11 novembre 2007

Bernard Thibaud accuse le Gouvernement de vouloir le conflit

Revue de Presse du 11 novembre 07

Régimes spéciaux : pour Bernard Thibault, le gouvernement organise la dramatisation

Le Secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, accuse Dimanche le gouvernement de "vouloir le conflit" ……"pour l'exemple", déplorant le refus du ministre du travail d'accepter sa demande de réunion au sommet.

Samedi, Xavier Bertrand a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) au sujet des régimes spéciaux de retraites sollicitée vendredi par M. Thibault, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, à « la lisière » du début d'une grève à la SNCF, RATP, EDF et GDF.

"Le ministre du travail a été mandaté pour m'adresser une brutale fin de non-recevoir. Puisqu'il n'y a pas de réunion tripartite, c'est le blocage", a déploré Le Secrétaire Général de la CGT, constatant "que toutes les catégories professionnelles" n'étaient "pas traitées avec la même brutalité" que les salariés bénéficiaires de régimes spéciaux.

"La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit" a déclaré M. Thibault et il a qualifié ce comportement de "stupide et inquiétant pour la suite". "Cela peut laisser supposer que la troisième réforme des retraites du régime général en 2008 ne sera pas davantage négociable. Une fois que le chef a parlé c'est " circulez y'a rien à voir "", a-t-il fustigé.

Sur la participation de la CGT aux négociations d'entreprises qu'elle a refusées jusque-là, il a répondu : "si le cadre du gouvernement est figé, il ne peut pas y avoir de bonnes négociations dans les entreprises". Pour lui, "le gouvernement veut ignorer le fait que la CGT est la première organisation syndicale à la SNCF, la RATP, chez EDF et GDF. Il a voulu manœuvrer" et "a cherché à créer la division syndicale en privilégiant certains contacts, cela ne marche pas".

M. Thibault prévient que la grève "sera sans doute très suivie" dès mardi soir à la SNCF. Il a insisté sur la "démarche réfléchie et coordonnée" de la CGT avec les autres syndicats. "Les personnels ont fait preuve d'esprit de responsabilité quand le premier ministre a annoncé que la réforme des régimes spéciaux de retraite était bouclée, qu'il suffisait d'un signal du président de la République pour l'appliquer", début septembre. "Dès ce moment-là", a estimé M. Thibault, "les hostilités auraient pu commencer". "Une grève de 24 heures très importante le 18 octobre n'a pas suffi à faire admettre le principe d'une réelle négociation. Une nouvelle étape de mobilisation est inéluctable", a-t-il conclu.

note de lucienne magalie pons : un nouveau bras de fer en perspective

Monsieur Bertrand oppose une fin de non recevoir à la CGT






Xavier Bertrand





Bernard Thibault ( images d'archives)





Citation du Secrétaire Général de la CGT : "La situation et l'avenir des retraites des régimes spéciaux ne justifient pas la dramatisation qu'orchestre le gouvernement et qu'alimente le chef de l'Etat" et "les salariés concernés deviennent otages d'une volonté de montrer" que M. Sarkozy "réussit", a déclaré Bernard Thibault.

INFORMATIONS PUBLIEES PAR ORANGES ACTUALITES (internet)

Reçues sur mon blog le 11 novembre 2007 - copie intégrale du texte

10/11/07 22:33

Grèves: Bertrand refuse la réunion tripartite demandée par la CGT

Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a refusé d'organiser la réunion tripartite (Etat, syndicats et entreprises) sur les régimes spéciaux de retraites demandée par la CGT, renvoyant le syndicat vers les négociations d'entreprises, samedi dans une lettre transmise à l'AFP.

Vendredi, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, avait demandé à M. Bertrand de convoquer rapidement une "réunion tripartite" sur les régimes spéciaux, afin de "travailler à une issue du conflit en cours", alors que des grèves sont prévues à partir du mardi 13 novembre par les syndicats de la SNCF, de la RATP, d'EDF et GDF.

"Vous me renouvelez votre demande d'une +table ronde+ ou d'une réunion tripartite avec les autres syndicats. Je ne peux que vous confirmer que je ne suis pas en mesure de réserver une suite favorable à cette sollicitation", explique M. Bertrand dans une réponse écrite à M. Thibault.

Le ministre avance "deux raisons: d'une part, plusieurs autres confédérations m'ont fait part de leur intention de ne pas s'y associer ; d'autre part et surtout elle ne m'apparaît pas efficace, considérant que les points de vue sur les principes de la réforme, notamment le passage à 40 annuités, sont très éloignés, en particulier celui de la CGT qui s'y est clairement déclarée opposée".

M. Bertrand souligne en revanche que plusieurs sujets évoqués par M. Thibault dans sa demande, comme la pénibilité ou la question des primes, "figurent explicitement dans la partie du document d'orientations relative aux négociations d'entreprises" (SNCF, RATP, EDF, GDF).

"J'invite en conséquence votre organisation à entrer sans délai dans ces négociations" auxquelles la CGT a refusé de participer jusqu'à présent, comme la plupart des syndicats de ces entreprises, poursuit le ministre.

De façon générale, il estime que plusieurs éléments mis en avant par M. Thibault "reviendraient à remettre en question les principes fondamentaux de cette réforme", "notamment l'indexation des pensions sur les prix - qui vise à garantir le pouvoir d'achat des retraités".

