions de salariés, …. « Cinq milliards 500 millions d'euros de pouvoir d'achat ont ainsi été distribués aux Français", …. " Toute l'idée était que celui qui travaille plus gagne plus.

Une journaliste présente a tenté se souligner que dans les faits cela ne rapportait que 50 euros par mois en moyenne à un salarié, mais sa remarque a été recouverte par les propos du Président qui l’a éludée et elle n’a pu terminer sa question.

Pour les prix à la consommation qui ont augmenté de 3,2% sur les douze derniers mois, un niveau record depuis août 1991, essentiellement en raison de la hausse de l'énergie et de l'alimentation, selon les derniers chiffres publiés par l'Insee en mars le Président a estimé que

"Les prix ont davantage augmenté en France" que dans la plupart des autres pays d'Europe… Les prix ont augmenté "pas seulement à cause de la hausse des matières premières" mais "parce qu'il n'y a pas assez de concurrence" et il a annoncé que le secrétaire d'Etat à l'Industrie Luc Chatel et la ministre de l'Economie Christine Lagarde "présenteront au mois de juin un texte qui va permettre la négociabilité entre les fournisseurs et les grandes surfaces ».

Autre thème : l’Intéressement

Nicolas Sarkozy a annoncé, qu'une entreprise qui distribuera une partie de ses bénéfices à ses salariés paiera moins d'impôts sur les bénéfices, et que "Le Premier ministre déposera dans les 15 jours un texte sur l'intéressement" …… « Ce sera "un projet de société", a affirmé Nicolas Sarkozy……, "Il y a des entreprises qui font des profits et c'est tant mieux, des profits souvent considérables et c'est tant mieux", a répété M. Sarkozy. "Il faut que chaque salarié puisse en profiter"….. "Les entreprises de moins de 50 salariés ne sont pas obligées en France de faire la participation ou l'intéressement, désormais une entreprise qui distribuera une partie de ses bénéfices à ses salariés paiera moins d'impôts sur les bénéfices", a-t-il promis. Le Chef de l’Etat veut qu’ "Il faut qu'un tiers des profits aille aux salariés, un tiers à l'investissement, un tiers aux actionnaires", a ajouté le chef de l'Etat.

RSA

Nicolas Sarkozy a assuré qu'il ne renonçait pas au Revenu de solidarité active (RSA) et affirmé qu'il voulait le généraliser. Le président de la République a ajouté que le RSA se ferait "l'année prochaine", "en en maîtrisant les coûts" et pour "1 ou 1,5 milliard d'euros".

Reste à trouver les moyens de financement qui n’ont pas été indiqués.

Paquet fiscal

Nicolas Sarkozy a estimé que la loi dite du "paquet fiscal" avait donné lieu à "une erreur de communication totale" et ne revient pas sur cette mesure fortement combattue par l’opposition.

Chômage : durcissement et sanction

… « On est en train de faire un système qui serait le suivant : fusionner l'ANPE avec l'Unedic pour que les demandeurs d'emploi n'aient qu'un seul interlocuteur. Au bout de trois mois, on serait obligé d'accepter un emploi qui représente 95% de son salaire, au bout de six mois, on serait obligé d'accepter un emploi à moins d'une heure de transport en commun de l'endroit", a déclaré M. Sarkozy.

Il a rappelé avoir "demandé au gouvernement qu'il y ait un processus de sanction pour un chômeur qui refuserait deux offres d'emploi correspondant à ses qualifications et ses aspirations". "Il n'y a pas de société où l'on a des droits sans avoir des devoirs", a exposé le chef de l'Etat. "Il y a 500.000 offres d'emploi pas satisfaites avec 1,9 million de chômeurs, l'immense majorité des chômeurs essayent de trouver un emploi, mais certains ne veulent pas se mettre au travail, c'est une minorité qui choque", a prétendu M. Sarkozy.

Il y a pour les chômeurs de tristes réalités qui ne s’accorderont pas toujours avec les prétentions du Chef de l’Etat

Régularisation des « travailleurs » sans papiers

Pour les travailleurs sans papiers Monsieur Sarkozy a déclaré qu'il n'y aurait "pas de régularisation globale", …… "Il n'y aura pas de régularisation globale parce que la régularisation globale conduit à la catastrophe", a-t-il soutenu M. Sarkozy ….. "Ca conduit à un appel d'air qui profite aux trafiquants, on fait la politique des trafiquants", a-t-il ajouté. "On ne devient pas français parce qu'on travaille dans la cuisine d'un restaurant, aussi sympathique soit-il", a poursuivi le président en suggérant aux patrons en manque de main d'œuvre d'embaucher parmi les immigrés sans emploi en situation régulière. "Il y a 22% de chômeurs chez les immigrés réguliers", a-t-il souligné.

