Le mouvement des "Femen" , dont les militantes s’exhibent nues le corps recouvert de signes et d'inscriptions, pour se livrer en public à des actes de provocations et souvent de profanation dans des lieux religieux qui heurtent la
foi et la conscience aussi bien des croyants que des laïques, a donné lieu récemment à une question écrite de Madame Valérie Boyer , Députée des Bouches du Rhones qu'elle a adressée au Ministre de
l'Intérieur Manuel Vals, dès le 25 décembre 2013 (publication au JO le 31/12/2013)? sur le
financement et les motivations du mouvement Femen.
Nous retrouvons cette question écrite dans le Blog de Madame Valérie Boyer , et nous la publions ci-dessous in extenso en copié/collé étant donné la pertinence de son interrogation :
mercredi 25 décembre 2013
"Question écrite sur le mouvement Femen
" Mme Valérie Boyer alerte M. le ministre de l'intérieur sur le mouvement
Femen, apparu soudainement en 2008 et qui depuis ne cesse de faire
parler de lui, notamment en raison d'une opacité de ses origines, ses
motivations profondes et son financement.
En cette période des fêtes de Noël, les manifestations anti-chrétiennes sont de plus en plus virulentes en Europe et notamment en France. Ainsi, au lendemain d'une action exhibitionniste sur la place Saint-Pierre au Vatican, une militante s'est adonnée à un spectacle simulant un avortement à base de foie de veau sur l'autel de l'église de la Madeleine à Paris, provoquant le dépôt d'une plainte du curé de cette église.
Ces profanations obscènes de lieux sacrés démontrent l'irrespect de ces femmes pour les croyances intimes des personnes, leur déni de la liberté de conscience et leur goût de la provocation qui ne semble étonnamment pas attiser les foudres de la justice française. Les agressions répétées de Femen à l'encontre des chrétiens et des religions monothéistes en général dont elles n'apprécient pas la simple existence constituent de véritables compétitions de démonstrations plus choquantes les unes que les autres.
Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées. D'ailleurs, nous savons très peu de choses des femmes faisant partie du mouvement et qui semblent recrutées sur critères physiques exclusivement, comme nous savons très peu de la provenance et de la nature des subventions qui le font vivre. Il est affirmé que le financement de Femen est assuré par les activistes, par la vente de produits à l'effigie de Femen ainsi que par de généreux donateurs. Pourtant, une journaliste infiltrée a déclaré avoir découvert que les militantes ukrainiennes seraient rémunérées 1 000 dollars par mois, n'étant pas de fait de simples activistes bénévoles. La question à l'heure actuelle est donc de savoir qui finance le mouvement, à l'heure où son budget s'alourdit également des frais d'avocats et de justice. La presse s'est également fait l'écho de subventions et aides en nature, comme le prêt de locaux, accordées par des collectivités locales telles que la Mairie de Paris. Si ces informations s'avéraient exactes, il serait normal d'en faire état et de les justifier.
Madame Valérie Boyer demande donc à Monsieur le Ministre de l'Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l'association Femen, la nature des revenus de leurs membres notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s'il considère que les troubles à l'ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d'une liberté d'expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun.
En cette période des fêtes de Noël, les manifestations anti-chrétiennes sont de plus en plus virulentes en Europe et notamment en France. Ainsi, au lendemain d'une action exhibitionniste sur la place Saint-Pierre au Vatican, une militante s'est adonnée à un spectacle simulant un avortement à base de foie de veau sur l'autel de l'église de la Madeleine à Paris, provoquant le dépôt d'une plainte du curé de cette église.
Ces profanations obscènes de lieux sacrés démontrent l'irrespect de ces femmes pour les croyances intimes des personnes, leur déni de la liberté de conscience et leur goût de la provocation qui ne semble étonnamment pas attiser les foudres de la justice française. Les agressions répétées de Femen à l'encontre des chrétiens et des religions monothéistes en général dont elles n'apprécient pas la simple existence constituent de véritables compétitions de démonstrations plus choquantes les unes que les autres.