"Vous indiquez que cette réforme aura pour conséquence +la perte d'un à deux mois de pension par an pour les futurs retraités+", rappelle M. Bertrand au syndicaliste, "alors même que le cadrage gouvernemental modifié vise à garantir que ceux qui joueront le jeu de la réforme, en travaillant deux ans et demi de plus pour une durée de cotisations de 40 années, ne seront nullement pénalisés".

M. Bertrand conclut en se disant à la "disposition" de M. Thibault pour le "recevoir pour évoquer l'ensemble de ces questions".

note de lucienne magalie pons : durcissement et fin de non recevoir de Monsieur Bertrand dans la ligne des déclarations faites par le premier Ministre et le Président de la République qui ont affirmé qu’ils ne céderaient pas. Est-ce de bonne guerre à quelques jours des grèves annoncées ?

A Santiago, le Roi d'Espagne tance Mr. CHAVEZ











en haut : Le 17me congrès libéro-américain de Santiago

ensuite de gauche à droite : Le Roi Soleil , notre ancien Roi Louis XIV (l'un des ancêtres en ligne directe de Juan Carlos, Roi d'Espagne) , Sa Majesté Juan Carlos, Roi d'Espagne, Monsieur Zapatero, chef du Gouvernement Espagnol, et en bas Hugo Chavez et son idole politique Fidel Castro

Des nouvelles de Santiago - le 10.11.07

Noblesse oblige : Le Roi d’Espagne Juan Carlos s'oblige à intervenir pour faire taire Hugo Chavez !

Le 17ème sommet ibéro-américain accueille une prestigieuse assemblée de chefs d'état. Hugo Chavez, méprisant, porte-drapeau de la lutte anti-impérialiste, se lançe dans un diatribe, écorchant le gouvernement espagnol.. La cible, José-maria Aznar, ancien premier ministre espagnol, accusé d'être le larbin de Georges W Bush, de véhiculer un fascisme aux goûts franquistes. José Luis Zapatero essuie les mêmes remarques désobligeantes, sous des applaudissements nourris, jusqu'au moment ou soudain :

Le Roi d'Espagne, Juan Carlos, visiblement excédé par les propos de Chavez, perd son flegme habituel, et pointant d'un doigt vengeur le président vénézuelien s'exclame presque furieux : "Por qué no te callas" Pourquoi tu ne te tais pas ! Pourquoi tu ne la boucle pas ?

Monsieur Zapatero en effet était en train de répondre à Hugo Chavez qui venait de traiter de « fasciste » le précédent Chef du Gouvernement espagnol, le conservateur José Maria Aznar. : « Je voudrais dire, s’efforçait de faire entendre Monsieur Zapatero, que dans un forum réunissant des gouvernements démocratiques … l’un des principes de base s’appelle le respect, sans pour autant faire taire Monsieur CHAVEZ qui continuait à l'invectiver.

Une nouvelle fois le Roi d'Espagne a dû intervenir pour "demander" à Hugo Chavez de la boucler : Pourquoi tu ne la boucle pas ?

"On peut émettre des points de vue radicalement différents sans manquer de respect", a enfin pu déclarer Monsieur Zapatero, qui cette fois a été applaudi par une partie de l'assistance.

Au cours de ces incidents le Roi d'Espagne peut-être pour se calmer ou pour marquer son indignation avait quitté la sale.Je regrette que toute la Délégation espagnole n'en n'est fait autant.La présidente chilienne, Michelle Bachelet, était alors sortie et avait ramené le roi quelques instants plus tard. Dans de tels moments il est bon d'apprendre à tous ces nouveaux chefs d'Etat qui jouent dans l'agressivité , la provocation et l'insulte leur show permanent qu'ils doivent "la boucler" . Le Roi d'Espagne l'a fait entendre à vif à Hugo Chavez au cours d'un forum en raison des circonstances, mais encore faudrait-il que ces nouveaux chefs prennent à leur temps de loisir des cours d'étiquette de gouvernance et de diplomatie internationale.

Le sommet s'est terminé samedi 10 novembre et le président vénézuélien, qui se veut l'héritier spirituel du Cubain Fidel Castro, a assisté par la suite avec le Bolivien Evo Morales, le vice-président cubain Carlos Lage et le Nicaraguayen Daniel Ortega, à un "Sommet des peuples" dans un stade de Santiago.

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Rappelons que le président du Venezuela Hugo Chavez, qui veut s’imposer comme médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera son homologue français Nicolas Sarkozy.

Monsieur Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Le président du Venezuela Hugo Chavez, médiateur dans le dossier des otages en Colombie, effectuera une visite le 20 novembre à Paris, où il rencontrera notamment son homologue français Nicolas Sarkozy, a annoncé vendredi l'Elysée.

M. Chavez devrait s'entretenir avec M. Sarkozy de la situation des otages aux mains de la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), parmi lesquels se trouvent la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt et trois Américains.

Cette visite incite à "l'optimisme", a jugé un comité français de soutien à Ingrid Betancourt, proche du père et des enfants de l'ancienne candidate des Verts à la présidence colombienne.

