06 décembre 2007

Le nouveau rêve de Monsieur Enrico Macias ...

Pourquoi vouloir voyager et agir sous les feux de la rampe politique ?

Après avoir appris que sa présence dans le cortège de Monsieur Sarkozy en Algérie, n’était pas souhaitée par deux ministres Algériens et des personnalités assez importantes pour que leur avis soient pris en considération, Monsieur Enrico MACIAS avait renoncé de se déplacer dans un pays où il ne se ressentait pas comme le bienvenu.

Pour mémoire, le chanteur, qui avait renoncé à accompagner la délégation présidentielle en Algérie plus de 40 ans après son rapatriement en France, lors de l'Indépendance de l'Algérie , avait accusé les autorités algériennes de le considérer "persona non grata", tout en expliquant qu'il avait eu envie d'aller avec Nicolas Sarkozy, qu'il pensait que c'était son unique chance de pouvoir partir et puis qu'ayant vu la polémique que ça provoquait, il avait demandé tout aussitôt à Nicolas Sarkozy de renoncer, parce que il voulait que son voyage réussisse à tout point de vue".

Toutefois après avoir donné leur avis sur la question, les autorités Algériennes et les médias Algériens avaient fait savoir que Monsieur Enrico Macias pouvait venir à titre privé en Algérie et ajoutaient que de toute façon si Monsieur SARKOZY l’invitait au voyage, ils ne s’y opposeraient pas.

Depuis, Monsieur Sarkozy est rentré de voyage et Monsieur Enrico Macias dès jeudi, au nom de l’amitié qui les lie, je n’en vois aucune autre cause, , est revenu à sa charge en demandant au Président de lui confier une mission sur L’Union Méditerranéenne.

IL a dévoilé son « rêve » sur RTL dans termes assez prudents :"Ce n'est pas encore officialisé, donc je ne peux pas l'affirmer de façon catégorique" a-t-il déclaré ….. "J'en ai parlé au président Sarkozy et je lui ai dit que mon rêve, c'était de m'occuper de ce magnifique projet dont il est le fondateur: je ne crois pas qu'il y ait quelqu'un de mieux placé que moi qui puisse s'occuper de l'Union de la Méditerranée" .

Interrogé pour savoir s'il se verrait confier une mission par le chef de l'Etat, il a répondu: "Je pense, je l'espère en tout cas."

Ainsi depuis que Monsieur Sarkozy préside à nos destinées, Monsieur Enrico Macias revient au nom de l’amitié qui les unit constamment à sa charge pour tenter de prendre des responsabilités officielles, alors qu’il devrait se rendre compte que sa présence dans des affaires diplomatiques de rapprochement avec les personnalités officielles algériennes passe mal.

Pourquoi insiste-t-il ? Ceci ne fait que renforcer la méfiance à son égard, de la part des Algériens qui revisitent pour leurs jeunes générations, qui ne l’ont pas connu, l’histoire de la Colonisation Française et de la Guerre d’Algérie, et qui ne tiennent pas à recevoir chez eux officiellement un témoin Français qui a vécu ce passé, quelle que soit sa confession.

D’un autre côté je ne comprends pas pourquoi Monsieur Enrico MACIAS déplore de ne pouvoir retourner en Algérie alors qu’il sait très bien qu’il peut y aller en voyage privé, soit seul, soit en famille, soit en groupe, à sa convenance et pourquoi il il persiste à dire "tant qu'il y aura ces responsables qui ne veulent pas de moi parce que je suis juif et parce que je soutiens Israël", a-t-il dit, avant d'affirmer qu'il soutient "aussi les Arabes dans le monde entier".

Ces dernières affirmations recouvrent en partie la réalité, elles ne sont pas susceptibles d’apaiser le climat entre lui et les algériens et peuvent être ressenties par eux à contrario comme une accusation d’intolérance religieuse, comme une provocation, ce qui leur donnera peut-être encore l’occasion de le refuser dans l’éventualité d’une mission Française.

Quand Monsieur Enrico Macias déclare : "Je suis pour un Etat palestinien, je suis pour que les gens puissent vivre normalement et puis pour Israël, pour sa sécurité", je ne doute en aucune façon de sa bonne foi, mais il ne vit sur aucun des deux terrains, et s’il vivait sur l’un ou l’autre il devrait prendre parti et aussi les armes. Quand on est sur un terrain il faut choisir son camp, il n’y a pas d’alternative ; ce serait infiniment plus délicat pour lui que de formuler ici en France des vœux qui sont du reste les mêmes que tous ceux de la majorité des Français.

Pour terminer, Monsieur Enrico Macias que je ressens moi beaucoup plus comme un sentimental qui s’exprime sous le coup de l’émotion et dont je ne pense pas qu’il recherche une notoriété politique pour conforter une belle carrière d’artiste, a confié : "J'ai promis au peuple algérien de les retrouver, je les retrouverai quoi qu'il arrive, en Algérie, et si je ne peux pas et bien je les invite à venir me voir au Maroc ou en Tunisie, parce que je ne veux pas me couper du peuple algérien" "Mais je pense que nous allons y arriver, que je vais y aller en Algérie."

Oui, « vous allez y arriver et y aller » n à titre privé la décision vous appartient, et vous pouvez même y aller tout de suite : personne d’un coté de la Méditerranée ni de l’autre ne vous empêche, si ce n’est vous-même.

