Il
faut souligner la confusion que les pro-avortement entretiennent en
prétendant "du droit de la femme à disposer de son corps".
Or l'embryon n'est
pas le corps de la mère, et ce n'est pas de son corps qu'elle dispose
mais du corps de l'enfant à naître quand elle avorte volontairement.
Autre confusion que les pro-avortement entretiennent c'est de soutenir que l'embryon n'est qu'un amas cellulaires , des savants ont démontrés scientifiquement le contraire, l'embryon est un enfant à naître dès sa conception.
Il faut savoir de quoi il s’agit quand on parle
et on associe le slogan des idéologues féministes du « Droit des femmes à disposer de leur corps » en matière d’Interruption Volontaire de
Grossesse (IVG) et quand on l’évoque en parlant d’un projet de loi "pour l'égalité entre les hommes et les femmes" ,
et notamment d' un amendement socialiste qui propose de supprimer la notion de
"situation de détresse" dans
la loi IVG de 1975, pour recourir à l'avortement.
C’est ce
que nous allons tenter d’éclaircir.
Le « Droit
des femmes à disposer de leur corps » c’est surtout un slogan que idéologues des
mouvements féministes mettent en avant pour défendre les droits des femmes dans tous les domaines privés et publics, notamment sociaux, économiques,financiers, professionnels, et ce slogan est repris aussi par
les politiques dirigeants ou élus, (surtout socialistes) , qui le mettent en avant en politique, dans leurs
discussions, quand ils ont à légiférer
par exemple sur l’interruption de la grossesse.
Les uns,
ceux qui sont pro-avortement en font leur cheval de bataille, ils défendent et érigent
en dogme politique absolu cette
idéologie « du droit des femmes à
disposer de leur corps », pour justifier l’interruption de grossesse.
Les autres ceux qui sont anti -avortement combattent cette idéologie , parce que notamment elle fait peser sur la
femme seule qui se trouve en « situation
de détresse » ,la volonté et la
décision d’interrompre sa grossesse , sans prendre en considération sa situation civile de célibataire, de femme en union libre, ou de femme mariée, mais aussi parce cette idéologie
porte atteinte à la vie en ce sens que l’avortement tue l’embryon.
Il y a encore d’autres raisons que les
anti-avortement soulignent mais ce sont surtout ces deux raisons qui se posent
en droit et juridiquement, sans avoir à aller chercher des connotations spirituelles
ou religieuses.
Sous la Loi Veil de 1975(loi IVG), l’interruption de grossesse est pratiquée sous l'unique volonté de la
mère en situation de détresse, l’autorisation
des experts, sans autres conditions alternatives que celle de délais , à
savoir dans un délai de 14 semaines
d'aménorrhées (soit 14 semaines depuis le premier jour des dernières règles) ,
à ne pas confondre avec les semaines de grossesses dont le délai est à
présent de 12 semaines.
Toute
autres sont les dispositions légales
concernant l’IMG ou interruption médicale de grossesse qui est du domaine de la santé et éthique, n’a pas de limite dans le temps de la
grossesse et qui peut être pratiquée à
tout à tout instant de la grossesse dans le cas de malformations graves du fœtus ou encore en
cas de danger vital pour la mère.
Il n’est
pas question dans l’interruption médicale de grossesse IMG d’évoquer le « droit de la femme à
disposer de son corps », comme dans les discussions qui entourent l’IVG ,
en effet ……. l’IMG interruption médicale de grossesse peut être pratiquée en France dans des cas bien précis :
1/ à la
demande des parents et après acceptation de l'équipe médicale en fonction de
l'état de santé de l'enfant à naître et qu’il existe une forte probabilité que
l’enfant à naître soit atteint d’une affection d’une particulière gravité, malformation, syndrome malformatif, ,
anomalie chromosomique) reconnus comme incurables au moments des diagnostics.