Madame Yolanda Pulecio, la mère d'Ingrid Betancourt, s'est de son côté déclarée heureuse de cette prochaine visite du président vénézuélien. :"Je suis très heureuse car pour la première fois, je constate que les choses avancent vers une libération d'Ingrid et des autres otages".

Ingrid Betancourt a été enlevée le 23 février 2002 avec sa directrice de campagne Clara Rojas, trois jours après la rupture des négociations entre la guérilla et le gouvernement colombien de l'ex-président Andres Pastrana (1998-2002).

Plus de 3.000 otages sont retenus en Colombie par des groupes rebelles dont les FARC, première guérilla du pays fondée en 1964 et forte de 17.000 hommes, et les groupes paramilitaires d'extrême droite.

Les familles des otages ainsi que la France s'opposent à toute solution militaire régulièrement évoquée par Bogota, pour la libération de leurs proches, et demandent l'ouverture de négociations entre les rebelles et le gouvernement colombien.

A méditer


A méditer :

Saint Jean 12, 44- 50

Jésus affirmait avec force : « Celui qui croit en moi, ce n’est pas en moi qu’il croit, mais en celui qui m’a envoyé ; et celui qui me voit celui qui m’a envoyé. Moi qui suis la lumière, je suis venu dans le monde pour que celui qui croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend mes paroles et n’y reste pas fidèle, moi, je ne le jugerai pas, car je ne suis pas venu juger le monde, mais le sauver. Celui qui me rejette et n’accueille pas mes paroles aura un juge pour le condamner. La parole que j’ai prononcée, elle le condamnera au dernier jour. Car ce que j’ai dit ne vient pas de moi : le Père lui-même, qui m’a envoyé, m’a donné son commandement sur ce que je dois dire et déclarer ; et je sais que son commandement est vie éternelle. Donc, ce que je déclare, je le déclare comme le Père me l’a dit. »

Revenons sur le Discours devant le Congrès


Un baise main à Laura et une déclaration d'amour à l'Amérique tout entière

Je livre à l’analyse de mes lecteurs le discours très résumé (je me suis bornée à ne relever que les expressions significatives en supprimant les passages agrémentant le discours, pour ne faire paraître que l’essentiel du message présidentiel). Je sais ce que je pense de ce discours, un peu trop flatteur et aligné, et vers la fin annonciateur dans les grandes lignes de la politique qu’entend préconiser en France et en Europe Monsieur Sarkozy en matière économique et de défense. L'assistance s'est levée à plusieurs reprise pour applaudir, mais était-ce bien Monsieur Sarkozy qu'elle ovationnait ? selon moi l'Amérique satisfaite d'elle-même, telle que la présentait notre Président, s'applaudissait beaucoup plus elle-même, qu'elle n'applaudissait l'orateur. Mais je ne veux pas influencer votre propre analyse, et serais heureuse de recevoir des commentaires sur ce blog.

DISCOURS TRES RESUME :

Première partie : déclaration d’amitié, rappel historique, célébration des valeurs de l’Amérique, développement et réalisation du rêve américain, la pratique de la Liberté etc… affirmation que la grandeur de l’Amérique c’est d’avoir transformé son rêve américain en une espérance pour tous les hommes

Extraits du discours :

Washington Mercredi 7 novembre 2007

Madame le Speaker,

Monsieur le Président,

Mesdames et Messieurs les membres du Congrès des Etats-Unis,

Je veux vous dire une première chose, l'amitié pour la France, c'est d'abord d'être fidèle à ses

amis, à ses valeurs, à son histoire. La France est l’amie de l’Amérique

…..

Les épreuves de l'histoire de nos deux pays ont renforcé cette amitié

……

Avec des amis, on peut avoir des divergences, rappel historique,

Mais dans la difficulté, dans l’épreuve, on est avec ses amis, on est à leur coté, on les soutient on les aide

Dans la difficulté et dans l’épreuve, l'Amérique et la France, se sont battues pour la liberté de l’autre.

Notre devoir c'est d'être fidèles au sang que nos enfants ont versé des deux côtés de l'Atlantique dans des combats communs. Mais les Etats-Unis et la France ne sont pas seulement deux nations

Les Etats-Unis et la France, ce sont deux nations qui sont fidèles à un même idéal, qui défendent les mêmes principes, qui croient dans les mêmes valeurs.

…….. Lafayette et Washington ……. Qu’est-ce qui a rapproché deux hommes si différents
par l’âge et par les origines, Lafayette et Washington ? Ce sont des valeurs communes, c'est
un même amour de la liberté et de la justice ….Quand Lafayette a rejoint Washington, il lui
avait dit : « je viens ici, sur cette terre d'Amérique, pour apprendre et pas pour enseigner». Il

venait du Vieux Monde vers le Nouveau Monde ……. C'était l'esprit nouveau et la jeunesse du Vieux Monde qui venait à la rencontre de la sagesse du Nouveau Monde pour ouvrir ici, en Amérique, une ère nouvelle à l’humanité tout entière.

Le rêve américain ce fut dès le départ, dès les origines, de mettre en pratique ce que le Vieux Monde avait rêvé sans pouvoir le construire.

Le rêve américain ce fût de prouver à tous les hommes à travers le monde, que la liberté, la justice, les droits de l’Homme, la démocratie, ce n’était pas une utopie mais au contraire la politique la plus réaliste qui soit et la meilleure politique pour améliorer le sort de chacun.