Pourquoi vous faire souffrir ainsi en vous privant d’y aller tout de suite ? Donnez vous l’autorisation d’y allez seul ou en famille, ou avec des amis, et dans votre visite là-bas en toute intimité, loin des projecteurs et des feux de la rampe politique qui ne sont que vains, vous pourrez vous recueillir avec toute votre âme et votre cœur ; et peut-être aurez vous la chance de retrouver des amis algériens, constantinois que vous avez pu apprécier du temps de votre jeunesse et qui seront tout aussi heureux que vous de vous revoir.

Croyez-moi, Monsieur Enrico Macias, ces liens d’amitiés anciens que vous pourriez renouer avec eux en toute sincérité et compréhension, sans le tapage des médias autour de vous, seraient biens plus solides et précieux pour l’avenir que ceux qui vous lient au grands de ce monde politicien, qui un moment vous portent au pinacle pour des raisons qui leur sont personnelles, et qui à d’autres vous maintiennent dans l’ombre et l’attente parce que ça leur convient.

Ceci dit c’est à vous de choisir vos amitiés, je ne me permettrai pas de vous donner quelque conseil que ce soit.

Je pense que nous sommes dans un monde de communication ou il veut mieux prendre d’abord un petit chemin, pour ensuite plus tard être reçu par la grande porte.

Et pour terminer, puisque vous avez renoncé lucidement à accompagner Monsieur Sarkozy en Algérie pour que son voyage réussisse, et qu'a part une certaine trève de signatures de contrats, les susceptibilités des algériens ne se sont pas calmées, ne pensez vous pas qu'il est prématuré pour vous de solliciter une mission sur l'Union Méditerranéenne, au risque de mettre en péril sa lointaine naissance et de faire virtuellement avorter cette idée avant même qu'elle ne soit conçue.N'oubliez pas de considérer que les autorités algériennes ont eu ces derniers temps l'outrecuidance d'essayer d'exercer un chantage contre Monsieur Sarkozy en l'accusant d'être soutenu par le "lobby juif", encore un fantame dangereux qui n'existe que dans leur esprit mais qu'ils brandissent en tentant de l'accréditer. Celà donne à réfléchir avant de rêver !

05 décembre 2007

Mois de Décembre, voici le temps de Noël !


Le mois de décembre

Décembre (du latin Decembris, dixième mois de l’antique année romaine, douzième mois de l’année grégorienne) dessine la dernière boucle d’une année où chacun aura vécu des joies et des peines, mais comme tout doit se terminer en beauté, la dernière semaine illuminée par les fêtes de Noël et le Réveillon de la Saint-Sylvestre, nous fera revivre l’éternel espoir d’un monde meilleur. Noël pour les chrétiens, c’est la fête de la foi, de l’espérance et de la charité, n’oublions de faire un geste d’amour, d’amitié et de paix à tous ceux que la solitude accable. Pour les non chrétiens c’est aussi une belle fête de famille. Dans la mesure du possible et de nos moyens, ouvrons notre table, et n’oublions pas qu’un sourire et des paroles de douceur font autant de bien qu’un cadeau de circonstance. .

Dans la nuit du 24 Décembre, le Père Noël, ce personnage mythique qui n’a pas fini de nous faire rêver, ne manquera pas de passer dans la nuit, chaudement vêtu dans sa houppelande rouge bordée d’hermine blanche, pour déposer les jouets et les friandises autour des petites chaussures déposées autour du sapin de Noël, et au matin du 25 décembre les petit enfants ravis et émerveillés en découvrant leurs cadeaux feront raisonner la maison de leurs cris de joie.

« Le Noël » c’est le jour ou les grands parents réunissent les petits devant la crèche pour leur raconter l’histoire de la naissance du petit Jésus :

« En ce temps-là, César Auguste, publia un édit pour faire dénombrer les habitants de la terre. Joseph et Marie partent de Nazareth pour se faire enregistrer à Bethléem ; Pendant qu’ils s’y trouvent enfin après un longue route, Marie enfante son fils, le lange et le couche dans la paille d’une crèche parce qu’il n’y avait plus de place à l’hôtellerie. Tout autour, les bergers dans les champs et sur la place veillent sur leurs troupeaux. Il fait très froid et certains d’entre eux lèvent les yeux au ciel. Soudain un Ange se présente et le ciel s’illumine d’une puissante lumière qui tout aussitôt les environne. Les bergers effrayés se serrent l’un contre l’autre : Ne craignez point leur dit l’Ange, je viens vous annoncer une grande joie, il vous est né un Sauveur qui est le Christ et le Seigneur, annoncé par les prophètes. Vous le reconnaîtrez à ce signe, il est enveloppé de langes et est couché sur de la paille, dans un crèche. Au même moment une multitude d’anges de l’armée céleste se joignit à l’Ange, louant Dieu et chantant « Gloire à Dieu au plus haut des cieux et Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté »… Les Bergers allèrent sous le ciel étoilé et trouvèrent le petit enfant dans la crèche à Bethléem., entouré de Marie et de Joseph. Après les avoir salué et s’être prosterné devant le petit enfant, ils se dispersèrent et racontèrent tout alentour aux habitants et aux voyageurs tout ce que l’ange leur avait révélé au sujet de Jésus. Dans ce temps qui était celui du Roi Hérode, les Rois mages d’Orient, Gaspard, Melchior et Balthazar, qui avaient vu une étoile une étoile scintillante dans le ciel qui pour eux était le signe de la naissance du Sauveur, se mirent en marche, vêtus de leurs habits royaux lamés d’or et d’argent, entourés de leurs femmes et de leurs enfants, suivis de leurs cortèges de serviteurs et de leurs caravanes de chameaux chargés de coffres remplis de riches tissus, de pierres précieuses et de parfums. Ils arrivèrent ainsi à Jérusalem et se présentant au Roi Hérode lui demandèrent : Ou est le Roi qui vient de naître ? … Nous avons vu son étoile depuis l’Orient et nous sommes venus pour l’adorer.. Le Roi Hérode jaloux de son pouvoir et méchant de nature en fut troublé et questionna lui-même les prêtres sacrificateurs qui lui indiquèrent Bethléem d’après les anciennes écritures des prophètes. Le Roi Hérode alors convoqua les Rois Mages qui attendaient une réponse et leur dit en secret : Allez, prenez des informations exactes sur l’enfant et quand vous l’aurez trouvé, faites le moi savoir, afin que j’aille aussi l’adorer, assura-t-il faussement, car tout au contraire son intention était de le faire tuer par ses soldats.