Il est curieux de constater le peu de renseignements juridiques figurant sur le site Internet du mouvement, laissant à penser à une devanture téléguidée par des volontés politiques sous-jacentes et non déclarées. D'ailleurs, nous savons très peu de choses des femmes faisant partie du mouvement et qui semblent recrutées sur critères physiques exclusivement, comme nous savons très peu de la provenance et de la nature des subventions qui le font vivre. Il est affirmé que le financement de Femen est assuré par les activistes, par la vente de produits à l'effigie de Femen ainsi que par de généreux donateurs. Pourtant, une journaliste infiltrée a déclaré avoir découvert que les militantes ukrainiennes seraient rémunérées 1 000 dollars par mois, n'étant pas de fait de simples activistes bénévoles. La question à l'heure actuelle est donc de savoir qui finance le mouvement, à l'heure où son budget s'alourdit également des frais d'avocats et de justice. La presse s'est également fait l'écho de subventions et aides en nature, comme le prêt de locaux, accordées par des collectivités locales telles que la Mairie de Paris. Si ces informations s'avéraient exactes, il serait normal d'en faire état et de les justifier.
Madame Valérie Boyer demande donc à Monsieur le Ministre de l'Intérieur de bien vouloir indiquer aux Français les modes de financement de l'association Femen, la nature des revenus de leurs membres notamment les éventuelles prestations sociales qui leur sont octroyées, et s'il considère que les troubles à l'ordre public engendrés par ce mouvement sont acceptables au nom d'une liberté d'expression qui ne respecterait plus les croyances intimes de chacun.
Nous approuvons la démarche de Madame Valérie Boyer, en effet ces manifestantes anti-chrétiennes , anti monothéistes en général , anti toutes morales , très agissantes en Europe et aussi en France se livrent en public a des actions exhibitionnistes , à des actes de profanations insupportables, comme tout récemment à l'Eglise de la Madeleine à Paris, où une militante a simulé un
avortement à base de foie de veau sur l'autel, provoquant le dépôt d'une plainte du curé de cette
église.
De même certaines personnalités estiment - à juste titre - que ces profanations des Femen, répétées et à caractère obscènes de lieux sacrés ou même de lieux publics, ne semblent pas attirer suffisamment les foudres du pouvoir, et de la
justice française.
Il est vrai que jusqu'à présent, les agressions répétées de "Femen "à l'encontre des
chrétiens et des religions monothéistes, dont elles insultent les principes et profanent les pratiques cultuelles, n'ont pas provoqué le même combat politique et médiatique et la levée des boucliers politiques et culturels que le geste, dans un registre proche, de la quenelle de Dieudonné, mais il semblerait qu'à la faveur de l'agitation et des remous qui entourent la montée de l'Affaire Dieudonné se dessinent des réactions.
C'est ainsi que l'éditorialiste du Figaro.fr Yves Thréard
à interpellé le Ministre de l'Intérieur au sujet des manifestations
des Femen à Paris qui "heurtent la foi et la conscience de beaucoup dans notre pays"
- extrait de son interpellation :
"Manuel Valls, vous avez décidé de partir
en guerre contre Dieudonné M'Bala M'Bala en interdisant ses spectacles,
pourquoi n'interdisez-vous pas l'association des Femen en France qui se
livre à des actes de provocations, qui heurtent la foi et la conscience
de beaucoup dans notre pays? M. Valls, répondez-moi?
Il va de soi que nous approuvons aussi l'interpellation d'Yves Thréard, ne serait-ce qu'au nom du droit de tous les citoyens d'avoir à être respectés et défendus dans leur croyances par le pouvoir.
Il va de soi que nous approuvons aussi l'interpellation d'Yves Thréard, ne serait-ce qu'au nom du droit de tous les citoyens d'avoir à être respectés et défendus dans leur croyances par le pouvoir.
Vous retrouverez l'intégralité de l’interpellation d'Yves Thréard dans la vidéo ci-dessous après quelques scènes montrant les Femen dans leurs agissements, et plus bas en Revue de presse cette interpellation et la question de Valérie Boyer, commentées dans l'article du Figaro.fr publié le 6 Janvier à 15 h. 45 et mis à jour le 7 janvier à 12 h 53 , sous le titre : Femen-Dieudonné : "Manuel Valls, répondez-moi !"
Vidéo :
REVUE DE PRESSE