Aux millions d’hommes et de femmes venus de tous les pays, qui ont construit avec leurs
mains, avec leur intelligence et avec leur cœur la plus grande nation du monde, l’Amérique
n’a pas dit : « Venez, et tout vous sera donné ». L'Amérique a dit : « Venez, et il n’y aura pas
d’autre limite à ce que vous pourrez accomplir que celles de votre courage et de votre talent ».

L’Amérique que nous aimons à travers le monde, c’est ce pays qui a cette capacité extraordinaire de donner à chacun une nouvelle chance, car en Amérique, l'échec n'est jamais définitif.

Ici chez vous, sur cette terre, le plus illustre des citoyens comme le plus humble sait que rien n’est dû et que tout se gagne. C’est ce qui fait la valeur morale de l’Amérique. L’Amérique n’a pas enseigné aux hommes l’idée de la liberté. L'Amérique a enseigné aux hommes la pratique de la liberté. L'Amérique s’est battue pour cette liberté à chaque fois qu’elle l’a sentie menacée. C’est en regardant grandir l’Amérique que les hommes ont compris que la liberté était possible. Et c'est cela qui vous donne une responsabilité particulière.

La grandeur de l’Amérique, c’est d’avoir réussi à transformer son rêve, le rêve américain, en
une espérance pour tous les hommes.

Ma note sur la première partie : ouverture très classique : protestation d’amitié, rappel historique, célébration des valeurs, le rêve américain, la pratique de la Liberté etc… affirmation confirmant entre autres, que la grandeur de l’Amérique c’est d’avoir transformé son rêve américain en une espérance pour tous les hommes avec quelques connotations de propagande économique libérale comme « …….. ici rien n’est dû tout se gagne », j’ajouterai pour ma part comme ailleurs.

ooOoo

2me partie : Rappel du courage des soldats Américains venus à deux reprises secourir la France et l’Europe en 1917 et 1944 ( première et deuxième guerre mondiale) morts loin de chez eux pour libérer l’humanité toute entière, promesse de ne jamais l’oublier, rappel de l’aide économique de l’Amérique, référence au plan Marshall qui a permis de reconstruire l’Europe dévastée, rappel de la guerre froide où l’Amérique fût le rempart du monde libre contre la menace d’une nouvelle tyrannie, expression de la reconnaissance profonde de la France . Rappel de la crise de Berlin, du courage de Kennedy, ensuite plébiscite des valeurs culturelles de l’Amérique, de sa force matérielle, culturelle, morale, de son idéal etc… de son inventivité et de ses succès scientifique, de la réalisation du vieux rêve de l’humanité de marcher sur la Lune, des hommes qui ont changé l’Amérique, Martin Luther King. Expression de notre fidélité.

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Les hommes et les femmes de ma génération ont entendu leurs grands-parents raconter comment l’Amérique, en 1917, avait secouru la France, au moment où mon pays parvenait à l’extrême limite de ses forces, au moment où la France était épuisée dans la plus absurde et la plus sanglante des guerres. La France a pu compter sur le courage des soldats américains. Je suis venu vous dire, au nom du peuple français, que jamais nous ne l'oublierons.

Les hommes et les femmes de ma génération ont entendu leurs parents raconter comment l’Amérique était revenue, en 1944, nous libérer l’Europe de l’effroyable tyrannie qui menaçait de nous asservir.

Les pères, dans mon pays, ont emmené leurs fils voir les grands cimetières où sous des milliers de croix blanches dorment, si loin de chez eux, des milliers de jeunes soldats américains qui sont tombés non pas pour défendre leur propre liberté, mais la liberté de tous les autres, qui sont morts loin de chez eux, non pas pour défendre leur famille, leur patrie, mais pour défendre l’humanité tout entière. Voilà pourquoi nous aimons l'Amérique. Les pères ont emmené leurs fils sur les plages où les jeunes de l’Amérique avaient débarqué en héros. Les pères lisaient à leurs fils ces lettres d’adieu admirables que ces soldats de vingt ans avaient écrites à leurs familles avant la bataille pour leur dire : « Nous ne sommes pas des héros. Nous voulons que cette guerre cesse. Mais quelles que soient nos angoisses, on pourra compter sur nous ». Avant de débarquer, Eisenhower leur avait dit, et nous n'avons pas oublié en Europe : « Les yeux du monde sont fixés sur vous, jeunes d'Amérique. Les espoirs, les prières de tous les peuples épris de liberté vous accompagnent ».