Les Rois Mages se remirent en route guidés par l’Etoile Miraculeuse qui les précédait en parcourant devant eux le ciel, jusqu’à ce que étant arrivée au-dessus de la Crèche elle s’arrêta.

Saisis d’une joie miraculeuse, les Rois Mages entrèrent, virent le petit enfant entouré de Marie et Joseph, de l’âne et du bœuf, et de quelques bergers avec les plus petits de leurs agneaux. Ils se prosternèrent, l’adorèrent en priant et avant de repartir lui offrirent de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Avertis en songe des mauvaises intentions du Roi Hérode, Les Rois Mages retournèrent dans leurs pays par d’autres chemins et partout ils annoncèrent la bonne nouvelle : "Il est né le Divin enfant "

Pour tous Bon et Joyeux Noël !

04 décembre 2007

une mise au point sur les commentaires

J' ai reçu beaucoup de commentaires de différents lecteurs à la suite de mes trois précédents articles "Pas d'excuses mais des platitudes" ..."Procès abusif contre une britannique au Soudan" ... et "NA MOU......"

Pour ceux d'entre vous qui me comprennent et m'encouragent, merci de tout coeur, je me suis efforcée de leur répondre directement par e mails personnels.

Quand à mes accusateurs contradicteurs qui s'érigent en censeurs, dans un pays où la censure n'existe pas, ils n'hésitent pas à dénaturer et à outrepasser mon information en la revêtant de leurs propres ressentiments, de leurs propres haines racistes et fantasmes divers. Quand je parle de racisme anti-français certains n'hésitent pas à parler de couleurs .... je n'associe pas la couleur de la peau au racisme, au noir, au blanc, au jaune , au bronzé ou au rouge, pas du tout, il est tout à fait prouvé que des gens de toutes couleurs et de toutes nationalités peuvent manifester des sentiments anti-français et y compris des français qui méprise leur propre identité.

Sur vos différentes interrogations sur ma prétendue religion : je suis de famille catholique et si je pratiquais étant enfant, elle ne me prend pas du tout "la tête" pour employer une expression à la mode; mon âge adulte m'a ouvert depuis bien longtemps l'esprit sur les réalités sociales, je ne prends pas ma religion pour garantie ou référence des idées que je présente dans mes articles. Par contre, par rapport à certaines religions extrémistes qui sèment l'obscurantisme dans les esprits et la zizanie partout, je me sens tout à fait libre d'en parler et de les désapprouver, de même que je me sens libre de ne pas être d'accord avec les exagérations de ma propre religion, ou de tel ou tel comportement politique.

Pour mes tendances politiques : je suis radicale, je ne suis pas adepte des méa-culpa, qu'ils soient à sens unique ou croisés, pas plus que je ne suis adepte des lamentations ou des regrets sur le passé, à ce jeu là on pourrait remonter jusqu'au jour de la création. Enfin, j'aime m'exprimer sur les situations actuelles et quand le sujet le permet, avec une pointe d'ironie.

Sur ma nationalité : je suis française et mon identité me satisfait pleinement, si j'étais d'une autre nationalité j'en serai tout à fait satisfaite. Naturellement je respecte tout les différentes citoyennetés et identités étrangères, sans pour autant devoir rabaisser la mienne et sans accepter qu'un étranger se sente supérieur à moi du point de vue identitaire, en vertu d'un principe d'égalité dont tout un chacun peut se réclamer.

Les critiques constructives retiennent mon attention, mais les insultes à base de propagande antifrançaises ET LES ATTAQUES PERSONNELLES ne m'impressionnent pas, d'où qu'elles viennent, je n'en tiens compte que pour les situer à leur niveau qui est celui de la plus basse expression vulgaire.

Voyage présidentiel en Algérie :Pas d'excuses mais des platitudes !








Le Lundi 3 décembre 2007, arrivée en Algérie de Nicolas Sarkozy en visite d'Etat, entouré de ses ministres, dont Rachida DATI, Française d'origine Marocaine et Algérienne, et Rama YADE Française d'origine Sénégalaise, que le Président de la République se plait souvent à présenter comme les symboles de l'intégration réussie. L'histoire en raccourci :

40 FRANCS OR (1830) - Pièce de Monnaie à l'effigie du Roi de France, Charles X, frère du Roi Louis XVI.

C'est le 5 Juillet 1830 que les forces de la Régence Turque d'Alger capitulèrent devant les forces du Roi de France, Charles X.

De 1834 à 1848 l'Algérie est une Colonie Française puis devient jusqu'en 1962 partie intégrante du territoire National Francais

Après 7 ans de rebellion et au titre des accords du 19 mars 1962 la France reconnait l'Indépendance de l'Algérie.