Il y a la une confusion semble-t-il entre la régularisation du statut d’immigré et la nationalité française, qui est passée inaperçue sur le plateau !

Vote des étrangers

Le président s'est dit favorable "à titre intellectuel" au vote des étrangers non européens aux élections locales "sur la base de la réciprocité", mais n'avoir "pas de majorité pour faire passer" cette mesure.

Sur cette question notons au passage une différence de point de vue « intellectuel » entre le président et sa majorité.

Déficit public

Le déficit public sera "réduit" à l'horizon 2012, grâce au non remplacement d'un départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux, a estimé Monsieur Sarkozy. Questionné pour savoir si l'objectif de "zéro déficit en 2012" tenait toujours, M. Sarkozy a répondu: "oui"…. et a confirmé que "Le déficit sera réduit à horizon de 2012 comme je m'y suis engagé". "Nous n'avons pas remplacé 23.200 fonctionnaires cette année, ça m'a été assez reproché", a rappelé le chef de l'Etat. "L'Etat français a embauché 300.000 fonctionnaires de plus depuis 1982 alors qu'il a y eu la décentralisation et les progrès de l'informatique", a-t-il ajouté. "Si nous ne remplaçons qu'un fonctionnaire sur deux on reviendra au niveau de la fonction publique en 1992", or "la France n'était pas sous-administrée", a soutenu M. Sarkozy. Il a rappelé que l'an prochain, l'Etat ne remplacerait pas un départ à la retraite d'un fonctionnaire sur deux: "c'est bien pour réduire le déficit", a-t-il affirmé.

( Le déficit public de la France pour 2009 a été récemment revu à la hausse à 2,0% du PIB, contre 1,7% prévu initialement. Pour 2007, la France table sur un déficit à 2,7% du PIB et pour 2008, à 2,5%. Elle compte éliminer son déficit d'ici 2012.)

Retraites

Nicolas Sarkozy a déclaré que les retraites seraient financées en "travaillant et en cotisant plus longtemps", rappelant que la loi prévoyait un passage à 41 ans de cotisations.

Enseignants

Sur le « mouvement » lycéen, lié aux suppressions de 8.830 de postes d’enseignants prévues dans les collèges et lycées publics à la rentrée prochaine qui ont déclenché depuis plusieurs semaines des manifestations particulièrement suivies par les élèves de banlieue parisienne, Monsieur Sarkozy a répondu qu'il "maintiendrait les réformes qui permettront les réductions" d'effectifs. "Je maintiens les réformes qui permettront les réductions de postes", a déclaré M. Sarkozy sans commenter les chiffres avancés. "Vous me dites que les enseignants sont malheureux, vous avez raison. La politique qui a consisté à l'embauche systématique sans bien rémunérer ne les a pas rendus heureux" ……. "Il ne faut pas que je poursuive une stratégie qui conduit à un double échec, pour les enseignants et pour les élèves …… « S'il suffisait d'embaucher des enseignants pour avoir la meilleure éducation nationale, ça se saurait », a-t-il dit en rappelant ironiquement que "Sur les 25 dernières années, il y a eu 18 manifestations lycéennes qui ont en général conduit à ce que tous les ministres de l'Education successifs, « avec un grand courage », ont dit « eh bien puisque les lycéens sont dans la rue, on renonce » ….

Environnement

Monsieur Sarkozy ne "trahira ni l'esprit ni la lettre du Grenelle" dont les recommandations font l'objet d'un projet de loi qui doit être présenté dans les prochains jours : ….. "Je ne trahirai ni l'esprit, ni la lettre du Grenelle de l'environnement : la question de la sécurité sanitaire des Français, c'est de la responsabilité d'un chef de l'Etat", a souligné le président qui était interrogé à propos des OGM. Il a justifié la décision qu'il avait prise de suspendre la culture du maïs MON810, seule culture génétiquement modifiée qui était pratiquée en France, car il "n'avait pas les éléments qui permettaient de l'autoriser". "Je suis favorable à la recherche sur les OGM, dont on a besoin. Mais je dis que s'agissant de la culture OGM en plein champ, mon devoir est de prendre des précautions".

Chine

Nicolas Sarkozy a déclaré qu'il avait été "choqué par ce qui s'est passé au Tibet" et qu'il l'avait "dit au président chinois".