Et les enfants de ma génération, en écoutant leurs pères, en regardant les films, en lisant les livres d’histoire et les lettres de vos soldats morts sur nos plages de Normandie ou de Provence, en visitant les cimetières où flotte la bannière étoilée, ont compris que ces jeunes Américains de vingt ans étaient des héros auxquels nous devions d’être des hommes libres et non des esclaves. L'Amérique nous a libérés. C'est une dette éternelle. Et en tant que Président de la République française, mon devoir c'est de dire au peuple d'Amérique que vous représentez dans votre diversité, que la France n’oubliera jamais le sacrifice de vos enfants, et de dire aux familles de ceux qui ne sont pas revenus, aux enfants qui ont pleuré des pères qu’ils ont à peine eu le temps de connaître que la gratitude de la France est définitive. Au nom de ma génération qui n’a pas connu la guerre, au nom de nos enfants qui se souviendront toujours, à tous les vétérans qui sont ici et notamment aux sept que j’ai eu l’honneur de décorer hier soir et dont l’un d'eux, le sénateur INOUYE, appartient à votre Congrès, je veux dire la reconnaissance profonde, la reconnaissance sincère du peuple français. Je veux vous dire une chose importante : chaque fois que dans le monde tombe un soldat américain, je pense à ce que l’armée d’Amérique a fait pour la France. Je pense à eux et je suis triste, comme on est triste de perdre un membre de sa famille. Cela, Mesdames et Messieurs, c'est plus important que tous les désaccords que nous avons pu avoir et que tous les désaccords que nous pourrons avoir. Cela, c’est le socle de la relation entre La France et les Etas Uns d’Amérique.

Les hommes et les femmes de ma génération ont gardé en mémoire le plan Marshall qui a permis à leurs pères de reconstruire l’Europe dévastée ……..ont gardé en mémoire la Guerre Froide pendant laquelle l’Amérique fut le rempart du monde libre contre la menace d’une nouvelle tyrannie.

Je me souviens de la crise de Berlin, de Kennedy prenant sans hésiter le risque d’engager les Etats-Unis dans la plus destructrice des guerres pour que l’Europe puisse garder cette liberté pour laquelle le peuple américain avait déjà consenti tant de sacrifices. Oublier cela ce serait, pour un homme de ma génération, se renier.

….. ma génération n’a pas seulement aimé l’Amérique parce qu’elle avait défendu la liberté. Nous avons aimé l’Amérique parce quelle a incarné pour nous ce qu’il y avait de plus audacieux dans l’aventure humaine, parce que l’Amérique incarnait pour nous l’esprit de conquête. Nous avons aimé l’Amérique parce que l’Amérique c’était une nouvelle frontière sans cesse repoussée, un défi sans cesse renouvelé à l’inventivité de l’esprit humain. Ma génération, sans venir sur votre territoire, a partagé tous les rêves de l’Amérique .Dans l’imaginaire de ma génération, il y a la conquête de l’ouest et Hollywood.

Ma Note : citation des stars mythiques de la chanson et du cinéma, etc. – citation d’Armstrong, Aldrin, Collins réalisant le plus vieux rêve de l’Homme le jour où des Américains ont marché sur la lune ….

Reprise de l’extrait :

« « ……..l’Amérique était universelle et chacun voulait être de cette aventure.
Et ce qu’il y avait de plus extraordinaire pour nous, c’est qu’à travers votre littérature, votre cinéma, votre musique, il nous semblait que l’Amérique sortait toujours plus grande, toujours plus forte des épreuves qu’elle traversait. Et ces épreuves, il nous semblait qu’au lieu de l’amener à douter d’elle-même, elles conduisaient à croire davantage en vos valeurs. La force de l’Amérique, c’est la force de cet idéal qui est partagé par tous les Américains et par tous les hommes qui l’aiment parce qu’ils aiment la liberté. Je l’affirme à la tribune de ce Congrès, la force de l’Amérique n’est pas seulement une force matérielle, c’est d’abord une force morale, une force spirituelle. Nul ne l’a mieux exprimé qu’un pasteur noir qui ne demandait à l’Amérique qu’une seule chose, qu’elle fût fidèle à cet idéal au nom duquel il se sentait, lui le petit fils d’esclave, si profondément américain. Il s’appelait Martin Luther King. Il a fait de l’Amérique une référence universelle dans le monde. Et le monde se souvient de ces paroles que pas un jeune Français de ma génération n’a oubliées, les paroles de Martin LUTHER KING, des paroles d’amour, des paroles de dignité, des paroles de justice. Et ces paroles, l’Amérique les a entendues. Et l’Amérique a changé. Et les hommes qui avaient douté de l’Amérique parce qu’ils ne la reconnaissaient plus se sont mis à aimer de nouveau l’Amérique .Au fond, que demande à l’Amérique ceux qui l’aiment, sinon d’être toujours fidèle à ses valeurs fondatrices ?

Ma note sur cette deuxième partie : Monsieur Sarkozy a insisté sur tous les aspects positifs de l’Amérique, oubliant de citer le sort réservé à certaines communautés indiennes depuis le début de la conquête de l’Amérique jusqu’à nos jours , il n’a pas cité non plus les excès de l’impérialisme et de l’interventionnisme économique des Etas Unis dans le monde, mais je le comprends il n’était pas en Amérique pour débattre et critiquer, il était là pour consolider son image d’homme politique international qu’il veut se créer, et pour cela il avait emporté toute sa pommade oratoire dont il a un peu trop largement usé, à mon gré

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3me partie : les combats à mener ensemble, contre le terrorisme, contre la prolifération nucléaire, pour l’établissement de la paix et de la sécurité au moyen orient, pour la reconnaissance d’Israël et l’établissement d’un état Palestinien, pour aider le peuple libanais à affirmer son indépendance, sa souveraineté, sa liberté, sa démocratie, l’Amérique peut compter sur la France,

Extrait:

Mesdames et Messieurs,

Aujourd’hui comme hier, en ce début du XXIe siècle, c’est ensemble que nous devons mener les combats pour défendre, promouvoir les valeurs et les idéaux de liberté et de démocratie que des hommes comme Washington et Lafayette ont inventés ensemble.