Par le scrutin d'autodétermination du 1er juillet 1962, dont la population Françase d'Algérie a été écartée, le peuple algérien s'est prononcé pour l'indépendance de l'Algérie coopérant avec la France.

Déclaration du 3 juillet 1962
portant reconnaissance de l'indépendance de l'Algérie

Par le référendum du 8 janvier 1961, le peuple français a reconnu aux populations algériennes le droit de choisir leur destin politique par rapport à la République française.

Par le référendum du 8 avril 1962, le peuple français a approuvé les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962 qui prévoient le cas où les populations algériennes consultées en vertu de la loi du 14 janvier 1961 choisiraient de constituer l'Algérie en État indépendant coopérant avec la France.

Par le scrutin d'autodétermination du 1er juillet 1962,le peuple algérien s'est prononcé pour l'indépendance de l'Algérie coopérant avec la France.

En conséquence, les rapports entre la France et l'Algérie étant désormais fondés sur les conditions définies par les déclarations gouvernementales du 19 mars 1962, le président de la République française déclare que la France reconnaît solennellement l'indépendance de l'Algérie.

[Journal officiel, 4 juillet 1962, p. 6483]

Replongeons dans l'actualité :

Le président français Nicolas Sarkozy, arrivé lundi 3 décembre 2007 après-midi à Alger pour une visite d'Etat de trois jours en Algérie, a été accueilli par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.

Nous apprenons que ministre algérien des Anciens combattants Mohammed Chérif Abbas qui s’était livré la semaine précédente à des attaques personnelles contre Monsieur Nicolas Sarkozy doublées d’attaques sur la politique coloniale de la France, ne faisait pas partie de la délégation officielle algérienne chargée d'accueillir le président Sarkozy au bas de l'avion à l'aéroport international Houari Boumédiène.

Une centaine de chefs d'entreprises français accompagnent le président Sarkozy dans cette visite, qui doit permette de relancer la coopération économique et les partenariats industriels entre la France et l'Algérie

A la suite d’un un premier entretien en fin d’après –midi à la résidence d'Etat de Zeralda, sur la côte ouest d'Alger, Le Chef de l’Etat Français a assisté, dans un hôtel proche, à un Forum de chefs d'entreprises algériens et français et personnalités importantes, au cours duquel il a pris la parole.

Dans son intervention, il a été trop facile pour Nicolas Sarkozy, qui n’avait que 7 ans en 1962, et qui n’a jamais été directement concerné par la guerre d’Algérie, de près ou de loin, d’affirmer pratiquement dès son arrivée sur le sol algérien, devant des chefs d’entreprises Français et algériens et autres personnalités, se faisant ainsi l’écho des accusateurs de la France :"Oui, le système colonial a été profondément injuste, contraire aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité", se faisant ainsi injustement l’écho des accusateurs de la France.

Or, rappelons que selon le Journal El Khabar, la semaine précédente Monsieur Mohammed Chérif Abbas, Ministre des anciens combattants algériens de la guerre d'indépendance, avait affirmé que Nicolas Sarkozy, devait son arrivée au Pouvoir, en raison de ses origines tout en le déclarant inféodé à un "lobby juif qui a le monopole de l’industrie en France ». Monsieur Chérif Abbès, avait ajouté qu'il n'y aurait pas de réconciliation totale avec la France si celle-ci ne reconnaissait pas ses "crimes" de la période coloniale.

Dans un deuxième temps, Monsieur Saïd Abadou, secrétaire général de la puissante Organisation nationale des Moudjahiddines (anciens combattants), dans une déclaration faite jeudi par téléphone au quotidien Al Khabar, avait confirmé que le président français Nicolas Sarkozy n'était pas le bienvenu en Algérie : ….. En tant qu'Organisation nationale des Moudjhadines, nous disons que Sarkozy n'est pas le bienvenu en Algérie, car nous considérons que sa visite s'inscrit dans des objectifs diplomatiques clairs", a ajouté M. Abadou, sans toutefois énumérer les "objectifs diplomatiques" qu'il attribue au chef de l'Etat français.

Le président français a choisi de leur répondre indirectement dès son premier discours en mettant sur le même plan l'islamophobie et l'antisémitisme, qui ont "tous deux le même visage, celui de la bêtise et celui de la haine".

"Le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme ne s'expliquent pas, ils se combattent. Ce qui vaut pour la France vaut partout ailleurs", a-t-il déclaré.

Curieusement, Nicolas Sarkozy n’a pas fait allusion au racisme anti-français ou anti-occidental pratiquement ambiant dans certaines anciennes colonies, ou même en France, dans certaines communautés françaises d’origines et de religions étrangères qui ne se gênent pas ici même pour nous critiquer et nous casser du sucre sur le dos à la moindre occasion, en pratiquant ouvertement une « francophobie » dont le monde politique s’accommode avec une complaisance coupable et critiquable , alors que le moindre mot qui serait prononcé par un Français contre des Français d’origine étrangère ou des étrangers vivant en France donnerait lieu à des poursuites et des sanctions pénales pour son auteur. …. Le racisme anti-français n’a pas été expressément évoqué dans son discours, c’est le signe qu’il ne mérite pas l’attention de notre Président au même titre que « l’islamophobie et l’antisémitisme » ce qui est tout à fait regrettable pour nous.