Turquie

Le Président a réaffirmé son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne, indiquant qu'il "ferait un référendum" si "la question se posait".

Une promesse à ne pas oublier.

Afghanistan

Monsieur Sarkozy a affirmé que si la France "laisse tomber l'Afghanistan, le Pakistan tombera comme un château de cartes".

"Nous sommes en Afghanistan aux côtés des Afghans" et "à côté de l'Afghanistan il y a le Pakistan, il y a la bombe atomique", a souligné Monsieur Sarkozy …….. "Si on laisse tomber l'Afghanistan, le Pakistan tombera comme un château de cartes", a-t-il estimé. Le président a expliqué que la France n'était pas engagée dans une guerre en Afghanistan: "ce n'est pas une guerre, puisque l'immense majorité des Afghans ont besoin de la coalition qui se trouve sur place". "Si j'ai décidé d'envoyer 700 hommes supplémentaires, c'est parce qu'il faut que nous réussissions" et "que l'armée afghane prenne le relais" et que "nous puissions coordonner l'aide civile et économique".

Capitalisme français

Le président estime que notre capitalisme "marche sur la tête" …….. "Je crois au capitalisme, à l'économie de marché", a déclaré Monsieur Sarkozy …. "Mais je pense que notre capitalisme marche sur la tête, que le capitalisme financier a besoin d'être moralisé » Monsieur Sarkozy a fustigé "ces fameuses agences de notation", se disant choqué que l'une d'elles ait "noté vendredi avec la meilleure note un produit d'épargne", et le lundi, après la crise des "subprime", ait "dégradé" la note de ce même produit. "Ces agences de notation doivent être sanctionnées, elles n'ont pas fait leur travail", a déclaré M. Sarkozy en ajoutant qu'il fallait poser "des règles de transparence internationales". La spéculation actuelle sur les matières premières est "invraisemblable", a estimé le chef de l'Etat. Il a aussi jugé que ce qui est arrivé à la Société générale est "proprement stupéfiant". "Qu'un seul homme puisse être responsable d'un tel désastre c'est préoccupant", a-t-il estimé. Interrogé pour savoir si son PDG Daniel Bouton aurait dû démissionner, il a indiqué: "quand on a des salaires de ce niveau, que peut penser le salarié qui n'a pas le même salaire ?" "Je suis pour que le patron soit responsable".

Autres points évoqués :

Pour Monsieur François Fillon qui attend que le président Nicolas Sarkozy " lui redonne une feuille de route pour les prochaines semaines et les prochains mois, et le cap sur les réformes qui doivent être conduites", et "un travail d'explication sur les réformes qui sont en cours et qui ont besoin d'être expliquées par le président de la République, et ensuite par l'ensemble des membres du gouvernement", le Président a affirmé que le Premier ministre, lui, donne toute satisfaction et a répété qu’ils travaillent ensemble «main dans la main» : «C’est un bon Premier ministre , j’ai confiance en lui.» Et Monsieur Sarkozy a conclu : «Si Fillon rencontrait un échec, personne ne croirait que ce n’est pas aussi le mien.»

Monsieur Sarkozy a souhaité que la majorité se montre « moins frileuse, plus soudée.

Enfin sur sa vie privée avec Carla Bruni Sarkozy il reste muet ….. « Tout est rentré dans l'ordre », a-t-il rassuré avec un sourire discret qui laissait voir une satisfaction attendrissante.

Quant à son avenir politique, au moment il esquive la question. « En prendre pour cinq ans après, ce n'est vraiment pas mon sujet » …….. » Ce rendez-vous-là, c'est dans quatre ans »

Nous pouvons être certains qu’il ne changera pas d’orientation et dans les semaines à venir nous annoncera de nouvelles réformes.

Pour les Municipales: elles ont été considérées comme une "une sanction normale" avec un certain optimisme pour les législatives ……

Je ne sais pas si Monsieur Raffarin qui, depuis des mois, réclame une meilleure «hiérarchisation» des réformes et si Monsieur Balladur qui avait déclaré dans une interview au Journal du Dimanche à l’adresse de Monsieur Sarkozy : " Il faut permettre aux Français d'y voir plus clair" en souhaitant "par exemple que le gouvernement fasse savoir rapidement quel est son plan d'action pour 2008 , à quel rythme il compte avancer, ce qui est prioritaire et ce qui peut être reporté à 2009", trouveront dans cette interview réponse à leur questionnement.