C’est ensemble, unis, que nous devons mener le combat contre le terrorisme. Le 11 septembre 2001, c’est la France toute entière, pétrifiée d’horreur, qui s’est portée aux côtés du peuple américain. L’un de nos principaux quotidiens barrait sa première page avec ce titre : « Nous sommes tous, en ce 11 septembre 2001, des Américains ». Et ce jour là où vous pleuriez tant de morts, jamais l’Amérique ne m’est apparue si grande, si digne, si forte. Les terroristes avaient pensé vous affaiblir et ils vous ont grandi. Et le peuple d’Amérique a fait l’admiration du monde par son courage. Voilà la vérité. Et dès le premier jour, la France décida de participer à vos côtés à la guerre en Afghanistan. Je vous le dis solennellement aujourd’hui :la France restera engagée en Afghanistan aussi longtemps qu’il le faudra, car ce qui est en cause dans ce pays, c’est l’avenir de nos valeurs et celui de l’Alliance Atlantique. Je le dis solennellement devant vous : l’échec n’est pas une option.

Le terrorisme ne gagnera pas parce que les démocraties n’ont pas le droit d’être faibles, et parce que le monde libre n’a pas peur de cette nouvelle barbarie. L’Amérique peut compter sur la France dans le combat contre le terrorisme.

Et c’est ensemble encore que nous devons mener le combat contre la prolifération. Le succès enregistré en Libye, les progrès en cours en Corée du Nord montrent que la prolifération nucléaire n’est pas une fatalité. Je l’affirme devant vous : la perspective d’un Iran doté de l’arme nucléaire est inacceptable pour la France. Le peuple iranien est un grand peuple. Le peuple iranien, issu d’une grande civilisation, mérite mieux que les sanctions et l’isolement croissants auxquels le condamnent ses dirigeants. Nous devons convaincre l’Iran de faire le choix de la coopération, du dialogue et de l’ouverture. Nul ne doit douter de notre détermination. Nous serons fermes et nous dialoguerons parce que nous aurons su être fermes.

C’est ensemble que nous devons aider les peuples du Moyen-Orient à trouver le chemin de la paix et de la sécurité. Aux dirigeants israéliens et palestiniens je veux dire : n’hésitez pas !

Prenez tous les risques au service de la paix ! Et prenez les maintenant ! Parce que le statu quo recèle des dangers bien plus grands encore : celui de livrer la société palestinienne tout entière aux extrémistes qui contestent de façon inadmissible l’existence d’Israël ; celui de faire le jeu des régimes radicaux qui exploitent l’impasse du conflit pour déstabiliser la région ; celui d’alimenter la propagande des terroristes qui veulent dresser l’Islam contre l’Occident

. La France ne transigera pas sur la sécurité d’Israël et la France demande un Etat pour les Palestiniens. Voilà la seule voie possible pour la paix.

C’est ensemble que nous devons aider le peuple libanais à affirmer son indépendance, sa souveraineté, sa liberté, sa démocratie. Nul n’a le droit d’empêcher le Liban de vivre comme un pays libre. Ce dont le Liban a besoin aujourd’hui, c’est d’un président de large rassemblement, élu par les Libanais dans le strict respect de la Constitution. La France n’acceptera pas que l’on cherche à asservir le peuple libanais.

Mon commentaire sur cette 3me partie : un engagement unilatéral de la France sans contrepartie.

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4me partie : l’exemplarité, les dérives et les excès d’un capitalisme financier, le yuan, le dollar, le réchauffement de la planète, l’environnement, appel à l’Amérique pour prendre la tête de ces combats …..

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

L’Amérique se sent une vocation à inspirer le monde. L’Amérique est aujourd’hui la plus puissante. Et parce que, depuis plus de deux siècles, l’Amérique veut porter les idéaux de démocratie et de liberté, qu’il soit permis à un ami de l’Amérique de lui dire que cette responsabilité revendiquée comporte des devoirs, pour l’Amérique comme pour la France, aux premiers rangs desquels celui de l’exemplarité.

Ceux qui aiment la nation qui a le plus démontré au monde les vertus de la libre entreprise attendent de l’Amérique qu’elle soit la première à dénoncer les dérives et les excès d’un capitalisme financier qui fait aujourd’hui la part trop belle à la spéculation. Ils attendent de l’Amérique qu’elle s’engage résolument dans la mise en place des nécessaires règles et garde fous. L’Amérique que j’aime, c’est celle qui encourage les entrepreneurs, pas les spéculateurs.

Ceux qui admirent la nation qui a bâti la plus grande économie du monde et qui n’a eu de cesse de convaincre des avantages du libre échange attendent de l’Amérique qu’elle soit la première à promouvoir une juste parité des changes. Le yuan est déjà le problème de tous. Le dollar ne doit pas rester seulement le problème des autres. Si nous n’y prenons garde, le désordre monétaire risque de se muer en guerre économique, dont nous serions tous les victimes.