Tout autre que Monsieur Sarkozy aurait exigé des excuses personnelles de Messieurs Abbas et Abadou avant de se rendre en Algérie, comme l’avait souhaité et suggéré le président du Groupe PS à l’Assemblée Nationale Monsieur Jean-Marc Ayrault (voir en fin d’article note **) , mais Monsieur Sarkozy a préféré « noyer le poisson » dans des formules passe partout, quelque peu vagues et génériques, adressées à la cantonade. C’est regrettable, c’est l’aveu d’un manque de fermeté vis-à-vis du respect qui est dû à un Chef d’état Français tout autant qu’à sa personnalité privée, et c’est la marque d’une faiblesse personnelle, pour ne pas dire d’un manque courage politique, dont les algériens profiteront un jour ou l’autre.

Quand aux différentes appréciations de Monsieur Sarkozy sur l’injustice du système colonial, contraire selon lui aux trois mots fondateurs de notre République : liberté, égalité, fraternité, il ignore, ou veut ignorer, que lors de la conquête de l’Algérie nous avons délivré les populations de ce pays de la domination turque, que nous avons ensuite au prix de douloureux sacrifices humains et financiers, pacifiés et civilisés ce pays et fait connaître et partager, à tous ses habitants qu’ils fussent d’origine berbère ou descendants des anciennes invasions arabes et turques, la pratique d’ une liberté qu’ils n’avaient jamais connu depuis l’antiquité romaine et dont certains ont ensuite usés abusivement en se retournant contre leurs bienfaiteurs colonisateurs et civilisateurs, en les égorgeant sauvagement, pour réclamer une indépendance, qui ne leur était pas due en contrepartie de leurs crimes contre l’autorité , l’armée et les civils défenseurs de l’Algérie Française.

Les autres platitudes verbales de Monsieur Sarkozy, qui engagent la France dont il est le représentant, pour expliquer à sa façon la présence coloniale en Algérie et la guerre d’indépendance, ne reflètent pas, tant s’en faut, l’opinion de tous les Français.

Ces platitudes ne sont que les faveurs qui enjolivent son objectif principal qui est de récolter « la gloire médiatique » de signatures ou de promesses de contrats d’un montant estimé à quelques 5 milliards.

J’ajouterai que 5 milliards ne représentent qu’une poussière au regard des richesses dont nous avons doté l’Algérie en 132 ans de présence Française et des milliards de subventions et d’aides que nous leur avons versés depuis l’indépendance.

Je retiendrai aussi que Monsieur Sarkozy a fait un pas de plus vers une des revendications constantes des Algériens en estimant qu'il fallait "aller plus loin pour faciliter la circulation des personnes entre les deux rives de la Méditerranée", mais en réalité dans le sens sud – Nord.

Pour ce qui est de l’Union méditerranéenne qui sera probablement évoquée lors de la visite à Constantine le 5 décembre, c’est un sujet épineux qui semble laisser pour l’instant l’opinion politique algérienne faussement indifférente. …. « L’Algérie n’est ni pour ni contre le projet de l’Union méditerranéenne d’autant qu’elle n’a pas de détails à ce propos. La visite de Sarkozy permettra d’en savoir plus », a déclaré mardi Monsieur Abderrachid Boukerzaza, le ministre algérien de la Communication. Quant à Monsieur Mohammed Chérif Abbas, ministre des Moudjahiddines, qui s’était déjà distingué par ses attaques contre Nicolas Sarkozy et la France, il conditionne l’adhésion de ce projet à une repentance de la France pour les exactions commises durant la période coloniale. « A mon avis, expliquait lundi Mohamed Cherif Abbas à El Khabar, si la France ne reconnaît pas les crimes qu’elle a commis en Algérie, une normalisation ou une réconciliation n’est pas envisageable. Les relations ne dépasseront pas le cadre des échanges commerciaux. Parler d’un traité d’amitié ou de réconciliation sans excuses ?...Impossible ajoute-t-il.

En outre l’approbation que le président français a apportée lors de son dernier voyage au Maroc, au plan mis en place par les autorités marocaines soutenues par la droite conservatrice marocaine, à propos du Sahara Occidental, en déclarant « la France sera à vos côtés » n’a pas fait l’unanimité à Alger, je dirais même qu’elle a provoqué une inquiétude diplomatique et une désapprobation générale des hommes politiques et de l’opinion publique Algérienne, qui ne sont pas prêts d’oublier que Nicolas Sarkozy a qualifié de "sérieux" le projet d'autonomie du Sahara occidental, proposé par le Maroc mais fermement rejeté par Alger.

Sur ce point attendons la suite des évènements et ses possibles remous algériens et méditerranéens. L’affaire est loin d’être dans le sac !

Pour le reste je reviendrai sur le voyage de Monsieur Nicolas Sarkozy et de son « escorte » présidentielle et économique en Algérie, au fil des jours jusqu’au 5 décembre. Mais j’ai tout lieu de croire qu’il se poursuivra, entre les autorités des deux pays, dans un climat de politesse politique complaisamment hypocrite, essentiellement axé sur les affaires économiques.

Vous retrouverez dans vos journaux habituels les informations concernant le détail des divers projets d’avenir que les deux Chefs d’Etat sortiront tour à tour , en offres et demandes plus ou moins réciproques, de leur parapluie respectifs, comme des brocanteurs de foire, à savoir l’espoir d’ accords futurs de coopération concernant l’énergie nucléaire « civile » , la prospection et l’exploitation de gisements d’uranium, les projets de formation, etc.… Ne doutons pas qu’une fois de plus le plateau de la balance penchera à l’avantage de l’Algérie à qui nous ne devons rien et qui nous tient pour redevables de tout.