Enfin Monsieur Sarkozy a demandé du temps pour obtenir des résultats : «Mon rendez-vous c’est la fin du quinquennat. ….J’ai quatre ans.» Mais pas question de changer de méthode.

Sur sa vie privée avec Carla Bruni Sarkozy il reste discret ….. « Tout est rentré dans l'ordre », a-t-il rassuré avec un sourire qui laissait voir une satisfaction attendrissante

Quant à son avenir politique, il esquive la question. « En prendre pour cinq ans après, ce n'est vraiment pas mon sujet » …….. » Ce rendez-vous-là, c'est dans quatre ans »

Oui mais …. Les électeurs seront-ils au rendez-vous ?

ooOoo

L’émission était techniquement parfaite et réussie, une image présidentielle classique et des journalistes cadrés dans la mission impartie, hélas un contenu qui n’a rien de nouveau, rien que nous savions déjà ! Deux heures de révision ! C’est dur …dur ..... d’être un téléspectateur.

mon autre blog

Si vous souhaitez lire quelques contes et nouvelles vous pouvez vous rendre sur mon second blog :

http://cahiersdemagalie.blogspot.com

20 avril 2008

C'est scandaleux !

C’est scandaleux …

Couacs, cafouillages, annonces et contre annonces de décisions du Chef de l’Etat et des ministres, fustigeant l’intérêt et les acquits sociaux des familles et des salariés, mépris du pouvoirs d’achat, baisse du Chef de l’Etat et du Premier Ministre dans les sondages, désaveu par les membres de l’enseignement des décisions de Xavier Darcos, zizanie à l’UMP et critique de certains de ses membres sur l’action gouvernementale, le Chef de l’Etat sillonne la France toujours en quête de notoriété en accaparant le rôle des ministres, les députés de la majorité dépités ,qui n’acceptent plus d’être considérés comme des bulletins de vote, protestent, , l’opposition se fait entendre , mais rien n’est pris en compte par le Chef de l’Etat et le Gouvernement, ces messieurs poursuivent leur parcours de plus en plus chaotique et inefficace en s’octroyant des bulletins de satisfaction et en se gargarisant avec les mots rupture et réformes ! Monsieur Henri Guaino se croit obligé de reprendre parole pour expliquer la politique du Chef de l’Etat et le justifier, ce qui est tout à fait significatif d’une lacune de communication de la part de Monsieur Sarkozy et de son incapacité à faire passer des messages clairs et nets par lui-même. Du reste, les explications de Monsieur Guaino ne sont que partisanes et ne portent aucune lumière nouvelle au tumulte présidentiel et gouvernemental et ne fait qu’ajouter un bruit sur des bruits.

De plus des scandales associant des personnalité du secteur public et du secteur privé éclatent régulièrement, et pour ne citer que le dernier, la mort d’ un chef de bureau du Cabinet de la Ministre de la culture chez Patrick Binet haut responsable de TF1 international , à la suite d’une orgie baptisée « partie fine » par une certaine presse soudain pudique et discrète, et selon certains rares médias non alignés, suite à une crise cardiaque provoquée par une overdose associant la drogue des violeurs et de la cocaïne et bien entendu TF1, les chaînes et les radios associées n’en pipent pas mot ou pas grand-chose : quand il s’agit d’un homme du sérail Bouygues et Le Lay l’auto censure est de mise. Patrick Binet a été mis en garde à vue mais vient d’être libéré contrôle judiciaire certes, mais le Festival de Cannes approche et c’est le seul évènement qui semble préoccuper l’environnement culturel de cet homme qui « devrait » y participer….. Le mort sera vite oublié sous les ors et les flonflons d’un festival ou la luxure et l’exposition médiatique des stars, ou présentées comme telles par leurs sponsors à la « une », priment sur la culture et l’art cinématographique.

Le Scandale s’installe en France, le peuple s’indigne et désavoue, au sommet personne ne l’entend. Les politiques et l’intelligentsia littéraire et artistique "bien pensants" poursuivent de concert leurs noubas publiques et privées en narguant le peuple, le scandale s’installe ………..oui mais jusqu’à quand …….?

08 avril 2008

Pourquoi enflammer les jeux olympiques ?







Les représentants des diverses association et ONG partisanes du boycott des jeux olympiques de Pékin, qui se sont donnés pour mission de soutenir les séparatistes tibétains, se sont livrés à de nombreuses manifestations tout au long du parcours de la Flamme olympique à Paris, ce qui une fois de plus prouve que le sport est instrumentalisé à des fins politiques.