La demande
des parents fait l'objet d'une
évaluation par une équipe pluridisciplinaire, qui peut l'accepter ou la
refuser, ensuite il y a plusieurs étapes à franchir après plusieurs examens réalisés, pour décider d’une IMG, la concertation est essentielle entre
l’équipe pluridisciplinaire et les parents, les parents ont un délai de
réflexion en principe de 7 jours afin de décider s'ils souhaitent poursuivre
ou non la grossesse.
Une fois
toute ces étapes franchies c’est la femme enceinte qui décidera d’un recours
une IMG , ce qui se comprend puisque dans toutes les étapes elle a été
informée de la
particulière gravité de santé de
l’enfant à naître et que c’est à elle seule de décider si elle veut garder son enfant à naître ou non.
2/
L'interruption médicale de grossesse peut aussi être pratiquée volontairement lorsque
la poursuite de la grossesse met gravement en péril la santé de la femme
(pathologie maternelle cancéreuse, cardiaque ou psychiatrique)
Les modalités
d’interruption médicale de grossesse diffèrent selon en fonction du
stade de la grossesse, avant 14 semaines
d'aménorrhée, l'IMG se pratique sous anesthésie générale et le médecin procède
à une aspiration par curetage, l a femme peut alors sortir le soir-même ou le
lendemain, mais a près 14 semaines d'aménorrhée, l'aspiration par curetage
n'est plus possible, un accouchement est alors déclenché à l'aide d'un produit
favorisant les contractions. Mais ce qu’il faut souligner c’est que la prise en charge de la douleur physique
et de la détresse morale est assurée quel qu'en soit le stade de la grossesse.
Pour résumer, dans l’interruption
médicale de la grossesse pour décider
une IMG après plusieurs examens
réalisés, une concertation essentielle est engagée en plusieurs étapes entre l’équipe médicale et
les parents, ensuite les parents ont un délai de réflexion en principe de 7 jours afin de décider s'ils
souhaitent poursuivre ou non la grossesse. La demande de recours à une IMG
émane ensuite de la femme,.
.
Mais encore il faut noter que dans l’IMG
il est bien question d’enfant à naître.
Un Embryon humain – et personne ne
peut le nier – est donc bien scientifiquement, médicalement, une personne potentielle dès sa conception, mais les pro-avortement n’accordent pas à l’embryon
un statut d’enfant à naître, ce qui est
tout a fait contradictoire , puisque quand une femme enceinte en situation de
détresse recours à l’Interruption
volontaire de grossesse c’est bien en
considération de l’enfant à naître, dont elle ne peut ou ne veut assumer la naissance,
pour diverses raisons sociales , économiques
ou encore de défaillances ou carences affectives de la part du géniteur, compagnon, ou mari, qui ne veut pas endosser
cette future paternité, ou encore parce qu'elle ne veut pas elle-même de l' enfant à naître pour d'autres raisons, par rencontre fortuite, d'un soir, père inconnu etc, et plus dramatiquement pour des raisons criminels viols, inceste, etc...
Et on voit bien que cette Loi Veil
de 1975 en fait n’est pas une loi qui protège la femme parce que
premièrement si la femme est en situation de détresse, il faudrait en définir les causes réelles, et
lui apporter une aide spécifique adaptée à son cas qui pourrait lui permettre d’élever
ensuite l’enfant à naître, et ne recourir à l’avortement que dans des cas
dramatiques qui ressortent du viol ou de
crimes sexuels.
C’est trop facile d’accomplir un
geste médical ou chirurgical, aspiration ou curetage selon le stade de la grossesse, ce geste technique ne la délivre
pas de la situation de détresse dans laquelle elle se trouve ou est censée se
trouver, et pire encore l'avortement volontaire peut la conduire dans une détresse encore plus grande
si elle éprouve des regrets ou des remords, qui
peuvent la plonger dans une dépression
nerveuse et psychologique.