Pour en terminer, et pour ajouter une note de charme à ma relation, j’ai pu voir sur TF1 Madame Rachida DATI surgir immédiatement derrière le Président à son arrivée en Algérie , alors qu’il était accueilli par le Président Bouteflika, et que les deux hommes comme à leur habitude prenaient contact en s’embrassant amicalement. Je ne sais pas si notre Garde des sceaux a eu droit pour son accueil à la même faveur, les cameramen de la télévision ne se sont pas attardés sur elle comme pour ne pas la mettre en évidence, par rapport à la suite du cortège.

Selon l'Elysée attendri, Abdelaziz Bouteflika a redit qu'il avait avec Nicolas Sarkozy des "relations d'amitié et d'affection anciennes" et que les divergences d'appréciation, quelles qu'elles soient et les différences de points de vue sur la "mémoire" n'empêcheraient pas le président français Nicolas Sarkozy d’être le bienvenu en Algérie.

ooOoo

**Note : Rappelons que le président du groupe PS à l'Assemblée nationale Jean-Marc Ayrault a estimé jeudi que Nicolas Sarkozy ne pouvait "pas aller à Alger sans obtenir avant des excuses", après les propos d'un ministre algérien évoquant la contribution d'un "lobby juif" à l'élection du chef de l'Etat. M. Ayrault s'est dit, sur RTL, "fortement indigné" par les déclarations du ministre des anciens combattants Mohammed Chérif Abbas.

"Je pense que Nicolas Sarkozy ne peut pas aller à Alger sans obtenir avant des excuses", a-t-il déclaré alors que le président de la République doit se rendre le 3 décembre en Algérie pour une visite d'Etat. "Quand un ministre du gouvernement algérien dit ça, il faut qu'il s'excuse", a insisté le chef de file des députés socialistes. "Il ne faut pas laisser passer ce genre de choses".

"Je ne dis pas que tous les Algériens pensent ça, et j'espère bien que non, mais l'objectif, c'est quand même que les relations entre la France et l'Algérie s'apaisent. Il faut que chacun y mette du sien, il faut travailler ensemble main dans la main. Ca passe par des gestes forts, mais pas seulement de la France, aussi de l'Algérie", a expliqué le député-maire de Nantes.

03 décembre 2007

Procès abusif contre une britannique enseignante au Soudan







Il est particulièrement regrettable de constater que des personnes remarquables , aux qualités humaines et d'amitié universelle indéniables et qui se donnent avec dévouement pour enseigner dans des pays qui ont besoin de leurs services dévoués, se trouve mises au banc d'accusation dans des pays qui se laissent gagner par l'obscurantisme au pretexte de religion. Ces personnes seraient bien inspirées de rentrer chez nous, où nos enfants ont besoin d'eux, au moins en attendant que ces pays se libèrent de l'emprise de corps religieux qui font déborder leur religion dans un pointillisme qui confine à l'inquisition.

Devant les proportions que prend l'affaire, l'école secondaire Unity a annoncé qu'elle fermait ses portes jusqu'en janvier prochain.

29/11/2007

Jeudi 29 novembre : L'enseignante britannique inculpée d'insulte à l'islam au Soudan pour avoir permis à des élèves de nommer un ours en peluche Mahomet est arrivée jeudi Jeudi 29 novembre en fourgon cellulaire dans l'enceinte du tribunal criminel de Khartoum-nord en attendant le début de l'audience. Les journalistes ont été empêchés de s'approcher du fourgon cellulaire.

Des représentants de l'ambassade de Grande-Bretagne étaient présents pour cette nouvelle étape d’un dossier qui soulève l’inquiétude du monde occidental et prend une dimension diplomatique internationale.

Rappel des faits : Gillian Gibbons, 54 ans, originaire de Liverpool (Angleterre), enseignante dans une école privée de Khartoum avait été arrêtée dimanche et inculpée mercredi en vertu de l’article 125 du code pénal soudanais pour avoir laissé des élèves de six à sept ans donner le nom de Mahomet à un ours en peluche alors que toute représentation du Prophète est illicite en islam.

L’article 125 sanctionne les insultes aux religions, rites et croyances, sur la dégradation de biens sacrés et l’humiliation des croyants et prévoit des peines maximales de 6 mois de prison, 40 coups de fouet et une amende.

Le mercredi 28 novembre Abdel Daim Zamraoui, vice-ministre de la justice au Soudan, a fait savoir que Mme Gibbons avait été accusée d'atteinte à l'Islam et de sédition.

On apprend que les faits reprochés à Mme Gibbons se sont produits en septembre à l'école secondaire privée Unity , un collège multiconfessionnel de la capitale, lors d'un cours portant sur les animaux et leur habitat naturel. On apprend aussi que l'enseignante s'était rapprochée du personnel de l'école depuis un mois.

D'après le directeur de l'école, Robert Boulos, Mme Gibbons a demandé à une fillette d'apporter une peluche en classe et les 23 élèves ont ensuite été invités à lui trouver un nom. Les enfants ont évoqué huit prénoms, dont Abdullah, Hassan et Mohammed. Lors d'un vote , 20 des 23 élèves ont choisi de le nommer Mohammed.

Depuis, les enfants devaient chacun à tour de rôle emporter la peluche chez eux et devaient consigner ce qu'ils avaient fait avec lui dans un carnet sur lequel était inscrite la mention: Mon nom est Mohammed. Or, la majorité de la population soudanaise est de religion musulmane sunnite et cette religion interdit formellement de représenter le prophète Mohammed.