Ma note sur ce qui précède : Mr. Sarkozy s’avance prudemment sur ce qui le dérange et se déclare au nom de ceux qui aiment « la nation qui a le plus démontré les vertus de la libre entreprise ……. qu’elle soit la première à dénoncer les dérives et les excès d’un capitalisme financier qui fait aujourd’hui la part trop belle à la spéculation » sur ce point à mon avis il peut toujours parler et attendre.

sur ce point il peut toujours attendre.

Reprise de l’extrait :

« Ceux qui aiment l’Amérique des grands espaces, des parcs nationaux, de la nature protégée, attendent de l’Amérique qu’elle prenne, aux cotés de l’Europe, la tête du combat contre le réchauffement climatique qui menace la destruction de notre planète. Je sais que le peuple américain, à travers ses villes et ses Etats, est chaque jour plus conscient de ces enjeux. Qu’il me soit permis de dire avec toute l’amitié que j’ai pour l’Amérique, que ce combat est essentiel pour l’avenir de l’humanité. Nous ne pourrons pas obtenir les résultats que nous devons obtenir sans que l’Amérique prenne la tête de ce combat pour la préservation de notre planète, de notre humanité et de l’espèce humaine. Nous avons besoin de l’Amérique pour protéger la planète dans son environnement.

Ma note sur ce qui précède au sujet du réchauffement de la planète : Mr. Sarkozy souhaite
que l’Amérique prenne la « tête » de ce combat : Pourquoi pas ? Il est évident que le "Grenelle" chemine à son rythme et a besoin d'une puissante locomotive.

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5me partie : Référence à l’Europe : ayez confiance en l’Europe, notre monde est instable dangereux, les Etats unis ont besoin d’une Europe forte déterminée …. , le traité simplifié, …l’Europe doit désormais relancer le chantier de ses capacités militaires, ….l’Otan ne peut être partout … L’UE doit être capable d’agir dans les Balkans ou au Congo …. demain au Soudan et au Tchad…. Tous nos Alliés, à commencer par les Etats-Unis … ont un intérêt stratégique à ce que l’Europe s'affirme comme un partenaire de sécurité crédible et fort …... plus l’Europe de la Défense sera aboutie, plus la France sera résolue à reprendre toute sa place

dans l’OTAN. . …. L’Union Européenne et l’Alliance doivent marcher la main dans la main. Notre devoir est de protéger nos concitoyens, nous les protégerons ensemble. Une Europe de la défense crédible et forte au sein d’une Alliance rénovée.

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Permettez- moi de vous livrer une dernière conviction : ayez confiance dans l’Europe. Notre monde est instable, il est dangereux. Je l’affirme, les Etats-Unis d’Amérique ont besoin d’une Europe forte, déterminée. L’Union européenne est en passe, avec le traité simplifié, de sortir de dix années de débats sur ses institutions, et donc de paralysie. L’Europe sera bientôt dotée d’un Président stable et d’un Ministre des Affaires Etrangères plus puissant pour sa politique étrangère et de sécurité. Je veux vous expliquer que l’Europe doit désormais relancer le grand chantier de ses capacités militaires

L’ambition que je propose à nos partenaires part d’un constat simple : il y a plus de crises que de capacités pour y faire face. L’OTAN ne peut être partout. L’Union Européenne doit être capable d’agir, dans les Balkans ou au Congo, demain au Soudan ou au Tchad. Pour cela, les Européens doivent faire un effort accru

Ma démarche, je vous demande de me croire, n’est pas idéologique. Ma démarche est purement pragmatique. Instruit par l’histoire que je rappelais au début de mon propos, je souhaite que dans les années qui viennent, les Européens se donnent les moyens d’assurer une part croissante de leur défense. Je veux dire ces deux phrases du fond du cœur pour que chacun les comprenne : qui pourrait reprocher aux Etats-Unis d’assurer leur sécurité Personne. Qui pourrait me reprocher de vouloir que l’Europe assure davantage sa sécurité ?

Personne. Tous nos Alliés, à commencer par les Etats-Unis, avec lesquels nous partageons le plus souvent les mêmes intérêts et les mêmes adversaires, ont un intérêt stratégique à ce que

L’Europe s'affirme comme un partenaire de sécurité crédible et fort.

Dans le même temps, et avec la même force, connaissant bien l’histoire politique de mon pays, je veux affirmer mon attachement à l’OTAN. Je le dis à la tribune de ce Congrès, plus l’Europe de la Défense sera aboutie, plus la France sera résolue à reprendre toute sa place dans l’OTAN.

Je souhaite que la France, membre fondateur de notre Alliance et qui est déjà l’un de ses premiers contributeurs, prenne toute sa place dans l’effort de rénovation de ses instruments et de ses moyens d’action, et fasse évoluer dans ce contexte sa relation avec l’Alliance en parallèle avec l’évolution et le renforcement de l‘Europe de la défense.

Le temps n’est plus aux querelles théologiques, nous n’avons plus le temps ! Le temps est à
des réponses pragmatiques pour rendre les outils de notre sécurité plus efficaces et plus opérationnels face aux crises. L’Union Européenne et l’Alliance doivent marcher la main dans

la main. Notre devoir est de protéger nos concitoyens, nous les protégerons ensemble. Une

Europe de la défense crédible et forte au sein d’une Alliance rénovée.

Ma note sur ce qui précède : les pays membres de l’UE ne l’entendent pas tous de la même oreille ….. vigilance : attendons les réactions européennes.