Un aspect encore plus inégalitaire de
cette loi c’est qu’elle exonère
implicitement les "ponce pilate" qui se lavent les mains, je veux parler de ces hommes qui ne veulent
pas d’enfant de leur compagne ou de leur
femme, et on peut dire que la loi IVG de
1975 en faisant peser sur la femme seule la volonté unique et la décision d’avorter, est une loi machiste qui donne carte blanche aux hommes les exonère de toute responsabilité dans la décision d'avorter qui est rejetée légalement sur leur femme ou compagne,et que cette loi finalement ne
protège les femmes que du point des modalités de l'acte médical
.
Et quand à affirmer et à mettre en avant comme argument politique dans les discussions autour
de l’IVG, le
« Droit des femmes à disposer de leur corps » , cette affirmation de même que celles visant la situation de détresse
évoquée dans la loi, ces affirmations ne
résistent pas à l’analyse, qui pourrait être longue et très
développée par des sociologues, des psychiatres
et des psychologues, mais que nous réduisons ici sous forme de questions que tout le monde peut se poser
et comprendre :
· * Dispose -elle du droit à disposer de son corps, est-elle libre de sa volonté et de sa décision la femme enceinte en situation de détresse qui se trouve contrainte à demander une interruption de grossesse , sous la
pression des violence psychologiques , parfois même
physiques, d’un compagnon ou d’un mari,
qui n’accepte pas l’enfant à naître, soit par indifférence affective, soit par égoïsme, cet homme qui
considère la femme comme un objet ?
· * Dispose-t-elle du droit à disposer de son corps, est-elle libre de sa
volonté et de sa décision , est-elle vraiment en situation de détresse la femme
qui se refuse à mettre au monde l’enfant à naître
pour des raisons de « confort » ou d’organisation de sa vie
professionnelle ?
Actuellement
se poursuivent en séances à l’Assemblée Nationale depuis Lundi, dans le cadre du projet de loi pour
l'égalité entre les femmes et les hommes, .des discussions , notamment un amendement socialiste propose de supprimer la notion de
"situation de détresse" dans
la loi IVG de 1975, pour recourir à l'avortement.
Jusqu'ici,
au terme de la loi Veil de 1975, une femme pouvait recourir à l'interruption
volontaire de grossesse (IVG) dès lors que "son état la plaçait dans une situation de détresse.
Mi-décembre, des députés PS avaient choisi de
supprimer en commission cette notion de "situation de détresse",
considérant qu'une femme enceinte qui, tout simplement, "ne veut pas
poursuivre une grossesse", peut "demander à un médecin l'interruption
de grossesse".
Ce qui
revient à dire que la femme enceinte
pourra demander l’interruption de grossesse sans avoir à arguer d’une « situation de
détresse », et on voit bien là si cette dernière réserve tombait, qu’il s’agirait d’une banalisation
délibérée et d’une libération totale de l’avortement du
point de vue sociétal, et ne resteraient dans la loi les accompagnements médicaux et techniques.
Au nom du
prétendu droit de la femme à disposer de son corps on évacue
le droit de l’enfant à naître et on
instrumentalise la femme pour la rendre disponible aux utilités de la
société, pour la livrer à l’irresponsabilité
de certains hommes qui refusent la
paternité au profit de leur plaisir ou de leur confort existentiel, , et au
lieu de protéger la femme tout au
contraire elle se trouve de plus en plus
conditionnée, isolée et réduite à elle-même
, pour sur vivre dans cette société sauvage prétendument civilisée , qui trouve juste et légal de sacrifie l’enfant à
naître au lieu de préparer son accueil dans la vie.
La peine
de mort est abolie en France depuis longtemps, mais on s’autorise à tuer l’enfant à naître en parlant d’évolution « sociétale », un mot à la mode chez les idéologues et les socialistes.
Nous reviendrons
dans un prochain éditorial, sur les débats qui se poursuivent depuis Lundi en séance à l' Assemblée nationale, sur le projet de loi pour l'égalité hommes - femmes;