« Ce fut une erreur commise en toute innocence. Elle n'aurait jamais voulu insulter l'Islam », plaide Robert Boulos. Dans une entrevue au quotidien britannique The Guardian, il dit avoir eu vent de l'affaire la semaine dernière. « Je lui ai dit que c'était très délicat. Mais elle était innocente, presque naïve. Elle a répondu: "Mais ce sont les enfants qui ont choisi le nom Mohammed!" »

Une enseignante de confession musulmane qui avait un enfant dans la classe de Mme Gibbons a affirmé à la BBC qu'elle n'avait pas jugé l'affaire offensante. « Je connais Gillian et elle n'aurait jamais eu l'intention d'en faire une insulte. J'étais impressionnée qu'elle les ait fait voter ».


Inayat Bunglawala,Secrétaire général du Conseil britannique musulman a déclaré à la chaîne publique que cette affaire avait les apparences d'un « horrible malentendu » ; Selon lui, Mme Gibbons n'avait aucune intention de heurter les sensibilités musulmanes ou de diffamer l'honneur et le nom du prophète et n'aurait jamais dû être interpellée.

Un journal indépendant de langue anglaise publié au Soudan le The Citizen, a estimé que la Britannique méritait une « meilleure justice » …."Le cas de Gibbons illustre les difficultés quotidiennes des non-musulmans vivant dans le nord du Soudan ….. qui peuvent être arrêtés, flagellés et condamnés à des amendes" pour des faits jugés contraires à l'islam, écrit-il. "Un homme qui consomme de l'alcool peut être flagellé en public, ce qui est une humiliation", ajoute le journal dans un éditorial.

Le comité des oulémas soudanais a dénoncé l'enseignante britannique, demandé une enquête sur l'école et recommandé aux parents d'être prudents dans le choix des établissements d'enseignement pour ne pas exposer leurs enfants à des influences jugées contraires à l'islam.

Mais la presse soudanaise qui semble s’en remettre aux autorités religieuses du Soudan, ne commente que très peu cette affaire qui cependant a pris une dimension diplomatique internationale.

En effet, Londres a annoncé mercredi que l'ambassadeur du Soudan serait convoqué au Foreign Office pour une demande d'explication sur les poursuites contre la ressortissante britannique. Les Etats-Unis se sont aussi inquiétés du cas de l'institutrice et le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack a déclaré : "Nous suivons le cas de l'institutrice britannique de près et avec inquiétude"

Ndlr : il est tout de même abusif d’accuser une institutrice d'avoir laissé exercer et permis à ses élèves le choix et le vote du prénom qu’ils entendaient donner à leurs nounours. Cette religion, qui veut à tous propos se donner en exemple à la civilisation occidentale, est parfois particulièrement étroite d’esprit, tyrannique et privatrice de liberté. Enfin un pays qui depuis son indépendance n’a pas été en mesure de produire ses propres enseignants, en dépit des aides financières importantes qu’il reçoit des pays occidentaux, sans compter les aides humanitaires, devrait se garder d’attaquer nos enseignants qui se mettent en danger pour instruire les enfants soudanais. L’obscurantisme gagne de plus en plus de terrain dans les pays à tendance islamiste, ce qui ne sert pas la cause du Coran.

02 décembre 2007

Na Mou demande officiellement Mr. Sarkozy en mariage !

Na Mou pose ici officiellement, mais dans la vidéo que je référence dans le texte, elle apparaît beaucoup plus extravagante, provocante et glamour !

Une cerise chinoise sur un « gâteau » Français ? Osera-t-il la croquer ?

Au cours de sa visite en Chine, Nicolas Sarkozy, a été demandé officiellement en mariage par « Na Mou » une relativement jeune chinoise, ancien mannequin, danseuse et chanteuse, très célèbre dans son pays, descendante d’une tribu originaire des contreforts du Tibet, de tradition ancestrale matriacarle, où les jeunes filles choisissent elles-mêmes leurs fiancés pour se marier selon leurs goûts.

Cette jeune femme à marier, très volubile, vêtue de magnifiques costumes traditionnels, aux longs cheveux noirs glissant autour d’un visage long, où se logent un regard de velours malicieux et un sourire dynamique ourlé de lèvres pulpeuses ,a tourné plusieurs vidéos dont l’une publié par www.aujourdhuilachine.com où on peut la voir et l’écouter ne tarissant pas d’éloge sur notre Président, et vantant ses atouts de « future épouse »

Ainsi depuis quelques jours, par médias interposés, elle le complimente sur sa personnalité « énergique » et son physique, lui déclare son amour et se dit prête à l’épouser, convaincue qu’elle possède elle-même toutes les qualités intellectuelles et physiques pour devenir son épouse. Cette admiration et cet amour à sens unique, ne sont pas nouveaux. Na Mou se tient depuis des années, au courant de tous les faits et gestes de Nicolas Sarkozy, et se persuade de jour en jour qu’elle est vraiment la femme idéale qui lui conviendrait le mieux

Na Mou ne manque pas d’arguments pour plaider sa cause. Dans sa déclaration entrecoupée d’envolées lyriques et de changement de costumes et décors, elle fait part de ses convictions et de ses espoirs dont, pour le moment, elle est la seule à ne pas douter :

« …. Je veux surtout dire au Président de la France, choisis-moi, je serai la femme parfaite pour toi, et je vais t’aimer à ma façon mon amour … depuis des années je garde un œil sur lui, je trouve qu’il a spécialement besoin d’une fille comme moi pour l’accompagner, qui lui apporte du romantisme, qui chante pour lui, qui danse pour lui … et puis j’ai une belle peau, je pourrai l’aider à faire plein de choses, je suis très, très douée … et puis j’aime bien la couleur de sa peau, j’aimerais passer mes vacances avec lui, j’aime tant son allure quand il parle, j’imagine sa belle bouche désirable quand il mange, je suis sûre qu’il embrasse super bien ».