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6me partie (la Finale) : amitié, partage des même valeurs, il faut une France forte : les réformes que mon pays a trop longtemps différées, je suis déterminé à les mener à leurs termes ……. je veux mettre la France en situation ……de gagner toutes les batailles de la mondialisation ….. Fidélité à la mémoire de Washington et Lafayette, ensemble, Mesdames et Messieurs, soyons dignes de leur exemple. Ensemble, soyons à la hauteur de leur ambition. Ensemble, soyons fidèles à leur mémoire ……

Extrait :

Mesdames et Messieurs,

Au final, je veux être votre ami, votre allié, votre partenaire. Mais je veux être un ami debout, un allié indépendant, un partenaire libre. Parce que ce sont les valeurs que nous partageons ensemble.

Il faut une France plus forte. Les réformes que mon pays a trop longtemps différées, je suis déterminé à les mener toutes à leur terme. Je ne reculerai pas car la France a trop longtemps reculé. La France a d’immenses atouts. Je veux mettre la France en situation, dans le respect

de son identité si singulière, de gagner toutes les batailles de la mondialisation

.J’aime passionnément la France. Je suis lucide sur le chemin qu’il nous reste à accomplir. C’est cette France ambitieuse et lucide que je suis venu vous présenter aujourd’hui. Une France qui vient à la rencontre de l’Amérique pour renouveler ce pacte d’amitié et d’alliance scellé à Yorktown entre Washington et Lafayette. Ensemble, Mesdames et Messieurs, soyons dignes de leur exemple. Ensemble, soyons à la hauteur de leur ambition. Ensemble, soyons fidèles à leur mémoire.

Oui, Mesdames et Messieurs, je vous le dis, au nom du peuple français :

Vive les Etats-Unis d’Amérique !

Vive la France !

Et vive l’amitié entre la France et les Etats-Unis d’Amérique !

Ma note finale : pas une seule fois dans l’ensemble de son discours, sauf erreur de ma part, Monsieur Nicolas Sarkozy n’a fait référence à Charles de Gaulle, en Amérique il y a des ancêtres Français qu’il vaut mieux oublier , même si en France « il » ou « on » s’y réfèrent à l’occasion d’une campagne présidentielle et que l’ont fleurit régulièrement sa tombe .

10 novembre 2007

36 ONG internationales condamnent l'Arche de Zoé

Information reçue sur mon blog :

Arche de Zoé : 36 ONG internationales du Darfour condamnent l’ONG française « l’Arche de Zoé »

08/11/07

« Les ONG Internationales qui travaillent au Darfour condamnent la tentative récente d’une organisation d’évacuer des enfants du Tchad. Cette activité n’est pas représentative du travail réalisé par les ONG Internationales au Darfour et par nos collègues au Tchad.

« Les ONG Internationales au Darfour se sont toujours pleinement engagées à travailler en accord avec les principes humanitaires et dans le respect des droits de l’homme et du droit international pour que leur travail reste neutre, impartial et responsable vis à vis des communautés locales. De plus, notre travail vise à respecter les droits de l’enfant, de l’individu et des familles.

« En tant que communauté, nous sommes sérieusement concernés par toute altération aux principes humanitaires et nous travaillons ensemble, en collaboration avec les populations et les autorités locales du Darfour pour mettre en place nos programmes.

Actuellement, 85% de l’aide humanitaire apportée au Darfour provient de la communauté des ONG Internationales.

« Cette déclaration a été signée par 36 ONG Internationales dont:

Save the Children US, Save the Children UK, Oxfam, World Vision, Concern, Care, Tearfund, International Rescue Committee, Action contre la Faim, Norwegian Church Aid, ZOA refugee Council, International Medical Corps, War Child Holland, FAR, Save the Children Sweden, Medair, Terre Des Hommes, Action on Disability and Development, Solidarité, Acted, IAS, Merlin.

bruxelles : Ce n'est pas dans le filet pour les marins pêcheurs !


Les aides aux pêcheurs français dans l'oeil de Bruxelles

08.11.07

BRUXELLES - Les aides annoncées par le gouvernement français en faveur des marins-pêcheurs pour atténuer l'envolée du prix du gazole sont incompatibles avec les règles de l'UE, a déclaré jeudi la Commission européenne.

Selon les engagements écrits obtenus à Paris par les représentants des marins-pêcheurs, un système d'amortissement de l'impact de la hausse des prix du carburant sera mis en place avant la fin de l'année afin de compenser le surcoût au-delà de 30 centimes d'euros le litre en moyenne annuelle, contre 52 aujourd'hui.

Toute aide d'Etat doit être notifiée à la Commission, qui peut les autoriser ou les interdire. Si les aides sont versées malgré le veto européen ou sans l'en informer, elles doivent ensuite être remboursées par les bénéficiaires.

ndlr : Ca commence à sentir le poisson pourri !

INFORMATIONS-VIDEOS : 1/Philippe de VillIers face à Philippe Deval: Vidéo de source CNEWS, 22 novembre 2024_ 2 /Entretien Philippe de Villers-CNEWS , 8 novembre 2024 -

Relais d'information  de lucienne magalie pons 1/ ppppppppppppppppppppp gggggggggggggggggggggg52:31 oo0oo 2/