Ne me parlez de droits de l’homme en l’occurrence, avez-vous jamais vu ces associations manifester pour soutenir dans leur prétentions les nationalistes Corses, ou mieux encore les séparatistes Basques ? Non pas du tout, des broutilles ! …. considèrent-ils.

Mais attaquer le régime communiste chinois en soutenant les émeutiers de Lhassa, fussent-ils des moines, pour empêcher la Chine de tourner en rond, voilà ce qui intéresse ces trublions , pour défendre les intérêts du monde capitaliste ultra libéral, et ils sont tant habiles à discourir qu’une certaine partie de notre population occidentale chagrinée par les malheurs des moines tibétains, les suit aveuglément, sans analyser leur démarche.

Une au moins de ces ONG dont le Secrétaire Général ne décroche pas des micros et des caméras depuis plus de trois semaines pour plaider en faveur de l’indépendance du Tibet et le boycottage des Jeux Olympiques, est financée très largement par une association américaine dont les dirigeants anciens de la CIA ont pour mission de faire semer la pagaille par des mouvements de pensée libérale et des ONG qu’elle finance dans les pays communiste et socialiste.

La puissance économique de la chine dérange les Etats-Unis grand ami, comme bien d’autres Etats, du Dalaï Lama, qui lui n’a qu’une idée en tête c’est de s’emparer du Tibet autant en homme politique qu’en homme religieux, et ne saurait ni ne pourrait le faire sans l’aide et le soutien des pays capitalistes ultralibéraux. Mais en se parant de son auréole de bouddhiste tibétain, Chef suprême de ce gouvernement en exil qu’il a formé lui-même, il entretient dans le monde entier avec le mythe de sa réincarnation très médiatisé dans le monde entier ses prétendus droits religieux et politique à décider du sort du Tibet. Pour le Pouvoir chinois c’est beaucoup plus clair, il s’agit d’un indépendantiste perturbateur et subversif à la tête d’une « clique ».

Certes cette école bouddhiste est très ancienne de plusieurs siècles, mais pourquoi alors arguer des droits de l’homme pour inviter la Chine à se laisser bouter hors du Tibet par des moines agissant aux ordres leur Chef spirituel, Tenzin Gyatso, leur Dalaï lama, leur « Maître » réincarné ? Arguer des droits de l’homme par définition laïques pour soutenir le Dalaï lama et ses moines me parait tout à fait insuffisant : il y manque la dimension religieuse.

Entraînés par les polémiques ambiantes, les déclarations et les contre déclarations des membres du Gouvernement, l’indécision et les atermoiements du Chef de l’Etat, une quarantaine de députés Français, si chatouilleux à juste titre quand la laïcité est caressée à rebrousse poil en France, se sont produit grotesquement, ceints de leur écharpe tricolore, dans l'enceinte du parlement, dans le jardin donnant sur le pont de la Concorde, en scandant "Liberté pour le Tibet", avant d'entonner la Marseillaise.

Je n’ai jamais vu un édile chinois et ses collègues, dans une ville de Chine lors du passage de nos représentants venus « signer » des contrats, se réunir pour scander « Liberté pour la Corse » ou pour « la Bretagne » ou pour tout autre département ou province Française, ils ont des priorités chez eux, et sans doute auront-ils la sagesse de ne pas soutenir nos curés, nos imams et nos rabbins dans leur différentes prétentions régionales, locales ou autres, si de telles prétentions un jour se manifestaient en France.

Quoiqu’il en soit le relais de la Flamme a été très perturbé par de nombreux incidents et manifestations déployés sur son parcours à tel point que les organisateurs, « harcelés par les militants depuis le départ de la Tour Eiffel à la mi-journée, ont jeté l'éponge. », comme le relatent les médias, et ont finit par annuler les derniers relais pour faire convoyer la flamme en bus jusqu'au stade Charléty, dans le sud de la capitale, son lieu d’arrivée.

Pour finir en finir avec les « Droits de l’Homme » je me demande ce que ces associations et ONG fauteuses de troubles, pensent des droits des sportifs et du respect qui est du aux Jeux Olympiques, haut lieu symbolique qui célèbre tous les sportifs essentiellement pour l’excellence de leur performance, sans aucune distinction raciale, culturelle, religieuse ou politique.

Monsieur Bernard Laporte a très justement résumé la question "certaines personnes ont manqué de respect au symbole de l'olympisme. Les Jeux représentent le seul événement mondial qui mette en valeur le partage, le respect"…."On a voulu s'emparer du sport pour faire passer des messages politiques. Je ne crois pas que l'on puisse revendiquer la paix tout en étant violent", a-t-il ajouté.