Poursuivant son discours elle n’hésite pas à égratigner au passage l’ex épouse du Chef de l’Etat Français, tout en se flattant de lui convenir beaucoup mieux : « Je sais qu'il avait une femme qui ne l'aidait pas du tout, je trouve que je lui conviens beaucoup mieux". Dans les affaires diplomatiques, c’est important l’épouse. Je trouve qu’il a spécialement besoin d’une fille comme moi pour l’accompagner, qui lui apporte du romantisme, qui chante pour lui, qui danse pour lui »

Na Mou aime aussi la France et veut renouveler "nos vieilles choses" ! : « J’aime beaucoup, beaucoup la France et je suis sûre que les Français m’aime aussi, parce que mon prénom est Na Mou, et c’est si proche de l’amour ! …Je pense que si les Français peuvent avoir une femme de président comme moi, ça peut être une vraie révolution, parce qu’en France il y a trop de vieilles choses, comme la ville de PARIS, qui ont besoin d’être renouvelées… Il faut de nouvelles choses pour donner aux gens de nouvelles idées créatives. La vie privée du Président a aussi besoin de créativités, le Président est très occupé, alors il a aussi besoin d’une femme comme moi, super forte et énergique comme lui-même » !

Le petit discours de la dame, se termine par un geste de grâce coquine qui nous vaut un dévoilement de son épaule, accompagné d’un éclat de rire éclatant suivi d’un « petit » cri effarouché mais particulièrement strident.

Je n’ai pas l’habitude de m’étonner pour grand-chose, mais cette fois je reste le souffle coupé à l’écoute de ces propos extravagants. Les rumeurs parisiennes prêtent pour « amies » à notre Président des femmes intellectuelles, doublées d'un look bcbg un tantinet rigide, il est indéniable que Na Mou n’a pas le profil des « sarkoziennes », mais d’un autre côté comme l’on dit que les contraires s’attirent, je frémis d’angoisse qu’il ne se jette dans les filets de la belle Na Mou et s'attendrisse à ses minauderies exotiques asiatiques, dont les messieurs occidentaux sont très friands, ce serait une catastrophe de plus pour la France et pour Paris..nous serions condamnés aux petites nouilles chinoises au moins pour quatre ans et demi, de quoi mourir virtuellement de désespoir avant cette échéance à moins de choisir d'abréger nos souffrances en nous faisant harakiri à la japonaise, ce qui n'est pas un rituel chinois, mais ne dit-on pas que les Japonais sont les lointains ancêtres des chinois ?

28 novembre 2007

Rachida et Rama , soeurs ennemies ? vraies ou fausses rumeurs ?

Mesdames Dati et Yade



Rama n'est-elle pas trop belle ?

Soeurs ennemies ?

Comme nous avons pu nous en apercevoir Madame Rama YADE n’a pas fait partie de l’équipe Gouvernemental du voyage en Chine. Aussitôt dans les coulisses parisiennes « autorisées » : couloirs des ministères, espaces de convivialité de l’Assemblée Nationale et du Sénat, bars , salons de thé et salons de coiffures de haut de gamme où se rencontrent et papotent ces dames et ces messieurs du haut monde politique et médiatique , des rumeurs évoquant une « animosité croissante » entre Rachida Dati et Rama Yade ont circulées et certains de ces potins allaient même jusqu’à affirmer que la publication publique d’une lettre que Rama Yada aurait fait parvenir à Madame Rachida Dati pour attirer sont attention sur les risque de l’affaire de l’Arche de Zoé, qui à l’époque se préparait, lettre demeurée parait-il sans réponse, serait à l’origine de leur « zizanie » . Cette animosité entre les deux symboles de l’intégration réussie, aurait provoqué un véto du Président de la République pour l’écarter de ce voyage et faire son affaire personnelle en Chine d’une intervention sur les droits de l’Homme, qui revenait de droit à Rama Yade Secrétaire d’Etat aux droits de l’homme.

Toujours selon ces mêmes rumeurs, Madame Rachida Dati ne supporterait plus la présence de Madame Rama Yade, lors des déplacements internationaux et aurait fait connaître son opinion à Monsieur Nicolas SARKOZY, qui semblerait en avoir tenu compte.

Ces rumeurs parisiennes non contrôlées et non contrôlables apparemment, qui peu à peu s’étendaient dans les départements et régions à la faveur des déplacements de certains députés, et raquaient d’affecter l’ensemble du territoire, une affaire d’état en quelque sorte, a fait sortir de ses gongs le porte parole de l’Elysée présent dans la délégation en Chine, Monsieur David MARTINON, qui a réfuté en bloc toutes ces rumeurs en précisant : « C’est au Président de décider qui il veut avec lui, cela n’a aucune signification politique ».

Monsieur David MARTINON qui bien souvent" s'autocensure" lui-même, n’a pour autant pas indiqué si cela n’avait aucune signification personnelle, et c’est bien dommage, cela aurait éclairé notre lanterne face à ces rumeurs persistantes.