La position des organisateurs des jeux Olympiques de Pékin est nette, ils ont estimé samedi qu'un éventuel boycott de la cérémonie d'ouverture des jeux Olympiques par le président français Nicholas Sarkozy relèverait d'une "décision personnelle", sans incidence sur l'événement lui-même …… "Ceux ou celles qui choisiront de ne pas assister prendront une décision personnelle et, pour ce qui nous concerne, nous ferons notre possible pour faire des jeux de Pékin un gala de paix et d'amitié", a-t-il ajouté.

"La Chine et le Comité d'organisation des jeux Olympiques de Pékin font tous leurs efforts pour accueillir athlètes, journalistes et spectateurs du monde entier à Pékin en août", a déclaré Sun Weide, porte-parole du comité (BOCOG), qui était interrogé sur un éventuel boycott du chef de l'Etat français.

Il est temps que la confusion et la chienlit associative au « nom des droits de l’homme » cesse chez nous au sujet des Jeux Olympiques, que les particuliers s’occupent de défendre leurs intérêts sociaux, très précisément au nom des Droits de l’homme et qu’on laisse le Dalaï Lama au nom de sa réincarnation régler ses affaires et ambitions politiques avec le Président Chinois communiste, ce n’est pas notre affaire ! Notre affaire c’est d’encourager nos sportifs pour qu’ils nous rapportent des médailles. Ne laissons pas les édifices, les places et les rues de nos villes et villages devenir les supports et le théâtre de manifestations de soutien à des revendications et des luttes politiques extérieures à notre pays. La voix diplomatique est suffisante pour exprimer l'opinion de la France, à condition qu'elle s'exprime clairement et sans cafouillage.

ooOoo

Nous ne terminerons pas sans rappeler que Sa sainteté le 14ème Dalaï Lama Tenzin Gyatso, moine bouddhiste issu de la tradition Guéloupga, est le Chef spirituel du peuple tibétain. Les Dalaï-lamas sont des incarnations d'Avalokitésvara, Bouddha de compassion.

Sa sainteté le 14ème Dalaï Lama Tenzin, de son nom de naissance, Lhamo Dondump, est né le 6 juillet 1935, dans un petit village appelé Taktser au nord est du Tibet. Appartenant à une famille rurale, Sa Sainteté a été identifiée à l'âge de deux ans notamment grâce aux visions du régent Reting Rinpoché au lac de Lhamo comme réincarnation de son prédécesseur le 13ème Dalaï Lama. A ce titre il porte le nom de réincarnation de Jetsun Jamphel Ngawang lobsang Yeshe Tenzin Gyatso

En 1949, Mao Zedong, à la tête du parti communiste chinois, arrive au pouvoir en Chine et, niant les revendications d’indépendance du Tibet y envoie des troupes militaires en 1950, officiellement pour « libérer » le Tibet de la présence étrangère, et à l’âge de 15 ans le Dalaï Lama, en décembre 1950, est le témoin de l'invasion de son pays par 'l' armée de libération' chinoise.

Pendant la Révolution culturelle, comme dans toute la Chine à cette période, les monastères sont détruits, moines et nonnes emprisonnés et torturés..

L'échec de la révolte de Lhassa, en 1959, contraint le Dalaï Lama et 80.000 Tibétains à l'exil en Inde. Dès lors, Tenzin Gatsyo ne cesse de réclamer sur la scène internationale, en plaidant contre le Pouvoir Chinois , la libération du Tibet qu’il considère comme son pays, multipliant les conférences et les rencontres dans le Monde pour présenter et soutenir sa cause qu’il étend à l’ensemble du peuple Tibétain.

Très considéré en Amérique et dans certains pays d’Europe hostiles au régime communiste Chinois, il fût nommé prix Nobel de la paix en 1989 et a reçu la Médaille d'or du Congrès des États-Unis le 17 octobre 2007.

Le Dalaï Lama est aujourd'hui réfugié à Dharamsala, « siège » du gouvernement tibétain qu’il a formé lui-même dans son exil dans l'Himalaya indien.

Relais d'informations : Les délégations Russes et Ukrainiennes sont arrivées ce 2 juin 2025 au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour reprendre de nouveaux pourparlers

Les délégations arrivent au Palais Ciragan d'Istanbul (Turquie) pour les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, le 2 juin 2025.  ...